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- 21 « Chapitre CONTRAINTES ¥ III & DEFORMATIONS DUES A L'EFFORT LONGITUDINAL ,9<*!£^*^^l^**'~^ZZ>^'^*'<*r7^ï^^^^^*1 • ' .•'."•• 8^ 1 ~ |2S2^S?SêiSi 8* 1 « 1 * igfeoÊisiiâa ** Nous supposons dans l'étude qui suit que le torseur de gauche n*a ? qu uine seule composante s l'effort longitudinal H» On dit qu'il y a alors traction ^ou compreas,ipn;iiyire * Dans ce chapitre, nous ne distinguerons pas entre ces deux phénomènes excluant ainsi la possibilité de flambage* Nous pouvons donc donner de la traction ou de la compression pure le modèle suivant s Les équations dféquilibre statique à résoudre sfécrivent } / 2^2 d S =0 (1) } «T 'S, dS = 0 (2) g T 5 d S =0 (3) -q$ N + l ! © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. ( N j l y (|^dS=0 -<>:cQ"L.dS«0 *- j (4) (5) ^ <[. ( 3C g 1 - y f?2) d S - 0 (6) _ pp ***' .Ç-sC-t *!*% Nous aurons résolu le problème de la traction pure lorsque nous aurons trouvé les contraintes qui satisfont aux 6 équations précédentes» 8* 1 * 2 - Ta^l^u^^^coirtraintes^^ En nous servant des relations entre contraintes et déformations, nous pouvons écrire successivement s De (1) G 1- (A2 + x 95) a's *0 soit A2 £ d S + 0 «Tx d S = 0 par définition du centre de gravité £. x d S = 0 d'où ,....., . A • : . . ' 2° ° de même de (2) : "V-o ! Avec 1 équation (6) , il vient : r* "^ 2 @3 i J X d S -f ^ / d S j . 0- d'où j e 3 =o[ On en déduit donc finalement que 2j « S 2 cs ° Cherchons à calculer maintenant U « * On a ? ^"3 = E jA 3 + e ( ^.y«./^x^ Portons dans (4) et (5) ; il vient s \ -— p ^1 2 -A 3 ^_ 3r d S + 0^ j ^ S I y d S « . / ^ ^ x y d S j A, £ x as + G © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. |o{ Xx y à s « /^> 2 x2 d s =0 1 ** ° - 23 «» comme s ^ x d S« £ y d3 « 0 ces deux équations permettent de déterminer ($ * la relation s 2 2 1 f C*^ et /^ Si on adjoint <*( * yS * Remarquons que le déterminant de ce système linéaire homogène £ x2 d S £ y2 d S ~ ( £ jy d S)2 est différent de zéro* (Cf chapitre sur les moments drinertio), donc nfadxaet d*autre solution que la solution zéro* Donc s | ' '— 9^°° et par suit^T" "^77*.. ^5 -S A,] En portant dans l'équation (3) et en supposant .V,... ^ ....«?. Constante .quel^fue :spit .lg_^PQintL.^Quj^... s ( T VI ^ 5 L *^ ' S Remarque sur le signe de 11 JEn considérant le modèle de traction du «1* 1 N <£ 0 donc v ^ /^ ^ c f est bien ^S^tension^* En réstoaé, le tableau des contraintes est dans le cas de la traction pure* ^ l ** 0 0 0 0 0 0 0 0 ». N s , La direction des z est une direction principale ; l'état de contraintes est uniaxial» © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. 5 ~ 24 ~ 8* 1 » 3 - Pgfgggg^^^gjJsg^ajTO - Nous pouvons nous placer de deux points de vue : ** J[MÊ2£^^ ~" Celle-ci est caractérisée par une translation parallèle à l'axe des z de valeur s T^v ds * = ** «*^ ES ds ^ k ** défppaa^ ion .<i * un..pet it jparallélépij^ède — La loi de H o o c k e généralisée permet de passer du tableau des contraintes aux déformations unitaire* ( < ~ ^ -+ ^ H j ^ "l2~ 77 E HJ • -E S \ ^ En particulier la dilatation cubique unitaire est ! g « - JL ( 1 ~ 2 \) ) ES Dans les paragraphes suivants, nous allons donner quelques exemples de calcul de pièces à la traction ; câbles, courroies et câbles de transmission, assemblages par boulons*** 11 s 1 agit de développer pour'nous , la partie mécanique nous ne donnerons donc que l'essentiel des éléments technologiques renvoyant pour ceux-ci aux références que nous signalons* 8, 2 - OâBIES,, «W^»*K3lwtW*Sw,.*ri» 8.2.1- Généralités (**(»,«»**«^w*W^^ • 1} «•» SiblJ^^^^iiB Technique de 1*Ingénieur Câbles d1acier - Tréfilerie et câblerie de BOURG* ^•) ^5lîS£^."Sâ^22SïïIiSâ """ Le fil tréfilé utilisé pour la fabrication des câbles est obtenue à partir de fil machine en Acier Martin ou (teneur en carbone s 0,3 à 0,85 $)• © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. -électrique de 5 à 12 mm ,* de diamètre* - 25 ^ Ia.;r^rica^ion comporte trois opérations distinctes i - la trempe «• la préparation des fils ~ le tréfilage* ^â««i£SSE§. rend fil suffisamment ductile pour subir le tréfilage (trempe à 950° C au Plomb) * Après trempe la résistance à la rupture (R ), est de 8 0 !l? v à 130 kgp/mm2 suivant la nuance dfacier La^^re^ra^on est un décapage à 11acide suivi d'un enrobage (chaux, phosphate, **•) destiné à servir de support au lubrifiant du tréfilage» Le^tréfilage réduit à froid la section du fil* Cette diminution de section du fil* Cotte diminution de section provoque 1 ^^^uissage j celui*<îi augmente la résistance du fil (lO à 15 Icgp/miii2) pour une diminution de 20 à 25 % de la section» Le plus simple de tous les câbles est le toroja * 11 est composé de plusieurs fila disposés en hélice, régulièrement placés les uns par rapport aux autres en une ou plusieurs couches superposées. Les torons peuvent être entièrement métalliques ou comporter "une âme en textile* (1+7) Le toron est généralement employé comme constituant des câbles* Le ..gable :a torons est un ensemble constitué par plusieurs torons disposés en hélice régulièrement placés les uns par rapport aux autres en une ou plusieurs couches superposées et sfappuyant sur une âme centrale qui peut être ; — en textile -». métallique .Sssssîs* * 6 Ttprons de (j 4-6) fils âme en textile © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. *$). WW ZQ 5) .feplgiafe^^cableg^~ L Vage et manutention travaux publics Asconcours et monte-charge Forages pétrolifères Exploitations minières Transporteurs aériens Ponts suspendus Haubanst «•* • 4) Jfe&jLy-M^^ _condij^on ; de nresist.ance t •• Cette contrainte totale dépend du type d*inbtallâtion | 011 peut cependant la décomposer de la façon suivante î *"• ^SSÊESJSiS^SiâMSl^ly ^uea 3-a charge à soulever, au poids propre du câble, à la raideur du câble, aux frottements des axes des poulies sur paliers support,' ».* "" £2S^£âlSÊ£^^SiSîSiî2.» ^uoaus variations de vitesse à imprimer à la charge à soulever» - jggntj^j^g j^^1 inqi^7Bftlono -due à l'enroulement du câble sirr les poulies t 11 faut que la contimnte totale maximum soit inférieure ou égale à la limite de fatigue admissible pour le câble* 8*2*2 - £gniraijTfe§^^ * l) Contrainte due à laTrcharg:e à soulever '*~°~' , ' ^ ' la contrainte est alors égale à •~^w^^^-1 •' ^ '—— ii* P \S — ***** S (Cf - figure) S somme des sections droites de tous les fils d'acier du câble) © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. ~27 ** 2) .2?BÈ?lïï£^ *"" 1 - Cable ( qa barre} vertical ( S » Cte) la contrainte maximum a lieu dans la section G. * Elle a pour valeur si CCT est le poids volumique s j(f _ S X G3 ..rtfil i " T~\~ J La contrainte due à P et au poids propre est alors t y «s ,«P ^cï? i s fT" dîoù s=_i__ R.1/ •* C3 1 quand S i augmente, S augmente* On peut avoir recours à des câbles de section décroissante (puits de mine)* Jfe§EGi£§. - Calculer 1 Allongement du câblB dans le cas jorécédent» Appliquons les formules de Bresse* Après simplifications, il vient : -•""" """"i"'1" ^? prod z or ï ûG 2s , /^ S3 3 j^ / 6 CU E ^ 3 dz —.>^U. A P SE *»***«** -f tS" (l - a) B *«-,^w-^(^^,n-,^rl««',» dsoù i à G « J. ( P - L S • CO" 1} ^ SE 2 © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. • «** 28 *** ^ ** lîïSty^ "* f Calculons l effort longitudinal au niveau z n B x rP - L i /"eis ( <£ ) a£ ( + y V 2i î J (T-v-L, + H. f *• s ( ) s ( ) j a z s z ct)d< fI ^ Soit s 1 3 (z) R = P + oT / S (% ) • dCp / •*" ^ ! En dérivant par rapport à z9 il vient s âJ-Isl _ « H "~ *^ s rz) -*w*^ dz D \ZJ E t ou d S (z) <2" S (z) ~ dz Rt en intégrant ï c±y . Log Li5), e -1Ç-2 ___ S(z) = S1 e " ^ la loi do variation de S (z) est donc exponentielle Déterminons S- - S R 1 Ç = P + €3 S1 „TT _™_ 3 e * dz o .,: - S. -f R, e L soit s —S P = -^—«.g.j ' T? V •I- /^ e «"* *«WB»*-*S.« . RR ,t V. lu. ^......^....ma^ ^é^,.^.^,,,,^,-,^.,,,.^,^ , .,. *t*»,tt © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. * ~~-. &3' ~~ 1 «. -p 2 ; i ° - 29 Au point de vue pratique on ne réalise pas une variation continue de section mais plusieurs tronçons de sections différentes» 3 «* Câb:Xj^ à haute tension : chaînette» Noua supposons le câble : «•» parfaitement flexible s la tension en chaque point est alors tangente à la courbe d'équilibre ~ inextensible Si nous isolons un petit élément de câble compris entre deux sections voisines, l'équation dréquilibre est % —> -> d.T ••*-£# da j « 0 ou ~**w*">y ««w* d T *C£7 .^*r o. « n -«» ° ds or TT« T T^ d'où en projetant sur les 2 axes, il vient : /L. jd s ( T 15) = 0 as VJL ( T fljc > - ç^ = o |d S (1) (2) dS De (l) nous déduisons que T âJL » Cte d,s c^estàdire Qiie^la^^jDrojec tion de la tension swc l'horizontale est mie constante 0? *~^-*-**»^-r ^«^«^«^^^--•mr^^^r,^^ De (a) L» ( a? SL.) = çr ds soit :~»^^»^» ° dx p T0- iljx âE» „ ocr 2 dx or ds P ds 2 p = ( 1 + y* ) d x © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. . „,,,,.: ,, ^.^^^^^^ , u,.v:, :,;x.r ,»,u ,„„,- .n^orra-,r.r,- Q - 30 d*où _£!_., = 2 VT+ yi2 T 0 -w*«J ÂTg ah ( y" + C) = ——JE T o £*?x. fp yî ^r G * ^2Ls "" "IfjT** LJ£-J1-JU_^ 2 Prenons les axes tels que s y1 » o pour x » o on a s C «o dfoù y1 » s II ~**i*~ 2: T o en intégrant une nouvelle fols s ~~,«#*~\ T ——* = J2L ch -^ x + Cte y CCI To Choisissons les axes tels que la constante pour s = o soit nulle : Soit : g, _ """o y ° " s En définitives _ • -~X ~ i=r V » • «««**» Cil ^w««**- T o Cette courbe est^rag^cj^înotte^.: ' " ' " ' " CSJ !>l11 """""'" '*'"'' "'-""""-' *;!|J».""».lil»P'.iMt|«<»»'««**<»ri».li ,n,n, I.U-M..I .1.. »>, m » ^ . . . , . , .1 i y © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. Z' -, 31 « Calcul ffe.,,13 loft^0^r ^e A*8-1*0, ~ d ( y* « Sda T o / *"o / eu. rcr «y®*. /« «••»•~ / /o T / . .-= "C$7 x eut «*«•» as / /o o X d'OÙ ^ .' f; a? ' •s «wn.O CT , "T^J SJ3. •*«• m {* = io, Sh ^ I _^^. "2Z x V j° S ^ £â3£3îLjââJLÊ«iSi2î2i w T SLo T ds ° T - T0 Jft „ T dx ch ° soit î S x- ' T o . T « €3' y La^tfîasion en M est égale au poids de "l'ordonnée^^y" gimplificatlon usuolle «- TAÏ" x —*»-» étant petit, on peut développer on série : T o T y = -p».- ^ T f ch £1 X » -2. 03 TQ ^^ -03- L et ne prendre quo les 2 premiers termes •VT ^ («— _,^ '?o . -<— "4- T- ^ 1 g •«—«- -^ 2 __^^. .^. «*w«* «M» A. T Q © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. 2 1 -f ^- ( 22. X) TQ . + L 41 «—. ( ÇZL T0 4 -^i Z) +, J J 32^ La figure cl1 équilibre est donc dans cette hypothèse une jg^abole,* Appliquons cette remarque- au cas do deinc p3^1ônes de môme niveau» On peut écrire I La tension se calcule par t P ~~ T " " "*"Tïto TA cTB L^, « _°^ et tg c< « _. cos c*( .. • . ..,..., '. - . 1 ^*— 3 *~ Contrainte(i ^du^^à J^^gdj^urjd^c^^ •considérons un câble passant sur une poulie* Si le câble est parfaitement flexible, on a , BU mouvement unif orme : T' « ï m Par suite d'une certaine raideur du câble, il prend la forme indiquée sur la fig* 2* On a en négligeant les frottements axe poulie dans ses paliers* . fP m x a =. T X E 0? m « R a y soit s ? [~** >"T] La raideur du câble crée donc une contrainte supplémentaire* © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. ~ 33 4 ^ 3J*£Qtj^gst^d^^ uppulles_ ** • A l'effort dû à la raideur, il faut ajouter celui dû au frottement des axes de poulie sur les paliers. On estima que le rapport JL » 0,96 ou 0, 93 Tm suivant que le montago est, à paliers lisses ou à ï*oulenients à billes et pour l'ensemble (3) et (4) On a s P 1 T ss •*** X -****«P. (si paliers lisses) 4 0,964 T = 1,1776 x -Z 8. 2. 3 - Contrainte dynamique — Au démarrage, la charge P subit une accélération o .La force d'inertie résultante provoque une contrainte dynamique de valeur : (TJ V SS P «M« • g V «*?.*» • S Dans l'exemple précédent9 la contrainte totale (statique et dynamique).est donc : <Tt « JL (1 + 1 ) x -~L~ s 4S 0,964 (i..: = (.—i ( 1+ <âV ) x ~J~, u * © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. ^,4- 0,96 « 34 8* 2*4** GoSiB^^ *** f Lorsquhzn câble d assez grand diamètre passe sur une poulie, il subit des efforts supplémentaires dus à l'enroulement de ça câble sur la poulie* les fibres extérieures s*allongent de s 77 LtJ1 J1 L ~~ "~JL * - '2 2 2 L'allongement relatif est donc s M d/2 j3^ M D/2 D la loi de Hooke permet de calculer la contrainte correspondante, soit î CT =: E d/D Si le câble est fait d'un, seul fil, ou bien constitué de fils réunis en Lin faisceau parallèle, la formule ci-dessus est rigoureuse* En réalité, les fils sont enroulés en hélice | le câble se comporte couine un nouveau natériau de module d'élasticité E c •r*~ M . d «. B o SL 1 D •—•—- • • •'*•" ••"" """•' •"• .,.,ll.l-«^ '*"~~"~~j^'^^ ' î E ° ! '»LL.-ronn-jjmiBi.n.j.mK-..m^nt • J4Jj^ujiM»^^wtupjiq^^ ' - Pils J ( « Torons (1 + 6) fils ! 20 000 kgf/iam2 ' 18 000 ( > - 6 Torons de (1 + 6) j ( ( fils à âae textile - _ On constate que le module d 1 élasticité B donc pour contrainte d f incurvation * l • 1 \ 10 800 , - ) ) ,.,.,_^___) augmente en cours dfusage, on prend - <nx « 1f2 -B ° i. D j -, . ^..^.^.••.^nn.H^Mn^MM .' ;^«***~~* »« Enfin, le rapport d/D dépend de la composition du,, câble* Donnons pour fixer les idées D/d =? 35» © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 35 8# 2* 5* Condition de rés istance •» On vérifiera que la contrainte totale no dépasse pas la résistance pratique du câble ou si le câble est soumis à un effort variable la limite de fatigue* (Cf'5,4) Par exemple, pour un acier 120 /i60 kgp/mm2 la limite de fatigue est comprise entre 43 et 50 kgp/mmS* 8, 3 - C^^^DE^mMESOT* 8* 3* 1 Générantes^» 1) £îÈiî2S!SEÈ⣠** • Technique de lf ingénieur Transmission de la force motrice» TAtTALS Eléments de construction* F* Bernard ~ Tomme IY - Dunod. 2) ^.chnodogio_. s_:omaire *** On peut classer les courroies selon leur forme ou selon leur nature j ainsi, on distingue 2 «- les courroies plates - les rondes *• trapézoïdales ~ les courroies spéciales ou encore s -* les courroies cuir -» *»• . textiles - matières plastiques •^ *• composites* Par exemple courroie plate en cuir à tannage végétal (chêne) ou courroie trapézoïdale à lamelles en-textile enrobé de caoutchouc* © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. .,36- . 3 *•*• JÏ!S^iMï^^ "* 11 faut envisager une étude spéciale pour chaque type de courroie* Nous exa«~ rainerons le cas d'une courroie plate simple» La contrainte totale dépend de ilSÊÙ^ centrifu^^e/cr t de_^ * ^° \l2ilj£iJÈLJât ,Ê2îlS£ poulios^ * 8. 3» 2 •*> firn^^c^ Soient deux poulies A et B reliées par une courroie montée avec une certaine tension, initiale T ••>• A est fixée sur l'arbre moteur, c'fest la poulie motrice j B sur lfarbre à entraîner t cfost la poulie réceptrice* La rotation de la poulie A a pour effet dfaugmenter la tension du brin supérieur (brin tendu) en donnant du mou dans le brin inférieur (brin mou) « On a T **> T » t ^ T * Les tensions T et . J-à l'entrée et à la sor** o o tie de la poulie sont liées par la relation : 9 9 £< •T ~* Û 1T « ( t - P TT S ) e où (1) p masse volumique de la courroie V vitesse linéaire de la courroie f coefficient de frottement do la courroie sur la poulie oJ arc d'enroulement de la courroie sur la petite poulie « © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. Isolons un petit élément de courroie, le glissement étant sur le point de naître- L'équilibre des forces conduit aux doux équations ; ( 4 T. - 't N d '£ < ' )T a 0 - N d J l ==0 J2 -. » L l E dl =0 e En remarquant que î d f « 1 E d Q, (l largeur de la courroie), il vient : .™»—^—»~», » £ d & T - P V2 S En intégrant : Los-.ls-fLjLs. C fQ T - p T2 S = C e Peur 0=0 T=t d'où T - p V2 S a ( t - p Y2 S) ef^ ce qui dénontre la formule annoncée © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. (l) - : - . . - 38 ~ • A cette relation II faut ajouter lf équation d 1 équilibre de la poulie matrice A* Si P est la puissance à transaettre (ou F l'effort tangentiel à la jante) on a : F a T - t « -S f V en continuant (1) et (2) il vient : JL . ••— T L- •"*(•-.*— . ? (2) 2 f iP V S • iw « -J2H• foC e ** 1 d'où la contrainte I 3L« JL ^!±_ +f v2 3 Sv fo< *»11 ' e .3) A cette contrainte, il faut ajouter celle due à 1!incurvation ( Cf* 8«2C4) JL - JL S ST ~JL^L~ f<< + , e D la résistance pratique de la courroie? il vient s SU. 3= 2- + E * ~1 Si nous appelons R, t» p v2 (4) £± 2 (Rt - J> V - B e/D) f N e "^ - 1 jL£--2-S-EJL§r Calculer la section d'une courroie plate capable d1assurer la transmission suivante 5 p « 25 ch poulie motrice* 2 R « 360 Hffii Vitesse rotation - arbre noteur 720 tr/nn .« 163° courroie en balata : f = 0,3 R, =« 0,3 I^p/m2 £> p C^ i0" kg/rm3 On négligera l'influence de E d/D - 1 Rêp « 750 m& l l © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. f J - 39 « 8 4 * "" éirSS!^^ £>* 4* 1 - ÊS^Mi2£--⣧^£E2ki^§§, "* Ils sont de trois types Etant donné le schéma suivant (fig 1) 1) De conbian faut-il faire tourner l'écrou pour obtenir un effort de serrage donné P ? 2) On connaît la rotation de l*écrou, quel est li5effort do serrage ? on étant donné le schéma de la fig 2, Déterminer la P2llj2È£IH2-Z » ^e "teHe façon que lorsque lfon applique les charges F , le nanchon (2) soit encore compriné sous une charge * P/n Ce procédé est appliqué notanment pour les montants de presse, les têtes de bielle* EeLgotjue ^ 11 ne s'agit pas ici du calcul du boulon. Nous y reviendrons au nonent de la combinaison des contraintes. 8,4 2 - ^^l^g^^X^et^ ~ Les pièces 2 et 3 sont compririîées * Lfeffort de compression est P » Le raccourcissenent (valeur absolue) (Gf 8,2*2*) est : ai - P [-Î2- + fa_ l E2 S2 E3 S3 1 Le corps du boulon s'allonge sous l'effet de l'effort de serrage P , de î \ A l'- = P x _~.L» E S 1 1 © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 40 „ Lo déplacement axial de l'écrou devra donc être de s /! « A i -h &i» Si p est le pas du filetage, l!écrou tourne de 360° x <Û ~^^.^w««^ P d° • 8« 4. 3 ~ j^cbl^L^l Bous supposerons que les pièces 3 et 4 sont indéforaables« Lorsque P nfest pas appliquée, 2 est comprimée sous P f 1 tendue sous P « Quand F est appliquée 2 est eoinprimée sous P/n , mais 1 est tendue sous P •*• P/n* Le phénomène physique à traduire est que la diminution de raccourcissement de (2) est égale à l'augmentation d 1 allongeront de 1. soit s « - ( . P . L) -X „ ( L + F - P ) 1, n d'où r^ ' iI P= E2 S2 n EI•S1 ; ' ~~z '" ________—_ • . . Si i S. £-=-1(.t + J2 . J. * J, __^ E X 1 ' S2 E 2 Sâ^ïïBâ "* ^es trois problèaea précédents peuvent se traiter graphiquement ("(Diagranme P = f ( ^ 1 ) "] * © [M.BAHUAUD], [1968], INSA de Lyon, tous droits réservés.