08/07/2009 1 Des nouvelles de l`ISBD Elena Escolano

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08/07/2009 1 Des nouvelles de l`ISBD Elena Escolano
Date submitted: 08/07/2009
Des nouvelles de l’ISBD
Elena Escolano Rodríguez
Bibliothèque nationale d’Espagne, Service de coordination
et de normalisation ;
Présidente du Groupe de révision de l’ISBD
Lynne Howarth
Université de Toronto (Canada), Faculté des sciences de
l’information ;
Présidente du Groupe d’étude sur l’Indication générale du
type de ressource
Mirna Willer
Université de Zadar (Croatie), Département de la
bibliothèque et des sciences de l’information ;
Présidente du Groupe d’étude ISBD/XML
Boris Bosančić
Université J. J. Strossmayer à Osijek (Croatie), Département
de la bibliothèque et des sciences de l’information ;
Expert en XML
[Traduit de l’anglais par :
Joëlle Bellec, Bibliothèque nationale de France,
Département de l’Information bibliographique et numérique et
Marianne Dominique-Spindler, Bibliothèque nationale de
France, Département Littérature et art]
Meeting:
107. Cataloguing
WORLD LIBRARY AND INFORMATION CONGRESS: 75TH IFLA GENERAL CONFERENCE AND COUNCIL
23-27 August 2009, Milan, Italy
http://www.ifla.org/annual-conference/ifla75/index.htm
Résumé
L’ISBD, la norme internationale pour la description bibliographique, voit son histoire
commencer en 1971, date de publication de la première norme. Le concept, en
lui-même, remonte à la Réunion internationale d’experts en catalogage, tenue à
Copenhague en 1969 sous la houlette de la Commission de catalogage de l’IFLA. Le
présent exposé va diriger l’éclairage, non pas sur l’histoire de l’ISBD mais bien plutôt sur
ses récentes évolutions, révisions et développements ainsi que sur les projets qui ont
suivi la publication en 2007 de l’édition provisoire de l’ISBD intégré.
1
Contexte
L’ISBD intégré a été publié en 2007, dans une édition provisoire résultant d’un
processus de fusion des sept ISBD spécialisés plus l’ISBD général, auparavant en
vigueur. Avec lui nous touchons à l’intégration désirée de tous les types de description
de la documentation de nos bibliothèques représentée dans nos catalogues. L’édition
actuelle de l’ISBD met également la description de toute cette documentation à un
niveau identique de conformité au modèle FRBR (Functional Requirements for
Bibliographic Records = Spécificités fonctionnelles des notices bibliographiques). Tout le
processus a été établi pour plus de cohérence et d’harmonisation. De l’enquête
mondiale, indispensable dans le processus officiel d’approbation d’une norme IFLA,
nous sont parvenus de nombreux commentaires demandant une mise à jour de la
norme ; il ne fut pas possible de les prendre en compte à ce moment là, en raison de
leur complexité, de l’absence de consensus et de la nécessité d’accorder un plus grand
laps de temps à l’examen de certaines questions particulières.
Révision récente
Au cours de ces deux dernières années, le travail du Groupe de révision de l’ISBD a été
de préparer la première révision de l’ISBD intégré, à paraître en cette année 2009, nous
l’espérons. Cette édition-ci pourrait présenter des changements de structure dus à
l’inclusion d’une nouvelle zone et une harmonisation avec d’autres zones. S’y ajoutent
mise à jour, harmonisation, rédaction éditoriale et prise en compte des suggestions
restant de l’enquête mondiale sur l’édition provisoire qui vient d’être mentionnée, de
même que les nouvelles questions soulevées lors des traductions de la norme par des
comités nationaux et qui ont contribué à accroître le nombre de questions.
Dans l’édition provisoire de l’ISBD ne figurent pas d’exemples complets [de notices
bibliographiques], conformément à une décision prise de les publier dans un supplément
séparé plutôt que de les inclure dans l’ISBD même. Conscient de leur importance pour
une compréhension correcte de la norme et du fait qu’ils contribuent à son application
correcte, le Groupe de révision de l’ISBD a créé en 2006 un Groupe d’étude sur les
exemples de l’ISBD avec Jaesun Lee et William Garrison comme présidents. Après la
démission de ce dernier, Jaesun Lee a continué comme seule présidente. Ce
supplément à l’édition intégrée de l’ISBD fournit des exemples complets en 16 langues.
De nombreux contributeurs ont participé à ce projet de compiler divers exemples pour
ce supplément, dans toute une variété de langues. Quelques unes de ces personnes
venaient du Comité permanent de la Section de catalogage de l’IFLA et/ou du Groupe
de révision de l’ISBD. Les autres étaient des membres d’autres sections de l’IFLA et des
participants de l’IME ICC. Les contributeurs ont soumis les exemples dans leurs langues
maternelles respectives, de sorte qu’un peu plus de 200 exemples couvrent les langues
suivantes : allemand, anglais, arabe, chinois, coréen, croate, danois, espagnol, finnois,
français, italien, japonais, néerlandais, portugais, russe et suédois sans compter
plusieurs langues africaines. Ce travail était déjà terminé et allait être publié cette année
avant le Congrès de l’IFLA. Cependant, comme il suit la structure qui inclut le GMD
(Indication générale du type de ressource) et qu’il a été terminé avant la finalisation de
la Zone 0, la décision a été prise d’attendre l’approbation de cette zone pour mettre à
2
jour tous les exemples et de s’assurer que le texte de l’ISBD a été soigneusement vérifié
et corrigé avant d’inclure les exemples dans la publication.
Il faut se rappeler ceci : bien que publié en anglais en tant que langue reconnue de
l’IFLA, l’ISBD est une norme internationale et, comme telle, doit s’adapter à de
nombreuses situations dues à différentes cultures, langues et écritures. Cette condition
a sa conséquence et pourrait se refléter dans des décisions portant sur la terminologie,
la structure des éléments, les stipulations, etc. qui ne pourraient pas faire partie d’un
code national bien que la pratique recommandée soit l’alignement sur l’ISBD, afin de
contribuer à l’échange international et à la coopération. Le but des normes de l’IFLA est
de rendre cohérent l’échange d’information bibliographique. Ceci pris en compte, il est
bien entendu que les changements sont soigneusement étudiés et commentés et que
l’expertise des organisations est sollicitée, avant toute décision.
Lors du Congrès général de l’IFLA à Québec en 2008, le Groupe de révision de l’ISBD
conclut qu’il était extrêmement important de renforcer le développement de relations
plus étroites avec les organisations de normalisation et les associations internationales ;
ceci comme un moyen d’être attentif aux nécessités du catalogage descriptif au sein
d’un groupe élargi de collectivités qui font du catalogage et de mieux atteindre le but
général de la promotion et du développement des normes professionnelles.1 Dans le
Groupe de révision de l’ISBD se trouvent à l’heure actuelle des membres officiels qui
représentent sept codes de catalogage : allemand, chinois, coréen, croate, espagnol,
finlandais, français.
Il existe également des contacts consultatifs : pour le moment, avec le Joint Steering
Committee for the development of RDA [Comité conjoint permanent pour le
développement de RDA], les représentants des Nippon Cataloguing Rules [Règles de
catalogage japonaises], des Regole italiane di catalogazione (REICAT) [Règles de
catalogage italiennes], des Russian Cataloguing Rules [Règles de catalogage russes] et
du Slovenian cataloguing code [Code de catalogage slovène]. Nous espérons les
multiplier en établissant des contacts avec d’autres institutions de normalisation
nationales identifiées par la série, tenue dans le monde entier, des Réunions d’experts
de l’IFLA sur un code international de catalogage. Dans ces efforts de compatibilité avec
d’autres normes, des consultations ont également eu lieu avec d’autres institutions
internationales telles que le Comité permanent UNIMARC, le Réseau de l’ISSN et
l’Association internationale des bibliothèques, archives et centres de documentation
musicaux.
L’une des recommandations et des suggestions pertinentes issues du premier IME ICC
(IFLA Meetings of Experts on an International Cataloguing Code = Réunions d’experts
de l’IFLA sur un code international de catalogage), en 2003, a été d’examiner quelques
questions relatives à la position et au contenu de l’Indication générale du type de
ressource (GMD). Le Groupe de révision de l’ISBD créa un Groupe d’étude sur
l’Indication générale du type de ressource (MDSG), sous la présidence de Lynne
Howarth.
3
C’est par ces deux questions que le Groupe d’étude sur l’Indication générale du type de
ressource entama ses discussions. Lynne Howarth va vous présenter ensuite la
nouvelle zone 0, résultat de toutes ces recherches ; ceci représente le changement le
plus important dans cette révision de l’ISBD.
Pour finir, lors de plusieurs congrès de l’IFLA il avait été suggéré d’ouvrir un chantier
d’investigation sur une expression de l’ISBD dans un schéma XML (par exemple un
schéma XML du W3C ou une DTD (Document Type Definition = Définition de type de
document). Lors de sa réunion en 2008, le Groupe de révision de l’ISBD a approuvé les
recommandations du Groupe d’étude sur l’Indication générale du type de ressource de
développer un schéma XML ; il a créé un groupe d’étude dont la Présidente, Mirna
Willer, va expliquer les développements dans ce domaine.
Le temps imparti est trop court pour vous donner une vue d’ensemble de la masse de
travail investie dans la mise à jour et le développement de la norme, mais j’espère, avec
ce bref résumé, vous en avoir donné une impression générale.
La zone 0
Dans une tentative d’améliorer les conseils d’utilisation des ISBD regardant la
description bibliographique des ressources sous présentations matérielles multiples et
prenant acte de l’incidence croissante des ressources publiées sur plusieurs supports
matériels ainsi que des défis que représentent ces ressources pour le contrôle
bibliographique universel, le Groupe de révision de l’ISBD lança en 2003 une force
opérationnelle pour étudier les indications générale et spécifique du type de ressource
(GMD/SMD [General material designation/Specific material designation]).
Ce Groupe d’étude ISBD sur les indications du type de ressource (MDSG), dûment
attitré, était averti des préoccupations dont le Groupe de travail sur les indications
générales du type de ressource avait fait part lors de la première Réunion d’experts de
l’IFLA sur un code international de catalogage (IME ICC), en 2003 à Francfort. Comme
Tom Delsey l’avait noté dans une étude de 1998 sur la structure logique de la Partie I
des Règles anglo-américaines de catalogage, les termes du GMD montraient un
mélange prêtant à confusion, de présentation matérielle, de type de document, de forme
du support et de notation (par exemple, en écriture braille). En outre, la localisation de
ce GMD immédiatement à la suite du titre propre était vue comme une interruption de
l’ordre logique et du séquencement de l’information sur le titre. Le Groupe de travail IME
ICC allait plus loin en suggérant que le statut d’élément facultatif du GMD au sein de
l’ISBD fût rééxaminé, étant donnée son importance pour l’utilisateur du catalogue dans
l’identification et la sélection de ressources pertinentes.
Dès ses toutes premières réflexions le MDSG s’accorda sur l’importance et la primauté
du GMD comme « dispositif d’alerte rapide » pour les utilisateurs de catalogues.
Pendant ses réunions lors du Congrès de l’IFLA en 2005 à Oslo, le groupe proposa la
création d’un élément distinct, unique, de haut niveau, à fin d’enregistrement dans des
notices bibliographiques. Cette indication de « contenu/contenant » ou
4
« contenu/support » serait obligatoire. Le Groupe de révision de l’ISBD chargea alors le
Groupe d’étude de préparer un texte définitif.
Au congrès de l’IFLA à Durban en 2007, l’édition intégrée provisoire de l’ISBD avait été
publiée et le MDSG avait préparé le projet d’élément contenu/support aux fins d’examen
par le Groupe de révision. Ce projet tenait compte de la version 1.0 de RDA/ONIX
Framework for Resource Categorization [Cadre de référence RDA/ONIX pour la
catégorisation des ressources] d’août 2006 et des projets successifs du texte de RDA:
Resource Description and Access [RDA : Ressource, description et accès) qui
incorporait le RDA/ONIX Framework. Il reflétait également les recommandations du
projet de l’IME ICCC daté du 3 avril 2006, intitulé Principes internationaux de
catalogage. Ceux-ci, ainsi que d’autres documents, ont été déterminants dans le travail
du Groupe d’étude en ce que ce dernier s’attaquait à la structure d’un élément ISBD
indépendant pour le couple contenu/support ainsi qu’à sa terminologie.
Également fondamentales pour cette proposition, les idées suivantes y étaient
intégrées :
•
Comme l’indication générale du type de ressource de l’ISBD [GMD], tout
composant contenu/support devrait, de même, servir de « dispositif d’alerte
rapide » ou dispositif de filtrage qui aide les utilisateurs (du catalogue) à identifier
et sélectionner les ressources répondant à leurs besoins ;
•
La structure des termes « contenu/support » devrait être logique, les catégories
mutuellement exclusives et la terminologie claire, sans ambiguité et réellement
comprise des utilisateurs ;
•
Les catégories de support, en particulier, devraient être suffisament souples pour
faire place à de nouvelles présentations matérielles et de nouveaux types de
ressources (manifestations) au fur et à mesure de leur évolution ou de leur
identification ;
•
L’application d’un composant contenu/support devrait satisfaire à la fois les
besoins des usagers locaux et distants ;
•
La terminologie existante de l’ISBD devrait être conservée chaque fois que
possible et dans la mesure du possible, afin de rester compatible avec les
anciennes notices et afin de réduire le nombre de termes nouveaux exigeant
d’importantes mises à jour des systèmes, un recyclage des catalogueurs ou une
réorientation des utilisateurs ;
•
Un composant contenu/support distinct devrait être complet, suffisamment pour
rendre claire la répartition de l’information restante entre les zones 3, 5 et 7, selon
que de besoin ;
•
La terminologie contenu/support devrait être aussi compatible que possible ou
appropriée à la terminologie en cours dans les autres communautés usant de
métadonnées (par exemple, le secteur de l’édition, les musées, les archives),
pour garantir l’interopérabilité. En particulier, cet alignement devrait s’étendre à
d’autres instances de la description de ressources (par exemple, RDA) pour
faciliter l’échange de notices bibliographiques.
5
En mai 2008 un projet de texte sur la nouvelle proposition d’ISBD 1.2 Composant
Contenu/Support fut mis en circulation au sein du Groupe de révision de l’ISBD afin
d’être discuté à l’IFLA, au cours des réunions de 2008 à Québec.
De ce dernier ensemble de délibérations est né un engagement pour une zone nouvelle
de la description ISBD. S’étant vu attribuer le numéro « zéro », la Zone de la forme du
contenu et du type de support a été mise en enquête mondiale en 2008, au mois de
novembre dernier. Cette zone contient trois éléments obligatoires :
1) Forme du contenu
2) Qualification du contenu et
3) Type de support.
Les 21 réponses, reçues à la date butoir du 30 janvier 2009, ont été analysées et leurs
suggestions incorporées dans la révision consécutive du texte de la Zone 0 de l’ISBD ;
ce texte a été alors examiné minutieusement par le Groupe de révision de l’ISBD.
Comme le fait remarquer l’introduction à cette nouvelle zone 0 (texte du 15 avril 2009),
« L’objectif de la Zone de la forme du contenu et du type de support est d’indiquer au
tout début de la notice, à la fois la ou les forme(s) fondamentale(s) exprimant le contenu
de la ressource et le ou les type(s) de support utilisé(s) pour communiquer ce contenu,
de manière à aider les utilisateurs de catalogues dans l’identification et la sélection des
ressources répondant à leurs besoins. »
Ce but est atteint au moyen d’une construction à trois éléments, prévue pour résoudre
quelques unes des incohérences inhérentes au GMD – maintenant remplacé par la
Zone 0 provisoire. Par conséquent, le catalogueur doit noter dans chaque description
bibliographique des termes issus de listes fermées représentant chacun des trois
éléments suivants :
•
•
•
Forme du contenu (obligatoire) : un ou plusieurs termes reflétant la (les)
forme(s) fondamentale(s) exprimant le contenu d’une ressource ;
Qualification du contenu (obligatoire si applicable à la ressource
décrite) : précisions sur le type de contenu, la nature du sens sollicité, le nombre
de dimensions et/ou la présence ou l’absence de mouvement pour la ressource
décrite ; et
Type de support (obligatoire) : indication du (des) type(s) de support utilisé(s)
pour communiquer le contenu de la ressource.
Au moment de la rédaction de cet exposé (mai 2009), le Groupe de révision de l’ISBD a
recommandé à la Section de catalogage de l’IFLA d’approuver le texte final du projet de
zone 0 daté du 4 mai 2009. La poursuite de la mise à jour de l’ISBD intégré (intégration
de la Zone 0) est en attente, avant le Congrès de l’IFLA à Milan en 2009, de la décision
finale de la Section de catalogage.
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ISBD/XML
PROJET DE DEVELOPPEMENT D’UN SCHÉMA ISBD/XML
Buts et objectifs
Le Groupe de révision de l’ISBD de la Section de catalogage de l’IFLA a approuvé les
recommandations du Groupe d’étude sur l’indication du type de ressource en vue de
développer un schéma XML pour l’ISBD. C’est évidemment important pour le Projet de
mise à jour de l’ISBD, sous l’angle de pouvoir réviser les concepts de l’ISBD et la norme
elle-même, en y appliquant les technologies du web telles que l’établissement d’un
schéma XML et sous l’angle de l’évolution de la norme vers un outil ouvert aux
technologies et services du web sémantique. Le Groupe d’étude ISBD/XML a été ainsi
créé ; il a été reconnu par le Comité permanent de la Section de catalogage lors du
Congrès de l’IFLA à Québec, en 2008.
Les buts principaux du projet sont les suivants :
(1) travailler à un consensus sur la raison d’être [N.d.t. : en français dans le texte
original] d’une projection de l’ISBD dans l’environment du web et définir les possibles
utilisations d’un tel produit,
(2) développer un schéma ISBD/XML,
(3) assurer l’interopérabilité de ce produit avec des produits similaires tels que des
schémas MARC/DC XML, au moins au niveau de la conception, à l’intérieur des
technologies du web sémantique et des services actuels,
(4) établir des contacts avec les groupes d’utilisateurs pertinents du domaine, et
(5) proposer d’autres développements d’outils logiciels et de services.
En raison du fait qu’il est impossible de développer des outils logiciels et des services
appropriés dans le cadre de ce projet limité à deux ans et en raison de la célérité des
changements des technologies du web, l’objectif premier du Groupe d’étude
ISBD/XML, visé dans ce projet, est de positionner l’ISBD comme facteur pertinent dans
l’évaluation de l’information bibliographique structurée dans l’environnement mondial de
l’information.
Méthodologie
La méthodologie va être fondée sur les buts précités :
(1)
Travailler à un consensus et définir les utilisations d’un ensemble d’outils
ISBD/XML,
(2)
Identifier un consultant et prendre contact avec lui, de préférence quelqu’un
susceptible d’opérer la liaison entre le Groupe d’étude ISBD/XML et les
communautés du web sémantique,
(3)
Identifier un expert en XML et signer un contrat avec lui afin d’établir le
schéma ISBD/XML,
(4)
Identifier et définir des schémas bibliographiques et/ou XML pour vérifier les
possibilités d’interopérabilité,
(5)
Identifier les procédures nécessaires pour positionner l’ISBD au sein de
l’environnement du web sémantique.
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Calendrier
Début du projet – janvier 2009 – août 2009 (Congrès de l’IFLA, 1re réunion) :
(1)
Travailler à un consensus et définir les utilisations d’un ensemble d’outils
ISBD/XML : rapport préliminaire à présenter au Groupe de révision de l’ISBD et à
la Section de catalogage, pour discussion et acceptation,
(2)
Identifier un consultant et prendre contact avec lui, de préférence quelqu’un
susceptible d’opérer la liaison entre le Groupe d’étude ISBD/XML et les
communautés du web sémantique,
(3)
Identifier un expert en XML et signer un contrat avec lui.
Août 2009 – mars 2010 (2e réunion, face-à-face)
(1)
Expert en XML pour proposer et établir le premier projet d’un schéma ISBD/XML ;
membres du Groupe d’étude ISBD/XML pour consultation et commentaires,
(2)
Membres du Groupe d’étude ISBD/XML avec le consultant (liaison) pour identifier
et définir des schémas bibliographiques et/ou XML pour vérifier les possibilités
d’interopérabilité ; discussion du rapport préliminaire.
Mars 2010 – août 2010 (Congrès de l’IFLA, 3e réunion)
(1)
Expert en XML pour établir le premier projet d’un schéma ISBD/XML ; membres
du Groupe d’étude ISBD/XML pour consultation et commentaires,
(2)
Membres du Groupe d’étude ISBD/XML avec le consultant (liaison) : projet de
rapport sur l’interopérabilité à présenter au Groupe de révision de l’ISBD et à la
Section de catalogage, pour discussion et acceptation,
(3)
Membres du Groupe d’étude ISBD/XML avec le consultant (liaison) pour identifier
des procédures nécessaires pour positionner l’ISBD au sein de l’environnement
du web sémantique : projet de rapport à présenter au Groupe de révision de
l’ISBD et à la Section de catalogage, pour discusion et acceptation,
(4)
Présentation des résultats intermédiaires pendant le Congrès de l’IFLA, au cours
d’une session ou d’un atelier [de la Section de catalogage].
Août 2010 – janvier 2011 (fin du projet)
(1)
Finaliser le schéma ISBD/XML,
(2)
Finaliser la documentation.
Parties prenantes et bénéficiaires escomptés:
Le résultat attendu de ce projet va être essentiellement le (re)positionnement de la norme
IFLA et de son pouvoir de prescription et la (ré)utilisation dans l’environnement de l’internet
d’une information bibliographique structurée faisant autorité. Les parties prenantes et
bénéficiaires escomptés vont tous trouver un intérêt à produire/partager/(ré)utiliser
l’information bibliographique faisant autorité, dans l’environnement du web. Ceci
correspond aux valeurs fondamentales définies par les Statuts de l’IFLA à l’article 2.3.2 :
« b) la croyance que les personnes, les communautés et les organisations ont besoin
d’un accès universel et équitable à l’information, aux idées et aux œuvres de
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l’imagination pour leur bien-être social, éducatif, culturel, démocratique et
économique ».
Conséquences et résultats attendus et procédures de diffusion
(1) Document sur l’utilisation et l’application de l’ISBD/XML
(2) Schéma ISBD/XML
(3) Document sur les directions à donner aux autres actions pour positionner l’ISBD au
sein de l’environnement du web sémantique.
Plan de suivi
Prenant en considération le fait que les deux buts fondamentaux du projet proposé sont
d’identifier les questions pertinentes d’un nouvel environnement pour l’ISBD comme
norme de contenu pour le web et de réaliser l’outil de base tel qu’un schéma ISBD/XML,
il est réaliste de prévoir un projet de suivi visant à développer des outils et des services
logiciels adaptés à ces technologies web en cours.
L’ISBD SUR LE WEB : À PROPOS D’UNE STRATÉGIE DE CRÉATION D’UN
SCHÉMA ISBD/XML
La tâche principale de la Description bibliographique internationale normalisée (ISBD)
est d’assurer une description bibliographique cohérente de toutes les ressources
publiées dans le monde. Jusqu’ici, cette tâche a été remplie par chacun des formats
particuliers de description bibliographique (par exemple, les formats MARC), bien qu’elle
l’ait été uniquement au niveau des principes et souvent couplée à une acceptation
partielle des propriétés normatives des éléments et des règles de l’ISBD. Par ailleurs,
les formats MARC ne sont pas évalués en fonction de leur corrélation avec l’ISBD. L’une
des technologies XML les plus répandues qui se trouve maintenant utilisée sur le web –
XML Schema – contient un mécanisme permettant la validation d’éléments normalisés
pré-déclarés. De plus, XML Schema est un outil ayant la capacité de reconfirmer la
tâche actuelle de l’ISBD dans un nouvel environnement en réseau et ce, de la meilleure
façon possible.
En pratique, le schéma XML représente un document (document XSD) qui déclare des
éléments ou des types d’éléments prédéfinis, lesquels peuvent également se trouver
dans les instances du document XSD (documents XML) selon les prescriptions de ce
document maître XSD. Ceci dit, des éléments qui peuvent être déclarés dans un
schéma XML peuvent inclure tous les éléments de données qui sont utilisés pour la
description bibliographique, comme titre, auteur, année de publication, édition, etc. et
que l’on trouve dans les formats de description bibliographique. La plupart des formats
bibliographiques utilisés aujourd’hui ont déjà créé leur propre schéma XML
(UNIMARC/XML Slim, MARC/XML, MODS, etc.), ce qui permet la validation de chaque
notice en XML créée dans le format correspondant et son interopérabilité dans
l’environnement en réseau. Ceci veut dire que toutes les notices créées dans un format
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particulier peuvent être à l’occasion partagées. De ce point de vue, la terminologie
utilisée dans l’environnement du web est « schéma de métadonnées » plutôt que
« format de description bibliographique ».
L’ISBD, en tant qu’ensemble d’éléments et de règles, n’est pas accompagné d’un format
d’application pour la description bibliographique ou d’un schéma de métadonnées. Par
conséquent, l’ISBD peut être considéré comme une espèce de méta-schéma de
métadonnées qui prescrit uniquement le type de certains éléments utilisés pour la
description bibliographique et quelques unes de leurs propriétés mais pas
nécessairement leurs noms. C’est-à-dire que, en utilisant la possibilité de déclarer
seulement des types d’éléments, XML Schema présente une excellente stratégie pour la
conversion d’éléments et de règles de l’ISBD dans un environnement XML. Par
exemple, l’élément Titre propre, tel qu’il est déclaré dans l’ISBD, exclut tout titre
parallèle ou tout complément de titre. Cette caractéristique peut être déclarée dans le
schéma XML comme un trait inhérent au type d’un élément qui pointe vers un titre
propre mais sans indiquer de nom pour cet élément.
Après la création du schéma ISBD/XML pour ceux qui désirent appliquer les règles de
l’ISBD à la description bibliographique des ressources, il reste une tâche consistant à
créer un schéma XML distinct dans lequel chaque élément utilisé dans la description
bibliographique (élément personnalisé ou bien fondé sur les schémas de métadonnées
existants) serait couplé à un certain type d’élément du schéma ISBD/XML. De la sorte,
un certain élément utilisé pour décrire la ressource est déclaré posséder les propriétés
d’un certain type d’élément déclaré dans le Schéma ISBD/XML. Cette option est
également ouverte à tous les formats bibliographiques et schémas de métadonnées
existants (UNIMARC/XML Slim, MARC/XML, MODS et même Dublin Core). Une telle
procédure permettrait de mesurer le niveau de corrélation précis entre des schémas de
métadonnées existants et des éléments et règles de l’ISBD.
La procédure décrite peut être mise à exécution partiellement : cela signifie qu’à
l’intérieur du schéma de métadonnées propre à chacun, quelques éléments seulement
sont déclarés de façon à posséder les propriétés des types d’élément de l’ISBD. En
pratique, ce sera le cas le plus fréquent. Par conséquent, créer un schéma ISBD/XML
peut également inciter la communauté ISBD à tenter de créer son propre schéma idéal
de métadonnées qui suivrait de façon cohérente les règles de l’ISBD.
Avec son presque demi-siècle, ce dernier, à l’aide de la technologie XML, a finalement
l’occasion de développer pleinement son potentiel.
1
IFLA Statutes [N.d.t. : au moment de la présente traduction, les statuts de l’IFLA n’ont pas de version française],
disponible à l’adresse : http://www.ifla.org/files/hq/ifla-statutes-en.pdf (consultation, 2009-05-12) : « 2.2.1
promouvoir un haut niveau de services documentaires et de pratique professionnelle aussi bien que l’accessibilité, la
protection et la préservation de l’héritage culturel documentaire. Ceci s’obtient par l’encouragement à l’éducation
professionnelle, au développement des normes professionnelles, … ».
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