Gastronomie : Servair, la bonne recette

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Gastronomie : Servair, la bonne recette
AÉRONAUTIQUE
Gastronomie : Servair, la bonne recette
Grâce à une diversification cohérente et dynamique, Servair bénéficie d’une croissance
solide. Fermement installée au troisième rang mondial de la restauration aérienne, elle
contribue pleinement au plan Perform 2020.
En 2014, Servair a fêté sa quatrième
décennie d’activité avec un bilan
positif et un avenir ouvert. Devenue
numéro 1 en France et sans rival en
position de lui contester son rang,
elle met désormais en place une
stratégie pour se catapulter, dans les
prochaines années, au niveau des
leaders mondiaux, LSG et Gate
Gourmet (voir encadré). Ce succès,
Servair le doit au développement de
sa principale activité, la restauration aérienne, mais aussi à la
conquête d’autres métiers.
Sa filiale ACNA, spécialisée dans le
nettoyage et l’armement des
cabines (remise à neuf des couvertures, coussins, écouteurs, etc.),
réalise déjà un chiffre d’affaires de
100 millions d’euros (15 % du CA
de Servair). Autre domaine clé, les
ventes à bord, qui représentent 10
% du CA. « Ce marché connaît une
croissance forte sur tous les continents. C’est notre deuxième vecteur
de développement », commente
Alexis Frantz, directeur général
adjoint stratégie et organisation.
Enfin, Servair exploite aussi une
trentaine de salons, une activité qui
constitue le troisième axe de son
développement.
En entrée :
une marque forte
Le réseau est l’autre atout de
Servair. En choisissant de se développer depuis 25 ans en Afrique
francophone, zone délaissée par
LSG et Gate Gourmet, Servair a
gagné sur plusieurs tableaux. Son
réseau de 20 escales, fort de 3 250
collaborateurs, sert les compagnies
de référence (Royal Air Maroc,
Kenya Airlines) et occupe une place
de leader. Grâce à la qualité de ce
réseau, Servair a étendu son champ
d’action à la restauration collective
en répondant à des marchés spécifiques dans les pays où elle est
présente : ambassades, hôpitaux,
écoles, troupes françaises en opération à l’étranger.
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Une enquête récente a révélé que 93 % des compagnies clientes étaient satisfaits du savoirfaire culinaire de Servair
Servair constitue donc, à côté des
services proposés par le Groupe
pour les secteurs du cargo et de
la maintenance, une marque
phare dans le domaine du B2B.
« Nous fournissons 120 compagnies aériennes à travers le monde,
et nous avons un lien de confiance
très fort avec de prestigieux clients
comme Jal ou Delta », souligne
Alexis Frantz.
Le futur s’annonce, d’ailleurs, sous
les meilleurs auspices : en 2014,
Servair a dégagé un résultat d’exploitation positif de 19,2 millions
d’euros.
Avec un tel résultat, il faut continuer
à mobiliser des chefs étoilés comme
Joël Robuchon ou Anne-Sophie Pic qui,
par périodes de six mois, créent huit
à dix plats pour les longcourriers, et
poursuivre la formation des PNC P afin
d’assurer un service irréprochable. « Le
second engagement est d’ordre économique, précise Alexis Frantz : nous
nous sommes engagés, sur la période
2015-2017, à réduire de 5,8 % le coût
unitaire du catering pour Air France,
en euros courants. Et nous prévoyons
de contribuer de 11 % supplémentaires au titre du développement de
nos résultats à l’étranger ».
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Source : « L’accent » n°16
Des engagements forts
au service de Perform 2020
Devenir un leader mondial
Marque forte du groupe Air France,
Servair s’inscrit dans la stratégie du
Groupe et dans les objectifs de
Perform2020. Ses équipes contribuent, ainsi, au projet d’amélioration de la ponctualité D0 (« départ
à 0 minute ») et ont pris un double
engagement dans le cadre de
Perform 2020. Le premier, sur la
qualité, est bien engagé, puisqu’une enquête récente révèle que
93 % des compagnies clientes ont
exprimé leur satisfaction sur le
savoir-faire culinaire de Servair, et
94 % sur sa maîtrise de la sécurité
alimentaire.
Troisième sur l’échiquier mondial
avec 7 % de parts de marché,
Servair compte bien se projeter au
niveau des leaders mondiaux, LSG
et Gate Gourmet, qui représentent
respectivement 25 % et 16 % du
marché. « C’est le moment de
fournir l’effort nécessaire, estime
Alexis Frantz, directeur général
adjoint stratégie et organisation.
Les clients souffrent de l’absence de
concurrence inhérente au duopole
actuel. Il y a une opportunité que
nous devons saisir dans les années
positif de 20 millions d’euros, nous
avons à cette place ».
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16 | PRÉSENCE n°182 | Octobre 2015