Sommaire - Cicm

Cambodge
Un logo pour le CICM
Sommaire
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Une collaboration
lumineuse
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Philippines
On ne choisit pas d’adopter un logo uniquement parce que cela peut faire esthétique en haut d’un document ou sur une
enseigne.
C’est une démarche qui va au-delà de
la seule représentation graphique et qui
doit traduire l’esprit de celui qui l’adopte.
C’est un message qui révèle la personnalité de son propriétaire, un peu comme le
blason arboré par le passé qui symbolisait les valeurs d’une famille.
à bien ses différentes missions grâce à
l’implication de tous les jours des réseaux
locaux.
En adoptant la charte graphique du Crédit Mutuel sans s’éloigner de l’image
véhiculée par le terrain, le nouveau logo
que l’on retrouve dès ce numéro à la
« Une » de Différences symbolise à la fois
la filiation ascendante du CICM (le Crédit
Mutuel), sa filiation descendante (les réseaux) et sa dimension propre. Sans aucun doute un tryptique solide pour réussir.
Un siège flambant neuf
Les réseaux, le CICM, le Crédit
Mutuel : le tryptique gagnant
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Congo
Les Mucodec sur les ondes
En se dotant de son propre logo, le CICM
a souhaité afficher son identité. En s’inspirant des images existantes des réseaux
locaux, ce nouveau logo du CICM rappelle sa dimension internationale, son
indépendance mais aussi sa filiation avec
le Crédit Mutuel et son adhésion aux valeurs coopératives et mutualistes.
A la fois bailleur et opérateur, le CICM
dispose d’une indépendance institutionnelle, financière et commerciale tout en
étant lié au Crédit Mutuel. Ses ressources
propres, qui proviennent notamment de
subventions accordées par le Crédit
Mutuel, lui assurent la capacité de mener
Chiffres consolidés des réseaux avril 2010
Nombre de sociétaires
Nombre de caisses
Total dépôts
Total encours de crédits
297 212
100
177 843 203 €
60 650 017 €
Cambodge
Une collaboration lumineuse
Le CMSC a initié une collaboration inédite lors de l’ouverture d’une agence en zone rurale.
En partageant ses locaux avec une société spécialisée dans les équipements solaires, elle contribue à l’amélioration
de la vie quotidienne des habitants.
entre 199 et 599 $. Le remboursement
du prêt est compatible avec les moyens
des emprunteurs potentiels. Une personne dont le revenu annuel est d’environ 3 000 $ dépense 400 $ par an au titre
de l’énergie (générateur ou batteries). Ce
qui revient à environ 34 $ par mois. En
achetant à crédit le Solar Home System à
599 $, son remboursement sera de
32,89 $ pendant 22 mois. C’est en-dessous de ses dépenses antérieures.
Ce partenariat a été remarqué par la
presse. Cambodge Soir, Cambodia Daily
et même le New York Times s’en sont fait
l’écho.
L’expérience initiée à Sarakakéo devrait
être étendue. Une collaboration de ce
type est envisagée pour l’ouverture d’une
autre caisse en zone rurale dans la province de Kompong Cham.
L’ouverture envisagée depuis un certain
temps d’une caisse à Sarakakéo a été
l’occasion d’instaurer un partenariat original. Il est né d’une rencontre avec Kamworks, une société qui conçoit et commercialise des lampes et des générateurs
utilisant l’énergie solaire. Des produits
particulièrement adaptés aux habitants
des zones rurales privées d’électricité. Il
faut savoir qu’au Cambodge, moins de
20 % de la population a accès à l’électricité nationale. Le reste utilise des générateurs privés individuels ou collectifs. Les
plus démunis se contentent, quand ils le
peuvent, de batteries de voiture.
Les solutions proposées par Kamworks
offrent une alternative intéressante à
un coût abordable puisqu’il n’y a que le
matériel à acheter, l’énergie étant gratuite. La société pensait se rapprocher de
cette zone où il existe un besoin et une
demande. Lorsque le CMSC a cherché
un local pour implanter sa caisse, il en a
choisi un qui permettait de réserver une
place suffisante à Kamworks.
Le partenariat s’est effectué sous
forme d’échange. Plutôt que de payer
une sous-location, Kamworks a équipé l’agence d’une installation solaire
et l’a conseillée dans le choix d’un
matériel (ordinateur, imprimante, ventilateur…) peu gourmand en énergie.
Le CMSC s’occupe du financement pour
les habitants qui voudraient s’équiper.
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Le financement des équipements
solaires
Dans le cadre de cette opération, en
accord avec le Conseil d’administration,
il propose des prêts à un taux de 1,7 %
contre 2,5 % habituellement pratiqué.
Ces crédits concernent peu les lampes
solaires qui coûtent environ 25 $ mais
plutôt le Solar Home System, un générateur à énergie solaire pour toute la maison. Son prix varie selon la puissance,
Départ de Christine
Dellocque
Christine Dellocque quitte
le Cambodge. Elle sera
remplacée par Michel Kindbeiter. Issu de l’exploitation, il est détaché de la Fédération de Marseille. Son
objectif est de consolider,
développer et finaliser l’institutionalisation du CMSC.
Après avoir développé pendant 3 ans le réseau cambodgien devenu Crédit Mutuel Kampuchéa, Christine
retourne à la Confédération
Nationale du Crédit Mutuel
pour y retrouver son poste .
Chiffres CMSC ou CMK Cambodge avril 2010
Nombre de sociétaires
Nombre de caisses
Total dépôts
Total encours de crédits
5 905
15
472 304 €
177 187 €
Philippines
Un siège flambant neuf
Avec l’ouverture de son nouveau siège, le MSCCP peut enfin être fier de cette vitrine plus conforme à son image. Les
anciens locaux inadaptés ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Place à l’avenir !
Une agence dans la foulée
Inauguration des nouveaux locaux
Trop petit, en très mauvais état, en un mot, peu reluisant, le siège
du MSCCP avait beaucoup de mal à donner l’image d’un réseau
en pleine expansion. Comment, en effet, identifier à travers des
locaux exigus, au mobilier obsolète et peu pratique la dynamique
qui se met en place. Difficile d’y voir les marques de modernisme,
de sérieux, de responsabilité que le MSCCP voulait faire reconnaître. Le siège n’était plus assez « présentable » pour accueillir
des sociétaires, des prospects, voire des officiels. A tel point
qu’il n’y avait même pas d’enseigne. Il était temps d’en finir et de
mettre en avant, de façon bien visible, le travail accompli sur le
terrain, les importants investissements humains et financiers qui
ont notamment donné les bons résultats commerciaux de 2009.
La nécessité d’un nouveau siège s’est imposée. Il était indispensable pour donner un outil performant aux salariés mais aussi
pour symboliser ce sentiment de renouveau qui anime le réseau.
Le siège est désormais installé dans un immeuble neuf, situé à
500 mètres du précédent. Sur deux étages, bien visible, avec
enseignes, logo, bureaux fonctionnels, grande salle de conférence, il peut maintenant répondre à sa mission. Bien sûr, tout ne
s’est pas fait dans la plus parfaite sérénité. Entre la signature du
bail le 1er février et l’ouverture le 29 mars, Pierre Coupard a mis
ses nerfs à rude épreuve et n’a ménagé ni ses cordes vocales,
ni la susceptibilité des intervenants sur le chantier. Il faut dire
que les différents corps de métier n’hésitent pas à travailler tous
ensemble pour accélérer les travaux. Voir le peintre en pleine
action alors que le menuisier scie juste à côté et s’apercevoir,
quand tout est presque terminé, que la climatisation a été oubliée, a de quoi faire perdre son calme même au plus serein.
Tout le monde a emménagé dans la poussière, la chaleur et au
milieu des ouvriers qui n’avaient pas terminé. Les salariés ont
réalisé des exploits et appris à faire le grand écart entre les deux
bâtiments pour qu’il n’y ait aucune interruption ni perturbation
du service aux sociétaires. Ça y est tout est en place. Le MSCCP
peut être fier de son vaisseau amiral. Il ne lui reste plus qu’à
poursuivre dans la dynamique qu’il a initiée.
Cela s’appelle faire d’une pierre deux coups. Pour optimiser
l’investissement réalisé pour le siège et offrir en plus un service
commercial, une agence a été ouverte au rez-de-chaussée du
bâtiment. Le 19 avril, une cérémonie haute en couleur et très remarquée dans le voisinage a marqué cette double inauguration.
200 invités étaient présents dont notamment Georges Coudray,
Président du CICM, le Président du réseau philippin, les numéros un des deux plus hautes autorités gouvernementales et provinciales de réglementation et développement des coopératives
et les Présidents des chambres françaises et européennes de
commerce aux Philippines. Fanfare, ballons, fleurs, buffet, motorcade, ce défilé motorisé très populaire, de 10 tricycles aux
couleurs du MSCCP étaient de la fête. Rien n’a été oublié. Ni
la coupure du ruban par le maire qui a ouvert un compte sous
les flashs de photographes, ni l’incontournable bénédiction du
prêtre.
Chiffres MSCCP Philippines avril 2010
Nombre de sociétaires
Nombre de caisses
Total dépôts
Total encours de crédits
9 027
12
228 107 €
157 509 €
Visite hautement symbolique
Le MSCCP a eu le plaisir d’accueillir Georges Coudray,
Président du CICM, pour l’inauguration des nouveaux
locaux et pour son Assemblée générale. Une visite très
appréciée qui témoigne de la reconnaissance du travail accompli par Pierre Coupard et ses collaborateurs
dans un environnement difficile. Ce geste a été ressenti
par tous les acteurs du MSCCP comme un encouragement à persévérer dans leurs efforts.
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Congo
Les Mucodec sur les ondes
Ça y est, Radio Mucodec émet ! Après des débuts timides et presque exclusivement musicaux, tout est en place pour
ses émissions quotidiennes. L’objectif, à terme, est de pouvoir être reçue par les 240 000 sociétaires.
seront réservés aux sociétaires, auront
une large place sur l’antenne.
Prochain objectif, pour Radio Mucodec :
Pointe Noire. Une délégation est allée la
présenter aux élus et aux gérants de la
délégation et les futures installations se
préparent. Avec le site internet en plus,
Radio Mucodec compte étendre sa diffusion auprès des 240 000 sociétaires et
renforcer encore les liens au sein de cette
grande famille.
De nouveaux points de vente
Nouvelle Caisse de Brazza Centre
Le 19 février 2010 est une date toute particulière dans l’histoire de Radio Mucodec puisque c’est ce jour là qu’elle a émis
pour la première fois. Des débuts bien
modestes bien sûr, avec la diffusion d’un
programme musical automatique, mais
qui marquent quand même la concrétisation d’une idée qui a fait son chemin. Il
s’est écoulé moins d’un an entre l’autorisation provisoire d’émettre à Brazzaville
et la première émission. Le 31 décembre,
le studio et l’émetteur arrivaient en droite
ligne de Roissy. Dans la foulée, des techniciens de RSF (Radio sans frontières)
installaient tout le matériel.
Dès le 1er mars, l’arrivée des quatre premiers journalistes, animateurs techniciens permettait de passer aux choses
sérieuses et le 15 mars était diffusée la
première émission d’une heure en direct
consacrée aux Assemblées générales des
caisses locales Mucodec. Depuis, Radio
Mucodec installe son rythme de croisière.
Le 15 avril une émission spéciale en direct
en kituba et lingala était consacrée à la
monétique et le 19 avril a été lancée la
matinale quotidienne 7h-9h.
Techniquement, les choses évoluent également rapidement. Au début, un pylône
provisoire de 15 m et une seule antenne
ne permettaient d’émettre que dans un
faible rayon. En mai, le pylône définitif de 24 m a été installé sur le nouveau
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bâtiment en construction de la fédération des Mucodec. Avec les quatre antennes bipolaires, Radio Mucodec couvre
maintenant l’intégralité de Brazzaville et
de son agglomération, soit un bassin de
900 000 habitants dans un rayon de 40 km.
Pour faire fonctionner tout cela, il faut
une équipe. Elle est pour l’instant composée de 7 personnes : un directeur,
cinq jounalistes/animateurs/techniciens
et d’une secrétaire aux multiples fonctions. Le directeur, Guillaume Battin, est
un journaliste de Radio France en VSI
pour une année renouvelable. Les animateurs sont Congolais. Ils ont 30 ans
de moyenne d’âge, sont tous diplômés
en journalisme de l’Université Marien
Ngouabi et, malgré leur jeunesse, ils ont
entre 5 et 10 ans d’expérience dans les
médias audiovisuels locaux. L’effectif final
sera de 13 personnes. Grâce à son outil
entièrement numérisé, Radio Mucodec
peut émettre 24h/24. Pour le moment,
seulement deux heures d’émission en
direct sont produites entre 7h et 9h. Le
reste de la journée est consacré à de la
musique ou à des émissions pré-enregistrées. Dans un avenir proche, il est prévu
d’étoffer la grille des programmes avec
trois tranches d’animation en direct par
jour ainsi que des émissions consacrées
le week-end à la musique, au sport, à la
santé… Eléments incontournables des
radios africaines, les communiqués, qui
Les Mucodec accompagnent le fort développement commercial dans les grandes
zones urbaines en y renforçant leur présence. Un plan de création de points de
vente a été mis en place à Brazzaville,
Pointe Noire, Nkayi et Dolisie jusqu’en
2011. Ces implantations vont permettre
de soulager les caisses locales déjà en
place et faciliter l’accueil des sociétaires
actuels. L’amélioration de la qualité de
service ne peut qu’encourager de nouveaux adhérents à venir les rejoindre.
Chiffres MUCODEC Congo avril 2010
Nombre de sociétaires
Nombre de caisses
Total dépôts
Total encours de crédits
238 172
43
168 791 491 €
56 311 302 €
Cameroun
Agréments : vers la sortie du tunnel
Bloqués par les tracasseries administratives, les agréments des Mucadec sont en bonne voie.
C’est l’épilogue d’un feuilleton à la limite du cauchemar.
Un déplacement fructueux
Prospection au marché de Mokolo
Des situations comiques à l’absurde le plus noir, les fonctionnements de l’administration ont longuement été explorés par la littérature. Où ça fait moins rire, c’est
quand la réalité dépasse la fiction. C’est un peu ce que vivent depuis plusieurs
mois les Mucadec pour obtenir leurs agréments. Les Assemblées générales constitutives des quatre premières caisses ont eu lieu en juin 2009. L’inscription à la cellule Coop-GIC a été faite en août et les dossiers ont été déposés au Ministère des
Finances en septembre. Depuis, les choses traînent. Officiellement, les dossiers
ont dû être complétés, recomplétés, puis à nouveau… complétés ! Les méandres
de l’administration locale les font passer d’un service à un autre, d’un technicien à
un autre, d’un expert à un autre… La MDIC, le projet précédent au Cameroun, avait
mis deux ans pour obtenir son agrément. Les Mucadec espèrent sortir de cette situation un peu plus rapidement. D’autant plus que l’absence d’agréments bloque
théoriquement la communication externe mais aussi tout le plan de développement.
David Marguin est allé rendre visite à la
mi-avril aux Mucodec. Le but de ce déplacement était d’analyser ce qui avait
été mis en œuvre sur place pour pouvoir,
si possible, l’adapter au Cameroun. Après
avoir fait un tour complet des différents
services et rencontré tous les cadres, il a
pu mesurer la qualité d’une organisation
qui limite les risques d’erreurs. Le fonctionnement très rationalisé, même au niveau des élus, permet à chacun de savoir
ce qu’il doit faire. La maturité du réseau
qui remonte à 26 ans se traduit dans le
professionnalisme des salariés, l’organisation interne et les outils mis en place.
La notoriété des Mucodec est très significative. Elle n’est pas liée uniquement
au temps de présence sur le terrain mais
aussi à la fidélité à leur vocation première,
qui est d’œuvrer pour le développement
économique et social des populations
locales.
David Marguin constate que l’essentiel de
l’organisation des Mucodec est transposable au Cameroun qui se situe dans un
cadre et un contexte similaires. Certains
services sont déjà ébauchés aux Mucadec et cet exemple des Mucodec va permettre de profiter de leur expérience pour
bénéficier d’un gain énorme de temps et
d’efficacité dans les options de développement.
La fin du tunnel devrait être proche même si la Commission qui devait se réunir le 14
mai a été repoussée. La demande du Ministère des Finances de compléter (une fois
encore) les quatre premiers dossiers avec celui d’une cinquième caisse, ainsi que celui
de l’organe central (Union des Mucadec) a été satisfaite. Il ne restera plus après son
accord que deux étapes formelles avec l’assentiment de la Cobac, qui devra vérifier
leur conformité par rapport à la réglementation, et la signature définitive du Ministère
des Finances.
Le soutien des autorités françaises, des élus du réseau Mucadec et de certaines autorités locales conscientes de l’importance de notre projet devrait aider à mettre enfin un
terme à cette situation de blocage.
Ouverture d’agences à Douala
Quatre agences vont ouvrir à Douala dans l’année. Le plus grand port d’Afrique centrale est la capitale économique du pays et représente donc un enjeu incontournable
pour un projet comme celui des Mucadec. Il y avait une demande très forte des sociétaires car les échanges entre Douala et Yaoundé sont permanents.
La première caisse de Douala-Akwa est prête à ouvrir. Elle est située sur le principal
axe commerçant de la ville, près du Centre culturel français. La deuxième sera à l’entrée du marché Dacat et la troisième à l’entrée du marché New Deïdo. L’emplacement
de la quatrième est encore à déterminer.
Chiffres MUCADEC Cameroun avril 2010
Nombre de sociétaires
Nombre de caisses
Total dépôts
Total encours de crédits
2 431
7
332 975 €
109 384 €
5
Centrafrique
L’avenir du CMCA en question
De mauvais résultats et une situation politico-économique locale incertaine ont amené le CICM à s’interroger sur
l’avenir du CMCA. A l’issue d’une mission menée en janvier, il a été décidé de poursuivre le projet.
un compte rendu de la mission et pour
le vote de résolutions préparées par le
CICM. Formalisées dans une déclaration en 8 points, elles ont été adoptées
à l’unanimité. Elles stipulent notamment
que le CMCA accepte la mise en place
d’une convention de partenariat et que
son Conseil d’Administration renouvelle
son adhésion aux principes de la mutualité et de la coopération et, en particulier,
aux principes de solidarité et de bénévolat. Compte tenu de la situation, le CA
s’engage également à assister la Direction générale dans la nécessaire politique
d’économie.
Suivant la position de Yann Gauthier, qui
concluait qu’il était prématuré de partir, le
Conseil d’Administration du CICM a validé la poursuite du projet qu’il conviendra
de réévaluer dans un an.
Transport de marchandises sur l’Oubangui
Passage de flambeau
Après quelques années difficiles, un
retour au calme avait permis au Crédit
Mutuel de Centrafrique (CMCA) d’équilibrer ses exercices 2006, 2007 et 2008.
Une embellie de courte durée puisque les
résultats 2009 ont fait apparaître un retour
au déficit. Il se chiffre à 34 millions (FCFA)
et s’explique par un niveau de risques
encore élevé, une baisse des encours de
dépôts et crédits, des déficits de caisse et
surtout par des charges exceptionnelles
dues à un environnement juridique instable en République Centrafricaine où les
décisions de justice sont systématiquement défavorables au CMCA.
Le Président de la République
Centrafricaine très impliqué
Cette situation et la persistance d’un
contexte politico-économique peu favorable avaient amené le Conseil d’Administration de septembre à demander un
examen particulier du projet CMCA.
Lors de la réunion du Bureau du CICM
du 26 janvier, Yann Gauthier, directeur du
CICM, a présenté le rapport de la mission d’évaluation qu’il a menée du 17 au
22 janvier en République Centrafricaine.
Au cours de son séjour, il a pu rencontrer de nombreuses personnalités dont
le Président de la République de RCA, le
directeur banque et micro-finance du Mi-
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nistère des Finances, l’Ambassadeur de
France, l’Ambassadeur de l’Union Européenne, ainsi que la Présidente et les élus
fédéraux du CMCA. De ces entretiens, il
ressort d’une manière générale que l’économie locale est en très mauvais état et
que ses exportations sont en régression,
notamment en ce qui concerne les filières
bois et diamant. Malgré des échéances
électorales dont on attend beaucoup, les
perspectives de sortie de crise sont incertaines. Lors de l’entretien qu’il a accordé
pendant 1 h 15 à Yann Gauthier, le Président de la République Centrafricaine s’est
déclaré conscient des difficultés de son
pays. Il a également reconnu l’importance
de la présence du CMCA et a encouragé
ses dirigeants à l’informer systématiquement des dysfonctionnements administratifs qui pourraient l’affecter.
Après deux ans passés à la Direction du CMCA, Hervé Chenard
retourne au Crédit Mutuel de Bretagne. Il a transmis le flambeau
à Philippe Micheneau qui vient
de la fédération du Crédit Mutuel
Océan.
Le projet est poursuivi
Au niveau du CMCA lui-même, Yann Gauthier constate que, même si beaucoup de
choses ont été faites, il en reste encore
beaucoup à faire. Il conviendrait, entre
autre, d’effectuer une réorganisation indispensable au niveau des salariés et des
élus. Un suivi commercial plus proche et
pédagogique s’impose également. Une
réunion du Conseil d’Administration du
CMCA s’est tenue en fin de séjour pour
Chiffres CMCA Centrafrique avril 2010
Nombre de sociétaires
Nombre de caisses
Total dépôts
Total encours de crédits
31 107
12
5 747 938 €
2 544 762 €
Niger
Le CMN se rapproche des sites miniers
Après l’ouverture d’une caisse à Arlit, au nord d’Agadès, le CMN va s’installer également à Akokan, où une société
minière du groupe Areva a décidé la bancarisation du salaire de ses employés.
Très rapidement après son installation
au Niger, le CMN a noué un partenariat
avec Areva, le groupe français qui gère
d’importants sites d’extraction d’uranium sur place. Ce rapprochement avec
le deuxième employeur du pays a permis
au CMN de passer à une nouvelle phase
de son développement en implantant le
réseau au-delà de la capitale. Un projet
qui répondait également aux sollicitations
des autorités locales mais dans lequel le
CMN ne souhaitait se lancer qu’avec la
garantie de pouvoir disposer de moyens
financiers nécessaires.
La gestion des bourses étudiantes
C’est l’ouverture des comptes en 2007
aux étudiants de l’école des mines, futurs
ingénieurs des sociétés du groupe, qui
a été l’élément déclencheur. Areva avait
souhaité que le CMN gère les bourses
que le groupe attribue chaque année à 75
étudiants. La réussite de ce partenariat a
permis d’envisager une autre opération
avec l’ouverture d’une caisse sur le site
d’Arlit. Une subvention de 60 000 euros
et une convention précisant, entre autre,
que la Caisse s’adressait à toute la population de la région a permis de lancer
cette opération.
Caisse d’Arlit
Une subvention de 5 millions de FCFA
Depuis l’ouverture de ses guichets en août
2008, le développement de cette caisse a
montré que le système mutualiste du CMN
correspondait à un besoin réel de la population. Parallèlement, une convention a été
signée avec la mairie d’Arlit pour la gestion
d’une subvention de 5 millions de FCFA
versée par Areva et destinée à alimenter
un fonds de garantie pour des crédits aux
groupements féminins.
Départ d’Antoine Didonna
Au CICM depuis 1992, Antoine
Didonna a pris le 13 juin une
retraite bien méritée. Il a été
remplacé par Fabrice Tromeur
qui vient du Crédit Mutuel de
Bretagne où il a été Directeur
de Caisse.
Un nouveau guichet à Cominak
Un autre guichet va être ouvert dans le même secteur à Akokan. Cominak, une société
du groupe Areva, y exploite un gisement sur le site. Elle a décidé de mettre fin aux paiements des salaires en espèces. 326 salariés sont concernés. Une réunion intéressante
avait déjà eu lieu précédemment avec les représentants du syndicat de cette société
minière. Il y avait été question du financement de l’habitat pour les salariés mais aussi
de la bancarisation des paies et de l’ouverture d’un guichet à proximité.
Antoine Didonna et Patricia
Lavocat visitent la mine Areva d’Arlit
Ce sont les salariés qui choisiront leur banque. Deux autres établissements sont sur les
rangs. Le CMN compte sur ses points forts : sa présence sur le site, son savoir-faire
dans la gestion des comptes modestes,
son système mutualiste, ses tarifs et le
soutien du syndicat pour emporter la déChiffres CMN Niger avril 2010
cision dans la domiciliation des salaires.
Enfin, notons que tous les services déNombre de sociétaires
10 570
ployés par la caisse pour les salariés de
Nombre de caisses
11
Cominak seront également proposés à
Total dépôts
2 270 388 €
tous les habitants de la zone.
Total encours de crédits
1 349 871 €
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Burkina Faso
Dernière ligne droite
Début février, Yann Gauthier, Directeur du CICM et Patricia Lavocat, chargée de mission se sont rendus au Burkina Faso
afin de régler les derniers détails préparatoires au lancement du Crédit Mutuel du Burkina Faso le 1er septembre.
Nous connaissons bien le contexte réglementaire du Burkina Faso. C’est une région qui est tout à fait conforme aux pays
d’intervention du CICM.
puyer. Le taux de bancarisation est estimé à 10 % et la proximité avec le Niger
permettra de développer des partenariats
avec le Crédit Mutuel du Niger.
Au départ, le CICM a répondu à une
demande émanant de caisses issues de
l’église catholique répondant aux besoins
de l’ensemble de la population. Un relais
fiable et sérieux avec lequel le CICM a
développé des relations de confiance
avec un diagnostic partagé et des objectifs communs. Ils ont développé une base
Dans un tel contexte, la visite de Yann
Gauthier et Patricia Lavocat s’est parfaitement déroulée. L’accueil des autorités
locales et de l’Ambassade de France a
été excellent. Les trois caisses de Sanaba, Daboura et Dara ont adhéré avec enthousiasme à l’approche du CICM. Enfin,
l’implantation du siège aura lieu à Bobodioulasso pour des raisons de distance,
de coût et de potentiel dans la zone. Le
coup d’envoi est proche...
d’activité avec une approche mutualiste,
un capital confiance et un ancrage local
fort sur lequel nous pourrons nous ap-
SIIMEC
Siimec : la monétique se développe au Congo
Après les phases expérimentales, les applications monétiques se mettent en place aux Mucodec dont les sociétaires
ont désormais leur carte et leur code personnel. L’entrée en fonction des DAB est le prochain objectif de cette mutation.
fournir une solution monétique complète.
Elle comprendra notamment l’interface
de SiBanque à un serveur monétique
pour assurer le service quelle que soit la
caisse où un sociétaire se présente.
Ces nouvelles facilités offertes aux sociétaires demandent la mise en place de
solutions techniques adaptées à l’enjeu.
Siimec a renforcé son équipe. Avec un
nouvel ingénieur, elle peut compter main-
tenant sur un effectif de six personnes,
dont cinq sont affectées à l’assistance
hotline, à la maintenance et aux développements. Siimec devrait poursuivre son
recrutement en 2010 pour répondre aux
besoins de ses clients mais aussi pour
assurer le développement du projet.
Parallèlement, elle a restructuré ses
moyens techniques afin de gagner en
efficacité et en sécurité sur l’ensemble de
ses productions.
Après une période test qui a permis de
fiabiliser le système, les sociétaires des
Mucodec peuvent maintenant effectuer
toutes leurs opérations avec une carte
bancaire. La mise en place de ce projet
d’envergure garantit l’identification du sociétaire grâce à son code d’accès personnel. Il réduit considérablement les temps
d’attente aux caisses pour des transactions simples de retrait ou de dépôt.
C’est également un gage de sécurité
pour les sociétaires. Il est désormais impossible à un guichetier d’accéder à un
compte sans la présence de son titulaire.
Un grand pas vient d’être franchi mais ce
n’est qu’un début. Le programme 2010
prévoit d’élargir le registre d’utilisation de
cette carte vers des distributeurs automatiques de billets. C’est la prochaine étape
du travail confiée à la Siimec qui devra
8
Equipe SIIMEC (De gauche à droite , Flora Destinée Hounounou, Arona Diarra,
Adama Mbodji, Mbaye Sarr, Marie Claire Adjivon, Jean-François Youf)