ESPAGNE : L`indépendance catalane est encore loin
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ESPAGNE : L`indépendance catalane est encore loin
Apériodique – n°15/298 – 5 octobre 2015 ESPAGNE : L’indépendance catalane est encore loin Le résultat des élections régionales en Catalogne écarte le risque d’une sécession immédiate mais devrait peser sur les élections générales du 20 décembre. Si les indépendantistes deviennent majoritaires au Parlement catalan avec 72 sièges sur 130, ils n’ont cependant pas réussi à rassembler plus de la moitié des voix (48,1% des voix). Un résultat en demiteinte qui pourrait retarder la formation d’un gouvernement régional. Outre leurs divisions politiques internes, le projet des indépendantistes se heurte à de nombreuses barrières légales sur le plan interne (recours devant le Tribunal constitutionnel, intervention directe de l’Etat central prévu par la Constitution) et externe (exclusion de l’Union européenne et de la zone euro). De fait, une indépendance unilatérale de la Catalogne aurait un impact négatif tant sur son économie que sur celle de l’Espagne. L’Etat central se verrait amputé de 19% de son PIB et subirait une augmentation de 20 points de PIB de son endettement. Nous jugeons ainsi faible le risque d’une déclaration d’indépendance unilatérale, résultat d’un durcissement des positions. Nous attribuons une plus haute probabilité au scénario d’une baisse des tensions, suite à l’élection du nouveau gouvernement national, qui devra chercher un compromis avec le bloc indépendantiste sur un accroissement de l’autonomie des régions. La question catalane devrait un peu plus diviser le paysage politique national et pourrait donner lieu à la formation d’un gouvernement minoritaire. Si un certain relâchement budgétaire est à prévoir, la probabilité d’un changement radical de politique économique reste faible. Études Économiques Groupe http://etudes-economiques.credit-agricole.com Sièges 135 120 105 90 75 60 45 30 15 0 Résultats des élections catalanes 15 9 42 14 12 18 10 19 37 28 20 9 21 3 23 3 21 46 48 3 10 62 13 50 2003 2006 2010 2012 JxSI CiU ERC SI PSoE CSQEP Source : Généralité de Catalogne, Crédit Agricole 11 11 16 25 10 62 2015 CUP C's PP S.A. L’indépendantisme n’obtient pas le plébiscite recherché Les sondages ne se sont pas trompés : si les deux forces politiques indépendantistes (JxSI et CUP, cf. encadré) sont devenues effectivement majoritaires au Parlement catalan avec 72 sièges sur 130, ils n’ont cependant pas réussi à rassembler plus de la moitié des voix (48,1% des voix obtenues). Cette situation provient des déséquilibres du découpage électoral. Celui-ci tend à sous-représenter Barcelone où il faut obtenir au moins 48 500 votes pour obtenir un siège, alors que 27 400 en moyenne suffisent dans les trois autres provinces catalanes où les indépendantistes sont les mieux implantés. A l’image de sa montée en puissance sur le plan national, le parti d’origine catalane Ciudadanos (C’s) s’impose comme le premier parti fédéraliste, avec 25 sièges, devant les partis nationaux traditionnels : Parti socialiste (PSCPSOE, 16 sièges, son pire résultat) et le Parti populaire (PP, 11 sièges). Podemos et ses alliés (CSQEP), l’autre parti en hausse sur le plan national, reste en retrait avec 11 sièges, tandis que l’UDC , ancien partenaire de coalition du président ESPAGNE : L’indépendance catalane est encore loin Léopold JOUVEN [email protected] sortant Artur Mas (au sein de l’ex-CiU), ne sera pas représentée au Parlement catalan. Le faible score de ces deux partis, proposant une solution intermédiaire face à l’indépendantisme, montre une forte polarisation de la société catalane entre pro et anti-indépendance, d’autant plus que le taux de participation au scrutin a atteint 77,4%, un niveau record depuis la transition démocratique. Catalogne et le Mouvement de Gauche). Outre ces formations politiques, la liste met en avant des personnalités de la société civile ainsi que des membres des lobbies indépendantistes ANC et Omnium, et est menée par l’ancien eurodéputé des Verts catalans (ICV) Raul Romeva. JxSI défend une feuille de route prévoyant, en cas de majorité parlementaire, une indépendance d’ici 18 mois ou immédiate et unilatérale, en cas de blocage de l’Etat central. Le projet souverainiste défend néanmoins la continuité d’appartenance à l’UE et à la zone euro. La représentation indépendantiste au Parlement catalan 40 30% 30 20% - Candidature d’unité populaire (CUP, extrêmegauche) : parti anticapitaliste, le parti a refusé de participer à la liste JxSI, défendant une indépendance complète hors de l’UE, de la zone euro et de l’OTAN. Si la CUP a explicitement annoncé son opposition à un nouveau mandat du président sortant Artur Mas, ses élus pourraient appuyer une candidature de la tête de liste JxSI Raul Romeva. 10% 2. Partis en faveur de l’auto-détermination 0% - Catalunya Sí que es Pot (CSQEP, gauche radicale) : coalition menée par le nouveau parti d’envergure national Podemos (gauche) et les branches catalanes des partis nationaux Gauche unie (IU, gauche), Verts (ICV, écologie) et d’Equo (écologie). D’inspiration souverainiste, cette coalition n’est pas en faveur de la DUI proposée par JxSI, mais défend un droit à l’auto-détermination du peuple catalan avec l’organisation d’un référendum officiel. Sièges 70 50% 60 40% 50 20 10 0 2003 2006 2010 2012 2015 JxSI CiU* ERC CUP SI % des votes *députés de CDC uniquement Source : Généralité de Catalogne, Crédit Agricole S.A. Ce taux élevé de participation rend l’échec des indépendantistes de JxSI à rassembler une majorité plébiscitaire autour de leur feuille de route sécessionniste plus patent. Celle-ci prévoit une déclaration unilatérale d’indépendance (DUI), en cas de blocage de l’Etat central. La grande liste de rassemblement Ensemble pour le Oui (JxSI, 62 sièges) doit ainsi s’appuyer sur l’autre parti indépendantiste CUP (10 sièges) pour former un gouvernement sécessionniste. Au vu des fortes divergences politiques entre ces deux partis, cela pourrait prendre plusieurs semaines. C’est compter sans les divisions internes de la grande coalition droite-gauche, dont certains cadres ont affirmé que le projet d’une DUI était seulement un moyen pour faire pression sur l’Etat central pour obtenir plus d’autonomie. De toute évidence, la mise en place de la feuille de route indépendantiste se joue à gauche, car JxSI pourrait également chercher à former une coalition avec la liste de gauche CSQEP, qui soutient l’organisation d’un référendum officiel. Les forces politiques en présence 1. Partis indépendantistes - Junts pel Si (JxSI, coalition droite-gauche) : cette liste nouvellement créée rassemble deux partis historiques catalans : la Convergence démocratique de Catalogne (CDC, centre-droit) du président sortant Artur Mas et la Gauche républicaine de Catalogne (ERC, gauche) dirigée par Oriol Junqueras. Font également partie de JxSI deux autres mouvements créés par des anciens membres des partis nonindépendantistes UDC et PSC (Démocrates de n°15/298 – 5 octobre 2015 - Union démocratique catalane (UDC, centre-droit) : la coalition Convergence et Union (CiU, centre-droit), qu’elle a formé avec CDC pendant 37 ans – dont 25 ans au pouvoir – n’a pas résisté au virage indépendantiste pris par son leader Artur Mas en 2010, suite à l’annulation partielle par le Tribunal constitutionnel du nouveau statut d’autonomie de la Catalogne de 2006, en raison d’un recours déposé par le Parti populaire. 3. Partis fédéralistes - Ciudadanos (C’s, centre) : d’origine catalane, le Parti de la citoyenneté rejette toute indépendance mais soutient une réforme de la Constitution pour plus d’autonomie régionale. - Parti socialiste (PSC-PSOE, centre-gauche) : la branche catalane du Parti socialiste soutient également une réforme constitutionnelle. - Parti populaire (PP, droite) : parti au pouvoir en Espagne, il est le plus fervent opposant à toute réforme. Fortes oppositions internes et externes à l’indépendantisme S’il arrive à surmonter ses divergences politiques, le bloc indépendantiste devrait donc avoir au plan régional la ressource parlementaire pour avancer sur la mise en place de son projet (organisation d’un référendum officiel, rédaction d’une nouvelle constitution, créations de nouvelles administrations) mais se retrouvera cependant confronté à de 2 ESPAGNE : L’indépendance catalane est encore loin Léopold JOUVEN [email protected] nombreuses barrières légales de la part de l’Etat central. Alors que JxSI a annoncé que tout refus de négocier de la part de Madrid mènerait à une DUI, ce risque semble pour le moment écarté. En effet, la CUP rejette cette option en raison d’un score inférieur à 50% des voix. Par ailleurs, les indépendantistes pourraient être amenés à attendre l’élection du nouveau gouvernement central en décembre pour affiner leur stratégie. Le gouvernement central dispose de nombreux recours légaux Alors que le Premier ministre espagnol est le garant de l’unité du pays, il pourrait invoquer l’article 155 de la Constitution, permettant au gouvernement central de prendre la direction d’une Communauté autonome en cas de nonrespect de la Constitution ou d’atteinte grave à l’intérêt général. Cette disposition nécessite la majorité absolue au Sénat, dont le PP jouit au moins jusqu’en décembre prochain. Sans majorité parlementaire, l’Etat central pourrait également avoir recours à la toute récente loi de Sécurité nationale qui prévoit la prise de contrôle rapide de certaines compétences dédiées aux Communautés autonomes, en particulier la sécurité, en cas de risque pour la sécurité nationale – comme, par exemple, une DUI – selon certains experts juridiques. Le recours à ces dispositifs constitue cependant une forte ingérence de la part de l’Etat central, qui provoquerait probablement une recrudescence du sentiment indépendantiste, comme celle qui avait suivi l’annulation partielle par le Tribunal constitutionnel en 2010 du nouveau statut d’autonomie de la Catalogne ou l’annulation du référendum catalan de 2014. Le gouvernement central ne devrait cependant pas hésiter à utiliser ce type de recours auprès de la plus haute instance juridique espagnole. D’autant plus que le PP vient de faire adopter une loi permettant au Tribunal constitutionnel de suspendre les administrations ou les fonctionnaires régionaux si ceux-ci ne respectent pas ses décisions. Le président catalan sortant Artur Mas est d’ailleurs poursuivi pour avoir organisé un référendum d’initiative populaire en novembre 2014. Il sera entendu le 15 octobre prochain et risque une inéligibilité d’un an. Par ailleurs, la loi de stabilité budgétaire prévoit plusieurs mesures coercitives en cas de non-respect de la trajectoire budgétaire par une Communauté autonome, comme des amendes ou de nouvelles coupes budgétaires. Sur le plan budgétaire, Artur Mas avait menacé de ne pas payer la dette catalane détenue par l’Etat central (37,5 Mds€, soit plus de la moitié de l’endettement total de la région qui est de 66,8 Mds€, soit 32,8% du PIB catalan et 6,2% du n°15/298 – 5 octobre 2015 PIB espagnol) en cas de DUI. Mais, une sécession privera la Catalogne du financement à taux zéro de l’Etat espagnol et, ainsi que l’avait souligné le ministère des Finances, la faible notation de la Catalogne (BB) compliquera le refinancement de sa dette. Ajoutons que Madrid verrait alors sa dette augmenter mécaniquement de 20 points de PIB, à 120%, compte tenu de la hausse nette de l’endettement de 37,5 Mds€ et de la réduction de 19% du PIB espagnol. Le bloc indépendantiste fait également face à la forte opposition de la communauté d’affaires catalane : les principales organisations patronales ont exprimé leur « inquiétude » vis-à-vis des fortes tensions sur les entreprises catalanes qu’entraînerait une sécession. Ils ont également souligné d’éventuels problèmes de financement liés à la sortie de facto de la Catalogne de la zone euro, faisant écho aux risques pesant sur la stabilité financière et le crédit, soulignés par les associations bancaires espagnoles. Ces dernières ont par ailleurs annoncé que leurs membres reconsidéreraient leur implantation en Catalogne en cas de sécession. La sécession entraînerait la sortie de la Catalogne de l’UE et de la zone euro En effet, comme l’a rappelé le gouverneur de la Banque centrale espagnole, une sécession de la Catalogne entraînerait « automatiquement » sa sortie de la zone euro et donc l’impossibilité pour les banques catalanes de se refinancer auprès de la BCE, ce qui amènerait à la mise en place d’un gel des dépôts, voire d’un plus large contrôle des capitaux. De plus, l’Union européenne a rappelé à plusieurs reprises qu’en cas d’indépendance catalane, le nouvel Etat serait automatiquement exclu de l’UE, car en vertu de l’article 49 du Traité de fonctionnement de l’UE, il devra d’abord être reconnu par l’ensemble des pays européens pour pouvoir candidater à nouveau. Cette exclusion entraînerait également de jure la fin de son appartenance à la zone euro. Si cette sortie des deux grands ensembles européens est en ligne avec le programme de la CUP, la feuille de route a toujours défendu l’idée d’une Catalogne indépendante et intégrée dans l’UE. Outre les différends politiques au sein du camp indépendantiste, de nombreuses barrières légales et institutionnelles rendent peu probable la sécession de la Catalogne. Les tensions autour de celle-ci devraient cependant rester vives à l’approche des élections de décembre et un compromis sur plus d’autonomie au sein du Royaume d’Espagne nous semble possible à plus long terme entre Madrid et Barcelone. Une indépendance unilatérale 3 ESPAGNE : L’indépendance catalane est encore loin Léopold JOUVEN [email protected] constituerait un événement défavorable tant pour l’Etat central, que pour la Communauté autonome. Un paysage politique national encore plus divisé En effet, comme le montre la convocation devant la justice d’Artur Mas, le PP semble déterminé à utiliser tous les recours possibles, et en particulier ceux qu’il a récemment fait voter, pour empêcher le projet indépendantiste, très impopulaire dans le reste de l’Espagne. Le Premier ministre sortant Mariano Rajoy compte ainsi capitaliser sur son attitude ferme vis-à-vis des indépendantistes et également sur ses bons résultats économiques. Cependant, plus de fermeté pourrait également raviver le vote régionaliste aux prochaines élections générales, divisant un peu plus le Congrès. Résultats et sondages aux élections générales 50% 40% 43% 38% 34% 45% 30% 40% 44% 20% 45% 29% 10% 0% 2004 2008 2011 2015* PP PSoE Podemos C's IU UPyD Source : Ministère de l'Intérieur, Crédit Agricole S.A. Les derniers sondages sont le reflet des résultats des dernières élections régionales et municipales de mai, avec la fin du bipartisme vers un quadripartisme à deux niveaux : d’une part, les deux partis traditionnels PP et PSOE et, d’autre part, les nouveaux partis Podemos et Ciudadanos. Cependant, seule une très peu probable coalition d’union nationale PP-PSOE semble actuellement être en mesure d’atteindre la majorité absolue. En cas de réélection du PP, il est vraisemblable que celui-ci soit obligé de s’allier et de faire cohabiter Ciudadanos avec d’autres partis régionaux comme le Parti nationaliste Basque (PNV), mais en excluant désormais son allié naturel de la droite catalane du fait de la disparition de la CiU (16 sièges aux dernières élections générales). Un tel résultat pourrait alors l’obliger à assouplir sa position et mener vers un compromis sur plus d’autonomie, dans l’hypothèse que JxSI fasse de n°15/298 – 5 octobre 2015 même. De fait, le pourcentage d’inscrits ayant voté pour les indépendantistes (37%) est comparable à ce que montraient les sondages du Centre d’études d’opinion (CEO) de la Généralité en juin 2015, avec 38% en faveur de l’indépendance contre 48% en 2013. L’indépendantisme a donc reculé au profit d’opinions plus favorables à un regain d’autonomie de la région. Une victoire du PSOE laisserait bien plus de possibilités au programme indépendantiste, selon le score de Podemos ou de Ciudadanos. Un bon résultat de la gauche radicale pousserait alors les socialistes à assouplir leur point de vue quant à la question indépendantiste avec l’organisation d’un éventuel référendum, tandis qu’une hausse des votes en faveur de Ciudadanos pourrait suffire pour une coalition de centre-gauche laissant la porte ouverte à une réforme constitutionnelle. Il est à noter que Ciudadanos, qui sort renforcé des élections catalanes, tend à se rapprocher dans les sondages des scores de Podemos. La cote de popularité de celui-ci s’étiole avec le recul en Grèce de Syriza face à l’austérité et pourrait encore baisser en raison de sa prise de position en faveur d’un référendum catalan et d’une reprise marquée de l’économie. Outre la fin du bipartisme, la question catalane vient ainsi diviser un peu plus le paysage politique et pourrait alors mener à un gouvernement minoritaire au Congrès lors des prochaines élections générales qui auront lieu le 20 décembre prochain. Un certain relâchement budgétaire peut être attendu sur le front de la réforme des dépenses publiques régionales du fait d’un processus législatif alourdi par d’éventuels transferts de compétence mais pas de remise en cause significative de la trajectoire budgétaire, au vu des sondages pour les prochaines élections générales. Il est encore difficile d’interpréter la position de l’électorat de JxSI quant à son soutien à une indépendance totale ou à une plus grande autonomie, et donc de savoir si les indépendantistes adopteront une stratégie de la corde raide, alors qu’ils sont minoritaires au sein de la population catalane. Au vu de l’avancée du débat, il est à prévoir une évolution du statut des Communautés autonomes. Cependant, si nous écartons le risque d’une sécession catalane pour le moment, reste à savoir si cela sera suffisant pour tempérer les velléités indépendantistes à plus long terme. 4 ESPAGNE : L’indépendance catalane est encore loin Léopold JOUVEN [email protected] Elections générales (Congrès) PP (droite) PSoE (centre-gauche) Podemos (gauche radicale) Ciudadanos (centre) IU (gauche radicale) UPyD (centre) Partis régionaux Catalogne Pays basque Autres TOTAL des partis représentés Nbre de partis représentés Abstention mars-04 mars-08 nov.-11 déc.-15 Sondages (%) Sièges % Sièges % Sièges % 148 37,7% 154 39,9% 186 44,6% 29% 164 42,6% 169 43,9% 110 28,8% 24% 16% 0 12% 5 5,0% 2 3,8% 11 6,9% 4% 1 1,2% 5 4,7% 1% 14% 33 10,0% 24 7,1% 38 10,4% 18 5,8% 13 4,2% 19 5,2% 9 2,2% 7 1,4% 13 2,9% 6 2,1% 4 1,5% 6 2,3% 350 95,3% 350 95,9% 350 95,4% 11 10 13 24,3% 26,2% 31,1% 2,6% 1,8% 2,7% Blancs et Nuls Source : Ministère de l'Intérieur, Crédit Agricole SA *Amaiur, Gbai, Na-Bai, EA, EE, Batasuna Notes : Un parti doit obtenir 3% des votes exprimés pour être représenté. Les sièges sont ensuite répartis selon la méthode d'Hondt (proportionnel plurinominal). Les coalitions gouvernementales apparaissent en gris. Crédit Agricole S.A. — Études Économiques Groupe 12 place des Etats-Unis – 92127 Montrouge Cedex Directeur de la Publication : Isabelle Job-Bazille - Rédacteur en chef : Jean-Louis Martin Documentation : Dominique Petit - Statistiques : Robin Mourier Secrétariat de rédaction : Véronique Champion-Faure Contact: [email protected] Consultez les Etudes Economiques et abonnez-vous gratuitement à nos publications sur : Internet : http://etudes-economiques.credit-agricole.com iPad : application Etudes ECO disponible sur l’App store Androïd : application Etudes ECO disponible sur Google Play Cette publication reflète l’opinion de Crédit Agricole S.A. à la date de sa publication, sauf mention contraire (contributeurs extérieurs). Cette opinion est susceptible d’être modifiée à tout moment sans notification. Elle est réalisée à titre purement informatif. 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