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PARIS ÎLE-DE-FRANCE SPÉCIAL IMMOBILIER XIX Où acheter selon votre budget PRIX MOYENS DES APPARTEMENTS EN JUIN 2011 ET VARIATIONS SUR UN AN ANTONY 4 638 €/m2 Succès du très récent Beaucoup de couples d’ingénieurs arrivent dans la commune avec un budget s’élevant à 450 000 euros. Indispensable au vu de la hausse des prix, « d’au moins 15% depuis un an », selon Fabrice Roure, de l’agence Orpi Tison Immobilier. En centre-ville, le prix du mètre carré s’élève à 4 000 ou 4 500 euros pour les immeubles des années 1960 ; de 5 500 à 6 000 euros pour les résidences des années 1990 ou plus récentes. La proximité des six stations de RER est aussi très recherchée. « Les programmes neufs de ces cinq dernières années, surtout, se revendent bien », constate Patricia Cordeaux, au cabinet Renard Saulnier. Ils plaisent « pour leur standing, pour leurs garanties, et parce qu’ils permettent d’avoir des frais de notaire réduits ». Des primo-accédants ont ainsi décroché un duplex de 85 m2, proche du centre, pour 442 000 euros. « Au sud, le secteur Fontaine-Michalon – entre 4 000 et 4 200 euros/m2 environ – se vend de mieux en mieux », poursuit Patricia Cordeaux. « Au nord, près du parc de Sceaux, la Croix-de-Berny prend de la valeur, ajoute Fabrice Roure. Le quartier, moins commerçant, jouit d’un bel environnement. » Un 2-pièces de 42 m2 des années 1960 s’est vendu en deux jours à 141 500 euros, et une maison très récente de 106 m2 habitables avec jardin est partie en trois jours à 710 000 euros. + 12,4% sur un an ASNIÈRES-SUR-SEINE 5 144 €/m2 Bras ouverts aux Parisiens Il suffit de passer le bras de la Seine pour trouver des prix plus raisonnables, dans un cadre de vie agréable, du moins dans les quartiers recherchés situés entre la gare et la mairie d’Asnières. Plus de la moitié des acheteurs sont parisiens, qu’ils soient de jeunes primo-accédants ou des familles à la recherche d’espace non Le Nouvel Observateur loin de leur lieu de travail. « Les prix ont augmenté de 600 à 800 euros/m2 depuis le début de l’année, puis se sont stabilisés depuis le mois de mai », explique Guy de Bellefonds, de l’Agence de la Gare Orpi. Le quartier de la gare se négocie entre 5 500 et 6 500 euros/m2. Un couple de Parisiens a récemment acquis un 58-m2 dans un immeuble en briques 1930, proche de la mairie, pour 357 000 euros (6 100 euros/m2). « Les maisons sont rares sur le marché et se vendent vite, au minimum à 1 million d’euros », précise Thierry Gondouin, chez Guy Hoquet. Et souvent plus : une belle maison de 170 m2 sur une parcelle de 300 m2 rue du Chalet a trouvé preneur SPÉCIAL IMMOBILIER PARIS ÎLE-DE-FRANCE XX BAGNEUX 4 467 €/m2 Le marché se grippe La pénurie du premier trimestre 2011 est achevée. Pour autant, il n’y a pas pléthore de biens sur le marché. Et les prix ont légèrement augmenté : 4 000 euros/m2 en moyenne. Les candidats à l’achat se font moins nombreux, alors les appartements qui ne se vendent pas repartent à la location… « Les biens classés de E à G d’après le diagnostic de performance énergétique (DPE) ne se visitent même plus, regrette Stéphane Valteau, chez Foncia AMI. Or de belles surfaces refaites à neuf sont mal notées juste parce qu’elles appartiennent à des copropriétés des années 1930. » Des acquéreurs non concernés par le nouveau prêt à taux zéro (PTZ+) repèrent ces biens pour les négocier à la baisse, « entre 5% et 7% ». Ainsi, un 36-m2 muni d’une étiquette G pour sa performance énergétique et affiché à 177 000 euros a été cédé 172 000 euros à un investisseur, qui le louera entre 750 et 800 euros par mois. D’autres investisseurs recherchent des studios à 100 000 euros près de l’Ecole normale supérieure de Cachan. Les ménages, eux, privilégient le bourg ou la proximité du RER et de la N20. Certains s’intéressent aux alentours du terminus de la ligne 4 du métro, prévu pour 2017 au carrefour des Martyrs. « Le métro est un argument de vente, sans influencer encore les prix », reconnaît Cédric Denis, chez Guy Hoquet. Des opportunités apparaissent du côté des ZAC Victor-Hugo et Blanchard, où poussent des programmes neufs (jusqu’à 5 000 euros/m2). + 5,1% sur un an BOIS-COLOMBES LA GARENNE-COLOMBES 5 150 €/m2 Microcosmes et maxiprix La pénurie est ici endémique et ne laisse guère le choix des emplace Le Nouvel Observateur ments. Parfois, un programme neuf apparaît comme un ballon d’oxygène, comme celui annoncé par Bouwfonds Marignan Immobilier dans le quartier Champs-Philippe à La Garenne-Colombes : pour du classé bâtiment basse consommation (BBC) dernier cri, le prix de 4 200 euros/m 2 semble presque doux. Pour les petites surfaces, il faut compter davantage, comme ce 2-pièces de 34 m2 qui s’est négocié à 220 000 euros. Mais à ce prix, bien souvent, une rénovation est nécessaire. Selon Manuel Carvalho, de l’agence Guy Hoquet, « 75% des Parisiens trentenaires ou plus candidats à l’achat recherchent essentiellement des 3-pièces. Quant aux cadres plus aisés, quadras ou quinquagénaires, leur choix les porte vers des maisons de 100 m2 au moins, affichées entre 700 000 et 900 000 euros. Mais le ralentissement des transactions est sensible ». Dans le bel ancien, les prix varient entre 5 000 et 5 500 euros/m2. Le quartier des Bruyères, le plus récent, attire les jeunes cadres qui convoitent des biens entre 65 et 70 m2 pour 6 000 à 6 500/m2. Pour les appartements, les quartiers les plus demandés à Bois-Colombes sont le EZZEDINE TALEB Directeur de de l’agence départementale pour l’information sur le logement (Adil) des Hauts-de-Seine “Des efforts pour améliorer les infrastructures de transport” « De plus en plus de Parisiens, que ce soit pour une première ou pour une deuxième acquisition, viennent acheter dans les Hauts-de-Seine. Ils n’hésitent pas à passer le périphérique en raison à la fois de prix dissuasifs et de la raréfaction des biens à vendre à Paris. Les tarifs sont certes plus élevés dans les Hauts-de-Seine que dans les autres départements franciliens, mais les Parisiens viennent notamment y chercher un cadre de vie agréable. Beaucoup apprécient aussi la proximité du quartier d’affaires de La Défense : en emménageant ici, ils se rapprochent de leur lieu de travail. Enfin, les grands projets d’aménagement du territoire réalisés par le département pour améliorer la mobilité de demain, notamment grâce au tram, portent leurs fruits : les Altoséquanais ont envie de le rester ! » Propos recueillis par A. L. sud et les abords de la mairie et du marché. Pour les maisons, les can didats à l’achat acceptent mainte nant les biens à la frontière d’Argenteuil. La rue de l’Abbé-Glatz a aussi ses amateurs. Dans Bois-Colombes, la clientèle souffre d’une pénurie d’immeubles neufs, peu étonnante vu l’exiguïté de la ville. Mais la consolation, sur ces communes étroites à l’exemple de La GarenneColombes et ses deux kilomètres carrés, est que l’on est toujours à proximité d’une gare. + 4,9% sur un an BOULOGNE-BILLANCOURT 6 910 €/m2 L’atout métro Comme Levallois, Boulogne-Billancourt est quasiment un arrondissement de Paris grâce à ses deux lignes de métro, atout essentiel aux yeux des Parisiens. « La pression des acheteurs est moins forte depuis le mois de mai. Et ils négocient les prix », précise Pierre Talandier, de La Vie Immobilière. L’architecture disparate de la ville se traduit par une large fourchette de prix au mètre carré, qui varient en fonction non seulement du quartier, mais aussi de l’immeuble. Au nord de la route de la Reine, les appartements trouvent preneur entre 6 500 et 8 500 euros/m2, voire plus à proximité du bois de Boulogne. Un couple de Boulonnais a ainsi acheté un 58-m2 rue d’Aguesseau, avec parking, à 470 000 euros dans un bel immeuble 1980. Au centre, entre les avenues Général-Leclerc et Edouard-Vaillant et la route de la Reine, les prix se situent entre 6 000 et 7 000 euros/m2, et un peu plus autour de la Grand-Place. Les jeunes couples ou les familles doi vent se tourner vers le sud pour trouver des prix plus sages, entre 5 000 et 6 500 euros/m 2. « Le nouveau quartier issu de la réhabilitation du trapèze Renault est encore en devenir, mais les prix y sont comparables à ceux du nord de Boulogne pour les premiers appartements qui reviennent sur le marché », indique Jean-Louis de Narbonne, de Guy Hoquet. Les programmes neufs sont proposés entre 7 500 et près de 10 000 euros/m2. + 8,1% sur un an DR à 1,4 million d’euros. Le quartier Bourguignons est désormais au-dessus du seuil des 5 000 euros/m2, tandis que les quartiers nord, bien moins cotés, évoluent aux environs de 3 500 euros/m 2. Quelques programmes neufs sortent de terre, à partir de 310 000 euros pour un 2-pièces avenue Pinel, par exemple. + 12,2% sur un an PARIS ÎLE-DE-FRANCE SPÉCIAL IMMOBILIER XXI CHÂTILLON 5 207 €/m2 Biens rares Peu de nouveaux acquéreurs poussent la porte des agences. Les ménages prêts à signer surveillent le marché depuis plusieurs mois déjà. Or les offres manquent. « Les prix ont augmenté de 15% environ cette année », estime Michèle Levraud, de l’agence Le Tuc Immobilier. Dans le centre, le prix du mètre carré s’élève entre 5 000 et 6 000 euros. Près du métro, il peut atteindre 6 500 ou 6 700 euros. Un studio situé à quelques pas de la station coûte autour de 200 000 euros ; un 2-pièces, 300 000 ou 320 000 euros. Pour un 65-m2, il faut compter entre 420 000 et 440 000 euros ; pour un 85-m2, 550 000 euros. La facture est salée aussi pour les maisons, biens rares, qui s’arrachent autour de 750 000 ou 800 000 euros. Néanmoins, la commune séduit toujours autant de primo-accédants et de ménages qui revendent leur appartement parisien. « A qualité identique, on gagne 10 à 12 m2 par rapport à la capitale », indique Pascal Doré, de l’Immobilière Parent. L’ancien est recherché, mais les petits budgets s’orientent vers les appartements des années 1960, de 5 000 à 5 500 euros/ m2. Enfin, l’attention se porte sur la ligne du tram qui desservira le VieuxBourg et Les Sablons en 2014. « Le Bourg progresse, remarque Michèle Levraud. Ce secteur aéré et vert offre une très bonne qualité de vie. » + 9,6% sur un an CLAMART JEAN-YVES LACÔTE 5 208 €/m2 Des prix soutenus Alors que les offres restent limitées, la commune attire de plus en plus d’acquéreurs, dont des primo-accédants disposant d’un apport. « Les transactions sont vraiment rapides, constate François Geary, de l’Agence Principale. Et depuis un an, les prix ont augmenté de 10% environ. » Rares, les studios de 25 à 28 m 2 s’achètent 150 000 euros. Les 2-pièces de 45 m2 avec parking ne se vendent pas à moins de 250 000 euros. A quoi il faut ajouter 30 000, voire 50 000 euros si l’on cherche un 3-pièces. « Les prix demeurent soutenus. Mais cette tendance à la hausse devrait s’inverser en Le Nouvel Observateur Clamart attend le tram pour 2014. En conséquence, pour une maison, il faut débourser 100 000 euros de plus qu’il y a un an. 2012. Le marché est en train de se réguler », affirme Manoug Minassian, de l’agence Century 21. Les demandes se concentrent autour de la mairie ou de la gare (de 5 000 à 5 500 euros/m2). Néanmoins, Le Petit-Clamart attire l’attention (4 000 euros/m2) : un bon pari sur l’avenir, avec l’arrivée du tram Châtillon-Viroflay prévue pour 2014. Concernant les maisons, les demandes peuvent difficilement être satisfaites. Dans le Jardin-Parisien, un quartier calme, les prix flambent. « D’ailleurs, les maisons de deux ou trois chambres s’achètent aujourd’hui 650 000 euros en moyenne, observe Manoug Minassian. Il y a un an, elles coûtaient 100 000 euros de moins. » Ainsi, une maison de 115 m 2 habitables à 900 000 euros s’est vendue en trois jours seulement. + 10,3% sur un an CLICHY 5 125 €/m2 La quête des petits lots « De nombreux Parisiens ne pouvant plus se loger dans la capitale viennent s’installer à Clichy. Grâce à une réelle volonté urbaine, la ville propose de belles opportunités d’investisse ment », affirme Olivier Bokobza, directeur général délegué chez BNP Paribas immobilier. La ville, très dense, offre de nombreux petits appartements. Les étudiants peu vent s’y loger, « leurs dossiers sont même privilégiés, car le propriétaire aura plus de facilité à souscrire la garantie locative », précise Virginie Octeau, de Guy Hoquet. Un 3-pièces de 75 m2 s’est loué 1 300 euros, charges comprises, à trois étudiants, rue Gustave-Eiffel, près de la gare. Clichy affiche des prix de vente entre 4 900 et 6 500 euros/m2. « Aux allées Gambetta, une rue très convoitée, un 66-m2 s’est vendu 390 000 euros, soit 5 909 euros/m 2 », indique Serge Gaillot, de l’Agence des Allées. « Mais les vendeurs perdent un peu la main car, face à l’augmentation des taux d’intérêt et l’instabilité des réformes fiscales, le nombre d’acheteurs est en légère baisse », témoigne un agent immobilier. Les acquéreurs, essentiellement des primo-accédants, des célibataires, des jeunes couples avec un enfant, recherchent surtout à Clichy des petits lots, qu’ils peuvent réunir en un seul appartement. + 8% sur un an COLOMBES 4 494 €/m2 L’acheteur reprend la main Une maison qui a du caractère, des bow-windows, en plein centre-ville, à un quart d’heure en train de SaintLazare : 750 000 euros pour 130 m2 avec jardin. « Tout ce qui se vend bien est ce qui est très bien situé, sans défaut, en bon état et qui a intégré la baisse des prix », estime Antoine Mesnard, de l’agence Laforêt. Il y a aussi ce pavillon de 80 m2 avec un petit terrain aux Gros-Grès, qui s’est vendu 360 000 euros. Ce prix pourrait grimper de façon « faramineuse », précise le professionnel, avec l’arrivée de la ligne T2 du tramway, comme sur tout le secteur de la Petite-Garenne. De bonnes affaires sont en perspective également du côté du Plateau, qui, désenclavé, pourrait trouver un nouvel élan. Un pavillon de trois chambres s’y négocie aujourd’hui autour de 500 000 euros. Les primo-accédants s’intéressent aux 2-pièces – entre 180 000 et 200 000 euros environ. Un 2-pièces de 42 m2 dans une copropriété populaire du quartier de l’Europe vient même d’être vendu 167 000 euros. Pour un 3-pièces, il faut compter entre 250 000 et 280 000 euros. « Les délais de vente ont augmenté en quelques semaines, et, alors qu’il n’y avait quasiment pas de marge de négociation au début de l’année, elles tournent autour de 5% au deuxième trimestre », note Philippe Bodolec, chez Century 21. Les maisons, qui avaient augmenté en 2010, redeviennent attractives dans cette ville qui offre une importante zone pavillonnaire. + 3,6% sur un an SPÉCIAL IMMOBILIER PARIS ÎLE-DE-FRANCE XXII Les prix sont stabilisés depuis juin. « Les propriétaires ont encore tendance à gonfler les tarifs, ce qui ralentit leur vente », explique Olivier Decamus, de l’agence Imax. Car la demande reste soutenue, la ville étant recherchée par tous les types d’acheteurs : jeunes primo-accédants à la recherche d’une petite surface, familles parisiennes ou de Levallois qui cherchent un logement plus grand, etc. « Courbevoie attire de nombreux cadres travaillant à La Défense grâce à son réseau de transports en commun. Ils déboursent aujourd’hui 6 500 euros/ m2 en moyenne dans le quartier récent du Faubourg-de-l’Arche », indique Olivier Bracke, de Bracke Immobilier. Un 3-pièces de 67 m2 s’est vendu, promenade du Millénaire, pour 459 000 euros. A l’autre extrémité de la ville, le quartier de Bécon est aussi très recherché. Il faut y débourser 900 000 euros pour s’installer dans une maison, et entre 6 000 et 6 500 euros/m2 pour un appartement, voire plus dans les immeubles les plus récents. Un 39-m2 s’est par exemple vendu 250 000 euros, soit 6 400 euros/ m2, dans un immeuble des années 1970, rue Volta. Le centre-ville, autour de la mairie, se négocie de 500 à 700 euros/m2 de moins. + 11,1% sur un an GARCHES VAUCRESSON Garches : 5 835 €/m2 Vaucresson : 5 573 €/m2 De la verdure à prix d’or On trouve à Vaucresson de grandes villas et propriétés offrant d’opulents Le Nouvel Observateur La ville de Courbevoie est recherchée par tous les types d’acheteurs. jardins, alors que Garches est un marché plus riche en appartements concentrés autour du centre-ville, plus cher au mètre carré, car plus proche de Paris. Les nouveaux arrivants cherchent à se ménager des charges futures aussi légères que possible. « Le choix de la copropriété devient déterminant, bien plus qu’auparavant, explique Yannick Chichoune, chez Accueil Immobilier. Les résidences des années 1960 permettent encore d’acquérir des 3 ou 4-pièces entre 350 000 et 450 000 euros. Un peu moins cher si les biens sont excentrés, un peu plus s’ils bénéficient de la proximité de la gare, des commerces, et d’une belle vue ou d’une orientation favorable. » Mais les immeubles d’après 1990 sont mieux isolés, souvent plus confortables. Les prix s’en ressentent et restent donc plus élevés, même si les biens tardent à se vendre. Les petits immeubles de trois étages sont très demandés, parce que moins chers. Mais les plus récemment construits, jusqu’aux plus actuelles réalisations selon la norme de bâtiment à basse consommation (BBC), atteignant 8 000 ou 8 500 euros/m2, ont aussi la cote. Au-dessous de 1 million d’euros, à Garches ou à Vaucresson, un bien peut se vendre en trois ou quatre mois. Au-dessus, jusqu’à 4 ou 6 millions d’euros, comme pour les vastes propriétés avec des parcs de 2 000 à 4 000 m2, à l’exemple de celles qui sont situées sur le plateau Théry, les délais sont forcément plus longs. Les travaux sont souvent inévitables : une villa de 250 m2 habitables et 1 000 m2 de terrain proche de la gare s’est vendue à 1,5 million d’euros, mais, pour y vivre confortablement, il faudra ajouter 500 000 euros de travaux… + 13,9% sur un an à Garches + 9,1% sur un an à Vaucresson GENNEVILLIERS 3 364 €/m2 Le refuge des petits budgets Depuis janvier, tous les quartiers restent sur la base de 3 000 euros/m2. Cette stabilité devient exceptionnelle dans ce département. Si krach il y a, la petite taille de la commune, l’importance des logements sociaux (plus de la moitié du parc, mais la cohorte encore peu nombreuse des nouveaux copropriétaires augmente) et l’exiguïté des quartiers pavillonnaires, plutôt modestes, pourront peut-être en amortir le choc. « Un retour à la raison, alors que les prix de l’Ile-de-France se sont envolés, paraît une nécessité. On n’est qu’au début d’une crise sur le marché immobilier, pressent Hassan Afoukal, chez Century 21. Pour la demande la plus fréquente, les 3 ou 4-pièces, nous avons du mal à obtenir de l’offre. Et si les prix n’ont pas augmenté, ils restent tout de même au plafond. » Ici, toutefois, des primo-accédants peuvent poser enfin leurs valises : le 3-pièces idéal de 70 à 75 m2 se vend toujours entre 180 000 et 230 000 euros. En centre-ville, des résidences récentes peuvent offrir, pour le même ordre de prix, des étages élevés avec ascenseur, box et cave. Les 4-pièces jusqu’à 80 ou 85 m2 de surface sont proposés entre 240 000 et 280 000 euros dans la plupart des cas. Deux éléments stabilisateurs du marché demeurent : le ralentissement des transactions, qui rend les vendeurs moins gourmands, et les récents programmes neufs réservés par la mairie aux Gennevillois à des tarifs d’environ 20% en dessous de leur valeur de marché, avec interdiction de revente avant neuf ans, pour stopper toute tentative de spéculation. +10,8% sur un an ISSY-LES-MOULINEAUX 6 375 €/m2 La ruée vers tous les quartiers La ville, plébiscitée par les jeunes cadres et les familles de quarantenaires, a souffert à la fin 2010 d’une pénurie d’offres, face à une demande très soutenue. Les prix ont donc grimpé en flèche dans tous les quartiers, et beaucoup de logements sont aujourd’hui proposés à plus de 7 000 euros/m2. Depuis avril, cette inflation a rendu les acheteurs plus sélectifs, et ils n’achètent plus avec la même fébrilité. Entre les métros Corentin-Celton et Mairie-d’Issy, il faut compter entre 6 300 et 7 000 euros/m 2 pour un appartement classique. « Les petites surfaces valent le plus cher, car elles intéressent les primo-accédants et les investisseurs », explique Frank Beasse, de Century 21 Immo d’Issy. Dans le secteur du Val-de-Seine, le long de la ligne de tramway, les bâtiments des années 1990 se vendent entre 6 000 et JEAN-YVES LACÔTE COURBEVOIE 5 947 €/m2 Le repaire des cadres de La Défense PARIS ÎLE-DE-FRANCE SPÉCIAL IMMOBILIER XXIII 6 800 euros/m2. Plus au sud, en bord de Seine, le quartier de la Ferme souffre de l’absence de petits commerces. Les appartements récents s’y achètent entre 5 200 et 6 500 euros/ m2. Enfin, dans les Hauts-d’Issy, les logements plus anciens valent entre 4 800 et 5 600 euros/m2. Mais les 1 500 nouveaux appartements du quartier du Fort-d’Issy, qui sortiront de terre d’ici à 2013-2014, vendus en moyenne de 6 700 à 7 500 euros/m2, devraient revaloriser la zone. + 7,6% sur un an Les habitants sont peu sensibles à la baisse des taux, le revenu médian du département étant le plus élevé de France. LEVALLOIS-PERRET 8 060 €/m2 Dans la lignée des prix de Paris La hausse des prix se poursuit, dans la droite ligne du marché parisien. Les transactions du premier semestre s’affichent en moyenne à 8 000 euros/ m2 chez Century 21. Car Levallois, proche de Paris, accessible par le métro, présente de nombreux atouts, notamment pour les familles parisiennes. « La ville fait des efforts en termes d’infrastructures pour les enfants et la sécurité. Mais il faut se serrer, car il y a peu de grands appartements familiaux », explique Franck Herbin, de Century 21. Le quartier récent de Greffulhe se négocie aux environs de 9 000 euros/m2. Un beau 3-pièces de 75 m2 rue Chaptal, doté d’une terrasse et d’un parking, a été acquis pour 680 000 euros par un couple pour un premier achat. Dans le centre-ville, à l’architecture disparate, les appartements se négocient entre 8 000 et 8 500 euros/m2, voire plus pour les beaux immeubles autour de la mairie. Un 59-m2 rénové rue Rivay s’est vendu 525 000 euros. A Levallois-Perret, les appartements familiaux sont plutôt rares à trouver. Les budgets plus restreints se tournent vers les rues proches de Clichy, où les prix avoisinent 7 000 euros/m2. « On constate une différence de valeur pouvant aller jusqu’à 300 000 euros pour un appartement de 100 m2 selon le type d’immeuble et le quartier de Levallois : c’est énorme ! » confie Olivier Decamus, de l’agence Imax. + 9,7% sur un an MALAKOFF 5 691 €/m2 La surévaluation ralentit les ventes Beaucoup de 2 et 3-pièces sont à vendre, la ville attire donc surtout des jeunes actifs et des investisseurs. Depuis un an, la demande y a fortement grimpé, car les prix moyens sont inférieurs à ceux de Montrouge et de Vanves. Mais nombre de propriétaires proposent leurs biens trop cher, et, même si certains appartements se sont vendus au-delà de 7 000 euros/ m2, la moyenne dans la ville tourne plutôt autour de 6 100 euros/m2. Vu les tarifs pratiqués et la pénurie de biens de qualité, depuis le printemps, les acheteurs sont moins nombreux, et les biens surévalués restent en vente. Le centre-ville plaît toujours en raison de la proximité du métro et de la présence de petits commerces. Les appartements y valent entre 6 200 et 6 500 euros/m 2. Le quartier Etienne-Dolet compte davantage de constructions d’après-guerre. « En moyenne, elles se négocient autour de 5 800 euros/m2, mais ce prix intègre souvent un parking », confie Mark Denman, de l’agence ERA AAA Immobilier. Dans le secteur des hauts de Malakoff, autour du fort, les appartements se vendent entre 4 800 et 5 400 euros/m2. + 10,7% sur un an MEUDON JEAN-YVES LACÔTE 6 067 €/m2 L’appel de la forêt Si les vendeurs se font rares, la ville reste très prisée pour sa verdure, ses bonnes écoles et de nombreux transports. Résultat : les biens au juste prix se vendent dans la semaine, et les tarifs des maisons grimpent. Les ménages les plus aisés privilégient les belles propriétés de Bellevue, à deux pas de la forêt, à partir de 7 000 euros/ m2. Un pavillon des années 1950 de 150 m2 sur un terrain de 600 m2 s’y est vendu très rapidement 1,1 million d’euros, malgré d’importants travaux d’électricité et de décoration à effectuer. Au Val-Fleury, les maisons plus modestes, sur de petites parcelles, se négocient de 6 500 à 7 000 euros/m2. Les prix dans les copropriétés du centre-ville se situent autour de 6 000 euros/m 2. Côté mairie, un 3-pièces de 50 m2 à rafraîchir, dans un petit immeuble du début du XXe siècle, s’est vendu 245 000 euros. « Le Bas-Meudon se vend très bien, autour de 6 000 euros/m2. Ceux qui ont acheté sur plan les beaux appartements avec terrasses construits il y a dix ans à l’emplacement des anciens terrains de Renault peuvent aujourd’hui doubler, voire tripler leur investissement. Le quartier, excentré, fait pourtant figure de dortoir pour cadres », explique Hélène Nigen, de l’Agence Meudon Sèvres (AMS). + 14% sur un an MONTROUGE 5 965 €/m2 Aucune baisse constatée La ville attire les acheteurs par son dynamisme et son parc immobilier riche en grands appartements. Depuis le mois de mars, le marché repart. « Certains acheteurs se sont fait une raison ; avec la hausse des taux de crédit, ils espéraient une baisse des prix, qui n’a pas eu lieu », souligne Michel Mendes, chez Guy Hoquet. Les délais de ventes s’allongent. Début 2011, un logement standard, proche de la rue de la République et du futur métro, proposé de 6 000 à 6 500 euros/m2, se vendait dans la semaine. Aujourd’hui, ce même bien va nécessiter plus de visites et se vendre sur un mois et demi. Montrouge, où les prix ont augmenté de 25,9% par rapport à 2010, a du mal à convenir au budget des primo-accédants. « La fourchette de prix va de 4 900 à 6 300, voire 7 200 euros/m2 », indique-t-on chez Efficity. La hausse continue. « Sur les six premiers mois, on note de 5 à 10% d’augmentation. Il n’y a pas de règle, certains biens se vendent au-dessus du prix du marché », précise Elisabeth Delorme, chez Orpi. Comme ce 3-pièces de 89 m2, rue Estienned’Orves, avec parking, dans un immeuble de 1991, qui s’est vendu à 715 000 euros, soit plus de SPÉCIAL IMMOBILIER PARIS ÎLE-DE-FRANCE XXIV ou Puteaux. Mais pour combien de temps ? Car ici, les prix montent aussi : 289 000 euros pour une petite maison en bordure d’Argenteuil. Même la proximité du mont Valérien hisse les prix vers le haut. + 8% sur un an NEUILLY-SUR-SEINE 8 751 €/m2 Crise inconnue à cette adresse NANTERRE 4 715 €/m Embourgeoisement progressif 2 A la station Nanterre-Ville, au sud du boulevard du Couchant, les rares biens à la vente dépassent parfois 6 500 euros/m2. Si la rue Paul-Lescop peut réserver de bonnes surprises, les pavillons et les appartements corrects dans les petites rues ne descendent plus guère au-dessous de 5 000 euros/ m2, surtout à proximité des trois stations du RER A. Mais d’autres quartiers injustement décriés font encore un peu d’ombre aux secteurs déjà embourgeoisés. Nanterre-Université, par exemple, traîne une réputation désuète, alors qu’il faudrait s’y implanter avant que la Coulée verte ne se déploie – bientôt – de La Défense à la Seine, valorisant irrésistiblement les alentours. « S’ils peuvent encore acheter à 3 000 euros/m2, les primoaccédants bénéficieront plus tard à bon compte de la balade à vélo en continu », explique un agent immobilier. La proximité de La Défense reste un atout pour Nanterre, ainsi que les transports. En limite de Rueil, A Nanterre, certains quartiers discriminés font de l’ombre aux plus prisés. La santé du marché semble ici insolente. « Les prix ont encore augmenté de 5% depuis le début de l’année, les transactions s’effectuant désormais à 9 000 euros/m 2 en moyenne », confie Jean-Louis Sadone, de l’agence du même nom. La qualité de vie, la verdure et la proximité de Paris attirent à Neuilly-sur-Seine une clientèle variée : familles, jeunes couples ayant grandi à Neuilly, provinciaux à la recherche d’un pied à terre… Les familles convoitent notamment le centreville, autour de la place WinstonChurchill, pour la proximité des écoles, un secteur qui cote aujourd’hui entre 9 000 et 10 000 euros/m2. Boulevard d’Argenson, un 203-m2 en parfait état s’est vendu en quelques jours à des Parisiens pour 2 millions d’euros. Le quartier de l’Hôpital américain, plus résidentiel, est un peu moins recherché, mais les prix y sont souvent similaires pour les beaux immeubles. L’habitat individuel vaut de l’or. « Parisiens, Français de retour d’expatriation ou habitant déjà la ville recherchent à Neuilly des maisons à partir de 2,5 millions d’euros ou de véritables hôtels particuliers se négociant 4 millions d’euros, au minimum », indique Catherine Van Aal, chez Barnes. C’était par exemple le prix d’un hôtel particulier de 400 m2 avec sept chambres vendu récemment dans le quartier Saint-James. + 8,6% sur un an PUTEAUX 5 681 €/m2 Surcotes sur la ville un 4-pièces de 84 m2 devrait se vendre au prix de 472 000 euros. Les tarifs de Nanterre consolent encore cette année les acquéreurs qui ne peuvent s’offrir un logement à Rueil, Suresnes Le Nouvel Observateur Après une forte hausse, les prix semblent se stabiliser. « Depuis avril, même si la demande reste forte, les acquéreurs sont moins présents. Les tarifs ont trop augmenté, les acheteurs ne peuvent plus financer leur projet », précise Stéphane Hulot, chez Guy Hoquet. « Les prix moyens sont passés à 5 500 ou 6 500 euros/m2 pour un bien sans défaut », témoigne un autre agent immobilier. Rue de l’Oasis, entre le centre-ville et La Défense, un 3-pièces de 66 m2, avec balcons et parking dans un immeuble récent, s’est vendu 416 000 euros, soit plus de 6 300 euros/m2. Le niveau des prix fait reculer la présence des primo-accédants et des investisseurs. « Le marché est trop haut : un 31-m2 vient de se vendre 197 000 euros dans un immeuble ancien rue de la République. Il y a huit ans, pour ce prix on avait un 4-pièces ! », s’exclame Agnès Lours, de Century 21. Avant, Puteaux était une ville très populaire, « maintenant elle attire les familles mais surtout les jeunes cadres qui jonglent avec la finance et Internet », constate un commerçant. + 7,7% sur un an RUEIL-MALMAISON 5 557 €/m2 Familial et huppé La plus étendue des communes du département demeure l’une des plus variées en offres, du modeste pavillon (moins de 300 000 euros, souvent avec travaux) à l’appartement haut de gamme proche de toutes commodités (de 7 000 à 8 000 euros/m2). Et la demande ne fait pas défaut, même si les délais de transaction s’allongent. En effet, le marché se bloque peu à peu. Les prix deviennent très élevés en centreville : 7 300 euros/m2 pour des biens proches de la gare. Et les primo-accédants ne prennent que plus rarement le chemin des hauts de Rueil, moins bien desservis par les transports en commun, mais où le mètre carré s’affiche tout de même à 7 000 euros. Malgré un premier apport personnel, souvent en hausse par rapport à 2010, ils sont évincés de ce marché familial et huppé. Mais le prix moyen des appartements ne traduit pas la diversité des prix pratiqués sur le terrain. « Aujourd’hui, soupire un responsable d’agence, on vend cher pour acheter cher, et le crédit redevient d’actualité. Les maisons de bonne qualité, même de moyenne surface, ne descendent guère en dessous de 600 000 euros dans les quartiers les plus prisés. » Même si les prix baissaient de façon significative, ce qui JEAN-YVES LACÔTE 8 000 euros/m2. Les investisseurs, qui représentent 15% des acquéreurs et sont plus présents dans le neuf, achètent entre 6 900 et 8 000 euros/m2. Quant aux locations, elles se font au prix moyen de 23 euros/m2 charges comprises. + 10,4% sur un an PARIS ÎLE-DE-FRANCE SPÉCIAL IMMOBILIER XXV n’est pas encore le cas ici, il y a peu de chances que Rueil-Malmaison, avec ses beaux parcs et ses vertes avenues, devienne un marché vers lequel on se reporte… + 6,7% sur un an SAINT-CLOUD 6 441 €/m2 La qualité fait la différence « Les prix augmentent encore pour les biens d’exception, mais pas pour les biens standards », analyse André Neyrand, de l’agence Laforêt. Il faut désormais débourser entre 6 000 et 6 500 euros/m2 pour devenir propriétaire à Saint-Cloud. « Il n’y a pas de bon ou de mauvais quartier. Les prix des Coteaux, par exemple, sont dopés par le tram », indique Laurent Wajemus, chez Century 21. C’est donc plutôt la qualité de l’immeuble qui fait la différence pour les acheteurs, venus pour la plupart de Neuilly-surSeine, Boulogne-Billancourt et Paris, à la recherche de calme, de verdure et de bonnes écoles pour leurs enfants. A proximité de la gare du Val-d’Or, un 92-m 2 s’est vendu 642 000 euros (plus de 6 900 euros/ m2) dans un immeuble des années 1960. Autre exemple, un 74-m2 boulevard de la République, proche du supermarché, a trouvé preneur à 465 000 euros (6 300 euros/m2) dans un immeuble 1970. Les rares mai sons sur le marché se négocient au minimum 1 million d’euros, notamment dans le quartier Montretout. Enfin, quelques programmes neufs sont proposés entre 7 500 et 8 000 euros/m2. + 10,9% sur un an SÈVRES 5 911 €/m Prix stables sur belles demeures JEAN-YVES LACÔTE 2 « Entre la Seine et Versailles, avec ses deux gares et un bon lycée international, la ville offre des prix stables, inférieurs à ceux de Boulogne-Billancourt pour un environnement socio-culturel identique », explique Laurence Malinowsky, de l’Agence Principale. Dans le quartier réputé de Brancas, le long du parc de SaintCloud, il faut compter entre 7 000 et 8 000 euros/m2. Une maison contemporaine de 170 m2 bâtie sur un terrain de 500 m2, avec terrasse et sous-sol complet, s’y est vendue Le Nouvel Observateur 1 470 000 euros. Une autre maison, de style Mansart, de 160 m2 avec 400 m 2 de terrain, sur la très bruyante Grande-Rue, s’est vendue 1 300 000 euros. Proche de la gare Rive-Gauche, Renan recèle aussi de belles demeures, entre 6 000 et 6 500 euros/m2. Un peu plus loin, à la Châtaigneraie, où les parcelles sont plus petites, les prix varient de 5 000 à 6 300 euros/m 2. Le centre-ville Sèvres, à environnement similaire à celui de BoulogneBillancourt, est moins cher. 3-pièces de 81,5 m2, au 2e étage, sans parking, rue Carnot, près de la Mairie, vendu 517 000 euros. « Dans le bas de Suresnes, les prix peuvent encore grimper. Il y a peu, nous avons vendu un 55-m 2 à 399 000 euros, soit 7 254 euros/m 2 ! » raconte Pascal Bensadoun, de Century 21. Pour les biens de plus de 600 000 euros, les acquéreurs sont plutôt des cadres supérieurs qui viennent de vendre un logement à Paris. Les primo-accédants, de moins en moins nombreux, représentent 20% de la clientèle. Parfois ils ont un apport personnel mais cela reste marginal. La ville séduit par sa proximité avec le bois de Boulogne, ses entreprises, le futur prolongement du tramway. Ce qui ne laisse guère présager une baisse des prix… + 5,7% sur un an VANVES 6 002 €/m2 Gare aux charges ! n’est pas le plus prisé. Un 3-pièces de 66 m2 avec parking et cave peut se trouver à 320 000 euros. « Pour un premier achat, on peut trouver des prix abordables dans le quartier familial des Acacias, proche de la forêt de Meudon », indique Daniel Elbase, de Laforêt Sèvres-Chaville. Les 3-pièces de 65 m2 s’y négocient entre 4 300 et 4 500 euros/m2. + 3,6% sur un an SURESNES 5 926 €/m2 Une large fourchette de prix Après une envolée des prix en 2010 et 2011, le calme semble revenir. « Nous sommes toujours sur un marché en pénurie, donc cher. Mais avec la hausse des taux, une stagnation des prix paraît s’installer », témoigne Frédéric Lastennet, chez ERA. « A Suresnes, la fourchette de prix est large, entre 4 500 et 7 000 euros/m2 », note-t-on chez Efficity. Pour les logements en bon état, le prix moyen est de 5 500 à 6 000 euros/m2. Pour les biens plus récents, ou situés dans un des deux centres-villes, il faut prévoir de 6 000 à 6 500 euros/m2. Comme ce Dans les Haut-deSeine, 54% des acheteurs sont primoaccédants. Marché de report des acheteurs au budget trop serré pour devenir propriétaires à Issy-les-Moulineaux ou dans le sud de Paris, Vanves a vu ses prix grimper. Les grands apparte ments autour du très calme parc Pic restent très cotés. « Ils se vendent entre 6 600 et 7 200 euros/m2, mais ce haut de fourchette n’est atteint que par les biens en excellent état avec une vue dégagée », précise Gilles Vitou, directeur du cabinet Orpi Savanne. Autour de la gare, qui relie la ville à Montparnasse, les prix oscillent entre 5 300 et 5 800 euros/m2 pour les grandes copropriétés des années 1960 et 1970. Mais attention, car les charges y sont parfois importantes, et certaines d’entre elles vont nécessiter de coûteuses remises aux normes dans les années à venir. Enfin, sur le Plateau, où la quasiintégralité des constructions date des années 1980, les petites surfaces se négocient 6 300 euros/m 2 en moyenne, et les grands apparte ments de trois et quatre pièces affichent des prix aux alentours de 5 900 euros/m2, et ils sont souvent accompagnés avec parking. + 8% sur un an Dossier réalisé par MAYA BLANC, BAYA DERRICHE, NICOLE GEX, AGNÈS LAMBERT, AURORE MERCHIN, MARIE PELLEFIGUE, ANAÏCK SALAUN-GUERY. SPÉCIAL IMMOBILIER PARIS ÎLE-DE-FRANCE XXVI HAUTS-DE-SEINE Antony APPARTEMENTS Asnières-sur-Seine Bagneux Bois-Colombes Studio/ 34- 5-pièces Studio/ 34- 5-pièces Studio/ 34- 5-pièces Studio/ 3En ¤/m2 2-pièces pièces pièces et plus 2-pièces pièces pièces et plus 2-pièces pièces pièces et plus 2-pièces pièces Haut de gamme Réhabilité Ancien 7 142 6 389 6 724 6 831 6 109 5 403 5 542 5 591 5 076 4 418 4 359 4 352 4 043 3 433 3 177 3 113 3 905 3 479 3 161 3 019 3 767 3 524 3 146 2 926 Boulogne-Billancourt Haut de gamme Réhabilité Ancien 9 287 7 934 6 582 5 229 5 120 5 012 9 636 8 145 6 653 5 161 5 227 5 294 6 577 5 847 5 117 4 387 3 942 3 497 6 171 5 296 4 421 3 547 3 638 3 729 10 113 8 601 7 088 5 576 5 511 5 447 6 367 5 629 4 890 4 152 3 913 3 674 Réhabilité Ancien 6 166 5 544 4 922 4 300 3 944 3 588 6 077 5 591 5 105 4 619 3 981 3 343 5 562 5 118 4 674 4 230 3 760 3 290 6 568 5 731 4 894 4 058 3 948 3 837 5 679 5 305 4 931 4 557 3 878 3 200 5 202 5 379 5 556 5 733 4 264 2 795 Réhabilité Ancien 7 779 6 699 5 619 4 539 4 495 4 450 7 781 6 679 5 577 4 475 4 485 4 494 8 175 7 031 5 888 4 744 4 892 5 039 9 960 8 363 6 766 5 169 5 061 4 952 7 268 6 213 5 158 4 103 4 003 3 904 Haut de gamme Réhabilité Ancien 8 190 7 230 6 269 5 309 4 968 4 628 7 201 6 454 5 706 4 958 4 762 4 567 7 309 6 752 6 195 5 638 5 136 4 634 Réhabilité Ancien 7 691 8 256 7 710 8 738 6 920 7 560 7 323 8 116 6 149 6 863 6 936 7 494 5 377 6 167 6 550 6 871 5 603 6 567 6 924 7 265 5 828 6 967 7 298 7 660 Réhabilité Ancien 11 313 10 145 8 978 7 810 7 143 6 476 11 123 9 878 8 633 7 389 6 742 6 095 12 498 10 542 8 586 6 630 6 773 6 915 7 064 6 016 4 968 3 921 4 052 4 182 7 983 6 725 5 467 4 209 4 542 4 876 7 652 6 545 5 438 4 332 4 306 4 280 7 818 6 863 5 909 4 954 4 751 4 548 7 466 6 516 5 566 4 615 4 316 4 017 3 788 4 069 4 350 4 631 4 300 3 969 14 154 11 664 9 175 6 686 6 886 7 086 6 245 5 702 5 158 4 615 4 394 4 173 6 090 5 855 5 621 5 386 4 601 3 815 7 850 7 443 7 037 6 630 5 209 3 788 6 475 5 700 4 926 4 152 3 913 3 674 6 467 5 719 4 971 4 223 3 817 3 411 Châtenay-Malabry 6 267 5 539 4 811 4 083 4 013 3 944 5 291 5 540 5 789 6 038 4 216 2 395 7 465 6 970 7 801 6 527 6 444 6 080 6 636 6 126 5 423 5 190 5 472 5 725 4 403 4 299 4 308 5 323 4 320 4 014 3 948 4 721 4 237 3 729 3 588 4 119 5 098 4 644 4 191 3 737 3 292 2 848 4 953 4 545 4 137 3 729 3 074 2 419 Clichy 7 868 6 745 5 622 4 500 4 725 4 951 10 030 8 146 6 263 4 379 4 820 5 261 6 211 5 418 4 624 3 831 3 879 3 927 8 241 6 833 5 426 4 018 3 794 3 570 4 106 3 948 3 789 3 630 3 263 2 897 ND ND ND ND ND ND Gennevilliers 11 151 9 266 7 381 5 496 6 333 7 170 6 818 5 417 4 016 2 616 3 047 3 478 Le Plessis-Robinson 6 106 6 632 6 551 5 473 5 776 5 744 4 841 4 921 4 937 4 208 4 066 4 130 3 848 3 671 3 749 3 489 3 277 3 368 7 798 6 736 5 674 4 612 3 763 2 915 Colombes Garches 7 896 8 742 8 565 6 818 7 391 7 404 5 740 6 040 6 243 4 662 4 688 5 083 4 873 4 624 4 960 5 085 4 560 4 838 6 543 5 781 5 018 4 256 3 611 2 966 Châtillon 6 185 5 500 4 816 4 132 3 941 3 750 7 435 6 236 5 036 3 837 3 540 3 243 7 562 6 854 6 146 5 438 4 612 3 786 8 129 8 068 8 347 9 176 7 006 7 081 7 465 7 793 5 883 6 094 6 583 6 409 4 760 5 107 5 701 5 026 4 329 4 422 5 248 5 062 3 898 3 738 4 795 5 098 5 878 5 349 4 821 4 293 4 033 3 773 6 966 5 800 5 800 5 224 6 025 5 249 5 197 4 914 5 083 4 698 4 593 4 604 4 142 4 147 3 990 4 294 3 995 4 543 3 807 3 979 3 847 4 939 3 625 3 664 Rueil-Malmaison "Grand confort 6 330 5 092 3 855 2 617 3 210 3 803 6 667 5 710 4 753 3 795 3 132 2 470 ND ND ND ND ND ND Levallois-Perret 9 224 8 279 7 334 6 390 6 069 5 749 Montrouge ND : Non disponible Le Nouvel Observateur ND ND ND ND ND ND 6 352 5 471 4 590 3 709 3 723 3 738 Puteaux 6 628 5 823 5 019 4 214 4 214 4 215 4 516 4 084 3 653 3 222 3 184 3 146 7 040 6 332 6 173 5 871 5 356 5 258 4 702 4 380 4 342 3 533 3 405 3 427 3 939 3 677 3 421 4 345 3 950 3 415 Meudon Neuilly-sur-Seine Haut de gamme 5 074 4 648 4 222 3 795 3 132 2 470 4 827 4 371 3 915 3 459 3 492 3 524 6 409 5 667 4 925 4 182 3 662 3 141 La Garenne-Colombes 7 960 7 057 6 153 5 250 4 852 4 455 Malakoff Haut de gamme 5 456 5 067 4 678 4 289 3 801 3 314 5 074 4 556 4 038 3 519 3 466 3 413 Fontenay-aux-Roses Issy-les-Moulineaux 8 018 7 037 6 057 5 076 4 868 4 660 7 798 6 736 5 674 4 612 3 763 2 915 Clamart Courbevoie Haut de gamme 6 543 5 781 5 018 4 256 3 611 2 966 Bourg-la-Reine 11 439 9 705 7 972 6 238 5 843 5 447 Chaville Haut de gamme 6 467 5 719 4 971 4 223 3 817 3 411 45-pièces pièces et plus 9 590 8 447 7 304 6 162 6 516 6 870 9 542 10 045 8 543 8 985 7 543 7 925 6 544 6 865 6 871 7 210 7 198 7 554 Nanterre 6 354 6 099 5 844 5 589 4 657 3 725 6 284 6 052 5 820 5 589 5 187 4 785 6 860 6 926 5 763 5 882 4 666 4 838 3 569 3 795 4 207 4 367 4 846 4 940 Saint-Cloud 10 776 10 513 10 044 8 872 8 875 8 477 6 967 7 236 6 910 5 063 5 598 5 343 5 063 5 269 5 142 5 063 4 940 4 940 "Confort standard 9 979 8 834 7 690 6 545 5 741 4 938 "Confort minimum PARIS ÎLE-DE-FRANCE SPÉCIAL IMMOBILIER XXVII HAUTS-DE-SEINE APPARTEMENTS Sceaux Sèvres Suresnes Vanves Studio/ 34- 5-pièces Studio/ 34- 5-pièces Studio/ 34- 5-pièces Studio/ 3En ¤/m2 2-pièces pièces pièces et plus 2-pièces pièces pièces et plus 2-pièces pièces pièces et plus 2-pièces pièces 7 460 7 388 7 702 6 656 6 529 6 738 5 851 5 670 5 773 5 046 4 811 4 808 4 555 4 214 4 370 4 063 3 617 3 931 Haut de gamme Réhabilité Ancien 7 939 6 891 5 844 4 797 4 596 4 395 8 042 6 822 5 602 4 381 3 995 3 609 7 942 7 213 7 267 9 318 6 994 6 424 6 229 7 492 6 045 5 634 5 192 5 666 5 096 4 844 4 154 3 840 4 651 4 558 4 410 4 367 4 207 4 272 4 666 4 894 6 597 6 009 5 421 4 833 4 555 4 276 Vaucresson Haut de gamme Réhabilité Ancien 7 622 6 262 4 902 3 542 3 695 3 847 7 617 6 510 5 402 4 294 3 997 3 701 8 036 7 046 6 057 5 067 4 513 3 958 8 455 7 205 5 956 4 707 4 474 4 240 8 356 7 170 5 983 4 796 4 680 4 563 4 745 4 095 3 445 2 795 2 526 2 256 Ville-d’Avray 7 373 6 401 5 430 4 458 4 133 3 807 7 228 6 418 5 607 4 796 4 468 4 139 7 620 6 599 5 577 4 556 4 488 4 420 7 052 6 184 5 316 4 448 4 211 3 973 7 993 6 879 5 764 4 650 4 785 4 920 7 169 6 443 5 717 4 990 4 565 4 140 7 388 6 529 5 670 4 811 4 424 4 037 6 601 5 328 4 055 2 782 3 391 4 000 6 381 5 115 3 848 2 581 3 242 3 903 Villeneuve-la-Garenne 4 810 4 071 3 332 2 593 2 414 2 235 4 810 4 022 3 234 2 446 2 340 2 235 45-pièces pièces et plus 7 441 6 616 5 792 4 967 4 448 3 929 7 892 7 193 6 494 5 795 4 942 4 089 La Défense ND ND ND ND ND ND 7 186 5 602 4 018 2 434 3 279 4 125 7 131 6 614 6 096 5 579 5 098 4 617 MAISONS INDIVIDUELLES Haut de gamme Réhabilité Ancien Haut de gamme Réhabilité Ancien Antony Asnières-sur-Seine 7 123 6 362 5 600 4 839 3 949 3 059 9 077 8 008 6 939 5 870 4 327 2 784 Bourg-la-Reine Châtenay-Malabry 8 048 7 237 6 427 5 616 4 601 3 586 7 320 6 539 5 759 4 978 5 184 4 190 8 757 7 786 Chaville 8 943 8 021 7 099 6 177 6 081 5 290 4 163 3 035 Gennevilliers Boulogne-Billancourt 6 353 3 845 Châtillon 4 137 3 295 7 860 7 126 6 393 5 659 4 398 3 136 Clichy 6 814 5 843 4 543 3 243 9 029 7 905 6 782 5 658 4 531 3 403 Fontenay-aux-Roses Garches 8 386 7 457 6 528 5 599 4 421 3 243 11 656 10 427 9 197 7 968 6 382 4 795 9 487 8 462 7 437 6 412 Malakoff 6 817 5 825 4 495 3 164 Ancien 13 238 11 779 10 320 8 861 Issy-les-Moulineaux 5 986 5 357 4 728 4 099 3 020 1 941 8 802 7 810 Réhabilité Clamart Colombes 7 664 6 873 Haut de gamme Le Plessis-Robinson 4 919 3 425 7 498 6 715 5 933 5 150 4 055 2 960 Meudon Montrouge 9 901 8 863 7 825 6 787 5 258 3 729 9 035 7 979 6 924 5 868 4 647 3 425 Nanterre Neuilly-sur-Seine Rueil-Malmaison 8 134 7 320 6 507 5 693 4 374 3 054 18 010 15 858 13 705 11 553 8 627 5 700 10 633 9 436 8 240 7 043 5 670 4 297 Saint-Cloud 11 231 10 199 9 167 8 135 Sceaux 6 740 5 344 Suresnes 10 125 8 983 7 841 6 699 5 343 3 986 9 819 8 766 7 714 6 661 Sèvres 5 281 3 900 9 737 8 735 7 734 6 732 5 389 4 045 Ville-d’Avray Villeneuve-la-Garenne 10 966 9 782 8 599 7 415 6 088 4 761 5 250 4 724 4 198 3 672 3 055 2 437 ND : Non disponible Retrouvez L’Argus du Logement 2011 sur Internet "Grand confort "Confort standard www www.immobs.com Le Nouvel Observateur "Confort minimum