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PARIS ÎLE-DE-FRANCE SPÉCIAL IMMOBILIER
XIX
Où acheter selon votre budget
PRIX MOYENS DES APPARTEMENTS EN JUIN 2011 ET VARIATIONS SUR UN AN
ANTONY
4 638 €/m2
Succès du très récent
Beaucoup de couples d’ingénieurs
arrivent dans la commune avec un
budget s’élevant à 450 000 euros.
Indispensable au vu de la hausse des
prix, « d’au moins 15% depuis un an »,
selon Fabrice Roure, de l’agence Orpi
Tison Immobilier. En centre-ville, le
prix du mètre carré s’élève à 4 000 ou
4 500 euros pour les immeubles des
années 1960 ; de 5 500 à 6 000 euros
pour les résidences des années 1990
ou plus récentes. La proximité des six
stations de RER est aussi très recherchée. « Les programmes neufs de ces
cinq dernières années, surtout, se
revendent bien », constate Patricia
Cordeaux, au cabinet Renard Saulnier. Ils plaisent « pour leur standing,
pour leurs garanties, et parce qu’ils
permettent d’avoir des frais de notaire
réduits ». Des primo-accédants ont
ainsi décroché un duplex de 85 m2,
proche du centre, pour 442 000 euros.
« Au sud, le secteur Fontaine-Michalon – entre 4 000 et 4 200 euros/m2
environ – se vend de mieux en
mieux », poursuit Patricia Cordeaux.
« Au nord, près du parc de Sceaux, la
Croix-de-Berny prend de la valeur,
ajoute Fabrice Roure. Le quartier,
moins commerçant, jouit d’un bel
environnement. » Un 2-pièces de
42 m2 des années 1960 s’est vendu en
deux jours à 141 500 euros, et une
maison très récente de 106 m2 habitables avec jardin est partie en trois
jours à 710 000 euros.
+ 12,4% sur un an
ASNIÈRES-SUR-SEINE
5 144 €/m2
Bras ouverts aux Parisiens
Il suffit de passer le bras de la Seine
pour trouver des prix plus raisonnables, dans un cadre de vie agréable,
du moins dans les quartiers recherchés situés entre la gare et la mairie
d’Asnières. Plus de la moitié des acheteurs sont parisiens, qu’ils soient de
jeunes primo-accédants ou des
familles à la recherche d’espace non
Le Nouvel Observateur
loin de leur lieu de travail. « Les prix
ont augmenté de 600 à 800 euros/m2
depuis le début de l’année, puis se sont
stabilisés depuis le mois de mai »,
explique Guy de Bellefonds, de
l’Agence de la Gare Orpi. Le quartier
de la gare se négocie entre 5 500 et
6 500 euros/m2. Un couple de Parisiens a récemment acquis un 58-m2
dans un immeuble en briques 1930,
proche de la mairie, pour 357 000 euros
(6 100 euros/m2). « Les maisons sont
rares sur le marché et se vendent vite,
au minimum à 1 million d’euros », précise Thierry Gondouin, chez Guy
Hoquet. Et souvent plus : une belle
maison de 170 m2 sur une parcelle de
300 m2 rue du Chalet a trouvé preneur
SPÉCIAL IMMOBILIER PARIS ÎLE-DE-FRANCE
XX
BAGNEUX
4 467 €/m2
Le marché se grippe
La pénurie du premier trimestre 2011
est achevée. Pour autant, il n’y a pas
pléthore de biens sur le marché. Et
les prix ont légèrement augmenté :
4 000 euros/m2 en moyenne. Les candidats à l’achat se font moins nombreux, alors les appartements qui ne
se vendent pas repartent à la location…
« Les biens classés de E à G d’après le
diagnostic de performance énergétique
(DPE) ne se visitent même plus, regrette
Stéphane Valteau, chez Foncia AMI.
Or de belles surfaces refaites à neuf sont
mal notées juste parce qu’elles appartiennent à des copropriétés des années
1930. » Des acquéreurs non concernés
par le nouveau prêt à taux zéro (PTZ+)
repèrent ces biens pour les négocier à
la baisse, « entre 5% et 7% ». Ainsi, un
36-m2 muni d’une étiquette G pour sa
performance énergétique et affiché à
177 000 euros a été cédé 172 000 euros
à un investisseur, qui le louera entre
750 et 800 euros par mois. D’autres
investisseurs recherchent des studios
à 100 000 euros près de l’Ecole normale supérieure de Cachan. Les
ménages, eux, privilégient le bourg ou
la proximité du RER et de la N20. Certains s’intéressent aux alentours du
terminus de la ligne 4 du métro, prévu
pour 2017 au carrefour des Martyrs.
« Le métro est un argument de vente,
sans influencer encore les prix », reconnaît Cédric Denis, chez Guy Hoquet.
Des opportunités apparaissent du côté
des ZAC Victor-Hugo et Blanchard, où
poussent des programmes neufs
(jusqu’à 5 000 euros/m2).
+ 5,1% sur un an
BOIS-COLOMBES
LA GARENNE-COLOMBES
5 150 €/m2
Microcosmes et maxiprix
La pénurie est ici endémique et ne
laisse guère le choix des emplace Le Nouvel Observateur
ments. Parfois, un programme neuf
apparaît comme un ballon d’oxygène, comme celui annoncé par
Bouwfonds Marignan Immobilier
dans le quartier Champs-Philippe à
La Garenne-Colombes : pour du
classé bâtiment basse consommation (BBC) dernier cri, le prix de
4 200 euros/m 2 semble presque
doux. Pour les petites surfaces, il
faut compter davantage, comme ce
2-pièces de 34 m2 qui s’est négocié à
220 000 euros. Mais à ce prix, bien
souvent, une rénovation est nécessaire. Selon Manuel Carvalho, de
l’agence Guy Hoquet, « 75% des Parisiens trentenaires ou plus candidats
à l’achat recherchent essentiellement
des 3-pièces. Quant aux cadres plus
aisés, quadras ou quinquagénaires,
leur choix les porte vers des maisons
de 100 m2 au moins, affichées entre
700 000 et 900 000 euros. Mais le
ralentissement des transactions est
sensible ». Dans le bel ancien, les prix
varient entre 5 000 et 5 500 euros/m2.
Le quartier des Bruyères, le plus
récent, attire les jeunes cadres qui
convoitent des biens entre 65 et
70 m2 pour 6 000 à 6 500/m2. Pour les
appartements, les quartiers les plus
demandés à Bois-Colombes sont le
EZZEDINE TALEB
Directeur de de l’agence départementale
pour l’information sur le logement (Adil)
des Hauts-de-Seine
“Des efforts pour
améliorer les infrastructures
de transport”
« De plus en plus de Parisiens, que ce soit pour
une première ou pour une deuxième acquisition,
viennent acheter dans les Hauts-de-Seine. Ils
n’hésitent pas à passer le périphérique en raison
à la fois de prix dissuasifs et de la raréfaction des biens
à vendre à Paris. Les tarifs sont certes plus élevés dans
les Hauts-de-Seine que dans les autres départements
franciliens, mais les Parisiens viennent notamment
y chercher un cadre de vie agréable. Beaucoup
apprécient aussi la proximité du quartier d’affaires
de La Défense : en emménageant ici, ils se
rapprochent de leur lieu de travail. Enfin, les grands
projets d’aménagement du territoire réalisés par
le département pour améliorer la mobilité de demain,
notamment grâce au tram, portent leurs fruits :
les Altoséquanais ont envie de le rester ! »
Propos recueillis par A. L.
sud et les abords de la mairie et du
marché. Pour les maisons, les can didats à l’achat acceptent mainte nant les biens à la frontière d’Argenteuil. La rue de l’Abbé-Glatz a aussi
ses amateurs. Dans Bois-Colombes,
la clientèle souffre d’une pénurie
d’immeubles neufs, peu étonnante
vu l’exiguïté de la ville. Mais la
consolation, sur ces communes
étroites à l’exemple de La GarenneColombes et ses deux kilomètres
carrés, est que l’on est toujours à
proximité d’une gare.
+ 4,9% sur un an
BOULOGNE-BILLANCOURT
6 910 €/m2
L’atout métro
Comme Levallois, Boulogne-Billancourt est quasiment un arrondissement de Paris grâce à ses deux lignes
de métro, atout essentiel aux yeux
des Parisiens. « La pression des
acheteurs est moins forte depuis le
mois de mai. Et ils négocient les
prix », précise Pierre Talandier, de
La Vie Immobilière. L’architecture
disparate de la ville se traduit par
une large fourchette de prix au
mètre carré, qui varient en fonction
non seulement du quartier, mais
aussi de l’immeuble. Au nord de la
route de la Reine, les appartements
trouvent preneur entre 6 500 et
8 500 euros/m2, voire plus à proximité du bois de Boulogne. Un couple
de Boulonnais a ainsi acheté un
58-m2 rue d’Aguesseau, avec parking, à 470 000 euros dans un bel
immeuble 1980. Au centre, entre
les avenues Général-Leclerc et
Edouard-Vaillant et la route de la
Reine, les prix se situent entre
6 000 et 7 000 euros/m2, et un peu
plus autour de la Grand-Place. Les
jeunes couples ou les familles doi vent se tourner vers le sud pour
trouver des prix plus sages, entre
5 000 et 6 500 euros/m 2. « Le nouveau quartier issu de la réhabilitation du trapèze Renault est encore en
devenir, mais les prix y sont comparables à ceux du nord de Boulogne
pour les premiers appartements qui
reviennent sur le marché », indique
Jean-Louis de Narbonne, de Guy
Hoquet. Les programmes neufs sont
proposés entre 7 500 et près de
10 000 euros/m2.
+ 8,1% sur un an
DR
à 1,4 million d’euros. Le quartier
Bourguignons est désormais au-dessus du seuil des 5 000 euros/m2, tandis
que les quartiers nord, bien moins
cotés, évoluent aux environs de
3 500 euros/m 2. Quelques programmes neufs sortent de terre, à partir de 310 000 euros pour un 2-pièces
avenue Pinel, par exemple.
+ 12,2% sur un an
PARIS ÎLE-DE-FRANCE SPÉCIAL IMMOBILIER
XXI
CHÂTILLON
5 207 €/m2
Biens rares
Peu de nouveaux acquéreurs poussent la porte des agences. Les
ménages prêts à signer surveillent le
marché depuis plusieurs mois déjà.
Or les offres manquent. « Les prix ont
augmenté de 15% environ cette
année », estime Michèle Levraud, de
l’agence Le Tuc Immobilier. Dans le
centre, le prix du mètre carré s’élève
entre 5 000 et 6 000 euros. Près du
métro, il peut atteindre 6 500 ou
6 700 euros. Un studio situé à
quelques pas de la station coûte
autour de 200 000 euros ; un
2-pièces, 300 000 ou 320 000 euros.
Pour un 65-m2, il faut compter entre
420 000 et 440 000 euros ; pour un
85-m2, 550 000 euros. La facture est
salée aussi pour les maisons, biens
rares, qui s’arrachent autour de
750 000 ou 800 000 euros. Néanmoins, la commune séduit toujours
autant de primo-accédants et de
ménages qui revendent leur appartement parisien. « A qualité identique, on gagne 10 à 12 m2 par rapport
à la capitale », indique Pascal Doré,
de l’Immobilière Parent. L’ancien est
recherché, mais les petits budgets
s’orientent vers les appartements des
années 1960, de 5 000 à 5 500 euros/
m2. Enfin, l’attention se porte sur la
ligne du tram qui desservira le VieuxBourg et Les Sablons en 2014. « Le
Bourg progresse, remarque Michèle
Levraud. Ce secteur aéré et vert offre
une très bonne qualité de vie. »
+ 9,6% sur un an
CLAMART
JEAN-YVES LACÔTE
5 208 €/m2
Des prix soutenus
Alors que les offres restent limitées,
la commune attire de plus en plus
d’acquéreurs, dont des primo-accédants disposant d’un apport. « Les
transactions sont vraiment rapides,
constate François Geary, de l’Agence
Principale. Et depuis un an, les prix
ont augmenté de 10% environ. » Rares,
les studios de 25 à 28 m 2 s’achètent
150 000 euros. Les 2-pièces de 45 m2
avec parking ne se vendent pas à
moins de 250 000 euros. A quoi il faut
ajouter 30 000, voire 50 000 euros si
l’on cherche un 3-pièces. « Les prix
demeurent soutenus. Mais cette tendance à la hausse devrait s’inverser en
Le Nouvel Observateur
Clamart attend le
tram pour 2014.
En conséquence,
pour une maison,
il faut débourser
100 000 euros de
plus qu’il y a un an.
2012. Le marché est en train de se réguler », affirme Manoug Minassian, de
l’agence Century 21. Les demandes se
concentrent autour de la mairie ou de
la gare (de 5 000 à 5 500 euros/m2).
Néanmoins, Le Petit-Clamart attire
l’attention (4 000 euros/m2) : un bon
pari sur l’avenir, avec l’arrivée du tram
Châtillon-Viroflay prévue pour
2014. Concernant les maisons, les
demandes peuvent difficilement être
satisfaites. Dans le Jardin-Parisien,
un quartier calme, les prix flambent.
« D’ailleurs, les maisons de deux ou
trois chambres s’achètent aujourd’hui
650 000 euros en moyenne, observe
Manoug Minassian. Il y a un an, elles
coûtaient 100 000 euros de moins. »
Ainsi, une maison de 115 m 2 habitables à 900 000 euros s’est vendue
en trois jours seulement.
+ 10,3% sur un an
CLICHY
5 125 €/m2
La quête des petits lots
« De nombreux Parisiens ne pouvant
plus se loger dans la capitale viennent
s’installer à Clichy. Grâce à une réelle
volonté urbaine, la ville propose de
belles opportunités d’investisse ment », affirme Olivier Bokobza,
directeur général délegué chez BNP
Paribas immobilier. La ville, très
dense, offre de nombreux petits
appartements. Les étudiants peu vent s’y loger, « leurs dossiers sont
même privilégiés, car le propriétaire
aura plus de facilité à souscrire la
garantie locative », précise Virginie
Octeau, de Guy Hoquet. Un 3-pièces
de 75 m2 s’est loué 1 300 euros,
charges comprises, à trois étudiants,
rue Gustave-Eiffel, près de la gare.
Clichy affiche des prix de vente entre
4 900 et 6 500 euros/m2. « Aux allées
Gambetta, une rue très convoitée, un
66-m2 s’est vendu 390 000 euros, soit
5 909 euros/m 2 », indique Serge
Gaillot, de l’Agence des Allées. « Mais
les vendeurs perdent un peu la main
car, face à l’augmentation des taux
d’intérêt et l’instabilité des réformes
fiscales, le nombre d’acheteurs est en
légère baisse », témoigne un agent
immobilier. Les acquéreurs, essentiellement des primo-accédants, des
célibataires, des jeunes couples avec
un enfant, recherchent surtout à Clichy des petits lots, qu’ils peuvent réunir en un seul appartement.
+ 8% sur un an
COLOMBES
4 494 €/m2
L’acheteur reprend la main
Une maison qui a du caractère, des
bow-windows, en plein centre-ville,
à un quart d’heure en train de SaintLazare : 750 000 euros pour 130 m2
avec jardin. « Tout ce qui se vend bien
est ce qui est très bien situé, sans
défaut, en bon état et qui a intégré la
baisse des prix », estime Antoine Mesnard, de l’agence Laforêt. Il y a aussi
ce pavillon de 80 m2 avec un petit
terrain aux Gros-Grès, qui s’est vendu
360 000 euros. Ce prix pourrait grimper de façon « faramineuse », précise
le professionnel, avec l’arrivée de la
ligne T2 du tramway, comme sur tout
le secteur de la Petite-Garenne. De
bonnes affaires sont en perspective
également du côté du Plateau, qui,
désenclavé, pourrait trouver un nouvel élan. Un pavillon de trois chambres
s’y négocie aujourd’hui autour de
500 000 euros. Les primo-accédants
s’intéressent aux 2-pièces – entre
180 000 et 200 000 euros environ.
Un 2-pièces de 42 m2 dans une copropriété populaire du quartier de
l’Europe vient même d’être vendu
167 000 euros. Pour un 3-pièces, il
faut compter entre 250 000 et
280 000 euros. « Les délais de vente
ont augmenté en quelques semaines,
et, alors qu’il n’y avait quasiment pas
de marge de négociation au début de
l’année, elles tournent autour de 5%
au deuxième trimestre », note Philippe Bodolec, chez Century 21. Les
maisons, qui avaient augmenté en
2010, redeviennent attractives dans
cette ville qui offre une importante
zone pavillonnaire.
+ 3,6% sur un an
SPÉCIAL IMMOBILIER PARIS ÎLE-DE-FRANCE
XXII
Les prix sont stabilisés depuis juin.
« Les propriétaires ont encore tendance à gonfler les tarifs, ce qui ralentit
leur vente », explique Olivier Decamus, de l’agence Imax. Car la demande
reste soutenue, la ville étant recherchée par tous les types d’acheteurs :
jeunes primo-accédants à la recherche
d’une petite surface, familles parisiennes ou de Levallois qui cherchent
un logement plus grand, etc. « Courbevoie attire de nombreux cadres travaillant à La Défense grâce à son
réseau de transports en commun. Ils
déboursent aujourd’hui 6 500 euros/
m2 en moyenne dans le quartier récent
du Faubourg-de-l’Arche », indique
Olivier Bracke, de Bracke Immobilier.
Un 3-pièces de 67 m2 s’est vendu,
promenade du Millénaire, pour
459 000 euros. A l’autre extrémité de
la ville, le quartier de Bécon est aussi
très recherché. Il faut y débourser
900 000 euros pour s’installer dans
une maison, et entre 6 000 et
6 500 euros/m2 pour un appartement,
voire plus dans les immeubles les plus
récents. Un 39-m2 s’est par exemple
vendu 250 000 euros, soit 6 400 euros/
m2, dans un immeuble des années
1970, rue Volta. Le centre-ville, autour
de la mairie, se négocie de 500 à
700 euros/m2 de moins.
+ 11,1% sur un an
GARCHES
VAUCRESSON
Garches : 5 835 €/m2
Vaucresson : 5 573 €/m2
De la verdure à prix d’or
On trouve à Vaucresson de grandes
villas et propriétés offrant d’opulents
Le Nouvel Observateur
La ville de
Courbevoie
est recherchée
par tous les types
d’acheteurs.
jardins, alors que Garches est un
marché plus riche en appartements
concentrés autour du centre-ville,
plus cher au mètre carré, car plus
proche de Paris. Les nouveaux arrivants cherchent à se ménager des
charges futures aussi légères que
possible. « Le choix de la copropriété
devient déterminant, bien plus
qu’auparavant, explique Yannick
Chichoune, chez Accueil Immobilier. Les résidences des années 1960
permettent encore d’acquérir des
3 ou 4-pièces entre 350 000 et
450 000 euros. Un peu moins cher si
les biens sont excentrés, un peu plus
s’ils bénéficient de la proximité de la
gare, des commerces, et d’une belle
vue ou d’une orientation favorable. »
Mais les immeubles d’après 1990
sont mieux isolés, souvent plus
confortables. Les prix s’en ressentent
et restent donc plus élevés, même si
les biens tardent à se vendre. Les
petits immeubles de trois étages sont
très demandés, parce que moins
chers. Mais les plus récemment
construits, jusqu’aux plus actuelles
réalisations selon la norme de bâtiment à basse consommation (BBC),
atteignant 8 000 ou 8 500 euros/m2,
ont aussi la cote. Au-dessous de
1 million d’euros, à Garches ou à
Vaucresson, un bien peut se vendre
en trois ou quatre mois. Au-dessus,
jusqu’à 4 ou 6 millions d’euros,
comme pour les vastes propriétés
avec des parcs de 2 000 à 4 000 m2, à
l’exemple de celles qui sont situées
sur le plateau Théry, les délais sont
forcément plus longs. Les travaux
sont souvent inévitables : une villa
de 250 m2 habitables et 1 000 m2 de
terrain proche de la gare s’est vendue
à 1,5 million d’euros, mais, pour y
vivre confortablement, il faudra
ajouter 500 000 euros de travaux…
+ 13,9% sur un an à Garches
+ 9,1% sur un an à Vaucresson
GENNEVILLIERS
3 364 €/m2
Le refuge des petits budgets
Depuis janvier, tous les quartiers restent sur la base de 3 000 euros/m2.
Cette stabilité devient exceptionnelle
dans ce département. Si krach il y a, la
petite taille de la commune, l’importance des logements sociaux (plus de
la moitié du parc, mais la cohorte
encore peu nombreuse des nouveaux
copropriétaires augmente) et l’exiguïté
des quartiers pavillonnaires, plutôt
modestes, pourront peut-être en
amortir le choc. « Un retour à la raison,
alors que les prix de l’Ile-de-France se
sont envolés, paraît une nécessité. On
n’est qu’au début d’une crise sur le marché immobilier, pressent Hassan Afoukal, chez Century 21. Pour la demande
la plus fréquente, les 3 ou 4-pièces, nous
avons du mal à obtenir de l’offre. Et si
les prix n’ont pas augmenté, ils restent
tout de même au plafond. » Ici, toutefois, des primo-accédants peuvent
poser enfin leurs valises : le 3-pièces
idéal de 70 à 75 m2 se vend toujours
entre 180 000 et 230 000 euros. En
centre-ville, des résidences récentes
peuvent offrir, pour le même ordre de
prix, des étages élevés avec ascenseur,
box et cave. Les 4-pièces jusqu’à 80 ou
85 m2 de surface sont proposés entre
240 000 et 280 000 euros dans la plupart des cas. Deux éléments stabilisateurs du marché demeurent : le ralentissement des transactions, qui rend
les vendeurs moins gourmands, et les
récents programmes neufs réservés
par la mairie aux Gennevillois à des
tarifs d’environ 20% en dessous de leur
valeur de marché, avec interdiction de
revente avant neuf ans, pour stopper
toute tentative de spéculation.
+10,8% sur un an
ISSY-LES-MOULINEAUX
6 375 €/m2
La ruée vers tous les quartiers
La ville, plébiscitée par les jeunes
cadres et les familles de quarantenaires, a souffert à la fin 2010 d’une
pénurie d’offres, face à une demande
très soutenue. Les prix ont donc
grimpé en flèche dans tous les quartiers, et beaucoup de logements sont
aujourd’hui proposés à plus de
7 000 euros/m2. Depuis avril, cette
inflation a rendu les acheteurs plus
sélectifs, et ils n’achètent plus avec la
même fébrilité. Entre les métros
Corentin-Celton et Mairie-d’Issy,
il faut compter entre 6 300 et
7 000 euros/m 2 pour un appartement classique. « Les petites surfaces
valent le plus cher, car elles intéressent les primo-accédants et les investisseurs », explique Frank Beasse, de
Century 21 Immo d’Issy. Dans le secteur du Val-de-Seine, le long de la
ligne de tramway, les bâtiments des
années 1990 se vendent entre 6 000 et
JEAN-YVES LACÔTE
COURBEVOIE
5 947 €/m2
Le repaire des cadres de La Défense
PARIS ÎLE-DE-FRANCE SPÉCIAL IMMOBILIER
XXIII
6 800 euros/m2. Plus au sud, en bord
de Seine, le quartier de la Ferme
souffre de l’absence de petits commerces. Les appartements récents s’y
achètent entre 5 200 et 6 500 euros/
m2. Enfin, dans les Hauts-d’Issy, les
logements plus anciens valent entre
4 800 et 5 600 euros/m2. Mais les
1 500 nouveaux appartements du
quartier du Fort-d’Issy, qui sortiront
de terre d’ici à 2013-2014, vendus en
moyenne de 6 700 à 7 500 euros/m2,
devraient revaloriser la zone.
+ 7,6% sur un an
Les
habitants
sont peu
sensibles
à la baisse
des taux,
le revenu
médian
du département étant
le plus élevé
de France.
LEVALLOIS-PERRET
8 060 €/m2
Dans la lignée des prix de Paris
La hausse des prix se poursuit, dans
la droite ligne du marché parisien. Les
transactions du premier semestre
s’affichent en moyenne à 8 000 euros/
m2 chez Century 21. Car Levallois,
proche de Paris, accessible par le
métro, présente de nombreux atouts,
notamment pour les familles parisiennes. « La ville fait des efforts en
termes d’infrastructures pour les
enfants et la sécurité. Mais il faut se
serrer, car il y a peu de grands appartements familiaux », explique Franck
Herbin, de Century 21. Le quartier
récent de Greffulhe se négocie aux
environs de 9 000 euros/m2. Un beau
3-pièces de 75 m2 rue Chaptal, doté
d’une terrasse et d’un parking, a été
acquis pour 680 000 euros par un
couple pour un premier achat. Dans
le centre-ville, à l’architecture disparate, les appartements se négocient
entre 8 000 et 8 500 euros/m2, voire
plus pour les beaux immeubles
autour de la mairie. Un 59-m2 rénové
rue Rivay s’est vendu 525 000 euros.
A Levallois-Perret,
les appartements
familiaux sont plutôt
rares à trouver.
Les budgets plus restreints se tournent vers les rues proches de Clichy,
où les prix avoisinent 7 000 euros/m2.
« On constate une différence de valeur
pouvant aller jusqu’à 300 000 euros
pour un appartement de 100 m2 selon
le type d’immeuble et le quartier de
Levallois : c’est énorme ! » confie Olivier Decamus, de l’agence Imax.
+ 9,7% sur un an
MALAKOFF
5 691 €/m2
La surévaluation ralentit les ventes
Beaucoup de 2 et 3-pièces sont à
vendre, la ville attire donc surtout des
jeunes actifs et des investisseurs.
Depuis un an, la demande y a fortement grimpé, car les prix moyens sont
inférieurs à ceux de Montrouge et de
Vanves. Mais nombre de propriétaires
proposent leurs biens trop cher, et,
même si certains appartements se
sont vendus au-delà de 7 000 euros/
m2, la moyenne dans la ville tourne
plutôt autour de 6 100 euros/m2. Vu
les tarifs pratiqués et la pénurie de
biens de qualité, depuis le printemps,
les acheteurs sont moins nombreux,
et les biens surévalués restent en
vente. Le centre-ville plaît toujours en
raison de la proximité du métro et de
la présence de petits commerces. Les
appartements y valent entre 6 200
et 6 500 euros/m 2. Le quartier
Etienne-Dolet compte davantage de
constructions d’après-guerre. « En
moyenne, elles se négocient autour de
5 800 euros/m2, mais ce prix intègre
souvent un parking », confie Mark
Denman, de l’agence ERA AAA
Immobilier. Dans le secteur des hauts
de Malakoff, autour du fort, les appartements se vendent entre 4 800 et
5 400 euros/m2.
+ 10,7% sur un an
MEUDON
JEAN-YVES LACÔTE
6 067 €/m2
L’appel de la forêt
Si les vendeurs se font rares, la ville
reste très prisée pour sa verdure, ses
bonnes écoles et de nombreux transports. Résultat : les biens au juste prix
se vendent dans la semaine, et les
tarifs des maisons grimpent. Les
ménages les plus aisés privilégient les
belles propriétés de Bellevue, à deux
pas de la forêt, à partir de 7 000 euros/
m2. Un pavillon des années 1950 de
150 m2 sur un terrain de 600 m2 s’y est
vendu très rapidement 1,1 million
d’euros, malgré d’importants travaux
d’électricité et de décoration à effectuer. Au Val-Fleury, les maisons plus
modestes, sur de petites parcelles, se
négocient de 6 500 à 7 000 euros/m2.
Les prix dans les copropriétés du
centre-ville se situent autour de
6 000 euros/m 2. Côté mairie, un
3-pièces de 50 m2 à rafraîchir, dans un
petit immeuble du début du
XXe siècle, s’est vendu 245 000 euros.
« Le Bas-Meudon se vend très bien,
autour de 6 000 euros/m2. Ceux qui
ont acheté sur plan les beaux appartements avec terrasses construits il
y a dix ans à l’emplacement des
anciens terrains de Renault peuvent
aujourd’hui doubler, voire tripler leur
investissement. Le quartier, excentré,
fait pourtant figure de dortoir pour
cadres », explique Hélène Nigen, de
l’Agence Meudon Sèvres (AMS).
+ 14% sur un an
MONTROUGE
5 965 €/m2
Aucune baisse constatée
La ville attire les acheteurs par son
dynamisme et son parc immobilier
riche en grands appartements.
Depuis le mois de mars, le marché
repart. « Certains acheteurs se sont
fait une raison ; avec la hausse des
taux de crédit, ils espéraient une
baisse des prix, qui n’a pas eu lieu »,
souligne Michel Mendes, chez Guy
Hoquet. Les délais de ventes s’allongent. Début 2011, un logement standard, proche de la rue de la République et du futur métro, proposé de
6 000 à 6 500 euros/m2, se vendait
dans la semaine. Aujourd’hui, ce
même bien va nécessiter plus de
visites et se vendre sur un mois et
demi. Montrouge, où les prix ont augmenté de 25,9% par rapport à 2010, a
du mal à convenir au budget des
primo-accédants. « La fourchette de
prix va de 4 900 à 6 300, voire
7 200 euros/m2 », indique-t-on chez
Efficity. La hausse continue. « Sur les
six premiers mois, on note de 5 à 10%
d’augmentation. Il n’y a pas de règle,
certains biens se vendent au-dessus du
prix du marché », précise Elisabeth
Delorme, chez Orpi. Comme ce
3-pièces de 89 m2, rue Estienned’Orves, avec parking, dans un
immeuble de 1991, qui s’est vendu
à 715 000 euros, soit plus de
SPÉCIAL IMMOBILIER PARIS ÎLE-DE-FRANCE
XXIV
ou Puteaux. Mais pour combien de
temps ? Car ici, les prix montent
aussi : 289 000 euros pour une petite
maison en bordure d’Argenteuil.
Même la proximité du mont Valérien
hisse les prix vers le haut.
+ 8% sur un an
NEUILLY-SUR-SEINE
8 751 €/m2
Crise inconnue à cette adresse
NANTERRE
4 715 €/m
Embourgeoisement progressif
2
A la station Nanterre-Ville, au sud du
boulevard du Couchant, les rares
biens à la vente dépassent parfois
6 500 euros/m2. Si la rue Paul-Lescop
peut réserver de bonnes surprises, les
pavillons et les appartements corrects
dans les petites rues ne descendent
plus guère au-dessous de 5 000 euros/
m2, surtout à proximité des trois stations du RER A. Mais d’autres quartiers injustement décriés font encore
un peu d’ombre aux secteurs déjà
embourgeoisés. Nanterre-Université,
par exemple, traîne une réputation
désuète, alors qu’il faudrait s’y
implanter avant que la Coulée verte
ne se déploie – bientôt – de La Défense
à la Seine, valorisant irrésistiblement
les alentours. « S’ils peuvent encore
acheter à 3 000 euros/m2, les primoaccédants bénéficieront plus tard à
bon compte de la balade à vélo en
continu », explique un agent immobilier. La proximité de La Défense
reste un atout pour Nanterre, ainsi
que les transports. En limite de Rueil,
A Nanterre, certains
quartiers discriminés
font de l’ombre
aux plus prisés.
La santé du marché semble ici insolente. « Les prix ont encore augmenté
de 5% depuis le début de l’année, les
transactions s’effectuant désormais
à 9 000 euros/m 2 en moyenne »,
confie Jean-Louis Sadone, de
l’agence du même nom. La qualité
de vie, la verdure et la proximité de
Paris attirent à Neuilly-sur-Seine
une clientèle variée : familles,
jeunes couples ayant grandi à
Neuilly, provinciaux à la recherche
d’un pied à terre… Les familles
convoitent notamment le centreville, autour de la place WinstonChurchill, pour la proximité des
écoles, un secteur qui cote
aujourd’hui entre 9 000 et
10 000 euros/m2. Boulevard d’Argenson, un 203-m2 en parfait état s’est
vendu en quelques jours à des Parisiens pour 2 millions d’euros. Le
quartier de l’Hôpital américain, plus
résidentiel, est un peu moins recherché, mais les prix y sont souvent
similaires pour les beaux immeubles.
L’habitat individuel vaut de l’or.
« Parisiens, Français de retour d’expatriation ou habitant déjà la ville
recherchent à Neuilly des maisons à
partir de 2,5 millions d’euros ou de
véritables hôtels particuliers se négociant 4 millions d’euros, au minimum », indique Catherine Van Aal,
chez Barnes. C’était par exemple le
prix d’un hôtel particulier de 400 m2
avec sept chambres vendu récemment dans le quartier Saint-James.
+ 8,6% sur un an
PUTEAUX
5 681 €/m2
Surcotes sur la ville
un 4-pièces de 84 m2 devrait se vendre
au prix de 472 000 euros. Les tarifs de
Nanterre consolent encore cette
année les acquéreurs qui ne peuvent
s’offrir un logement à Rueil, Suresnes
Le Nouvel Observateur
Après une forte hausse, les prix semblent se stabiliser. « Depuis avril,
même si la demande reste forte, les
acquéreurs sont moins présents. Les
tarifs ont trop augmenté, les acheteurs
ne peuvent plus financer leur projet »,
précise Stéphane Hulot, chez Guy
Hoquet. « Les prix moyens sont passés
à 5 500 ou 6 500 euros/m2 pour un
bien sans défaut », témoigne un autre
agent immobilier. Rue de l’Oasis,
entre le centre-ville et La Défense, un
3-pièces de 66 m2, avec balcons et parking dans un immeuble récent, s’est
vendu 416 000 euros, soit plus de
6 300 euros/m2. Le niveau des prix fait
reculer la présence des primo-accédants et des investisseurs. « Le marché est trop haut : un 31-m2 vient de
se vendre 197 000 euros dans un
immeuble ancien rue de la République. Il y a huit ans, pour ce prix on
avait un 4-pièces ! », s’exclame Agnès
Lours, de Century 21. Avant, Puteaux
était une ville très populaire, « maintenant elle attire les familles mais surtout les jeunes cadres qui jonglent avec
la finance et Internet », constate un
commerçant.
+ 7,7% sur un an
RUEIL-MALMAISON
5 557 €/m2
Familial et huppé
La plus étendue des communes du
département demeure l’une des
plus variées en offres, du modeste
pavillon (moins de 300 000 euros,
souvent avec travaux) à l’appartement haut de gamme proche de
toutes commodités (de 7 000 à
8 000 euros/m2). Et la demande ne
fait pas défaut, même si les délais de
transaction s’allongent. En effet, le
marché se bloque peu à peu. Les prix
deviennent très élevés en centreville : 7 300 euros/m2 pour des biens
proches de la gare. Et les primo-accédants ne prennent que plus rarement
le chemin des hauts de Rueil, moins
bien desservis par les transports en
commun, mais où le mètre carré s’affiche tout de même à 7 000 euros.
Malgré un premier apport personnel,
souvent en hausse par rapport à
2010, ils sont évincés de ce marché
familial et huppé. Mais le prix moyen
des appartements ne traduit pas la
diversité des prix pratiqués sur le terrain. « Aujourd’hui, soupire un responsable d’agence, on vend cher pour
acheter cher, et le crédit redevient
d’actualité. Les maisons de bonne
qualité, même de moyenne surface, ne
descendent guère en dessous de
600 000 euros dans les quartiers les
plus prisés. » Même si les prix baissaient de façon significative, ce qui
JEAN-YVES LACÔTE
8 000 euros/m2. Les investisseurs, qui représentent 15% des
acquéreurs et sont plus présents dans
le neuf, achètent entre 6 900 et
8 000 euros/m2. Quant aux locations,
elles se font au prix moyen de
23 euros/m2 charges comprises.
+ 10,4% sur un an
PARIS ÎLE-DE-FRANCE SPÉCIAL IMMOBILIER
XXV
n’est pas encore le cas ici, il y a peu
de chances que Rueil-Malmaison,
avec ses beaux parcs et ses vertes
avenues, devienne un marché vers
lequel on se reporte…
+ 6,7% sur un an
SAINT-CLOUD
6 441 €/m2
La qualité fait la différence
« Les prix augmentent encore pour les
biens d’exception, mais pas pour les
biens standards », analyse André
Neyrand, de l’agence Laforêt. Il faut
désormais débourser entre 6 000 et
6 500 euros/m2 pour devenir propriétaire à Saint-Cloud. « Il n’y a pas de
bon ou de mauvais quartier. Les prix
des Coteaux, par exemple, sont dopés
par le tram », indique Laurent Wajemus, chez Century 21. C’est donc plutôt la qualité de l’immeuble qui fait
la différence pour les acheteurs,
venus pour la plupart de Neuilly-surSeine, Boulogne-Billancourt et Paris,
à la recherche de calme, de verdure
et de bonnes écoles pour leurs
enfants. A proximité de la gare du
Val-d’Or, un 92-m 2 s’est vendu
642 000 euros (plus de 6 900 euros/
m2) dans un immeuble des années
1960. Autre exemple, un 74-m2 boulevard de la République, proche du
supermarché, a trouvé preneur à
465 000 euros (6 300 euros/m2) dans
un immeuble 1970. Les rares mai sons sur le marché se négocient au
minimum 1 million d’euros, notamment dans le quartier Montretout.
Enfin, quelques programmes neufs
sont proposés entre 7 500 et
8 000 euros/m2.
+ 10,9% sur un an
SÈVRES
5 911 €/m
Prix stables sur belles demeures
JEAN-YVES LACÔTE
2
« Entre la Seine et Versailles, avec ses
deux gares et un bon lycée international, la ville offre des prix stables, inférieurs à ceux de Boulogne-Billancourt pour un environnement
socio-culturel identique », explique
Laurence Malinowsky, de l’Agence
Principale. Dans le quartier réputé
de Brancas, le long du parc de SaintCloud, il faut compter entre 7 000 et
8 000 euros/m2. Une maison contemporaine de 170 m2 bâtie sur un terrain de 500 m2, avec terrasse et
sous-sol complet, s’y est vendue
Le Nouvel Observateur
1 470 000 euros. Une autre maison,
de style Mansart, de 160 m2 avec
400 m 2 de terrain, sur la très
bruyante Grande-Rue, s’est vendue
1 300 000 euros. Proche de la gare
Rive-Gauche, Renan recèle aussi de
belles demeures, entre 6 000 et
6 500 euros/m2. Un peu plus loin, à la
Châtaigneraie, où les parcelles sont
plus petites, les prix varient de 5 000
à 6 300 euros/m 2. Le centre-ville
Sèvres, à
environnement
similaire à celui
de BoulogneBillancourt, est
moins cher.
3-pièces de 81,5 m2, au 2e étage, sans
parking, rue Carnot, près de la Mairie,
vendu 517 000 euros. « Dans le bas de
Suresnes, les prix peuvent encore
grimper. Il y a peu, nous avons vendu
un 55-m 2 à 399 000 euros, soit
7 254 euros/m 2 ! » raconte Pascal
Bensadoun, de Century 21. Pour les
biens de plus de 600 000 euros, les
acquéreurs sont plutôt des cadres
supérieurs qui viennent de vendre un
logement à Paris. Les primo-accédants, de moins en moins nombreux,
représentent 20% de la clientèle. Parfois ils ont un apport personnel mais
cela reste marginal. La ville séduit par
sa proximité avec le bois de Boulogne,
ses entreprises, le futur prolongement du tramway. Ce qui ne laisse
guère présager une baisse des prix…
+ 5,7% sur un an
VANVES
6 002 €/m2
Gare aux charges !
n’est pas le plus prisé. Un 3-pièces de
66 m2 avec parking et cave peut se
trouver à 320 000 euros. « Pour un
premier achat, on peut trouver des
prix abordables dans le quartier
familial des Acacias, proche de la
forêt de Meudon », indique Daniel
Elbase, de Laforêt Sèvres-Chaville.
Les 3-pièces de 65 m2 s’y négocient
entre 4 300 et 4 500 euros/m2.
+ 3,6% sur un an
SURESNES
5 926 €/m2
Une large fourchette de prix
Après une envolée des prix en 2010 et
2011, le calme semble revenir. « Nous
sommes toujours sur un marché en
pénurie, donc cher. Mais avec la
hausse des taux, une stagnation des
prix paraît s’installer », témoigne
Frédéric Lastennet, chez ERA. « A
Suresnes, la fourchette de prix est
large, entre 4 500 et 7 000 euros/m2 »,
note-t-on chez Efficity. Pour les logements en bon état, le prix moyen est
de 5 500 à 6 000 euros/m2. Pour les
biens plus récents, ou situés dans un
des deux centres-villes, il faut prévoir
de 6 000 à 6 500 euros/m2. Comme ce
Dans les
Haut-deSeine,
54% des
acheteurs
sont primoaccédants.
Marché de report des acheteurs au
budget trop serré pour devenir propriétaires à Issy-les-Moulineaux ou
dans le sud de Paris, Vanves a vu ses
prix grimper. Les grands apparte ments autour du très calme parc Pic
restent très cotés. « Ils se vendent
entre 6 600 et 7 200 euros/m2, mais ce
haut de fourchette n’est atteint que
par les biens en excellent état avec une
vue dégagée », précise Gilles Vitou,
directeur du cabinet Orpi Savanne.
Autour de la gare, qui relie la ville à
Montparnasse, les prix oscillent
entre 5 300 et 5 800 euros/m2 pour
les grandes copropriétés des années
1960 et 1970. Mais attention, car les
charges y sont parfois importantes,
et certaines d’entre elles vont nécessiter de coûteuses remises aux
normes dans les années à venir.
Enfin, sur le Plateau, où la quasiintégralité des constructions date
des années 1980, les petites surfaces
se négocient 6 300 euros/m 2 en
moyenne, et les grands apparte ments de trois et quatre pièces affichent des prix aux alentours de
5 900 euros/m2, et ils sont souvent
accompagnés avec parking.
+ 8% sur un an
Dossier réalisé par MAYA BLANC,
BAYA DERRICHE, NICOLE GEX,
AGNÈS LAMBERT, AURORE MERCHIN,
MARIE PELLEFIGUE,
ANAÏCK SALAUN-GUERY.
SPÉCIAL IMMOBILIER PARIS ÎLE-DE-FRANCE
XXVI
HAUTS-DE-SEINE
Antony
APPARTEMENTS
Asnières-sur-Seine
Bagneux
Bois-Colombes
Studio/
34- 5-pièces Studio/
34- 5-pièces Studio/
34- 5-pièces Studio/
3En ¤/m2 2-pièces
pièces pièces et plus 2-pièces pièces pièces et plus 2-pièces pièces pièces et plus 2-pièces pièces
Haut de
gamme
Réhabilité
Ancien
7 142 6 389 6 724 6 831
6 109 5 403 5 542 5 591
5 076 4 418 4 359 4 352
4 043 3 433 3 177 3 113
3 905 3 479 3 161 3 019
3 767 3 524 3 146 2 926
Boulogne-Billancourt
Haut de
gamme
Réhabilité
Ancien
9 287
7 934
6 582
5 229
5 120
5 012
9 636
8 145
6 653
5 161
5 227
5 294
6 577
5 847
5 117
4 387
3 942
3 497
6 171
5 296
4 421
3 547
3 638
3 729
10 113
8 601
7 088
5 576
5 511
5 447
6 367
5 629
4 890
4 152
3 913
3 674
Réhabilité
Ancien
6 166
5 544
4 922
4 300
3 944
3 588
6 077
5 591
5 105
4 619
3 981
3 343
5 562
5 118
4 674
4 230
3 760
3 290
6 568
5 731
4 894
4 058
3 948
3 837
5 679
5 305
4 931
4 557
3 878
3 200
5 202
5 379
5 556
5 733
4 264
2 795
Réhabilité
Ancien
7 779
6 699
5 619
4 539
4 495
4 450
7 781
6 679
5 577
4 475
4 485
4 494
8 175
7 031
5 888
4 744
4 892
5 039
9 960
8 363
6 766
5 169
5 061
4 952
7 268
6 213
5 158
4 103
4 003
3 904
Haut de
gamme
Réhabilité
Ancien
8 190
7 230
6 269
5 309
4 968
4 628
7 201
6 454
5 706
4 958
4 762
4 567
7 309
6 752
6 195
5 638
5 136
4 634
Réhabilité
Ancien
7 691 8 256 7 710 8 738
6 920 7 560 7 323 8 116
6 149 6 863 6 936 7 494
5 377 6 167 6 550 6 871
5 603 6 567 6 924 7 265
5 828 6 967 7 298 7 660
Réhabilité
Ancien
11 313
10 145
8 978
7 810
7 143
6 476
11 123
9 878
8 633
7 389
6 742
6 095
12 498
10 542
8 586
6 630
6 773
6 915
7 064
6 016
4 968
3 921
4 052
4 182
7 983
6 725
5 467
4 209
4 542
4 876
7 652
6 545
5 438
4 332
4 306
4 280
7 818
6 863
5 909
4 954
4 751
4 548
7 466
6 516
5 566
4 615
4 316
4 017
3 788
4 069
4 350
4 631
4 300
3 969
14 154
11 664
9 175
6 686
6 886
7 086
6 245
5 702
5 158
4 615
4 394
4 173
6 090
5 855
5 621
5 386
4 601
3 815
7 850
7 443
7 037
6 630
5 209
3 788
6 475
5 700
4 926
4 152
3 913
3 674
6 467
5 719
4 971
4 223
3 817
3 411
Châtenay-Malabry
6 267
5 539
4 811
4 083
4 013
3 944
5 291
5 540
5 789
6 038
4 216
2 395
7 465 6 970 7 801 6 527
6 444 6 080 6 636 6 126
5 423 5 190 5 472 5 725
4 403 4 299 4 308 5 323
4 320 4 014 3 948 4 721
4 237 3 729 3 588 4 119
5 098
4 644
4 191
3 737
3 292
2 848
4 953
4 545
4 137
3 729
3 074
2 419
Clichy
7 868
6 745
5 622
4 500
4 725
4 951
10 030
8 146
6 263
4 379
4 820
5 261
6 211
5 418
4 624
3 831
3 879
3 927
8 241
6 833
5 426
4 018
3 794
3 570
4 106
3 948
3 789
3 630
3 263
2 897
ND
ND
ND
ND
ND
ND
Gennevilliers
11 151
9 266
7 381
5 496
6 333
7 170
6 818
5 417
4 016
2 616
3 047
3 478
Le Plessis-Robinson
6 106 6 632 6 551
5 473 5 776 5 744
4 841 4 921 4 937
4 208 4 066 4 130
3 848 3 671 3 749
3 489 3 277 3 368
7 798
6 736
5 674
4 612
3 763
2 915
Colombes
Garches
7 896 8 742 8 565
6 818 7 391 7 404
5 740 6 040 6 243
4 662 4 688 5 083
4 873 4 624 4 960
5 085 4 560 4 838
6 543
5 781
5 018
4 256
3 611
2 966
Châtillon
6 185
5 500
4 816
4 132
3 941
3 750
7 435
6 236
5 036
3 837
3 540
3 243
7 562
6 854
6 146
5 438
4 612
3 786
8 129 8 068 8 347 9 176
7 006 7 081 7 465 7 793
5 883 6 094 6 583 6 409
4 760 5 107 5 701 5 026
4 329 4 422 5 248 5 062
3 898 3 738 4 795 5 098
5 878
5 349
4 821
4 293
4 033
3 773
6 966 5 800 5 800 5 224
6 025 5 249 5 197 4 914
5 083 4 698 4 593 4 604
4 142 4 147 3 990 4 294
3 995 4 543 3 807 3 979
3 847 4 939 3 625 3 664
Rueil-Malmaison
"Grand confort
6 330
5 092
3 855
2 617
3 210
3 803
6 667
5 710
4 753
3 795
3 132
2 470
ND
ND
ND
ND
ND
ND
Levallois-Perret
9 224
8 279
7 334
6 390
6 069
5 749
Montrouge
ND : Non disponible
Le Nouvel Observateur
ND
ND
ND
ND
ND
ND
6 352
5 471
4 590
3 709
3 723
3 738
Puteaux
6 628
5 823
5 019
4 214
4 214
4 215
4 516
4 084
3 653
3 222
3 184
3 146
7 040 6 332 6 173
5 871 5 356 5 258
4 702 4 380 4 342
3 533 3 405 3 427
3 939 3 677 3 421
4 345 3 950 3 415
Meudon
Neuilly-sur-Seine
Haut de
gamme
5 074
4 648
4 222
3 795
3 132
2 470
4 827
4 371
3 915
3 459
3 492
3 524
6 409
5 667
4 925
4 182
3 662
3 141
La Garenne-Colombes
7 960
7 057
6 153
5 250
4 852
4 455
Malakoff
Haut de
gamme
5 456
5 067
4 678
4 289
3 801
3 314
5 074
4 556
4 038
3 519
3 466
3 413
Fontenay-aux-Roses
Issy-les-Moulineaux
8 018
7 037
6 057
5 076
4 868
4 660
7 798
6 736
5 674
4 612
3 763
2 915
Clamart
Courbevoie
Haut de
gamme
6 543
5 781
5 018
4 256
3 611
2 966
Bourg-la-Reine
11 439
9 705
7 972
6 238
5 843
5 447
Chaville
Haut de
gamme
6 467
5 719
4 971
4 223
3 817
3 411
45-pièces
pièces et plus
9 590
8 447
7 304
6 162
6 516
6 870
9 542 10 045
8 543 8 985
7 543 7 925
6 544 6 865
6 871 7 210
7 198 7 554
Nanterre
6 354
6 099
5 844
5 589
4 657
3 725
6 284
6 052
5 820
5 589
5 187
4 785
6 860 6 926
5 763 5 882
4 666 4 838
3 569 3 795
4 207 4 367
4 846 4 940
Saint-Cloud
10 776 10 513 10 044
8 872 8 875 8 477
6 967 7 236 6 910
5 063 5 598 5 343
5 063 5 269 5 142
5 063 4 940 4 940
"Confort standard
9 979
8 834
7 690
6 545
5 741
4 938
"Confort minimum
PARIS ÎLE-DE-FRANCE SPÉCIAL IMMOBILIER
XXVII
HAUTS-DE-SEINE
APPARTEMENTS
Sceaux
Sèvres
Suresnes
Vanves
Studio/
34- 5-pièces Studio/
34- 5-pièces Studio/
34- 5-pièces Studio/
3En ¤/m2 2-pièces
pièces pièces et plus 2-pièces pièces pièces et plus 2-pièces pièces pièces et plus 2-pièces pièces
7 460 7 388 7 702
6 656 6 529 6 738
5 851 5 670 5 773
5 046 4 811 4 808
4 555 4 214 4 370
4 063 3 617 3 931
Haut de
gamme
Réhabilité
Ancien
7 939
6 891
5 844
4 797
4 596
4 395
8 042
6 822
5 602
4 381
3 995
3 609
7 942 7 213 7 267 9 318
6 994 6 424 6 229 7 492
6 045 5 634 5 192 5 666
5 096 4 844 4 154 3 840
4 651 4 558 4 410 4 367
4 207 4 272 4 666 4 894
6 597
6 009
5 421
4 833
4 555
4 276
Vaucresson
Haut de
gamme
Réhabilité
Ancien
7 622
6 262
4 902
3 542
3 695
3 847
7 617
6 510
5 402
4 294
3 997
3 701
8 036
7 046
6 057
5 067
4 513
3 958
8 455
7 205
5 956
4 707
4 474
4 240
8 356
7 170
5 983
4 796
4 680
4 563
4 745
4 095
3 445
2 795
2 526
2 256
Ville-d’Avray
7 373
6 401
5 430
4 458
4 133
3 807
7 228
6 418
5 607
4 796
4 468
4 139
7 620
6 599
5 577
4 556
4 488
4 420
7 052
6 184
5 316
4 448
4 211
3 973
7 993
6 879
5 764
4 650
4 785
4 920
7 169
6 443
5 717
4 990
4 565
4 140
7 388
6 529
5 670
4 811
4 424
4 037
6 601
5 328
4 055
2 782
3 391
4 000
6 381
5 115
3 848
2 581
3 242
3 903
Villeneuve-la-Garenne
4 810
4 071
3 332
2 593
2 414
2 235
4 810
4 022
3 234
2 446
2 340
2 235
45-pièces
pièces et plus
7 441
6 616
5 792
4 967
4 448
3 929
7 892
7 193
6 494
5 795
4 942
4 089
La Défense
ND
ND
ND
ND
ND
ND
7 186
5 602
4 018
2 434
3 279
4 125
7 131
6 614
6 096
5 579
5 098
4 617
MAISONS INDIVIDUELLES
Haut de
gamme
Réhabilité
Ancien
Haut de
gamme
Réhabilité
Ancien
Antony
Asnières-sur-Seine
7 123 6 362 5 600 4 839 3 949 3 059
9 077 8 008 6 939 5 870 4 327 2 784
Bourg-la-Reine
Châtenay-Malabry
8 048 7 237 6 427 5 616
4 601 3 586
7 320 6 539 5 759 4 978
5 184 4 190
8 757 7 786
Chaville
8 943 8 021 7 099 6 177
6 081 5 290 4 163 3 035
Gennevilliers
Boulogne-Billancourt
6 353 3 845
Châtillon
4 137 3 295
7 860 7 126
6 393 5 659 4 398 3 136
Clichy
6 814 5 843 4 543 3 243
9 029 7 905 6 782 5 658
4 531 3 403
Fontenay-aux-Roses
Garches
8 386 7 457 6 528 5 599 4 421 3 243
11 656 10 427 9 197 7 968 6 382 4 795
9 487 8 462 7 437 6 412
Malakoff
6 817 5 825 4 495 3 164
Ancien
13 238 11 779 10 320 8 861
Issy-les-Moulineaux
5 986 5 357 4 728 4 099 3 020 1 941
8 802 7 810
Réhabilité
Clamart
Colombes
7 664 6 873
Haut de
gamme
Le Plessis-Robinson
4 919 3 425
7 498 6 715
5 933 5 150 4 055 2 960
Meudon
Montrouge
9 901 8 863 7 825 6 787 5 258 3 729
9 035 7 979 6 924 5 868 4 647 3 425
Nanterre
Neuilly-sur-Seine
Rueil-Malmaison
8 134 7 320 6 507 5 693 4 374 3 054
18 010 15 858 13 705 11 553 8 627 5 700
10 633 9 436 8 240 7 043 5 670 4 297
Saint-Cloud
11 231 10 199 9 167 8 135
Sceaux
6 740 5 344
Suresnes
10 125 8 983
7 841 6 699 5 343 3 986
9 819 8 766
7 714 6 661
Sèvres
5 281 3 900
9 737 8 735 7 734 6 732 5 389 4 045
Ville-d’Avray
Villeneuve-la-Garenne
10 966 9 782 8 599 7 415 6 088 4 761
5 250 4 724 4 198 3 672 3 055 2 437
ND : Non disponible
Retrouvez L’Argus du Logement 2011 sur Internet
"Grand confort
"Confort standard
www
www.immobs.com
Le Nouvel Observateur
"Confort minimum