Info IHEDN-BOURGOGNE n°16
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info IHEDN-BOURGOGNE Médaille d’honneur de l’UNION-IHEDN 30 mars 2009 - n°16 SOMMAIRE EDITORIAL 1 EDITORIAL 1 LA CRISE FINANCIERE APPELLE-T-ELLE UNE REFONDATION DES REGLES DU CAPITALISME ? Dijon, 27 mars 2009 3 GEOPOLITIQUE AU MOYEN ORIENT Nevers, 20 mars 2009 4 TRINOMES ACADEMIQUES Paris, 16 mars 4 INFORM ATIONS par Jean-Louis Messy, président régional D e mois de mars a été riche en événements pour l’IHEDNBOURGOGNE. Le premier point fort a été à Dijon la conférence de prestige régionale annuelle du professeur Michel Aglietta sur un sujet à l'actualité brûlante qui s’inscrit dans l'ensemble de la défense économique de notre pays : "la crise financière appelle-t-elle une refondation des règles du capitalisme?" Une autre conférence-débat au niveau départemental, organisée à l’initiative de notre camarade Bernard Meunier dans le cadre de sa présidence du Rotary club de Nevers, a aussi été un point fort avec un intervenant hors du commun, Christian Chesnot, journaliste et reporter de France Inter et ème France Culture, auditeur IHEDN de la 60 session nationale. Le troisième point concerne les travaux annuels des deux groupes bourguignons relatifs aux thèmes d’études. En effet, ème les travaux en cours de la 61 session nationale sur "L’union européenne en quête de sécurité intérieure et extérieure", thème d’étude fixé par le Premier ministre sur proposition de l’Institut, ont fait l’objet le 6 mars dernier, pour la première fois, d’une expérience originale sous forme de colloque organisé par les auditeurs eux-mêmes avec le concours du Centre de réflexion de la représentation en France de la Commission européenne. Les thématiques choisies par les auditeurs de la session nationale se sont articulées autour de trois volets : "Sécurité énergétique : un défi européen", "UE, OTAN dans la gestion des crises", "Immigration : opportunités et défis" réunissant des parlementaires et anciens ministres invités pour leurs compétences dans ces domaines. Si l’objet de ce colloque a été de répondre aux interrogations des auditeurs de la session nationale, l’équipe bourguignonne qui travaille sur ce thème a, dans un même but, pris l’initiative d’inviter un expert des douanes pour étoffer leur réflexion sur un aspect du thème lié à l’activité douanière. C’est avec JeanClaude Hoberdon, directeur du pôle d’action économique de Dijon à la direction régionale des douanes, que l’équipe des travaux a pu échanger sur ce thème. Ce mois de mars est donc à noter pour la densité et la richesse des travaux des membres bourguignons. Ils se prolongeront par la Journée d’étude et de réflexion régionale organisée à Nevers sur un sujet traité pour la première fois en Bourgogne "Internet : Risques et Dérives". Nous ne pouvons que nous réjouir de ces activités de rayonnement décentralisées à l’initiative des vice-présidents départementaux. PROCHAINS RENDEZ-VOUS Samedi 25 avril 2009 journée d’étude et de réflexion à Nevers Samedi 13 juin 2009 assemblée générale à Dijon Thème annuel 2008 – 2009 – Réunions à la préfecture Réunions à Nevers, salle Jules Renard, de 18h à 20h Réunions à Dijon, salle Carnot, 18h à 20h Directeur de publication : Jean-Louis Messy Rédacteur en chef : Jean Prudhon et Maquette assisté du Comité de rédaction N° dépôt légal ISSN : 1960-2839 IIIH H E D N B O U R G O G N E HE ED DN N---B BO OU UR RG GO OG GN NE E B B P D O N C B...P P... 111555888111 ––– 222111000333222 D DIIIJJJO ON NC Ceeedddeeexxx / : 03 80 11 22 46 - Mél. : [email protected] Comme d’autres, ces actions de proximité sont des vecteurs importants de notre mission de diffusion de la culture de défense et de sécurité. LA CRISE FINANCIERE APPELLE-T-ELLE UNE REFONDATION DES REGLES DU CAPITALISME ? CONFERENCE DE M.AGLIETTA LE 27 MARS 2009 DIJON par Daniel Demonfaucon Madame Revel, adjointe au maire de Dijon, accueille1 les participants à la salle de Flore de l’Hôtel de ville de Dijon, pour la conférence annuelle de prestige de l'IHEDN-BOURGOGNE. Jean-Louis Messy remercie Madame Revel, rappelle les missions de l'IHEDN et présente le conférencier. Ancien élève de l'Ecole polytechnique et de l'ENSAE, Professeur de Sciences économiques à l'Université de Paris X Nanterre, Michel Aglietta est Conseillé au CEPII spécialiste des mécanismes de la finance moderne et théoricien de la monnaie. Il est également membre du Conseil d'Analyse Economique auprès du Premier ministre, Consultant à la CPR et membre de l'Institut Universitaire de France. Dans le cadre de ses travaux, Michel Aglietta participe aux projets de recherche suivants : Incertitudes démographiques (DEMWEL) Déterminants et conséquences macroéconomiques des migrations (ENEPO) Croissance et évolution démographique dans l'Union européenne : une approche par la comptabilité de la croissance. Il est l'auteur de nombreux ouvrages. M. Aglietta est un des rares experts à avoir attiré publiquement l'attention sur les "désordres dans le capitalisme mondial" et à 1 En soulignant qu'en chinois le mot "crise" est représenté par 2 idéogrammes : "danger" et "chance". Déjà tout un programme ! -1- proposer une "refondation des règles" pour un capitalisme au service de l'humanité. Appuyé sur une mise en évidence plutôt exhaustive et une analyse des différent facteurs interactifs qui ont conduit à la dérive actuelle de l'endettement, l'objet de sa conférence vise les réformes indispensables d'un système bancaire qui serait alors placé sous l'égide d'une gouvernance mondiale pour notre planète. L'entrée de la Chine dans l'Organisation Mondiale du Commerce marque un autre phénomène agissant sur le coût du travail avec l'arrivée massive de main d'œuvre peu qualifiée et très peu rémunérée. Une augmentation d'offre de main d'œuvre et une diminution de la demande de consommation conduit à l'inverse du fonctionnement occidental. Nous passons d'une inflation mal maîtrisée sur les prix des produits à une déflation cachée par la flambée sur les prix des matières premières. Le parallèle avec la crise des années 1930, alimente l'idée que les thèses "keynésiennes" demeurent d'une actualité criante. Il est impératif pour M. Aglietta de réguler et discipliner le capitalisme afin de permettre une économie de marché saine. Cette crise a pénétré le système bancaire et seul, un désendettement massif des bilans, peut la résorber. A cela il faut inscrire au processus, un temps de 3 à 5 ans, (voire peut être 10 ans en cas de mauvaise gestion,) nécessaire à la résorption. Au niveau micro économique, cette crise naît de dérives des comportements, des prises de risques excessives, d'une mauvaise gouvernance des institutions financières; mais aussi de l'échec des ajustements de marché dû à l'absence des transferts de risque attachés au crédit. Quant à l'ingénierie financière, considérée à priori comme élément stabilisateur, elle a agit de fait comme un facteur important de contagion. Les autorités de régulation ont occulté l'instabilité de la finance et laissé les marchés libres d'agir sans contrôle. La montée l’endettement La dérive des innovations financières Afin de libérer du capital pour faire plus de crédits, les banques se sont désengagées des risques. Elles ont ainsi mesuré leurs possibilités de crédits en analysant la situation à partir des statistiques. La connaissance du client était volontairement occultée. La titrisation des crédits immobiliers a permis de lancer des crédits aux ménages en nombre beaucoup plus important, et a soutenu la hausse des prix. Elle a provoqué par ailleurs une explosion des crédits hypothécaires hors garantie des agences publiques assortie d'une sous évaluation du risque. Les banques d'investissement dont le financement est très dépendant des marchés monétaires sur lesquels elles trouvent des liquidités à court terme ont alors choisi de "démarcher l'emprunteur et distribuer des titres financiers fabriqués sur les pools de crédits". Les subprimes et mondialisation de la crise. la Les subprimes (prêts à haut risque) nés aux Etats-Unis sont des crédits hypothécaires à taux variables (crédits immobiliers) accordés à une clientèle peu solvable dont les salaires stagnaient. Afin de relancer l'économie américaine, le gouvernement a proposé des crédits hypothécaires dédiés aux ménages les plus pauvres : les subprimes. Durant 4 ans, une gigantesque bulle financière immobilière s'est formée. Suite à son éclatement (fin 2006), les ménages endettés se sont retrouvés en possession de biens immobiliers valant moins que la valeur d'achat. Ces biens étant acquis à l'aide de subprimes, les emprunteurs ont vu le coût de leur crédit s'envoler (taux variables). La forte hausse des saisies de logements par les banques a causé la faillite en masse de plusieurs sociétés de prêts hypothécaires à risque (les biens saisis ne valant plus le prix initialement investi), et a conduit à l'effondrement du prix des actions de l'industrie du crédit. Les secteurs des banques et des assurances sont particulièrement touchés car ils ont investi dans ces subprimes par l'intermédiaire de la titrisation de ces crédits à haut risque. Les acteurs boursiers ayant perdu confiance, les banques ne trouvent plus d'investisseurs pour entrer dans ces fonds adossés aux crédits hypothécaires. Les investisseurs à long terme sont inquiets, ils ne connaissent pas l'exposition aux subprimes des différents acteurs financiers, ils n'apportent et ne prêtent plus d'argent aux banques. Celles-ci se retrouvent en manque de liquidités pour assurer leur fonctionnement. Cette crise, inéluctablement, va se mondialiser. Les pays émergents ne sont pas impliqués directement dans les "subprimes", mais leur croissance est essentiellement tournée vers l’exportation. Or, l’Europe et les USA, touchés de plein fouet par la récession, représentent 55% du commerce mondial. Cela a des retombées automatiques sur l’ensemble de la planète. Le système bancaire des anciens pays de l’Est est également préoccupant. Il est adossé au crédit de grandes banques européennes. L’Ukraine, la Roumanie, la Bulgarie se sont endettées massivement, jusqu’à 25% de leur PIB et peuvent connaître le même sort que l’Islande. de Tout semble commencer en 1990 (le mur de Berlin est tombé) : privatisations sans mesure, mouvements de capitaux ouverts tous azimuts, généralisation de "l'Etat minimal" seront les germes de la crise stimulés par la croissance déséquilibrée des dernières années. Le principe de la valeur actionnariale induit différents problèmes (rupture entre rentabilité financière et rendement économique, pilotage de l'entreprise par l'augmentation de la valeur du dividende par action d’où un décalage entre rendement et rentabilité intrinsèque). L'entreprise doit alors accroître son levier d'endettement par le biais de mécanismes 2 tels LBO , fusions, acquisitions, rachat massifs d'actions. Mais simultanément, elle fragilise sa structure financière car le ratio dettes / fonds propres n'est plus acceptable. Le salaire médian des salariés stagne et la différence avec les gains de productivité s'annule. La hausse de la consommation devient impossible sauf à avoir recours à l'endettement et à la diminution de l'épargne. Ainsi, dans les pays de l'OCDE, en une décennie, le rapport "dette des ménages/ revenu brut disponible" a plus que doublé. Il en va de même quant au ratio "dette des entreprises/PIB". Ces phénomènes sont exacerbés par la globalisation. A noter que la réduction des impôts et la globalisation des marchés concourent au bouleversement des principes d'équilibre antérieurs puisque les pays émergents asiatiques ont déversé leur épargne sur les marchés financiers occidentaux et multiplié les exportations, passant d'une situation de débiteurs à celle de créanciers. 2 Le LBO, de l’anglais « Leverage Buy-Out », est un terme générique désignant un montage juridico-financier de rachat d’entreprise par effet de levier -2- Être à nouveau capable d’évaluer le risque de manière contradictoire, face à celui qui crée ces produits. M. Aglietta qualifie cette crise de systémique Il en donne une définition et analyse ses conséquences C'est une situation dans laquelle les réponses individuelles rationnelles des acteurs privés pour se protéger des effets de la crise conduisent à aggraver la situation de tous (Récupérer ses placements). Elle a pour conséquence l'échec des ajustements de marché. Le coût social des faillites qui se font en chaîne est très supérieur au coût privé de la dette. L'intervention de l'Etat devient impérative. Le risque systémique est par conséquent un risque endogène qui provoque des processus auto renforçants. L'incertitude est totale, les agents agissent par mimétisme pur. Ils sont face à une défaillance d'information. Les externalités sont en interconnexion avec le risque de contrepartie. Les ventes d'actifs sont forcées et se réalisent par évaporation de la liquidité du marché. La crise systémique fait interagir étroitement levier pro cyclique et "maturity mismatch" (ou transformation). La dépendance de la liquidité et du marché d'actifs entraîne la baisse des prix des actifs par vente de détresse qui aggrave la détérioration des bilans. Autre grand chantier, l’élaboration de nouvelles règles dans la gouvernance interne, concernant notamment l’attribution des bonus à court terme et des stocks options. Face à une croissance occidentale ralentie, la dette publique devra se substituer à la dette privée de façon à privilégier un désendettement massif du système financier. La demande globale doit être soutenue, et pour y parvenir, il faut baisser les taux, mener une politique monétaire expansive, pour ne pas reproduire l’exemple japonais, et compter sur une augmentation des dépenses publiques. En Europe, il faut revoir les règles de la zone euro, et passer d’un Pacte de stabilité budgétaire, basé sur de fortes contraintes, à un Pacte de coopération budgétaire. Cela signifie la naissance d’un gouvernement économique européen. Il faudrait pouvoir déterminer quelle serait la contribution budgétaire de chaque pays et décider avec les banques centrales d’une politique budgétaire agrégée. Les règles devront être modifiées, mais pas les traités. Sans capacité ni volonté politique, l’Europe ne pourra venir à bout de cette situation économique très dangereuse. Les principes d'une restructuration démocratique profonde. Face à ces sombres constats, il est urgent de transformer et remettre en cause les principes et les processus identifiés, d'opérer les changements à minima suivants : • Contrôle impératif de tous les organismes financiers, et pas seulement les banques de dépôts, par les banques centrales. • Retrait de leur rôle formel au cœur de la régulation Bâle II ou à l'opposé soumission des agences de notation à une réglementation et à une supervision. • Séparation des fonctions de conseil et de notation qui conduisaient à l'endogamie avec les banques d'affaires. • Obligation de rendre transparents aux investisseurs l'ensemble des hypothèses qui influencent les risques des produits titrisés. • Mise en place de contrepouvoirs bancaires qui réveillent les actionnaires institutionnels pour imposer des conseils d'administration face au pouvoir des PDG et qui protègent les organes internes de contrôles. • Installation et conservation durable des investisseurs à long terme afin de faire peser des contraintes liées à l'économie réelle et qui contrôle le risque en permanence. Enfin il faut mettre le FMI au cœur de la gouvernance mondiale et lui donner de véritables pouvoirs. Les questions, et les réponses, ont prolongé fort tard l'intérêt sur le sujet !3 Notre président remet au conférencier des souvenirs de son passage à Dijon et la brochure des 40 ans de l'IHEDNBOURGOGNE. Un moment de convivialité offert par la municipalité de Dijon dans la grandiose Salle des Etats de Bourgogne a permis aux participants de continuer les échanges. GEOPOLITIQUE AU MOYEN ORIENT NEVERS, 20 MARS 2009 Autrement dit et en complément… par François Defienne Cesser de prêter à bas coût contre des rendements très élevés Le coût du crédit doit être plus élevé, le pouvoir doit passer des banques aux grands investisseurs institutionnels, sous forme d’apport en capital. Ils devront viser un rendement de l’épargne qui soit compatible avec celui du capital et aller le chercher dans les pays émergents. Le coût du capital doit revenir à sa vraie valeur. Les banques centrales doivent assumer la stabilité financière, reprendre en main la supervision et la régulation de toutes les banques, connaître les risques de contrepartie et créer un nouvel outil macro prudentiel, essentiel dans les périodes d’expansion du crédit qui pourrait agir sur le capital (faire des provisions dynamiques quand les indicateurs sont au vert) et sur les liquidités. Constituer des réserves obligatoires marginales, les liquidités seraient assurées en permanence avec des marchés libres. Bannir toute dissymétrie dans les informations, exiger un reporting des hedge funds. Remettre à plat les méthodes des agences de notation, et notamment leur communication. Christian Chesnot, auditeur IHEDN (AA60), journaliste et grand reporter de France Inter et de France Culture, invité par notre camarade Bernard Meunier, président du Rotary Club de Nevers, a donné à l’Hôtel Mercure, vendredi 20 mars, devant de nombreux invités, une conférence suivie d’un débat particulièrement riche en présence de l’équipe nivernaise rassemblée autour du vice-président délégué François Defienne et du président régional Jean-Louis Messy. Mis sur le devant de la scène suite à sa prise en otage par de dangereux islamistes irakiens, Christian Chesnot est aussi connu pour sa spécialisation sur le Moyen Orient et ses ouvrages sur le sujet dont le dernier, en collaboration avec Antoine Sfeir, vient tout juste de paraître chez Calmann Levy : "Orient Occident, le choc". Christian a retracé le contexte géopolitique actuel au Moyen Orient et ses environs en suscitant de nombreuses questions 3 -3- Voir aussi "Michel Aglietta" sur le web : 42.800 liens ! comme les tensions du Liban, la question du nucléaire iranien, le chaos qui règne en Irak, le conflit israélo-palestinien, l’avenir de la Turquie dans le cadre de la communauté européenne. Cette conférence-débat particulièrement réussie qui accueillait Lucas, Directeur de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA), sur la politique immobilière du ministère de la Défense. Il présente cette transformation territoriale comme essentielle pour bénéficier des gains escomptés de la réforme en cours. Le DMPA répond ensuite à un certain nombre de questions, concernant notamment l’implantation d’un nouveau siège de la 4 Défense sur l’emprise de Balard (10.000 personnes) pour une nouvelle gouvernance ministérielle. 5 En fin de matinée, le Colonel Klotz, de la DICOD , présente la nouvelle plaquette disponible pour montrer les différents aspects de l’engagement français en Afghanistan. Les Français connaissent l’engagement militaire, mais, pour la plupart, ignorent l’action diplomatique et les aides à la reconstruction dans de nombreux domaines : santé, agriculture, éducation, gouvernance et état de droit, lutte contre la drogue et police scientifique, développement du secteur privé, sauvegarde du patrimoine culturel. La priorité sera mise au cours des trois prochaines années sur l’agriculture, l’éducation et la santé. Cette plaquette est disponible à la DICOD. Les membres des trinômes pourront en demander des exemplaires par l’intermédiaire du secrétariat de la CPE Défense à la DMPA. au premier plan : F. Defienne, J.-L. Messy, Ch. Chesnot, B. Meunier chaleureusement sur les terres nivernaises un auditeur IHEDN hors du commun, a fait ressortir l’esprit de camaraderie du réseau des auditeurs si cher à l’Institut. Le déjeuner a été assuré dans le prestigieux salon des Maréchaux, par les élèves du lycée hôtelier François Rabelais de Dugny (93), à la grande satisfaction de tous les présents. JOURNEE NATIONALE DES TRINOMES ACADEMIQUES PARIS, 16 MARS 2009 Trois ateliers, avec chacun une vingtaine de participants, se sont réunis l’après-midi pour une séance de travail collective sur l’un des trois thèmes : Bilan des relais défense, Présentation des dossiers de la CPE Défense et remontées statistiques, Valorisation de l’action des trinômes. L’animation des trois ateliers était assurée par : atelier 1 – Eric Barrault et Olivier de Lavenère-Lussan, atelier 2 – Christophe Bérenguier et Pierre-Yves Savelli, atelier 3 – Laurence Varaut et Corinne Bouteille. La restitution des travaux a ensuite été faite en séance plénière à l’amphithéâtre Desvallières. par Jean-François Bourlier Près de 80 participants étaient réunis le lundi 16 mars 2009 à l’amphithéâtre Desvallières de l’Ecole militaire pour une journée de rencontre et d’échange des délégués des trois entités constituant les trinômes académiques. C’était la première occasion pour ces représentants de se retrouver depuis la célébration du 20ème anniversaire le vendredi 30 mai 2008 à l’Institut de France. Chacune des trois composantes des trinômes a regroupé les deux tiers de ses effectifs, soit une vingtaine de membres. Sept trinômes ont eu leurs trois représentants présents, 14 trinômes ont eu deux représentants, 7 trinômes n’ont eu qu’un représentant. Seuls les trinômes de Corse, Martinique, Guadeloupe et Nouvelle Calédonie n’ont pu être représentés, compte tenu de leur éloignement géographique. Ce constat est globalement très satisfaisant, d’autant que la plupart des absents se sont déclarés navrés de ne pouvoir se libérer pour venir à Paris. Pour clore cette journée nationale de rencontre et d’échange, PierreYves Savelli, au nom de tous les organisateurs, a remercié les participants d’avoir pu venir nombreux malgré d’importantes contraintes. Il les a remerciés également de la part active qu’ils ont prise au débat, notamment dans les ateliers dont la synthèse s’avère très riche. Il les a remerciés enfin pour l’ambiance de grande cordialité qui a régné tout au long de la journée. INFORMATIONS Les travaux ont été lancés par les interventions du Préfet Didier Petetin et du Général Bruno Dary. Le Préfet, au nom du Directeur de l’IHEDN, a insisté sur l’intérêt que l’IHEDN porte à la diffusion d’un enseignement de défense au sein de la population française et à la part essentielle que les trinômes académiques apportent en ce domaine par la formation qu’ils assurent aux membres de l’Education nationale, relais indispensables de cet enseignement auprès des élèves, futurs citoyens. Pour bénéficier du bulletin en couleur, Envoyer votre adresse Mél actualisée à [email protected] IHEDN-BOURGOGNE BP 1581 21032 DIJON CEDEX 03 80 11 22 46 [email protected] -------PERMANENCES Lundi et Jeudi de 11h00 à 12h00 Le Gouverneur militaire de Paris a évoqué le constat d’une certaine stagnation dans les résultats, apparaissant dans le dernier bilan des trinômes et le risque de difficultés supplémentaires de relance, notamment en Ile de France, avec la disparition programmée d’un certain nombre de formations opérationnelles. Il s’est voulu toutefois optimiste et pense qu’il faut innover en exploitant d’autres richesses comme celle des opérations Vigipirate par exemple. L’essentiel de la matinée a été consacré à l’intervention très dense et très riche du contrôleur général des armées Eric 4 5 -4- Le futur "Pentagone" français Délégation à l'information et à la communication de la défense