Imprimer l`article de presse complet - Jean
Transcription
Imprimer l`article de presse complet - Jean
Press reviews Ouest France 19/08/2005 Superbe récital de Jean-Marc Luisada Le second récital de piano solo des Semaines Musicales de Quimper a eu lieu mardi à l’Orangerie de Lanniron avec le pianiste Jean-Marc Luisada. Un standing ovation a salué le talent de cet artiste extraordinaire, qui a joué cinq rappels. Le pianiste était à l’Orangerie de Lanniron mardi Difficile de faire entrer tous les spectateurs venus écouter Jean-Marc Lusiada ; certains seront peut être repartis devant la longueur de la file. La salle de l’orangerie était donc comble lorsque le virtuose de Chopin est arrivé sur scène. Avec un programme très varié, il a entamé la sonate n° 13 de Joseph Haydn, qui a composé 47 sonates pour clavier seul. Très expressif dans sa façon de jouer comme dans sa façon d’être, Jean-Marc Lusiada l’a interprétée avec un phrasé net et précis, offrant au public la qualité de l’écriture de Joseph Haydn. Schuman, Debussy et Chopin Venait en suite la Grande Humoresque de Robert Schumann, qui commence comme un rêve. Si Schumann n’a jamais réalisé son vœu le plus cher, celui de devenir concertiste, il a en tout cas laissé une œuvre pour piano considérable, tant par la qualité que par la quantité, et cette pièce sied bien au jeu de Jean-Marc Lusiada. De nombreux climats entrent dans cette Grande Humoresque, et le public l’a fort apprécié. Après l’entracte, le pianiste avait choisi La Cathédrale Engloutie de Claude Debussy. Composée en 1910, cette pièce bien reconnaissable du style de Debussy possède des accents médiévaux tout à fait inscrits dans les couleurs et lumières changeantes du compositeur français. Enfin, pour clore ce programme, Jean-Marc Luisada a interprété la Sonate en si mineur de Frédéric Chopin, composée en 1844. Cette dernière pièce n’a pourtant pas rassasié le public et c’est donc sur cinq autres œuvres de Frédéric Chopin que Jean-Marc Luisada a clôturé son récital : le Nocturne posthume en do dièse mineur, le deuxième Scherzo en sib mineur, la Mazurka en la mineur, la grande Valse brillante, et enfin la Mazurka en sib Majeur, ont constitué à eux seuls une troisième partie du concert.