que me faz morrer, damor e desejo…
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que me faz morrer, damor e desejo…
… que me faz morrer, damor e desejo… Direction Leonardo Loredo de Sá L’ensemble Il Ballo se consacre à l’interprétation de la musique des XVIe et XVIIe siècles, avec un intérêt particulier pour la musique de la Renaissance et pour la musique italienne du début du XVIIe siècle. Les musiciens qui le composent ont une grande expérience professionnelle en tant que solistes ou membres d’ensembles spécialisés en musique ancienne, en France et à l’étranger. Fondé par Leonardo Loredo de Sá, Il Ballo s’est constitué autour d’une soprano et d’une basse continue complète (clavecin, orgue positif, viole de gambe, lirone, luth, théorbe et guitares), auxquels s’ajoutent, selon les besoins du programme, un groupe vocal de huit chanteurs et des instruments à vent et à cordes (cornet, flûte, violon, sacqueboutes, dulciane ...). Cet effectif variable permet d’aborder un large répertoire vocal et instrumental et de proposer différents programmes de concert. Il Ballo présente ses productions dans des saisons musicales et des festivals tels que Les Salons de Musique au Musée Carnavalet (Paris), Les Jardins dʹAgrément (Loiret), Festival Midi‐Minimes (Bruxelles), Festival Baroque de Pontoise (Val dʹOise), Saison Musicale de Sablé (Sarthe), Les Préludes de Sablé (Sarthe), Festival Les Coréades (Poitou‐Charentes), Festival International de Musique Renaissance du Clos Lucé (Amboise), Festival des Arts Sacrés d’Évron, Royal Juillet Musical de Saint Hubert (Luxembourg), Automne Musical de Spa, Festival Musique & Mémoire, entre autres. En 2013, Il Ballo est à nouveau en résidence au sein du Festival des Arts Sacrés d’Évron. L’ensemble Il Ballo s’ouvre aussi aux interventions pédagogiques liées à l’interprétation de la musique des XVIe et XVIIe siècles, ou en lien avec les programmes scolaires (Lettres, Histoire). Luanda Siqueira Soprano Isabelle Dumont viole de gambe viole de gambe Marjolaine Cambon Benoît Tainturier & Frédéric Malmasson cornets à bouquin & flûtes à bec Anne Dumont Leonardo Loredo de Sá Sylvain Fabre sacqueboute luth & guitare percussions « … que me faz morrer, damor e desejo… » Musique portugaise à l’époque de la découverte du Brésil. Cancioneiro d’Elvas & Cancioneiro de la Bibliothèque Nationale de Lisbonne. «…les Portugais nous surpassent (en musique) par la splendeur de leur musique instrumentale et de leur chant… ». La citation de l’auteur espagnol Hieronimo Roman prouve que la musique et les musiciens portugais jouissaient d’une très haute estime chez les espagnols, leurs rivaux. Très peu joué de nos jours, le répertoire des « cancioneiros », recueil de pièces vocales, est un des seuls témoignages de la musique profane portugaise du XVIe siècle. Il est très étonnant qu’un pays au passé si illustre possède si peu de sources musicales antérieures au XVIIe siècle. Le tremblement de terre qui détruisit Lisbonne en 1755 fut certainement une des causes de la disparition d’une grande partie de la littérature musicale portugaise. Le « Cancioneiro Musical d’Elvas », publié aussi sous le titre de « Cancioneiro Musical e Poético da Biblioteca Pública de Hotênsia », a été découvert en 1928 par le musicologue Manuel Joaquin. Plus récemment, on a découvert le « Cancioneiro Musical da Biblioteca Nacional de Lisboa », le « Cancioneiro de Belém » et le « Cancioneiro Musical de la Bibliothèque de l’École National de Beaux‐Arts de Paris » qui enrichit ainsi le répertoire portugais des années quinze‐cent. Les compositions de ces recueils sont en grande majorité d’auteurs inconnus. Mais nous y trouvons des pièces écrites par deux des plus grands compositeurs de la Péninsule Ibérique à la Renaissance : Juan del Encina, musicien, poète et dramaturge ‐ considéré aujourd’hui comme le père du théâtre espagnol ‐, et Pedro Escobar, musicien portugais qui travailla à la cour royale de Castille sous le règne d’Isabel et qui fut le Magester Puerorum de la Cathédrale de Séville de 1507 à 1514. Ces « Cancioneiros » comportent des pièces à deux, trois et quatre voix sur des textes en portugais et pour la plupart en espagnol, langue plus couramment parlée à la Cour portugaise. Nous trouvons trois genres de compositions : Les « Romances » (Ninha era la Infanta ou Puestos estan frente a frente), les « Vilancicos » ou « Vilancetes » (Cuydados meus tão cuidados) et les «Cantigas » (Que he o que vejo ou A la villa voy). Les « Romances » rapportent principalement des événements‐phares de l’Histoire portugaise. Puestos estan frente a frente narre la bataille d’Alcácer‐Quibir, en 1578, au cours de laquelle le jeune Roi Sebastião disparut. Ninha era la infanta fait allusion au départ de l’Infante Beatriz, fille de Manuel Ier, devant épouser le Duc de Savoie (1521). Le thème principal des « Vilancetes » et des « Cantigas » reste l’amour ; ses joies et ses douleurs. En 1500, le Brésil est découvert par Pedro Alvares Cabral. Dès lors, la majorité des pièces des « Cancioneiros » furent jouées dans les salons des Palais portugais et espagnols. Il Ballo propose un concert où le désir, l’amour, le regard sur celui qui on aime et les yeux de celui qui nous aimons, les peines, les soupires, la vie et enfin la mort constituent un seule univers musical. « … que me faz morrer, damor e desejo… » Les frais de voyage (aller–retour) et de séjour (hébergement et repas) seront pris en charge par l’organisateur du concert. Marie Lou KAZMIERCZAK accompagne chaque concert de l’ensemble Il Ballo, et est à inclure dans le nombre d’hébergements et de repas. Effectif ‐ 8 musiciens : sopranos 2 violes de gambe 2 cornets à bouquin sacqueboute luth & guitare percussions Fiche technique : 8 pupitres 8 chaises Leonardo Loredo de Sá – direction [email protected] Contact Marie‐Lou Kazmierczak – chargée de diffusion mlk@arts‐scene.be ‐ tél. : +32 (0)2 537 85 91 30 rue Vandermeersch 1030 Bruxelles Siège social Association Il Ballo Association loi 1901 Monique Dumont‐Humel – présidente Siret n° 479 379 984 000 38 – code APE 9001 Z 21 rue aux Perles 95220 – Herblay [email protected] www.ilballo.fr