INFO2014-1FR - Association Royale des Retraités de la Banque

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INFO2014-1FR - Association Royale des Retraités de la Banque
Association Royale des
Retraités de la
Banque Nationale de Belgique
INFO
N°1 de 2014
45e de la série
Cher lecteur,
LES PENSIONNÉS BNB
Le printemps a été merveilleux, avec une
explosion de la nature sous un soleil
généreux, mais il a aussi eu lieu au sein
de notre association sous forme de
rajeunissement du Comité.
Mme Linda De Pauw, en acceptant de
prendre en charge la présidence, apporte
sa jeunesse et son dynamisme. De plus,
Messieurs Jean-Jacques Louckx et Guido
Suykens, retraités depuis 2013, ont mis à
notre disposition leur énergie de « jeunes
pensionnés ». Cette évolution est la
bienvenue car notre association devra
dans un avenir proche faire preuve de
créativité
pour
s’adapter
aux
changements. En effet, la vente du Club
va forcément avoir des conséquences sur
l’organisation de nos activités.
En ce qui concerne celles-ci, vous
constaterez en parcourant ce numéro
qu'elles sont à la fois nombreuses et
variées. Nous espérons que la lecture des
comptes rendus d'activités passées vous
donnera envie de participer à l'une ou
l'autre activité future déjà programmée.
Nous en avons déjà prévu quelques-unes
que vous découvrirez également dans ce
numéro, entre autres deux visites
s'inscrivant dans le cadre de la
commémoration du centenaire de la
Première guerre mondiale et des septante
ans de la bataille des Ardennes.
Le souhait de vous voir nombreux
participer à ces activités s'adresse à tous
et plus particulièrement aux nouveaux
retraités qui, par leur participation,
contribueront
à
leur
tour
au
rajeunissement de l'Association. Ils
constateront en outre que l'ARRBNB ne
constitue pas une prolongation de leur vie
professionnelle, mais est un lieu de
rencontre et de convivialité totalement
différent.
Il nous reste à vous souhaiter une bonne
lecture et un bel été.
Le Comité
Quelques données chiffrées :
Au cours de l'année 2013, 67 membres du
personnel ont terminé leur carrière : MM.
L. Aeles et H. Baten, Mmes M. Bernard, C.
Bosmans et D. Bosseloo, MM. P. Broze et
H. Cautaerts, Mmes C. Collombon et J.
Courard, MM. G. Daneau, J.-P. Debaes,
A. De Bakker, E. De Bisschop, H.
Debremaeker et L. De Clerck, Mme L. De
Jonghe, MM. P. Dekerckheer, E. De
Koker, D. Denée, M. De Ruyck, E. De
Smet, H. De Troyer, D. Dewulf et L.
Eicher, Mmes F. Elias et M. Floryn, MM. J.
François et R. Haenecour, Mme C.
Hayois, MM. F. Hubert, L. Janssens, P.
Lafleur et K. Lecluyse, Mme L. Leroy, M.
G. Maire, Mme S. Mergan, MM. H. Nijs et
J.-M. Plisnier, Mmes Magdalena et Maria
Potoms, Mmes M.-C. Quenon, N. Raulier
et V. Regnier, MM. J. Renders, P.
Ryckaert et D. Saerens, Mmes F. Sauwen,
C. Spiliers et R. Steyls, MM. W.
Stievenard, G. Suykens et J.-M. Swerts,
Mmes A. Theys et F. Tonglet, MM. M. Van
Caenegem et F. Vandenbroeck, Mmes C.
Van der Biest, N. Vandewinckel et M. Van
Diest, MM. W. Van Erp et E. Van
Horenbeeck, Mme A.-M. Van Mellaert, M.
P. Van Molle, Mmes M.-C. Van Snick et G.
Van Vaerenbergh, M. I. Vanwynsberghe et
Mme P. Vouez.
Au 28/05/2014 la BNB comptait 1.530
pensionnés : 573 femmes et 957 hommes.
Ceux-ci se répartissaient comme suit :
Age
Hommes
Femmes
TOTAL
60
31
22
53
61-70
342
228
570
71-80
304
179
483
81-90
247
125
372
+90
33
19
52
TOTAL
957
573
1530
2
Un membre
l’honneur :
de
l’Association
à
Marcel Hoste
Après Josée Christien, c'est un autre
nonagénaire que nous souhaitons mettre
à l'honneur dans le présent numéro de
l'Info, à savoir Marcel Hoste qui fêtera son
98e anniversaire le 30 juillet prochain et
qui a été trésorier de l'Association.
Commençons toutefois par évoquer la
carrière de Marcel à la Banque.
Après des humanités modernes, Marcel
effectue
une
première
scientifique
préparatoire aux études en sciences à
l'UCL. Pour des raisons familiales, il ne
peut toutefois entamer les études
universitaires qu'il avait envisagé de
poursuivre et présente l'examen d'entrée à
différentes administrations. Le 3 mai 1939,
il est admis à l'administration communale
de Bruxelles, mais un an plus tard, la
Seconde Guerre mondiale éclate et le 13
mai 1940, en pleine campagne des 18
jours, Marcel est déporté comme
prisonnier de guerre en Autriche.
Quelques mois plus tard, le 16 février
1941, Marcel est toutefois libéré et rentre
en Belgique. La même année, il présente
l'examen d'entrée de commis (équivalent à
rédacteur actuellement) à la Banque et le
réussit.
Le 8 octobre 1941, il entame un stage de
3 mois comme encaisseur, puis devient
commis au service des Titres. Le 1er mai
1943, Marcel est transféré au service
Situations bancaires, où il s'occupe, en
qualité d'agent de rapatriement, de la
réception des déclarations et dépôts des
billets de banque anciens à échanger des
rapatriés
(prisonniers
de
guerre,
prisonniers
politiques,
réfractaires,
personnes déplacées, etc.). Marcel
connaîtra encore un transfert aux
renseignements financiers, dépendant du
service Dépôts à découvert, avant de
diriger la section mécanographie du
service Statistique à partir du 1er janvier
1948. Pour remplir cette fonction, Marcel a
suivi des cours chez IBM. Le 1er juillet
1965, la mécanographie est détachée du
service Statistique et fonctionne comme
service autonome, puis, le 16 mai 1967, le
service Mécanographie est supprimé et
absorbé
par
le
nouveau
service
Électronique. Bénéficiant d'un an de
bonification en tant qu'ancien combattant,
Marcel part à la retraite le 1er décembre
1978.
Libéré de ses obligations professionnelles
à la Banque, Marcel entame alors une
seconde carrière comme trésorier de
l'Association, fonction qu'il exercera
pendant huit ans. Il ne nous en dira
toutefois pas beaucoup plus : pour lui, tout
cela est loin déjà et il dit ne plus bien se
souvenir. Nous croyons toutefois qu'une
part de modestie se cache dans cette
affirmation. Josée Christien, qui l'a
fréquenté pendant un certain temps
lorsqu'elle
exerçait
elle-même
ses
fonctions au sein du Comité, nous le
présente comme une personne joyeuse,
qui aimait faire rire ses collègues. Nous
pensons qu'elle a vu juste : c'est ce trait de
caractère que nous retrouvons chez
Marcel lorsqu'il affirme qu'il poursuit à
présent sa carrière de pensionné à la
satisfaction de « sa » chef, comme il
appelle affectueusement, mais non sans
un brin d'humour, son épouse.
Nous leur souhaitons à tous deux de
couler encore longtemps des jours
heureux ensemble.
En 2013 et pendant les premiers
mois de 2014, la BNB a déploré le
décès des personnes suivantes :
VAN KERKHOVE Paul
03.01.13
Epx VANDEVOORDE Jenny
WAUSORT Georges
05.01.13
Epx MAES Jacqueline
DELHAYE Odette
05.01.13
Epse TOBIE Raymond
DESCHRYVER Ghislaine
07.01.13
Epse Charles LECLERCQZ
JAENEN Charles
08.01.13
VAN STAPPEN Léa
12.01.13
Vve Gaston VERGAUWEN
STREMES Louis
12.01.13
Epx Yvonne RAES
VAN ROMPAEY Joseph
17.01.13
3
DE HERTOG Maria-Louisa
19.01.13
Vve VANDENBRANDE
DE PREZ Nicole
20.01.13
Epse Luc VAN CASSEYE
CRIJNS Jacques
21.01.13
Epx Mariette BIERNAUX
MORREN Anne
25.01.13
Epse Yannic ROOSEN
VANDEKERKHOVE Suzanne
29.01.13
Epse DECROUEZ Lucien
CHARLIER Simonne
29.01.13
Epse Fernand PIRSOUL
HUJOEL Emile
01.02.13
Epx Claire LAGNEAU
FROMENT Axel
06.02.13
Epx Annie MOSSELMANS
ROELANDT Lodewijk
09.02.13
MASSIN Clémentine
09.02.13
Vve SUYS
HENDRICKX Lisette
11.02.13
Vve VERLINDEN Henri
De PAUW Marcel
13.02.13
DE RIDDER Adeline
13.02.13
Vve Joannes VAN LAER
SCHUMANN Erika
13.02.13
Vve JASPERS Alphonse
MAERENS Emiel
13.02.13
Veuf Josephina DRABS
PIRSOUL Fernand
19.02.13
Veuf Simonne CHARLIER
MESSIAEN André
19.02.13
DE KEYSER Félix
20.02.13
Veuf Georgette TRIBELS
COLIN Marie
22.02.13
Vve Willy BRAUN
GRISLAIN Léopold
23.02.13
MEYNEN Ernest
23.02.13
DENIER Georgette
27.02.13
Epse Georges THÉÂTRE
VOET Marie-Louise
01.03.13
Vve Michel PATERNOSTER
HEIREBAUDT Antoine
02.03.13
Epx Jacqueline HAUT
VERLAINE Liliane
02.03.13
STRIVAUX Lina
04.03.13
NOUWENS Colette
05.03.13
Vve DARTEVELLE Joseph
DONNE Pierre
06.03.13
Epx Julienne DROESBEKE
TAVERNE Jean
08.03.13
SEUTIN Isabelle
08.03.13
Vve André VAN GUCHT
VAN DER STEEN Bertha
08.03.13
Vve HENSBERGEN Petrus
ROOSENS Marcellin
15.03.13
Epx Mariette OPALVENS
VANBEVER Marie-Louise
16.03.13
Epse Petrus FRANÇOIS
VERMEULEN François
20.03.13
BRUMAGNE Willy
21.03.13
Epx Hilda VREBOS
FESTERAERTS Gilberte
23.03.13
Vve Jean DECOSTER
GILOT Andrée
23.03.13
Vve Charles ANDRIESSEN
VANKERCKHOVEN Pierre
28.03.13
Epx Jeannine POELS
DAVOINE Andrée
30.03.13
Epse Gérard LIÉNART
VERSCHUEREN Lea
30.03.13
Epse Roland MONDY
HECHTERMANS Jeanne
31.03.13
Vve Antoine MORDANT
SERKEYN Nicole
01.04.13
Epse Robert BOTTE
BOULAERT Jean
01.04.13
Epx Christiane VERSTRAETEN
DEPASSE Nelly
04.04.13
Epse Jean RANSBOTYN
LUYCKFASSEEL Jan Baptist
05.04.13
Epx Gabrielle PETIT
OPALVENS Mariette
10.04.13
Vve Marcellin ROOSENS
THERASSE Christian
14.04.13
Epx Marie-Paule MARCOUX
BLOMMAERT Marcel
15.04.13
Epx Mevr. NOBELS
MEULEMANS Roger
18.04.13
FELIX Fernande
24.04.13
Epse Guillaume SINNAEVE
BATEN Hans
26.04.13
Epx Carla DE SMET
DENAYER Denise
28.04.13
Epse Marcel DE BEER
VAN DE WYNGAERT Lucien
02.05.13
Epx Leontina VAN CAMPENHOUT
D’HERDT Christian
04.05.13
Epx Jacqueline DE SMET
BRAMS Christian
08.05.13
Epx Viviane DE ROUCK
DE GEYNDT Maria
10.05.13
Epse Ernestus VANDERHEYDEN
VAN DER HAEGEN Julien
11.05.13
STRAUVEN Willy
12.05.13
Epx Maria BOSMANS
TERWAGNE Françoise
29.05.13
Epse Marc PERIKEL
HARNOULD Andrée
29.05.13
4
VAN HECKE Paula
11.06.13
Epse Celest HELSEMANS
ROPPE Marie-Paule
13.06.13
Vve Sylvain GRAULS
DE WETTER Odette
18.06.13
Vve Simon DE NAUW
CARLIER Joseph
18.06.13
Epx Rose MOLIE
ROMAIN Céline
19.06.13
Epse Gaston VAN MEENSEL
HUYGHE Jaak
20.06.13
Epx Thérèse GARY
DOMS Eduard
20.06.13
Epx Paula VERSCHUEREN
CARPENTIER Nelly
25.06.13
DEVEEN Irène
30.06.13
KARELSEN Annie
02.07.13
Vve Charles WEYTS
MAT Modesta
15.07.13
Epse Fernand LOOCKX
VERMEULEN François
20.07.13
MATHYS Rosine
23.07.13
Vve Marcel VITS
NEEFS Robert
25.07.13
Epx Jacqueline PILLET
VAN WINCKEL Maria-Louisa
05.08.13
Vve Sylvain VAN HOOF
GOETHALS Marie-Antoinette
07.08.13
Vve Frans HOLVOET
DESPRETZ Marie-Louise
09.08.13
Vve Maurice SALADE
BOTERBERG-VAN TITTELBOOM Sidonia
15.08.13
Epse André SPILIERS
LECOQ Edouard
21.08.13
SALMON Yvette
21.08.13
Epse Joseph CORNELIS
VAN LANDEGHEM Gilberte
29.08.13
RODEYNS Alice
01.09.13
Epse Ignace CARLIER
BOSSIN Alina
07.09.13
Epse Marcel LAMBRECHTS
MERTENS Raymonde
10.09.13
Epse Jean-Pierre COPPENS
CORYN Mélanie
13.09.13
BOOGAERTS Amelia
13.09.13
Vve Armand VRANCKX
MEYNAERT Marie-Louise
18.09.13
Vve Joseph DEPROOST
POULIN Lucienne
20.09.13
Vve Petrus DEBRUYN
DELCHAMBRE Léon
24.09.13
Epx Marie-France JAUME
JOANNES Lucienne
02.10.13
Vve Jean ROSEN
BERTRAND Myriam
06.10.13
Vve Paul JACOBS
KIEFFERINCKX Amelie
08.10.13
Vve Emile VAN DEN BRANT
MULLENDERS Florent
13.10.13
JANSSENS Suzanne
14.10.13
Vve Claude MAGE
COLLARD Robert
18.10.13
DEVONDEL Joseph
19.10.13
AGNEESENS Télésphore
23.10.13
GHYSELS Leo
25.10.13
Epx Marie-Estella GHYSELS
LOOSEN Thérèse
27.10.13
Vve Vital OROLE
STANDAERT Franciscus
28.10.13
ELIAS Fernande
30.10.13
Vve Marcel DE BACKER
DELCOURTE Pierre
01.11.13
NEYS Maria-Magdalena
02.11.13
Epse Lodewijk MOMMAERTS
RIGA Jules
03.11.13
Epx Alberte ROISEUX
VAN EYNDE Marc
05.11.13
ELAUT Jacqueline
10.11.13
MAES Léon
10.11.13
Epx Szuszwalak MIROSLAVA
BAELE André
18.11.13
HEUSDENS Maria
20.11.13
Epse Ludovicus BEELEN
CARION Roger
25.11.13
STEGAROIU Lili
27.11.13
Vve Ernst ROSENHAIN
PEELMAN Léa
28.11.13
Vve Gérard VERLEYEN
DE MOL Joséphine
30.11.13
Vve Alfons LEGROUX
LAUWERS Paulina
30.11.13
Vve Léonard VAN ROYE
HENNEQUIN Maurice
02.12.13
PÂQUES Henri
02.12.13
Epx Hélène TERSIGNI
SMETS Albert
05.12.13
CORNELISSEN Jacqueline
07.12.13
Vve Maurice LEENDERS
VAN GILS Emilienne
10.12.13
Vve Fernand EVRARD
DE WAEL Rosa
14.12.13
Vve Jacques DE HAUWERE
Van NUFFELEN Alina
17.12.13
Vve Louis DE MAEGDT
LECLERCQZ Charles
17.12.13
Vf Ghislaine DESCHRYVER
DE BOITSELIER Armand
18.12.13
Epx Theresia MOSTINCKX
5
WATTY Gilberte
Veuf Joseph BLAIRON
BARBE Henri
VAN DEN EEDE Lodewijk
SOETAERT Nelly
SPILIERS André
TAMBUYSER Pierre
19.12.13
24.12.13
24.12.13
27.12.13
30.12.13
31.12.13
VERHOEVEN Elisabeth
04.01.14
Epse Théo Van SANTEN
DANDOY Simone
06.01.14
Vve Pierre STEVENS
VAN DER MENSBRUGGE Astrid 06.01.14
Epse Lodewijk DERON
SMIT Denise
11.01.14
Vve Julien Liebaert
GRULOOS Georges
12.01.14
MASSON Philippe
14.01.14
Epx Chantal Godhair
LEUNIS Jean-Baptiste
18.01.14
Maria CAMMAERTS
BOECKSTIJNS Raymond
22.01.14
Epx Marie-Claire Van Der Steen
BRUFFAERTS Josef
28.01.14
Epx Alfonsina DE PRINS
LEVIS Antoine
02.02.14
CLESSE Jean-Pol
02.02.14
HENDRICKX Carine
09.02.14
MOENS Jeannine
12.02.14
Epse Lodewijk VANOEVEREN
DEMEYER Eric
14.02.14
Epx Christine SANDERS
VERSTRAETEN Christiane
15.02.14
Vve Jean BOULAERT
MARES Bertha
22.02.14
Vve Willy VAN WESEMAEL
VANDEN BULCKE Joseph
25.02.14
LOISEAU Robert
25.02.14
Epx Marie-Josée TESSEUR
VANDE VELDE Yvan
26.02.14
Epx Berthe SEYNAEVE
VOOS Louise
28.02.14
Vve Auguste FRANCOIS
PEETERS Franciscus
02.03.14
VANDERSTRAETEN Maria
03.03.14
Epse Jean TAELEMANS
VERNAILLE Jean-Jacques
03.03.14
Epx Denise RAEYMAEKERS
DENEVE Georges
05.03.14
MUNOZ FERNANDEZ Rosario 07.03.14
MESKENS Julien
11.03.14
Epx Lina HAMELRIJCKX
BOON Robert
11.03.14
Veuf Marie-Louise DUBOIS
SECRET Paule
12.03.14
Vve Erice MORAY
POPLEU Julienne
13.03.14
Vve Joseph Siebens
VAN MUYLDER Jean
14.03.14
HUJOEL Louis
16.03.14
Epx Barbara KERREMANS
VAN HOEVE Olga
21.03.14
CHAMPAGNE Gilberte
23.03.14
COLIN Renée
01.04.14
Vve Joseph RENARD
VAN CAUDENBERG Theodina 02.04.14
VERHELLEN Robert
07.04.14
Epx Marie-Henriette HENDRICKX
ALBERTA Marie-Thérèse
09.04.14
DE CLERCQ Georges
12.04.14
DELPORTE Elyane
20.04.14
Vve René ROGISTER
POOT Mariette
22.04.14
Vve Pierre STEVENS
DELVAUX Jean
22.04.14
Epx Micheline DEVAUX
MAES Jacqueline
28.04.14
Vve Georges WAUSORT
DELBRUYERE André
04.05.14
THOMASSEN Valentina
09.05.14
Vve Gaston DELEY
VANSCHOUBROUCK Monique 17.05.14
Epse Christian VAN DEN ABBEEL
TEMMERMAN Danny
17.05.14
Epx Bernadette DE WINTER
VAN DEN PERRE Wilfried
21.05.14
Veuf Magda STAELS
VAN DER BORGHT Polydoor
22.05.14
NYS Lodewijk
28.05.14
Veuf Paula STORME
PETIT-JEAN Joseph
29.05.14
VERFAILLIE Lucienne
04.06.14
Vve Julien MAELFAIT
DEVAUX Jacques
07.06.14
Epx Viviane DELMOTTE
BRENARD Nelly
07.06.14
Vve Pol Dasin
GHIGNY Marie-Louise
09.06.14
Vve Roger LÉON
FRANKS Suzanna
17.06.14
Vve Martinus MAHIEU
RAMAEKERS Norma
18.06.14
Vve Georges LAKIÈRE
6
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE
pas renouvelable, a été remplacé par M.
G. Van de Velde à partir du 1er janvier
2014.
Le jeudi 20 mars 2014 a eu lieu
l'assemblée générale de l'Association
Royale des Retraités de la Banque
Nationale de Belgique au Club de
Berchem-Ste-Agathe.
Un aperçu des activités prévues pour
l'année 2014 a ensuite été donné. Il
convient de faire remarquer que les
promenades qui ont connu un vif succès
en 2013, se poursuivront en 2014 et que
deux activités culturelles ont été
programmées dans le cadre de la
commémoration du 100e anniversaire de
la Première Guerre mondiale.
La Présidente a ouvert la séance à 15 h.
04. Après une minute de silence observée
en hommage aux membres, anciens
combattants et amis décédés au cours de
l'exercice écoulé, entre autres deux
anciens présidents de l'Association, à
savoir MM. Emile Hujoel et Jaak Huyghe,
le rapport de l'assemblée générale du 21
mars 2013 a été approuvé sans remarque.
Un aperçu des différentes activités
organisées en 2013 a ensuite été donné
(la plupart de ces activités ont fait l'objet
d'un article qui a paru sur le site internet et
dans les deux numéros de l'Info de 2013).
La situation financière au 31 décembre
2013 a ensuite été commentée. A l’issue
de l'exercice 2013, la réserve disponible a
augmenté de 2.171,39 € par le versement
de l’excédent net des comptes de gestion
(contre 3.134 € au cours de l'exercice
précédent). Le patrimoine social a
progressé de 1.450 € représentant la
cotisation de 29 nouveaux membres.
Malgré le nombre élevé d'activités
diverses, les recettes et les dépenses sont
restées stables.
M. F. Pirsoul a ensuite informé les
membres d'un éventuel changement de
statut de l'association, qui pourrait devenir
une ASBL. Ce changement nous a été
conseillé, au nom de la Banque, par M. L.
Dufresne, secrétaire général de la BNB, et
M. P. Tack, chef du département
Ressources humaines. Si la décision
d'adopter le statut d'ASBL était prise, les
nouveaux statuts feraient l'objet d'une
assemblée générale extraordinaire. En
fait, deux ASBL seraient créées, une pour
le Club et une pour l'association. Notre
Association
demanderait
que
nos
membres
puissent
toutefois
rester
membres de l'ASBL Club.
Enfin,
Mme
P.
Buekenhoudt-De
Mesmaeker a informé les membres de
l'association de son souhait de mettre fin à
ses fonctions de présidente. Elle sera
remplacée dans ces fonctions par Mme L.
De Pauw.
M. Ch. Lots a ensuite procédé à la lecture
du rapport des vérificateurs.
Ceux-ci
attirent entre autres l'attention sur la
nécessité d'effectuer ou de faire effectuer
un pointage de la liste des membres
effectifs de l'association.
Après avoir donné la parole aux membres,
qui ont surtout posé des questions
concernant le changement de statut
éventuel de l'association, la Présidente a
clôturé l'assemblée à 16 h. 19.
Après
l'approbation
des
comptes,
décharge
a
été
donnée
aux
administrateurs et le mandat de Mme P.
Buekenhoudt-De Mesmaeker, de M. A.
Braeckman, de Mme Cl. De Cleyn et de M.
P. Tellier, qui étaient sortants et
rééligibles, a été prolongé de 3 ans, tandis
que M. F. Pirsoul a été nommé
administrateur pour 3 ans. En ce qui
concerne le Collège des vérificateurs, M.
Ch. Lots, dont le mandat de 3 ans n’était
Impressions de l’Assemblée générale
annuelle
Par Marie-France Baeken
Le jeudi 20 mars, jour du printemps
météorologique, a eu lieu l’Assemblée
générale de l’Association.
Ce jour-là, la température est encore un
peu fraîche, mais le soleil brille et le ciel
7
est bleu : le printemps est donc bien au
rendez-vous.
Nous sommes quelques-uns à nous
rendre pour 11 heures à l’église de
Berchem-Ste-Agathe où a lieu un service
religieux célébré à la mémoire des
membres, anciens combattants et amis
décédés. La cérémonie se déroule selon
le rituel habituel. Devant une assistance
un peu clairsemée, le prêtre, au lieu de
consacrer son prêche au printemps, sujet
sans doute un peu trop païen à ses yeux,
préfère évoquer la figure de Saint-Joseph,
dont la fête a eu lieu la veille. Il présente le
saint comme un modèle en soulignant les
vertus d’humilité, de fraternité, d’entraide
et de solidarité dont celui-ci a fait preuve
durant toute sa vie.
Après la messe, nous rejoignons à pied le
Club où nous attendent pour le déjeuner
d’autres membres de l’Association. Nous
faisons honneur aux mets à la fois
savoureux et copieux préparés à notre
intention et prenons des forces pour
l’après-midi, sachant que c’est à ce
moment-là que les choses sérieuses vont
commencer.
Une fois le repas terminé, nous montons à
l’étage et nous installons dans la salle où
se déroulera l’Assemblée. L’atmosphère y
est un peu étouffante et contraste avec la
fraîcheur qui régnait le matin à l’intérieur
de l’église. La digestion aidant, certains
lutteront de toutes leurs forces pour ne
pas céder à l’envie d’une bonne petite
sieste, lutte d’autant plus difficile que les
sujets
abordés
requièrent
parfois
beaucoup de concentration (que l’on
pense aux rapports sur les comptes,
truffés de chiffres, par exemple). Pour le
reste, l’Assemblée se déroule selon un
ordre du jour qui ne varie guère d’une
année à l’autre. Cette année, l’élément
marquant à retenir est la démission de
Paula, en sa qualité de Présidente. En
effet, après de nombreuses années de
dévouement à la tête de l’Association,
Paula, qui fêtera bientôt ses 75 ans et qui
s’est toujours déclarée favorable au
renouveau au sein de l’Association et de
son Comité, a souhaité mettre ses
principes en application. Paula, qui
possède réellement les qualités attribuées
à Saint-Joseph, continuera toutefois à
mettre celles-ci au service du Comité en
tant
qu’administrateur.
Quant
aux
fonctions de Présidente, c’est à présent à
Linda que reviendra la lourde tâche de les
assumer en ces temps difficiles, marqués
par les incertitudes liées à l’avenir du Club
et au futur statut de l’Association. Nous
savons déjà que c’est avec courage et
détermination que Linda a repris ce
flambeau et nous lui présentons tous nos
vœux de réussite.
L’ordre du jour épuisé, Paula pose son
dernier acte de Présidente en invitant
toute l’Assemblée à prendre le verre de
l’amitié.
Loisirs
Les activités mentionnées ci-après sont
classées par ordre chronologique.
Activités passées
En
Belgique
(activités annuelles,
expositions et/ou excursion d’un jour)
Visite de l’exposition Europalia « Corps
de l’Inde) (13.12.2013)
Par Michel Faucq
L'exposition principale d'Europalia Inde est
de prime abord déconcertante. Bien que
chapeauté par un historien de l'art hindou,
le volet artistique, auquel les Occidentaux
sont très attachés, est ici un élément
relativement accessoire. Le thème central,
c'est l'hindouisme. Le foisonnement des
formes auxquelles les hindous rendent
hommage, fait du sous-continent indien la
« terre des trente-trois mille dieux ».
Chaque dieu représente une force de la
nature (ciel étoilé, orage), un élément (feu,
eau) ou une fonction (guerre, fécondité).
Ces divinités innombrables procèdent
8
toutes d'un principe divin unique,
brahman, l'un, le sacré, la grande
conscience universelle. Pourtant, trois
Êtres suprêmes aux aspects multiples,
transcendent cette diversité et incarnent
les trois fonctions du divin :
- Brahma, le créateur de l'univers ;
- Vishnou, celui qui maintient l'univers. Il
descend sur terre sous une forme
humaine ou animale pour restaurer l'ordre.
Ce sont les avatars de Vishnou ;
- Shiva, celui qui détruit. Il écrase
l'ignorance. Il est souvent représenté en
roi de la danse cosmique, créatrice et
aussi destructrice.
Cette pensée religieuse émerge chez des
populations installées dans la région de la
moyenne Volga. Il y a trois mille ans,
celles -ci occupent progressivement le
continent européen. Vers 1500 avant
J.-C., des pasteurs semi-nomades migrent
vers le nord de l'Inde. Ce sont également
des indo-européens, qui se proclament les
Aryens ou Aryas (les nobles). On les
connaît par leurs textes sacrés, les Veda,
transmis
par
tradition
orale.
L'interpénétration entre la culture indoaryenne et les traditions autochtones est
profonde. Et c'est grâce à ce processus de
synthèse que prend forme ce que l'on
appelle l'hindouisme. Dès le premier
millénaire avant J-C., la société est déjà
nettement divisée en quatre « classes » :
prêtres, guerriers, éleveurs – agriculteurs
et serviteurs (les intouchables).
nouvelle qui connaît un succès immédiat.
Le bouddhisme insiste sur le concept de
douleur humaine et les moyens de s'en
affranchir. L'ignorance produit le désir, qu'il
faut briser pour être libéré. La méditation
permet de découvrir la béatitude totale.
Quand le bouddhisme disparaît de l'Inde
au premier millénaire, supplanté par
l'hindouisme, il essaime dans toute l'Asie,
s'acculturant avec bonheur aux différentes
civilisations rencontrées.
Notre guide – tout à fait remarquable – a
jugé utile de consacrer un long moment à
l'origine de l'omniprésence de la religion
en Inde. Pour aborder les huit thèmes
développés dans cette exposition, cet
avant-propos
était
absolument
indispensable.
Le jaïnisme compte cinq millions
d'adhérents en Inde. C'est ce courant qui a
le plus développé le concept de l'homme
cosmique. Quand on parvient à sortir de
son corps, on atteint le stade de la
libération.
La visite proprement dite débute par
l'évocation de l'une des divinités les plus
populaires du panthéon hindou, en
l'occurrence Ganesha. À l'intention de
ceux et celles qui ont visité ou qui
visiteront le parc animalier Pairy Daiza à
Cambron – Brugelette, nous évoquons ici
son histoire légendaire. Ganesha est un
des enfants de Shiva et de Parvati, la «
fille de la montagne ». Parvati l'aurait
fabriqué à partir de sa sueur ou de sa
crasse, afin de garder sa porte contre les
irruptions intempestives de Shiva pendant
son bain. Comme il résistait au grand dieu,
celui -ci le décapita. Puis, cédant au
désespoir de Parvati, il lui rendit son
intégrité avec la tête du premier animal
venu, qui fut un éléphant, symbole de
sagesse. Patron des lettres et de
l'enseignement, scribe et protecteur des
savants,
il
est
le
dieu
des
commencements. On place son effigie à
l'entrée des maisons et des temples, où il
joue le rôle protecteur de gardien des
seuils. Les petits commerces comme les
grandes entreprises se mettent volontiers
sous son égide. Il est une sorte de lutin
protecteur des foyers et les enfants
l'adorent. Son image – souvent colorée –
banalisée sur toutes sortes de logos,
conserve encore de nos jours une aura
religieuse de fécondité et de bonheur.
Bouddha, «l'Éveillé », qui voit la réalité
telle qu'elle est, initie une spiritualité
Successivement, les grands thèmes, qui
ont toujours hanté l'esprit humain, défilent
Au sixième siècle avant J.-C. naissent
deux sectes religieuses promises à un
grand avenir – le jaïnisme et surtout le
bouddhisme -, qui traduisent une réaction
contre la religion magique des Veda et
l'exclusivisme des brahmanes.
9
devant nous : le cycle de la vie, la
réincarnation, la non-représentation du
corps humain, la naissance du cosmos, le
dharma (= loi), concept essentiel de la
tradition hindoue dès les origines,
équivalent à l'ordre du monde, les héros
(des hommes qui prennent leur destin en
main et deviennent des héros), les
techniques qui nous aident à sortir de
notre corps et atteindre le nirvana.
Pour aboutir à cette délivrance, le jaïnisme
pousse l'ascétisme à son extrême (cf. Le
mysticisme exacerbé au Moyen Age dans
nos contrées). Le yoga est pratiqué dans
toutes les religions hindoues et ce, depuis
la nuit des temps.
Pour pouvoir apprécier à leur juste valeur
les œuvres exposées, la maîtrise du
langage symbolique et des règles
complexes qui président à la confection
des « corps divins » est indispensable.
Notre guide n'a pas lésiné sur son temps
pour nous faire découvrir la splendeur et la
profondeur de l'hindouisme. Chacun, chez
lui, a l'opportunité d'approfondir la matière.
Mais sans doute faudrait-il toute une vie
pour en extraire la quintessence.
Visite de l’exposition « Indomania – De
Rembrandt aux Beatles » (10.01.2014)
Par Nicole Vanden Hoof
Nous étions une bonne vingtaine de
personnes réunies au point de rendezvous afin d’assister à cette exposition
extrêmement accessible grâce à nos
guides francophone et néerlandophone
qui nous ont permis de comprendre la
fascination des Européens pour l’Inde
après sa redécouverte à la fin du XVe
siècle.
N’oublions pas qu’en 326 avant J.-C.,
Alexandre le Grand s’était déjà promené à
dos d’éléphant dans ce pays immense et
haut en couleurs.
Les récits fantastiques mais aussi
fantaisistes des voyageurs grecs et
romains ont toujours attiré les regards des
Occidentaux sur ces contrées.
Grâce à l’ouverture maritime de l’Inde par
Vasco Gama en 1498, les Jésuites et de
nombreux commerçants débarquèrent sur
les côtes indiennes et décrivirent les rites
et coutumes étranges de l’empire moghol,
ainsi que ses fastes.
Au retour de leurs périples, les navires
transportaient épices, textiles, diamants,
nacre et animaux exotiques, ainsi que des
peintures qui inspirèrent de nombreux
artistes de nos contrées. Ainsi, Dürer
s'inspira des récits et descriptions de
certains voyageurs pour réaliser ses
dessins et gravures de rhinocéros indiens
et Rembrandt dessina certaines de ses
œuvres après avoir vu des miniatures
indiennes acquises par des commerçants
d'Amsterdam.
Les meubles exotiques en bois de rose,
nacre et coquillages attirèrent les
représentants de nombreux royaumes
européens.
Les bijoux somptueux des XVIe et XVIIe
siècles, ainsi que les pierres précieuses,
dont le fameux Diamant Bleu, ont inspiré
grand nombre de bijoutiers de nos
régions, entre autres Cartier.
Les textiles et cachemires (en duvet de
chèvre) des XVIIe et XVIIIe siècles ont été
importés et copiés, ainsi que la fameuse
teinture « indigo » : 75% des cotons teints
provenaient de l’Inde et ne perdaient pas
leurs couleurs grâce aux pigments
d’origine végétale. Dans nos contrées,
nous filions la laine et la plupart de nos
vêtements étaient en lin. Puis, des ballots
de coton importés furent teints en France,
ce qui donna naissance à la toile de Jouy.
En Angleterre, ce fut le chintz. Les
impressions de certaines de nos
tapisseries représentent encore de nos
jours des dessins de l’époque.
N’oublions
pas
enfin
l’architecture
moghole dont le Taj Mahal, sépulture
magnifique édifiée sur ordre de Shah
Jahan à Agra en l’honneur de sa tendre
épouse Mumtaz Mahal.
Les empereurs moghols n’avaient certes
rien à envier aux cours européennes en ce
qui concerne faste et richesse.
10
L’Inde fut ensuite colonisée par les Anglais
qui profitèrent de la faiblesse de certains
Maharadjahs pour imposer leur diktat.
Durant l’époque coloniale, les Britanniques
commanditèrent des tableaux peints par
des artistes indiens et représentant tous
les métiers exercés sur place, mais
également la vie de tous les jours, dont les
« Sati », bûchers funéraires sur lesquels
les épouses s’immolaient en même temps
que leurs défunts maris. Ces bûchers
étaient et sont encore tournés vers le sud
même si les lois actuelles interdisent de
s’immoler.
Les Anglais firent construire les premiers
chemins de fer et de nombreuses routes,
et en profitèrent pour entrer plus avant
dans le pays et y récolter les richesses.
La pauvreté, exacerbée par les différences
de castes, règne encore dans l’ensemble
du pays.
Grâce à Gandhi, l’Inde obtint enfin son
indépendance, de manière pacifique, en
1947.
Le pays fut toutefois divisé et dut céder
une partie de son territoire aux Islamistes,
ce qui donna naissance au Pakistan
occidental et au Pakistan oriental.
Beaucoup d'artistes du XXe siècle se
tournèrent vers l’Inde afin de trouver une
nouvelle inspiration pour leur art : le
photographe Cartier-Bresson, le sculpteur
Rodin s'inspirant de l'érotisme des scènes
des temples hindous, les cinéastes
Rossellini, Pasolini et Renoir, les
chorégraphes Maurice Béjart et Teresa De
Keersmaeker, le compositeur Wagner,
sans oublier les Beatles, et surtout George
Harrison, qui passèrent de longs mois en
Inde. Enfin, à la demande de Nehru, Le
Corbusier dessina les plans de la ville de
Chandigarh qui devait être tournée vers le
futur et non vers le passé. Jeanneret,
membre de sa famille, s’occupa de réaliser
les constructions en suivant fidèlement les
directives de l’architecte.
Dans les années soixante, beaucoup
furent attirés par la spiritualité du
bouddhisme, la méditation et le yoga, ainsi
que par les textes du grand poète Tagore.
Actuellement, les artistes occidentaux
s’inspirent toujours, soit de l’Inde moderne
avec Mumbaï, ville bruyante et grouillante
d’activités, soit de l’Inde ancienne avec les
ruines splendides de Hampi (Karnataka).
Cette exposition m’a infiniment plu et tous
les participants ont été enchantés de leur
visite.
Les Fêtes de Nouvel An (16 et 23
janvier 2014)
Par Denise Sengulen
Ce matin-là, le 16 janvier 2014, en ouvrant
les tentures de ma chambre, je n’eus
qu’une envie … retourner dans mon lit.
C’était une de ces journées où il ne fait
pas bon mettre un chien dehors, il faisait
gris, venteux et une fine pluie terminait le
tableau.
Soudain je me suis rappelé que c’était le
jour du « Déjeuner de nouvel-an » sans
musique au Club de la Banque et cela
suffit à me mettre de bonne humeur.
J’allais retrouver d’anciennes collègues
qui ne faisaient le déplacement que pour
cette occasion.
A mon arrivée il n’y avait pas encore
beaucoup de voitures au parking, le
mauvais temps les aurait fait changer
d’avis … que nenni, c’est moi qui était
arrivée trop tôt ! Au total, nous étions 127
participants revêtus pour la plupart de
leurs beaux costumes pour les hommes et
de leurs beaux vêtements et bijoux pour
les dames.
C’est dans un joyeux brouhaha que
chacun prit place à la table qui lui était
réservée. Le repas que nous avait
concocté Manu a été fort apprécié et c’est
en souriant de joie et de bonheur que
nous nous sommes quittés non pas sans
se promettre de se revoir l’année
prochaine.
Le 23 janvier se tenait le « Déjeuner de
nouvel-an » avec musique. Il paraît qu’ils
11
étaient plus nombreux de quelques unités
par rapport à la semaine précédente, mais
que le nombre de danseurs diminue
sensiblement chaque année. Qu’à cela ne
tienne … je suis certaine que l’ambiance
générale devait être aussi bonne que celle
de la semaine précédente.
Promenade à Gaasbeek (24.04.2014)
Par Guido Suykens
La promenade autour du Château de
Gaasbeek fut comme d’habitude très
appréciée de nos randonneurs.
Elle était organisée par un de nos
spécialistes : Wolfgang.
Promenade en Forêt de Soignes
(25.03.2014)
Par Raymond Boghmans
Notre première rando de cette saison se
déroula sous un superbe soleil de
printemps. Une vingtaine de marcheurs se
sont présentés au « Bosuil » à Overijse
(Jezus-Eik) et n’ont pas été déçus par les
beaux parcours qu’Herman Demol nous a
préparés. Le beau temps aidant, nous
avons pleinement profité des superbes
vues printanières que la nature nous a fait
découvrir dans le bois.
Les deux circuits partaient en direction de
Tervueren. Le groupe de 7 km est parti
vers l’Arboretum, pour profiter de la forêt
sur la “Promenade Royale”, et ensuite
retourner vers la case départ.
Le groupe des 12 km partit par la drève
des Cappucins, pour bifurquer vers la
gauche sur la “Promenade Royale”,
ensuite poursuivre par la drève Isabelle et
arriver aux étangs de Tervueren. La
promenade passa par le centre de
Tervueren où nous avons vu les sept
tombes des Congolais, décédés pendant
l’été exceptionnellement froid de 1897,
lors de l’exposition universelle de
Bruxelles. Le retour vers Jezus-Eik s’est
fait par la forêt.
Avec une pinte bien méritée et de quoi se
restaurer nous avons encore bien
bavardé.
Les 37 promeneurs furent répartis en 2
groupes : les 7 km furent guidés par
Raymond et les autres par Wolfgang qui
nous emmena à travers 3 communes, d’où
les 12 km.
L’odeur de l’ail des ours vint à notre
rencontre en cours de route, accentuée
par une légère pluie ; nous imaginions
déjà une bonne ratatouille.
Nous avons encore pu profiter des
jacinthes sauvages écloses plus tôt cette
année grâce au beau temps printanier.
Le long du parcours très varié, nous avons
même vu une vache morte.
Après l’effort, nous nous sommes
retrouvés au « Klein Nederloo » pour un
excellent repas.
Les Celtic Legends (11.05.2014)
Par Monique Corlier
Le 11 mai, nous avons pu profiter d'un
«bol d'Eire»!
La troupe «Celtic Legends» s'est produite
au théâtre Saint-Michel pour notre plus
grand plaisir. Elle nous a offert un
spectacle qui, dès les premiers instants, a
enflammé la salle. Personne ne peut
rester insensible à une telle musique et au
«tap dance» irlandais. Pour peu, nous
nous serions crus dans un chaleureux pub
de Belfast, Galway ou Dublin ou tout
simplement dans les cales du Titanic ...
Sur un décor typique de nœuds celtes
entrelacés, les danseurs nous ont
transportés au cœur de l'Irlande. Ils étaient
accompagnés par un ensemble de quatre
12
talentueux musiciens de pure souche, aux
instruments traditionnels.
Les différents «Irish steps» ont permis aux
spectateurs de mesurer le savoir-faire des
artistes et la complexité des pas.
L'ensemble était magistral, gracieux et de
toute beauté. Le «tap dance» est unique
au monde. Dès l'âge de trois ou quatre
ans, les danseurs consacrent leur jeune
existence à l'apprentissage et au
perfectionnement de ces pas. Mais, tels
les papillons, leur vie artistique est de
courte durée et pour cause ...
La musique énergique et rythmée a
entraîné le public dans des claquements
de mains et de pieds tandis que celle plus
mélancolique des ballades nous a fait
rêver aux lacs et paysages bucoliques du
Connemara ou d'ailleurs, couverts de
brumes ...
Bref, nous avons assisté à un spectacle
époustouflant! Ce fut un régal et pour la
vue et pour les oreilles!
Merci à l'Association pour ce bel aprèsmidi!
Randonnée à Bierbeek (20.05.2014)
Après le petit quart d’heure académique,
toute la troupe était arrivée et notre
randonnée pouvait démarrer.
Par des chemins creux nous avons quitté
la place de l’église de Bierbeek pour
aboutir dans un vaste panorama de terres
agricoles, de vieilles petites chapelles et
du bois de Meerdaal. Le grand calme fut
uniquement interrompu par un hélicoptère
de l’armée.
Après 2h30 de marche nous étions de
retour à la case départ.
A la terrasse de l’établissement “De
Molen”, nous avons dégusté de bonnes
bières artisanales et un bon repas sous
les platanes.
Le lendemain matin aux infos, j’apprends
que Bierbeek a subi de gros dégâts de
l’orage le soir de notre rando. Les
marcheurs de la BN ont eu de la chance.
Voyages
Voyage au Vietnam et Cambodge (du 5
au 23.11.2013)
Par Elisabeth De Groote
Par Guido Suykens
Le Vietnam
Le nord du Vietnam
Au petit-déjeuner, la belle journée
annoncée par la météo semblait bien loin.
Un ciel menaçant nous faisait plutôt
craindre
l’orage.
Mais
dans
les
embouteillages sur l’E40 le soleil fit son
apparition. Ce fut un bel exemple de la
manière dont les chantiers routiers
peuvent être organisés en Belgique.
Partis de Bruxelles le mardi 5 novembre à
13h30, nous avons atterri à Hanoï,
capitale de la république socialiste du
Vietnam, le mercredi 6 novembre à 9h30
heure locale1 après un périple de plus de
9000 km et une escale à Bangkok. Nous y
sommes attendus par Kien qui nous
accompagnera pendant les 5 jours que
nous passerons dans le nord du Vietnam.
Sur la route qui nous conduit à notre hôtel
situé au centre-ville, nous sommes
directement plongés dans un autre
1
Au Vietnam et au Cambodge : GMT +7 ; en Belgique
GMT +2 en été, GMT+1 en hiver. Donc quand nous
atterrissons à Hanoï, il est 15h30 à Bruxelles.
13
monde: nous voici en Asie dans un pays
dirigé par un parti unique, le parti
communiste, mais où règne une économie
de marché. Tout au long de notre voyage,
ce concept hybride nous sera rappelé et
nous aurons bien souvent le sentiment
que les Vietnamiens n’ont pas retenu du
communisme ses aspects positifs mais
plutôt ses défauts et que c’est avec
pragmatisme qu’ils avancent courageusement, sans oublier leur passé, vers un
avenir qu’ils espèrent meilleur.
Nous découvrons le fleuve Rouge, le pont
Doumer, vestige de la période coloniale, la
mosaïque du Millénaire2, les petits
commerces, les restaurants en plein air
sur les trottoirs et beaucoup de femmes
portant des masques : il s’agit surtout de
protéger la peau qui est un témoin du
statut professionnel, teint pâle pour les
employées de bureau, teint hâlé pour les
paysannes de la campagne… Nous
découvrons une circulation trépidante,
dominée non plus par les vélos, mais par
des motocyclettes, signe d’un certain
développement
économique,
et
constatons avec surprise et une certaine
anxiété que le code de la route n’est pas
toujours scrupuleusement respecté…A
notre arrivée à l’hôtel, nous avons droit à
goûter la gastronomie vietnamienne qui
possède ses propres saveurs et parfums
liés à l’usage de nombreuses herbes
aromatiques et condiments. Pour nous,
ce sera toujours jour de fête, midi et soir,
repas avec 7 ou 8 plats, potage, nems,
crevettes ou calamars frits, viande,
poisson, légumes, riz et dessert.
Nous terminerons notre première journée
par la visite en cyclo-pousse du vieux
quartier des corporations et du grand
marché, puis c’est à pied que nous
rejoindrons le Petit Lac (Ho Haon Kiem)
pour accéder par un charmant petit pont
rouge au temple Ngoc Son. A Hanoï,
nous découvrirons encore la pagode
Tran Ngoc (pagode de la défense du
2
Le chemin de la mosaïque a été réalisé dans le cadre du
millénaire fêté en 2010, il court sur une distance de près
de 4 000 mètres et couvre une superficie d’environ 7
000 m2 de mosaïques qui agrémentent en plein centre
de Hanoi la digue du fleuve Rouge.
pays) et la pagode du pilier unique, le
quartier colonial avec l’ancien palais du
gouverneur général d’Indochine, le
Mausolée
d’Ho
Chi
Minh,
le temple de la littérature et le musée
d’ethnographie du Vietnam (le pays
comporte 54 ethnies réparties entre
plaines, hauts plateaux et montagnes).
Le temple de la littérature, dédié à
Confucius et construit en 1070, est le seul
de cette époque à Hanoï à nous être
parvenu sans trop de modification. On y
ajouta dès 1076 un centre d’enseignement
(transféré dès 1802 à Hué) pour former les
lettrés et les dignitaires du pays. Dans cet
endroit hors du temps, de nombreux
étudiants fêtant la fin des études et portant
pour l’occasion toge et petit chapeau noir
comme dans les universités anglosaxonnes, se livraient avec délectation à
de nombreuses séances de photos. Il
nous fut également donné d'admirer en ce
lieu plusieurs jeunes filles dans leur
superbe robe traditionnelle.
Nous ne quitterons pas Hanoï sans
assister à un spectacle de marionnettes
sur l’eau. Cet art traditionnel vieux de
900 ans est très répandu dans le delta du
fleuve Rouge. La scène est une étendue
d’eau sur laquelle est présentée une
succession de petits tableaux montrant la
vie des paysans et de leur famille, le tout
rythmé par la musique d’instruments
traditionnels.
14
Après deux journées consacrées à la
découverte d’Hanoï, nous prenons de bon
matin la route pour la baie d’ Halong
située au nord du Vietnam, dans le golfe
du Tonkin, à proximité de la Chine et à
170 km à l'est de Hanoï. C’est un site
mythique3, inscrit au patrimoine mondial
naturel de l’Unesco en raison de ses
valeurs esthétiques exceptionnelles et de
son grand intérêt biologique.
En fin de matinée, nous atteignons le but
de notre excursion: la baie se profile à
l’horizon, nous retenons notre souffle
devant tant de beauté et accédons avec
plaisir au Pélican, la luxueuse jonque qui
sera notre hôtel pour 24 heures. C’est de
notre jonque que nous partirons sur des
sampans à la découverte des îles et de
grottes telles que la grotte « Hang Sung
Sôt »(ou grotte des surprises vu sa taille,
son relief et ses superbes stalactites et
stalagmites) et la grotte Hang Luon (il
s’agit plus précisément d’un lac intérieur)
sur le chemin de laquelle des « Golden
Monkeys » nous observeront sans
acrimonie. Comme toutes les bonnes
choses ont une fin, nous quittons notre
jonque dès le lunch terminé pour
reprendre le chemin de Hanoï. Au retour,
nous visiterons un centre de perles où on
nous donnera quelques filons pour
distinguer les vraies perles (perles de mer)
des « vraies fausses » (perles de rivière)
et « des fausses fausses » (perles
chinoises), ainsi qu’un atelier de
céramique. C’est en fin de journée que
nous recevons les premières informations
relatives au typhon Hayan. Celles-ci sont
encore très floues, notre accompagnateur
ne semble pas paniquer et le déroulement
3
Certaines scènes du film Indochine, réalisé en 1992 par
Régis Warnier avec entre autres Catherine Deneuve, y
ont été tournées.
de nos dernières activités dans le nord du
Vietnam ne semble nullement compromis.
Le dimanche matin, nous partons donc
pour Ninh Binh, surnommée la « baie
d’Halong terrestre » et située à 3 heures
de route de Hanoï. Le temps se dégrade
et le risque de pluie ne peut être exclu, ce
qui contrarie notre guide : celle-ci pourrait
nuire au succès de notre balade en
barque sur le ruisseau qui serpente entre
les collines karstiques et les rizières.
Heureusement, quand nous arrivons à
l’embarcadère,
le
danger
semble
s’éloigner et c’est confiants que nous
montons deux par deux dans de petites
barques à rames actionnées non pas à la
force du poignet mais des pieds, bien
souvent par des femmes d’un certain âge :
au Vietnam, seuls les fonctionnaires et les
salariés bénéficient d’une pension et ont
accès à une couverture sociale des frais
médicaux, les autres doivent travailler
et/ou compter sur la solidarité familiale…
Comme dans la baie d’Halong, toute une
vie s’organise sur la rivière; on nous
propose des boissons, des fruits, des
fleurs et même des produits artisanaux
tandis
qu’une
photographe
locale
immortalise notre passage. Ses photos
nous attendront à notre retour. Après le
déjeuner, nous visiterons encore quelques
monuments dans la région dont la pagode
Bai Dinh, la plus grande du nord Vietnam
mais nous ne nous attarderons plus guère
car les nouvelles du typhon deviennent
plus précises et la pluie semble
imminente.
Nous prenons donc sans tarder le chemin
du retour ; en route, la pluie s’est mise à
tomber et nous voyons non sans une
petite anxiété l’eau monter.
A notre
arrivée à Hanoï, nous apprenons que la
suite de notre voyage sera modifiée. Au
15
lieu de nous envoler vers le centre du
Vietnam le lundi matin, nous allons
reprendre le car et nous rendre au nord de
Hanoï dans une ferme relais et, si les
intempéries persistent, chez l’habitant car
l’hôtel ne peut nous garder, toutes ses
chambres étant réservées… Le lundi
matin, nous apprenons toutefois que le
typhon ayant atterri et n’ayant fait que très
peu de dégâts au Vietnam, les autorités
ont décidé de rouvrir l’aéroport et notre vol
initialement prévu pour 11h ne sera que
légèrement retardé…
Dans ces
conditions, retour précipité dans les
chambres pour terminer les bagages ;
dans leur course, certains oublieront à
l’hôtel
quelques
objets
pas
trop
importants, heureusement …
Le centre du Vietnam
En tout début d’après-midi, nous
atterrissons à Danang, distant de Hanoï
d’environ 750 km.
Nous y sommes attendus par notre
nouveau guide, Dao. Située dans une
plaine littorale au pied des montagnes et
au fond d’une baie protégée des vents,
Danang est une ville moderne (pour le
Vietnam …), très différente de celle que
nous avons quittée quelques heures plus
tôt, et en pleine renaissance économique
(buildings, larges avenues…).
Une
certaine amertume perce toutefois chez
notre guide face à l’évolution de son pays,
notamment en raison de l’intensification du
tourisme et de ses conséquences
(développement de plages privées,
délocalisation de populations
pour la
construction de zones hôtelières de luxe,
multiplication des terrains de golf surtout
fréquentés par des Japonais …).
Après le repas, nous prenons sans tarder
la direction d’Hoï An, charmante petite
ville dont le centre fut classé au patrimoine
de l’Unesco en 1999, étant un exemple
exceptionnellement bien préservé d'une
cité qui fut un port marchand d'Asie du
Sud-Est du XVe au XIXe siècle.
Ses bâtiments et la disposition de ses rues
reflètent les traditions autochtones, ainsi
que les influences étrangères qui ont
donné naissance à ce vestige unique. Au
cours du temps s’y succédèrent les
Portugais, les Chinois, les Japonais, les
Hollandais, les Anglais et les Français
avant qu’elle ne s’endorme au XIXe siècle
à la suite de l’ensablement du port et de
l’instabilité politique qui ruina son
commerce. Nous la découvrons à pied et
l’abordons par le pont japonais construit
en 1593. Chaque extrémité est gardée par
un couple de statues, représentant des
chiens d'un côté et des singes de l'autre.
Nous visitons ensuite le temple Quang
Dong, ou temple cantonnais, et une vieille
maison historique richement décorée, très
représentative des habitations locales (à
l’avant donnant sur la rue, la partie
commerciale, suivie des appartements
privés où une place de choix est réservée
à l’autel des aïeux ; à l’arrière les pièces
réservées aux femmes et un étage à
utiliser en cas d’inondation). Au milieu des
années 20, cette maison fut un point de
rassemblement pour des intellectuels
opposés au régime français.
Hoï An étant réputée pour la confection
sur mesure de vêtements en soie (ou
autres matières) dans des délais très
courts et à des prix intéressants, il n’était
pas pensable que nous échappions à la
visite d’un atelier de confection. Après un
exposé sur les différentes étapes menant
à la production de la soie (du ver à soie
jusqu’au tissage), la présentation de
produits finis et la prise des mesures pour
la confection de robes, chemises et autres
pièces d’habillement eurent lieu, certains
d’entre nous n’ayant pu résister à ce
déballage de soieries … Fidèles à leur
réputation, les couturiers d’Hoï An
procéderont le jour suivant aux essayages
et à la livraison des commandes. La nuit
était tombée, la fatigue et la faim nous
16
gagnaient peu à peu. Nous avons alors
partagé un repas au bord de l’Océan
pacifique à la lueur des lampions avant de
regagner l’hôtel et nos bungalows (dont le
confort atteste l’influence du régime
communiste) pour un repos bien mérité.
La matinée du jour suivant fut consacrée à
la visite de My Son et l’après-midi fut libre.
My Son, « la belle montagne », est situé à
25 km d’Hoï An dans une cuvette entourée
de collines. Après avoir assisté à un
spectacle de danse et de musique, nous
accédons au site qui fut découvert par
l’archéologue français Parmentier à la fin
du XIXe siècle. My Son fut la capitale
politique et religieuse du royaume de
Champa4
où s’épanouit la civilisation
cham du IVe au XIIIe siècle. Avec les
vestiges de ses impressionnantes tourssanctuaires très endommagées pendant
les guerres qui ont secoué le Vietnam au
XXe siècle, My Son constitue le site le
plus représentatif de la civilisation cham,
civilisation
associée par ses racines
spirituelles à l'hindouisme indien. Il est
classé au patrimoine culturel mondial de
l’Unesco depuis 1999 et d’importants
travaux de restauration sont en cours.
Nous aurons encore l’occasion d’admirer
des œuvres (statues, sculptures…) de
cette brillante civilisation au musée cham
de Danang.
Le mercredi 13 novembre, nous quittons
notre hôtel des environs d’HoÏ An pour
Hué via Danang.
En route, nous apercevons la montagne
de marbre, un ensemble de 5 collines
calcaires qui furent jadis immergées dans
la mer ; les Vietnamiens en extraient un
très beau marbre qui servit en partie à la
construction du mausolée d’Ho Chi Minh à
Hanoï. En route, nous visiterons un atelier
de travail du marbre.
Nous quittons Danang pour Hué (108 km)
par l’ancienne route nationale, route
sinueuse avec de remarquables points de
4
Au IIe siècle, les Chams fondent le royaume de Champā
situé au centre du Vietnam moderne qui l’absorbera
progressivement. Les Chams constituent de nos jours
une minorité ethnique au Vietnam et au Cambodge.
vue, qui grimpe vers le col des nuages.
Celui-ci marque une sorte de frontière
climatique entre le nord et le sud du
Vietnam, la différence de température
entre les 2 versants pouvant atteindre
jusqu'à 5 degrés. Au col, nous ferons une
halte-photos, notamment pour nous
permettre d’immortaliser la vue sur le
village de pêcheurs de Lang Co.
Nous arrivons à Hué, l'ancienne capitale
impériale du Vietnam (1802-1945). Située
au centre du pays, juste au sud du fameux
17e parallèle et non loin de la mer, elle est
traversée par la rivière des Parfums qui
sépare la vieille ville au nord de la cité
moderne au sud.
Dès notre arrivée, nous nous rendons au
restaurant « le jardin de Y Thao » où nous
prendrons le repas de midi dans un très
beau cadre et dégusterons des plats à la
présentation particulièrement soignée.
Qui ne se souvient de ces nems en forme
de paon et de ces gâteaux en forme de
fruits …
Nous visitons ensuite la pagode de Thien
Mu ou pagode de la dame céleste, la plus
ancienne (la partie la plus ancienne date
de 1601) et la plus connue des pagodes
d’Hué. Elle surplombe la rivière des
Parfums sur laquelle nous naviguerons en
fin de journée, malheureusement à la nuit
tombante… Elle est caractérisée par une
structure octogonale de 7 étages
consacrés aux 7 réincarnations de
Bouddha, et est entourée d’un beau jardin
planté d’essences locales, de fleurs et de
très vieux bonzaïs. En entrant dans le
jardin, notre attention est attirée par un «
ancêtre », une Austin bleue, étrange
relique ayant appartenu à un opposant
politique qui s’immola en plein cœur de
Saigon en 1963 en contestation au régime
dictatorial des dirigeants catholiques du
Sud Vietnam.
Nous consacrerons la journée suivante à
la découverte des monuments et sites
(cité impériale et tombeaux impériaux)
érigés par la dynastie Nguyen, dernière
dynastie impériale vietnamienne.
L'ancienne cité impériale se situe dans
l'enceinte de la Citadelle royale et est
17
classée au patrimoine mondial de
l’Unesco depuis 1993. Cette citadelle en
forme
d’étoile
nous
rappelle
les
constructions de Vauban, ce qui s’explique
aisément quand on sait que les Français
participèrent à l’élaboration de ses plans.
La cité impériale fut construite au bord de
la rivière des Parfums à partir de 1805
sous le règne de Gia Long, fondateur de la
dynastie des Nguyen.
Ce site nous donne une idée du degré de
raffinement et de la puissance de cette
riche famille, mais a malheureusement
beaucoup souffert pendant la guerre du
Vietnam, surtout lors de l’offensive du Têt
en 1968 qui causa la destruction de
nombreux bâtiments, notamment dans la
Cité pourpre interdite où vivaient
l'empereur et sa famille.
A l’extérieur d’Hué, nous visiterons les
mausolées de 3 empereurs Nguyen : Minh
Mang, Tu Duc et Khaï Dinh.
Minh Mang, deuxième empereur de la
dynastie des Nguyen, régna de 1820 à
1840. Il est connu pour son opposition à
l'implication de la France dans les affaires
vietnamiennes
et
son
orthodoxie
confucéenne rigide.
Nous avons la chance d’être seuls dans
ce site enchanteur planté de pins et
parsemé d’étangs. Nous pouvons ainsi
profiter pleinement de cet endroit à
l’architecture symétrique majestueuse, en
harmonie avec la nature.
Tu Duc, 4e empereur de la dynastie
Nguyen, régna de 1848 à 1883, à une
époque charnière de l’histoire du Vietnam
(colonisation française). Le mausolée fut
construit du vivant de l'empereur, qui
accorda beaucoup d'importance à la
construction (1864 et 1867) de sa dernière
demeure, ainsi que des bâtiments et
jardins qui l'entourent.
Dans ce mausolée où les nombreux
édifices sont fondus dans la végétation,
nous retrouvons la même harmonie et le
même plaisir de nous promener que dans
le mausolée de Minh Mang.
Khaï Dinh, 12e et avant-dernier empereur
de la dynastie Nguyen, régna de 1916 à
1925. Son mausolée est très différent des
2 précédents. Ici, pas de lacs ni de jardins,
pas de bâtiments harmonieux fondus dans
la nature mais bien des bâtiments en
béton
mélangeant
aux
éléments
traditionnels vietnamiens des éléments
d'architecture française, le tout s’étalant
sur plusieurs gradins.
Le mausolée construit de 1840 à 1843 en
dehors des murs de la ville est entouré de
douces collines. Le site s’étend sur 26 ha
et compte 40 monuments (palais,
pavillons, temples), ainsi que des jardins
et des bassins.
Le tombeau de Khaï Dinh garni de
mosaïques très colorées ne peut que nous
impressionner par sa démesure et son
caractère kitsch.
Pas de journée au Vietnam sans visite
d’un atelier artisanal et de sa boutique aux
18
souvenirs … A Hué, nous aurons droit à
la confection des chapeaux coniques et
aux bâtons d’encens et, pour ceux qui
n’auraient pas encore pu faire leurs
achats, au marché Dong Ba. Je pense que
peu d’entre nous garderons un souvenir
émerveillé de cet immense marché
couvert mais pas suffisamment pour
empêcher la pluie battante de s’y inviter,
provoquant par la même occasion la
mauvaise humeur des commerçants.
Quant aux odeurs régnant dans cet
endroit, elles ne pouvaient que heurter nos
odorats habitués à des parfums un peu
plus délicats…
Nous terminons notre séjour au centre du
Vietnam par un repas dans un très beau
restaurant largement ouvert sur l’extérieur,
ce qui permet à la pluie de venir nous
taquiner… Ce n’était toutefois qu’un avantgoût de ce qui attendait la région car Hué,
de même qu’Hoï An, seront largement
sous eau la nuit suivante mais
heureusement pour nous, sous la
protection de nos « Bouddha bonheur »,
nous étions déjà à l’abri à Ho Chi Minh5.
Le sud du Vietnam et le delta du Mékong
Le vendredi 15 novembre, en tout début
d’après-midi, nous atterrissons à HCM6
où nous sommes accueillis par notre guide
local Zao.
Ici, tout nous éloigne de
l’austérité et du charme un peu désuet des
régions que nous venons de parcourir.
Nous découvrons une ville trépidante et
flamboyante. Comme dit Zao, à Saigon (il
est resté attaché à l’ancien nom de sa
ville) on travaille, on gagne et on dépense.
L’idéologie communiste peine à s’installer
au Sud où on souhaite oublier la période
1975-1991 pendant laquelle le pays
réunifié vécut fermé, coupé de tout contact
avec les pays occidentaux.
5
Jusqu’en 1975, cette ville, ancienne capitale de la
république du Vietnam située au sud du 17e parallèle,
s’appelait Saigon. Le nom d’Ho Chi Minh fut adopté
après la réunification du Vietnam en 1975.
6
Abréviation de Ho Chi Minh utilisée dans la suite du
texte.
Notre première sortie à HCM sera pour
l’ancien quartier colonial. Sur le chemin,
nous nous arrêterons pour une haltephotos devant le Palais de la réunification,
entré dans l’histoire le 30 avril 1975
lorsque
les forces armées nordvietnamiennes défoncèrent ses lourdes
grilles. Les images de cet épisode de la
guerre, symbole de la chute de la
république sudiste, furent largement
relayées dans les médias.
Notre tour du quartier colonial nous
conduira à la Place de la commune de
Paris (Saigon fut le petit Paris de
l’Extrême-Orient) où nous visiterons la
cathédrale et la Poste avec son immense
charpente métallique, œuvre de Gustave
Eiffel. Il nous permettra également de
lancer un petit coup d’œil au lycée Marie
Curie, que fréquenta l’écrivaine française
Marguerite Duras. Celle-ci passa son
enfance et sa jeunesse en Indochine et
certains de ses romans7 retracent cette
période de sa vie.
Le soir, nous reviendrons dans ce quartier
pour découvrir Saigon by night, ses
bâtiments (l’hôtel de ville, l’opéra, le
théâtre…) magnifiquement éclairés et ses
boutiques de luxe qui égalent et parfois
même surpassent celles de Paris.
Après ce bref aperçu de HCM, nous
partons vers le delta du Mékong, immense
plaine fertile traversée par les neuf bras du
fleuve et couvrant 55 000 km2 situés entre
la frontière cambodgienne, HCM et la Mer
de Chine. Nous quittons HCM de bon
matin car la route est longue. Notre
premier arrêt sera à Tây Ninh pour visiter
un monument insolite, la cathédraletemple de la religion Cao Daï.
7
Notamment « L’amant » et « Une barrière contre le
Pacifique ».
19
litchi, pamplemousse) tout en sirotant des
alcools locaux… En arrivant à Vinh Long,
nous retrouvons notre car qui nous
emmène vers notre hôtel à Cantho.
Cette religion, née dans les années 1920,
tente de faire une synthèse entre les
principales philosophies religieuses d’Asie
et d’Europe occidentale, à savoir le
confucianisme, le taoïsme, le bouddhisme
et le christianisme.
Nous reprenons la route qui nous mène à
l’île d’An Binh où nous quittons notre bus.
Sur l'île, nous visitons une confiserie. Un
peu plus loin, nous nous arrêterons dans
une ancienne maison coloniale datant de
1938 (la maison de la famille Phan Van
Duc) où nous admirerons un superbe
mobilier en bois de rose et des commodes
incrustées de nacre. Voilà maintenant
plusieurs heures que nous avons quitté
HCM et il est temps de penser au repas
car nous sommes attendus ; une vaste
table a été dressée en plein air pour nous
recevoir. Notre guide se fait un plaisir de
nous offrir l’apéritif et de nous faire goûter
une des spécialités locales, à savoir le
poisson « oreille d’éléphant »8.
Après le repas, nous embarquerons sur un
bateau pour une excursion sur le Mékong
et le marché flottant de Cai Be. Au cours
de celle-ci, nous visiterons un verger
tropical et dégusterons des fruits (longane,
8
Il s’agit en fait d’un gourami servi dans une sorte de
crêpe de riz roulée avec des légumes.
Après avoir pris un peu de repos, nous
partons de bonne heure pour visiter le
marché de Caï Rang, le plus grand
marché flottant de grossistes du delta du
Mékong. Comment éviter les pièges d’une
circulation grouillante et s’y retrouver avec
tous ces bateaux chargés de pastèques,
de melons, de carottes, d’oignons, de
patates douces ? Pas compliqué, il
suffisait d’y penser et dans ce domaine,
les Vietnamiens ne manquent pas
d’imagination : une longue perche à
l’avant du bateau au bout de laquelle sont
accrochés fruits ou légumes informe les
acheteurs potentiels de la marchandise à
vendre.
Au terme de notre promenade sur le
Mékong, nous nous arrêterons encore un
peu dans le marché couvert où foisonnent
les marchandes avec leur chapeau
conique…
Après cette excursion pittoresque, nous
reprenons la route pour HCM, distante de
plus de 150 km, afin de terminer les visites
qui y sont prévues, entre autres l’atelier
des laques. L’artisanat d’objets en laque
est très développé au Vietnam. Certains
d’entre nous ne résisteront pas au plaisir
de rapporter des illustrations des
aventures de Tintin, notamment de celles
au Vietnam. Le sens des affaires ne fait
pas défaut à nos hôtes, on se demande si
Hergé nous a laissé un album « Tintin au
Vietnam » ; qu’importe, l’occasion était
trop belle de faire un cadeau original aux
tintinophiles…
Encore un dernier arrêt sur la route du
retour : le quartier chinois de Cholon où
nous visiterons le temple de la Dame
20
Céleste, fondé en 1835 par les Chinois de
Canton, et ferons une visite éclair au
marché Binh Tay. Construit pendant la
période française, à la fin des années 20,
ce marché regroupe principalement des
Chinois, lesquels représentent 25% du
total des commerçants à HCM; il compte
plus de 2000 stands où l’on vend en gros
à des commerçants venus de province
aliments, épices, articles d’intérieur,
vêtements… Zao nous invite à bien rester
groupés et à ne pas nous attarder devant
les stands car les commerçants n’aiment
guère être dérangés par les touristes… Ici,
on bosse, on ne rigole pas…
Après cette journée intense, nous
regagnons l’hôtel avant d’aller savourer
une dernière fois la cuisine vietnamienne.
Pour marquer la fin de notre séjour au
Vietnam, Jos nous offre l’apéritif dans le
vieux Saigon et Zao nous remet des
magnets illustrés de Vietnamiens en tenue
traditionnelle en souvenir de notre
passage dans sa région, ainsi que les
fioles que nous avions commandées sur le
bateau et qui contenaient le produit
magique appelé à soigner tous les maux,
produit dont certains d’entre nous purent
bénéficier des bienfaits sur place. C’est
donc le lundi 18 novembre que nous
quittons avec regret le Vietnam pour le
Cambodge où nous passerons 5 jours
bien remplis.
Au Vietnam, nous avions voyagé tous
ensemble dans le même bus et avec le
même guide. Au Cambodge, nous avons
été répartis dans 2 bus et accompagnés
par des guides différents; le premier
groupe avec Jos, le deuxième avec Linda.
Nous avons effectué les mêmes visites
mais les commentaires ont parfois pu
différer légèrement … Je me suis ainsi
retrouvée dans le bus avec Linda et
Sofana comme guide jusqu’à Phnom Penh
où il céda la main à un guide local.
En cadeau de bienvenue au Cambodge,
nos guides nous ont offert un krama
(foulard typique utilisé à diverses fins :
ornement vestimentaire, protection contre
le soleil, support pour les enfants…), puis
nous sommes partis vers l’hôtel où nous
avons eu droit à un buffet au restaurant.
Heureusement, aucun des plats proposés
ne mentionnait la présence de viande de
chien, aliment auquel les Cambodgiens
attribuent des vertus magiques … Nous
avons ensuite pris possession de notre
chambre avant de partir à la découverte
du site archéologique d’Angkor.
Le site archéologique d’Angkor et le lac
Tonle Sap
Le Cambodge
Après avoir quitté HCM par le vol de midi,
nous atterrissons à Siem Reap, petite ville
située près de la zone archéologique
d’Angkor, en début d’après-midi après des
formalités de visa relativement longues, le
Cambodge peinant plus que le Vietnam à
sortir du sous-développement et à
surmonter le traumatisme lié à la période
des khmers rouges, à la guerre civile qui
l’a suivie et à la longue occupation du
pays par les Vietnamiens. De plus, son
gouvernement, taxé de corrompu par une
frange non négligeable de la population,
entretient des relations étroites avec la
Chine, ce qui n’est pas toujours de nature
à plaire à ses habitants.
Angkor est l’un des principaux sites
archéologiques de l’Asie du Sud-Est. Il
s’étend sur environ 400 kilomètres carrés
et consiste en une foule de temples, de
structures hydrauliques (bassins, digues,
réservoirs, canaux) et de routes de
communication. Pendant plusieurs siècles,
Angkor a été le centre du royaume khmer
et il témoigne de la richesse de sa
civilisation qui brilla du IXe au XIIIe siècle.
Une source précieuse pour reconstruire
l’univers khmer est fournie par «Les
Mémoires
sur
les
coutumes
du
21
Cambodge»,
texte
rédigé
par
l’ambassadeur chinois Zhou Dagua qui
séjourna à Angkor d’août 1296 à juillet
1297.
C’est donc le lundi en fin d’après-midi que
nous découvrons la splendeur d’Angkor à
laquelle on ne peut rester insensible.
Notre première visite sera pour Angkor
Vat, cité royale édifiée au début du XIIe
siècle, qui devint cité monastique au XIIIe
siècle quand l’empire khmer adopta le
bouddhisme. Ce site, entouré de larges
douves, est impressionnant tant par ses
dimensions que par le raffinement des
sculptures ornant les bâtiments.
La
brièveté de la visite fut quelque peu
compensée par la beauté du coucher du
soleil auquel il nous fut donné d’assister.
Notre deuxième journée au Cambodge
nous a permis de poursuivre notre
découverte des richesses de son
patrimoine culturel, artisanal et naturel.
C’est ainsi que nous avons visité le
temple de Bantey Srei, aussi appelé
Citadelle des femmes par les habitants du
lieu, fascinés par les séduisantes divinités
féminines sculptées dans les niches du
temple, et le temple Ta Prohm, aussi
appelé temple de la racine (du fromager
ou kapokier). A Ta Prohm, la végétation
tropicale est restée très présente et les
racines géantes des fromagers enlacent
les pierres ; la démesure de l’homme et de
la nature confère à l’endroit un caractère
très particulier.
Nous sommes ensuite partis à la
découverte des Artisans d’Angkor, société
dont la vocation est de développer de
façon durable et équitable l’artisanat d’art
dans la région et de maintenir vivante
l’identité culturelle khmère. Nous avons
parcouru ses différents ateliers où nous
avons pu apprécier la qualité des œuvres
réalisées. Cette visite ne pouvait bien
entendu se terminer sans un passage par
la boutique, vitrine du savoir-faire
traditionnel cambodgien. Ici, pas de
souvenir de pacotille mais des objets
raffinés tels que des kramas et des robes
élégantes en soie, de superbes petites
boîtes contenant des produits locaux, des
reproductions de sculptures khmères… La
journée se terminera par une excursion
sur le lac Tonle Sap auquel nous
accéderons par une route de campagne,
plutôt par une piste… Qui ne se souvient
de ce trajet chaotique dans une région
reculée où les débordements du Mékong
étaient encore très visibles et où les
enfants jouaient parfois nus…
Le Tonle Sap est un lac d’eau douce. Un
phénomène hydrologique unique au
monde, associé aux crues du Mékong,
provoque l'inondation saisonnière d'une
vaste plaine; sa superficie peut ainsi varier
de 2.500 km2 en saison sèche à 12.000
km2 en fin de mousson. En 1997,
l’Unesco l’a reconnu comme réserve de
biosphère pour sa valeur écologique
(biodiversité) et économique (pêche). Ce
lac comporte de nombreux villages
flottants peuplés de familles pauvres
vivant de la pêche traditionnelle. Au cours
de notre excursion dans ce site
exceptionnel, nous avons fait une halte
dans un de ces villages et nous y avons
rencontré, non sans un certain malaise,
des villageois mais également, avec
surprise, un élevage de crocodiles. Ces
populations seraient-elles obligées pour
survivre de se livrer à de telles activités ?
Le jour suivant, nous prenons la direction
de la cité royale d’Angkor Thom
où nous visiterons successivement le
Bayon avec son temple royal comportant
pas moins de 50 tours portant sur leurs 4
faces des visages immenses au sourire
énigmatique, puis le Baphuon récemment
restauré pour lui rendre sa splendeur
d’antan qui avait été profondément altérée
par la végétation tropicale, et enfin le
temple de Preah Vihear. Après le repas,
nous retournons à l’hôtel et profitons d’un
après-midi libre.
Notre séjour dans la
22
région d’Angkor touche à sa fin ; le matin
suivant, après une dernière visite
consacrée au musée d’Angkor, nous
partirons en bus pour Phnom Penh,
capitale du Cambogde située à plus de
300 km de Siem Reap.
Phnom Penh
En route pour Phnom Penh, nous avons
traversé la campagne cambodgienne et
observé entre autres le caractère
archaïque de son agriculture … Ici, la
mécanisation n’a pas encore été
introduite, pas de tracteur mais des
buffles, le travail reste très manuel, ce qui
explique grandement la faiblesse des
rendements et l’obligation d’importer des
produits de première nécessité, tels que le
lait et la viande. Si dans le delta du
Mékong, on peut se vanter d’avoir 3
cultures de riz par année, on arrive ici
péniblement à une culture par an… Vu les
conditions de circulation, des arrêts ont
heureusement été prévus. Le premier au
Spean Praeh Toeus, vieux pont
caractéristique de l’architecture khmère,
le deuxième, pour
le
le repas et le
le
troisième àà Skuon,
Skuon,
troisième
rebaptisé par notre
rebaptisé
guide «« Spiderville
guide
», où nous avons
»,
eu une idée de ce
eu
que pourrait être
que
notre alimentation
notre
Sur le
àà l’avenir. Sur
le
marché
local,
les
marché local, les i
insectes sont en
vente libre et les tarentules frites sont bien
présentes …
C’est à la tombée du jour que nous
aborderons les faubourgs peu engageants
de la capitale grouillants de monde. Nous
arriverons enfin à notre hôtel pour notre
dernière nuit au Cambodge. Le vendredi
22 novembre, nous visitons Phnom Penh,
le musée national qui contient une
importante collection d'art khmer, avec des
sculptures, des céramiques et divers
objets ethnographiques, le palais royal
avec la pagode d’Argent, ainsi connue vu
la quantité d’argent (plus de 5809 kg) qui y
a été incorporée, l’ancien quartier colonial,
le musée du génocide retraçant la sombre
période où les Khmers rouges (19751979) ont fait régner la terreur et mis leur
pays à feu et à sang. Pour oublier ce
triste épisode de l’histoire récente du
Cambodge, on nous emmène au marché
russe, ainsi dénommé parce que les
premiers étrangers à le fréquenter dans
les années 1980 appartenaient à la
communauté russe... Nous sommes à la
fin du voyage et les marchés n’exercent
plus sur nous beaucoup d’attrait, surtout
quand il pleut. Nous savons que nous
allons passer une longue nuit dans les airs
pour rejoindre nos pénates, la fièvre
acheteuse nous a donc quittés … Nous
arriverons à Bruxelles le samedi 23
novembre à l’aube, au terme d’un
magnifique voyage dont nous garderons
plein de bons souvenirs et quelques
anecdotes
croustillantes
à
nous
remémorer.
Merci
à
l’Association
et
plus
particulièrement à Jos et Linda qui ont mis
ce projet sur pied, ce qui nous a permis de
découvrir un autre monde en pleine
évolution.
Activités récentes
En Belgique
17 juin 2014 : randonnée à la Côte (SintIdesbald)
24 juin 2014 : barbecue avec animation
musicale
Voyages
Du 5 au 9 mai 2014 : Entre Vosges et
Alsace
Du 30 mai au 6 juin 2014 : les Açores
23
30 octobre: promenade (destination à
préciser)
Activités futures
13 novembre : dîner des jubilaires
Activités futures déjà programmées
16 novembre : Strauss impérial
En Belgique
22 juillet 2014 : promenade à Louvain-laNeuve
20 novembre : promenade (destination à
préciser)
11 décembre : dîner des collaborateurs
5 août 2014 : visite de l'exposition « 14-18,
c'est notre histoire ! »
19 août 2014: promenade (destination à
préciser)
Voyage
Du 05 au 19 septembre 2014 : Canada
24 septembre: promenade (destination à
préciser)
26 septembre: tournoi
Camille Matagne
de
pétanque
10 octobre: visite de
Bastogne War Museum »
l'exposition
«
16 octobre : fête d'automne sans musique
23 octobre : fête d’automne avec musique
24
ANNEXE
Coordonnées des personnes
de contact
Le comité
Linda DE PAUW
Présidente
Nijken 56
9400
Denderwindeke
Tél : 054/33.77.33
Gsm 0498/40.35.02
e-mail : [email protected]
Antoon BRAECKMAN
Vice-président
Gontrode Heirweg 41
9090
Melle
Tel : 09/230.96.61
Gsm 0497/30.30.64
e-mail : [email protected]
Jos GOOSSENS
Trésorier
Okegembaan 42
9400
Ninove
Tél : 054/33.72.87
Gsm 0476/41.73.85
Gsm 0472/40.96.96
e-mail : [email protected]
Danielle VANSTEENWINCKEL
Secrétaire
Avenue des Anciens Combattants 97/63
1140
Bruxelles
Tél : 02/726.11.76
Gsm 0499/18.00.50
e-mail : [email protected]
Paula Buekenhoudt-DEMESMAEKER
Administrateur
Avenue de l’Andalousie 9/3
1140
Bruxelles
Tél : 02/242.08.56
Gsm 0478/42.82.02
e-mail : [email protected]
Claudette DE CLEYN
Administrateur
Natte Kouter 18
1740
Ternat
Tél : 02/726.46.07
Gsm 0494/60.15.65
e-mail : [email protected]
Paul TELLIER
Administrateur
Clos Isabelle 8
1410
Waterloo
Tél : 02/731.81.25
Gsm 0475/36.69.45
e-mail : [email protected]
Marie-France BAEKEN
Secrétaire adjointe
Rue François Vervloet 165/3
1180
Bruxelles
Tél : 02/376.63.96
Gsm : 0497/32.21.90
e-mail : [email protected]
Francis PIRSOUL
Trésorier adjoint
Frederik Lintsstraat 112
3000
Leuven
Tél : 016/23 23 94
Gsm : 0478/98 13 28
e-mail : [email protected]
Guy SUYKENS
Aspirant administrateur
Neerstraat 144
2070
Zwijndrecht
Tél : 03/253 10 18
Gsm : 0474/86 73 39
e-mail : [email protected]
Jean-Jacques LOUCKX
Aspirant administrateur
Avenue de Vossegat 41/1
1180
Bruxelles
Tél : 02/378 00 45
Gsm : 0474/22 18 58
e-mail : [email protected]
Les collaborateurs
Mise à jour et enrichissement du site
Web
Dirk VERMEIREN
Webmaster
Valk 22
2640 Mortsel
Tel. 03/455 09 78
e-mail: [email protected]
Denise SENGULEN
Assistante du webmaster
Avenue Frans Van Kalken 8/67
1070 Bruxelles
Tél. 02/521 67 45
Gsm : 0474/67.31.03
e-mail: [email protected]
Editeur responsable : pour l’ARRBNB
Linda DE PAUW
Présidente
Nijken 56
9400
Denderwindeke