INFO2014-1FR - Association Royale des Retraités de la Banque
Transcription
INFO2014-1FR - Association Royale des Retraités de la Banque
Association Royale des Retraités de la Banque Nationale de Belgique INFO N°1 de 2014 45e de la série Cher lecteur, LES PENSIONNÉS BNB Le printemps a été merveilleux, avec une explosion de la nature sous un soleil généreux, mais il a aussi eu lieu au sein de notre association sous forme de rajeunissement du Comité. Mme Linda De Pauw, en acceptant de prendre en charge la présidence, apporte sa jeunesse et son dynamisme. De plus, Messieurs Jean-Jacques Louckx et Guido Suykens, retraités depuis 2013, ont mis à notre disposition leur énergie de « jeunes pensionnés ». Cette évolution est la bienvenue car notre association devra dans un avenir proche faire preuve de créativité pour s’adapter aux changements. En effet, la vente du Club va forcément avoir des conséquences sur l’organisation de nos activités. En ce qui concerne celles-ci, vous constaterez en parcourant ce numéro qu'elles sont à la fois nombreuses et variées. Nous espérons que la lecture des comptes rendus d'activités passées vous donnera envie de participer à l'une ou l'autre activité future déjà programmée. Nous en avons déjà prévu quelques-unes que vous découvrirez également dans ce numéro, entre autres deux visites s'inscrivant dans le cadre de la commémoration du centenaire de la Première guerre mondiale et des septante ans de la bataille des Ardennes. Le souhait de vous voir nombreux participer à ces activités s'adresse à tous et plus particulièrement aux nouveaux retraités qui, par leur participation, contribueront à leur tour au rajeunissement de l'Association. Ils constateront en outre que l'ARRBNB ne constitue pas une prolongation de leur vie professionnelle, mais est un lieu de rencontre et de convivialité totalement différent. Il nous reste à vous souhaiter une bonne lecture et un bel été. Le Comité Quelques données chiffrées : Au cours de l'année 2013, 67 membres du personnel ont terminé leur carrière : MM. L. Aeles et H. Baten, Mmes M. Bernard, C. Bosmans et D. Bosseloo, MM. P. Broze et H. Cautaerts, Mmes C. Collombon et J. Courard, MM. G. Daneau, J.-P. Debaes, A. De Bakker, E. De Bisschop, H. Debremaeker et L. De Clerck, Mme L. De Jonghe, MM. P. Dekerckheer, E. De Koker, D. Denée, M. De Ruyck, E. De Smet, H. De Troyer, D. Dewulf et L. Eicher, Mmes F. Elias et M. Floryn, MM. J. François et R. Haenecour, Mme C. Hayois, MM. F. Hubert, L. Janssens, P. Lafleur et K. Lecluyse, Mme L. Leroy, M. G. Maire, Mme S. Mergan, MM. H. Nijs et J.-M. Plisnier, Mmes Magdalena et Maria Potoms, Mmes M.-C. Quenon, N. Raulier et V. Regnier, MM. J. Renders, P. Ryckaert et D. Saerens, Mmes F. Sauwen, C. Spiliers et R. Steyls, MM. W. Stievenard, G. Suykens et J.-M. Swerts, Mmes A. Theys et F. Tonglet, MM. M. Van Caenegem et F. Vandenbroeck, Mmes C. Van der Biest, N. Vandewinckel et M. Van Diest, MM. W. Van Erp et E. Van Horenbeeck, Mme A.-M. Van Mellaert, M. P. Van Molle, Mmes M.-C. Van Snick et G. Van Vaerenbergh, M. I. Vanwynsberghe et Mme P. Vouez. Au 28/05/2014 la BNB comptait 1.530 pensionnés : 573 femmes et 957 hommes. Ceux-ci se répartissaient comme suit : Age Hommes Femmes TOTAL 60 31 22 53 61-70 342 228 570 71-80 304 179 483 81-90 247 125 372 +90 33 19 52 TOTAL 957 573 1530 2 Un membre l’honneur : de l’Association à Marcel Hoste Après Josée Christien, c'est un autre nonagénaire que nous souhaitons mettre à l'honneur dans le présent numéro de l'Info, à savoir Marcel Hoste qui fêtera son 98e anniversaire le 30 juillet prochain et qui a été trésorier de l'Association. Commençons toutefois par évoquer la carrière de Marcel à la Banque. Après des humanités modernes, Marcel effectue une première scientifique préparatoire aux études en sciences à l'UCL. Pour des raisons familiales, il ne peut toutefois entamer les études universitaires qu'il avait envisagé de poursuivre et présente l'examen d'entrée à différentes administrations. Le 3 mai 1939, il est admis à l'administration communale de Bruxelles, mais un an plus tard, la Seconde Guerre mondiale éclate et le 13 mai 1940, en pleine campagne des 18 jours, Marcel est déporté comme prisonnier de guerre en Autriche. Quelques mois plus tard, le 16 février 1941, Marcel est toutefois libéré et rentre en Belgique. La même année, il présente l'examen d'entrée de commis (équivalent à rédacteur actuellement) à la Banque et le réussit. Le 8 octobre 1941, il entame un stage de 3 mois comme encaisseur, puis devient commis au service des Titres. Le 1er mai 1943, Marcel est transféré au service Situations bancaires, où il s'occupe, en qualité d'agent de rapatriement, de la réception des déclarations et dépôts des billets de banque anciens à échanger des rapatriés (prisonniers de guerre, prisonniers politiques, réfractaires, personnes déplacées, etc.). Marcel connaîtra encore un transfert aux renseignements financiers, dépendant du service Dépôts à découvert, avant de diriger la section mécanographie du service Statistique à partir du 1er janvier 1948. Pour remplir cette fonction, Marcel a suivi des cours chez IBM. Le 1er juillet 1965, la mécanographie est détachée du service Statistique et fonctionne comme service autonome, puis, le 16 mai 1967, le service Mécanographie est supprimé et absorbé par le nouveau service Électronique. Bénéficiant d'un an de bonification en tant qu'ancien combattant, Marcel part à la retraite le 1er décembre 1978. Libéré de ses obligations professionnelles à la Banque, Marcel entame alors une seconde carrière comme trésorier de l'Association, fonction qu'il exercera pendant huit ans. Il ne nous en dira toutefois pas beaucoup plus : pour lui, tout cela est loin déjà et il dit ne plus bien se souvenir. Nous croyons toutefois qu'une part de modestie se cache dans cette affirmation. Josée Christien, qui l'a fréquenté pendant un certain temps lorsqu'elle exerçait elle-même ses fonctions au sein du Comité, nous le présente comme une personne joyeuse, qui aimait faire rire ses collègues. Nous pensons qu'elle a vu juste : c'est ce trait de caractère que nous retrouvons chez Marcel lorsqu'il affirme qu'il poursuit à présent sa carrière de pensionné à la satisfaction de « sa » chef, comme il appelle affectueusement, mais non sans un brin d'humour, son épouse. Nous leur souhaitons à tous deux de couler encore longtemps des jours heureux ensemble. En 2013 et pendant les premiers mois de 2014, la BNB a déploré le décès des personnes suivantes : VAN KERKHOVE Paul 03.01.13 Epx VANDEVOORDE Jenny WAUSORT Georges 05.01.13 Epx MAES Jacqueline DELHAYE Odette 05.01.13 Epse TOBIE Raymond DESCHRYVER Ghislaine 07.01.13 Epse Charles LECLERCQZ JAENEN Charles 08.01.13 VAN STAPPEN Léa 12.01.13 Vve Gaston VERGAUWEN STREMES Louis 12.01.13 Epx Yvonne RAES VAN ROMPAEY Joseph 17.01.13 3 DE HERTOG Maria-Louisa 19.01.13 Vve VANDENBRANDE DE PREZ Nicole 20.01.13 Epse Luc VAN CASSEYE CRIJNS Jacques 21.01.13 Epx Mariette BIERNAUX MORREN Anne 25.01.13 Epse Yannic ROOSEN VANDEKERKHOVE Suzanne 29.01.13 Epse DECROUEZ Lucien CHARLIER Simonne 29.01.13 Epse Fernand PIRSOUL HUJOEL Emile 01.02.13 Epx Claire LAGNEAU FROMENT Axel 06.02.13 Epx Annie MOSSELMANS ROELANDT Lodewijk 09.02.13 MASSIN Clémentine 09.02.13 Vve SUYS HENDRICKX Lisette 11.02.13 Vve VERLINDEN Henri De PAUW Marcel 13.02.13 DE RIDDER Adeline 13.02.13 Vve Joannes VAN LAER SCHUMANN Erika 13.02.13 Vve JASPERS Alphonse MAERENS Emiel 13.02.13 Veuf Josephina DRABS PIRSOUL Fernand 19.02.13 Veuf Simonne CHARLIER MESSIAEN André 19.02.13 DE KEYSER Félix 20.02.13 Veuf Georgette TRIBELS COLIN Marie 22.02.13 Vve Willy BRAUN GRISLAIN Léopold 23.02.13 MEYNEN Ernest 23.02.13 DENIER Georgette 27.02.13 Epse Georges THÉÂTRE VOET Marie-Louise 01.03.13 Vve Michel PATERNOSTER HEIREBAUDT Antoine 02.03.13 Epx Jacqueline HAUT VERLAINE Liliane 02.03.13 STRIVAUX Lina 04.03.13 NOUWENS Colette 05.03.13 Vve DARTEVELLE Joseph DONNE Pierre 06.03.13 Epx Julienne DROESBEKE TAVERNE Jean 08.03.13 SEUTIN Isabelle 08.03.13 Vve André VAN GUCHT VAN DER STEEN Bertha 08.03.13 Vve HENSBERGEN Petrus ROOSENS Marcellin 15.03.13 Epx Mariette OPALVENS VANBEVER Marie-Louise 16.03.13 Epse Petrus FRANÇOIS VERMEULEN François 20.03.13 BRUMAGNE Willy 21.03.13 Epx Hilda VREBOS FESTERAERTS Gilberte 23.03.13 Vve Jean DECOSTER GILOT Andrée 23.03.13 Vve Charles ANDRIESSEN VANKERCKHOVEN Pierre 28.03.13 Epx Jeannine POELS DAVOINE Andrée 30.03.13 Epse Gérard LIÉNART VERSCHUEREN Lea 30.03.13 Epse Roland MONDY HECHTERMANS Jeanne 31.03.13 Vve Antoine MORDANT SERKEYN Nicole 01.04.13 Epse Robert BOTTE BOULAERT Jean 01.04.13 Epx Christiane VERSTRAETEN DEPASSE Nelly 04.04.13 Epse Jean RANSBOTYN LUYCKFASSEEL Jan Baptist 05.04.13 Epx Gabrielle PETIT OPALVENS Mariette 10.04.13 Vve Marcellin ROOSENS THERASSE Christian 14.04.13 Epx Marie-Paule MARCOUX BLOMMAERT Marcel 15.04.13 Epx Mevr. NOBELS MEULEMANS Roger 18.04.13 FELIX Fernande 24.04.13 Epse Guillaume SINNAEVE BATEN Hans 26.04.13 Epx Carla DE SMET DENAYER Denise 28.04.13 Epse Marcel DE BEER VAN DE WYNGAERT Lucien 02.05.13 Epx Leontina VAN CAMPENHOUT D’HERDT Christian 04.05.13 Epx Jacqueline DE SMET BRAMS Christian 08.05.13 Epx Viviane DE ROUCK DE GEYNDT Maria 10.05.13 Epse Ernestus VANDERHEYDEN VAN DER HAEGEN Julien 11.05.13 STRAUVEN Willy 12.05.13 Epx Maria BOSMANS TERWAGNE Françoise 29.05.13 Epse Marc PERIKEL HARNOULD Andrée 29.05.13 4 VAN HECKE Paula 11.06.13 Epse Celest HELSEMANS ROPPE Marie-Paule 13.06.13 Vve Sylvain GRAULS DE WETTER Odette 18.06.13 Vve Simon DE NAUW CARLIER Joseph 18.06.13 Epx Rose MOLIE ROMAIN Céline 19.06.13 Epse Gaston VAN MEENSEL HUYGHE Jaak 20.06.13 Epx Thérèse GARY DOMS Eduard 20.06.13 Epx Paula VERSCHUEREN CARPENTIER Nelly 25.06.13 DEVEEN Irène 30.06.13 KARELSEN Annie 02.07.13 Vve Charles WEYTS MAT Modesta 15.07.13 Epse Fernand LOOCKX VERMEULEN François 20.07.13 MATHYS Rosine 23.07.13 Vve Marcel VITS NEEFS Robert 25.07.13 Epx Jacqueline PILLET VAN WINCKEL Maria-Louisa 05.08.13 Vve Sylvain VAN HOOF GOETHALS Marie-Antoinette 07.08.13 Vve Frans HOLVOET DESPRETZ Marie-Louise 09.08.13 Vve Maurice SALADE BOTERBERG-VAN TITTELBOOM Sidonia 15.08.13 Epse André SPILIERS LECOQ Edouard 21.08.13 SALMON Yvette 21.08.13 Epse Joseph CORNELIS VAN LANDEGHEM Gilberte 29.08.13 RODEYNS Alice 01.09.13 Epse Ignace CARLIER BOSSIN Alina 07.09.13 Epse Marcel LAMBRECHTS MERTENS Raymonde 10.09.13 Epse Jean-Pierre COPPENS CORYN Mélanie 13.09.13 BOOGAERTS Amelia 13.09.13 Vve Armand VRANCKX MEYNAERT Marie-Louise 18.09.13 Vve Joseph DEPROOST POULIN Lucienne 20.09.13 Vve Petrus DEBRUYN DELCHAMBRE Léon 24.09.13 Epx Marie-France JAUME JOANNES Lucienne 02.10.13 Vve Jean ROSEN BERTRAND Myriam 06.10.13 Vve Paul JACOBS KIEFFERINCKX Amelie 08.10.13 Vve Emile VAN DEN BRANT MULLENDERS Florent 13.10.13 JANSSENS Suzanne 14.10.13 Vve Claude MAGE COLLARD Robert 18.10.13 DEVONDEL Joseph 19.10.13 AGNEESENS Télésphore 23.10.13 GHYSELS Leo 25.10.13 Epx Marie-Estella GHYSELS LOOSEN Thérèse 27.10.13 Vve Vital OROLE STANDAERT Franciscus 28.10.13 ELIAS Fernande 30.10.13 Vve Marcel DE BACKER DELCOURTE Pierre 01.11.13 NEYS Maria-Magdalena 02.11.13 Epse Lodewijk MOMMAERTS RIGA Jules 03.11.13 Epx Alberte ROISEUX VAN EYNDE Marc 05.11.13 ELAUT Jacqueline 10.11.13 MAES Léon 10.11.13 Epx Szuszwalak MIROSLAVA BAELE André 18.11.13 HEUSDENS Maria 20.11.13 Epse Ludovicus BEELEN CARION Roger 25.11.13 STEGAROIU Lili 27.11.13 Vve Ernst ROSENHAIN PEELMAN Léa 28.11.13 Vve Gérard VERLEYEN DE MOL Joséphine 30.11.13 Vve Alfons LEGROUX LAUWERS Paulina 30.11.13 Vve Léonard VAN ROYE HENNEQUIN Maurice 02.12.13 PÂQUES Henri 02.12.13 Epx Hélène TERSIGNI SMETS Albert 05.12.13 CORNELISSEN Jacqueline 07.12.13 Vve Maurice LEENDERS VAN GILS Emilienne 10.12.13 Vve Fernand EVRARD DE WAEL Rosa 14.12.13 Vve Jacques DE HAUWERE Van NUFFELEN Alina 17.12.13 Vve Louis DE MAEGDT LECLERCQZ Charles 17.12.13 Vf Ghislaine DESCHRYVER DE BOITSELIER Armand 18.12.13 Epx Theresia MOSTINCKX 5 WATTY Gilberte Veuf Joseph BLAIRON BARBE Henri VAN DEN EEDE Lodewijk SOETAERT Nelly SPILIERS André TAMBUYSER Pierre 19.12.13 24.12.13 24.12.13 27.12.13 30.12.13 31.12.13 VERHOEVEN Elisabeth 04.01.14 Epse Théo Van SANTEN DANDOY Simone 06.01.14 Vve Pierre STEVENS VAN DER MENSBRUGGE Astrid 06.01.14 Epse Lodewijk DERON SMIT Denise 11.01.14 Vve Julien Liebaert GRULOOS Georges 12.01.14 MASSON Philippe 14.01.14 Epx Chantal Godhair LEUNIS Jean-Baptiste 18.01.14 Maria CAMMAERTS BOECKSTIJNS Raymond 22.01.14 Epx Marie-Claire Van Der Steen BRUFFAERTS Josef 28.01.14 Epx Alfonsina DE PRINS LEVIS Antoine 02.02.14 CLESSE Jean-Pol 02.02.14 HENDRICKX Carine 09.02.14 MOENS Jeannine 12.02.14 Epse Lodewijk VANOEVEREN DEMEYER Eric 14.02.14 Epx Christine SANDERS VERSTRAETEN Christiane 15.02.14 Vve Jean BOULAERT MARES Bertha 22.02.14 Vve Willy VAN WESEMAEL VANDEN BULCKE Joseph 25.02.14 LOISEAU Robert 25.02.14 Epx Marie-Josée TESSEUR VANDE VELDE Yvan 26.02.14 Epx Berthe SEYNAEVE VOOS Louise 28.02.14 Vve Auguste FRANCOIS PEETERS Franciscus 02.03.14 VANDERSTRAETEN Maria 03.03.14 Epse Jean TAELEMANS VERNAILLE Jean-Jacques 03.03.14 Epx Denise RAEYMAEKERS DENEVE Georges 05.03.14 MUNOZ FERNANDEZ Rosario 07.03.14 MESKENS Julien 11.03.14 Epx Lina HAMELRIJCKX BOON Robert 11.03.14 Veuf Marie-Louise DUBOIS SECRET Paule 12.03.14 Vve Erice MORAY POPLEU Julienne 13.03.14 Vve Joseph Siebens VAN MUYLDER Jean 14.03.14 HUJOEL Louis 16.03.14 Epx Barbara KERREMANS VAN HOEVE Olga 21.03.14 CHAMPAGNE Gilberte 23.03.14 COLIN Renée 01.04.14 Vve Joseph RENARD VAN CAUDENBERG Theodina 02.04.14 VERHELLEN Robert 07.04.14 Epx Marie-Henriette HENDRICKX ALBERTA Marie-Thérèse 09.04.14 DE CLERCQ Georges 12.04.14 DELPORTE Elyane 20.04.14 Vve René ROGISTER POOT Mariette 22.04.14 Vve Pierre STEVENS DELVAUX Jean 22.04.14 Epx Micheline DEVAUX MAES Jacqueline 28.04.14 Vve Georges WAUSORT DELBRUYERE André 04.05.14 THOMASSEN Valentina 09.05.14 Vve Gaston DELEY VANSCHOUBROUCK Monique 17.05.14 Epse Christian VAN DEN ABBEEL TEMMERMAN Danny 17.05.14 Epx Bernadette DE WINTER VAN DEN PERRE Wilfried 21.05.14 Veuf Magda STAELS VAN DER BORGHT Polydoor 22.05.14 NYS Lodewijk 28.05.14 Veuf Paula STORME PETIT-JEAN Joseph 29.05.14 VERFAILLIE Lucienne 04.06.14 Vve Julien MAELFAIT DEVAUX Jacques 07.06.14 Epx Viviane DELMOTTE BRENARD Nelly 07.06.14 Vve Pol Dasin GHIGNY Marie-Louise 09.06.14 Vve Roger LÉON FRANKS Suzanna 17.06.14 Vve Martinus MAHIEU RAMAEKERS Norma 18.06.14 Vve Georges LAKIÈRE 6 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE pas renouvelable, a été remplacé par M. G. Van de Velde à partir du 1er janvier 2014. Le jeudi 20 mars 2014 a eu lieu l'assemblée générale de l'Association Royale des Retraités de la Banque Nationale de Belgique au Club de Berchem-Ste-Agathe. Un aperçu des activités prévues pour l'année 2014 a ensuite été donné. Il convient de faire remarquer que les promenades qui ont connu un vif succès en 2013, se poursuivront en 2014 et que deux activités culturelles ont été programmées dans le cadre de la commémoration du 100e anniversaire de la Première Guerre mondiale. La Présidente a ouvert la séance à 15 h. 04. Après une minute de silence observée en hommage aux membres, anciens combattants et amis décédés au cours de l'exercice écoulé, entre autres deux anciens présidents de l'Association, à savoir MM. Emile Hujoel et Jaak Huyghe, le rapport de l'assemblée générale du 21 mars 2013 a été approuvé sans remarque. Un aperçu des différentes activités organisées en 2013 a ensuite été donné (la plupart de ces activités ont fait l'objet d'un article qui a paru sur le site internet et dans les deux numéros de l'Info de 2013). La situation financière au 31 décembre 2013 a ensuite été commentée. A l’issue de l'exercice 2013, la réserve disponible a augmenté de 2.171,39 € par le versement de l’excédent net des comptes de gestion (contre 3.134 € au cours de l'exercice précédent). Le patrimoine social a progressé de 1.450 € représentant la cotisation de 29 nouveaux membres. Malgré le nombre élevé d'activités diverses, les recettes et les dépenses sont restées stables. M. F. Pirsoul a ensuite informé les membres d'un éventuel changement de statut de l'association, qui pourrait devenir une ASBL. Ce changement nous a été conseillé, au nom de la Banque, par M. L. Dufresne, secrétaire général de la BNB, et M. P. Tack, chef du département Ressources humaines. Si la décision d'adopter le statut d'ASBL était prise, les nouveaux statuts feraient l'objet d'une assemblée générale extraordinaire. En fait, deux ASBL seraient créées, une pour le Club et une pour l'association. Notre Association demanderait que nos membres puissent toutefois rester membres de l'ASBL Club. Enfin, Mme P. Buekenhoudt-De Mesmaeker a informé les membres de l'association de son souhait de mettre fin à ses fonctions de présidente. Elle sera remplacée dans ces fonctions par Mme L. De Pauw. M. Ch. Lots a ensuite procédé à la lecture du rapport des vérificateurs. Ceux-ci attirent entre autres l'attention sur la nécessité d'effectuer ou de faire effectuer un pointage de la liste des membres effectifs de l'association. Après avoir donné la parole aux membres, qui ont surtout posé des questions concernant le changement de statut éventuel de l'association, la Présidente a clôturé l'assemblée à 16 h. 19. Après l'approbation des comptes, décharge a été donnée aux administrateurs et le mandat de Mme P. Buekenhoudt-De Mesmaeker, de M. A. Braeckman, de Mme Cl. De Cleyn et de M. P. Tellier, qui étaient sortants et rééligibles, a été prolongé de 3 ans, tandis que M. F. Pirsoul a été nommé administrateur pour 3 ans. En ce qui concerne le Collège des vérificateurs, M. Ch. Lots, dont le mandat de 3 ans n’était Impressions de l’Assemblée générale annuelle Par Marie-France Baeken Le jeudi 20 mars, jour du printemps météorologique, a eu lieu l’Assemblée générale de l’Association. Ce jour-là, la température est encore un peu fraîche, mais le soleil brille et le ciel 7 est bleu : le printemps est donc bien au rendez-vous. Nous sommes quelques-uns à nous rendre pour 11 heures à l’église de Berchem-Ste-Agathe où a lieu un service religieux célébré à la mémoire des membres, anciens combattants et amis décédés. La cérémonie se déroule selon le rituel habituel. Devant une assistance un peu clairsemée, le prêtre, au lieu de consacrer son prêche au printemps, sujet sans doute un peu trop païen à ses yeux, préfère évoquer la figure de Saint-Joseph, dont la fête a eu lieu la veille. Il présente le saint comme un modèle en soulignant les vertus d’humilité, de fraternité, d’entraide et de solidarité dont celui-ci a fait preuve durant toute sa vie. Après la messe, nous rejoignons à pied le Club où nous attendent pour le déjeuner d’autres membres de l’Association. Nous faisons honneur aux mets à la fois savoureux et copieux préparés à notre intention et prenons des forces pour l’après-midi, sachant que c’est à ce moment-là que les choses sérieuses vont commencer. Une fois le repas terminé, nous montons à l’étage et nous installons dans la salle où se déroulera l’Assemblée. L’atmosphère y est un peu étouffante et contraste avec la fraîcheur qui régnait le matin à l’intérieur de l’église. La digestion aidant, certains lutteront de toutes leurs forces pour ne pas céder à l’envie d’une bonne petite sieste, lutte d’autant plus difficile que les sujets abordés requièrent parfois beaucoup de concentration (que l’on pense aux rapports sur les comptes, truffés de chiffres, par exemple). Pour le reste, l’Assemblée se déroule selon un ordre du jour qui ne varie guère d’une année à l’autre. Cette année, l’élément marquant à retenir est la démission de Paula, en sa qualité de Présidente. En effet, après de nombreuses années de dévouement à la tête de l’Association, Paula, qui fêtera bientôt ses 75 ans et qui s’est toujours déclarée favorable au renouveau au sein de l’Association et de son Comité, a souhaité mettre ses principes en application. Paula, qui possède réellement les qualités attribuées à Saint-Joseph, continuera toutefois à mettre celles-ci au service du Comité en tant qu’administrateur. Quant aux fonctions de Présidente, c’est à présent à Linda que reviendra la lourde tâche de les assumer en ces temps difficiles, marqués par les incertitudes liées à l’avenir du Club et au futur statut de l’Association. Nous savons déjà que c’est avec courage et détermination que Linda a repris ce flambeau et nous lui présentons tous nos vœux de réussite. L’ordre du jour épuisé, Paula pose son dernier acte de Présidente en invitant toute l’Assemblée à prendre le verre de l’amitié. Loisirs Les activités mentionnées ci-après sont classées par ordre chronologique. Activités passées En Belgique (activités annuelles, expositions et/ou excursion d’un jour) Visite de l’exposition Europalia « Corps de l’Inde) (13.12.2013) Par Michel Faucq L'exposition principale d'Europalia Inde est de prime abord déconcertante. Bien que chapeauté par un historien de l'art hindou, le volet artistique, auquel les Occidentaux sont très attachés, est ici un élément relativement accessoire. Le thème central, c'est l'hindouisme. Le foisonnement des formes auxquelles les hindous rendent hommage, fait du sous-continent indien la « terre des trente-trois mille dieux ». Chaque dieu représente une force de la nature (ciel étoilé, orage), un élément (feu, eau) ou une fonction (guerre, fécondité). Ces divinités innombrables procèdent 8 toutes d'un principe divin unique, brahman, l'un, le sacré, la grande conscience universelle. Pourtant, trois Êtres suprêmes aux aspects multiples, transcendent cette diversité et incarnent les trois fonctions du divin : - Brahma, le créateur de l'univers ; - Vishnou, celui qui maintient l'univers. Il descend sur terre sous une forme humaine ou animale pour restaurer l'ordre. Ce sont les avatars de Vishnou ; - Shiva, celui qui détruit. Il écrase l'ignorance. Il est souvent représenté en roi de la danse cosmique, créatrice et aussi destructrice. Cette pensée religieuse émerge chez des populations installées dans la région de la moyenne Volga. Il y a trois mille ans, celles -ci occupent progressivement le continent européen. Vers 1500 avant J.-C., des pasteurs semi-nomades migrent vers le nord de l'Inde. Ce sont également des indo-européens, qui se proclament les Aryens ou Aryas (les nobles). On les connaît par leurs textes sacrés, les Veda, transmis par tradition orale. L'interpénétration entre la culture indoaryenne et les traditions autochtones est profonde. Et c'est grâce à ce processus de synthèse que prend forme ce que l'on appelle l'hindouisme. Dès le premier millénaire avant J-C., la société est déjà nettement divisée en quatre « classes » : prêtres, guerriers, éleveurs – agriculteurs et serviteurs (les intouchables). nouvelle qui connaît un succès immédiat. Le bouddhisme insiste sur le concept de douleur humaine et les moyens de s'en affranchir. L'ignorance produit le désir, qu'il faut briser pour être libéré. La méditation permet de découvrir la béatitude totale. Quand le bouddhisme disparaît de l'Inde au premier millénaire, supplanté par l'hindouisme, il essaime dans toute l'Asie, s'acculturant avec bonheur aux différentes civilisations rencontrées. Notre guide – tout à fait remarquable – a jugé utile de consacrer un long moment à l'origine de l'omniprésence de la religion en Inde. Pour aborder les huit thèmes développés dans cette exposition, cet avant-propos était absolument indispensable. Le jaïnisme compte cinq millions d'adhérents en Inde. C'est ce courant qui a le plus développé le concept de l'homme cosmique. Quand on parvient à sortir de son corps, on atteint le stade de la libération. La visite proprement dite débute par l'évocation de l'une des divinités les plus populaires du panthéon hindou, en l'occurrence Ganesha. À l'intention de ceux et celles qui ont visité ou qui visiteront le parc animalier Pairy Daiza à Cambron – Brugelette, nous évoquons ici son histoire légendaire. Ganesha est un des enfants de Shiva et de Parvati, la « fille de la montagne ». Parvati l'aurait fabriqué à partir de sa sueur ou de sa crasse, afin de garder sa porte contre les irruptions intempestives de Shiva pendant son bain. Comme il résistait au grand dieu, celui -ci le décapita. Puis, cédant au désespoir de Parvati, il lui rendit son intégrité avec la tête du premier animal venu, qui fut un éléphant, symbole de sagesse. Patron des lettres et de l'enseignement, scribe et protecteur des savants, il est le dieu des commencements. On place son effigie à l'entrée des maisons et des temples, où il joue le rôle protecteur de gardien des seuils. Les petits commerces comme les grandes entreprises se mettent volontiers sous son égide. Il est une sorte de lutin protecteur des foyers et les enfants l'adorent. Son image – souvent colorée – banalisée sur toutes sortes de logos, conserve encore de nos jours une aura religieuse de fécondité et de bonheur. Bouddha, «l'Éveillé », qui voit la réalité telle qu'elle est, initie une spiritualité Successivement, les grands thèmes, qui ont toujours hanté l'esprit humain, défilent Au sixième siècle avant J.-C. naissent deux sectes religieuses promises à un grand avenir – le jaïnisme et surtout le bouddhisme -, qui traduisent une réaction contre la religion magique des Veda et l'exclusivisme des brahmanes. 9 devant nous : le cycle de la vie, la réincarnation, la non-représentation du corps humain, la naissance du cosmos, le dharma (= loi), concept essentiel de la tradition hindoue dès les origines, équivalent à l'ordre du monde, les héros (des hommes qui prennent leur destin en main et deviennent des héros), les techniques qui nous aident à sortir de notre corps et atteindre le nirvana. Pour aboutir à cette délivrance, le jaïnisme pousse l'ascétisme à son extrême (cf. Le mysticisme exacerbé au Moyen Age dans nos contrées). Le yoga est pratiqué dans toutes les religions hindoues et ce, depuis la nuit des temps. Pour pouvoir apprécier à leur juste valeur les œuvres exposées, la maîtrise du langage symbolique et des règles complexes qui président à la confection des « corps divins » est indispensable. Notre guide n'a pas lésiné sur son temps pour nous faire découvrir la splendeur et la profondeur de l'hindouisme. Chacun, chez lui, a l'opportunité d'approfondir la matière. Mais sans doute faudrait-il toute une vie pour en extraire la quintessence. Visite de l’exposition « Indomania – De Rembrandt aux Beatles » (10.01.2014) Par Nicole Vanden Hoof Nous étions une bonne vingtaine de personnes réunies au point de rendezvous afin d’assister à cette exposition extrêmement accessible grâce à nos guides francophone et néerlandophone qui nous ont permis de comprendre la fascination des Européens pour l’Inde après sa redécouverte à la fin du XVe siècle. N’oublions pas qu’en 326 avant J.-C., Alexandre le Grand s’était déjà promené à dos d’éléphant dans ce pays immense et haut en couleurs. Les récits fantastiques mais aussi fantaisistes des voyageurs grecs et romains ont toujours attiré les regards des Occidentaux sur ces contrées. Grâce à l’ouverture maritime de l’Inde par Vasco Gama en 1498, les Jésuites et de nombreux commerçants débarquèrent sur les côtes indiennes et décrivirent les rites et coutumes étranges de l’empire moghol, ainsi que ses fastes. Au retour de leurs périples, les navires transportaient épices, textiles, diamants, nacre et animaux exotiques, ainsi que des peintures qui inspirèrent de nombreux artistes de nos contrées. Ainsi, Dürer s'inspira des récits et descriptions de certains voyageurs pour réaliser ses dessins et gravures de rhinocéros indiens et Rembrandt dessina certaines de ses œuvres après avoir vu des miniatures indiennes acquises par des commerçants d'Amsterdam. Les meubles exotiques en bois de rose, nacre et coquillages attirèrent les représentants de nombreux royaumes européens. Les bijoux somptueux des XVIe et XVIIe siècles, ainsi que les pierres précieuses, dont le fameux Diamant Bleu, ont inspiré grand nombre de bijoutiers de nos régions, entre autres Cartier. Les textiles et cachemires (en duvet de chèvre) des XVIIe et XVIIIe siècles ont été importés et copiés, ainsi que la fameuse teinture « indigo » : 75% des cotons teints provenaient de l’Inde et ne perdaient pas leurs couleurs grâce aux pigments d’origine végétale. Dans nos contrées, nous filions la laine et la plupart de nos vêtements étaient en lin. Puis, des ballots de coton importés furent teints en France, ce qui donna naissance à la toile de Jouy. En Angleterre, ce fut le chintz. Les impressions de certaines de nos tapisseries représentent encore de nos jours des dessins de l’époque. N’oublions pas enfin l’architecture moghole dont le Taj Mahal, sépulture magnifique édifiée sur ordre de Shah Jahan à Agra en l’honneur de sa tendre épouse Mumtaz Mahal. Les empereurs moghols n’avaient certes rien à envier aux cours européennes en ce qui concerne faste et richesse. 10 L’Inde fut ensuite colonisée par les Anglais qui profitèrent de la faiblesse de certains Maharadjahs pour imposer leur diktat. Durant l’époque coloniale, les Britanniques commanditèrent des tableaux peints par des artistes indiens et représentant tous les métiers exercés sur place, mais également la vie de tous les jours, dont les « Sati », bûchers funéraires sur lesquels les épouses s’immolaient en même temps que leurs défunts maris. Ces bûchers étaient et sont encore tournés vers le sud même si les lois actuelles interdisent de s’immoler. Les Anglais firent construire les premiers chemins de fer et de nombreuses routes, et en profitèrent pour entrer plus avant dans le pays et y récolter les richesses. La pauvreté, exacerbée par les différences de castes, règne encore dans l’ensemble du pays. Grâce à Gandhi, l’Inde obtint enfin son indépendance, de manière pacifique, en 1947. Le pays fut toutefois divisé et dut céder une partie de son territoire aux Islamistes, ce qui donna naissance au Pakistan occidental et au Pakistan oriental. Beaucoup d'artistes du XXe siècle se tournèrent vers l’Inde afin de trouver une nouvelle inspiration pour leur art : le photographe Cartier-Bresson, le sculpteur Rodin s'inspirant de l'érotisme des scènes des temples hindous, les cinéastes Rossellini, Pasolini et Renoir, les chorégraphes Maurice Béjart et Teresa De Keersmaeker, le compositeur Wagner, sans oublier les Beatles, et surtout George Harrison, qui passèrent de longs mois en Inde. Enfin, à la demande de Nehru, Le Corbusier dessina les plans de la ville de Chandigarh qui devait être tournée vers le futur et non vers le passé. Jeanneret, membre de sa famille, s’occupa de réaliser les constructions en suivant fidèlement les directives de l’architecte. Dans les années soixante, beaucoup furent attirés par la spiritualité du bouddhisme, la méditation et le yoga, ainsi que par les textes du grand poète Tagore. Actuellement, les artistes occidentaux s’inspirent toujours, soit de l’Inde moderne avec Mumbaï, ville bruyante et grouillante d’activités, soit de l’Inde ancienne avec les ruines splendides de Hampi (Karnataka). Cette exposition m’a infiniment plu et tous les participants ont été enchantés de leur visite. Les Fêtes de Nouvel An (16 et 23 janvier 2014) Par Denise Sengulen Ce matin-là, le 16 janvier 2014, en ouvrant les tentures de ma chambre, je n’eus qu’une envie … retourner dans mon lit. C’était une de ces journées où il ne fait pas bon mettre un chien dehors, il faisait gris, venteux et une fine pluie terminait le tableau. Soudain je me suis rappelé que c’était le jour du « Déjeuner de nouvel-an » sans musique au Club de la Banque et cela suffit à me mettre de bonne humeur. J’allais retrouver d’anciennes collègues qui ne faisaient le déplacement que pour cette occasion. A mon arrivée il n’y avait pas encore beaucoup de voitures au parking, le mauvais temps les aurait fait changer d’avis … que nenni, c’est moi qui était arrivée trop tôt ! Au total, nous étions 127 participants revêtus pour la plupart de leurs beaux costumes pour les hommes et de leurs beaux vêtements et bijoux pour les dames. C’est dans un joyeux brouhaha que chacun prit place à la table qui lui était réservée. Le repas que nous avait concocté Manu a été fort apprécié et c’est en souriant de joie et de bonheur que nous nous sommes quittés non pas sans se promettre de se revoir l’année prochaine. Le 23 janvier se tenait le « Déjeuner de nouvel-an » avec musique. Il paraît qu’ils 11 étaient plus nombreux de quelques unités par rapport à la semaine précédente, mais que le nombre de danseurs diminue sensiblement chaque année. Qu’à cela ne tienne … je suis certaine que l’ambiance générale devait être aussi bonne que celle de la semaine précédente. Promenade à Gaasbeek (24.04.2014) Par Guido Suykens La promenade autour du Château de Gaasbeek fut comme d’habitude très appréciée de nos randonneurs. Elle était organisée par un de nos spécialistes : Wolfgang. Promenade en Forêt de Soignes (25.03.2014) Par Raymond Boghmans Notre première rando de cette saison se déroula sous un superbe soleil de printemps. Une vingtaine de marcheurs se sont présentés au « Bosuil » à Overijse (Jezus-Eik) et n’ont pas été déçus par les beaux parcours qu’Herman Demol nous a préparés. Le beau temps aidant, nous avons pleinement profité des superbes vues printanières que la nature nous a fait découvrir dans le bois. Les deux circuits partaient en direction de Tervueren. Le groupe de 7 km est parti vers l’Arboretum, pour profiter de la forêt sur la “Promenade Royale”, et ensuite retourner vers la case départ. Le groupe des 12 km partit par la drève des Cappucins, pour bifurquer vers la gauche sur la “Promenade Royale”, ensuite poursuivre par la drève Isabelle et arriver aux étangs de Tervueren. La promenade passa par le centre de Tervueren où nous avons vu les sept tombes des Congolais, décédés pendant l’été exceptionnellement froid de 1897, lors de l’exposition universelle de Bruxelles. Le retour vers Jezus-Eik s’est fait par la forêt. Avec une pinte bien méritée et de quoi se restaurer nous avons encore bien bavardé. Les 37 promeneurs furent répartis en 2 groupes : les 7 km furent guidés par Raymond et les autres par Wolfgang qui nous emmena à travers 3 communes, d’où les 12 km. L’odeur de l’ail des ours vint à notre rencontre en cours de route, accentuée par une légère pluie ; nous imaginions déjà une bonne ratatouille. Nous avons encore pu profiter des jacinthes sauvages écloses plus tôt cette année grâce au beau temps printanier. Le long du parcours très varié, nous avons même vu une vache morte. Après l’effort, nous nous sommes retrouvés au « Klein Nederloo » pour un excellent repas. Les Celtic Legends (11.05.2014) Par Monique Corlier Le 11 mai, nous avons pu profiter d'un «bol d'Eire»! La troupe «Celtic Legends» s'est produite au théâtre Saint-Michel pour notre plus grand plaisir. Elle nous a offert un spectacle qui, dès les premiers instants, a enflammé la salle. Personne ne peut rester insensible à une telle musique et au «tap dance» irlandais. Pour peu, nous nous serions crus dans un chaleureux pub de Belfast, Galway ou Dublin ou tout simplement dans les cales du Titanic ... Sur un décor typique de nœuds celtes entrelacés, les danseurs nous ont transportés au cœur de l'Irlande. Ils étaient accompagnés par un ensemble de quatre 12 talentueux musiciens de pure souche, aux instruments traditionnels. Les différents «Irish steps» ont permis aux spectateurs de mesurer le savoir-faire des artistes et la complexité des pas. L'ensemble était magistral, gracieux et de toute beauté. Le «tap dance» est unique au monde. Dès l'âge de trois ou quatre ans, les danseurs consacrent leur jeune existence à l'apprentissage et au perfectionnement de ces pas. Mais, tels les papillons, leur vie artistique est de courte durée et pour cause ... La musique énergique et rythmée a entraîné le public dans des claquements de mains et de pieds tandis que celle plus mélancolique des ballades nous a fait rêver aux lacs et paysages bucoliques du Connemara ou d'ailleurs, couverts de brumes ... Bref, nous avons assisté à un spectacle époustouflant! Ce fut un régal et pour la vue et pour les oreilles! Merci à l'Association pour ce bel aprèsmidi! Randonnée à Bierbeek (20.05.2014) Après le petit quart d’heure académique, toute la troupe était arrivée et notre randonnée pouvait démarrer. Par des chemins creux nous avons quitté la place de l’église de Bierbeek pour aboutir dans un vaste panorama de terres agricoles, de vieilles petites chapelles et du bois de Meerdaal. Le grand calme fut uniquement interrompu par un hélicoptère de l’armée. Après 2h30 de marche nous étions de retour à la case départ. A la terrasse de l’établissement “De Molen”, nous avons dégusté de bonnes bières artisanales et un bon repas sous les platanes. Le lendemain matin aux infos, j’apprends que Bierbeek a subi de gros dégâts de l’orage le soir de notre rando. Les marcheurs de la BN ont eu de la chance. Voyages Voyage au Vietnam et Cambodge (du 5 au 23.11.2013) Par Elisabeth De Groote Par Guido Suykens Le Vietnam Le nord du Vietnam Au petit-déjeuner, la belle journée annoncée par la météo semblait bien loin. Un ciel menaçant nous faisait plutôt craindre l’orage. Mais dans les embouteillages sur l’E40 le soleil fit son apparition. Ce fut un bel exemple de la manière dont les chantiers routiers peuvent être organisés en Belgique. Partis de Bruxelles le mardi 5 novembre à 13h30, nous avons atterri à Hanoï, capitale de la république socialiste du Vietnam, le mercredi 6 novembre à 9h30 heure locale1 après un périple de plus de 9000 km et une escale à Bangkok. Nous y sommes attendus par Kien qui nous accompagnera pendant les 5 jours que nous passerons dans le nord du Vietnam. Sur la route qui nous conduit à notre hôtel situé au centre-ville, nous sommes directement plongés dans un autre 1 Au Vietnam et au Cambodge : GMT +7 ; en Belgique GMT +2 en été, GMT+1 en hiver. Donc quand nous atterrissons à Hanoï, il est 15h30 à Bruxelles. 13 monde: nous voici en Asie dans un pays dirigé par un parti unique, le parti communiste, mais où règne une économie de marché. Tout au long de notre voyage, ce concept hybride nous sera rappelé et nous aurons bien souvent le sentiment que les Vietnamiens n’ont pas retenu du communisme ses aspects positifs mais plutôt ses défauts et que c’est avec pragmatisme qu’ils avancent courageusement, sans oublier leur passé, vers un avenir qu’ils espèrent meilleur. Nous découvrons le fleuve Rouge, le pont Doumer, vestige de la période coloniale, la mosaïque du Millénaire2, les petits commerces, les restaurants en plein air sur les trottoirs et beaucoup de femmes portant des masques : il s’agit surtout de protéger la peau qui est un témoin du statut professionnel, teint pâle pour les employées de bureau, teint hâlé pour les paysannes de la campagne… Nous découvrons une circulation trépidante, dominée non plus par les vélos, mais par des motocyclettes, signe d’un certain développement économique, et constatons avec surprise et une certaine anxiété que le code de la route n’est pas toujours scrupuleusement respecté…A notre arrivée à l’hôtel, nous avons droit à goûter la gastronomie vietnamienne qui possède ses propres saveurs et parfums liés à l’usage de nombreuses herbes aromatiques et condiments. Pour nous, ce sera toujours jour de fête, midi et soir, repas avec 7 ou 8 plats, potage, nems, crevettes ou calamars frits, viande, poisson, légumes, riz et dessert. Nous terminerons notre première journée par la visite en cyclo-pousse du vieux quartier des corporations et du grand marché, puis c’est à pied que nous rejoindrons le Petit Lac (Ho Haon Kiem) pour accéder par un charmant petit pont rouge au temple Ngoc Son. A Hanoï, nous découvrirons encore la pagode Tran Ngoc (pagode de la défense du 2 Le chemin de la mosaïque a été réalisé dans le cadre du millénaire fêté en 2010, il court sur une distance de près de 4 000 mètres et couvre une superficie d’environ 7 000 m2 de mosaïques qui agrémentent en plein centre de Hanoi la digue du fleuve Rouge. pays) et la pagode du pilier unique, le quartier colonial avec l’ancien palais du gouverneur général d’Indochine, le Mausolée d’Ho Chi Minh, le temple de la littérature et le musée d’ethnographie du Vietnam (le pays comporte 54 ethnies réparties entre plaines, hauts plateaux et montagnes). Le temple de la littérature, dédié à Confucius et construit en 1070, est le seul de cette époque à Hanoï à nous être parvenu sans trop de modification. On y ajouta dès 1076 un centre d’enseignement (transféré dès 1802 à Hué) pour former les lettrés et les dignitaires du pays. Dans cet endroit hors du temps, de nombreux étudiants fêtant la fin des études et portant pour l’occasion toge et petit chapeau noir comme dans les universités anglosaxonnes, se livraient avec délectation à de nombreuses séances de photos. Il nous fut également donné d'admirer en ce lieu plusieurs jeunes filles dans leur superbe robe traditionnelle. Nous ne quitterons pas Hanoï sans assister à un spectacle de marionnettes sur l’eau. Cet art traditionnel vieux de 900 ans est très répandu dans le delta du fleuve Rouge. La scène est une étendue d’eau sur laquelle est présentée une succession de petits tableaux montrant la vie des paysans et de leur famille, le tout rythmé par la musique d’instruments traditionnels. 14 Après deux journées consacrées à la découverte d’Hanoï, nous prenons de bon matin la route pour la baie d’ Halong située au nord du Vietnam, dans le golfe du Tonkin, à proximité de la Chine et à 170 km à l'est de Hanoï. C’est un site mythique3, inscrit au patrimoine mondial naturel de l’Unesco en raison de ses valeurs esthétiques exceptionnelles et de son grand intérêt biologique. En fin de matinée, nous atteignons le but de notre excursion: la baie se profile à l’horizon, nous retenons notre souffle devant tant de beauté et accédons avec plaisir au Pélican, la luxueuse jonque qui sera notre hôtel pour 24 heures. C’est de notre jonque que nous partirons sur des sampans à la découverte des îles et de grottes telles que la grotte « Hang Sung Sôt »(ou grotte des surprises vu sa taille, son relief et ses superbes stalactites et stalagmites) et la grotte Hang Luon (il s’agit plus précisément d’un lac intérieur) sur le chemin de laquelle des « Golden Monkeys » nous observeront sans acrimonie. Comme toutes les bonnes choses ont une fin, nous quittons notre jonque dès le lunch terminé pour reprendre le chemin de Hanoï. Au retour, nous visiterons un centre de perles où on nous donnera quelques filons pour distinguer les vraies perles (perles de mer) des « vraies fausses » (perles de rivière) et « des fausses fausses » (perles chinoises), ainsi qu’un atelier de céramique. C’est en fin de journée que nous recevons les premières informations relatives au typhon Hayan. Celles-ci sont encore très floues, notre accompagnateur ne semble pas paniquer et le déroulement 3 Certaines scènes du film Indochine, réalisé en 1992 par Régis Warnier avec entre autres Catherine Deneuve, y ont été tournées. de nos dernières activités dans le nord du Vietnam ne semble nullement compromis. Le dimanche matin, nous partons donc pour Ninh Binh, surnommée la « baie d’Halong terrestre » et située à 3 heures de route de Hanoï. Le temps se dégrade et le risque de pluie ne peut être exclu, ce qui contrarie notre guide : celle-ci pourrait nuire au succès de notre balade en barque sur le ruisseau qui serpente entre les collines karstiques et les rizières. Heureusement, quand nous arrivons à l’embarcadère, le danger semble s’éloigner et c’est confiants que nous montons deux par deux dans de petites barques à rames actionnées non pas à la force du poignet mais des pieds, bien souvent par des femmes d’un certain âge : au Vietnam, seuls les fonctionnaires et les salariés bénéficient d’une pension et ont accès à une couverture sociale des frais médicaux, les autres doivent travailler et/ou compter sur la solidarité familiale… Comme dans la baie d’Halong, toute une vie s’organise sur la rivière; on nous propose des boissons, des fruits, des fleurs et même des produits artisanaux tandis qu’une photographe locale immortalise notre passage. Ses photos nous attendront à notre retour. Après le déjeuner, nous visiterons encore quelques monuments dans la région dont la pagode Bai Dinh, la plus grande du nord Vietnam mais nous ne nous attarderons plus guère car les nouvelles du typhon deviennent plus précises et la pluie semble imminente. Nous prenons donc sans tarder le chemin du retour ; en route, la pluie s’est mise à tomber et nous voyons non sans une petite anxiété l’eau monter. A notre arrivée à Hanoï, nous apprenons que la suite de notre voyage sera modifiée. Au 15 lieu de nous envoler vers le centre du Vietnam le lundi matin, nous allons reprendre le car et nous rendre au nord de Hanoï dans une ferme relais et, si les intempéries persistent, chez l’habitant car l’hôtel ne peut nous garder, toutes ses chambres étant réservées… Le lundi matin, nous apprenons toutefois que le typhon ayant atterri et n’ayant fait que très peu de dégâts au Vietnam, les autorités ont décidé de rouvrir l’aéroport et notre vol initialement prévu pour 11h ne sera que légèrement retardé… Dans ces conditions, retour précipité dans les chambres pour terminer les bagages ; dans leur course, certains oublieront à l’hôtel quelques objets pas trop importants, heureusement … Le centre du Vietnam En tout début d’après-midi, nous atterrissons à Danang, distant de Hanoï d’environ 750 km. Nous y sommes attendus par notre nouveau guide, Dao. Située dans une plaine littorale au pied des montagnes et au fond d’une baie protégée des vents, Danang est une ville moderne (pour le Vietnam …), très différente de celle que nous avons quittée quelques heures plus tôt, et en pleine renaissance économique (buildings, larges avenues…). Une certaine amertume perce toutefois chez notre guide face à l’évolution de son pays, notamment en raison de l’intensification du tourisme et de ses conséquences (développement de plages privées, délocalisation de populations pour la construction de zones hôtelières de luxe, multiplication des terrains de golf surtout fréquentés par des Japonais …). Après le repas, nous prenons sans tarder la direction d’Hoï An, charmante petite ville dont le centre fut classé au patrimoine de l’Unesco en 1999, étant un exemple exceptionnellement bien préservé d'une cité qui fut un port marchand d'Asie du Sud-Est du XVe au XIXe siècle. Ses bâtiments et la disposition de ses rues reflètent les traditions autochtones, ainsi que les influences étrangères qui ont donné naissance à ce vestige unique. Au cours du temps s’y succédèrent les Portugais, les Chinois, les Japonais, les Hollandais, les Anglais et les Français avant qu’elle ne s’endorme au XIXe siècle à la suite de l’ensablement du port et de l’instabilité politique qui ruina son commerce. Nous la découvrons à pied et l’abordons par le pont japonais construit en 1593. Chaque extrémité est gardée par un couple de statues, représentant des chiens d'un côté et des singes de l'autre. Nous visitons ensuite le temple Quang Dong, ou temple cantonnais, et une vieille maison historique richement décorée, très représentative des habitations locales (à l’avant donnant sur la rue, la partie commerciale, suivie des appartements privés où une place de choix est réservée à l’autel des aïeux ; à l’arrière les pièces réservées aux femmes et un étage à utiliser en cas d’inondation). Au milieu des années 20, cette maison fut un point de rassemblement pour des intellectuels opposés au régime français. Hoï An étant réputée pour la confection sur mesure de vêtements en soie (ou autres matières) dans des délais très courts et à des prix intéressants, il n’était pas pensable que nous échappions à la visite d’un atelier de confection. Après un exposé sur les différentes étapes menant à la production de la soie (du ver à soie jusqu’au tissage), la présentation de produits finis et la prise des mesures pour la confection de robes, chemises et autres pièces d’habillement eurent lieu, certains d’entre nous n’ayant pu résister à ce déballage de soieries … Fidèles à leur réputation, les couturiers d’Hoï An procéderont le jour suivant aux essayages et à la livraison des commandes. La nuit était tombée, la fatigue et la faim nous 16 gagnaient peu à peu. Nous avons alors partagé un repas au bord de l’Océan pacifique à la lueur des lampions avant de regagner l’hôtel et nos bungalows (dont le confort atteste l’influence du régime communiste) pour un repos bien mérité. La matinée du jour suivant fut consacrée à la visite de My Son et l’après-midi fut libre. My Son, « la belle montagne », est situé à 25 km d’Hoï An dans une cuvette entourée de collines. Après avoir assisté à un spectacle de danse et de musique, nous accédons au site qui fut découvert par l’archéologue français Parmentier à la fin du XIXe siècle. My Son fut la capitale politique et religieuse du royaume de Champa4 où s’épanouit la civilisation cham du IVe au XIIIe siècle. Avec les vestiges de ses impressionnantes tourssanctuaires très endommagées pendant les guerres qui ont secoué le Vietnam au XXe siècle, My Son constitue le site le plus représentatif de la civilisation cham, civilisation associée par ses racines spirituelles à l'hindouisme indien. Il est classé au patrimoine culturel mondial de l’Unesco depuis 1999 et d’importants travaux de restauration sont en cours. Nous aurons encore l’occasion d’admirer des œuvres (statues, sculptures…) de cette brillante civilisation au musée cham de Danang. Le mercredi 13 novembre, nous quittons notre hôtel des environs d’HoÏ An pour Hué via Danang. En route, nous apercevons la montagne de marbre, un ensemble de 5 collines calcaires qui furent jadis immergées dans la mer ; les Vietnamiens en extraient un très beau marbre qui servit en partie à la construction du mausolée d’Ho Chi Minh à Hanoï. En route, nous visiterons un atelier de travail du marbre. Nous quittons Danang pour Hué (108 km) par l’ancienne route nationale, route sinueuse avec de remarquables points de 4 Au IIe siècle, les Chams fondent le royaume de Champā situé au centre du Vietnam moderne qui l’absorbera progressivement. Les Chams constituent de nos jours une minorité ethnique au Vietnam et au Cambodge. vue, qui grimpe vers le col des nuages. Celui-ci marque une sorte de frontière climatique entre le nord et le sud du Vietnam, la différence de température entre les 2 versants pouvant atteindre jusqu'à 5 degrés. Au col, nous ferons une halte-photos, notamment pour nous permettre d’immortaliser la vue sur le village de pêcheurs de Lang Co. Nous arrivons à Hué, l'ancienne capitale impériale du Vietnam (1802-1945). Située au centre du pays, juste au sud du fameux 17e parallèle et non loin de la mer, elle est traversée par la rivière des Parfums qui sépare la vieille ville au nord de la cité moderne au sud. Dès notre arrivée, nous nous rendons au restaurant « le jardin de Y Thao » où nous prendrons le repas de midi dans un très beau cadre et dégusterons des plats à la présentation particulièrement soignée. Qui ne se souvient de ces nems en forme de paon et de ces gâteaux en forme de fruits … Nous visitons ensuite la pagode de Thien Mu ou pagode de la dame céleste, la plus ancienne (la partie la plus ancienne date de 1601) et la plus connue des pagodes d’Hué. Elle surplombe la rivière des Parfums sur laquelle nous naviguerons en fin de journée, malheureusement à la nuit tombante… Elle est caractérisée par une structure octogonale de 7 étages consacrés aux 7 réincarnations de Bouddha, et est entourée d’un beau jardin planté d’essences locales, de fleurs et de très vieux bonzaïs. En entrant dans le jardin, notre attention est attirée par un « ancêtre », une Austin bleue, étrange relique ayant appartenu à un opposant politique qui s’immola en plein cœur de Saigon en 1963 en contestation au régime dictatorial des dirigeants catholiques du Sud Vietnam. Nous consacrerons la journée suivante à la découverte des monuments et sites (cité impériale et tombeaux impériaux) érigés par la dynastie Nguyen, dernière dynastie impériale vietnamienne. L'ancienne cité impériale se situe dans l'enceinte de la Citadelle royale et est 17 classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1993. Cette citadelle en forme d’étoile nous rappelle les constructions de Vauban, ce qui s’explique aisément quand on sait que les Français participèrent à l’élaboration de ses plans. La cité impériale fut construite au bord de la rivière des Parfums à partir de 1805 sous le règne de Gia Long, fondateur de la dynastie des Nguyen. Ce site nous donne une idée du degré de raffinement et de la puissance de cette riche famille, mais a malheureusement beaucoup souffert pendant la guerre du Vietnam, surtout lors de l’offensive du Têt en 1968 qui causa la destruction de nombreux bâtiments, notamment dans la Cité pourpre interdite où vivaient l'empereur et sa famille. A l’extérieur d’Hué, nous visiterons les mausolées de 3 empereurs Nguyen : Minh Mang, Tu Duc et Khaï Dinh. Minh Mang, deuxième empereur de la dynastie des Nguyen, régna de 1820 à 1840. Il est connu pour son opposition à l'implication de la France dans les affaires vietnamiennes et son orthodoxie confucéenne rigide. Nous avons la chance d’être seuls dans ce site enchanteur planté de pins et parsemé d’étangs. Nous pouvons ainsi profiter pleinement de cet endroit à l’architecture symétrique majestueuse, en harmonie avec la nature. Tu Duc, 4e empereur de la dynastie Nguyen, régna de 1848 à 1883, à une époque charnière de l’histoire du Vietnam (colonisation française). Le mausolée fut construit du vivant de l'empereur, qui accorda beaucoup d'importance à la construction (1864 et 1867) de sa dernière demeure, ainsi que des bâtiments et jardins qui l'entourent. Dans ce mausolée où les nombreux édifices sont fondus dans la végétation, nous retrouvons la même harmonie et le même plaisir de nous promener que dans le mausolée de Minh Mang. Khaï Dinh, 12e et avant-dernier empereur de la dynastie Nguyen, régna de 1916 à 1925. Son mausolée est très différent des 2 précédents. Ici, pas de lacs ni de jardins, pas de bâtiments harmonieux fondus dans la nature mais bien des bâtiments en béton mélangeant aux éléments traditionnels vietnamiens des éléments d'architecture française, le tout s’étalant sur plusieurs gradins. Le mausolée construit de 1840 à 1843 en dehors des murs de la ville est entouré de douces collines. Le site s’étend sur 26 ha et compte 40 monuments (palais, pavillons, temples), ainsi que des jardins et des bassins. Le tombeau de Khaï Dinh garni de mosaïques très colorées ne peut que nous impressionner par sa démesure et son caractère kitsch. Pas de journée au Vietnam sans visite d’un atelier artisanal et de sa boutique aux 18 souvenirs … A Hué, nous aurons droit à la confection des chapeaux coniques et aux bâtons d’encens et, pour ceux qui n’auraient pas encore pu faire leurs achats, au marché Dong Ba. Je pense que peu d’entre nous garderons un souvenir émerveillé de cet immense marché couvert mais pas suffisamment pour empêcher la pluie battante de s’y inviter, provoquant par la même occasion la mauvaise humeur des commerçants. Quant aux odeurs régnant dans cet endroit, elles ne pouvaient que heurter nos odorats habitués à des parfums un peu plus délicats… Nous terminons notre séjour au centre du Vietnam par un repas dans un très beau restaurant largement ouvert sur l’extérieur, ce qui permet à la pluie de venir nous taquiner… Ce n’était toutefois qu’un avantgoût de ce qui attendait la région car Hué, de même qu’Hoï An, seront largement sous eau la nuit suivante mais heureusement pour nous, sous la protection de nos « Bouddha bonheur », nous étions déjà à l’abri à Ho Chi Minh5. Le sud du Vietnam et le delta du Mékong Le vendredi 15 novembre, en tout début d’après-midi, nous atterrissons à HCM6 où nous sommes accueillis par notre guide local Zao. Ici, tout nous éloigne de l’austérité et du charme un peu désuet des régions que nous venons de parcourir. Nous découvrons une ville trépidante et flamboyante. Comme dit Zao, à Saigon (il est resté attaché à l’ancien nom de sa ville) on travaille, on gagne et on dépense. L’idéologie communiste peine à s’installer au Sud où on souhaite oublier la période 1975-1991 pendant laquelle le pays réunifié vécut fermé, coupé de tout contact avec les pays occidentaux. 5 Jusqu’en 1975, cette ville, ancienne capitale de la république du Vietnam située au sud du 17e parallèle, s’appelait Saigon. Le nom d’Ho Chi Minh fut adopté après la réunification du Vietnam en 1975. 6 Abréviation de Ho Chi Minh utilisée dans la suite du texte. Notre première sortie à HCM sera pour l’ancien quartier colonial. Sur le chemin, nous nous arrêterons pour une haltephotos devant le Palais de la réunification, entré dans l’histoire le 30 avril 1975 lorsque les forces armées nordvietnamiennes défoncèrent ses lourdes grilles. Les images de cet épisode de la guerre, symbole de la chute de la république sudiste, furent largement relayées dans les médias. Notre tour du quartier colonial nous conduira à la Place de la commune de Paris (Saigon fut le petit Paris de l’Extrême-Orient) où nous visiterons la cathédrale et la Poste avec son immense charpente métallique, œuvre de Gustave Eiffel. Il nous permettra également de lancer un petit coup d’œil au lycée Marie Curie, que fréquenta l’écrivaine française Marguerite Duras. Celle-ci passa son enfance et sa jeunesse en Indochine et certains de ses romans7 retracent cette période de sa vie. Le soir, nous reviendrons dans ce quartier pour découvrir Saigon by night, ses bâtiments (l’hôtel de ville, l’opéra, le théâtre…) magnifiquement éclairés et ses boutiques de luxe qui égalent et parfois même surpassent celles de Paris. Après ce bref aperçu de HCM, nous partons vers le delta du Mékong, immense plaine fertile traversée par les neuf bras du fleuve et couvrant 55 000 km2 situés entre la frontière cambodgienne, HCM et la Mer de Chine. Nous quittons HCM de bon matin car la route est longue. Notre premier arrêt sera à Tây Ninh pour visiter un monument insolite, la cathédraletemple de la religion Cao Daï. 7 Notamment « L’amant » et « Une barrière contre le Pacifique ». 19 litchi, pamplemousse) tout en sirotant des alcools locaux… En arrivant à Vinh Long, nous retrouvons notre car qui nous emmène vers notre hôtel à Cantho. Cette religion, née dans les années 1920, tente de faire une synthèse entre les principales philosophies religieuses d’Asie et d’Europe occidentale, à savoir le confucianisme, le taoïsme, le bouddhisme et le christianisme. Nous reprenons la route qui nous mène à l’île d’An Binh où nous quittons notre bus. Sur l'île, nous visitons une confiserie. Un peu plus loin, nous nous arrêterons dans une ancienne maison coloniale datant de 1938 (la maison de la famille Phan Van Duc) où nous admirerons un superbe mobilier en bois de rose et des commodes incrustées de nacre. Voilà maintenant plusieurs heures que nous avons quitté HCM et il est temps de penser au repas car nous sommes attendus ; une vaste table a été dressée en plein air pour nous recevoir. Notre guide se fait un plaisir de nous offrir l’apéritif et de nous faire goûter une des spécialités locales, à savoir le poisson « oreille d’éléphant »8. Après le repas, nous embarquerons sur un bateau pour une excursion sur le Mékong et le marché flottant de Cai Be. Au cours de celle-ci, nous visiterons un verger tropical et dégusterons des fruits (longane, 8 Il s’agit en fait d’un gourami servi dans une sorte de crêpe de riz roulée avec des légumes. Après avoir pris un peu de repos, nous partons de bonne heure pour visiter le marché de Caï Rang, le plus grand marché flottant de grossistes du delta du Mékong. Comment éviter les pièges d’une circulation grouillante et s’y retrouver avec tous ces bateaux chargés de pastèques, de melons, de carottes, d’oignons, de patates douces ? Pas compliqué, il suffisait d’y penser et dans ce domaine, les Vietnamiens ne manquent pas d’imagination : une longue perche à l’avant du bateau au bout de laquelle sont accrochés fruits ou légumes informe les acheteurs potentiels de la marchandise à vendre. Au terme de notre promenade sur le Mékong, nous nous arrêterons encore un peu dans le marché couvert où foisonnent les marchandes avec leur chapeau conique… Après cette excursion pittoresque, nous reprenons la route pour HCM, distante de plus de 150 km, afin de terminer les visites qui y sont prévues, entre autres l’atelier des laques. L’artisanat d’objets en laque est très développé au Vietnam. Certains d’entre nous ne résisteront pas au plaisir de rapporter des illustrations des aventures de Tintin, notamment de celles au Vietnam. Le sens des affaires ne fait pas défaut à nos hôtes, on se demande si Hergé nous a laissé un album « Tintin au Vietnam » ; qu’importe, l’occasion était trop belle de faire un cadeau original aux tintinophiles… Encore un dernier arrêt sur la route du retour : le quartier chinois de Cholon où nous visiterons le temple de la Dame 20 Céleste, fondé en 1835 par les Chinois de Canton, et ferons une visite éclair au marché Binh Tay. Construit pendant la période française, à la fin des années 20, ce marché regroupe principalement des Chinois, lesquels représentent 25% du total des commerçants à HCM; il compte plus de 2000 stands où l’on vend en gros à des commerçants venus de province aliments, épices, articles d’intérieur, vêtements… Zao nous invite à bien rester groupés et à ne pas nous attarder devant les stands car les commerçants n’aiment guère être dérangés par les touristes… Ici, on bosse, on ne rigole pas… Après cette journée intense, nous regagnons l’hôtel avant d’aller savourer une dernière fois la cuisine vietnamienne. Pour marquer la fin de notre séjour au Vietnam, Jos nous offre l’apéritif dans le vieux Saigon et Zao nous remet des magnets illustrés de Vietnamiens en tenue traditionnelle en souvenir de notre passage dans sa région, ainsi que les fioles que nous avions commandées sur le bateau et qui contenaient le produit magique appelé à soigner tous les maux, produit dont certains d’entre nous purent bénéficier des bienfaits sur place. C’est donc le lundi 18 novembre que nous quittons avec regret le Vietnam pour le Cambodge où nous passerons 5 jours bien remplis. Au Vietnam, nous avions voyagé tous ensemble dans le même bus et avec le même guide. Au Cambodge, nous avons été répartis dans 2 bus et accompagnés par des guides différents; le premier groupe avec Jos, le deuxième avec Linda. Nous avons effectué les mêmes visites mais les commentaires ont parfois pu différer légèrement … Je me suis ainsi retrouvée dans le bus avec Linda et Sofana comme guide jusqu’à Phnom Penh où il céda la main à un guide local. En cadeau de bienvenue au Cambodge, nos guides nous ont offert un krama (foulard typique utilisé à diverses fins : ornement vestimentaire, protection contre le soleil, support pour les enfants…), puis nous sommes partis vers l’hôtel où nous avons eu droit à un buffet au restaurant. Heureusement, aucun des plats proposés ne mentionnait la présence de viande de chien, aliment auquel les Cambodgiens attribuent des vertus magiques … Nous avons ensuite pris possession de notre chambre avant de partir à la découverte du site archéologique d’Angkor. Le site archéologique d’Angkor et le lac Tonle Sap Le Cambodge Après avoir quitté HCM par le vol de midi, nous atterrissons à Siem Reap, petite ville située près de la zone archéologique d’Angkor, en début d’après-midi après des formalités de visa relativement longues, le Cambodge peinant plus que le Vietnam à sortir du sous-développement et à surmonter le traumatisme lié à la période des khmers rouges, à la guerre civile qui l’a suivie et à la longue occupation du pays par les Vietnamiens. De plus, son gouvernement, taxé de corrompu par une frange non négligeable de la population, entretient des relations étroites avec la Chine, ce qui n’est pas toujours de nature à plaire à ses habitants. Angkor est l’un des principaux sites archéologiques de l’Asie du Sud-Est. Il s’étend sur environ 400 kilomètres carrés et consiste en une foule de temples, de structures hydrauliques (bassins, digues, réservoirs, canaux) et de routes de communication. Pendant plusieurs siècles, Angkor a été le centre du royaume khmer et il témoigne de la richesse de sa civilisation qui brilla du IXe au XIIIe siècle. Une source précieuse pour reconstruire l’univers khmer est fournie par «Les Mémoires sur les coutumes du 21 Cambodge», texte rédigé par l’ambassadeur chinois Zhou Dagua qui séjourna à Angkor d’août 1296 à juillet 1297. C’est donc le lundi en fin d’après-midi que nous découvrons la splendeur d’Angkor à laquelle on ne peut rester insensible. Notre première visite sera pour Angkor Vat, cité royale édifiée au début du XIIe siècle, qui devint cité monastique au XIIIe siècle quand l’empire khmer adopta le bouddhisme. Ce site, entouré de larges douves, est impressionnant tant par ses dimensions que par le raffinement des sculptures ornant les bâtiments. La brièveté de la visite fut quelque peu compensée par la beauté du coucher du soleil auquel il nous fut donné d’assister. Notre deuxième journée au Cambodge nous a permis de poursuivre notre découverte des richesses de son patrimoine culturel, artisanal et naturel. C’est ainsi que nous avons visité le temple de Bantey Srei, aussi appelé Citadelle des femmes par les habitants du lieu, fascinés par les séduisantes divinités féminines sculptées dans les niches du temple, et le temple Ta Prohm, aussi appelé temple de la racine (du fromager ou kapokier). A Ta Prohm, la végétation tropicale est restée très présente et les racines géantes des fromagers enlacent les pierres ; la démesure de l’homme et de la nature confère à l’endroit un caractère très particulier. Nous sommes ensuite partis à la découverte des Artisans d’Angkor, société dont la vocation est de développer de façon durable et équitable l’artisanat d’art dans la région et de maintenir vivante l’identité culturelle khmère. Nous avons parcouru ses différents ateliers où nous avons pu apprécier la qualité des œuvres réalisées. Cette visite ne pouvait bien entendu se terminer sans un passage par la boutique, vitrine du savoir-faire traditionnel cambodgien. Ici, pas de souvenir de pacotille mais des objets raffinés tels que des kramas et des robes élégantes en soie, de superbes petites boîtes contenant des produits locaux, des reproductions de sculptures khmères… La journée se terminera par une excursion sur le lac Tonle Sap auquel nous accéderons par une route de campagne, plutôt par une piste… Qui ne se souvient de ce trajet chaotique dans une région reculée où les débordements du Mékong étaient encore très visibles et où les enfants jouaient parfois nus… Le Tonle Sap est un lac d’eau douce. Un phénomène hydrologique unique au monde, associé aux crues du Mékong, provoque l'inondation saisonnière d'une vaste plaine; sa superficie peut ainsi varier de 2.500 km2 en saison sèche à 12.000 km2 en fin de mousson. En 1997, l’Unesco l’a reconnu comme réserve de biosphère pour sa valeur écologique (biodiversité) et économique (pêche). Ce lac comporte de nombreux villages flottants peuplés de familles pauvres vivant de la pêche traditionnelle. Au cours de notre excursion dans ce site exceptionnel, nous avons fait une halte dans un de ces villages et nous y avons rencontré, non sans un certain malaise, des villageois mais également, avec surprise, un élevage de crocodiles. Ces populations seraient-elles obligées pour survivre de se livrer à de telles activités ? Le jour suivant, nous prenons la direction de la cité royale d’Angkor Thom où nous visiterons successivement le Bayon avec son temple royal comportant pas moins de 50 tours portant sur leurs 4 faces des visages immenses au sourire énigmatique, puis le Baphuon récemment restauré pour lui rendre sa splendeur d’antan qui avait été profondément altérée par la végétation tropicale, et enfin le temple de Preah Vihear. Après le repas, nous retournons à l’hôtel et profitons d’un après-midi libre. Notre séjour dans la 22 région d’Angkor touche à sa fin ; le matin suivant, après une dernière visite consacrée au musée d’Angkor, nous partirons en bus pour Phnom Penh, capitale du Cambogde située à plus de 300 km de Siem Reap. Phnom Penh En route pour Phnom Penh, nous avons traversé la campagne cambodgienne et observé entre autres le caractère archaïque de son agriculture … Ici, la mécanisation n’a pas encore été introduite, pas de tracteur mais des buffles, le travail reste très manuel, ce qui explique grandement la faiblesse des rendements et l’obligation d’importer des produits de première nécessité, tels que le lait et la viande. Si dans le delta du Mékong, on peut se vanter d’avoir 3 cultures de riz par année, on arrive ici péniblement à une culture par an… Vu les conditions de circulation, des arrêts ont heureusement été prévus. Le premier au Spean Praeh Toeus, vieux pont caractéristique de l’architecture khmère, le deuxième, pour le le repas et le le troisième àà Skuon, Skuon, troisième rebaptisé par notre rebaptisé guide «« Spiderville guide », où nous avons », eu une idée de ce eu que pourrait être que notre alimentation notre Sur le àà l’avenir. Sur le marché local, les marché local, les i insectes sont en vente libre et les tarentules frites sont bien présentes … C’est à la tombée du jour que nous aborderons les faubourgs peu engageants de la capitale grouillants de monde. Nous arriverons enfin à notre hôtel pour notre dernière nuit au Cambodge. Le vendredi 22 novembre, nous visitons Phnom Penh, le musée national qui contient une importante collection d'art khmer, avec des sculptures, des céramiques et divers objets ethnographiques, le palais royal avec la pagode d’Argent, ainsi connue vu la quantité d’argent (plus de 5809 kg) qui y a été incorporée, l’ancien quartier colonial, le musée du génocide retraçant la sombre période où les Khmers rouges (19751979) ont fait régner la terreur et mis leur pays à feu et à sang. Pour oublier ce triste épisode de l’histoire récente du Cambodge, on nous emmène au marché russe, ainsi dénommé parce que les premiers étrangers à le fréquenter dans les années 1980 appartenaient à la communauté russe... Nous sommes à la fin du voyage et les marchés n’exercent plus sur nous beaucoup d’attrait, surtout quand il pleut. Nous savons que nous allons passer une longue nuit dans les airs pour rejoindre nos pénates, la fièvre acheteuse nous a donc quittés … Nous arriverons à Bruxelles le samedi 23 novembre à l’aube, au terme d’un magnifique voyage dont nous garderons plein de bons souvenirs et quelques anecdotes croustillantes à nous remémorer. Merci à l’Association et plus particulièrement à Jos et Linda qui ont mis ce projet sur pied, ce qui nous a permis de découvrir un autre monde en pleine évolution. Activités récentes En Belgique 17 juin 2014 : randonnée à la Côte (SintIdesbald) 24 juin 2014 : barbecue avec animation musicale Voyages Du 5 au 9 mai 2014 : Entre Vosges et Alsace Du 30 mai au 6 juin 2014 : les Açores 23 30 octobre: promenade (destination à préciser) Activités futures 13 novembre : dîner des jubilaires Activités futures déjà programmées 16 novembre : Strauss impérial En Belgique 22 juillet 2014 : promenade à Louvain-laNeuve 20 novembre : promenade (destination à préciser) 11 décembre : dîner des collaborateurs 5 août 2014 : visite de l'exposition « 14-18, c'est notre histoire ! » 19 août 2014: promenade (destination à préciser) Voyage Du 05 au 19 septembre 2014 : Canada 24 septembre: promenade (destination à préciser) 26 septembre: tournoi Camille Matagne de pétanque 10 octobre: visite de Bastogne War Museum » l'exposition « 16 octobre : fête d'automne sans musique 23 octobre : fête d’automne avec musique 24 ANNEXE Coordonnées des personnes de contact Le comité Linda DE PAUW Présidente Nijken 56 9400 Denderwindeke Tél : 054/33.77.33 Gsm 0498/40.35.02 e-mail : [email protected] Antoon BRAECKMAN Vice-président Gontrode Heirweg 41 9090 Melle Tel : 09/230.96.61 Gsm 0497/30.30.64 e-mail : [email protected] Jos GOOSSENS Trésorier Okegembaan 42 9400 Ninove Tél : 054/33.72.87 Gsm 0476/41.73.85 Gsm 0472/40.96.96 e-mail : [email protected] Danielle VANSTEENWINCKEL Secrétaire Avenue des Anciens Combattants 97/63 1140 Bruxelles Tél : 02/726.11.76 Gsm 0499/18.00.50 e-mail : [email protected] Paula Buekenhoudt-DEMESMAEKER Administrateur Avenue de l’Andalousie 9/3 1140 Bruxelles Tél : 02/242.08.56 Gsm 0478/42.82.02 e-mail : [email protected] Claudette DE CLEYN Administrateur Natte Kouter 18 1740 Ternat Tél : 02/726.46.07 Gsm 0494/60.15.65 e-mail : [email protected] Paul TELLIER Administrateur Clos Isabelle 8 1410 Waterloo Tél : 02/731.81.25 Gsm 0475/36.69.45 e-mail : [email protected] Marie-France BAEKEN Secrétaire adjointe Rue François Vervloet 165/3 1180 Bruxelles Tél : 02/376.63.96 Gsm : 0497/32.21.90 e-mail : [email protected] Francis PIRSOUL Trésorier adjoint Frederik Lintsstraat 112 3000 Leuven Tél : 016/23 23 94 Gsm : 0478/98 13 28 e-mail : [email protected] Guy SUYKENS Aspirant administrateur Neerstraat 144 2070 Zwijndrecht Tél : 03/253 10 18 Gsm : 0474/86 73 39 e-mail : [email protected] Jean-Jacques LOUCKX Aspirant administrateur Avenue de Vossegat 41/1 1180 Bruxelles Tél : 02/378 00 45 Gsm : 0474/22 18 58 e-mail : [email protected] Les collaborateurs Mise à jour et enrichissement du site Web Dirk VERMEIREN Webmaster Valk 22 2640 Mortsel Tel. 03/455 09 78 e-mail: [email protected] Denise SENGULEN Assistante du webmaster Avenue Frans Van Kalken 8/67 1070 Bruxelles Tél. 02/521 67 45 Gsm : 0474/67.31.03 e-mail: [email protected] Editeur responsable : pour l’ARRBNB Linda DE PAUW Présidente Nijken 56 9400 Denderwindeke