Info2013-2FR - Association Royale des Retraités de la Banque

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Info2013-2FR - Association Royale des Retraités de la Banque
Association Royale des
Retraités de la
Banque Nationale de Belgique
INFO
N°2 de 2013
44e de la série
Cher lecteur,
Une année riche en événements se
termine. En effet, pour la première fois
depuis longtemps, de nombreux départs à
la retraite ont été enregistrés en 2013.
Nous nous réjouissons de l'arrivée parmi
nous de tous ces jeunes retraités et
espérons qu'ils trouveront parmi le choix
d'activités qui leur est proposé de quoi
faire leur bonheur dans cette nouvelle vie
qui s'ouvre à eux. Peut-être se laisserontils tenter par les promenades, activité
nouvelle qui, cette année, a connu un vif
succès et qui se poursuivra l'an prochain.
Nous encourageons par ailleurs les
nouveaux membres à nous faire part, à
leur tour, de leurs idées et à contribuer
ainsi au renouveau de l'Association.
Celle-ci
fera
déjà
peau
neuve
prochainement puisque, sur les conseils
de M. Dufresne, Secrétaire général de la
Banque, elle passera bientôt du statut
d'association de fait à celui d'ASBL, ce qui
lui garantira une meilleure protection
juridique. A cet effet, l'Association se
dotera de nouveaux statuts.
Autre évolution bénéfique : le site internet
de l'Association connaîtra bientôt un
nouveau développement. En effet, avec la
collaboration de responsables de la
Banque, il sera intégré au site de celle-ci,
ce qui permettra aux retraités d'accéder à
certaines informations de la Banque et à
certains documents du département des
Ressources humaines.
Les nouvelles n'ont toutefois pas toutes
été aussi favorables. Les menaces pesant
sur l'avenir du Club, déjà évoquées l'an
dernier à pareille époque, se sont entretemps précisées. Il est question de vendre
le site du Club de la Banque à la
commune de Berchem-Ste-Agathe. Le
processus de vente n'est toutefois pas
terminé et des négociations sont en cours
entre la Banque et la commune en vue de
permettre l'utilisation des installations par
le Club de la Banque, l'Association des
Retraités et les membres du personnel de
la Banque.
Nous vous tiendrons bien entendu au
courant de l'évolution de ces dossiers.
Les défis seront donc nombreux en 2014,
mais nous vous assurons que nous
aurons à cœur de les relever au mieux des
intérêts de tous. Nous vous présentons,
ainsi qu'à votre famille, nos meilleurs
vœux de bonne et heureuse année 2014.
Le comité
LES PENSIONNÉS BNB
Une pensionnée à l’honneur :
Josée Christien
Interview par M-Fr. Baeken
A celles et ceux qui sont membres de
l'Association depuis plusieurs années, il
n'est guère nécessaire de présenter Josée
Christien, notre pensionnée à l'honneur,
qui a fêté ses 90 printemps récemment.
C'est donc principalement à l'intention des
plus jeunes – ceux qui viennent de nous
rejoindre ou qui, nous l'espérons, nous
rejoindront prochainement - que nous
avons rencontré Josée afin qu'elle nous
expose son action au sein de l'Association
et de son Comité.
Josée, peux-tu nous rappeler brièvement
le déroulement de ta carrière à la
Banque ?
Je suis entrée à la Banque en 1947 et j'ai
terminé ma carrière au service Centrale
des Risques le 30 août 1980.
Est-ce à ce moment-là que tu entres dans
le Comité de l'Association ?
Durant ma vie professionnelle, je
m'occupais déjà des visites culturelles
pour la section Art et Agrément du Club.
Au cours de l'un de mes derniers repas,
au mess de la BNB, Albert Vandertrappen,
qui était alors Vice-Président de notre
Association mais qui allait bientôt devenir
Président, m'a dit à mon grand
1
étonnement : « Toi, tu viendras dans mon
Comité ».
Je lui ai demandé ce que je devrais faire.
« Poursuivre ce que tu as fait avec Jaak
Huyghe dans le cadre de la section Art et
Agrément », m'a-t-il répondu.
J’ai donc quitté la BNB le 30 août 1980
mais j’avais déjà assisté à l’Assemblée
générale de notre Association ! C'est au
cours de cette assemblée générale que j'ai
été désignée comme membre du Comité
afin de m'occuper des voyages et des
visites culturelles.
Commençons par les voyages. Peux-tu
nous en dire un peu plus à ce sujet ?
En 20 ans, nous avons fait un tour
d'Europe. Nos voyages, que nous avons
faits en car, en train, en avion, en bateau
et ... même à pied, nous ont menés aux
quatre points cardinaux.
Au nord, nous avons découvert la Norvège
et ses fjords, que nous avons parcourus
jusqu'à Alesund. Nous avons admiré ses
montagnes enneigées et avons visité la
capitale, Oslo, ainsi que la maison isolée
du compositeur Edward Grieg.
Au sud, nous sommes allés jusqu'en
Crète. Personne ne s'est égaré dans le
labyrinthe du Palais de Cnossos ni dans
les gorges de Samaria, une visite réservée
aux sportifs. Bien sûr, l'Espagne et l'Italie
furent loin d'être oubliées.
Et à l'ouest, quoi de neuf ?
Sans doute, le nouveau tunnel sous la
Manche, que nous avons emprunté pour
arriver en Écosse par les routes anglaises.
Une autre année, nous avions déjà été
attirés par la République d'Irlande.
Et à l'est ?
Nous sommes allés bien loin, jusqu'en
Turquie orientale ; ce fut, à l'époque, le
voyage le plus lointain de l'Association.
Plus proche, la Pologne nous a également
accueillis, avec les villes de Varsovie et de
Cracovie, mais aussi le sinistre camp de
concentration d'Auschwitz.
Une année, nous sommes partis aux
sports d'hiver, dans un village de l'Est de
l'Allemagne, à proximité du « Rideau de
Fer » qui existait toujours ...
En 2006, année Mozart, alors que je ne
faisais déjà plus officiellement partie du
Comité, j'ai proposé un voyage à
Salzbourg et à Vienne, que j'ai organisé
en collaboration avec Jos Goossens. Ce
fut, pour beaucoup d'entre nous, l'occasion
de découvrir le génie mozartien et pour
moi, le point d'orgue de ma carrière, que je
terminais en musique, à ma grande joie.
Avez-vous aussi fait des voyages en
Belgique ?
La Belgique fut aussi parcourue en tous
sens, de Bruges à Orval, en passant par
Prégny et son vignoble. Même quelques
coins proches du nord de la France, tels
Avioth et son église ou le Cap Gris Nez,
ont été à notre programme.
Venons-en à présent aux visites
culturelles. Peux-tu nous en citer
quelques-unes ?
Nous avons notamment été des visiteurs
fidèles et assidus des expositions
organisées dans le cadre d'Europalia. Je
ne puis toutefois énumérer toutes les
expositions et tous les musées que nous
avons visités, en Belgique et ailleurs.
J'imagine que l'organisation de toutes ces
activités demandait une préparation
minutieuse ...
Bien entendu, mais je n'étais pas seule à
les organiser. Je tiens donc à évoquer le
souvenir de mes anciens collaborateurs
qui contribuèrent largement à leur
réussite, à savoir feu Hector Tuyns et Jaak
Huyghe, ainsi que Paul Vanderjeught et
Jos Goossens, qui reprit le flambeau.
Qu'as-tu fait après ton départ du Comité ?
J'ai cessé d'exercer mes fonctions au sein
du Comité à mes 78 ans. J'ai ensuite écrit
plusieurs comptes rendus de visites et de
voyages organisés par mes successeurs.
2
J'ai aussi rendu visite à des malades, pour
aider Elise Vandertrappen.1
Comme on le voit, si Josée ne fait plus
partie du Comité, elle n'en demeure pas
moins très active au sein de l'Association.
Saluons son dynamisme et souhaitons-lui
de pouvoir poursuivre encore de
nombreuses années sur cette voie.
En 2013, la BNB a déploré le décès
des personnes suivantes :
Dans un souci d’information, nous
reprenons ci-après la liste des personnes
décédées en 2013 non mentionnées dans
l’Info de juin 2013 ; ces informations sont
extraites du site afternbb.be. Elles ne sont
pas exhaustives ; nous continuerons par la
suite à publier dans le premier Info de
chaque année le relevé complet des
décès.
VAN DER HAEGEN Julien
11/05/13
DE WETTER Odette
18/06/13
Vve Simon DE NAUW
CARLIER Joseph
18/06/13
Epx Rose MOLIE
ROMAIN Céline
19/06/13
Epse Gaston VAN MEENSEL
HUYGHE Jaak
20/06/13
Epx Thérèse GARY
DOMS Eduard
20/06/13
Epx Paula VERSCHUEREN
CARPENTIER Nelly
25/06/13
DEVEEN Irène
30/06/13
KARELSEN Annie
02/07/13
Vve Charles WEYTS
MAT Modesta
15/07/13
Epse Fernand LOOCKX
MATHYS Rosine
23/07/13
Vve Marcel VITS
NEEFS Robert
25/07/13
Epx Jacqueline PILLET
VAN WINCKEL Maria-Louisa
05/08/13
Vve Sylvain VAN HOOF
GOETHALS Marie-Antoinette
07/08/13
Vve Frans HOLVOET
DESPRETZ Marie-Louise
09/08/13
Vve Maurice SALADE
BOTERBERG-VAN TITTELBOOM Sidonia
15/08/13
Epse André SPILIERS
LECOQ Edouard
21/08/13
SALMON Yvette
21/08/13
Epse Joseph CORNELIS
VAN LANDEGHEM Gilberte
29/08/13
RODEYNS Alice
01/09/13
Epse Ignace CARLIER
BOSSIN Alina
07/09/13
Epse Marcel LAMBRECHTS
MERTENS Raymonde
10/09/13
Epse Jean-Pierre COPPENS
CORYN Mélanie
13/09/13
BOOGAERTS Amelia
13/09/13
Vve Armand VRANCKX
MEYNAERT Marie-Louise
18/09/13
Vve Joseph DEPROOST
POULIN Lucienne
20/09/13
Vve Petrus DEBRUYN
DELCHAMBRE Léon
24/09/13
Epx Marie-France JAUME
JOANNES Lucienne
02/10/13
Vve Jean ROSEN
BERTRAND Myriam
06/10/13
Vve Paul JACOBS
KIEFFERINCKX Amelie
08/10/13
Vve Emile VAN DEN BRANT
MULLENDERS Florent
13/10/13
JANSSENS Suzanne
14/10/13
Vve Claude MAGE
DEVONDEL Joseph
19/10/13
AGNEESENS Télésphore
23/10/13
GHYSELS Leo
25/10/13
Epx Marie-Estella GHYSELS
STANDAERT Franciscus
28/10/13
ELIAS Fernande
30/10/13
Vve Marcel DE BACKER
DELCOURTE Pierre
01/11/13
NEYS Maria-Magdalena
02/11/13
Epse Lodewijk MOMMAERTS
RIGA Jules
03/11/13
Epx Alberte ROISEUX
VAN EYNDE Marc
05/11/13
ELAUT Jacqueline
10/11/13
MAES Léon
10/11/13
Epx Szuszwalak MIROSLAVA
BAELE André
18/11/13
CARION Roger
25/11/13
1 Cf l’article « Un membre de l’Association à
l’honneur : Elise Vandertrappen » paru dans l’Info
n°1 de 2011, p. 1-2.
3
Hommage à Jaak Huyghe
Par Paula Buekenhoudt
C’est avec la plus
grande tristesse
que nous vous
annonçons
le
décès de Jaak
Huyghe.
Jaak a fait toute
sa
carrière
à
l’Imprimerie où il
exécutait
son
travail avec discrétion et efficacité.
Toujours prêt à rendre service à ses
collègues et amis, c’est par centaines qu’il
a rempli leurs déclarations d’impôts.
Chacun lui faisait confiance sachant que
dans un domaine aussi délicat que les
revenus, le silence de Jaak était assuré.
Il a compris avant tous la révolution de
l’informatique et les transformations que
cela apporterait dans notre vie quotidienne
et notre travail. Il fut parmi les premiers à
s’initier à ces nouvelles techniques.
Il fut aussi un rouage important dans la vie
du Club de la Banque. Arrivé à la retraite,
il a œuvré pendant des années, d’abord
comme administrateur, ensuite comme
président.
Quelques jours après avoir appris la
gravité de sa maladie, il a encore traduit
trois
textes
en
néerlandais
pour
l’Association pour rester dans la ligne qu’il
avait suivie toute sa vie.
Je ne peux qu’exprimer mon admiration
devant un tel courage dans l’adversité.
INFORMATIONS SOCIALES
Préparer son grand départ
Changements importants
–
Par Paul Tellier
En mars 2011, dans un premier article, on
avait évoqué les possibilités tout à fait
légales à l’époque de réduire les droits de
succession à charge des héritiers.
Des
changements
importants
sont
survenus depuis lors qui rendent
maintenant certaines opérations d’emblée
suspectes aux yeux de l’administration
fiscale.
Une mise à jour s’impose donc. Retraçons
brièvement la chronologie de ces
changements.
1. La loi-programme du 29 mars 2012
(M.B. du 6 avril 2012) qualifie dans ses
articles 167 à 169 d’abus fiscaux
certains actes juridiques qui ont pour
motivation essentielle la volonté d’éviter
des impôts. Dans de tels cas, le fisc
établira l’imposition comme si l’acte
n’avait pas eu lieu.
2. La circulaire du 4 mai 2012 précise
entre
autres
le
concept
de
«construction purement artificielle»
sans réalité économique. C’est alors au
contribuable d’apporter la preuve que
ses actes juridiques sont justifiés par
des motifs autres que l’évitement
d’impôts.
3. La circulaire du 19 juillet 2012 établit
une liste « blanche » des techniques
autorisées de planification successorale
et une liste « noire » d’opérations
considérées comme des fraudes
fiscales. Dans cette seconde catégorie
figurent
notamment
l’acquisition
scindée d’un immeuble et d’autres
opérations
entre
époux
comme
l’attribution de l’ensemble du patrimoine
commun des époux au survivant ou
l’apport de biens par un époux dans la
communauté suivi d’une donation
réciproque.
4. Une nouvelle circulaire datant du 10
avril 2013 abroge la circulaire
précédente du 19 juillet 2012 et
organise le flou juridique puisqu’elle ne
distingue plus deux listes d’opérations.
Certaines opérations sont considérées
d’office comme des abus fiscaux (sauf
preuve du contraire à apporter par le
4
contribuable), d’autres en principe ne le
sont pas (comme les divers types de
donations classiques constituées en un
seul acte) et d’autres enfin entrent dans
une zone à juger au cas par cas.
Vu le flou juridique dans lequel on est
entré un seul conseil s’impose
désormais : avant toute opération
consultez votre notaire !
Loisirs
Les activités mentionnées ci-après sont
classées par ordre chronologique.
Activités passées
En
Belgique
(activités annuelles,
expositions et/ou excursions d’un jour)
Projection d’un film sur le séjour en
Anjou (20.06.2013)
Visite de Mini-Europe (25.06.2013)
Par Marie-France Baeken
Finlande), suivis des pays baltes, sont les
premiers à nous dévoiler leurs beautés,
sans doute les plus méconnues pour la
plupart d'entre nous. À mesure que nous
progressons, nous nous rapprochons des
pays fondateurs de l'Union européenne.
La Belgique est bien représentée, avec
plusieurs sites de Flandre et de Wallonie
et, bien entendu, la Grand-Place de
Bruxelles. Bien que tous ces lieux nous
soient si familiers, nous contemplons leurs
reproductions avec admiration et fierté.
Notre promenade se poursuit ensuite en
direction des pays de l'est et du sud, sans
oublier un crochet par le Royaume-Uni et
l'Irlande. Nous ne saurions citer ici toutes
les merveilles de notre beau continent
réunies en cet endroit. Mais où est donc
passée la Grèce ? Après bien des
déambulations, nous l'apercevons enfin,
représentée par le Parthénon se dressant
au sommet de l'Acropole. Compte tenu
des difficultés que connaît ce pays,
berceau de l'Europe, à l'heure actuelle,
s'agit-il d'une relégation à la dernière place
ou plutôt du point d'orgue de la visite ?
Gageons que la seconde hypothèse est la
bonne.
La dégustation d'une tasse de café et d'un
morceau de tarte dans le restaurant de
Mini-Europe clôturera cette belle sortie.
Nous remercions Paula et Claudette de
l'avoir organisée.
Enfin, que ceux qui n'auraient pas eu
l'occasion d'y participer se consolent : aux
dernières nouvelles, Mini-Europe ne
devrait pas quitter le plateau du Heysel
avant la fin de 2016.
La fermeture définitive de Mini-Europe
ayant été annoncée pour la fin de l'été
2013, nous avons été quarante personnes
à vouloir nous rendre sur le site une
dernière fois avant qu'il ne soit trop tard.
Par chance, en cet après-midi du mardi 25
juin, le soleil est de la partie. Vers 14 h 30,
la visite proprement dite commence. En
une heure et demie, nous allons faire un
tour de l'Europe du nord au sud en
(re)découvrant, en modèles réduits,
quelques-uns des plus beaux monuments
et sites des pays de l'Union européenne.
Les pays scandinaves (Danemark, Suède,
5
Randonnée dans la région de
Grammont (27.06.2013)
Par Elisabeth De Groote
Rien n’arrête les marcheurs de l’ARRBNB,
ni les embouteillages routiers liés à la
grève des trains et aux conditions
climatiques
(violentes
pluies
sur
Bruxelles), ni la distance à parcourir pour
rejoindre le lieu de ralliement, ni la terrible
réputation du mur de Grammont…
En effet, nous étions 22 à rejoindre la
taverne « Oudenberghof » à Grammont
pour effectuer une randonnée sportive de
7 ou de 14 km dans cette superbe région
très vallonnée. Heureusement, la météo à
Grammont fut beaucoup plus clémente
qu’à d’autres endroits du pays ; ici, pas de
pluie ni de grand soleil, le temps idéal pour
marcher même s’il faisait parfois un peu
humide dans les sous-bois….Vers le
milieu de la promenade, Raymond et
Linda ont eu la charmante idée d’offrir aux
participants une tartelette au maton,
spécialité gastronomique de Grammont.
Grâce à cette collation, nous étions «
blindés » pour terminer en beauté notre
ascension non pas du mur de Grammont
mais d’un sentier tout aussi abrupt que le
mur, sentier qui devait nous ramener tous
à l’Oudenberghof pour partager un
copieux repas. Merci à Claudette qui nous
a offert au nom de l’ARRBNB l’apéritif et
aux organisateurs pour cette belle balade
et les tartelettes à maton.
Atelier « Santé buccale » (04.07.2013)
Par Francis Pirsoul
1. C’est jeudi, le premier jeudi du mois et
nous sommes invités à un « atelier de
santé buccale ».
Nous sommes
environ cinquante à bénéficier des
conseils avisés de professionnels
délégués
par
l’association
des
dentistes.2
2 Pour les francophones, M. Devriese, Président de
l’Association
Belgique.
francophone
des
dentistes
de
2. En préambule, l’orateur se réjouit de
pouvoir faire son exposé devant des
personnes
du
troisième
âge
(d’habitude, il parle dans des écoles)
parce que, estime-t-il, les grandsparents ont un rôle important à jouer
dans la santé dentaire de leurs petitsenfants (transmettre le message et
apprendre les bons gestes) mais aussi
parce que l’idée ancienne que la perte
des dents est inévitablement liée à
l’âge est fausse et doit être combattue.
Il terminera son exposé par une
remarque très importante : il y a de
grosses interactions entre la santé de la
bouche et la santé de l’individu dans
son ensemble : beaucoup de
problèmes aux valves cardiaques ou
aux grosses articulations viennent des
bactéries buccales qui ont pénétré dans
le corps.
3. L’orateur passe ensuite à un bref
tableau de la situation en Belgique (à
partir des statistiques de l’INAMI) : l’on
constate une nette amélioration de la
santé dentaire chez les Belges, ce qui
se traduit par un recul de l’implantation
de dentiers, une diminution du nombre
des caries et une augmentation du
nombre des jeunes qui parviennent à
l’âge de 18 ans en ayant encore toutes
leurs dents. Toutefois, un bémol : on
constate une augmentation des soins
d’orthodontie
(par
exemple
les
systèmes qui redressent la dentition)
entre 12 et 14 ans, puis un relâchement
après 18 ans (les jeunes adultes) qui se
soucient à nouveau de leurs dents vers
40 ans quand ils sont eux-mêmes
parents ou qu’ils commencent à avoir
des problèmes (ce qui est malheureux il
est plus simple de prévenir que guérir).
Plus tard encore, vers 60 ans, on
constate un nouveau relâchement
(fatalisme ? parce que l’on croit que
tout est joué ?) mais la parodontologie
(science de la santé des gencives) a
montré que l’on peut garder ses dents
toute sa vie (les dents font partie du
corps humain et l’on ne perd pas ses
doigts non plus !).
6
4. Vient alors l’exposé du message
proprement dit, il peut être présenté en
quatre thèmes :
4.1.
4.3.
Il faut surtout brosser les interstices
entre les dents et le repli des
gencives (les gencives sont «
collées » aux maxillaires mais sur
les dents, dans la bouche, il y a un
repli qui est souplement appuyé sur
les dents (on pourrait enfoncer un
fin
bâtonnet
jusqu'à
deux
millimètres entre la dent et la
gencive).
C’est pourquoi un
brossage efficace se fera en tenant
la brosse inclinée à 45° par rapport
aux dents (vers le haut pour les
dents du haut, vers le bas pour les
dents du bas, dans un mouvement
régulier du bout de la dent vers la
gencive) pour que les poils
pénètrent bien entre les dents et
dans le repli gingival. Ce brossage
doit durer au moins trois minutes, il
ne doit omettre aucune dent et ne
doit pas être trop énergique (si l’on
appuie trop sur la brosse, les poils
s’écrasent durant l’action et
deviennent inefficaces).
Quel est le problème ?
La cause de nos problèmes
dentaires est la présence de
bactéries dans la bouche.
Ce
phénomène est normal (elles sont
mêmes nécessaires pour le
processus de digestion) mais elles
doivent rester confinées à la
bouche et au système digestif. Si
elles pénètrent dans le corps (cela
est vrai pour toutes les bactéries,
songeons aux blessures qui
permettent
une
entrée
des
bactéries dans notre organisme)
elles produisent des inflammations
(des …ites). C’est ce qui peut
arriver dans notre bouche : les
dents sont implantées dans les
maxillaires qui sont des os mais
entre la partie de la dent qui est
dans la bouche (et est protégée
des bactéries) et les os, il y a un «
joint », la gencive.
Si la gencive n’est plus en bon état,
elle laisse passer des bactéries qui
s’attaquent aux os dans lesquels
les dents sont implantées, celles-ci
se « déchaussent » et tombent.
Le tartre est une accumulation de
débris de bactéries (celles-ci ont
une durée de vie limitée) qui fixe
des sels minéraux présents dans la
salive et permet aux bactéries
vivantes de se fixer en croûtes
(d’où, la calcification).
4.2.
Quelle est la solution ?
Les bactéries s’organisent
colonies sur les dents et elles
sont efficaces dans leur travail
destruction que si elles sont
colonies.
en
ne
de
en
Dès lors la contre-mesure évidente
est de désorganiser ces colonies
(elles mettront plusieurs heures à
se reformer et à redevenir nocives).
Comment ? En brossant les dents !
Comment
se
brosser
efficacement les dents ?
4.4.
Quels outils utiliser ?
La meilleure brosse ne sera ni trop
dure ni trop souple mais sera à
poils serrés et les poils auront tous
la même longueur (se méfier des
réclames qui vantent les brosses
pour tel ou tel usage spécifique ou
qui ont – soi-disant – une forme
plus ergonomique).
La brosse électrique n’est pas
déconseillée mais il ne faut rien en
attendre de miraculeux : les règles
de son utilisation sont les mêmes
que pour la brosse manuelle :
toutes les dents, bonne inclinaison
de la brosse et durée suffisante).
En revanche, les bains de bouche3
et les dentifrices sont jugés
inefficaces. Il faut utiliser un peu
de dentifrice (surtout pour le fluor
qu’il contient) mais en utiliser peu
3 Sauf ceux à la chlorhexidine, mais demander
conseil à son dentiste.
7
sans quoi la bouche se retrouve
pleine de mousse et l’on met fin
prématurément à l’action.
5. A la suite des questions du public,
l’orateur donne encore des informations
intéressantes sur :
- Les implants : il s’agit de racines en
titane qui sont insérées dans l’os ;
après trois mois (maxillaire inférieur
ou 6 mois (maxillaire supérieur) ces
racines font corps avec l’os et l’on
peut visser une dent sur ces racines.
Ils servent 1) à remplacer une dent,
2) à fixer un bridge ou 3) à fixer la
partie inférieure d’un dentier (il est
clipsé sur deux implants).
Leur principal inconvénient reste
encore leur prix (1500 à 3000 euros
par dent, remboursés par la mutuelle
seulement aux plus de 70 ans).
- Le Dutch periodontal screening
index (DPSI) ou Indice de Santé
Gingivale et Parodontale : la
gingivite (atteinte qui mène au
déchaussement) est un processus
lent qui ne provoque pas de
douleurs et passe donc inaperçu
jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Pour
mesurer l’état de santé de sa
gencive, on peut demander à son
dentiste un test DPSI qui consiste à
passer une règle millimétrée sous la
gencive pour mesurer son état de
santé (= sa rétractation). Il y a six
mesures (trois en bas, trois en haut
qui portent chaque fois sur la
gauche, le devant et la droite). Les
résultats vont de 0 à 4 (0 = parfaite
santé, 1 = gingivite, 2 = tartre donc à
détartrer, 3 moins = début de
problème, 3 plus = alerte rouge et 4
= certaines dents sont d'ores et déjà
condamnées).
- Les brossettes : petites brosses
achetées en pharmacie et qui
viennent
en
complément
du
brossage. Avec l’âge, les dents
laissent plus d’espace entre elles et
il est nécessaire d’éliminer les
bactéries et la nourriture à l’aide de
ces brossettes. Pour les utiliser
correctement, il faut qu’elles aient
une épaisseur correspondant à
l’interstice entre les dents (il y a
plusieurs dimensions d’interstices
dans une même bouche d’où
plusieurs brossettes dans un paquet)
et ne faire qu’un mouvement de vaet-vient d’avant en arrière pour ne
pas plier les brossettes ; les rincer
soigneusement après usage, elles
peuvent servir deux ou trois
semaines.
- Les cure-dents : efficaces s'ils sont
plats (pas des bâtonnets d’apéritif !)
- Les fils dentaires : utiles mais
difficiles à utiliser quand on n’a pas
l’habitude
(mais
celle-ci
peut
s’acquérir). Ils conviennent surtout à
ceux dont les interstices entre les
dents sont trop étroits pour utiliser
les brossettes.
- Le Waterpik ou jet dentaire
hydropulseur : n’est pas utile car le
jet ne peut pas être assez puissant
car il provoquerait des dégâts aux
gencives (il paraît efficace parce qu’il
détache les restes de nourriture
mais ne fait rien aux bactéries).
- Les saignements des gencives : il
ne faut pas croire qu’ils proviennent
d’un brossage trop énergique. En
fait, ils révèlent un problème gingival
et la solution est de brosser plus
souvent (malgré les saignements)
pour éliminer les bactéries qui sont
la cause de ces saignements.
- Les prothèses (dentiers) : comme
on peut les sortir de la bouche, on
peut utiliser des brosses dures et
des produits plus agressifs (le genre
brosse à ongles convient très bien,
le produit nettoyant le moins cher est
aussi le plus efficace, par exemple le
savon de vaisselle à condition bien
sûr de rincer abondamment avant de
remettre l’appareil en bouche).
N.B. : les produits qui nettoieraient
en laissant le dentier dans un verre
pour la nuit ne sont pas efficaces.
8
- Les
traitements
aux
biphosphonates (genre ZOMETA)
qui sont utilisés pour traiter
l’ostéoporose, certains cancers, etc.
ont des effets secondaires néfastes
pour les os, les dents doivent dès
lors être particulièrement propres
parce que si l’on doit enlever une
dent, il n’y a pratiquement jamais de
cicatrisation de l’os (sauf traitements
très spéciaux, du genre caisson
hyperbare).
Les
détartrages
fréquents (tous les trois ou six mois)
s’imposent.
6. Encore un grand merci au service
médical de la Banque qui nous a donné
l’occasion d’assister à un tel exposé
(présents sur place: le Docteur De
Landtsheer et Jan Minnaert).
Randonnée à Villers-la-Ville (25.07.2013)
Par Linda De Pauw
Le rendez-vous sur le parking de l'Abbaye
de Villers avait lieu, comme toujours, à
9h45 et conformément aux bonnes
habitudes, chacun était à l'heure.
Il avait déjà bien plu tôt dans la matinée,
mais
à
Villers,
le
soleil
brillait
abondamment et il continua de luire durant
toute la promenade.
Notre groupe de 24 participants, parmi
lesquels quelques nouveaux venus, se
scinda en deux : un groupe pour les 7 km,
sous la direction d'Elisabeth, et un autre
pour la distance plus longue (14 km), sous
la conduite de Francis.
Nous sommes partis pleins de courage,
les jambes bien huilées et la casquette sur
la tête! Nous avons tout de suite
commencé par une forte montée à travers
bois! Pour qui avait craint le mur de
Grammont, ce n'était certainement pas
plus facile ici ! Le parcours était une
succession de champs, de prairies et de
bois où l'ombre était la bienvenue car il
faisait
tout
de
même
chaud
!
Régulièrement, nous nous arrêtions pour
boire et à mi-parcours, le guide nous a
offert une délicieuse viennoiserie. Francis,
qui savait que nous aurions soif, avait
également prévu des petites bouteilles
d'eau fraîche !
Pour nous, qui ne connaissions pas la
région, ce fut une découverte: beaux
panoramas, grande variété de paysages,
alternance de montées et de descentes,
bois superbes, prés et champs étendus.
Encore un peu, nous allions prêter main
forte à un paysan pour faire sortir un
troupeau de vaches d’un champ de blé.
Mais à y regarder de plus près, il valait
mieux se tenir à distance !
Tout a une fin et après cette belle
promenade, comme nous étions heureux
de pouvoir boire une bonne bière sur la
terrasse du moulin de l'Abbaye. La cuisine
était heureusement encore ouverte car la
faim se faisait également sentir.
Tous, nous étions très contents de cette
belle journée et étions d'accord pour dire
que la région de Villers peut certainement
encore figurer au programme d'une
prochaine promenade, combinée alors à
une visite guidée de l'Abbaye par les
guides locaux de notre Association.
Merci à Elisabeth et Francis.
Les
randonnées
marolliennes
(30.07.2013 et 08.08.2013)
Par Robert Faes
Rassemblement dans la salle des guichets
de la gare centrale autour d’un membre de
l’IIot Sacré qui sera notre guide à la barbe
fleurie !
Petit coup d’œil dans la gare et premier
arrêt à l’extérieur près de l’entrée
principale où se trouvent taillées dans la
pierre bleue les petites maisons du siècle
passé qui furent détruites pour faire place
à la jonction Nord-Midi, qui fut une
épreuve de très longue durée.
Par le boulevard de l’Impératrice, nous
passons à l’Albertine, avec un petit regard
circulaire pour arriver sur le pont qui
surplombe la place de la Justice, à
9
l’emplacement de l’ancien Palais de
Justice. Nous découvrons ensuite une tour
d’angle de la première enceinte de la ville,
qui se trouvait près de la Steenpoort
(détruite) et qui était l’entrée des Marolles.
La rue Haute s’étend jusqu’à la porte de
Hal, qui était une porte de la deuxième
enceinte de la ville. Nous longeons
l’ancienne Maison du Peuple, de Victor
Horta, sauvagement détruite en 1965
pour faire place à une tour moderne
appelée tour Blaton. Nous découvrons
plusieurs impasses dues à l’explosion
démographique de la première partie du
19e siècle. L’appel de main-d’œuvre pour
la construction du Palais de Justice a été
un facteur déterminant qui explique la
création de ces nombreuses impasses à
l’arrière des maisons existantes.
A la rue de l’Epée, un ascenseur nous
conduira à la place Poelaert, ascenseur
entretenu par la STIB pour créer un lien
entre le haut et le bas de la ville. Ici, le
tissu urbain existant fut fortement détruit à
l’emplacement du nouveau Palais de
Justice érigé par Poelaert, sur le lieu
appelé Galgenberg (le Mont des Pendus).
Petite incursion dans ce gigantesque
bâtiment par la salle des pas perdus et
visite circulaire de l’œuvre de Poelaert,
commencée sous Léopold Ier et terminée
sous Léopold II. Nous ressortons par la
rue Wynants, là où les détenus entrent
pour leur jugement, sous une porte
surmontée par une main levée qui
symbolise la Miséricorde.
Petit arrêt à l'Inattendu, petit café typique
de l’endroit. Après cet intermède agréable,
nous descendons vers la rue Haute, avec
un arrêt au monument des vivants,
véritable culte à la joie de vivre ; il
constitue une antithèse de tous les
monuments aux morts présents dans tous
nos villages. La rue Haute conserve un
caractère pittoresque grâce à des
constructions du 19e siècle, maisons à
volutes, à pignons ou à gradins. Après un
arrêt devant la maison natale de Toots
Thielemans,
nous
rejoignons
le
Restobières
pour
un
bon
repas
typiquement bruxellois, entourés de
diverses collections (boîtes à café, moulins
à café, passe-vite, etc…).
Randonnée à
(20.08.2013)
Gooik
(Pajottenland)
Par Denise Sengulen
Malgré le changement de date, à 9h45,
heure habituelle du rendez-vous des
randonneurs de l’ARRBNB, les 14
participants étaient tous présents sur le
parking du café « In den Haas » à Gooik.
Le groupe se scinda en deux : la majeure
partie opta pour les 12 km et seulement 2
participants choisirent les 7 km. Raymond
Boghmans guida les premiers et Linda De
Pauw accompagna le 2ème groupe, dont
je faisais partie.
Il faisait frais, mais le soleil n’allait pas
tarder à montrer le bout de son nez, ce qui
rendit la promenade très agréable,
d’autant que sous le soleil, les paysages
légèrement vallonnés du « Pajottenland »
étaient bien mis en valeur. Sur le chemin,
nous nous sommes rafraîchis en
mangeant des pommes.
La fin de la randonnée, était, de l’avis
général, la partie la plus dure du trajet
parce qu’elle se terminait pas une douce
mais longue montée à travers des
potagers, ce qui, entre autres, me permit
de découvrir que les poireaux en pleine
terre ne sont pas verts comme dans les
magasins, mais ont un reflet bleuâtre.
Cette journée m’aura au moins appris qu’il
ne faut pas aller loin pour trouver des
champs, des arbres fruitiers et des
potagers.
Tout le monde se retrouva au café « In
den Haas » où nous avons pu déguster
une bonne bière de la région.
Merci aux organisateurs.
10
Tournoi de pétanque Camille Matagne
(17.09.2013)
Par Paul Tellier
Vercauteren et chez les dames, Annie
Pannekoek devant Henriette Bogaert. La
famille de Camille offrit à chacun des deux
gagnants, Bob et Annie, un élégant
trophée qui matérialisera leur victoire.
Comme de tradition, chaque participant
eut droit à une récompense liquide, à
consommer à la maison ! Madame
Matagne qui avait eu à cœur de rester
jusqu’au bout fut applaudie et fleurie. Les
participants se séparèrent en évoquant
l’interrogation de l’avenir du tournoi
l’année prochaine lorsque le club house
BNB aura changé de destin…
Beaucoup d’émotion, ce 17 septembre
2013, lorsque les participants au tournoi
pénétraient dans le club house : la famille
de Camille avait tenu à être présente.
Tous se souvenaient de cette triste soirée
peu avant Noël de l’an passé quand le
décès accidentel de Camille survint
brutalement.
Tous
revoyaient
ces
nombreuses années pendant lesquelles
Camille et son épouse organisaient les
tournois de pétanque avec gentillesse et
efficacité.
Le tournoi commença avec 42 participants
sous un ciel lourd et menaçant, la
température était fraîche. Le magnifique
été indien qui a marqué ce mois de
septembre 2013 avait malheureusement
décidé de s’offrir une pause. La première
partie put se dérouler dans les jardins
mais la pluie nous contraignit à jouer les
trois suivantes sur les pistes installées
dans le local de l’ancien bowling, ce qui
compliqua un peu l’organisation pratique.
La comptabilisation assez fastidieuse des
résultats individuels fut assumée avec
abnégation par Claudette De Cleyn et
Gilbert Vandevelde. Gilbert avait mis au
point un petit programme Excel sur son pc
portable, ce qui allégea la tâche.
L’informatique moderne se mit donc au
service de ce vieux jeu de boules dont
l’origine remonte à l’époque romaine et qui
prit sa forme contemporaine en Provence,
à la Ciotat en 1910.
Les résultats sortirent donc rapidement.
Grands vainqueurs du tournoi : chez les
messieurs, Bob De Prins devant Willy
Randonnée autour du château de La
Hulpe (26.09.2013)
Par Denise Sengulen
C’est par une matinée brumeuse et assez
fraîche, et après un moment de confusion
dû au fait qu’il y avait plusieurs parkings,
qu’une vingtaine de marcheurs se
retrouvèrent à l’entrée du parc du Château
de La Hulpe vers 10h00.
Après avoir parcouru 1,3 km depuis
l’entrée, il fallut faire un choix : une
quinzaine de participants optèrent pour les
12 km et c’est sous la conduite de
Raymond qu’ils nous quittèrent, nous les 3
adeptes des 7 km emmenés par Herman.
La propriété du Château de La Hulpe
jouxte la Forêt de Soignes et c’est donc
tout naturellement que nous sommes
passés de l’une à l’autre. La différence
était perceptible parce que la forêt était
majoritairement peuplée de hêtres.
Ce qui nous a semblé étrange, c’est
qu’aucun piaillement d’oiseaux ne venait
11
troubler le calme de la forêt. Nous en
avons déduit qu’ils étaient déjà partis vers
des cieux plus cléments.
Lorsque nos pas nous ramenèrent au
château, nous avons eu la surprise de voir
l’autocar du Standard … Les joueurs
étaient-ils à l’entraînement dans le parc ?
Hélas après une mini-enquête auprès de
quelques gamins et du personnel du
château, nous avons dû nous rendre à
l’évidence : pas de Kawashima, de Van
Damme, et autres footballeurs.
Après cette agréable randonnée, nous
nous sommes tous retrouvés autour d’un
verre à la taverne du Musée Folon.
Concert Johann Strauss au Palais des
Beaux-Arts (13.10.2013)
Par Linda De Pauw
Le dimanche 13 octobre, pas de chance, il
pleuvait, il ventait, il faisait un temps à ne
pas
mettre
un
chien
dehors
!
Heureusement, nous avions une agréable
perspective : l'après-midi, nous pouvions
nous rendre au Bozar à Bruxelles ! Plus
de 100 retraités de notre Association
bravèrent les éléments pour assister au
concert « Strauss impérial ». Et comme ils
ont eu raison !!
Ce fut l'un des meilleurs concerts. Au
programme : des airs de Johann Strauss,
mais également des compositions de
Rossini, entre autres, dans la première
partie, et de Bizet dans la seconde.
L'exécution
du
French
Cancan
d'Offenbach remporta un vif succès. Le
Jeune Ballet de Liège, qui dès le début
nous avait ravis par la beauté et la grâce
de ses figures, dansa un French Cancan à
vous couper le souffle ! Quelle souplesse !
Plusieurs parmi nous regardèrent avec
envie !
Nous fîmes également la connaissance de
la soprano Tatiana Trenogine, du théâtre
Bolchoï, qui fut lauréate du Concours
Reine Elisabeth en 2008, et du ténor Alain
Gabriel, qui se produit surtout sur les
scènes françaises. J'avoue que nous
avions parfois la chair de poule en
écoutant ces voix ! La mezzo-soprano
Ramona Zahariah, de l'Opéra national de
Roumanie, qui se produisait pour la
première fois en Belgique, conquit
immédiatement le public avec son
exécution de quelques chants extraits de «
Carmen ». Ce rôle lui allait littéralement
comme un gant et lui a d'ailleurs permis
d'acquérir une renommée internationale.
Qu'il pleuve ou qu'il vente dehors, cela ne
pouvait nous toucher, nous avons profité
pleinement
de
cette
magnifique
représentation.
Fête
d'automne
(17.10.2013)
sans
musique
Fête
d'automne
(24.10.2013)
avec
musique
Randonnée à Neerijse (29.10.2013)
Par Raymond Boghmans
La tempête de la veille n’avait pas
découragé nos marcheurs, tous les 31
inscrits étaient présents pour notre
promenade à Neerijse. Cela en valait la
peine: un temps splendide et ensoleillé
pour être guidé par Herman Demol et moimême dans un environnement splendide,
les “Doode Bemde”. Avec ses 9km de
sentier, c’est la réserve naturelle la plus
accessible du Brabant Flamand.
La
plupart
des
chemins
étaient
parfaitement praticables, mais quelques
passages boueux n’ont pas retenu
certains de faire de beaux dérapages.
Cela s’est heureusement limité à des
vêtements sales!
Nous sommes également passés par deux
chemins creux, suivis de sommets d’où
nous avions une superbe vue jusque
Louvain. Au retour nous avions 12 km
dans les jambes, le deuxième groupe s’est
contenté de 7 km à un rythme plus lent.
12
Après la rando nous nous sommes
retrouvés dans la brasserie “De Kroon” à
Neerijse pour une bonne choppe et une
assiette sympa.
C’étaient les congés de la Toussaint et 3
petits-enfants ont accompagné leur grandmère. Toutes nos félicitations pour leur
belle prestation, et surtout pour la plus
jeune de 6 ans.
Randonnée à Meise (26.11.2013)
Par Raymond Boghmans
La dernière sortie de cette saison nous a
fait découvrir les coins paisibles de Meise
en direction d’Asse. Notre point de départ
était l’église d’Oppem actuellement en
pleine restauration. Nous avions le plaisir
d’avoir Marcel Belgrado parmi nos
marcheurs, habitant d’Oppem et exbourgmestre de Meise. C’est avec
beaucoup d’enthousiasme et d’amour pour
la charmante petite église qu’il nous l’a fait
visiter avant la rando en nous donnant
toutes les explications sur le chantier en
cours.
Les groupes se forment et les 20
participants,
guidés
par
Raymond
Goovaerts et moi-même, prennent le
départ d’une rando paisible dans de beaux
paysages d’automne.
Grand fut l’étonnement des participants à
la boucle de 12 km, qui, lors d’une petite
pause après 9 km, voient soudain sortir
l’autre groupe du petit bois derrière eux. Il
n’était presque pas possible que ceux qui
ne marchaient que 7 km au total ne soient
pas encore passés là ! Qu’était-il arrivé ?
Ils en avaient fait une sortie en petit
comité. Sous prétexte de ne pas avoir
emporté de quoi se désaltérer, ils étaient
allés prendre une bonne choppe dans un
café. Je comprends mieux maintenant
pourquoi certains préfèrent la petite
boucle!
Le midi, nous avons encore bien bavardé
en dégustant un excellent dîner à
l’Oppemse Hoeve.
Les Jubilaires 2013
Par Paula Buekenhoudt
Cette année, 18 de nos membres ont fêté
leurs noces de diamant et 26 leurs noces
d’or. Malheureusement, nous avons été
moins nombreux que les années
précédentes autour de la table pour les
honorer.
En effet, de nombreux couples jubilaires
en 2013 n’ont pas eu la possibilité de
rejoindre le club BNB, souvent à cause de
problèmes de santé de l’un des deux
partenaires.
Le 28 novembre, nous avons eu l’honneur
de recevoir et de féliciter 14 couples, 5
noces de diamant et 9 noces d’or. Comme
chaque fois, à l’accueil des participants, il
y a un peu d’inquiétude. Puis très vite,
l’ambiance se crée et l’après-midi s’est
passée dans une atmosphère agréable
avec plein de souvenirs et d’entrain aux
différentes tables.
Le comité tient beaucoup à féliciter pour le
magnifique parcours de vie, vécu main
dans la main, ceux qui étaient présents
mais aussi ceux que les circonstances ont
empêché de participer à ce repas.
Voyages
Croisière sur le Danube (du 30.05 au
10.06.2013)
Par Michel Faucq
Du jour du départ, on oublie tout, la fatigue
du voyage, les innombrables contrôles
d’identité, tout, sauf notre arrivée au port
de Tulcea en Roumanie. En rade, le MS
l’Europe, un bateau de rêve, élégant, bien
proportionné, d’un blanc éclatant, construit
en 2006 par le chantier naval Meuse et
Sambre de Namur. Bon début quand
même : Roger fête son anniversaire et on
boit à l’œil. La croisière s’amuse. Doe zo
voort, les amis.
13
Le
lendemain
matin,
c’est
déjà
l’enchantement. Nous visitons en bateau
de location un secteur accessible du delta
du Danube, le paradis des oiseaux, qui
s’étend sur 5.050 km2 et qui est unique en
Europe. Le pélican blanc et le nénuphar
en sont les symboles. Vu du bateau, nous
en entrevoyons à peine la richesse et
pourtant, il y a là des aigrettes blanches,
des cormorans, des hérons cendrés, des
mouettes, des goélands et d’autres
espèces que nous avons de la peine à
identifier.
Notre croisière débute l’après-midi. Quel
fleuve large et majestueux ! De-ci, de-là,
un embarcadère, un village, une cité plus
importante. Et partout, des saules, des
peupliers et de la verdure plein la vue.
Quand on pense que les Celtes sont
passés par ici lors de leur migration vers
nos contrées et que les Romains ont
occupé la région pendant 150 ans.
Il y a des têtes dans le groupe des
pensionnés BNB. C’est Marie-Jeanne
Desmet qui décroche la timbale en
participant
au
«
concours
des
personnages illustres », qui n’était
pourtant pas piqué des vers. Et il y en
avait d’autres qui n’étaient pas mal
classés non plus. Proficiat !
La navigation de
nuit, à contrecourant,
n’est
guère silencieuse.
Le vrombissement
des
puissants
moteurs perturbe
notre sommeil. Mais le samedi, le soleil luit
de grand matin et tout le monde est de
bonne humeur. La visite de Bucarest (la «
ville de la joie » au sens littéral) débute
devant la Maison du Peuple, un édifice
mégalomane, bâtie sur ordre de
Ceaucescu, pour y concentrer l’ensemble
des services chapeautés par le parti
communiste roumain.
En ville, une multitude de styles se
côtoient. Après le déjeuner, agrémenté par
de la musique et des danses folkloriques,
visite éclair au Musée de la vie rurale.
C’est justement la fête des enfants ce
samedi. On observe quand même des
choses qui sortent de l’ordinaire : des toits
sans cheminée (pour échapper à l’impôt),
des maisons entourées de terrasses et
des « borde », ces constructions à moitié
enterrées, qui conservent bien la chaleur
en hiver et la fraîcheur en été. Après un
détour par l’église patriarcale orthodoxe,
aux icônes rutilantes, nous rejoignons en
car la rive du Danube que nous
traversons, et nous voilà en Bulgarie !
La journée du dimanche débute par la
visite d’un minuscule monastère, creusé
dans la falaise calcaire. Viennent ensuite
les bâtiments officiels de Roussé, les
héros nationaux et l’église cathédrale
orthodoxe. Le souvenir le plus marquant
que nous en gardons, c’est encore le
parfum suave des tilleuls argentés et les
multiples fontaines et jets d’eau qui
embellissent l’espace public. Mais il n’y a
pas de temps à perdre. A peine sommesnous à bord que le MS l’Europe file vers
Belgrade. A la fin de l’après-midi, nous
longeons le site de la célèbre bataille de
Nicopole (en 1356), qui permit aux
Ottomans de prendre pied dans les
Balkans.
Pour bien marquer le retour dans le
fuseau horaire de Greenwich, Danielle et
Tony ont proposé d’offrir chaque soir (à
table) l’apéritif pour fêter les anniversaires
de tous les participants. Cette annonce fut
saluée
par
un
tonnerre
d’applaudissements. Pour atténuer un tout
petit peu l’impact de ce geste, Tony décide
de se mettre au régime pendant quelques
jours. Au menu, potage clair et pilules
balkaniques. Sacré Tony ! Il n’arrêtera
jamais de nous surprendre.
Le lundi, très tôt dans la matinée, notre
bateau franchit la frontière entre la
Bulgarie et la Serbie. A cet endroit, les
rives du fleuve sont dégarnies sur des
dizaines de kilomètres. L’attraction de la
journée, c’est d’abord le passage des «
Portes de Fer », ces deux écluses
géantes, Djerdap I et II, érigées dans un
étranglement du cours du Danube.
A partir d’ici et sur une centaine de
kilomètres, deux massifs montagneux, les
14
Carpates et les Monts Balkans, se sont
télescopés il y a des dizaines de millions
d’années. A plusieurs reprises, l’histoire
fait irruption, notamment avec la « tabula
de Trajan », qui rappelle qu’une route
impériale romaine reliait Rome à la
province de Dacia (l’est de la Roumanie),
ainsi qu’avec le portrait colossal du roi
Décébal, l’ennemi juré de Trajan, taillé
dans la roche. Le fleuve majestueux s’étire
paisiblement. Et toujours aussi peu de
bateaux sur le fleuve et aucun pont qui
enjambe le Danube.
En soirée, nous entendons parler pour la
première fois des pluies diluviennes qui
s’abattent sur l’Allemagne. A vrai dire,
nous n’y prêtons guère attention.
Le mardi matin, pluie fine pour la visite de
Belgrade et de sa forteresse, située à
l’embouchure du Danube et d’un de ses
affluents, la Sava. Belgrade, la ville
phénix, a été 39 fois prise et reconquise.
Soliman le Magnifique l’investit en 1521.
Les traces des frappes de l’Otan, lors du
dernier conflit balkanique, sont toujours
visibles. La nouvelle église Saint Sava,
garnie de marbre blanc à l’extérieur, est la
deuxième plus grande en étendue du rite
orthodoxe. La décoration intérieure sera
probablement achevée avant la fin du 21e
siècle.
Le patrimoine culturel le plus précieux de
la Serbie est conservé dans les
monastères. Nous visitons donc celui de
Krušedal. Notre guide nous introduit dans
les subtilités de la théologie par le biais de
la querelle du « filoque ». Selon les
orthodoxes, le Saint Esprit procède du
Père. Chez les catholiques, et ce à partir
de Charlemagne qui a forcé la main au
pape de l’époque, il procède du Père et du
Fils. Les désaccords entre ces deux
Eglises portent sur des points précis : la
primauté du pape, l’infaillibilité pontificale,
le pain azyme au lieu du pain levé, le
mariage obligatoire des popes avant leur
ordination, le refus du dogme de
l’Immaculée Conception (la Vierge a
résisté au péché, selon les orthodoxes).
Ajoutons que les moines ne se marient
pas et qu’on choisit les évêques dans
leurs rangs.
Après une visite rapide de Sremski
Karlovci (où, en 1699, on utilisa pour la
première fois une table ronde pour la
négociation d’un traité de paix – un de
plus) – et une promenade dans le centre
piétonnier de Novi Sad, le centre culturel
et littéraire de tous les Serbes, nous
rejoignons le bateau. La soirée de
l’équipage permet à Luc d’étaler ses
talents de dactylo modèle.
Le mercredi dans la matinée, notre bateau
fait escale à Mohǎcs, où se déroulèrent
deux batailles importantes pour l’histoire
de notre continent. En 1526, Soliman le
Magnifique y écrasa l’armée austrohongroise. En 1687, l’armée ottomane y
subit une défaite décisive contre les
troupes de l’empereur habsbourgeois.
Sur place, nous avons pu constater que
les portes d’accès à l’Europe Unie sont
bien verrouillées du côté de la Hongrie.
Chaque croisiériste dut se soumettre à un
contrôle d’identité en bonne et due forme.
L’après-midi se déroula dans la vaste
plaine de la Transdanubie. La culture et la
commercialisation du paprika y sont
florissantes. La région de Kalocsa produit,
paraît-il, la meilleure qualité de paprika au
monde (jusqu’à 4.000 tonnes par an). Le
prix Nobel hongrois Albert Szent-Győrgyi
découvrit la vitamine C à partir du paprika.
L’excursion se termina en apothéose. Les
cavaliers de la Puszta nous révélèrent
toutes les facettes de leur habileté à dos
de cheval. Quelques pseudo-belles-mères
de notre groupe eurent même droit au
fouet.
Une soirée de gala très réussie vint
couronner cette belle journée. Cerise sur
le gâteau : Marie-Claire et Luc Meersman
gagnent le deuxième concours des
personnages illustres. Félicitations à tous
deux ! Malheureusement, les informations
inquiétantes concernant les inondations en
Allemagne et en Autriche se précisent. Le
MS l’Europe tentera de rejoindre Budapest
et notre croisière sur le Danube y prendra
fin. Le lendemain matin, nous apprenons
que l’inondation qui arrive sera pire que
celle de 2002. Heureusement, depuis la fin
du 19e siècle, Budapest a surélevé ses
15
berges. Le centre ville n’est plus jamais
inondé.
Dans chaque pays visité, on nous montre
d’abord les héros nationaux. On n’a pas
failli à cette tradition à Budapest. Notre
guide évoque également la Grande
Hongrie, celle d’avant 1918, beaucoup
plus étendue. On estime que 16 millions
de Hongrois vivent hors des frontières de
l’état hongrois. Comme il se doit, nous
visitons ensuite le site du Palais royal et le
Bastion des pêcheurs.
Les sept pavillons en forme de yourte
nous rappellent que les Hongrois sont
originaires des steppes asiatiques. La tribu
la plus puissante était celle des Magyars,
d’où le nom donné aux Hongrois. L’aprèsmidi, quartier libre et escapade en ville ou
dolce farniente. En soirée, dîner à la
hongroise et adieux à l’équipage,
particulièrement serviable et sympathique.
Une fête très réussie.
Partir, c’est mourir un peu, dit le proverbe.
Nous abandonnons le MS l’Europe – un si
beau bateau - avec un pincement au
cœur.
Grosse
excitation
avant
l’embarquement dans les cars. Mais le
duo féminin Laurel et Hardy ainsi que
l’état-major veillent au grain. Nous voilà
dans la vaste plaine qui s’étend de
Budapest à Bratislava, et qui est
entièrement
vouée
à
l’agriculture
intensive. Pas de vaches, peu d’arbres et
encore moins de terres incultes.
C’est en arrivant à Bratislava que nous
prenons vraiment conscience de l’ampleur
du désastre qui s’est abattu sur toute
l’Allemagne en ce début de juin 2013. Le
Danube, dont le niveau moyen se situe
autour de 3,5 m, a atteint la cote d’alerte
de 10,33 m. Et ce niveau a déjà baissé
d’un mètre par rapport à la veille.
Heureusement, ici aussi, les autorités
responsables ont investi pour préserver
les riverains d’un véritable déluge.
En ville, l’empreinte laissée par les
Habsbourgeois autrichiens est partout
visible : façades baroques et néoclassiques aux tons pastel tout à fait
délicieux,
promenades
arborées,
ambiance musicale en rue. Le château, un
quadrilatère défensif du 14e siècle, est
pratiquement restauré. Les remparts qui
subsistent, datent également de cette
époque.
Mais déjà les esprits sont ailleurs. Nous
logeons à Vienne, dans un hôtel-tour,
équipé de tous les gadgets qui sont
maintenant à la mode. Une carte à puce
donne accès à la chambre. Et miracle,
après beaucoup de tâtonnements, tout le
monde parvient à manier le « sésame,
ouvre-toi » d’une chambre spacieuse, où
nous passerons les trois dernières nuits
de notre périple.
Samedi matin : un soleil radieux baigne la
ville. Dès qu’on prononce le mot
«Vienne», une foule d’images nous
viennent à l’esprit : le style viennois, cher
à l’empereur François–Joseph, Sissi, le
café viennois, Mozart, Johan Strauss et le
beau Danube bleu, en un mot, la
splendeur viennoise. Nous logeons en fait
à côté du troisième centre international
des Nations Unies, dans la Donaustadt.
Grâce au Nouveau Danube, un canal qui
longe le fleuve, Vienne est maintenant à
l’abri des inondations. Et voilà le Prater et
sa grande roue, le deuxième symbole de
Vienne, et qui a été mise en service en
1887. La Ringstraβe abrite la plupart des
bâtiments importants, construits du temps
de François–Joseph. Les grandes figures
historiques y sont à l’honneur. A tout
seigneur, tout honneur : Johan Strauss,
qui initia la tradition du premier violon.
Mais aussi Schwarzenberg, vainqueur de
Napoléon en 1813, Gustav Klimt, qui fut le
premier président du courant innovateur
du Jugendstil. Nous longeons le
Naschmarkt, le ventre de Vienne, ensuite
le Flohmarkt, le marché aux puces, et au
bout de quelques kilomètres, débouchons
sur
l’esplanade
du
château
de
Schönbrunn, le château des têtes
couronnées, un bijou architectural aux
murs jaune ocre, flanqué d’un parc
baroque, ce dernier dominé par une
gloriette imposante.
16
A l’intérieur de l’édifice, un personnage
occupe le devant de la scène : MarieThérèse, l’impératrice, mère de seize
enfants, et son époux, François–Etienne,
dont elle était éperdument amoureuse.
Impossible d’énumérer les trésors du
château. Citons quand même le papier de
riz originel dans le salon chinois, le salon
des millions en bois de roses, les
somptueux tapis de Bruxelles et le lit
d’apparat de Marie-Thérèse. La visite
guidée prend fin sur la Stephansplatz, qui
est le cœur de la ville. Cette fois-ci, nous
avions une guide de niveau international
et sous sa houlette, ce fut un véritable
régal de découvrir ou de redécouvrir l’excapitale de l’empire austro-hongrois.
La qualité des repas servis, tant à l’hôtel
qu’au restaurant, n’a pas suscité des
débordements de louanges. Pire encore.
Le groupe danois qui faisait route avec
nous, a même tenté de boire les apéritifs
que l’ARRBNB nous avait généreusement
offerts. Ils avaient compté sans Tony
évidemment. Il serait injuste de ne pas
saluer les efforts déployés par les trois
accompagnateurs du MS l’Europe. Ils ont
travaillé dans l’ombre et ont fait tout leur
possible pour rendre notre séjour à Vienne
aussi agréable que possible. Chapeau
bas, les amis.
Le dimanche matin,
dolce farniente et
l’après-midi, visite
de
la
célèbre
abbaye
bénédictine
de
Melk.
La famille aristocratique des Babenberger
a fait donation du site en 1089. Les
bâtiments actuels – qui ont la même
patine jaune ocre que Schönnbrunn –
furent construits entre 1702 et 1738, en
style baroque, dans la pure tradition de la
Contre-Réforme.
Vu de loin, l’ensemble est parmi les plus
imposants que nous avons visités.
Plusieurs ailes sont occupées par un lycée
mixte. L’abbaye possède quelque 5.000
ha de terres et draine chaque année un
demi-million de visiteurs. Une fois encore,
le site est d’une telle richesse qu’il est
impossible d’en faire l’énumération.
Retenons quand même la salle des miroirs
– qui est une représentation de l’infini -, le
magnifique retable, appelé à juste titre la
Bible des pauvres, la salle des marbres,
avec son imposant marbre rouge de
Salzbourg (le reste étant du stuc) et la
bibliothèque des moines qui renferme
quelque 100.000 ouvrages et ± 700
incunables.
Du haut de la terrasse, nous avons une
vue saisissante sur la ville basse et sur le
Danube, qui est presque redevenu un
fleuve normal. Trois jours plus tôt, toutes
les maisons en bordure du cours d’eau
étaient inondées. En ce moment, nous
n’en voyons plus la trace.
Une croisière digne de ce nom se termine
toujours dans une ambiance euphorique.
Cette fois-ci, les papas sont à l’honneur.
Le deuxième dimanche de juin, c’est la
fête des pères en Belgique. Prosit donc !
En guise de mot de la fin, j’aimerais citer le
poète autrichien Wilhelm Busch :
« Es wird mit recht ein guter Braten,
gerechnet zu den guten Taten ».
Ce qui donne, en traduction libre : « un
bon morceau de viande, bien préparé,
peut être assimilé à une bonne action
accomplie ».
Evoquer notre retour de croisière, c’est
raviver des souvenirs pénibles. Je serai
donc bref. Nous n’avons eu ni panne ni
accident de roulage. Mais pour le reste,
nous avons été servis : collision de
camions, deux autoroutes inondées, cinq
heures de file, un retour vers Bruxelles au
pas de charge. Heureusement, nos
chauffeurs ont toujours pris les bonnes
décisions.
Une fois encore, j’aimerais remercier nos
deux accompagnateurs, Danielle et Tony,
17
ainsi que leurs conjoints respectifs. Et
aussi, féliciter les participants : toujours à
l’heure, le sourire aux lèvres, même quand
la situation semblait inextricable. Je
propose qu’on donne à tous une médaille
en chocolat (belge, bien entendu).
Première émotion : nous ne savions pas
qu’il existait encore des populations aussi
religieuses. Il s’agit en l’occurrence de la
religion orthodoxe. Partout des petites
églises et des monastères, parfois même
des grandes églises, mais toujours
assidûment fréquentés par des croyants
venus pour prier et se recueillir.
Chypre, l’Ile d’Aphrodite (du 3 au
10.09.2013)
Tous ces bâtiments de même que les
édifices publics sont construits en pierre
locale très calcaire et d’une superbe
couleur ocre très « chaleureuse » qui en
plus s’accommode très bien d’autres
couleurs plus décoratives. Toutes les
fresques ont été réalisées par utilisation
de produits naturels sans support
chimique et se sont bien conservées bien
que parfois l’humidité les ait un peu
endommagées. Toute la création se
retrouve sur ces fresques car les Cypriotes
ne sont pas mesquins. Les anges et
archanges – surtout St Michel et St
Gabriel - entourent le Christ, les apôtres et
une quantité innombrable de patriarches
et de saints. Parmi les saints, St George et
St Nicolas ont une place de choix et tous
ces personnages portent une barbe
superbe taillée en triangle. Les icônes, sur
fond doré, sont toutes au plus belles et le
musée byzantin des icônes à Nicosie est
une des merveilles du voyage.
Par Marie-Henriette Lambert
Chypre, île lointaine beaucoup moins
connue que certaines de ses sœurs
méditerranéennes et dont même les
origines et celles de son nom sont mal
connues.
Ses origines ? Au fur et à mesure que les
archéologues fouillent son sol, ils reculent
la date du premier peuplement de l’île. On
en est actuellement à quelque 9.000 à
10.000 ans avant J.-C. Quant au nom,
certains le font dériver de « cyprès »,
arbre autrefois très répandu sur l’île ou
bien du cuivre, aussi très répandu et
appelé en latin « bronze de Chypre ».
En revanche, une chose est certaine :
Aphrodite, déesse grecque de la beauté et
de l’amour y est née, non pas apportée
par une cigogne mais sortie directement
de l’écume des eaux…
Rejoindre cette île au départ de la
Belgique est pour les « lève tôt » car il faut
se
rendre
à
l’aéroport
d’Amsterdam/Schiphol d’où un avion de
Cyprus Airways, blanc comme une
colombe, fait un trajet direct vers l’aéroport
de Larnaca à Chypre, d’où nous avons pu
atteindre notre hôtel à Limassol.
Première rencontre sur la route : des
flamants roses reconnaissables à leur
couleur et à leur long cou. Accueil très
convivial à l’hôtel dont l’agencement et le
confort nous ont paru très supérieurs aux
trois étoiles habituelles. Dire ce que nous
avons fait, au jour le jour, serait copier une
publicité ou rivaliser avec internet. Mieux
vaut s’en tenir aux émotions ressenties.
Mais ce serait une profonde erreur de se
limiter
au
Chypre
ancien.
Celui
d’aujourd’hui vaut plus qu’un détour.
Politiquement, l’île reste malheureusement
coupée en deux ainsi que sa capitale –
Nicosie - qui est la seule ville d’Europe à
rester divisée et le passage d’une partie
de la ville à l’autre nécessite papiers et
formalités.
L’indépendance
de Chypre n’a été
décidée
qu’en
1959
et
s’est
matérialisée
en
1960 avec son
premier président,
l’Archevêque
Makarios,
très
vénéré à Chypre.
Membre à part entière de l'U.E. et de la
zone euro, Chypre a fait le choix européen
18
avalisé par toutes les institutions
européennes. Autre constat positif : l’île
n’est pas ou plutôt n’est pas encore
contaminée par le tourisme, chacun
continuant à vaquer à ses occupations
comme par le passé.
Mais
ce
serait
une
omission
impardonnable de ne pas vous parler de la
flore à Chypre à laquelle j’associe tout
naturellement notre excellente guide
Demetra qui connaît tout ce qui pousse à
Chypre - cultivé ou sauvage - et qui,
excellente cuisinière, semble-t-il, nous a
expliqué tout ce que l'on pouvait en faire.
Les ressources en la matière des
cuisinières grecques feraient pâlir bien de
nos « chefs ».
J’ajouterai que l’île a une tradition viticole
aussi très multiculturelle puisque l’on y
produit et l’on y boit vins blancs secs et
fruités, rosés et vins rouges.
Cette île qui fut longtemps un refuge de
brigands a pu ainsi accueillir dignement
les « 40 voleurs » de notre équipe qui
n’ont même pas eu besoin de dire «
Sésame ouvre-toi » pour que l’île dévoile
ses merveilles.
Odenwald – Heidelberg (du 23 au
27.09.2013)
Par Francis Pirsoul
Lundi
A l’heure dite, tous les voyageurs sont
présents dans l’autocar au départ pour
Heidelberg et l’Odenwald.
Ce sera
d’ailleurs une constante durant ces 5 jours
: que ce soit le matin, le soir à table ou au
retour des visites, tout le monde sera
toujours présent à l’heure LIP.
En route, donc. Après un arrêt « Marga »4
et un arrêt technique peu après la
frontière, nous passons au-dessus de
4
Marga est une limbourgeoise assidue des
voyages de l’Association et elle « saute » dans le
car à Waremme, ce qui la dispense d’un trajet de
200 km aller et retour.
Coblence sans nous arrêter et arrivons à
Boppard pour dîner.
Rien de bien marquant durant le trajet.
Pour moi, un novice de l’Allemagne,
comme sans doute bien d’autres dans le
car, c’est à peine si nous remarquons le
changement de pays : les paysages sont
plus ouverts (rappelant les plaines
d’Europe centrale lors du voyage sur le
Danube), les lignes droites sur l’autoroute
sont plus longues, les maisons sont un
peu plus trapues comme en Ardennes
mais ce qui frappe aussi – dès la frontière
et puis partout où nous irons – ce sont les
nombreux chevaux dans les prairies, les
forêts de pylônes à haute tension et la
présence d’éoliennes sur pratiquement
chaque élévation de terrain (en revanche,
peu de panneaux solaires sur le toit des
maisons. Leur régime fiscal est sans
doute moins généreux qu’ici).
Boppard, donc.
C’est une charmante cité au bord du Rhin.
Déjà très allemande avec ses églises
typiques, les premiers colombages, les
premiers vignobles. Notre restaurant est
au bord de l’eau en face de l’embarcadère
des excursions vers le rocher de la
Lorelei.
Prise de connaissance avec la cuisine
allemande : une soupe roborative au lard
et aux légumes et un plat de viande qui
permet les paris : poulet, porc ou dinde ?
Les avis divergent.
En repartant, notre car longe le Rhin et
nous pouvons voir le fameux rocher, les
vignobles à flanc de coteaux, des trains
rouges sortant de tunnel le long du fleuve
et des châteaux perchés sur les hauteurs
pratiquement à chaque coude du fleuve.
Notre étape suivante, c’est Worms, la ville
de Luther où nous avons une demi-heure
pour visiter la cathédrale. Assez triste
édifice : ses pierres de grès rouges lui
donnent un air sombre et rébarbatif. A
l’intérieur, une maquette donne une idée
de ce qu’elle était au temps de sa
splendeur : un ensemble de constructions
avec un baptistère octogonal sur le parvis
(démoli au 19e siècle), une chapelle
19
palatine (pour l’évêque et l’empereur en
visite) et un cloître. Il ne reste rien de ces
autres bâtiments.
Il faut remarquer qu’une caractéristique
constante de tous les grands édifices
religieux que nous avons visités est le
dépouillement de la décoration : peu de
statues, peu de ces magnifiques vitraux
auxquels nous sommes habitués chez
nous. A Worms, une originalité : un vitrail
est dédié à des représentations de
personnages de l’histoire (et non à des
scènes religieuses).
La journée prend fin avec notre installation
à l’hôtel. C’est un hôtel familial, propret
mais un peu vieillot. Les chambres sont
spacieuses, la salle d’eau bien équipée,
mais il manque ce que l’on trouve dans les
hôtels plus modernes (le téléphone, une
connexion internet, …). A table, je me
réjouis bruyamment d’avoir trouvé dans la
tête de lit une radio qui marche et même
un réveille-matin incorporé. Aïe! Dans les
autres chambres, ces commodités sont en
panne, comme d’habitude.
Le village de Grasellenbach est un petit
village qui s’étire en longueur au fond
d’une vallée très encaissée (la vallée du
Grasellen, sans doute car « Bach »
signifie ruisseau en allemand) et nous
occupons la partie éloignée du centre,
gage de nuits tranquilles et de sommeil
paisible.
Mardi
Grognements dans l’assemblée : on part
tôt (tout est relatif, naturellement).
Le chemin emprunté à partir de l’hôtel
nous deviendra vite familier, il traverse
d’abord un bois d’épineux, puis de feuillus.
Ensuite, les prairies, les vaches et les
chevaux remplacent les arbres.
Notre première visite du jour est pour le
château de Schwetzingen, construit par
et pour les comtes puis princes-électeurs
du Palatinat (Pfalz en allemand).
Imaginez une perspective toute droite
courant d’est en ouest sur plusieurs
kilomètres. Elle naît contre le flanc d’une
colline, emprunte la rue principale de la
petite ville, traverse par leur milieu la grille
du château, le porche d’entrée, la
chambre de la princesse, divise en deux
l’immense parc et va mourir sur le flanc de
la colline en face.
Le château est baroque flanqué de deux
ailes semi-circulaires enserrant en partie le
parc.
Il contient quelques beaux meubles
anciens, les murs sont tendus de tissus de
soie ou de coton.
Nous en visitons
l’appartement du prince puis celui de la
princesse.
Surprenant : les pendules
d’époque (18e siècle) donnent encore
l’heure exacte et tintent aux quarts et à la
demie comme si elles sortaient de l’atelier
de l’artisan qui les a fabriquées. Des
cordons pendent dans les chambres
princières et ils sont reliés à des sonnettes
par des fils courant le long des plafonds.
En tirant sur le cordon, on appelle le
chambellan (un noble au service des
princes 24 h / 24) ou un laquais pour les
tâches moins nobles. Si le prince revient,
il tire sur le cordon, il entend la sonnette
tinter et … Mais non ! Il n’y a plus de
chambellan et plus de laquais ! Dommage
!
Les guides sont français et c’est avec une
fierté toute française qu’ils soulignent les
liens entre ce qu’il y a de beau dans le
château et la France : un meuble de
musique parfait dans sa conception, dans
le choix du bois et dans sa finition (œuvre
d’une famille d’ébénistes qui a aussi
travaillé pour Napoléon), les soieries des
murs et des rideaux reproduites à
l’identique par le même atelier de Lyon qui
en avait fait les originaux (et a conservé
les cartons) ou un parquet ouvragé, œuvre
d’ébénistes qui ont aussi travaillé pour le
château de Fontainebleau.
Le parc, superbe, fait penser à
Schönbrunn. Il est ceint de deux côtés par
des galeries couvertes (nous dînerons
dans l’une d’elles) en arc-de-cercle, qui
entourent un jardin à la française se
terminant par une immense fontaine à jets
d’eau. A ce jardin succèdent un autre, à
l’anglaise, puis un terrain de chasse.
20
Partout, des arbres d’une même essence
taillés en triangle et alignés pour une
parade séculaire. A côté du parc, un
verger enclos derrière de hauts murs.
Le dîner au château est impressionnant de
décorum et c‘est là que nous ferons
connaissance
du
hors-d’œuvre
typiquement allemand : une salade
vinaigrette qui, à la fin du voyage, « sortira
par les yeux » de beaucoup.
Après Schwetzingen, en route pour
Speyer (Spire en français, Spiers en
néerlandais). Paula, notre présidente,
nous dit sa surprise de n’avoir trouvé à
l’accueil du château – pourtant une
attraction internationale – personne qui
parlât une autre langue que celle de
Goethe
(pas
même
celle
de
Shakespeare). Cette réflexion, elle devra
encore la faire plusieurs fois ; c’est comme
si seuls les touristes allemands étaient
recherchés. Heureusement, nous avons
Marga qui parle couramment l’allemand et
joue de bonne grâce le rôle d’interprète.
A l’approche de Speyer, nous traversons
le Rhin. En bas, la rive est un banc de
sable fin où quelques jeunes gens
prennent un bain de soleil. Nous
apercevons sur le fleuve, de grands
bateaux de croisière comme celui qui nous
a fait remonter le Danube en juin et, au
loin, les tours de la cathédrale romane.
Nous allons visiter la cathédrale et sa
crypte sauf Erick, qui a repéré le musée
des Techniques et préfère aller y admirer
les avions civils et militaires qui y sont
exposés.
La cathédrale est aussi en grès rouge de
la région, elle est immense et dépouillée ;
immense et gigantesque sont des mots
qui me viendront souvent au cours de
cette semaine (ils disent sûrement
«kolossal») mais, c’est vrai cela m’a
frappé on pourrait mettre Ste Gudule une
ou peut-être deux fois dans les
cathédrales de Worms, Speyer ou Trier
(Trêves).
Devant la cathédrale, un piétonnier
s’enfonce dans la ville entre des demeures
anciennes transformées en magasins ou
cafés. Le Rathaus (hôtel de ville) à la
façade rénovée est impressionnant avec
sa cour intérieure à la grosse tour ronde.
Une très belle atmosphère que nous
retrouverons à Trier et à Heidelberg qui
ont aussi des piétonniers semblables.
C’est sans doute ici qu’il convient de
relever la chance que nous avons eue de
bénéficier d’un grand beau temps tout au
long de notre périple. Quelle que soit la
beauté de ce que nous aurions pu visiter,
sous la pluie la magie aurait été bien
moindre.
Retour à l’hôtel. Les groupes se sont
formés selon les affinités mais les soirées
ne sont pas longues, la fatigue envoie
rapidement au lit la plupart de nos
touristes (très « physiques » les voyages
de l’Association!).
Mercredi
Le départ plus tardif rallie tous les
suffrages. Aujourd’hui, à tous points de
vue, la journée sera le clou du voyage.
D’abord, Heidelberg.
Nous montons aux ruines de la forteresse
par le funiculaire (j’hésite à l’écrire pour ne
pas lasser mais, oui ! elle est
gigantesque).
Elle offre, outre des
constructions surprenantes par leur taille,
leur disposition, la variété de leurs styles,
de leurs pierres et de leurs statues
couronnant
les
murs,
une
vue
panoramique magnifique sur la rivière, la
ville et les paysages alentour.
En redescendant, nous sommes tout de
suite dans la Hauptstrasse, un piétonnier ;
les fanas de shopping s’en donnent à
cœur joie, une heure de totale liberté avec
rendez-vous au restaurant pour le dîner.
L’après-midi, nous embarquons (nous
nous « entassons » ?) pour une minicroisière sur le Neckar.
Notre trajet
comprend le franchissement de deux
écluses et au passage de la deuxième, le
pilote fait une fausse manœuvre, le bateau
tape le quai, une vitre vole en éclats et
deux passagères (pas de notre groupe)
sont légèrement blessées.
21
Après plus ou moins une heure et demie
de navigation entre des châteaux forts
(encore !) au sommet de berges
verdoyantes, nous rejoignons le car qui
nous attend à destination.
En chemin vers l’hôtel on nous annonce
que le lendemain, une soirée dansante
avec « music live » nous attendra. Arrivés
à table, surprise ! Un DJ est installé pour
la music live et dès le repas expédié, le
buffet est poussé dans un coin pour
dégager une piste de danse.
Les hommes – largement minoritaires
dans le groupe - lancent la soirée, d’abord
en dansant entre eux, puis en invitant les
dames tour à tour. Les pieds endoloris
retrouvent soudain leurs vingt ans. Un
peu plus tard, apparaissent les patrons de
l’hôtel qui chantent (de très belles voix) et
dansent à tour de rôle.
Soirée très réussie.
Jeudi
La journée s’annonce relax.
Le matin, visite de Michelstadt, petite ville
de 17 000 habitants avec un hôtel de ville
en bois, magnifique. Une source est
captée dans le haut de la ville et l’eau
coule dans le caniveau à travers toute la
ville. Deux guides nous font faire le tour
de la ville, de ses remparts, de sa porte
donjonnée et d’un très bel ensemble de
bâtiments anciens. Ensuite, c’est la visite
de l’hôtel de ville qui repose sur d’énormes
madriers. Le bas de la construction est
ouvert et servait autrefois de halle aux
commerçants (l’aune locale, représentée
par une barre de fer, est encore fixée au
mur) et de tribunal au comte ; le dessus
est la salle du conseil.
halte à Bad Dürkheim. Visualisez un
vaste parking le long de la route, à un
bout, un édifice bizarre, très long (plus
long que la Banque au Boulevard de
Berlaimont) et très haut : c’est une saline ;
à l’autre bout, un tonneau, le plus grand
d’Allemagne, d’une capacité théorique de
1,7 million de litres. Une guide nous fait
faire le tour du propriétaire et raconte la
saga de sa construction par un tonnelier
opiniâtre et bientôt ruiné. Il s’agit d’un
café-restaurant qui occupe trois niveaux à
l’intérieur de ce tonneau imitant les
foudres servant à l’élevage des vins.
En repartant, le car emprunte la ligne des
crêtes et, à perte de vue à gauche, à
droite, devant et derrière, des vignes.
Tout près de nous, on peut voir les
grosses grappes noires prêtes à être
cueillies.
Dans le village que nous
traversons, le poteau indicateur ne donne
pas la direction de villes ou de villages,
mais la direction à prendre pour rejoindre
la Weinkellerei ou le Weingut de Pierre,
Paul ou Jacques !
Vers une heure, nous arrivons à Trier où
nous dînons. Ensuite, nous avons encore
une heure pour visiter la cathédrale ou la
Porta Nigra (porte monumentale construite
par les Romains) et lécher les vitrines de
la rue principale.
Cette rue est une
attraction architecturale en soi avec des
édifices baroques remarquables.
Après encore deux arrêts à Barchon
(restauration et hygiène) et à Waremme
(arrêt « Marga »), nous arrivons à la
Banque avec une heure d’avance sur
l’heure de retour estimée, fourbus mais
contents.
Un beau voyage et une belle ambiance.
Après le dîner, les patrons de notre hôtel
ont organisé une promenade dans le bois
qui surplombe la vallée et une dégustation
de vin de pommes.
Activités récentes
Vendredi
En Belgique
Il est déjà temps de rentrer.
Exposition Europalia «Corps de l'Inde»
(13.12.2013)
La réglementation obligeant le chauffeur à
s’arrêter régulièrement, nous faisons une
22
Voyage
Vietnam et
23.11.2013)
Cambodge
Activités
programmées
(du
5
au
futures déjà
En
Belgique (activités annuelles,
expositions et/ou excursions d’un jour)
Exposition Europalia « Indomania : de
Rembrandt aux Beatles » (10.01.2014)
Les Fêtes de Nouvel-An
Sans musique (16.01.2014)
Avec musique (23.01.2014)
Assemblée
(20.03.2014)
générale
annuelle
Voyages
L’Oise (début du mois de mai).
Les Açores (du 30.05 au 06.06.2014)
Canada (première moitié de
septembre).
______
23
Editeur responsable : pour l’ARRBNB
Paula Buekenhoudt-DEMESMAEKER
Présidente
Avenue de l’Andalousie 9/3
1140
Bruxelles