Info2013-2FR - Association Royale des Retraités de la Banque
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Info2013-2FR - Association Royale des Retraités de la Banque
Association Royale des Retraités de la Banque Nationale de Belgique INFO N°2 de 2013 44e de la série Cher lecteur, Une année riche en événements se termine. En effet, pour la première fois depuis longtemps, de nombreux départs à la retraite ont été enregistrés en 2013. Nous nous réjouissons de l'arrivée parmi nous de tous ces jeunes retraités et espérons qu'ils trouveront parmi le choix d'activités qui leur est proposé de quoi faire leur bonheur dans cette nouvelle vie qui s'ouvre à eux. Peut-être se laisserontils tenter par les promenades, activité nouvelle qui, cette année, a connu un vif succès et qui se poursuivra l'an prochain. Nous encourageons par ailleurs les nouveaux membres à nous faire part, à leur tour, de leurs idées et à contribuer ainsi au renouveau de l'Association. Celle-ci fera déjà peau neuve prochainement puisque, sur les conseils de M. Dufresne, Secrétaire général de la Banque, elle passera bientôt du statut d'association de fait à celui d'ASBL, ce qui lui garantira une meilleure protection juridique. A cet effet, l'Association se dotera de nouveaux statuts. Autre évolution bénéfique : le site internet de l'Association connaîtra bientôt un nouveau développement. En effet, avec la collaboration de responsables de la Banque, il sera intégré au site de celle-ci, ce qui permettra aux retraités d'accéder à certaines informations de la Banque et à certains documents du département des Ressources humaines. Les nouvelles n'ont toutefois pas toutes été aussi favorables. Les menaces pesant sur l'avenir du Club, déjà évoquées l'an dernier à pareille époque, se sont entretemps précisées. Il est question de vendre le site du Club de la Banque à la commune de Berchem-Ste-Agathe. Le processus de vente n'est toutefois pas terminé et des négociations sont en cours entre la Banque et la commune en vue de permettre l'utilisation des installations par le Club de la Banque, l'Association des Retraités et les membres du personnel de la Banque. Nous vous tiendrons bien entendu au courant de l'évolution de ces dossiers. Les défis seront donc nombreux en 2014, mais nous vous assurons que nous aurons à cœur de les relever au mieux des intérêts de tous. Nous vous présentons, ainsi qu'à votre famille, nos meilleurs vœux de bonne et heureuse année 2014. Le comité LES PENSIONNÉS BNB Une pensionnée à l’honneur : Josée Christien Interview par M-Fr. Baeken A celles et ceux qui sont membres de l'Association depuis plusieurs années, il n'est guère nécessaire de présenter Josée Christien, notre pensionnée à l'honneur, qui a fêté ses 90 printemps récemment. C'est donc principalement à l'intention des plus jeunes – ceux qui viennent de nous rejoindre ou qui, nous l'espérons, nous rejoindront prochainement - que nous avons rencontré Josée afin qu'elle nous expose son action au sein de l'Association et de son Comité. Josée, peux-tu nous rappeler brièvement le déroulement de ta carrière à la Banque ? Je suis entrée à la Banque en 1947 et j'ai terminé ma carrière au service Centrale des Risques le 30 août 1980. Est-ce à ce moment-là que tu entres dans le Comité de l'Association ? Durant ma vie professionnelle, je m'occupais déjà des visites culturelles pour la section Art et Agrément du Club. Au cours de l'un de mes derniers repas, au mess de la BNB, Albert Vandertrappen, qui était alors Vice-Président de notre Association mais qui allait bientôt devenir Président, m'a dit à mon grand 1 étonnement : « Toi, tu viendras dans mon Comité ». Je lui ai demandé ce que je devrais faire. « Poursuivre ce que tu as fait avec Jaak Huyghe dans le cadre de la section Art et Agrément », m'a-t-il répondu. J’ai donc quitté la BNB le 30 août 1980 mais j’avais déjà assisté à l’Assemblée générale de notre Association ! C'est au cours de cette assemblée générale que j'ai été désignée comme membre du Comité afin de m'occuper des voyages et des visites culturelles. Commençons par les voyages. Peux-tu nous en dire un peu plus à ce sujet ? En 20 ans, nous avons fait un tour d'Europe. Nos voyages, que nous avons faits en car, en train, en avion, en bateau et ... même à pied, nous ont menés aux quatre points cardinaux. Au nord, nous avons découvert la Norvège et ses fjords, que nous avons parcourus jusqu'à Alesund. Nous avons admiré ses montagnes enneigées et avons visité la capitale, Oslo, ainsi que la maison isolée du compositeur Edward Grieg. Au sud, nous sommes allés jusqu'en Crète. Personne ne s'est égaré dans le labyrinthe du Palais de Cnossos ni dans les gorges de Samaria, une visite réservée aux sportifs. Bien sûr, l'Espagne et l'Italie furent loin d'être oubliées. Et à l'ouest, quoi de neuf ? Sans doute, le nouveau tunnel sous la Manche, que nous avons emprunté pour arriver en Écosse par les routes anglaises. Une autre année, nous avions déjà été attirés par la République d'Irlande. Et à l'est ? Nous sommes allés bien loin, jusqu'en Turquie orientale ; ce fut, à l'époque, le voyage le plus lointain de l'Association. Plus proche, la Pologne nous a également accueillis, avec les villes de Varsovie et de Cracovie, mais aussi le sinistre camp de concentration d'Auschwitz. Une année, nous sommes partis aux sports d'hiver, dans un village de l'Est de l'Allemagne, à proximité du « Rideau de Fer » qui existait toujours ... En 2006, année Mozart, alors que je ne faisais déjà plus officiellement partie du Comité, j'ai proposé un voyage à Salzbourg et à Vienne, que j'ai organisé en collaboration avec Jos Goossens. Ce fut, pour beaucoup d'entre nous, l'occasion de découvrir le génie mozartien et pour moi, le point d'orgue de ma carrière, que je terminais en musique, à ma grande joie. Avez-vous aussi fait des voyages en Belgique ? La Belgique fut aussi parcourue en tous sens, de Bruges à Orval, en passant par Prégny et son vignoble. Même quelques coins proches du nord de la France, tels Avioth et son église ou le Cap Gris Nez, ont été à notre programme. Venons-en à présent aux visites culturelles. Peux-tu nous en citer quelques-unes ? Nous avons notamment été des visiteurs fidèles et assidus des expositions organisées dans le cadre d'Europalia. Je ne puis toutefois énumérer toutes les expositions et tous les musées que nous avons visités, en Belgique et ailleurs. J'imagine que l'organisation de toutes ces activités demandait une préparation minutieuse ... Bien entendu, mais je n'étais pas seule à les organiser. Je tiens donc à évoquer le souvenir de mes anciens collaborateurs qui contribuèrent largement à leur réussite, à savoir feu Hector Tuyns et Jaak Huyghe, ainsi que Paul Vanderjeught et Jos Goossens, qui reprit le flambeau. Qu'as-tu fait après ton départ du Comité ? J'ai cessé d'exercer mes fonctions au sein du Comité à mes 78 ans. J'ai ensuite écrit plusieurs comptes rendus de visites et de voyages organisés par mes successeurs. 2 J'ai aussi rendu visite à des malades, pour aider Elise Vandertrappen.1 Comme on le voit, si Josée ne fait plus partie du Comité, elle n'en demeure pas moins très active au sein de l'Association. Saluons son dynamisme et souhaitons-lui de pouvoir poursuivre encore de nombreuses années sur cette voie. En 2013, la BNB a déploré le décès des personnes suivantes : Dans un souci d’information, nous reprenons ci-après la liste des personnes décédées en 2013 non mentionnées dans l’Info de juin 2013 ; ces informations sont extraites du site afternbb.be. Elles ne sont pas exhaustives ; nous continuerons par la suite à publier dans le premier Info de chaque année le relevé complet des décès. VAN DER HAEGEN Julien 11/05/13 DE WETTER Odette 18/06/13 Vve Simon DE NAUW CARLIER Joseph 18/06/13 Epx Rose MOLIE ROMAIN Céline 19/06/13 Epse Gaston VAN MEENSEL HUYGHE Jaak 20/06/13 Epx Thérèse GARY DOMS Eduard 20/06/13 Epx Paula VERSCHUEREN CARPENTIER Nelly 25/06/13 DEVEEN Irène 30/06/13 KARELSEN Annie 02/07/13 Vve Charles WEYTS MAT Modesta 15/07/13 Epse Fernand LOOCKX MATHYS Rosine 23/07/13 Vve Marcel VITS NEEFS Robert 25/07/13 Epx Jacqueline PILLET VAN WINCKEL Maria-Louisa 05/08/13 Vve Sylvain VAN HOOF GOETHALS Marie-Antoinette 07/08/13 Vve Frans HOLVOET DESPRETZ Marie-Louise 09/08/13 Vve Maurice SALADE BOTERBERG-VAN TITTELBOOM Sidonia 15/08/13 Epse André SPILIERS LECOQ Edouard 21/08/13 SALMON Yvette 21/08/13 Epse Joseph CORNELIS VAN LANDEGHEM Gilberte 29/08/13 RODEYNS Alice 01/09/13 Epse Ignace CARLIER BOSSIN Alina 07/09/13 Epse Marcel LAMBRECHTS MERTENS Raymonde 10/09/13 Epse Jean-Pierre COPPENS CORYN Mélanie 13/09/13 BOOGAERTS Amelia 13/09/13 Vve Armand VRANCKX MEYNAERT Marie-Louise 18/09/13 Vve Joseph DEPROOST POULIN Lucienne 20/09/13 Vve Petrus DEBRUYN DELCHAMBRE Léon 24/09/13 Epx Marie-France JAUME JOANNES Lucienne 02/10/13 Vve Jean ROSEN BERTRAND Myriam 06/10/13 Vve Paul JACOBS KIEFFERINCKX Amelie 08/10/13 Vve Emile VAN DEN BRANT MULLENDERS Florent 13/10/13 JANSSENS Suzanne 14/10/13 Vve Claude MAGE DEVONDEL Joseph 19/10/13 AGNEESENS Télésphore 23/10/13 GHYSELS Leo 25/10/13 Epx Marie-Estella GHYSELS STANDAERT Franciscus 28/10/13 ELIAS Fernande 30/10/13 Vve Marcel DE BACKER DELCOURTE Pierre 01/11/13 NEYS Maria-Magdalena 02/11/13 Epse Lodewijk MOMMAERTS RIGA Jules 03/11/13 Epx Alberte ROISEUX VAN EYNDE Marc 05/11/13 ELAUT Jacqueline 10/11/13 MAES Léon 10/11/13 Epx Szuszwalak MIROSLAVA BAELE André 18/11/13 CARION Roger 25/11/13 1 Cf l’article « Un membre de l’Association à l’honneur : Elise Vandertrappen » paru dans l’Info n°1 de 2011, p. 1-2. 3 Hommage à Jaak Huyghe Par Paula Buekenhoudt C’est avec la plus grande tristesse que nous vous annonçons le décès de Jaak Huyghe. Jaak a fait toute sa carrière à l’Imprimerie où il exécutait son travail avec discrétion et efficacité. Toujours prêt à rendre service à ses collègues et amis, c’est par centaines qu’il a rempli leurs déclarations d’impôts. Chacun lui faisait confiance sachant que dans un domaine aussi délicat que les revenus, le silence de Jaak était assuré. Il a compris avant tous la révolution de l’informatique et les transformations que cela apporterait dans notre vie quotidienne et notre travail. Il fut parmi les premiers à s’initier à ces nouvelles techniques. Il fut aussi un rouage important dans la vie du Club de la Banque. Arrivé à la retraite, il a œuvré pendant des années, d’abord comme administrateur, ensuite comme président. Quelques jours après avoir appris la gravité de sa maladie, il a encore traduit trois textes en néerlandais pour l’Association pour rester dans la ligne qu’il avait suivie toute sa vie. Je ne peux qu’exprimer mon admiration devant un tel courage dans l’adversité. INFORMATIONS SOCIALES Préparer son grand départ Changements importants – Par Paul Tellier En mars 2011, dans un premier article, on avait évoqué les possibilités tout à fait légales à l’époque de réduire les droits de succession à charge des héritiers. Des changements importants sont survenus depuis lors qui rendent maintenant certaines opérations d’emblée suspectes aux yeux de l’administration fiscale. Une mise à jour s’impose donc. Retraçons brièvement la chronologie de ces changements. 1. La loi-programme du 29 mars 2012 (M.B. du 6 avril 2012) qualifie dans ses articles 167 à 169 d’abus fiscaux certains actes juridiques qui ont pour motivation essentielle la volonté d’éviter des impôts. Dans de tels cas, le fisc établira l’imposition comme si l’acte n’avait pas eu lieu. 2. La circulaire du 4 mai 2012 précise entre autres le concept de «construction purement artificielle» sans réalité économique. C’est alors au contribuable d’apporter la preuve que ses actes juridiques sont justifiés par des motifs autres que l’évitement d’impôts. 3. La circulaire du 19 juillet 2012 établit une liste « blanche » des techniques autorisées de planification successorale et une liste « noire » d’opérations considérées comme des fraudes fiscales. Dans cette seconde catégorie figurent notamment l’acquisition scindée d’un immeuble et d’autres opérations entre époux comme l’attribution de l’ensemble du patrimoine commun des époux au survivant ou l’apport de biens par un époux dans la communauté suivi d’une donation réciproque. 4. Une nouvelle circulaire datant du 10 avril 2013 abroge la circulaire précédente du 19 juillet 2012 et organise le flou juridique puisqu’elle ne distingue plus deux listes d’opérations. Certaines opérations sont considérées d’office comme des abus fiscaux (sauf preuve du contraire à apporter par le 4 contribuable), d’autres en principe ne le sont pas (comme les divers types de donations classiques constituées en un seul acte) et d’autres enfin entrent dans une zone à juger au cas par cas. Vu le flou juridique dans lequel on est entré un seul conseil s’impose désormais : avant toute opération consultez votre notaire ! Loisirs Les activités mentionnées ci-après sont classées par ordre chronologique. Activités passées En Belgique (activités annuelles, expositions et/ou excursions d’un jour) Projection d’un film sur le séjour en Anjou (20.06.2013) Visite de Mini-Europe (25.06.2013) Par Marie-France Baeken Finlande), suivis des pays baltes, sont les premiers à nous dévoiler leurs beautés, sans doute les plus méconnues pour la plupart d'entre nous. À mesure que nous progressons, nous nous rapprochons des pays fondateurs de l'Union européenne. La Belgique est bien représentée, avec plusieurs sites de Flandre et de Wallonie et, bien entendu, la Grand-Place de Bruxelles. Bien que tous ces lieux nous soient si familiers, nous contemplons leurs reproductions avec admiration et fierté. Notre promenade se poursuit ensuite en direction des pays de l'est et du sud, sans oublier un crochet par le Royaume-Uni et l'Irlande. Nous ne saurions citer ici toutes les merveilles de notre beau continent réunies en cet endroit. Mais où est donc passée la Grèce ? Après bien des déambulations, nous l'apercevons enfin, représentée par le Parthénon se dressant au sommet de l'Acropole. Compte tenu des difficultés que connaît ce pays, berceau de l'Europe, à l'heure actuelle, s'agit-il d'une relégation à la dernière place ou plutôt du point d'orgue de la visite ? Gageons que la seconde hypothèse est la bonne. La dégustation d'une tasse de café et d'un morceau de tarte dans le restaurant de Mini-Europe clôturera cette belle sortie. Nous remercions Paula et Claudette de l'avoir organisée. Enfin, que ceux qui n'auraient pas eu l'occasion d'y participer se consolent : aux dernières nouvelles, Mini-Europe ne devrait pas quitter le plateau du Heysel avant la fin de 2016. La fermeture définitive de Mini-Europe ayant été annoncée pour la fin de l'été 2013, nous avons été quarante personnes à vouloir nous rendre sur le site une dernière fois avant qu'il ne soit trop tard. Par chance, en cet après-midi du mardi 25 juin, le soleil est de la partie. Vers 14 h 30, la visite proprement dite commence. En une heure et demie, nous allons faire un tour de l'Europe du nord au sud en (re)découvrant, en modèles réduits, quelques-uns des plus beaux monuments et sites des pays de l'Union européenne. Les pays scandinaves (Danemark, Suède, 5 Randonnée dans la région de Grammont (27.06.2013) Par Elisabeth De Groote Rien n’arrête les marcheurs de l’ARRBNB, ni les embouteillages routiers liés à la grève des trains et aux conditions climatiques (violentes pluies sur Bruxelles), ni la distance à parcourir pour rejoindre le lieu de ralliement, ni la terrible réputation du mur de Grammont… En effet, nous étions 22 à rejoindre la taverne « Oudenberghof » à Grammont pour effectuer une randonnée sportive de 7 ou de 14 km dans cette superbe région très vallonnée. Heureusement, la météo à Grammont fut beaucoup plus clémente qu’à d’autres endroits du pays ; ici, pas de pluie ni de grand soleil, le temps idéal pour marcher même s’il faisait parfois un peu humide dans les sous-bois….Vers le milieu de la promenade, Raymond et Linda ont eu la charmante idée d’offrir aux participants une tartelette au maton, spécialité gastronomique de Grammont. Grâce à cette collation, nous étions « blindés » pour terminer en beauté notre ascension non pas du mur de Grammont mais d’un sentier tout aussi abrupt que le mur, sentier qui devait nous ramener tous à l’Oudenberghof pour partager un copieux repas. Merci à Claudette qui nous a offert au nom de l’ARRBNB l’apéritif et aux organisateurs pour cette belle balade et les tartelettes à maton. Atelier « Santé buccale » (04.07.2013) Par Francis Pirsoul 1. C’est jeudi, le premier jeudi du mois et nous sommes invités à un « atelier de santé buccale ». Nous sommes environ cinquante à bénéficier des conseils avisés de professionnels délégués par l’association des dentistes.2 2 Pour les francophones, M. Devriese, Président de l’Association Belgique. francophone des dentistes de 2. En préambule, l’orateur se réjouit de pouvoir faire son exposé devant des personnes du troisième âge (d’habitude, il parle dans des écoles) parce que, estime-t-il, les grandsparents ont un rôle important à jouer dans la santé dentaire de leurs petitsenfants (transmettre le message et apprendre les bons gestes) mais aussi parce que l’idée ancienne que la perte des dents est inévitablement liée à l’âge est fausse et doit être combattue. Il terminera son exposé par une remarque très importante : il y a de grosses interactions entre la santé de la bouche et la santé de l’individu dans son ensemble : beaucoup de problèmes aux valves cardiaques ou aux grosses articulations viennent des bactéries buccales qui ont pénétré dans le corps. 3. L’orateur passe ensuite à un bref tableau de la situation en Belgique (à partir des statistiques de l’INAMI) : l’on constate une nette amélioration de la santé dentaire chez les Belges, ce qui se traduit par un recul de l’implantation de dentiers, une diminution du nombre des caries et une augmentation du nombre des jeunes qui parviennent à l’âge de 18 ans en ayant encore toutes leurs dents. Toutefois, un bémol : on constate une augmentation des soins d’orthodontie (par exemple les systèmes qui redressent la dentition) entre 12 et 14 ans, puis un relâchement après 18 ans (les jeunes adultes) qui se soucient à nouveau de leurs dents vers 40 ans quand ils sont eux-mêmes parents ou qu’ils commencent à avoir des problèmes (ce qui est malheureux il est plus simple de prévenir que guérir). Plus tard encore, vers 60 ans, on constate un nouveau relâchement (fatalisme ? parce que l’on croit que tout est joué ?) mais la parodontologie (science de la santé des gencives) a montré que l’on peut garder ses dents toute sa vie (les dents font partie du corps humain et l’on ne perd pas ses doigts non plus !). 6 4. Vient alors l’exposé du message proprement dit, il peut être présenté en quatre thèmes : 4.1. 4.3. Il faut surtout brosser les interstices entre les dents et le repli des gencives (les gencives sont « collées » aux maxillaires mais sur les dents, dans la bouche, il y a un repli qui est souplement appuyé sur les dents (on pourrait enfoncer un fin bâtonnet jusqu'à deux millimètres entre la dent et la gencive). C’est pourquoi un brossage efficace se fera en tenant la brosse inclinée à 45° par rapport aux dents (vers le haut pour les dents du haut, vers le bas pour les dents du bas, dans un mouvement régulier du bout de la dent vers la gencive) pour que les poils pénètrent bien entre les dents et dans le repli gingival. Ce brossage doit durer au moins trois minutes, il ne doit omettre aucune dent et ne doit pas être trop énergique (si l’on appuie trop sur la brosse, les poils s’écrasent durant l’action et deviennent inefficaces). Quel est le problème ? La cause de nos problèmes dentaires est la présence de bactéries dans la bouche. Ce phénomène est normal (elles sont mêmes nécessaires pour le processus de digestion) mais elles doivent rester confinées à la bouche et au système digestif. Si elles pénètrent dans le corps (cela est vrai pour toutes les bactéries, songeons aux blessures qui permettent une entrée des bactéries dans notre organisme) elles produisent des inflammations (des …ites). C’est ce qui peut arriver dans notre bouche : les dents sont implantées dans les maxillaires qui sont des os mais entre la partie de la dent qui est dans la bouche (et est protégée des bactéries) et les os, il y a un « joint », la gencive. Si la gencive n’est plus en bon état, elle laisse passer des bactéries qui s’attaquent aux os dans lesquels les dents sont implantées, celles-ci se « déchaussent » et tombent. Le tartre est une accumulation de débris de bactéries (celles-ci ont une durée de vie limitée) qui fixe des sels minéraux présents dans la salive et permet aux bactéries vivantes de se fixer en croûtes (d’où, la calcification). 4.2. Quelle est la solution ? Les bactéries s’organisent colonies sur les dents et elles sont efficaces dans leur travail destruction que si elles sont colonies. en ne de en Dès lors la contre-mesure évidente est de désorganiser ces colonies (elles mettront plusieurs heures à se reformer et à redevenir nocives). Comment ? En brossant les dents ! Comment se brosser efficacement les dents ? 4.4. Quels outils utiliser ? La meilleure brosse ne sera ni trop dure ni trop souple mais sera à poils serrés et les poils auront tous la même longueur (se méfier des réclames qui vantent les brosses pour tel ou tel usage spécifique ou qui ont – soi-disant – une forme plus ergonomique). La brosse électrique n’est pas déconseillée mais il ne faut rien en attendre de miraculeux : les règles de son utilisation sont les mêmes que pour la brosse manuelle : toutes les dents, bonne inclinaison de la brosse et durée suffisante). En revanche, les bains de bouche3 et les dentifrices sont jugés inefficaces. Il faut utiliser un peu de dentifrice (surtout pour le fluor qu’il contient) mais en utiliser peu 3 Sauf ceux à la chlorhexidine, mais demander conseil à son dentiste. 7 sans quoi la bouche se retrouve pleine de mousse et l’on met fin prématurément à l’action. 5. A la suite des questions du public, l’orateur donne encore des informations intéressantes sur : - Les implants : il s’agit de racines en titane qui sont insérées dans l’os ; après trois mois (maxillaire inférieur ou 6 mois (maxillaire supérieur) ces racines font corps avec l’os et l’on peut visser une dent sur ces racines. Ils servent 1) à remplacer une dent, 2) à fixer un bridge ou 3) à fixer la partie inférieure d’un dentier (il est clipsé sur deux implants). Leur principal inconvénient reste encore leur prix (1500 à 3000 euros par dent, remboursés par la mutuelle seulement aux plus de 70 ans). - Le Dutch periodontal screening index (DPSI) ou Indice de Santé Gingivale et Parodontale : la gingivite (atteinte qui mène au déchaussement) est un processus lent qui ne provoque pas de douleurs et passe donc inaperçu jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Pour mesurer l’état de santé de sa gencive, on peut demander à son dentiste un test DPSI qui consiste à passer une règle millimétrée sous la gencive pour mesurer son état de santé (= sa rétractation). Il y a six mesures (trois en bas, trois en haut qui portent chaque fois sur la gauche, le devant et la droite). Les résultats vont de 0 à 4 (0 = parfaite santé, 1 = gingivite, 2 = tartre donc à détartrer, 3 moins = début de problème, 3 plus = alerte rouge et 4 = certaines dents sont d'ores et déjà condamnées). - Les brossettes : petites brosses achetées en pharmacie et qui viennent en complément du brossage. Avec l’âge, les dents laissent plus d’espace entre elles et il est nécessaire d’éliminer les bactéries et la nourriture à l’aide de ces brossettes. Pour les utiliser correctement, il faut qu’elles aient une épaisseur correspondant à l’interstice entre les dents (il y a plusieurs dimensions d’interstices dans une même bouche d’où plusieurs brossettes dans un paquet) et ne faire qu’un mouvement de vaet-vient d’avant en arrière pour ne pas plier les brossettes ; les rincer soigneusement après usage, elles peuvent servir deux ou trois semaines. - Les cure-dents : efficaces s'ils sont plats (pas des bâtonnets d’apéritif !) - Les fils dentaires : utiles mais difficiles à utiliser quand on n’a pas l’habitude (mais celle-ci peut s’acquérir). Ils conviennent surtout à ceux dont les interstices entre les dents sont trop étroits pour utiliser les brossettes. - Le Waterpik ou jet dentaire hydropulseur : n’est pas utile car le jet ne peut pas être assez puissant car il provoquerait des dégâts aux gencives (il paraît efficace parce qu’il détache les restes de nourriture mais ne fait rien aux bactéries). - Les saignements des gencives : il ne faut pas croire qu’ils proviennent d’un brossage trop énergique. En fait, ils révèlent un problème gingival et la solution est de brosser plus souvent (malgré les saignements) pour éliminer les bactéries qui sont la cause de ces saignements. - Les prothèses (dentiers) : comme on peut les sortir de la bouche, on peut utiliser des brosses dures et des produits plus agressifs (le genre brosse à ongles convient très bien, le produit nettoyant le moins cher est aussi le plus efficace, par exemple le savon de vaisselle à condition bien sûr de rincer abondamment avant de remettre l’appareil en bouche). N.B. : les produits qui nettoieraient en laissant le dentier dans un verre pour la nuit ne sont pas efficaces. 8 - Les traitements aux biphosphonates (genre ZOMETA) qui sont utilisés pour traiter l’ostéoporose, certains cancers, etc. ont des effets secondaires néfastes pour les os, les dents doivent dès lors être particulièrement propres parce que si l’on doit enlever une dent, il n’y a pratiquement jamais de cicatrisation de l’os (sauf traitements très spéciaux, du genre caisson hyperbare). Les détartrages fréquents (tous les trois ou six mois) s’imposent. 6. Encore un grand merci au service médical de la Banque qui nous a donné l’occasion d’assister à un tel exposé (présents sur place: le Docteur De Landtsheer et Jan Minnaert). Randonnée à Villers-la-Ville (25.07.2013) Par Linda De Pauw Le rendez-vous sur le parking de l'Abbaye de Villers avait lieu, comme toujours, à 9h45 et conformément aux bonnes habitudes, chacun était à l'heure. Il avait déjà bien plu tôt dans la matinée, mais à Villers, le soleil brillait abondamment et il continua de luire durant toute la promenade. Notre groupe de 24 participants, parmi lesquels quelques nouveaux venus, se scinda en deux : un groupe pour les 7 km, sous la direction d'Elisabeth, et un autre pour la distance plus longue (14 km), sous la conduite de Francis. Nous sommes partis pleins de courage, les jambes bien huilées et la casquette sur la tête! Nous avons tout de suite commencé par une forte montée à travers bois! Pour qui avait craint le mur de Grammont, ce n'était certainement pas plus facile ici ! Le parcours était une succession de champs, de prairies et de bois où l'ombre était la bienvenue car il faisait tout de même chaud ! Régulièrement, nous nous arrêtions pour boire et à mi-parcours, le guide nous a offert une délicieuse viennoiserie. Francis, qui savait que nous aurions soif, avait également prévu des petites bouteilles d'eau fraîche ! Pour nous, qui ne connaissions pas la région, ce fut une découverte: beaux panoramas, grande variété de paysages, alternance de montées et de descentes, bois superbes, prés et champs étendus. Encore un peu, nous allions prêter main forte à un paysan pour faire sortir un troupeau de vaches d’un champ de blé. Mais à y regarder de plus près, il valait mieux se tenir à distance ! Tout a une fin et après cette belle promenade, comme nous étions heureux de pouvoir boire une bonne bière sur la terrasse du moulin de l'Abbaye. La cuisine était heureusement encore ouverte car la faim se faisait également sentir. Tous, nous étions très contents de cette belle journée et étions d'accord pour dire que la région de Villers peut certainement encore figurer au programme d'une prochaine promenade, combinée alors à une visite guidée de l'Abbaye par les guides locaux de notre Association. Merci à Elisabeth et Francis. Les randonnées marolliennes (30.07.2013 et 08.08.2013) Par Robert Faes Rassemblement dans la salle des guichets de la gare centrale autour d’un membre de l’IIot Sacré qui sera notre guide à la barbe fleurie ! Petit coup d’œil dans la gare et premier arrêt à l’extérieur près de l’entrée principale où se trouvent taillées dans la pierre bleue les petites maisons du siècle passé qui furent détruites pour faire place à la jonction Nord-Midi, qui fut une épreuve de très longue durée. Par le boulevard de l’Impératrice, nous passons à l’Albertine, avec un petit regard circulaire pour arriver sur le pont qui surplombe la place de la Justice, à 9 l’emplacement de l’ancien Palais de Justice. Nous découvrons ensuite une tour d’angle de la première enceinte de la ville, qui se trouvait près de la Steenpoort (détruite) et qui était l’entrée des Marolles. La rue Haute s’étend jusqu’à la porte de Hal, qui était une porte de la deuxième enceinte de la ville. Nous longeons l’ancienne Maison du Peuple, de Victor Horta, sauvagement détruite en 1965 pour faire place à une tour moderne appelée tour Blaton. Nous découvrons plusieurs impasses dues à l’explosion démographique de la première partie du 19e siècle. L’appel de main-d’œuvre pour la construction du Palais de Justice a été un facteur déterminant qui explique la création de ces nombreuses impasses à l’arrière des maisons existantes. A la rue de l’Epée, un ascenseur nous conduira à la place Poelaert, ascenseur entretenu par la STIB pour créer un lien entre le haut et le bas de la ville. Ici, le tissu urbain existant fut fortement détruit à l’emplacement du nouveau Palais de Justice érigé par Poelaert, sur le lieu appelé Galgenberg (le Mont des Pendus). Petite incursion dans ce gigantesque bâtiment par la salle des pas perdus et visite circulaire de l’œuvre de Poelaert, commencée sous Léopold Ier et terminée sous Léopold II. Nous ressortons par la rue Wynants, là où les détenus entrent pour leur jugement, sous une porte surmontée par une main levée qui symbolise la Miséricorde. Petit arrêt à l'Inattendu, petit café typique de l’endroit. Après cet intermède agréable, nous descendons vers la rue Haute, avec un arrêt au monument des vivants, véritable culte à la joie de vivre ; il constitue une antithèse de tous les monuments aux morts présents dans tous nos villages. La rue Haute conserve un caractère pittoresque grâce à des constructions du 19e siècle, maisons à volutes, à pignons ou à gradins. Après un arrêt devant la maison natale de Toots Thielemans, nous rejoignons le Restobières pour un bon repas typiquement bruxellois, entourés de diverses collections (boîtes à café, moulins à café, passe-vite, etc…). Randonnée à (20.08.2013) Gooik (Pajottenland) Par Denise Sengulen Malgré le changement de date, à 9h45, heure habituelle du rendez-vous des randonneurs de l’ARRBNB, les 14 participants étaient tous présents sur le parking du café « In den Haas » à Gooik. Le groupe se scinda en deux : la majeure partie opta pour les 12 km et seulement 2 participants choisirent les 7 km. Raymond Boghmans guida les premiers et Linda De Pauw accompagna le 2ème groupe, dont je faisais partie. Il faisait frais, mais le soleil n’allait pas tarder à montrer le bout de son nez, ce qui rendit la promenade très agréable, d’autant que sous le soleil, les paysages légèrement vallonnés du « Pajottenland » étaient bien mis en valeur. Sur le chemin, nous nous sommes rafraîchis en mangeant des pommes. La fin de la randonnée, était, de l’avis général, la partie la plus dure du trajet parce qu’elle se terminait pas une douce mais longue montée à travers des potagers, ce qui, entre autres, me permit de découvrir que les poireaux en pleine terre ne sont pas verts comme dans les magasins, mais ont un reflet bleuâtre. Cette journée m’aura au moins appris qu’il ne faut pas aller loin pour trouver des champs, des arbres fruitiers et des potagers. Tout le monde se retrouva au café « In den Haas » où nous avons pu déguster une bonne bière de la région. Merci aux organisateurs. 10 Tournoi de pétanque Camille Matagne (17.09.2013) Par Paul Tellier Vercauteren et chez les dames, Annie Pannekoek devant Henriette Bogaert. La famille de Camille offrit à chacun des deux gagnants, Bob et Annie, un élégant trophée qui matérialisera leur victoire. Comme de tradition, chaque participant eut droit à une récompense liquide, à consommer à la maison ! Madame Matagne qui avait eu à cœur de rester jusqu’au bout fut applaudie et fleurie. Les participants se séparèrent en évoquant l’interrogation de l’avenir du tournoi l’année prochaine lorsque le club house BNB aura changé de destin… Beaucoup d’émotion, ce 17 septembre 2013, lorsque les participants au tournoi pénétraient dans le club house : la famille de Camille avait tenu à être présente. Tous se souvenaient de cette triste soirée peu avant Noël de l’an passé quand le décès accidentel de Camille survint brutalement. Tous revoyaient ces nombreuses années pendant lesquelles Camille et son épouse organisaient les tournois de pétanque avec gentillesse et efficacité. Le tournoi commença avec 42 participants sous un ciel lourd et menaçant, la température était fraîche. Le magnifique été indien qui a marqué ce mois de septembre 2013 avait malheureusement décidé de s’offrir une pause. La première partie put se dérouler dans les jardins mais la pluie nous contraignit à jouer les trois suivantes sur les pistes installées dans le local de l’ancien bowling, ce qui compliqua un peu l’organisation pratique. La comptabilisation assez fastidieuse des résultats individuels fut assumée avec abnégation par Claudette De Cleyn et Gilbert Vandevelde. Gilbert avait mis au point un petit programme Excel sur son pc portable, ce qui allégea la tâche. L’informatique moderne se mit donc au service de ce vieux jeu de boules dont l’origine remonte à l’époque romaine et qui prit sa forme contemporaine en Provence, à la Ciotat en 1910. Les résultats sortirent donc rapidement. Grands vainqueurs du tournoi : chez les messieurs, Bob De Prins devant Willy Randonnée autour du château de La Hulpe (26.09.2013) Par Denise Sengulen C’est par une matinée brumeuse et assez fraîche, et après un moment de confusion dû au fait qu’il y avait plusieurs parkings, qu’une vingtaine de marcheurs se retrouvèrent à l’entrée du parc du Château de La Hulpe vers 10h00. Après avoir parcouru 1,3 km depuis l’entrée, il fallut faire un choix : une quinzaine de participants optèrent pour les 12 km et c’est sous la conduite de Raymond qu’ils nous quittèrent, nous les 3 adeptes des 7 km emmenés par Herman. La propriété du Château de La Hulpe jouxte la Forêt de Soignes et c’est donc tout naturellement que nous sommes passés de l’une à l’autre. La différence était perceptible parce que la forêt était majoritairement peuplée de hêtres. Ce qui nous a semblé étrange, c’est qu’aucun piaillement d’oiseaux ne venait 11 troubler le calme de la forêt. Nous en avons déduit qu’ils étaient déjà partis vers des cieux plus cléments. Lorsque nos pas nous ramenèrent au château, nous avons eu la surprise de voir l’autocar du Standard … Les joueurs étaient-ils à l’entraînement dans le parc ? Hélas après une mini-enquête auprès de quelques gamins et du personnel du château, nous avons dû nous rendre à l’évidence : pas de Kawashima, de Van Damme, et autres footballeurs. Après cette agréable randonnée, nous nous sommes tous retrouvés autour d’un verre à la taverne du Musée Folon. Concert Johann Strauss au Palais des Beaux-Arts (13.10.2013) Par Linda De Pauw Le dimanche 13 octobre, pas de chance, il pleuvait, il ventait, il faisait un temps à ne pas mettre un chien dehors ! Heureusement, nous avions une agréable perspective : l'après-midi, nous pouvions nous rendre au Bozar à Bruxelles ! Plus de 100 retraités de notre Association bravèrent les éléments pour assister au concert « Strauss impérial ». Et comme ils ont eu raison !! Ce fut l'un des meilleurs concerts. Au programme : des airs de Johann Strauss, mais également des compositions de Rossini, entre autres, dans la première partie, et de Bizet dans la seconde. L'exécution du French Cancan d'Offenbach remporta un vif succès. Le Jeune Ballet de Liège, qui dès le début nous avait ravis par la beauté et la grâce de ses figures, dansa un French Cancan à vous couper le souffle ! Quelle souplesse ! Plusieurs parmi nous regardèrent avec envie ! Nous fîmes également la connaissance de la soprano Tatiana Trenogine, du théâtre Bolchoï, qui fut lauréate du Concours Reine Elisabeth en 2008, et du ténor Alain Gabriel, qui se produit surtout sur les scènes françaises. J'avoue que nous avions parfois la chair de poule en écoutant ces voix ! La mezzo-soprano Ramona Zahariah, de l'Opéra national de Roumanie, qui se produisait pour la première fois en Belgique, conquit immédiatement le public avec son exécution de quelques chants extraits de « Carmen ». Ce rôle lui allait littéralement comme un gant et lui a d'ailleurs permis d'acquérir une renommée internationale. Qu'il pleuve ou qu'il vente dehors, cela ne pouvait nous toucher, nous avons profité pleinement de cette magnifique représentation. Fête d'automne (17.10.2013) sans musique Fête d'automne (24.10.2013) avec musique Randonnée à Neerijse (29.10.2013) Par Raymond Boghmans La tempête de la veille n’avait pas découragé nos marcheurs, tous les 31 inscrits étaient présents pour notre promenade à Neerijse. Cela en valait la peine: un temps splendide et ensoleillé pour être guidé par Herman Demol et moimême dans un environnement splendide, les “Doode Bemde”. Avec ses 9km de sentier, c’est la réserve naturelle la plus accessible du Brabant Flamand. La plupart des chemins étaient parfaitement praticables, mais quelques passages boueux n’ont pas retenu certains de faire de beaux dérapages. Cela s’est heureusement limité à des vêtements sales! Nous sommes également passés par deux chemins creux, suivis de sommets d’où nous avions une superbe vue jusque Louvain. Au retour nous avions 12 km dans les jambes, le deuxième groupe s’est contenté de 7 km à un rythme plus lent. 12 Après la rando nous nous sommes retrouvés dans la brasserie “De Kroon” à Neerijse pour une bonne choppe et une assiette sympa. C’étaient les congés de la Toussaint et 3 petits-enfants ont accompagné leur grandmère. Toutes nos félicitations pour leur belle prestation, et surtout pour la plus jeune de 6 ans. Randonnée à Meise (26.11.2013) Par Raymond Boghmans La dernière sortie de cette saison nous a fait découvrir les coins paisibles de Meise en direction d’Asse. Notre point de départ était l’église d’Oppem actuellement en pleine restauration. Nous avions le plaisir d’avoir Marcel Belgrado parmi nos marcheurs, habitant d’Oppem et exbourgmestre de Meise. C’est avec beaucoup d’enthousiasme et d’amour pour la charmante petite église qu’il nous l’a fait visiter avant la rando en nous donnant toutes les explications sur le chantier en cours. Les groupes se forment et les 20 participants, guidés par Raymond Goovaerts et moi-même, prennent le départ d’une rando paisible dans de beaux paysages d’automne. Grand fut l’étonnement des participants à la boucle de 12 km, qui, lors d’une petite pause après 9 km, voient soudain sortir l’autre groupe du petit bois derrière eux. Il n’était presque pas possible que ceux qui ne marchaient que 7 km au total ne soient pas encore passés là ! Qu’était-il arrivé ? Ils en avaient fait une sortie en petit comité. Sous prétexte de ne pas avoir emporté de quoi se désaltérer, ils étaient allés prendre une bonne choppe dans un café. Je comprends mieux maintenant pourquoi certains préfèrent la petite boucle! Le midi, nous avons encore bien bavardé en dégustant un excellent dîner à l’Oppemse Hoeve. Les Jubilaires 2013 Par Paula Buekenhoudt Cette année, 18 de nos membres ont fêté leurs noces de diamant et 26 leurs noces d’or. Malheureusement, nous avons été moins nombreux que les années précédentes autour de la table pour les honorer. En effet, de nombreux couples jubilaires en 2013 n’ont pas eu la possibilité de rejoindre le club BNB, souvent à cause de problèmes de santé de l’un des deux partenaires. Le 28 novembre, nous avons eu l’honneur de recevoir et de féliciter 14 couples, 5 noces de diamant et 9 noces d’or. Comme chaque fois, à l’accueil des participants, il y a un peu d’inquiétude. Puis très vite, l’ambiance se crée et l’après-midi s’est passée dans une atmosphère agréable avec plein de souvenirs et d’entrain aux différentes tables. Le comité tient beaucoup à féliciter pour le magnifique parcours de vie, vécu main dans la main, ceux qui étaient présents mais aussi ceux que les circonstances ont empêché de participer à ce repas. Voyages Croisière sur le Danube (du 30.05 au 10.06.2013) Par Michel Faucq Du jour du départ, on oublie tout, la fatigue du voyage, les innombrables contrôles d’identité, tout, sauf notre arrivée au port de Tulcea en Roumanie. En rade, le MS l’Europe, un bateau de rêve, élégant, bien proportionné, d’un blanc éclatant, construit en 2006 par le chantier naval Meuse et Sambre de Namur. Bon début quand même : Roger fête son anniversaire et on boit à l’œil. La croisière s’amuse. Doe zo voort, les amis. 13 Le lendemain matin, c’est déjà l’enchantement. Nous visitons en bateau de location un secteur accessible du delta du Danube, le paradis des oiseaux, qui s’étend sur 5.050 km2 et qui est unique en Europe. Le pélican blanc et le nénuphar en sont les symboles. Vu du bateau, nous en entrevoyons à peine la richesse et pourtant, il y a là des aigrettes blanches, des cormorans, des hérons cendrés, des mouettes, des goélands et d’autres espèces que nous avons de la peine à identifier. Notre croisière débute l’après-midi. Quel fleuve large et majestueux ! De-ci, de-là, un embarcadère, un village, une cité plus importante. Et partout, des saules, des peupliers et de la verdure plein la vue. Quand on pense que les Celtes sont passés par ici lors de leur migration vers nos contrées et que les Romains ont occupé la région pendant 150 ans. Il y a des têtes dans le groupe des pensionnés BNB. C’est Marie-Jeanne Desmet qui décroche la timbale en participant au « concours des personnages illustres », qui n’était pourtant pas piqué des vers. Et il y en avait d’autres qui n’étaient pas mal classés non plus. Proficiat ! La navigation de nuit, à contrecourant, n’est guère silencieuse. Le vrombissement des puissants moteurs perturbe notre sommeil. Mais le samedi, le soleil luit de grand matin et tout le monde est de bonne humeur. La visite de Bucarest (la « ville de la joie » au sens littéral) débute devant la Maison du Peuple, un édifice mégalomane, bâtie sur ordre de Ceaucescu, pour y concentrer l’ensemble des services chapeautés par le parti communiste roumain. En ville, une multitude de styles se côtoient. Après le déjeuner, agrémenté par de la musique et des danses folkloriques, visite éclair au Musée de la vie rurale. C’est justement la fête des enfants ce samedi. On observe quand même des choses qui sortent de l’ordinaire : des toits sans cheminée (pour échapper à l’impôt), des maisons entourées de terrasses et des « borde », ces constructions à moitié enterrées, qui conservent bien la chaleur en hiver et la fraîcheur en été. Après un détour par l’église patriarcale orthodoxe, aux icônes rutilantes, nous rejoignons en car la rive du Danube que nous traversons, et nous voilà en Bulgarie ! La journée du dimanche débute par la visite d’un minuscule monastère, creusé dans la falaise calcaire. Viennent ensuite les bâtiments officiels de Roussé, les héros nationaux et l’église cathédrale orthodoxe. Le souvenir le plus marquant que nous en gardons, c’est encore le parfum suave des tilleuls argentés et les multiples fontaines et jets d’eau qui embellissent l’espace public. Mais il n’y a pas de temps à perdre. A peine sommesnous à bord que le MS l’Europe file vers Belgrade. A la fin de l’après-midi, nous longeons le site de la célèbre bataille de Nicopole (en 1356), qui permit aux Ottomans de prendre pied dans les Balkans. Pour bien marquer le retour dans le fuseau horaire de Greenwich, Danielle et Tony ont proposé d’offrir chaque soir (à table) l’apéritif pour fêter les anniversaires de tous les participants. Cette annonce fut saluée par un tonnerre d’applaudissements. Pour atténuer un tout petit peu l’impact de ce geste, Tony décide de se mettre au régime pendant quelques jours. Au menu, potage clair et pilules balkaniques. Sacré Tony ! Il n’arrêtera jamais de nous surprendre. Le lundi, très tôt dans la matinée, notre bateau franchit la frontière entre la Bulgarie et la Serbie. A cet endroit, les rives du fleuve sont dégarnies sur des dizaines de kilomètres. L’attraction de la journée, c’est d’abord le passage des « Portes de Fer », ces deux écluses géantes, Djerdap I et II, érigées dans un étranglement du cours du Danube. A partir d’ici et sur une centaine de kilomètres, deux massifs montagneux, les 14 Carpates et les Monts Balkans, se sont télescopés il y a des dizaines de millions d’années. A plusieurs reprises, l’histoire fait irruption, notamment avec la « tabula de Trajan », qui rappelle qu’une route impériale romaine reliait Rome à la province de Dacia (l’est de la Roumanie), ainsi qu’avec le portrait colossal du roi Décébal, l’ennemi juré de Trajan, taillé dans la roche. Le fleuve majestueux s’étire paisiblement. Et toujours aussi peu de bateaux sur le fleuve et aucun pont qui enjambe le Danube. En soirée, nous entendons parler pour la première fois des pluies diluviennes qui s’abattent sur l’Allemagne. A vrai dire, nous n’y prêtons guère attention. Le mardi matin, pluie fine pour la visite de Belgrade et de sa forteresse, située à l’embouchure du Danube et d’un de ses affluents, la Sava. Belgrade, la ville phénix, a été 39 fois prise et reconquise. Soliman le Magnifique l’investit en 1521. Les traces des frappes de l’Otan, lors du dernier conflit balkanique, sont toujours visibles. La nouvelle église Saint Sava, garnie de marbre blanc à l’extérieur, est la deuxième plus grande en étendue du rite orthodoxe. La décoration intérieure sera probablement achevée avant la fin du 21e siècle. Le patrimoine culturel le plus précieux de la Serbie est conservé dans les monastères. Nous visitons donc celui de Krušedal. Notre guide nous introduit dans les subtilités de la théologie par le biais de la querelle du « filoque ». Selon les orthodoxes, le Saint Esprit procède du Père. Chez les catholiques, et ce à partir de Charlemagne qui a forcé la main au pape de l’époque, il procède du Père et du Fils. Les désaccords entre ces deux Eglises portent sur des points précis : la primauté du pape, l’infaillibilité pontificale, le pain azyme au lieu du pain levé, le mariage obligatoire des popes avant leur ordination, le refus du dogme de l’Immaculée Conception (la Vierge a résisté au péché, selon les orthodoxes). Ajoutons que les moines ne se marient pas et qu’on choisit les évêques dans leurs rangs. Après une visite rapide de Sremski Karlovci (où, en 1699, on utilisa pour la première fois une table ronde pour la négociation d’un traité de paix – un de plus) – et une promenade dans le centre piétonnier de Novi Sad, le centre culturel et littéraire de tous les Serbes, nous rejoignons le bateau. La soirée de l’équipage permet à Luc d’étaler ses talents de dactylo modèle. Le mercredi dans la matinée, notre bateau fait escale à Mohǎcs, où se déroulèrent deux batailles importantes pour l’histoire de notre continent. En 1526, Soliman le Magnifique y écrasa l’armée austrohongroise. En 1687, l’armée ottomane y subit une défaite décisive contre les troupes de l’empereur habsbourgeois. Sur place, nous avons pu constater que les portes d’accès à l’Europe Unie sont bien verrouillées du côté de la Hongrie. Chaque croisiériste dut se soumettre à un contrôle d’identité en bonne et due forme. L’après-midi se déroula dans la vaste plaine de la Transdanubie. La culture et la commercialisation du paprika y sont florissantes. La région de Kalocsa produit, paraît-il, la meilleure qualité de paprika au monde (jusqu’à 4.000 tonnes par an). Le prix Nobel hongrois Albert Szent-Győrgyi découvrit la vitamine C à partir du paprika. L’excursion se termina en apothéose. Les cavaliers de la Puszta nous révélèrent toutes les facettes de leur habileté à dos de cheval. Quelques pseudo-belles-mères de notre groupe eurent même droit au fouet. Une soirée de gala très réussie vint couronner cette belle journée. Cerise sur le gâteau : Marie-Claire et Luc Meersman gagnent le deuxième concours des personnages illustres. Félicitations à tous deux ! Malheureusement, les informations inquiétantes concernant les inondations en Allemagne et en Autriche se précisent. Le MS l’Europe tentera de rejoindre Budapest et notre croisière sur le Danube y prendra fin. Le lendemain matin, nous apprenons que l’inondation qui arrive sera pire que celle de 2002. Heureusement, depuis la fin du 19e siècle, Budapest a surélevé ses 15 berges. Le centre ville n’est plus jamais inondé. Dans chaque pays visité, on nous montre d’abord les héros nationaux. On n’a pas failli à cette tradition à Budapest. Notre guide évoque également la Grande Hongrie, celle d’avant 1918, beaucoup plus étendue. On estime que 16 millions de Hongrois vivent hors des frontières de l’état hongrois. Comme il se doit, nous visitons ensuite le site du Palais royal et le Bastion des pêcheurs. Les sept pavillons en forme de yourte nous rappellent que les Hongrois sont originaires des steppes asiatiques. La tribu la plus puissante était celle des Magyars, d’où le nom donné aux Hongrois. L’aprèsmidi, quartier libre et escapade en ville ou dolce farniente. En soirée, dîner à la hongroise et adieux à l’équipage, particulièrement serviable et sympathique. Une fête très réussie. Partir, c’est mourir un peu, dit le proverbe. Nous abandonnons le MS l’Europe – un si beau bateau - avec un pincement au cœur. Grosse excitation avant l’embarquement dans les cars. Mais le duo féminin Laurel et Hardy ainsi que l’état-major veillent au grain. Nous voilà dans la vaste plaine qui s’étend de Budapest à Bratislava, et qui est entièrement vouée à l’agriculture intensive. Pas de vaches, peu d’arbres et encore moins de terres incultes. C’est en arrivant à Bratislava que nous prenons vraiment conscience de l’ampleur du désastre qui s’est abattu sur toute l’Allemagne en ce début de juin 2013. Le Danube, dont le niveau moyen se situe autour de 3,5 m, a atteint la cote d’alerte de 10,33 m. Et ce niveau a déjà baissé d’un mètre par rapport à la veille. Heureusement, ici aussi, les autorités responsables ont investi pour préserver les riverains d’un véritable déluge. En ville, l’empreinte laissée par les Habsbourgeois autrichiens est partout visible : façades baroques et néoclassiques aux tons pastel tout à fait délicieux, promenades arborées, ambiance musicale en rue. Le château, un quadrilatère défensif du 14e siècle, est pratiquement restauré. Les remparts qui subsistent, datent également de cette époque. Mais déjà les esprits sont ailleurs. Nous logeons à Vienne, dans un hôtel-tour, équipé de tous les gadgets qui sont maintenant à la mode. Une carte à puce donne accès à la chambre. Et miracle, après beaucoup de tâtonnements, tout le monde parvient à manier le « sésame, ouvre-toi » d’une chambre spacieuse, où nous passerons les trois dernières nuits de notre périple. Samedi matin : un soleil radieux baigne la ville. Dès qu’on prononce le mot «Vienne», une foule d’images nous viennent à l’esprit : le style viennois, cher à l’empereur François–Joseph, Sissi, le café viennois, Mozart, Johan Strauss et le beau Danube bleu, en un mot, la splendeur viennoise. Nous logeons en fait à côté du troisième centre international des Nations Unies, dans la Donaustadt. Grâce au Nouveau Danube, un canal qui longe le fleuve, Vienne est maintenant à l’abri des inondations. Et voilà le Prater et sa grande roue, le deuxième symbole de Vienne, et qui a été mise en service en 1887. La Ringstraβe abrite la plupart des bâtiments importants, construits du temps de François–Joseph. Les grandes figures historiques y sont à l’honneur. A tout seigneur, tout honneur : Johan Strauss, qui initia la tradition du premier violon. Mais aussi Schwarzenberg, vainqueur de Napoléon en 1813, Gustav Klimt, qui fut le premier président du courant innovateur du Jugendstil. Nous longeons le Naschmarkt, le ventre de Vienne, ensuite le Flohmarkt, le marché aux puces, et au bout de quelques kilomètres, débouchons sur l’esplanade du château de Schönbrunn, le château des têtes couronnées, un bijou architectural aux murs jaune ocre, flanqué d’un parc baroque, ce dernier dominé par une gloriette imposante. 16 A l’intérieur de l’édifice, un personnage occupe le devant de la scène : MarieThérèse, l’impératrice, mère de seize enfants, et son époux, François–Etienne, dont elle était éperdument amoureuse. Impossible d’énumérer les trésors du château. Citons quand même le papier de riz originel dans le salon chinois, le salon des millions en bois de roses, les somptueux tapis de Bruxelles et le lit d’apparat de Marie-Thérèse. La visite guidée prend fin sur la Stephansplatz, qui est le cœur de la ville. Cette fois-ci, nous avions une guide de niveau international et sous sa houlette, ce fut un véritable régal de découvrir ou de redécouvrir l’excapitale de l’empire austro-hongrois. La qualité des repas servis, tant à l’hôtel qu’au restaurant, n’a pas suscité des débordements de louanges. Pire encore. Le groupe danois qui faisait route avec nous, a même tenté de boire les apéritifs que l’ARRBNB nous avait généreusement offerts. Ils avaient compté sans Tony évidemment. Il serait injuste de ne pas saluer les efforts déployés par les trois accompagnateurs du MS l’Europe. Ils ont travaillé dans l’ombre et ont fait tout leur possible pour rendre notre séjour à Vienne aussi agréable que possible. Chapeau bas, les amis. Le dimanche matin, dolce farniente et l’après-midi, visite de la célèbre abbaye bénédictine de Melk. La famille aristocratique des Babenberger a fait donation du site en 1089. Les bâtiments actuels – qui ont la même patine jaune ocre que Schönnbrunn – furent construits entre 1702 et 1738, en style baroque, dans la pure tradition de la Contre-Réforme. Vu de loin, l’ensemble est parmi les plus imposants que nous avons visités. Plusieurs ailes sont occupées par un lycée mixte. L’abbaye possède quelque 5.000 ha de terres et draine chaque année un demi-million de visiteurs. Une fois encore, le site est d’une telle richesse qu’il est impossible d’en faire l’énumération. Retenons quand même la salle des miroirs – qui est une représentation de l’infini -, le magnifique retable, appelé à juste titre la Bible des pauvres, la salle des marbres, avec son imposant marbre rouge de Salzbourg (le reste étant du stuc) et la bibliothèque des moines qui renferme quelque 100.000 ouvrages et ± 700 incunables. Du haut de la terrasse, nous avons une vue saisissante sur la ville basse et sur le Danube, qui est presque redevenu un fleuve normal. Trois jours plus tôt, toutes les maisons en bordure du cours d’eau étaient inondées. En ce moment, nous n’en voyons plus la trace. Une croisière digne de ce nom se termine toujours dans une ambiance euphorique. Cette fois-ci, les papas sont à l’honneur. Le deuxième dimanche de juin, c’est la fête des pères en Belgique. Prosit donc ! En guise de mot de la fin, j’aimerais citer le poète autrichien Wilhelm Busch : « Es wird mit recht ein guter Braten, gerechnet zu den guten Taten ». Ce qui donne, en traduction libre : « un bon morceau de viande, bien préparé, peut être assimilé à une bonne action accomplie ». Evoquer notre retour de croisière, c’est raviver des souvenirs pénibles. Je serai donc bref. Nous n’avons eu ni panne ni accident de roulage. Mais pour le reste, nous avons été servis : collision de camions, deux autoroutes inondées, cinq heures de file, un retour vers Bruxelles au pas de charge. Heureusement, nos chauffeurs ont toujours pris les bonnes décisions. Une fois encore, j’aimerais remercier nos deux accompagnateurs, Danielle et Tony, 17 ainsi que leurs conjoints respectifs. Et aussi, féliciter les participants : toujours à l’heure, le sourire aux lèvres, même quand la situation semblait inextricable. Je propose qu’on donne à tous une médaille en chocolat (belge, bien entendu). Première émotion : nous ne savions pas qu’il existait encore des populations aussi religieuses. Il s’agit en l’occurrence de la religion orthodoxe. Partout des petites églises et des monastères, parfois même des grandes églises, mais toujours assidûment fréquentés par des croyants venus pour prier et se recueillir. Chypre, l’Ile d’Aphrodite (du 3 au 10.09.2013) Tous ces bâtiments de même que les édifices publics sont construits en pierre locale très calcaire et d’une superbe couleur ocre très « chaleureuse » qui en plus s’accommode très bien d’autres couleurs plus décoratives. Toutes les fresques ont été réalisées par utilisation de produits naturels sans support chimique et se sont bien conservées bien que parfois l’humidité les ait un peu endommagées. Toute la création se retrouve sur ces fresques car les Cypriotes ne sont pas mesquins. Les anges et archanges – surtout St Michel et St Gabriel - entourent le Christ, les apôtres et une quantité innombrable de patriarches et de saints. Parmi les saints, St George et St Nicolas ont une place de choix et tous ces personnages portent une barbe superbe taillée en triangle. Les icônes, sur fond doré, sont toutes au plus belles et le musée byzantin des icônes à Nicosie est une des merveilles du voyage. Par Marie-Henriette Lambert Chypre, île lointaine beaucoup moins connue que certaines de ses sœurs méditerranéennes et dont même les origines et celles de son nom sont mal connues. Ses origines ? Au fur et à mesure que les archéologues fouillent son sol, ils reculent la date du premier peuplement de l’île. On en est actuellement à quelque 9.000 à 10.000 ans avant J.-C. Quant au nom, certains le font dériver de « cyprès », arbre autrefois très répandu sur l’île ou bien du cuivre, aussi très répandu et appelé en latin « bronze de Chypre ». En revanche, une chose est certaine : Aphrodite, déesse grecque de la beauté et de l’amour y est née, non pas apportée par une cigogne mais sortie directement de l’écume des eaux… Rejoindre cette île au départ de la Belgique est pour les « lève tôt » car il faut se rendre à l’aéroport d’Amsterdam/Schiphol d’où un avion de Cyprus Airways, blanc comme une colombe, fait un trajet direct vers l’aéroport de Larnaca à Chypre, d’où nous avons pu atteindre notre hôtel à Limassol. Première rencontre sur la route : des flamants roses reconnaissables à leur couleur et à leur long cou. Accueil très convivial à l’hôtel dont l’agencement et le confort nous ont paru très supérieurs aux trois étoiles habituelles. Dire ce que nous avons fait, au jour le jour, serait copier une publicité ou rivaliser avec internet. Mieux vaut s’en tenir aux émotions ressenties. Mais ce serait une profonde erreur de se limiter au Chypre ancien. Celui d’aujourd’hui vaut plus qu’un détour. Politiquement, l’île reste malheureusement coupée en deux ainsi que sa capitale – Nicosie - qui est la seule ville d’Europe à rester divisée et le passage d’une partie de la ville à l’autre nécessite papiers et formalités. L’indépendance de Chypre n’a été décidée qu’en 1959 et s’est matérialisée en 1960 avec son premier président, l’Archevêque Makarios, très vénéré à Chypre. Membre à part entière de l'U.E. et de la zone euro, Chypre a fait le choix européen 18 avalisé par toutes les institutions européennes. Autre constat positif : l’île n’est pas ou plutôt n’est pas encore contaminée par le tourisme, chacun continuant à vaquer à ses occupations comme par le passé. Mais ce serait une omission impardonnable de ne pas vous parler de la flore à Chypre à laquelle j’associe tout naturellement notre excellente guide Demetra qui connaît tout ce qui pousse à Chypre - cultivé ou sauvage - et qui, excellente cuisinière, semble-t-il, nous a expliqué tout ce que l'on pouvait en faire. Les ressources en la matière des cuisinières grecques feraient pâlir bien de nos « chefs ». J’ajouterai que l’île a une tradition viticole aussi très multiculturelle puisque l’on y produit et l’on y boit vins blancs secs et fruités, rosés et vins rouges. Cette île qui fut longtemps un refuge de brigands a pu ainsi accueillir dignement les « 40 voleurs » de notre équipe qui n’ont même pas eu besoin de dire « Sésame ouvre-toi » pour que l’île dévoile ses merveilles. Odenwald – Heidelberg (du 23 au 27.09.2013) Par Francis Pirsoul Lundi A l’heure dite, tous les voyageurs sont présents dans l’autocar au départ pour Heidelberg et l’Odenwald. Ce sera d’ailleurs une constante durant ces 5 jours : que ce soit le matin, le soir à table ou au retour des visites, tout le monde sera toujours présent à l’heure LIP. En route, donc. Après un arrêt « Marga »4 et un arrêt technique peu après la frontière, nous passons au-dessus de 4 Marga est une limbourgeoise assidue des voyages de l’Association et elle « saute » dans le car à Waremme, ce qui la dispense d’un trajet de 200 km aller et retour. Coblence sans nous arrêter et arrivons à Boppard pour dîner. Rien de bien marquant durant le trajet. Pour moi, un novice de l’Allemagne, comme sans doute bien d’autres dans le car, c’est à peine si nous remarquons le changement de pays : les paysages sont plus ouverts (rappelant les plaines d’Europe centrale lors du voyage sur le Danube), les lignes droites sur l’autoroute sont plus longues, les maisons sont un peu plus trapues comme en Ardennes mais ce qui frappe aussi – dès la frontière et puis partout où nous irons – ce sont les nombreux chevaux dans les prairies, les forêts de pylônes à haute tension et la présence d’éoliennes sur pratiquement chaque élévation de terrain (en revanche, peu de panneaux solaires sur le toit des maisons. Leur régime fiscal est sans doute moins généreux qu’ici). Boppard, donc. C’est une charmante cité au bord du Rhin. Déjà très allemande avec ses églises typiques, les premiers colombages, les premiers vignobles. Notre restaurant est au bord de l’eau en face de l’embarcadère des excursions vers le rocher de la Lorelei. Prise de connaissance avec la cuisine allemande : une soupe roborative au lard et aux légumes et un plat de viande qui permet les paris : poulet, porc ou dinde ? Les avis divergent. En repartant, notre car longe le Rhin et nous pouvons voir le fameux rocher, les vignobles à flanc de coteaux, des trains rouges sortant de tunnel le long du fleuve et des châteaux perchés sur les hauteurs pratiquement à chaque coude du fleuve. Notre étape suivante, c’est Worms, la ville de Luther où nous avons une demi-heure pour visiter la cathédrale. Assez triste édifice : ses pierres de grès rouges lui donnent un air sombre et rébarbatif. A l’intérieur, une maquette donne une idée de ce qu’elle était au temps de sa splendeur : un ensemble de constructions avec un baptistère octogonal sur le parvis (démoli au 19e siècle), une chapelle 19 palatine (pour l’évêque et l’empereur en visite) et un cloître. Il ne reste rien de ces autres bâtiments. Il faut remarquer qu’une caractéristique constante de tous les grands édifices religieux que nous avons visités est le dépouillement de la décoration : peu de statues, peu de ces magnifiques vitraux auxquels nous sommes habitués chez nous. A Worms, une originalité : un vitrail est dédié à des représentations de personnages de l’histoire (et non à des scènes religieuses). La journée prend fin avec notre installation à l’hôtel. C’est un hôtel familial, propret mais un peu vieillot. Les chambres sont spacieuses, la salle d’eau bien équipée, mais il manque ce que l’on trouve dans les hôtels plus modernes (le téléphone, une connexion internet, …). A table, je me réjouis bruyamment d’avoir trouvé dans la tête de lit une radio qui marche et même un réveille-matin incorporé. Aïe! Dans les autres chambres, ces commodités sont en panne, comme d’habitude. Le village de Grasellenbach est un petit village qui s’étire en longueur au fond d’une vallée très encaissée (la vallée du Grasellen, sans doute car « Bach » signifie ruisseau en allemand) et nous occupons la partie éloignée du centre, gage de nuits tranquilles et de sommeil paisible. Mardi Grognements dans l’assemblée : on part tôt (tout est relatif, naturellement). Le chemin emprunté à partir de l’hôtel nous deviendra vite familier, il traverse d’abord un bois d’épineux, puis de feuillus. Ensuite, les prairies, les vaches et les chevaux remplacent les arbres. Notre première visite du jour est pour le château de Schwetzingen, construit par et pour les comtes puis princes-électeurs du Palatinat (Pfalz en allemand). Imaginez une perspective toute droite courant d’est en ouest sur plusieurs kilomètres. Elle naît contre le flanc d’une colline, emprunte la rue principale de la petite ville, traverse par leur milieu la grille du château, le porche d’entrée, la chambre de la princesse, divise en deux l’immense parc et va mourir sur le flanc de la colline en face. Le château est baroque flanqué de deux ailes semi-circulaires enserrant en partie le parc. Il contient quelques beaux meubles anciens, les murs sont tendus de tissus de soie ou de coton. Nous en visitons l’appartement du prince puis celui de la princesse. Surprenant : les pendules d’époque (18e siècle) donnent encore l’heure exacte et tintent aux quarts et à la demie comme si elles sortaient de l’atelier de l’artisan qui les a fabriquées. Des cordons pendent dans les chambres princières et ils sont reliés à des sonnettes par des fils courant le long des plafonds. En tirant sur le cordon, on appelle le chambellan (un noble au service des princes 24 h / 24) ou un laquais pour les tâches moins nobles. Si le prince revient, il tire sur le cordon, il entend la sonnette tinter et … Mais non ! Il n’y a plus de chambellan et plus de laquais ! Dommage ! Les guides sont français et c’est avec une fierté toute française qu’ils soulignent les liens entre ce qu’il y a de beau dans le château et la France : un meuble de musique parfait dans sa conception, dans le choix du bois et dans sa finition (œuvre d’une famille d’ébénistes qui a aussi travaillé pour Napoléon), les soieries des murs et des rideaux reproduites à l’identique par le même atelier de Lyon qui en avait fait les originaux (et a conservé les cartons) ou un parquet ouvragé, œuvre d’ébénistes qui ont aussi travaillé pour le château de Fontainebleau. Le parc, superbe, fait penser à Schönbrunn. Il est ceint de deux côtés par des galeries couvertes (nous dînerons dans l’une d’elles) en arc-de-cercle, qui entourent un jardin à la française se terminant par une immense fontaine à jets d’eau. A ce jardin succèdent un autre, à l’anglaise, puis un terrain de chasse. 20 Partout, des arbres d’une même essence taillés en triangle et alignés pour une parade séculaire. A côté du parc, un verger enclos derrière de hauts murs. Le dîner au château est impressionnant de décorum et c‘est là que nous ferons connaissance du hors-d’œuvre typiquement allemand : une salade vinaigrette qui, à la fin du voyage, « sortira par les yeux » de beaucoup. Après Schwetzingen, en route pour Speyer (Spire en français, Spiers en néerlandais). Paula, notre présidente, nous dit sa surprise de n’avoir trouvé à l’accueil du château – pourtant une attraction internationale – personne qui parlât une autre langue que celle de Goethe (pas même celle de Shakespeare). Cette réflexion, elle devra encore la faire plusieurs fois ; c’est comme si seuls les touristes allemands étaient recherchés. Heureusement, nous avons Marga qui parle couramment l’allemand et joue de bonne grâce le rôle d’interprète. A l’approche de Speyer, nous traversons le Rhin. En bas, la rive est un banc de sable fin où quelques jeunes gens prennent un bain de soleil. Nous apercevons sur le fleuve, de grands bateaux de croisière comme celui qui nous a fait remonter le Danube en juin et, au loin, les tours de la cathédrale romane. Nous allons visiter la cathédrale et sa crypte sauf Erick, qui a repéré le musée des Techniques et préfère aller y admirer les avions civils et militaires qui y sont exposés. La cathédrale est aussi en grès rouge de la région, elle est immense et dépouillée ; immense et gigantesque sont des mots qui me viendront souvent au cours de cette semaine (ils disent sûrement «kolossal») mais, c’est vrai cela m’a frappé on pourrait mettre Ste Gudule une ou peut-être deux fois dans les cathédrales de Worms, Speyer ou Trier (Trêves). Devant la cathédrale, un piétonnier s’enfonce dans la ville entre des demeures anciennes transformées en magasins ou cafés. Le Rathaus (hôtel de ville) à la façade rénovée est impressionnant avec sa cour intérieure à la grosse tour ronde. Une très belle atmosphère que nous retrouverons à Trier et à Heidelberg qui ont aussi des piétonniers semblables. C’est sans doute ici qu’il convient de relever la chance que nous avons eue de bénéficier d’un grand beau temps tout au long de notre périple. Quelle que soit la beauté de ce que nous aurions pu visiter, sous la pluie la magie aurait été bien moindre. Retour à l’hôtel. Les groupes se sont formés selon les affinités mais les soirées ne sont pas longues, la fatigue envoie rapidement au lit la plupart de nos touristes (très « physiques » les voyages de l’Association!). Mercredi Le départ plus tardif rallie tous les suffrages. Aujourd’hui, à tous points de vue, la journée sera le clou du voyage. D’abord, Heidelberg. Nous montons aux ruines de la forteresse par le funiculaire (j’hésite à l’écrire pour ne pas lasser mais, oui ! elle est gigantesque). Elle offre, outre des constructions surprenantes par leur taille, leur disposition, la variété de leurs styles, de leurs pierres et de leurs statues couronnant les murs, une vue panoramique magnifique sur la rivière, la ville et les paysages alentour. En redescendant, nous sommes tout de suite dans la Hauptstrasse, un piétonnier ; les fanas de shopping s’en donnent à cœur joie, une heure de totale liberté avec rendez-vous au restaurant pour le dîner. L’après-midi, nous embarquons (nous nous « entassons » ?) pour une minicroisière sur le Neckar. Notre trajet comprend le franchissement de deux écluses et au passage de la deuxième, le pilote fait une fausse manœuvre, le bateau tape le quai, une vitre vole en éclats et deux passagères (pas de notre groupe) sont légèrement blessées. 21 Après plus ou moins une heure et demie de navigation entre des châteaux forts (encore !) au sommet de berges verdoyantes, nous rejoignons le car qui nous attend à destination. En chemin vers l’hôtel on nous annonce que le lendemain, une soirée dansante avec « music live » nous attendra. Arrivés à table, surprise ! Un DJ est installé pour la music live et dès le repas expédié, le buffet est poussé dans un coin pour dégager une piste de danse. Les hommes – largement minoritaires dans le groupe - lancent la soirée, d’abord en dansant entre eux, puis en invitant les dames tour à tour. Les pieds endoloris retrouvent soudain leurs vingt ans. Un peu plus tard, apparaissent les patrons de l’hôtel qui chantent (de très belles voix) et dansent à tour de rôle. Soirée très réussie. Jeudi La journée s’annonce relax. Le matin, visite de Michelstadt, petite ville de 17 000 habitants avec un hôtel de ville en bois, magnifique. Une source est captée dans le haut de la ville et l’eau coule dans le caniveau à travers toute la ville. Deux guides nous font faire le tour de la ville, de ses remparts, de sa porte donjonnée et d’un très bel ensemble de bâtiments anciens. Ensuite, c’est la visite de l’hôtel de ville qui repose sur d’énormes madriers. Le bas de la construction est ouvert et servait autrefois de halle aux commerçants (l’aune locale, représentée par une barre de fer, est encore fixée au mur) et de tribunal au comte ; le dessus est la salle du conseil. halte à Bad Dürkheim. Visualisez un vaste parking le long de la route, à un bout, un édifice bizarre, très long (plus long que la Banque au Boulevard de Berlaimont) et très haut : c’est une saline ; à l’autre bout, un tonneau, le plus grand d’Allemagne, d’une capacité théorique de 1,7 million de litres. Une guide nous fait faire le tour du propriétaire et raconte la saga de sa construction par un tonnelier opiniâtre et bientôt ruiné. Il s’agit d’un café-restaurant qui occupe trois niveaux à l’intérieur de ce tonneau imitant les foudres servant à l’élevage des vins. En repartant, le car emprunte la ligne des crêtes et, à perte de vue à gauche, à droite, devant et derrière, des vignes. Tout près de nous, on peut voir les grosses grappes noires prêtes à être cueillies. Dans le village que nous traversons, le poteau indicateur ne donne pas la direction de villes ou de villages, mais la direction à prendre pour rejoindre la Weinkellerei ou le Weingut de Pierre, Paul ou Jacques ! Vers une heure, nous arrivons à Trier où nous dînons. Ensuite, nous avons encore une heure pour visiter la cathédrale ou la Porta Nigra (porte monumentale construite par les Romains) et lécher les vitrines de la rue principale. Cette rue est une attraction architecturale en soi avec des édifices baroques remarquables. Après encore deux arrêts à Barchon (restauration et hygiène) et à Waremme (arrêt « Marga »), nous arrivons à la Banque avec une heure d’avance sur l’heure de retour estimée, fourbus mais contents. Un beau voyage et une belle ambiance. Après le dîner, les patrons de notre hôtel ont organisé une promenade dans le bois qui surplombe la vallée et une dégustation de vin de pommes. Activités récentes Vendredi En Belgique Il est déjà temps de rentrer. Exposition Europalia «Corps de l'Inde» (13.12.2013) La réglementation obligeant le chauffeur à s’arrêter régulièrement, nous faisons une 22 Voyage Vietnam et 23.11.2013) Cambodge Activités programmées (du 5 au futures déjà En Belgique (activités annuelles, expositions et/ou excursions d’un jour) Exposition Europalia « Indomania : de Rembrandt aux Beatles » (10.01.2014) Les Fêtes de Nouvel-An Sans musique (16.01.2014) Avec musique (23.01.2014) Assemblée (20.03.2014) générale annuelle Voyages L’Oise (début du mois de mai). Les Açores (du 30.05 au 06.06.2014) Canada (première moitié de septembre). ______ 23 Editeur responsable : pour l’ARRBNB Paula Buekenhoudt-DEMESMAEKER Présidente Avenue de l’Andalousie 9/3 1140 Bruxelles