leejinwoo - Galerie Maria Lund

Transcription

leejinwoo - Galerie Maria Lund
communiqué de presse
GALERIE MARIA LUND
LEE JIN WOO
VERS LE CALME
5. 09 – 31. 10. 2015
VERNISSAGE :
UN DIMANCHE À LA GALERIE :
samedi 5 septembre de 17h à 20h en présence de l’artiste.
le dimanche 27 septembre de 12h à 18h
La Mairie de Paris et le Comité des galeries d’art proposent
l’ouverture exceptionnelle des galeries parisiennes et l’occasion
d’élire le « grand prix du public » pour la meilleure exposition
présentée.
NOCTURNES :
samedi 12 septembre jusqu’à 21h30
jeudi 22 octobre jusqu’à 22h (dans le cadre de la nocturne des
galeries parisiennes)
En prêtant l’oreille on peut entendre le silence, la neige qui tombe et le lent flottement des nuages. Tout est question de
disponibilité. Si l’on prend le temps de regarder, de regarder encore, de se laisser aller, loin, à l’intérieur d’une une œuvre
de Lee Jin Woo, on peut également entendre le silence d’un espace élargi, d’un temps plus vaste...
NECESSITE
Ces œuvres naissent d’un besoin essentiel: Le désir de l’artiste de se fondre dans la matière, dans la nature, dans « l’Etre » ; de
disparaître. Pour y parvenir il travaille au point que cela devienne un mode de vie ; Son labeur est une forme de méditation, une
façon de se laisser absorber afin que quelque chose émane, peut-être. Loin les concepts et les programmes : travailler équivaut
pour l’artiste à chercher.
Dans un texte magistral à paraître*, Philippe Filliot écrit à propos de lui: L’action et la contemplation, la douceur et la violence,
l’effort et la grâce, la matière brute et la vie spirituelle, tous ces contraires coïncident dans le creuset alchimique de son « grand
œuvre ».
DOUTE
En 2011, l’artiste traversait une période de doute intense tandis qu’il luttait avec un tableau monumental où proliférait une foule
de figures. Il s’est souvenu qu’au début des années 80, peu après son installation à Paris, alors qu’il se trouvait dans une détresse
matérielle et artistique, sa seule nourriture - des petits haricots blancs – avait germé dans un bol... Voir la nature poursuivre son
propre ordre du jour quand lui-même était en proie au désespoir avait servi de déclencheur et il avait retrouvé l’inspiration. Lee
Jin Woo a donc enterré la foule de son tableau – et le doute avec - sous la masse silencieuse et obscure du charbon noir. Il a
parallèlement semé des graines sur une grande toile recouverte de Hanji. Une pelouse splendide a poussé. Cette œuvre est devenue
le contrepoint vivant et lumineux du mur immobile de charbon. Cet ensemble – murs de doute, symboliques motifs d’escaliers,
étendues d’herbe salvatrices – ont composé l’exposition majeure qu’a été Mur (2012).
VERS LE CALME
En 2014 La lumière par le vent - quatrième exposition de l’artiste à la Galerie Maria Lund - suggérait l’arrivée imminente d’un
renouveau. Celui-ci est à présent manifeste: L’œuvre de Lee Jin-Woo est parvenue à une forme de plénitude. Ses œuvres vibrent de
luminosité ; la finesse et la délicatesse y rencontrent les matières et les manières les plus brutes.
Le regardeur est libre de recevoir le don d’effort et de temps que l’artiste lui offre à travers ces pièces entre peinture et relief. Il
est libre de suivre, de se laisser absorber à son tour dans cette quête d’une dimension plus grande inscrite dans les strates de
matière. Le spectateur est entrainé à l’intérieur, sans jamais pouvoir appréhender totalement l’espace qui s’offre à lui. Noli me
tangere… mais vous pouvez me suivre.
Spontanément, nous appellerons ces œuvres « paysages ». Paysages de contemplation, paysages faits de matières organiques
(papier Hanji, charbon de bois, pigments, encre) redevenues nature et muées en véhicule de transcendance.
ETRE SOI-MEME
L’après-guerre a vu naître en Corée une « école » d’artistes contemporains coréens, Dansaekhwa (« L’école du blanc ») ou le
Mouvement monochrome coréen. Ces artistes ont cherché à établir une passerelle entre l’histoire culturelle du pays et les
mouvements contemporains occidentaux. Lee Jin-Woo appartient à la génération suivante. Comme les artistes de Dansaekhwa, il a
ressenti le besoin de renouer avec la culture coréenne après des décennies dramatique pour le pays. Cependant, si son œuvre
présente des similitudes formelles avec ce mouvement, Lee Jin-Woo ne revendique rien de politique ni ne porte de concept. Son
travail est éminemment personnel; il est celui d’une personne partie pour pouvoir chercher et trouver une façon de respirer. C’est
sa respiration qui est proposée dans ses œuvres.
PARCOURS
Lee Jin Woo (né en 1959) expose régulièrement en Corée, en Chine et en Europe. Vers le calme sera sa cinquième exposition
personnelle à la Galerie Maria Lund après celles de 2007, 2009, 2012 et 2014. En 2006, la Galerie Manes à Prague a accueilli une
grande exposition de son œuvre. Récemment, l’artiste a été professeur invité au Sichuan Fine Art Institute en Chine pour faire part
de sa vision de l’art contemporain. A l’occasion de l’année de la Corée en France l’artiste a été sélectionné pour participer à
l’exposition Séoul-Paris-Séoul au Musée Cernuschi à Paris.
AUTOUR DE L’EXPOSITION
SEOUL – PARIS – SEOUL, MUSEE CERNUSCHI, PARIS
16.10.2015 – 7.02.2016
Lee Jin Woo participe à cette exposition consacré aux artistes coréens
contemporains ayant travaillé ou travaillant toujours en France.
* EDITION
Publication d’un catalogue avec un texte de Philippe Filliot .
Edition soutenue par le Centre Culturel Coréen
KIAF (KOREA INTERNATIONAL ART FAIR), SÉOUL
7.10 – 11.10.2015
nouvelles œuvres de Lee Jin-Woo et Pipaluk Lake
** Hanji : signifie « papier coréen ». Un papier traditionnel à la tonalité ivoire, fin, opaque et résistant fait à partir des fibres du murier.
Pour un complément d’information ou la mise à disposition de visuels, merci de contacter : Maria Lund ou Sini Rinne-Kanto
GALERIE MARIA LUND
48 rue de Turenne - 75003 Paris mardi - samedi 12h-19h
tél. (+33) 01 42 76 00 33
port. (+33) 06 61 15 99 91 e-mail [email protected]
www.marialund.com