Estoril, Portugal — Avril 2001 - International Actuarial Association

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Estoril, Portugal — Avril 2001 - International Actuarial Association
RÉUNION DU CONSEIL DE L’AAI
ESTORIL, PORTUGAL, LE 7 AVRIL 2001
RAPPORT DU PRÉSIDENT
M.W. CHAMBERS
À titre de président, je ne vous présenterai pas, en cette occasion, un long rapport. J’espère que vous
ne comprendrez pas que c’est parce je n’ai pas été occupé. Je compte plutôt qu’une bonne partie de
cette réunion soit consacrée aux rapports des présidents de nos comités et que tous les participants
aient l’occasion de discuter des activités de chaque comité, s’il y a lieu.
Permettez-moi d’abord, pour le compte de l’AAI, de remercier l’Actuarial Society of India d’avoir
invité le président de l’AAI à assister à sa troisième conférence mondiale des actuaires à New Delhi, à
la mi-février. J’aimerais aussi exprimer ma gratitude personnelle à la société et à son président,
Liyaquat Khan, pour leur charmante hospitalité, et leur offrir mes félicitations pour avoir organisé une
réunion très utile et très réussie.
J’en viens maintenant à un sujet connexe : je constate que la restructuration de l’AAI a connu un succès
remarquable. Nous avons gagné à la fois la reconnaissance et le respect du Comité International des
Normes Comptables. Nous avons négocié une entente d’adhésion réciproque avec l’Association
Internationale des Contrôleurs d’Assurance et l’Association Internationale de la Sécurité Sociale.
Grâce aux efforts extraordinaires du Comité des relations supranationales, l’AAI apparaît à l’écran d’un
certain nombre d’organisations internationales, dont la Banque mondiale, l’Organisation mondiale de la
santé, le Fonds monétaire international, etc. Plus tard au cours de cette réunion, j’espère que nous
entendrons parler des progrès réalisés dans l’établissement de l’organisme « Actuaires sans frontières ».
Il s’agit-là de faits nouveaux très intéressants pour notre profession et nous devons maintenir l’impulsion.
Du même coup, toutefois, j’ai le vif sentiment que la base de nos organismes membres est peu au
courant de ces faits nouveaux; en fait, elle connaît peu l’AAI comme telle ou elle ne sait même pas
qu’elle existe, ni d’ailleurs les changements que nous y avons apportés depuis cinq ans. Je m’empresse
d’ajouter que nous devons changer cette situation, non pas au détriment des organismes de l’AAI ou
par leur subordination. L’une des façons modestes de sensibiliser davantage à l’AAI les membres de
nos organismes membres consiste pour les dirigeants présidentiels à se rendre disponibles pour accepter
des invitations à l’assemblée générale des organismes membres, d’agiter le drapeau de l’AAI si vous le
voulez. Bien que je n’ai pas fait beaucoup connaître ma propre disponibilité à cet égard, j’ai accepté
avec plaisir de telles invitations et je continuerai de le faire dans la mesure où mon propre emploi du
temps, le soutien financier gracieux de mon employeur et l’indulgence de ma famille me le permettront.
J’espère que cette initiative n’entraînera pas l’établissement d’une pratique que mes successeurs
pourraient trouver gênante ou abusive.
Qu’en est-il de l’impulsion actuelle? Nous avons fait d’immenses progrès. Nous avons même fait plus
de progrès que ce à quoi je m’attendais lorsque la réorganisation a été accomplie à Birmingham et
beaucoup plus que ce que moi-même et la plupart des autres envisageaient il y a une décennie. Mais
notre monde, comme nous le savons tous, évolue à un rythme haletant et nous devons suivre. Dans
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notre travail de planification jusqu’à maintenant, nous avons cherché surtout à bien nous établir dans
notre nouvelle structure et à la faire fonctionner.
Selon l’article 3 de nos Statuts, l’AAI est, à l’échelle internationale, l’organisme professionnel de
formation et de recherche pour les actuaires et les associations actuarielles, et elle a été créée pour
servir de lien à travers le monde entre les actuaires et leurs associations. Ses objectifs sont les suivants :
1. promouvoir le rôle et améliorer la réputation et la reconnaissance de la profession actuarielle
et de ses membres dans le monde;
2. amener les associations actuarielles et les actuaires du monde entier à se donner des normes
élevées de professionnalisme afin de servir au mieux l’intérêt public;
3. faire progresser la connaissance actuarielle et ses applications;
4. encourager le perfectionnement professionnel personnel des actuaires à travers le monde;
5. favoriser l’estime et le respect mutuels entre les actuaires;
6. fournir une tribune de discussion aux associations actuarielles et aux actuaires du monde
entier;
7. représenter les associations membres auprès d’organismes internationaux.
Quand on y pense, nous réussissons très bien dans nos efforts visant à atteindre ces objectifs. Ces
résultats peuvent être attribués à mon avis au grand esprit de bénévolat qui anime depuis toujours notre
profession. Mais nous travaillons sans itinéraire pour savoir comment nous allons nous rendre à
destination. À cette étape de notre évolution, nous devons avoir un tel itinéraire; nous devons
maintenant établir, de façon structurée, de quelle façon nous entendons atteindre tous ces objectifs.
Sans plan, c’est-à-dire un plan stratégique, nous ne pouvons jamais être sûrs si nous sommes dans la
bonne voie et nous courons le risque de tomber en panne ou de nous perdre. En outre, comme nous
sommes effectivement une profession peu nombreuse et que l’AAI n’est pas un organisme très riche
(sûrement pas comparativement à beaucoup d’autres professions), sans plan stratégique nous courons
le risque de disperser nos ressources limitées.
À sa réunion hier, votre comité exécutif a entamé des discussions très préliminaires relativement à
l’établissement d’un plan stratégique pour l’AAI. À mesure que ce dossier avancera, je vous encourage
tous à contribuer aux discussions et à l’élaboration de ce document important.
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