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58, rue Pierre Dupont 69283 Lyon Cedex 01 Tél : 04 72 00 75 50
Sommaire p 6 >8 Vie chrétienne • Messe des catéchistes 2007 p 9 >21 Actualités • Départs en retraite : hommage • Les travaux de l’été 2007 • Avec l’APA, suite et fin d’un chantier • Inauguration du nouvel ensemble scolaire et sportif • Supplique pour que vive le Liban • «Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître» : résultats de la première promotion de la classe Sciences-Po • «Les politiques économiques en France et en Europe» : Patrick Artus p 22 >25 Association des Anciens Elèves • Entretien avec Florence Pélardy (promo 1987) • Rencontre de la promotion 1997 • Tandems africains p 26 >28 Histoire • Quand les Chartreux étaient mal vus p 29 >39 Vie des classes 58, rue Pierre Dupont 69283 Lyon Cedex 01 Tél : 04 72 00 75 50 Fax : 04 72 07 02 10 e-mail : chartreux69.admin@ wanadoo.fr Pour plus d’informations, consultez notre site internet : www.leschartreux.com • Pèlerinage à Châteauneuf-de-Galaure • Le nouveau module «civilité» en 6ème • A l’école : la classe de mer 2007, la journée des familles, autour des mots, en maternelle • Chartreux – Sainte Famille : les journées de retraite spirituelle, voyage au cœur de la Renaissance, rencontre avec un auteur, une nouvelle directrice pour l’école maternelle, les élèves de 6ème à la Fête de la Science, lecture CP/CM2 p 40 >54 En bref Directeur de la publication : Jean-Bernard Plessy Rédacteur en chef : Patrice Moret Photographies : rédacteurs – APA (atelier patrimoine Chartreuse du Lys Saint Esprit) — Photos Georges • Résultats 2007 : - Brevet des collèges - Baccalauréat, Prix des anciens élèves - BTS - Examens de Cambridge - DPECF - DECF - Intégrations dans les grandes écoles de commerce et les IEP • Calendrier 2007-2008 • Carnet Editorial Jean-Bernard Plessy, Supérieur de l’Institution des Chartreux UNUM COR ET ANIMA UNA UN SEUL CŒUR, UNE SEULE AME POUR SERVIR. Servir l’Enseignement Catholique. Servir dans l’Enseignement Catholique, la cause de l’éducation, la cause de l’enfance et de la jeunesse. Cinq ans après avoir accepté de reprendre la direction et la tutelle d’un établissement stéphanois qui porte leur nom, les Chartreux, après longue et mûre réflexion, ont répondu favorablement au diocèse de Lyon qui a souhaité leur confier un établissement lyonnais dès la prochaine rentrée scolaire. Il s’agit de l’Institution Saint-Charles de Serin à Vaise, au bas de la descente des « S ». Cet établissement peine depuis quelques années à retrouver du souffle, au point de ne pas pouvoir écarter la perspective d’une fermeture. Reprendre un établissement scolaire, fût-il en plein essor, ce n’est pas reprendre une entreprise pour augmenter son chiffre d’affaires, son rayonnement, ou que sais-je encore ? Il y a bien sûr des répercussions humaines, sociales et économiques. La gestion administrative et financière des établissements scolaires ne diffère pas d’ailleurs, ou ne devrait pas différer, par bien des aspects, de la façon dont sont gérées les entreprises qui produisent, qui prospèrent et donc qui participent à l’effort de croissance socio-économique. Comme en toute chose, il faut ici une exigence de professionnalisme et un concours de compétences techniques nécessaires pour la bonne marche, le bon fonctionnement d’un établissement scolaire. Rappelons en outre, une nouvelle fois, que, contrairement aux établissements publics, les établissements de l’Enseignement Catholique ne bénéficient pas, loin s’en faut, de la même prise en charge par l’Etat de ses besoins propres de fonctionnement. Les parents d’élèves le constatent, par exemple dans le domaine de la demipension. C’est dans une tout autre logique qu’il faut comprendre cette décision de reprise d’une Maison d’éducation. C’est celle-là même qui anime l’Institution des Chartreux depuis le début, comme bien d’autres établissements scolaires : servir la jeunesse, servir la personne humaine en devenir, au nom de l’Etat, et plus encore, au nom de l’Eglise. Tout établissement catholique a, par nature, cette double vocation à laquelle il doit répondre : participer par contrat d’association avec l’Etat au service public de l’Education, et prendre pleinement sa part dans l’Eglise, à la mission d’évangélisation des générations de demain. Peut-on se résoudre à assister passivement à la fermeture d’une Maison chrétienne d’éducation ? Dans un quartier de Lyon que l’on dit en pleine mutation socio-économique, en pleine expansion, ne faut-il pas au contraire tout tenter pour maintenir une force de proposition d’éducation chrétienne des intelligences et des cœurs ? A bien y réfléchir, il serait plus simple de dire non. Nous restons sur la colline de la Croix-Rousse, et nous ne nous occupons que de nous-mêmes, nous résignant à refuser année après année nombre d’élèves candidats dans tous les niveaux de classe, faute de place, demeurant indifférents aux difficultés d’un collège voisin qui n’attire plus. Bel esprit de solidarité que celui-là ! L’expérience vécue de la reprise de notre collège de Saint-Etienne plaide en faveur de celle du collège Saint-Charles de Serin. A Saint-Etienne également, il y a cinq ans, le collège était promis à une mort certaine. L’énergie du redressement, la volonté de réussir ont fait qu’aujourd’hui cette institution scolaire tient sa place, que des enfants et des adolescents sont heureux de s’y trouver, d’y apprendre et le savoir et les valeurs fortes d’éducation par lesquels ils construisent déjà leur vie de demain. A grandir encore davantage, à s’étendre un peu plus géographiquement (l’Institution comptera donc quatre sites à la rentrée prochaine), les Chartreux ne risquent-ils pas de perdre leur âme ? La question nous est souvent posée. Mais notre âme n’est ni plus ni moins que celle de l’Enseignement Catholique, notre esprit ni plus ni moins que celui qui l’anime ou devrait l’animer dans son ensemble : éduquer l’homme, éduquer tout l’homme, dans la totalité de ce qu’il est, de ce à quoi il aspire, donc aussi dans sa vocation spirituelle. Y aura-t-il deux collèges ? Un bon et un moins bon ? Un collège à deux vitesses ? Forcerat-on les choses en décidant que tel niveau de classe se trouve à Saint-Charles et tel autre à la Croix‑Rousse ? On imagine sans peine les parents d’élèves se poser ces questions. Elles sont légitimes d’ailleurs. Il est important de dire d’emblée que les Chartreux ne font pas autre chose à Saint-Etienne qu’à Lyon. C’est le même projet pédagogique et éducatif qui anime les deux établissements. Un projet fondé sur une culture de l’exigence et une volonté d’excellence. Ce sera exactement la même chose au collège « des Chartreux Saint-Charles ». Il y aura bien deux collèges, distincts sur le plan académique, mais formant un seul groupe, une seule Maison. Les élèves des Chartreux choisiront le site de Saint-Charles ou celui de la Croix-Rousse pour accomplir leur collège, en fonction des projets de classe spécifiques qui les attireront le plus, ou en vertu de la proximité géographique. A Saint-Charles comme à la Croix-Rousse, mêmes méthodes, mêmes exigences, unique projet, sous la responsabilité d’une même direction. Et au bout de quatre ans de collège, après avoir eu beaucoup d’activités communes (spirituelles, culturelles ou sportives, tantôt sur un site, tantôt sur un autre), les collégiens des deux sites se retrouveront définitivement pour suivre ensemble leurs classes de lycée à la Croix-Rousse. Le Supérieur de l’Institution des Chartreux sera présent tour à tour sur l’un et l’autre site. Il sera aidé, sur le site de Saint-Charles, par un directeur du collège, nommé par les Chartreux, et issu « de ses rangs ». Les moyens à tous niveaux seront mutualisés. Plusieurs professeurs seront communs à l’un et l’autre site. Un prêtre des Chartreux assurera la direction spirituelle à Saint-Charles, comme cela se fait à la Croix-Rousse. Mais la proposition des sacrements et leur célébration seront communes. Ainsi de la culture, ainsi des activités sportives, etc. Certes, les actes vont suivre la parole et servir l’intention, et les Chartreux sont déjà au travail pour la réalisation de ce beau projet, en coopération d’ailleurs avec le collège de Saint-Charles qui sait désormais qu’il a à devenir le collège des « Chartreux Saint-Charles ». Mais il était important que nos parents d’élèves et que nos anciens soient informés et comprennent parfaitement l’esprit qui anime l’écriture de ce nouveau chapitre de l’Histoire des Chartreux. Il était important d’écrire et de dire que rien d’autre n’inspire l’action qui commence, que la passion d’éduquer. Sur ce fondement, nous savons que parents et anciens partagent notre conviction. C’est certainement ce qui fait notre force, c’est certainement ce qui fait notre Espérance. Vie chrétienne Culture Messe des catéchistes 2007 Marthe et Marie, Saint Luc 10, Père Eric de Nattes, directeur spirituel de l’école et du lycée « Peut-être arrivez-vous, riches d’une journée où vous avez beaucoup été Marthe. C’est-àdire dans l’inquiétude et l’activité de celle, de celui qui donne, qui prépare. Alors durant ces quelques minutes, un tout petit peu plus longues qu’à l’ordinaire d’une homélie, je vais vous demander d’être Marie. Asseyezvous tranquillement, dites-vous que vous êtes aux pieds du Seigneur (pas à mes pieds, bien sûr, cela n’aurait pas grand intérêt ; moi, j’ai simplement mené la méditation de ce jour un peu avant vous). Pourquoi cet évangile de Marthe et Marie ? Tout l’Evangile selon saint Luc est traversé par cette question de l’accueil de l’autre. Exemple de la parabole du bon Samaritain : qui est mon prochain, qui est celui à qui doit aller ma préférence, quels sont les critères qui vont instaurer la proximité entre lui et moi ? Merveilleuse parabole qui retourne la question du légiste : mon ami, la seule bonne question à te poser est : de qui, toi, sais-tu te rendre proche ? Renvoyée à sa responsabilité éthique infinie. Question : à qui allons-nous donner hospitalité ? Qui vais-je accueillir chez moi, dans ma demeure ? En ce redémarrage d’année, c’est une bonne question, nous qui sommes devant de nouveaux élèves. Dans l’évangile de Marthe et Marie, il est question d’hospitalité, l’hospitalité des mains, celle selon Marthe, et l’hospitalité des oreilles, celle selon Marie. Or, vous êtes, en cet instant, dans le temps de l’hospitalité, de l’accueil : accueil, bien sûr, les uns des autres, retrouvailles de ceux que l’on aime bien, de ceux qui nous sont indifférents, de ceux que nous n’aimons pas… Quelle sera la qualité de notre hospitalité, en cet instant et tout au long de l’année ? Mesdames, soyez fières, dans l’Evangile la figure de l’hospitalité est féminine. Ce sont deux femmes qui accueillent chez elles le Verbe de vie. Si ce sont deux femmes, c’est que l’Evangile est en train de nous interroger sur notre fécondité, sur la fécondité de notre accueil. C’est que quelque chose, par cette hospitalité, doit être enfanté en nous, et c’est sans doute plus la figure de Marie. Et puis, quelque chose doit être enfanté à partir de nous, et c’est sans doute la figure de Marthe. Vous aurez noté, bien sûr, que ces deux femmes sont sœurs. Leur façon de vivre l’hospitalité est sœur, on ne saurait donc les opposer, ce serait stérile. L’une accueille en sa demeure et va se faire active. L’autre accueille en son intériorité et va se faire écoute. Marthe, c’est l’accueil qui se fait actif, inventif, affairé. C’est l’accueil concret de l’autre, dans sa vie concrète. Marthe va nourrir ses convives, elle apprête la table pour la joie de ses invités. Marthe, c’est l’icône de l’Eglise qui se fait accueillante des corps fatigués ou malades dans les hôpitaux, les dispensaires. Marthe, c’est l’Eglise généreuse qui sait qu’elle accueille et nourrit, et désaltère, et visite, et habille son Seigneur dans chacun de ces petits en qui le Christ s’est reconnu. Eveillons la générosité autour de nous. Marthe, comme le bon Samaritain, c’est la figure de la compassion, de l’amour qui se donne et qui veut se faire communicatif. Il ne suffit pas d’être généreux, il faut que cette générosité devienne contagieuse : c’est le bon Samaritain qui oblige l’aubergiste à continuer le soin au blessé, c’est Marthe qui veut faire entrer sa sœur dans le service (après tout, on peut aussi entendre la remarque de Marthe de cette manière-là). Le service de la liturgie, le soutien scolaire ici aux Chartreux ou avec le Secours catholique de la Croix-Rousse, la Conférence Saint-Vincentde-Paul, la visite à l’hôpital gériatrique… Toutes les initiatives pour engager les jeunes dans ce don, c’est aussi notre devoir. Il faut que nous ayons l’audace de les mettre joyeusement à la table des plus pauvres pour les servir de temps à autre. Il leur sera rendu au centuple, jamais comme ils l’imaginent et quand ils le veulent, mais il leur sera généreusement rendu en réalité. Aidons-les aussi, ces jeunes qui nous sont confiés, à s’accueillir les uns les autres, sans les préjugés d’une certaine sociologie. Cependant, l’hospitalité des mains n’est pas tout. Et jamais on ne peut oublier que l’on ne peut nourrir convenablement celui qu’on n’écoute pas. Regardez la mère avec son enfant : elle lui parle et le rassure alors qu’elle tend le biberon ou donne le sein. L’homme n’est surtout pas que du biologique. Tout doit s’accompagner de la parole et donc d’écoute chez l’homme, même les fonctions naturelles. Vous le savez bien, vous qui devez capter l’attention de votre classe, et connaître chacun d’entre eux si possible. Marie, cette autre icône de l’Eglise, a compris que lorsqu’on accueille, on se laisse aussi accueillir par celui à qui l’on offre l’hospitalité. Marie s’est assise à la table de la parole de son invité et elle s’en nourrit avec bonheur. Marie a compris qu’accueillir, c’est élargir son espace intérieur et donner hospitalité au monde qui vient à nous par l’hôte invité. Il nous faut alors nous laisser interroger, enseigner, inquiéter sans doute, ravir aussi parfois… et l’espace intérieur s’enrichit, s’élargit, et le souci de l’instant disparaît, et le voyage dans le Royaume de l’hôte commence. Et cet accueil nous révèle à nous-même, parce que nous avons pris le risque que l’autre vienne habiter chez nous. L’enseignant est un médium, un passeur, me semble-t-il, qui doit conduire les jeunes à cette multitude que sont ceux qui nous ont précédés et qui ont pensé, écrit, transmis… pour que cette multitude habite les jeunes et leur parle, pour qu’un jour, LEUR parole à eux, naisse. C’est ainsi, me semble-t-il, que nous les aidons à devenir, non pas simplement majeurs, mais adultes, à pouvoir un jour engager un « JE » (comme le Christ dans les évangiles : « on » vous a dit, moi je vous dis). Marie a compris que c’était son invité qui allait élargir son espace intérieur, et le rendre somptueux et riche de sa présence, elle n’a pas eu la présomption de croire qu’elle allait, en se pliant en quatre, rendre sa pauvre demeure suffisamment spacieuse pour son hôte. Alors là encore, soyons audacieux et inventifs pour les mener, tous ces jeunes, à cet hôte qui va les ouvrir à l’infini de Dieu. Marie, comme femme, à son époque, en s’asseyant aux pieds du Maître, a occupé une place qui ne pouvait lui être autorisée, celle de disciple. Elle a osé le geste et le Maître, non seulement ne l’a pas chassée, mais a confirmé qu’elle avait choisi la bonne part, qu’elle ne lui serait pas enlevée. Nous serons peut-être surpris, si nous savons inviter, de ceux qui oseront prendre place aux pieds du Christ. Le problème de Marthe c’est qu’elle s’est peutêtre un peu perdue dans son service, qu’elle s’est diluée dans la multiplicité des choses à faire. Cela nous guette tous. Vous allez avoir une année bien remplie. Le Christ ne reproche pas à Marthe son activité, mais son agitation. Cette agitation qui la conduit à l’inquiétude. Vous avez constaté comme moi que l’inquiétude rétrécit l’espace intérieur. Nous devenons mesquins, amers, dans l’inquiétude. Nous voudrions alors que tout le monde s’agite et participe de notre inquiétude. Et il nous arrive d’avoir des paroles dures sur autrui, qui ne sont que la traduction de cette inquiétude. Et je pense aujourd’hui avec le sourire, parce que l’agitation ne m’a pas encore totalement gagné, à tous ceux, et j’en fais partie, qui, au long de l’année, trouveront qu’il n’y a plus qu’eux qui travaillent dans cette fichue boutique… Sainte Thérèse d’Avila fait une remarque très judicieuse à ce sujet : on peut lui faire confiance en « management », elle qui a fondé Vie chrétienne 17 monastères. Elle dit la chose suivante : « Je songe quelquefois à la plainte de Marthe, et je me dis que cette sainte femme ne se plaignait pas uniquement de sa sœur. Ceci paraît bien, au reste, en ce qu’elle ne s’adresse point à sa sœur. C’est à vous seul, Seigneur, qu’elle va porter sa plainte, et son amour l’enhardit au point de vous demander pourquoi vous ne vous souciez pas de ce qui la regarde. » Thérèse a si bien compris que la plainte est amoureuse. Marthe ne se croit plus aimée et reconnue dans son activité. Et sa plainte n’est que le resserrement de son cœur. Seul l’amour donne du prix aux choses et les tire de l’inquiétude. Seul l’amour mis dans ce que nous faisons est action et non agitation. Marthe et Marie sont sœurs, il ne suffit pas d’être l’une ou l’autre, l’une et l’autre : il faut être Marie tendant vers le meilleur de Marthe et Marthe tendant vers le meilleur de Marie. Avoir une écoute qui agit et des mains qui écoutent. L’hospitalité est à deux visages. Il n’est peut-être pas à souhaiter que l’inquiétude de Marthe soit trop vite guérie, c’est aussi à ce prix que son accueil peut se renouveler. On ne nous dit pas non plus que Marie avait du temps libre : elle l’a pris. Un patron, chef d’entreprise, me disait un jour : « Vous savez, mon Père, l’activité c’est comme un gaz, il occupera, quoi qu’il en soit, tout l’espace que vous lui laisserez. » Marthe et Marie, chacune n’atteint son incandescence qu’en s’inquiétant de la brûlure de l’autre. Amen. Saint Luc X – 38 à 42 « Alors qu’il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. » Actualités Départs en retraite : hommage Jean-Bernard Plessy, Supérieur de l’Institution des Chartreux Comme beaucoup d’établissements scolaires, les Chartreux sont entrés dans le mouvement important du renouvellement de leurs professeurs. Il est vrai que le corps enseignant de l’Institution est de grande taille : autour de deux cents professeurs et institutrices. Cette année, sept professeurs (Mmes Chaize, Hocquet, Hudault, Riollet, Zeiliger, MM. Balayn et Kalenderian) ont fait valoir leurs droits à la retraite. Tous, à leur manière, ont marqué la Maison. Tous, avec leur personnalité, l’ont bien servie. Tous, avec leurs mots à eux, ont exprimé le jour de leur Marie-Chantal Chaize, Catherine Riollet, Michèle Hocquet, Annie Ducharne, Gérard Balayn, Elisabeth Zeiliger, Serge Kalenderian et Sabine Hudault. départ, et lors de la soirée de fin d’année des professeurs, leur attachement profond à l’Institution. Anciens élèves, vous demandez souvent si Monsieur X ou Madame Y enseigne encore ! Il nous a paru important de vous tenir au courant de ces départs. Mme Annie Ducharne, chef comptable, a également pris sa retraite après plus de 30 années de service. C’est, pour les Chartreux, l’occasion de remercier ces hommes et ces femmes, pour tant de dévouement, de compétences mises en oeuvre et de conscience professionnelle, avec lesquels ils ont servi les générations d’élèves. C’est pour leur dire, à notre tour, l’amitié fidèle que nous voulons leur témoigner, et la joie qu’ils nous font, lorsqu’à l’occasion ils reviennent dans cette Maison qui forcément sera toujours la leur. Actualités Les travaux de l’été 2007 Jean-Bernard Plessy, Supérieur de l’Institution A Lyon : Maintenant chacun sait que les Chartreux ont leur gymnase ; je devrais dire leur complexe sportif. C’est un édifice imposant, parce qu’il s’agit en fait, comme nous l’avions déjà expliqué, de deux salles de sport posées l’une sur l’autre et flanquées sur l’un de ses côtés d’un bâtiment scolaire qui a accueilli, depuis cette dernière rentrée, nos classes BTS et les trois années de DCG (Diplôme de comptabilité et gestion). Mais alors, direz-vous, qu’est devenue la crypte de la chapelle, dans laquelle tant de générations d’élèves ont accompli les séances de gymnastique ? Elle a été splendidement restaurée pour devenir… une salle de DS. Certes, elle recevra les manifestations théâtrales, et quelques conférences, pour soulager une sur-utilisation de « l’amphi » Hyvrier. Il n’empêche, chaque semaine, dans le silence, des classes entières viennent plancher sur un sujet de physique, de maths ou de philosophie. Cette crypte, avec ses voûtes, ses vitraux et ses nouveaux éclairages a fière allure et l’on a le sentiment, en voyant les élèves courbés sur leur problème du moment, d’être tout à fait dans l’enceinte d’un collège britannique (genre Le Cercle des poètes disparus). A Saint-Etienne : Décidément les Chartreux se mettent à servir la cause du sport. C’est un revêtement très moderne que nous avons choisi pour refaire la 10 cour de l’école et du collège. Fini le goudron noir traditionnel peu écologique et souvent fatal aux genoux qui venaient s’y frotter : un revêtement synthétique type gazon, à s’y méprendre, habite toute la surface. Tracés de terrain de sport, vraies cages de hand et panneaux de basket. La vie des collégiens et des écoliers est transformée. Les petits se roulent par terre comme dans un pré. Il n’est pas sûr que tous ont réalisé que ce n’était pas de l’herbe authentique : à preuve cet enfant qui faisait remarquer à ses camarades que l’herbe était bien tondue. De là à donner des idées au collège de Lyon ? Avec l’APA (Atelier PAtrimoine Chartreuse du Lys Saint Esprit), suite et fin d’un chantier François Bouteille, Professeur d’histoire-géographie Depuis septembre 2004, l’Atelier PAtrimoine Chartreuse du Lys Saint Esprit, composé d’élèves de 2nde et de 1ère, s’est consacré à l’histoire de la construction du nouveau bâtiment accueillant les étudiants des classes de BTS et DCG, mais aussi deux salles de sport, dont une à l’usage du Centre scolaire Saint Louis - Saint Bruno (cf. Chartreux actualités n° 33, décembre 2005). Vous trouverez ci-après les photos qui rendent compte du déroulement des travaux. Vue du toit du bâtiment sur St-Bruno Construction du gros œuvre, vue de la propriété Brossat Intérieur du bâtiment après l’achèvement du gros œuvre Le bâtiment vu de la chapelle des Chartreux Histoire d’un chantier Vues depuis les classes de terminales Vues de la propriété Brossat 11 Actualités Inauguration du nouvel ensemble scolaire et sportif de l’Institution des Chartreux et du Centre scolaire Saint-Bruno – Saint-Louis Samedi 22 septembre 2007 Intervention de M. Gérard Collomb, Sénateur-Maire de Lyon Messieurs les Présidents des conseils d’administration de l’Institution des Chartreux et du Centre scolaire Saint-Bruno-Saint¬Louis, Messieurs les chefs d’établissements, Monsieur l’architecte, Mesdames et Messieurs les professeurs, Mesdames et Messieurs les parents d’élèves, Mesdames et Messieurs les élus, Chers amis, C’est un vrai plaisir pour moi d’inaugurer à vos côtés ces nouveaux bâtiments aux lignes très contemporaines qui s’intègrent parfaitement au site des Chartreux, comme à l’ensemble de ce paysage de la Croix¬Rousse. Je tiens à féliciter l’équipe des architectes, ainsi que l’ensemble des responsables de vos deux établissements pour ce magnifique projet qui représente une étape importante dans la vie des Chartreux, comme de Saint-Bruno Saint-Louis. Cette réalisation s’inscrit dans une dynamique de développement de vos activités pédagogiques, notamment sportives, mais aussi dans une logique de préservation et d’embellissement d’un site historique tout à fait exceptionnel situé au cœur de la Cité. Un tel bâtiment de 5 étages sur près de 4 000 m2, avec deux gymnases, des salles de classe, une salle 12 informatique, une infirmerie et des bureaux, constitue une opération très importante qui se devait de préserver toute la beauté et l’harmonie d’un environnement marqué à la fois par la nature et par un patrimoine architectural hors du commun. Vous avez réussi à projeter ce site occupé depuis le XVIe siècle dans la modernité, tout en restant fidèle à l’esprit des lieux. Je me souviens d’ailleurs que nous nous étions retrouvés ici, il y a un peu moins de deux ans, pour célébrer avec Monseigneur le Cardinal Philippe Barbarin la fin de la rénovation de l’église Saint-Bruno par la Municipalité, après plus de trois années de travaux. Nous étions alors avec le Père Georges Babolat, qui a tant compté dans la vie des Chartreux, et pour lequel je sais que nous avons tous, aujourd’hui, une pensée émue. En véritable gardien des lieux, le Père Georges Babolat s’était beaucoup investi dans la réussite du chantier de restauration de l’église, et cette inauguration aurait sans aucun doute beaucoup représenté pour lui. Il était, comme vous tous, très attaché à la modernisation de l’Institution des Chartreux qui occupe une place originale dans la vie éducative lyonnaise et, plus largement, dans l’histoire de notre ville. Depuis le milieu du XIXe siècle, et la fondation de l’Institution par l’abbé Hyvrier, des générations entières de Lyonnais ont été formées et éduquées ici par des professeurs ayant laissé une empreinte profonde dans l’identité de notre Cité. Parmi ceux-là, il y eut de nombreuses figures marquantes dont, bien sûr, l’Abbé Couturier, pionnier de l’œcuménisme chrétien et grand inspirateur du dialogue entre les religions. Parmi les élèves qui ont fréquenté les bancs de cette Maison, je pense à Monseigneur Alfred Ancel, le Supérieur général du Prado, qui fut évêque auxiliaire de Lyon pendant plus d’un quart de siècle. J’ai d’ailleurs souhaité que la Ville de Lyon lui rende hommage en attribuant son nom à un très beau square de Gerland, son quartier d’adoption. Les élus du Conseil municipal ont voté cette proposition à l’unanimité au cours de la séance de lundi dernier, et nous organisons une cérémonie officielle de dénomination à laquelle vous serez naturellement tous conviés. Ce sera, pour moi, l’occasion de rappeler tout ce que ce prestigieux élève de la promotion 1915 des Chartreux a apporté à la tradition humaniste, sociale et chrétienne de Lyon. Ce sera aussi pour moi l’occasion de rappeler ce que notre ville doit à la qualité de ses établissements d’enseignement catholique et de ses congrégations enseignantes comme les sœurs de Saint-Joseph de Lyon ou les frères du Sacré Cœur du Centre scolaire Saint-Bruno Saint-Louis. On pourrait également évoquer la présence à Lyon des Jésuites ou des Frères des Ecoles Chrétiennes, notamment ici à la CroixRousse. Ma conviction est qu’un tel héritage a gardé une valeur profonde pour les hommes et les femmes de notre Cité, quelles que soient les convictions personnelles sur le plan religieux ou spirituel. C’est pourquoi nous avons fait du pluralisme, de la diversité et de l’excellence de l’environnement éducatif lyonnais une véritable priorité pour notre ville en accompagnant l’ensemble des acteurs éducatifs dans leurs projets. C’est pourquoi, au cours de ces dernières années, nous avons beaucoup investi dans les domaines de l’éducation, de la petite enfance, de la vie sportive, ainsi que dans la qualité de vie et l’épanouissement de tous dans la Cité. Je crois que ce nouvel équipement participe pleinement de cette dynamique qui vise à faire des structures d’éducation des lieux d’épanouissement pour tous les jeunes, tant sur le plan intellectuel et culturel, que physique et sportif. Vous accomplissez-là une mission à laquelle je suis très attaché, tant pour la qualité de vie des familles lyonnaises que pour l’attractivité, le rayonnement et le développement de toute notre agglomération. Au-delà, je suis heureux que les Chartreux et l’Institution Saint-Bruno - Saint-Louis aient aujourd’hui tous les moyens de transmettre et de faire vivre les valeurs d’humanisme, d’ouverture et de progrès auprès de la jeunesse d’aujourd’hui. C’est ainsi que nous préparerons l’avenir de notre Cité. Celui d’une “ville heureuse” pour reprendre la belle expression de l’architecte Renzo Piano, une ville dans laquelle chacun, malgré toutes les différences, puisse s’épanouir. Une ville dans laquelle nous puissions tous vivre ensemble. Je vous remercie. 13 Actualités Intervention de M. François Petinataud, chef d’établissement du Centre scolaire Saint Bruno – Saint Louis Cette inauguration est d’abord l’aboutissement de longs efforts de tous ceux qui sont passionnés par le sport, les activités sportives, à savoir : sportifs, professeurs d’EPS, éducateurs, administrateurs. Tous attendaient un tel équipement pour pouvoir agir, s’entraîner dans des conditions satisfaisantes. Ils ont été tout au long de la phase préparatoire de précieux conseillers pour guider le choix des matériaux, des installations, des équipements. Nous tenons à les saluer et à les remercier, car ils nous ont probablement aidés à faire des choix économiques de bonne gestion tout en assurant de bonnes installations. Par cette réalisation, nous avons voulu également donner un signal fort. Un signe à tous ceux qui fréquentent nos établissements dans le cadre de leur scolarité. Le sport est un volet incontournable dans le milieu scolaire pour grandir, développer des relations, se mesurer aux autres et à soi-même. Nous pensons à nos internes qui passent ici leur semaine et qui n’avaient pas d’équipements satisfaisants pour se dépenser, jouer, s’entraîner. Et particulièrement lorsque le mauvais temps les empêchait d’utiliser les cours. Aujourd’hui nous pouvons leur offrir des temps de détente post-cours et nous en sommes très satisfaits. Nous pensons également à tous ceux qui, le mercredi après-midi, dans le cadre de leurs activités associatives sportives, devaient aller à l’extérieur pour trouver des salles. Maintenant, ces installations leur sont ouvertes, à notre grande joie. 14 Enfin, nous pensons à nos partenaires qui dans le cadre des horaires aménagés attendaient de notre part une aide pour éviter de surcharger les horaires de leurs élèves, de leurs sportifs en les invitant à s’entraîner à l’extérieur. Cet ensemble sportif, nous permettra, j’en suis sûr, de mieux nous atteler aux grandes orientations d’éducation nationale en matière de sport scolaire. Elargir la palette des sports pour que tous les profils d’élèves puissent trouver du plaisir dans la pratique et qu’ils puissent prolonger leurs activités au-delà des années lycée. Si la réalisation de cet ensemble sportif a pu aboutir sans la moindre anicroche, c’est aussi parce que tout au long de ces années nous avons vu croître une volonté remarquable de coopération, de partage et de respect. Cette réalisation nous a fédérés. Les responsables, les personnels, les administratifs ont agi tout le temps avec le désir profond de montrer que l’enseignement catholique sait regrouper ses énergies, ses atouts pour que les jeunes voient les conditions de sport et de travail s’améliorer. Je voudrais saluer les sœurs de Saint-Joseph et leur exprimer ma profonde reconnaissance et, aussi bien les représentantes de la Maison générale que de la Province, pour les efforts qu’elles ont acceptés. Egalement les représentants des organismes de gestion et leurs représentants, le Père Martin, Monsieur Henry à qui nous avons pris beaucoup de leur temps, Monsieur Comte et les administrateurs de nos deux établissements. A tous les personnels qui n’ont pas lésiné sur le niveau de leurs engagements. Je souhaite particulièrement citer Monsieur Ligout et Monsieur Jacquemet. Je reste admiratif pour votre générosité, votre investissement dans l’aboutissement de cet ensemble. Et tout cela pour que nous puissions offrir à chaque jeune les possibilités de se cultiver, de faire des efforts, de fortifier leur corps et leur esprit. Je formule en conclusion un vœu en reprenant la célèbre citation de Juvénal dans les Satires : « Que cet ensemble puisse mieux assurer l’accomplissement d’un esprit sain, dans un corps sain grâce aux études et au sport ». Intervention du Père Bruno Martin, Supérieur de la Société des Prêtres de Saint - Irénée Monsieur le Maire, mesdames et messieurs les élus, chers amis, Vous souhaitez tous, je le pense, que mon discours ne soit pas proportionné à la longueur du chantier… Faire l’historique de la construction qui nous rassemble aujourd’hui nous reporterait sept ou huit années en arrière. C’est notre directeur administratif des Chartreux, Alain Comte, qui le premier, il me semble, alors que nous tournions et retournions diverses hypothèses, suggéra cet emplacement mitoyen : je dois dire que cette idée fut accueillie de manière très positive par le Lycée Saint‑Bruno, et laissait déjà entrevoir de fructueuses perspectives de travail commun. Je passe sur la nomenclature exhaustive de toutes les difficultés, théoriques et pratiques. Ici, comme disent les lycéens, « c’est la totale » : Terrain classé boisé, commission des balmes, zone de fouilles archéologiques préventives, périmètre de protection Monuments historiques… sans compter les difficultés d’accès au chantier, et la surface constructible tout juste nécessaire pour le projet – il aurait même fallu quelques mètres de plus pour satisfaire vraiment les désirs des professeurs d’EPS. Mais enfin… Je dois saluer d’entrée la bienveillance des religieuses de Saint Joseph, propriétaires de la plus grande partie du terrain, qui ont tout de suite compris l’intérêt pédagogique du projet… et en ont supporté les conséquences avec une patience héroïque et une résignation admirable ! Je dois dire aussi l’appui décisif que nous a apporté M. Gilles Buna, adjoint au Maire, auprès des services de l’urbanisme : je crois que sans son aide le projet n’aurait jamais vu le jour. Tout ceci étant posé, il fallut commencer par la phase des projets, études, avant projets sommaires, maquettes : ce fut la première et lourde tâche de nos architectes, MM. Yves Boucharlat et Thierry Binachon, et de leurs équipes. En juillet 2004, première victoire, le permis de construire était obtenu. J’en ai encore le dossier d’instruction complet dans mes archives, où il occupe un volume impressionnant : il pourrait servir, en cas de besoin, à lester une grue… Vint ensuite le moment de la recherche des financements et des appels d’offres. Pour ce qui est des financements, la Région nous faisait bénéficier d’une subvention importante pour la partie de bâtiment destinée aux BTS. Mais pour la partie des salles de sport, que nous inaugurons aujourd’hui, pas de subventions possibles. Nous pourrions y mettre, comme sur les monuments romains : D.S.P.P. – de sua pecunia posuit - ce qui signifie à peu près : aux frais de la princesse. Quant aux appels d’offres, il ne faut pas croire qu’on se bousculait pour 15 Actualités y répondre – personne ne se précipite sur un chantier aussi difficile : honneur aux entreprises qui ont relevé le défi. Les fouilles archéologiques n’ayant mis à jour, grâces à Dieu ! aucun sarcophage mérovingien, le début des terrassements commençait en juillet 2005. Je vous épargne le récit de deux ans d’aventures, ponctuées d’imprévus, d’intempéries, de retards plus ou moins inévitables. Mes remerciements vont aujourd’hui à toutes les entreprises qui ont travaillé sur ce chantier, car dans une construction pareille il n’y a pas de petits détails, et la réussite tient au fait que chacun fait de son mieux dans sa partie, qu’elle soit fondamentale ou de second œuvre – car rien n’est secondaire. Faute de pouvoir citer tout le monde, je veux cependant évoquer l’entreprise Pitance, qui a réalisé le gros œuvre, et saluer son chef de chantier, M. Carrier, qui n’en est pas à son premier chantier aux Chartreux. M. Carrier est un homme de caractère. M. Boucharlat aussi. Tous les artisans et les entrepreneurs qui ont travaillé ici aussi. Vous voyez le tableau. Lors de nos réunions de chantier hebdomadaires, l’ambiance était parfois chaude. Côté maîtres d’ouvrage, M. Ligout apportait ses compétences d’homme du métier – ses remarques étaient toujours judicieuses ; votre serviteur faisait le juge de paix. Le résultat est là. Les tensions, les énervements, les retards, tout est derrière nous. Et devant nous il y a ce bâtiment, si attendu, si fonctionnel, si beau. Monsieur le Maire, mesdames et messieurs les élus, les tâches d’un chef d’établissement ou d’un président d’OGEC ne sont pas toujours simples. Nous avons souvent l’impression d’être les prisonniers d’un maquis réglementaire qui, avec les meilleures intentions du monde, décourage toute initiative, entrave tout projet, fait mal augurer de l’avenir. Je me redis souvent avec la Plaisante Sagesse Lyonnaise que « pour coucher sous les ponts et boire à la borne, y a 16 besoin de demander la permission à personne, mais à part çà, c’est à peu près tout ce qu’on peut faire rien que de soi ». C’est pourquoi, au terme de ce discours, je voudrais remercier à nouveau : - Les élus et les services municipaux qui ont compris l’intérêt de ce beau projet et qui nous ont permis de franchir tous les obstacles. - Nos architectes et leurs bureaux d’études qui ne se sont pas laissé arrêter, ni par les difficultés techniques du chantier, ni par les chicanes administratives. - Les artisans qui ont fait passer ce projet du papier à la réalité. Aujourd’hui on pense que travailler, c’est être devant un ordinateur - et certes sans beaucoup d’ordinateurs, le chantier ne se serait pas fait ! mais après l’ordinateur il y a des mains – des machines, certes, et sans ces machines, le chantier ne se serait pas fait ! – mais derrière ces machines, il y a des intelligences humaines et des mains humaines, et ce sont elles qui ont fait. Ce sont de prodigieuses banalités, mais ne méritent-elles pas d’être dites ? J’ai fini d’évoquer le passé. L’important n’est pas derrière nous, mais devant nous : l’important, ce sont ceux pour qui ces bâtiments ont été réalisés, malgré tous les obstacles. Car une école, Monsieur le Maire, ce ne sont pas des bâtiments, fussent-ils du plus beau des bétons : ce sont les élèves. Tout n’existe que par eux et pour eux. Intervention du Père Jean-Bernard Plessy, Chef d’établissement de l’Institution des Chartreux Monsieur le représentant du Cardinal, Archevêque de Lyon, Monsieur le Sénateur – Maire de Lyon, Monsieur le Député, Monsieur le Représentant de la Région Rhône– Alpes, Madame et Monsieur les maires d’arrondissement, Monsieur le Directeur diocésain, Mesdames, Messieurs, chers amis, Depuis plus de 400 ans, sur cette partie de terre de la Croix-Rousse, on bâtit, on restaure, on redispose, on aménage. De la construction de la Maison dite des Missionnaires devant laquelle vous êtes peut–être passés tout à l’heure à ce dernier ensemble sportif et scolaire que nous inaugurons ce matin, quatre siècles se sont écoulés. J’y vois le signe d’une vitalité qui est d’abord celle de l’Eglise, des moines Chartreux, demeurés là jusqu’à la Révolution, à la société des Prêtres de Saint Irénée prenant leur relais jusqu’à aujourd’hui et fondant dès le premier quart du XIXe siècle l’Institution des Chartreux. Mais cette opiniâtreté à construire et à transformer la moindre parcelle de terrain en locaux scolaires (trois bâtiments en moins de 30 ans) est le signe d’une Maison d’éducation en bonne santé, accueillant près de 3 000 élèves, de la maternelle au post-Bac. Etablissement qui, s’inscrivant pleinement dans le service de l’Education nationale dont il est partenaire, sait néanmoins faire valoir ce qui le fonde et l’anime dans son identité propre. Depuis plus de vingt ans, se posait ici la question de la construction d’un complexe sportif. Certes les Chartreux avaient et ont toujours leur stade, rue Henri Gorjus, auquel ils tiennent. Certes, il y avait bien les plateaux de sport extérieurs sur les cours de récréation. Mais il manquait cet équipement que vous venez de visiter. Et dans la mesure où nos voisins et amis du lycée Saint Bruno avaient la même préoccupation que nous, il fut finalement décidé d’unir nos forces et nos compétences dans la création d’un double complexe, posé l’un sur l’autre, capable d’accueillir les élèves de nos deux établissements. Comme François Pétinataud l’a justement fait remarquer, ce partenariat n’a pas été seulement celui de l’intérêt économique et financier. Il a très vite trouvé son identité véritable, celle du cœur, celle de l’esprit, animé par une volonté commune de coopération étroite au service de l’éducation des milliers de jeunes que nous accueillons. D’une pierre, trois coups : deux gymnases et un bâtiment scolaire. Si la construction de ce double complexe sportif ne repose que sur nos fonds propres d’investissement, nous devons exprimer, en revanche, notre reconnaissance à la Région Rhône–Alpes, pour la participation importante qu’elle a prise à la construction du bâtiment scolaire devant lequel nous nous trouvons. Regroupant désormais nos filières techniques d’enseignement supérieur dans une unité de lieu, le bâtiment permet lui aussi de renforcer le partenariat initié, dans ce que nous appelons le pôle tertiaire supérieur, avec le lycée Saint–Bruno. Nos filières commerciales, comptables et financières, et informatiques disposent désormais d’équipements et de dispositifs 17 Actualités d’apprentissage très modernes, permettant à leurs étudiants d’acquérir de manière optimale les compétences que le monde du travail et les entreprises attendent d’eux dans quelques années. Certes, il y a un grand mur qui sépare nos deux Maisons, mais des portes ont été percées ; certes une grille sera scellée, par une entreprise qui travaille si bien qu’elle ne l’a toujours pas posée ; mais il n’y aura qu’une seule clé pour permettre le passage aux professeurs et étudiants de ces filières, dans un sens ou dans l’autre. Les temps qui viennent appellent manifestement à des synergies d’objectif et d’action. Il faut toujours savoir anticiper et je me réjouis avec François Pétinataud de pouvoir partager cet objectif commun. A mon tour enfin, je voudrais remercier chaleureusement ceux et celles par lesquels cette vaste opération a été rendue possible. Je joins ma voix à celle du Père Martin pour saluer l’accueil très favorable qu’a rencontré notre projet auprès de la Ville de Lyon, et l’aide que nous a notamment apportée Monsieur Gilles Buna. Reconnaissance aux pouvoirs publics et au Conseil Régional Rhône-Alpes pour le financement accordé. Reconnaissance à nos architectes : Yves Boucharlat et Thierry Binachon, anciens Chartreux, fidèles aux Chartreux, et actifs à conduire les entreprises dans un presque très bon échéancier. Reconnaissance à nos conseils d’administration respectifs et à leurs présidents, qui ont eu l’audace de bâtir. Reconnaissance à Alain Comte, directeur administratif des Chartreux, pour les longues heures de travail, à Emmanuel d’Ussel, directeur des services généraux, pour les mêmes heures de travail. Reconnaissance aux personnels des services, aux professeurs d’EPS pour leur belle coopération. Je sais qu’ils déserteront maintenant ma salle d’attente, ayant obtenu ce qu’ils voulaient obtenir. 18 Reconnaissance posthume, mais très forte, à mon prédécesseur le Père Georges Babolat, qui voulait ce complexe sportif, pas forcément à cette place, mais qui le voulait. De cet ensemble, il fut l’initiateur. Ce bâtiment lui est dédié, il portera son nom. Je sais qu’il eût sans doute préféré une dédicace plus centrale dans l’enceinte des Chartreux. Je pense qu’il se console au moins qu’un bâtiment entier lui soit dédié plutôt qu’une salle, si grande fût-elle. Et maintenant, qu’allons-nous faire ? D’abord nous serrer la ceinture, Monsieur le Sénateur, comme l’aurait dit votre illustre prédécesseur. Mais dans quelque temps qui sait, il y a bien encore un dernier endroit du domaine où bâtir, et je vois bien pour quel projet. Mais dans quelque temps seulement ! Je forme le vœu que jamais, sur ce coin de la colline qui travaille, ne cesse le bruit des enfants qui jouent sur les cours ou dans le gymnase, le silence des étudiants rassemblés en DS, le bruit des craies sur les tableaux quand on passe dans les couloirs, le flux des élèves qui entrent le matin et celui des élèves qui sortent le soir. Je forme le vœu que jamais ne cesse ici cette œuvre d’éducation au service de l’Eglise et de notre Nation. Supplique pour que vive le Liban Jean-Bernard Plessy, Supérieur de l’Institution « N’est-il pas vrai que dans peu de temps, le Liban redeviendra un verger ? » Isaïe XXIX 17 Il faut avoir vu ces petits enfants de Beyrouth, avec leur tablier d’écolier et leurs yeux de braise qui fixent silencieusement le visiteur, pour n’être jamais plus indifférent aux articles de presse des grands quotidiens qui évoquent de temps à autre la situation politique du Liban. Il faut avoir entendu ces enfants du pays des cèdres exprimer si simplement et si dignement leur immense amour de leur terre, leur ardent désir de paix (chaque petit poème qu’ils récitent, chaque ritournelle se transforme toujours en adjuration, en supplique pour la paix et la liberté) pour guetter, entre les légions, le plus petit espoir d’une paix retrouvée, d’une entente à reconstruire entre les communautés religieuses. On sait parfaitement que le problème n’est pas à l’intérieur du pays. Il vient exclusivement des influences, pour ne pas dire des oppressions qu’exercent à son endroit les partis qui le voudraient sous leur coupe. En dehors de toute analyse de politique étrangère qui n’est pas le but de mon propos, il y a pour moi comme un immense mystère à considérer que cette terre soit si belle, si fascinante, si étroitement liée à l’Histoire sainte, le Liban est nommé 59 fois dans l’Ancien Testament, et qu’elle soit, malgré elle, une terre de perpétuel martyre. Le problème n’est pas nouveau, direzvous ! Peut-être, mais il est si difficile de s’y résoudre, quand on voit ces enfants pleins de vie quitter l’école avec une espèce de prudence toujours mêlée d’appréhension, et vis-à-vis de la sécurité du chemin de retour vers la maison, et vis-à-vis des lendemains si sombres ! Les enfants d’Occident n’ont pas ces sentiments. Ils en ignorent tout. Il ne faudrait pourtant pas croire que ces enfants en oublient les cris, les jeux de balles et les rires, les cours de récréation. Eux aussi sont animés d’une terrible envie de rire, d’insouciance et de joie simple, et ils courent comme les autres se cacher derrière les poteaux des cours de récré, à jouer, à parler, à chanter. Dès qu’ils redeviennent sérieux, ils n’ont souvent plus de mots d’enfants, et leur évocation de l’avenir vous bouleverse, tant elle semble porter le poids d’incertitudes qu’ils ne maîtrisent pas. J’ai eu l’honneur d’être invité à Beyrouth, en mai dernier, pour parrainer la promotion des bacheliers du collège Saint Georges. C’était le moment où l’armée libanaise pilonnait le camp de Nar El Borad vers Tripoli. De l’aéroport jusqu’au collège, j’ai vu des colonnes de chars, des mouvements de troupes et passé plusieurs barrages. Une fois au collège, on m’a invité à passer dans les classes, celles des petits comme celles des grands. Des moments uniques où l’espérance contenue dans le regard d’un enfant semble tellement plus forte que les menaces ou les intimidations d’un dictateur d’à côté. Des moments où lorsque l’on vous dit que la France est la sœur vénérée du Liban, on ne vous raconte pas d’histoires. Des moments où la concélébration de la messe en arabe (je n’ai pas été très opérationnel) vous fait prendre conscience de manière grandiose de l’universalité de l’Eglise. Des moments uniques où l’on se dit que l’on n’a pas le droit de les « laisser tomber », parce qu’ils sont si proches de nous, parce que nous sommes si proches d’eux. Voilà pourquoi le parrainage de ces enfants de Saint Georges est devenu une cause prioritaire pour les Chartreux. Voilà pourquoi nous voulons poursuivre, amplifier cette œuvre de fraternité : l’union faisant la force, parents d’élèves, anciens élèves, professeurs et personnels des services, aidons ces enfants, en leur permettant financièrement d’être scolarisés au collège Saint Georges, à préparer demain l’avenir de leur nation. Amis Libanais, vous pouvez compter sur nous. Pour toute demande de renseignement : 04 72 00 75 50. 19 Actualités “Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître” Résultats de la première promotion de la classe Sciences-Po Gilles Crespin, directeur des CPGE A l’heure de l’écriture de ces lignes, la coupe du monde de rugby bat son plein. L’image est toute trouvée pour cette première promotion de la classe prépa Sciences-Po. L’essai est transformé ! En définitive, 26 de nos 32 préparationnaires se sont extraits de la mêlée des quelque 5000 candidats pour franchir la ligne et intégrer un IEP ; certains pour entrer en deuxième année, d’autres en première année, les derniers dans les arrêts de jeu, appelés fin août sur liste d’attente. Personne n’est resté sur la touche puisque ceux qui n’avaient pas réussi sont actuellement en deuxième année de licence de droit à l’Université Lyon III (voir p.49). Bien au-delà de nos meilleurs pronostics, ces 82 % d’intégration nous placent à nouveau parmi les favoris pour la compétition 2008, avec la même équipe d’entraîneurs et une nouvelle génération d’étudiants admiratifs de leurs aînés. 20 “Les politiques économiques en France et en Europe” Patrick Artus en dialogue avec Isabelle Gravet, professeur d’économie Mardi 9 octobre 2007 Antoine Bachès, étudiant en Prépa HEC 4 C’est devant une assemblée de plus de 500 lycéens, étudiants en classes préparatoires et professeurs, que M. Patrick Artus nous a fait l’honneur de (re)venir nous présenter son analyse d’économiste renommé et reconnu. Ce polytechnicien, également diplômé de l’ENSAE (Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique), cumule les fonctions de professeur, chercheur, conseiller économique auprès du gouvernement et directeur de NATIXIS. Son exposé s’est déroulé autour du thème des banques centrales. Comme l’indique le titre de son dernier ouvrage, « Les incendiaires, les banques centrales dépassées par la globalisation » (2006, Editions Perrin), le rôle de ces dernières doit être repensé dans un contexte mondialisé des crises financières à répétition. L’économie actuelle est en effet marquée par des crises se succédant et suivant un schéma « endettement - hausse des prix des actifs financiers », à l’image de la crise des « subprimes » aux Etats-Unis. M. Artus dénonce à cet égard l’attentisme des banques centrales et le dogmatisme des politiques monétaires qu’elles empruntent au nom d’une inflation nulle. Pourtant, le seul objectif d’inflation semble être dépassé dans un monde globalisé où les problèmes ont changé. M. Artus a d’ailleurs su nous rendre compte à sa manière, conciliant la technique de l’expert et la simplicité du pédagogue, des problèmes actuels. Il constate d’une part une nécessité de réformes structurelles afin de pallier un potentiel de croissance trop faible en Europe. Ces réformes doivent porter selon lui aussi bien sur l’Etat lui-même que sur le rapport existant entre celui-ci et les banques centrales. D’autre part, il dénonce cette spirale inquiétante des crises financières et accuse un trop grand laxisme des banques centrales. Il évoque à ce titre une nécessité d’intervention de ces dernières afin d’enrayer ce phénomène cumulatif. De plus, le système financier international entretient très largement ce phénomène. En effet, un surplus de liquidités lié aux excédents de pays Face à ce constat plutôt pessimiste mais réaliste de M. Artus, les solutions proposées se montrent pour le moins difficiles à appliquer. Autant de débats tels ceux de l’indépendance des banques centrales, ou de leur plus grande intervention tout en demeurant moins dogmatiques quant à l’inflation, sont relancés. Pessimistes, les perspectives le sont également : accentuation des crises à répétition ? Crise durable ? Récession ? L’avenir économique, selon M. Artus, semble donc n’aller que dans un sens, celui de la réforme des banques centrales. Nous remercions M. Artus pour sa disponibilité et son effort de pédagogie auprès des élèves, confirmés par la suite, lors de la réception organisée après la conférence. en développement finance les déficits de pays développés et entretient ainsi les crédits. Le tout semble être validé par une finance globalisée transformant les crédits en actifs financiers. 21 Association des Anciens Elèves Entretien avec Florence Pélardy, Officier de Police judiciaire Police nationale - Paris Ancienne élève de l’Institution des Chartreux (promotion 1987) En quelles années, avez-vous été élève de l’Institution des Chartreux ? J’ai effectué tout mon parcours de lycée à l’Institution des Chartreux. Auparavant, j’ai été scolarisée à l’école Saint Joseph dans l’Ain puisque mes parents résidaient dans ce département, avant que nous nous rapprochions de Lyon. Quels professeurs vous ont le plus marquée ? Plusieurs ! Je pense, notamment au Père Achard qui nous enseignait le français et à Monsieur Cugnet qui intervenait, lui, en philosophie. Assez naturellement, j’avais un rapport privilégié avec les enseignants des disciplines littéraires, car j’ai suivi un Baccalauréat série L. Mais assurément, je crois que c’est mon professeur d’anglais de seconde, Mademoiselle Bourgeois, qui m’a marquée. En effet, mon niveau d’anglais était médiocre en entrant en seconde et je n’étais pas passionnée et cette enseignante m’a fait adorer cette langue. C’est une chance réelle, car j’ai pu par la suite vivre pendant sept mois en Australie. J’ai certes amélioré mon niveau sur place, mais je n’aurais pas pu avoir cette immersion avec mes lacunes initiales de fin de collège. Après vos études à l’Institution des Chartreux, qu’avez-vous fait ? Après mon Baccalauréat, j’ai intégré une prépa Hypokhâgne sur Paris, puis je suis revenue sur Lyon en Faculté de droit, où j’ai obtenu un DEUG avant de rentrer à l’école de Notariat de Lyon. C’est à ce moment que ma passion m’a rattrapée ! Au désespoir de mes parents, je leur ai annoncé mon intention d’interrompre mon cursus de 22 notariat afin de devenir « flic ». Préalablement, il y avait eu mon expérience australienne de sept mois. Je ne pouvais pas rester plus longtemps. Il m’avait été impossible d’obtenir un visa de travail malgré toutes mes démarches et j’avais épuisé toutes les possibilités de prolongation de mon visa touristique. Ayant largement profité de l’Australie et de ses charmes, pour l’avoir visitée en rayonnant depuis Adélaïde, après m’être passionnée pour les aborigènes et leur culture, notamment leur peinture, véritable moyen de revendication de leurs terres et de leurs droits, je rentrais donc en France. Mon parcours a été atypique : suivant les conseils d’amis impliqués dans la Police nationale, je suis devenue gardien de la paix. La démarche pouvait sembler cavalière puisqu’à l’époque, cette profession était accessible par concours à des personnes titulaires d’un Brevet des collèges. Pour moi, l’objectif était ailleurs : connaître le métier de policier de terrain et m’imprégner. Après ma formation et une première affectation parisienne, tout d’abord dans le 4ème arrondissement de Paris, principalement avec une mission de garde des personnalités, j’intégrais la Police des transports. Ce service intervient principalement sur des missions de délinquance en banlieues. Nous étions confrontés à la misère sociale sous toutes ses formes, mais aussi nous devions traiter des problèmes de délinquance nationale. En 2002, après quasiment six années dans la Police nationale, je passais et réussissais mon concours d’officier. Je rejoignais mon affectation parisienne du 4ème en charge plus spécifiquement du Marais, de Notre–Dame, en tant qu’adjoint au chef du bureau opérationnel. En fait, nous sommes impliqués sur l’ensemble de la procédure judiciaire du commissariat, mais nous avons aussi une mission statistique, qui n’est pas purement comptable puisqu’elle doit permettre une adaptation des moyens matériels et humains de la Police nationale pour répondre aux évolutions et aux nouvelles formes de délinquance. Les évolutions sont nombreuses dans ce secteur. Par exemple, actuellement, je termine une formation de 3ème cycle sur la prévention situationnelle. L’objectif est d’anticiper les problèmes en analysant les risques et en mettant en place des procédures avec les divers acteurs, commerçants, institutions, particuliers, ceci afin d’éviter les vols, les dégradations… La formation reçue aux Chartreux a-t-elle influencé votre vie ? Certainement, mais à bien y réfléchir mon orientation professionnelle était acquise dès mon plus jeune âge. Ce qui était difficile était d’en prendre conscience réellement et de faire partager ce choix à mes parents. Les Chartreux ont eu un rôle fondamental, principalement grâce à la rigueur, au goût du travail bien fait. Ce sont ces valeurs fondamentales qui ont fait naître cette passion et m’ont permis de l’affirmer, puis de la concrétiser. Vos projets tant professionnels que personnels ? Ils sont nombreux. Je souhaiterais me rapprocher de Lyon, retrouver mes racines, ma terre. Professionnellement, j’espère pouvoir m’appuyer sur certaines opportunités. La Ville de Lyon est pionnière dans le domaine de la prévention situationnelle. Je devrais pouvoir ainsi associer aspirations professionnelles et personnelles. La terre, le terroir, les vieilles pierres me manquent et, de façon plus intime, j’aimerais pouvoir m’adonner davantage à ma nouvelle passion : la sculpture sur pierre. L’orientation est une étape souvent difficile pour un lycéen. Votre cheminement personnel dans ce dédale de l’orientation a-t-il été compliqué ? Les choses ne se sont pas faites simplement, puisque, nous l’avons évoqué, j’ai tâtonné avant de concrétiser mon orientation. Par contre, une fois lancée, tout s’est passé pour le mieux. A des élèves qui aujourd’hui souhaiteraient devenir officier de police judiciaire, quels conseils donneriez-vous ? Je crois qu’il faut d’abord avoir la « vocation ». En matière de conseils, cela dépend des personnes, mais attention : devenir officier, c’est être conscient que le management est une phase essentielle du métier. Par exemple, j’ai environ trente personnes sous ma responsabilité. Evidemment, mon parcours atypique peut étonner, mais il s’avère être un atout majeur dans cette capacité à manager une équipe, à comprendre l’approche et la démarche de certains gardiens de la paix. Actuellement, beaucoup de séries télévisées à succès mettent en scène des professionnels de la police judiciaire. Il est important pour un jeune de comprendre que les réformes engagées vont amener de plus en plus les officiers à s’investir sur des fonctions de gestion et de management. Quel que soit le niveau d’entrée dans la Police nationale, l’ouverture aux autres est fondamentale. Le policier est confronté à la vie réelle avec ses joies, mais aussi ses turpitudes. La tâche n’est pas facile, il faut prendre du recul. Ce métier est un métier – passion, passion de l’humain, passion de l’humanité et de l’humanisme. Des valeurs chères aux Chartreux. Florence Pélardy, vous êtes responsable de l’antenne parisienne des anciens de l’Institution des Chartreux. La dernière rencontre co-organisée avec Jean–Paul Bonnet a été un succès avec la visite de l’Assemblée nationale. Quels sont vos projets pour 2008 ? J’ai plusieurs projets, je souhaite proposer une nouvelle rencontre aux anciens élèves de l’Institution au printemps 2008 et j’ai deux pistes principales, soit la visite de Notre–Dame, mais bien évidemment une découverte des lieux généralement non accessibles au public, ou une visite au Mémorial de la Shoah. Lyon a été la capitale de la Résistance, et la symbolique me paraît attractive. Actuellement, nous sommes encore en phase de réflexion, mais je ne veux pas décevoir les anciens de Paris et d’Ile-de-France qui sont toujours très mobilisés. 23 Association des Anciens Elèves Rencontre de la promotion 1997 Jeanne Camus (désormais Derkenne) et Patrice Durand L’idée avait traversé quelques esprits ces dernières années : pourquoi ne pas organiser une journée de retrouvailles pour les élèves de la promotion 1997 ? Heureuse idée. En effet, la joie et la cohésion qui avaient animé notre promotion, pour certains depuis l’école maternelle, pour d’autres depuis le collège ou le lycée, étaient restées bien présentes dans nos mémoires. Beaucoup de personnes ont, depuis la fin de la terminale, gardé contact. Les mariages ont été autant d’événements heureux qui nous ont permis de nous en apercevoir. Et toujours, ce même constat : il y a un petit «quelque chose» entre les gens ayant appartenu à l’Institution des Chartreux ; mieux qu’un simple souvenir, une complicité. Cette idée s’est transformée en projet, lancée en janvier 2007 pour fêter les 10 ans de la promotion. Grâce aux moyens de communication électronique mais aussi aux adresses postales de l’époque mises à disposition par l’Institution, nous avons pu retrouver la trace d’une grande majorité des personnes de la promotion (presque 80%). Le 20 octobre dernier, nous nous sommes retrouvés aux Chartreux, pour une messe émouvante, célébrée par le Père Plessy, puis un apéritif offert par l’Institution, où 120 personnes ont eu la joie de constater que les dix années écoulées depuis notre entrée dans l’âge adulte n’ont (presque) rien changé… du moins pour vous, Mesdames. Tout ce petit monde s’est ensuite retrouvé dans un bar en ville pour un dîner et une soirée… tardive pour la plupart! Il semblerait que l’idée ait essaimé, certaines promotions ayant manifesté le souhait d’organiser des événements semblables ; qu’ils n’hésitent pas à s’investir dans de tels projets, le 24 temps consacré sera récompensé par un grand plongeon dans le passé et les sourires toujours radieux de leurs anciens camarades de classe. Qu’ils n’hésitent pas non plus à nous contacter s’ils ont des questions, besoin d’idées, … Si des personnes de la promotion 1997, dont nous n’aurions malheureusement pas retrouvé les coordonnées à temps, lisent le présent papier, qu’elles nous contactent, nous les intégrerons à notre mailing list. Permettez-nous, enfin, de remercier chaleureusement le Supérieur et son assistante Madame Delahaye pour leur soutien dans l’organisation de cette rencontre. Adresses e-mail : [email protected] (Jeanne) [email protected] (Patrice) Tandems africains Du Sahara au Kilimandjaro guidés par des non-voyants Diego Audemard Jean-Christophe Perrot (promo Prépa HEC 2000) C’est à tandems que deux anciens de l’institution ont choisi de mener à bien leur projet « Raconte-moi la Terre » : découvrir l’Afrique, accompagnés de personnes aveugles, pendant toute une année. Du Maroc à la Tunisie, en passant par la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, le Bénin, le Cameroun, la Tanzanie et le Kenya, les deux jeunes amis et leurs 27 co-pilotes, non et mal-voyants – pour la plupart sans expérience du vélo –, ont parcouru 13 500 kilomètres. Une aventure où chacun dépendait de l’autre pour avancer… et aussi monter : ensemble, ils ont vaincu, à pied, le Jbel Toubkal (4 167 mètres), le mont Cameroun (4 095 mètres), le Kilimandjaro (5 685 mètres) et le mont Kenya (4 985 mètres) ! C’est en révisant ensemble leurs cours de philosophie, d’analyse économique et historique des sociétés contemporaines ou ce qui a été vécu, pour inciter des jeunes et des moins jeunes à s’engager, à pratiquer une activité sportive avec des handicapés ou tout simplement pour que d’autres s’autorisent à rêver puis à réaliser leurs rêves. A travers ce livre, nous découvrons les ambiances des villes et villages de brousse qu’ils traversent, partageons le repas des personnes croisées, vivons au rythme des familles qui les accueillent chaque soir, vibrons sur des morceaux improvisés au violon par Diego… Ils nous font ainsi réaliser que ce qui n’aurait pu être que partage d’efforts physiques est devenu partage des sens, afin de mieux ressentir et apprivoiser la réalité environnante. Le témoignage d’une expérience authentique, menée pour le plaisir de découvrir l’extraordinaire variété du continent africain. Une aventure humaine et culturelle, faite de rencontres inoubliables... de mathématiques que les deux étudiants de classe préparatoire (promotion 2000) ont fait connaissance. Un « binôme » formé pour préparer les concours aux grandes écoles de commerce, qui donnera naissance quelques années plus tard à un projet original : découvrir un continent guidé par des aveugles ! Après deux années d’école, ils profitent d’une année césure pour se lancer sur les pistes d’Afrique. Dans chaque pays, Jean-Christophe et Diego participent aux activités des organisations locales qui œuvrent pour le bien-être et l’insertion des personnes handicapées, puis accompagnés de deux coéquipiers ils réalisent une boucle de 15-20 jours au sein du pays. Et ainsi dans les 12 pays qu’ils seront amenés à découvrir. A leur retour, après un temps de digestion de cette expérience forte, parfois bouleversante, après être « rentrés » dans la vie active, ils décident d’écrire un livre. Ecrire pour partager Une aventure, enfin, où la solidarité prend toute sa dimension, révèle toute sa richesse. Diego Audemard, 26 ans, est responsable commercial à Barcelone. Ce violoniste de talent a aussi parcouru 1 000 kilomètres à tandem en Chine centrale et traversé le Haut Atlas à pied. Jean-Christophe Perrot, 27 ans, est consultant et vit à Paris. Passionné de photos, de montagne et de voile, il est engagé dans le secteur associatif en tant que pilote de tandem et guide de ski pour non-voyants. 25 Histoire Quand les Chartreux étaient mal vus Bruno Martin, supérieur de la Maison des Chartreux A la mi-octobre 1886, le cardinal Caverot, archevêque de Lyon, s’alita pour ne plus se relever. Il venait d’atteindre quatre-vingts ans, et, en dépit de sa robuste constitution et de ses apparences de santé inaltérable, dix ans d’épiscopat lyonnais l’avaient usé. Il était évêque de Saint-Dié depuis 1849 quand la confiance marquée de Pie IX l’avait appelé au siège primatial de Lyon, en 1876 – alors que, déjà septuagénaire, il faisait préparer son tombeau dans la cathédrale de Saint-Dié. Cette nomination n’était pas faite au hasard. Le pape Pie IX appréciait modérément le libéralisme affiché de Mgr Ginoulhiac, archevêque de 1870 à 1875. Au Concile Vatican I, Mgr Ginoulhiac avait fait partie de cette minorité qui jugeait « peu opportune » la définition de l’infaillibilité pontificale, et cela lui avait vraisemblablement coûté le chapeau de cardinal – il est le seul archevêque de Lyon depuis 1802 à ne pas Le cardinal Caverot avoir été élevé au cardinalat. A Lyon, Mgr Ginoulhiac avait trouvé des auxiliaires dévoués en la personne des prêtres de Saint-Irénée : il avait choisi parmi eux certains de ses proches collaborateurs, en particulier Odon Thibaudier, dont nous avons souvent parlé dans cette chronique ; à la mort de Mgr Ginoulhiac en 1875, c’est Mgr Thibaudier, alors évêque auxiliaire, qui avait administré le diocèse pendant l’intérim, et c’est à ce titre qu’il avait présidé à la fondation des facultés 26 catholiques. La nomination de Mgr Caverot, dont la sourcilleuse fidélité à Rome était connue, était apparue comme un coup de barre dans le sens de l’intransigeance. Les Chartreux furent les premiers à en faire l’expérience. L’historien de l’Eglise de France sous le pontificat de Léon XIII, le P. Lecanuet, le résume en quelques lignes, très flatteuses pour les Chartreux : « Il existait, il existe encore à Lyon une société de prêtres séculiers qu’on appelle les Chartreux. Ces prêtres pieux, instruits, distingués pour la plupart, formaient vraiment une élite. Ils avaient déjà donné à l’Eglise une dizaine d’évêques : NN. SS. Mioland, Bravard, Plantier, David, Thibaudier, Gonindard, etc. Mais ils passaient pour libéraux. L’ ancien archevêque les avait favorisés ; le nouveau prit une attitude opposée. Successivement il leur retira la cure de Notre-Dame à Saint-Etienne, et, sous prétexte d’unifier l’enseignement des jeunes clercs, le séminaire de philosophie qu’il donna aux Sulpiciens ; il suspendit leur cours de théologie et leur interdit de recevoir des novices qui n’eussent d’abord fait trois ans de grand séminaire et reçu le sous-diaconat. Ces ordonnances, que Mgr Caverot ne prenait même pas la peine de justifier, furent jugées sévèrement par les libéraux. » 1 Si les libéraux s’en affligeaient, d’autres s’en étaient réjouis bruyamment. Mais la mort imminente de l’archevêque pouvait à nouveau changer le cours des choses. Et les spéculations sur sa succession allaient bon train, sans même attendre le dernier moment (le cardinal ne devait mourir que le 23 janvier 1887). Dès décembre 1886, un écrit anonyme – dont une copie est parvenue, on ne sait trop comment, dans les archives de la maison – fut envoyée à la nonciature de Paris. Il était intitulé « Quelques notes sur la situation présente du diocèse de Lyon » et était essentiellement destiné à prévenir l’esprit du Nonce contre les Chartreux. La note commençait par une description du diocèse et un éloge de son clergé, qui avait su « conserver la foi chez les populations ». Mais ce clergé avait 1 RP. Lecanuet, La vie de l’Eglise sous Léon XIII, Paris 1930. p. 74 le grave défaut d’être « travaillé par des divisions intestines », dont il fallait chercher la cause chez les Chartreux, ou plus précisément « dans l’influence vraiment exorbitante qu’on a laissé prendre trop longtemps à une société de prêtres établie dans la ville de Lyon, connue sous le nom de Société des Chartreux.» Fondée dans le but de s’occuper des missions et de l’enseignement, elle n’avait pas tardé « à étendre son action et à porter la main sur la direction même du diocèse tout entier. […]Dès le début de sa fondation, le supérieur de cette société chercha à se rendre maître de tout l’enseignement ecclésiastique dans le diocèse. Il y avait là à divers points de vue un péril que les différentes administrations successives n’ont peut-être pas assez aperçu et conjuré. Les Chartreux choisissaient à leur gré les meilleurs sujets dans les petits séminaires qui leur étaient confiés, ils les attiraient à eux, les pénétraient de leur esprit, et après les avoir élevés aux ordres sacrés, les conduisaient aux emplois les plus considérables, tandis que le séminaire diocésain se voyait privé des jeunes ecclésiastiques les plus distingués, et forcément en devenait amoindri et déprécié. […]Les Chartreux se sont toujours appliqués à augmenter leur crédit et leur influence. Cures importantes, principales aumôneries, plus hautes chaires de l’enseignement, direction des maisons mères de plusieurs congrégations religieuses. L’administration tout entière était dans leurs mains grâce aux vicaires généraux et aux membres du conseil archiépiscopal, qui souvent et en majorité appartenaient à leur Société. » L’informateur anonyme de la nonciature exagérait un peu. Sans doute les prêtres des Chartreux avaient tenu, au cours du XIXème siècle, une place importante dans le diocèse ; tout n’était cependant pas « dans leurs mains » ; et ce qui leur avait été confié ne l’avait été que grâce à la confiance des archevêques, contrairement à ce que laissait entendre dans la suite notre délateur : « Le cardinal de Bonald eut l’occasion de mesurer toute la gravité de cette situation lorsqu’en 1864, les Chartreux et leurs amis donnèrent le signal de la triste campagne relative au changement de liturgie, campagne qui eut de si fâcheuses conséquences pour le diocèse. Mais s’il comprit alors, il était trop tard pour agir ; son grand âge, joint à son caractère irrésolu, ne lui permettaient plus d’entreprendre une œuvre si difficile. » « Il légua son joug et ses douleurs à Mgr Ginoulhiac. Ce prélat que ses idées théologiques rapprochaient des Chartreux leur donna la haute main dans son administration, mais, s’il faut en croire plusieurs ecclésiastiques admis à recevoir ses confidences, il ne tarda pas à sen repentir ; bientôt l’état de sa santé le mit dans l’impossibilité de modifier sa ligne de conduite. » « Il fut réservé au cardinal Caverot, puissamment encouragé et aidé en cela par le Souverain Pontife Pie IX, de remédier enfin à cet état de choses si regrettables et de remettre les affaires diocésaines dans leur ordre normal. » Une classe des Chartreux en 1886 27 Histoire La conclusion de ce rapport se devine : son auteur conjurait le nonce de prendre bien garde à la nomination qu’il avait à effectuer du futur successeur du cardinal Caverot : « Il ne faut pas qu’elle ramène l’influence des Chartreux, écrivaitil en terminant, car ce serait un désastre. » Tenter de percer l’anonymat de l’auteur de ce libelle et chercher à en décrypter les allusions sous-jacentes nous emmènerait trop loin. Il est certain que la forte personnalité de certains « Chartreux », leur théologie plutôt libérale, les prises de position très ouvertes des évêques issus de la Maison – comme Mgr David à Vatican I, nous l’avons vu dans une chronique précédente – prévenait contre eux la frange la plus intransigeante du diocèse ; leur passé « gallican » indisposait les ultramontains, comme leur position politique, modérée, volontiers bonapartiste voire républicaine indisposait les monarchistes, majoritaires à cette époque dans les rangs du clergé et de l’épiscopat. Le Souverain Pontife alors régnant, Léon XIII, n’avait pas les préventions de son prédécesseur Pie IX. En admettant que la question soit arrivée jusqu’à lui, l’existence des Chartreux à Lyon devait lui paraître quelque chose de bien secondaire, et les questions politiques devaient peser bien plus lourd dans le choix du successeur du cardinal Caverot – on était, en France, au plus fort des luttes anticléricales. Mgr Foulon, archevêque de Besançon, fut nommé en avril 1887 sur le siège de Lyon. C’est le cardinal Lavigerie, archevêque d’Alger – et grand ami des Chartreux – qui avait suggéré cette nomination au pape. Nous empruntons encore au RP Lecanuet, pour conclure, ce portrait en quelques lignes : « Mgr Lavigerie exhortait le nouvel archevêque à réagir contre l’administration du cardinal Caverot, à rendre aux Chartreux leur ancienne situation. Mgr Foulon n’osa ou ne voulut suivre ce conseil. Très libéral, très intelligent, très cultivé, il aimait la paix et détestait les histoires. C’était, comme on l’a dit, un Parisien un peu blasé sur les hommes et les choses. Il connaissait le secret de gouverner sans heurter, de redresser sans briser, de tout dire sans jamais blesser, de dénouer les difficultés en les tournant avec une adresse remarquable. Ses prêtres l’eurent vite apprécié. En jouant sur son nom, ils traduisirent plaisamment sa devise, in multa patientia, par ces mots : ne nous foulons pas. Les six années de son épiscopat furent donc paisibles ; il traita avec la même bienveillance les Chartreux et les Sulpiciens. »2 Notre dénonciateur anonyme en avait donc été pour ses frais. 2 28 id. pp.75-76 Vie des classes Pèlerinage à Châteauneuf-de-Galaure, le vendredi 28 septembre 2007 Inès Ducasse, Laure de la Tour d’Artaise, élèves de 4ème F Le rendez-vous était à 7h30 aux Chartreux : rassemblement matinal pour une journée qui s’annonçait chargée ! Nous nous rendons à la chapelle où le père Pillot nous présente le planning de la journée. Les groupes formés, les sacs sur le dos, nous partons de bonne humeur (malgré le mauvais temps…) séparés en deux cars. Le trajet est long, mais au bout d’une heure environ, nous apercevons Châteauneufde-Galaure, un petit village qui a beaucoup de charme et paraît très accueillant. Nous entrons dans le foyer de charité de Châteauneuf-de-Galaure où un membre du foyer nous parle de Marthe Robin, une femme qui a donné sa vie au Christ. Mme Faury, professeur, nous parle aussi d’elle car, enfant, elle la connaissait, lui rendait visite et jouait avec elle. Place ensuite au Père Pillot pour son habituel : « Je réponds à toutes vos questions ! ». Petite pause, gros pique-nique et nous revoilà d’aplomb. Nous nous remettons dans la peau de cette jeune fermière que le destin a faite bienheureuse. Après une montée silencieuse jusqu’à la ferme Robin, pour nous rapprocher de Jésus, nous visitons, par groupes, la maison de Marthe. Une bâtisse simple, dans un contexte agréable et campagnard. Le Frère nous emmène dans la minuscule chambre où Marthe a vécu 50 ans sans manger, sans boire, ne vivant que de l’Eucharistie, accueillant joyeusement les pèlerins venant par dizaines de milliers pour que Marthe leur éclaire le bon chemin. Elle recevait de la visite tous les jours, sauf du jeudi au dimanche car elle vivait, avec Dieu, la Passion. Elle était paralysée, presque aveugle, et pourtant elle restait joyeuse. On dit qu’elle avait le don de mettre les gens à l’aise. Marthe a reçu plusieurs fois la visite du démon et de la Vierge Marie qui était pour elle « sa maman chérie du ciel ». Après cette visite bouleversante, nous réfléchissons par groupe sur le « Notre Père ». Puis, nous repartons vers le foyer de charité où le Père nous fait un exposé sur le Notre Père. Puis, suit une messe. Nous reprenons le chemin du retour à contrecœur pour repartir aux Chartreux. Après un long voyage où Mlle Noblet, professeur, nous a interprété plusieurs chants, nous dînons au self dans une ambiance très amicale. Puis nous nous rendons à la chapelle où nous est attendue une veillée d’adoration, où l’on pourra se confesser, accompagnés de chants calmes et magnifiques. Ce pèlerinage nous a appris beaucoup de choses, et a été une façon de se rapprocher encore un peu plus de Dieu. 29 Vie des classes Le nouveau module “civilité” en 6ème Sophie Michaux, directrice des classes de 6ème et 5ème Erasme a fixé le premier ce terme de civilité pour désigner l’ensemble des manières que l’enfant se doit d’assimiler pour s’intégrer à la société. Son traité La Civilité puérile (1530) est un traité d’éducation, la civilité faisant partie de l’art d’instruire : « Quoique le savoirvivre soit inné chez tout esprit bien réglé, cependant faute de préceptes formels, des hommes honnêtes et instruits en manquent parfois, ce qui est regrettable ». Des chapitres traitent du maintien1 , du vêtement2 , de la manière de se comporter dans une église, des repas3 , des rencontres et des jeux, et il est très amusant de constater que les conseils donnés à la jeunesse du XVIème siècle sont des plus appropriés… Toujours à la Renaissance, d’autres traités de savoir-vivre sont édités comme le livre du Courtisan de Castiglioni en 1528. Pour Montesquieu, la civilité favorisera l’émergence d’une vie collective sans toutefois l’organiser ni la fonder, mais rendant possible l’exercice d’une liberté. L’étymologie du terme vient de civilitate, alors que politesse ne vient pas de Polis, mais de l’italien polito ; lisse, propre, brillant. Politesse et civilité4 se rejoignent, l’impolitesse c’est au fond se nuire à soi-même, faire preuve d’incivilité c’est nuire à l’autre. Ce qui fera dire à La Rochefoucauld : « La plupart des jeunes gens croient être naturels, lorsqu’ils ne sont que mal polis et grossiers. » La civilité et la politesse sont des ingrédients pour un savoir-vivre ensemble. L’apprentissage de la civilité, celle que Kant appelle « le sens de l’humanité », sous cette forme de module en classe de 6ème, n’est pas une école de conformisme, mais plutôt une aide pour le collégien à donner un sens à son comportement, à ses choix, et à ce qu’il veut devenir et être. 30 L’apprentissage de la civilité et de la responsabilité constitue donc un des enjeux du système éducatif. L’Ecole est le lieu où l’on apprend à vivre ensemble dans une société démocratique et républicaine. Cette éducation à la citoyenneté structure la vie scolaire, notamment à travers le respect de la règle, la prévention des incivilités, de la violence et des conduites à risque. Elle s’appuie sur les comités d’éducation à la santé et à la sécurité et mobilise les divers acteurs de la communauté éducative. (eduscoleducation. fr D0232). L’éducation sociale et civique n’est pas dissociable de la mission d’enseignement : elle sous-tend le travail des enseignants dans leur classe. Pourquoi ce projet ? Les 196 nouveaux 6ème viennent d’horizons les plus variés (43 établissements différents), et seulement 66 élèves viennent de l’école des Chartreux. Il était nécessaire de transmettre à chaque nouvelle promotion l’esprit de la Maison non seulement du point de vue de l’excellence académique mais aussi du point de vue humain, ce que l’on attend de chaque élève quant à sa relation avec l’autre et avec les choses. 1 « Que les cheveux ne tombent pas sur le front, qu’ils ne flottent pas non plus jusque sur les épaules. Les relever en secouant la tête, c’est ressembler à un cheval qui secoue sa crinière ; les redresser à gauche, du front au sommet de la tête, est inélégant ; il vaut mieux les séparer avec la main. » Chapitre I. De la décence et de l’indécence du maintien. 2 « Le vêtement est, en quelque sorte, le corps du corps, et il donne une idée des dispositions de l’esprit. Cependant, on ne peut l’assujettir à des règles fixes, puisque tout le monde n’a pas la même richesse, le même rang ; que ce qui est convenable ou non diffère suivant les pays ; enfin que les goûts n’ont pas toujours été les mêmes dans tous les temps. » Chapitre II : Du vêtement. 3 « La gaieté est de mise, à table, mais non l’effronterie. Ne t’assois pas sans t’être lavé les mains ; nettoie avec soin tes ongles, de peur qu’il n’y reste quelque ordure et qu’on ne te surnomme aux doigts sales. En essuyant tes mains chasse aussi de ton esprit toute idée chagrine ; ». Chapitre IV : Des repas. 4 Synonymes de civilité : affabilité, amabilité, aménité, amitié, atticisme, baisemain, bienséance, bonnes manières, cérémonies, complaisance, compliment, convenance, correction, courtoisie, déférence, démonstration, devoir, éducation, galanterie, gentillesse, gracieuseté, hommage, honnêteté, manières, politesse, raffinement, respect, salutation, savoir vivre, sociabilité, tact, urbanité, usage. Objectifs : Montrer à l’élève qu’il fait partie d’une Maison avec un esprit de travail et de respect. Cette maison a une histoire (monument historique) et cette maison est Habitée (dimension spirituelle). Un site avec de nombreuses personnes qui travaillent : gardiens, personnels de l’entretien et des cuisines, personnels d’accueil et du secrétariat, surveillants, enseignants, et enfin les autres élèves. Trois interventions d’une heure ont eu lieu avec l’intervention du Supérieur de l’Institution le Père Plessy, qui a fait comprendre aux nouveaux élèves la définition de la vraie liberté et ce qu’est le Bien Commun. Puis la maîtresse d’externat, Emmanuelle Michot, qui a commenté avec l’élève le contenu du règlement de l’Institution, et enfin leur directrice de division. qui leur a expliqué le comment de cette règle : le respect, la politesse et le savoir-vivre. Les impressions des élèves : Margaux Mouchtouris (6ème B) : « En soutien de civilité, j’ai retenu qu’une tenue vestimentaire était la première chose que l’on voyait (même si la véritable beauté est la beauté intérieure), et aussi que c’était une forme de respect de bien s’habiller, se dire “Je veux montrer que je veux vous respecter”. Il y a aussi d’autres formes de respect, comme le langage de politesse : ne pas dire simplement “bonjour”. Il faut le dire “de l’intérieur” et il faut dire “Bonjour Madame ou Monsieur”, ou encore “Mon père”. Et il faut respecter absolument (sans exception) tout le monde ! Personne plus que les autres. » Jeanne Laffly (6ème C) : « Ce que j’ai retenu du soutien de civilité : Maintenant, je sais qu’il faut être poli avec tout le monde : le personnel de cantine, les gardiens, les secrétaires, les pères, les professeurs, les élèves. Il faut leur dire bonjour, au revoir, bon après-midi… Il faut aussi être poli pendant les heures de classe : bien se tenir (et non avachi), demander la parole en levant le doigt ou la main, chuchoter, ne pas bavarder. Il ne faut pas profiter des intercours pour parler. La vie ensemble est importante, mais pas facile, alors le mieux c’est de ne pas commencer des histoires par la violence des mots et des gestes. Il faut s’expliquer, et si ça dégénère, en parler à des grandes personnes. Il faut penser que ce n’est pas parce qu’on a des copains qu’on ne doit pas accueillir d’autres personnes et que tout élève se respecte. Le règlement est important, car si on ne le respecte pas, on peut être puni, mais aussi avoir des ennuis. Exemple : j’ai perdu ma carte, je ne sais pas ce qu’il faut faire, c’est un problème. » Bibliographie - La civilité puérile - Erasme - Respecte-moi ! Civilité et incivilité - Collection autrement Junior - Le petit guide des bonnes manière - Asène Bouakira - Collection Favre -L e guide du Nouveau Savoir- vivre - Olivier Cehchman - Site eduscol : Vie des établissements et politique éducative 31 Vie des classes A l’école La classe de mer 200 Le 7 octobre 2007, 78 élèves de CM2 sont partis joyeux pour une classe de mer vendéenne… Depuis, tous ont dans l’âme une odeur marine : odeur de plage, odeur de large, odeur des ports, odeur des goémons… La classe de mer des CM2 (Adélaïde Rivet, CM2 B) Le lundi, on a commencé par une petite visite de l’environnement et du bord de l’océan. Et l’après-midi, c’était les marées et la météorologie. Le mardi, tous sur les rochers, pour la pêche à pied. Et l’aprèsmidi, on a réalisé un aquarium pour ces petites créatures toutes mignonnes. Le mercredi, journée dans le vent, on a visité le jardin du vent, les éoliennes et un moulin à vent. Le jeudi, on a mis nos cerfsvolants dans le vent, et visité un marais salant. Le vendredi, tous en bateau pour la pêche en mer, on a pris l’air et des poissons ! Classe de mer en Vendée (Pierre-Marie François, CM2 A) La classe de mer, c’était super ! On y a appris plein de choses intéressantes. Quand nous sommes allés sur le bateau, nous avons péché de nombreux poissons, dont un énorme bar, et nous avons tous tenu la barre avec la casquette du capitaine ! Nous étions de vrais loups de mer ! A la pêche à pied, nous avons pêché beaucoup d’animaux : des crabes, des anémones, des 32 étoiles de mer, des oursins, des crevettes grises, des poissons, des patelles, des bigorneaux, qui ont rempli notre aquarium. Lors des récréations sur la plage, certains jouaient, d’autres faisaient des châteaux de sable, ou encore cherchaient des coquillages. Nous avons même fait voler des cerfs-volants que nous avions fabriqués… Bref, c’était formidable ! Bruits marins (Antonin Durand, CM2 A) J’entends les vagues qui s’écrasent contre les rochers, J’entends le vent qui soulève délicatement le sable, J’entends les goélands qui, au-dessus de ma tête, Chantent comme dans un rêve. J’entends le ronronnement des bateaux Qui, après une bonne pêche, rentrent au port. Le grincement des drisses Me chatouille les oreilles. Les lumières des phares la nuit M’éblouissent les yeux. La classe de mer, c’est super ! (Hugo Lépine, CM2 A) A la pêche à pied, On ramasse des crustacés : Des crabes et aussi des bigorneaux Vite ! Il faut les mettre dans un seau ! Mais la marée monte, Il ne faut pas avoir honte ! On a quand même bien péché Sans se faire pincer. Bien prendre les crabes par derrière C’est étonnant. Toujours à proximité de la mer, C’est super ! Et c’est ainsi Que se finit A Saint Gilles Croix-de-Vie Ce séjour inouï ! Océan (Lucile Letourneur, CM2 A) C’est ça la clé du mystère. La pêche en bateau, C’est trop rigolo ! Tenez bon la barre matelots ! Ce n’est que de l’eau ! Bonne pêche ! Mais… C’est une aiguillette Oh là ! Vous avez de la chance, vous les petites têtes ! Le cerf-volant, Il n’est pas lent Quand y a du vent ! Il s’envole brusquement Vers les nuages Et il voit un beau paysage ! Au bout de la jetée, La marée. Elle ne peut pas passer ! Par contre, sur la grande plage, Il y a plus de large ! La journée dans le vent, C’est très tentant On l’attendait Depuis très longtemps. Un marais salant, J’entends l’océan qui frappe contre les rochers Et quatre goélands, sur la jetée, l’ont écouté. Sur la plage, des enfants jouent avec des cerfs-volants Qui s’envolent avec le vent. Les bateaux rentrent au port Avec des poissons d’or Et le ciel bleu azur Me rassure… Classe de mer (Clémence Ballandras, CM2 A) Quand on est sur la plage, on peut : Des restes de crustacés, observer, La mer, regarder Et avec le sable, jouer. Quand on est au bord de la mer, on peut : Mettre les pieds dans l’eau, Puis se sécher sur le sable chaud. Quand on est sur le Roch Mellen, on peut : Dire bonjour au gentil capitaine Sinon, pour notre peine, Il nous jettera dans la caisse de poisson pleine ! En classe de mer, On peut tout faire C’est super ! 33 Vie des classes Mots croisés Louise Tissier (CM2 B) 1. Corde en terme marin. 2. Oiseau marin, j’adore crier ! 3. Partie du littoral qui est toujours humide. 4. Droite en terme marin. 5. Partie arrière d’un bateau. 6. Gauche en terme marin. 7. Je suis le milieu de vie de nombreuses espèces animales et végétales marines. 8. Je suis une pierre polie que l’on trouve sur les rivages. 9. Grande tour portant une lumière puissante pour guider les bateaux. 10. Lourde pièce d’acier qui, jetée au fond de l’eau, sert à retenir un bateau. 11. Partie avant d’un bateau. 12. Mon souffle produit des vagues ! 13. Je suis la mer qui borde les rivages du sud de la France. 14. Sur mon sol, on produit parfois du sel. 15. Entourée d’eau, j’abrite une faune et une flore souvent plus riches que sur le continent. 16. Je pousse sous l’eau. Je suis une plante. 17. Je suis un outil très utile pour la pêche à pied. 18. Les plantes qui piègent le sable dans leurs racines m’aident à grandir. 19. Déposé sur les plages par la mer ou par l’océan, je suis formé de petits grains fin ou gros. 20. Par mon action, je fais reculer les falaises de calcaire. Louis Harat (CM2 B) A. Marais contenant du sel. B. Endroit où l’on gare les bateaux. C. Région de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. D. Partie recouverte à marée haute et découverte à marée basse. 1. Type de navigation pour les loisirs. 2. Endroit où l’on pêche avec un bateau. 3. Bocal contenant des poissons. Réponses : A. Marais salants B. Port C. Vendée D. Estran 1. Plaisance 2. Mer 3. Aquarium 3 La journée des familles Dimanche 30 septembre 200 Catherine Magistrello, Enseignante en classe de CM1/CM2 C’est sous le soleil et dans la bonne humeur que s’est déroulée la journée des familles. Après la messe célébrée par le Père Plessy et un déjeuner « pique-nique » très convivial, 17 équipes se sont affrontées. En parcourant les dix épreuves, petits et grands se sont transformés, l’espace d’un après-midi, en serveurs, artistes, acrobates, goûteurs… Dans cette ambiance très chaleureuse et sous les encouragements de chacun, ce sont les « lions verts » qui remportèrent la victoire. Mais le trophée revient aux « dames de l’APEL » et à toutes les familles, pour ce beau moment partagé tous ensemble. Autour des mots : « La reine amoureuse de l’abricot » Carla Zschachlitz (CM2B) II était une fois une reine ; elle était tellement chic qu’elle voulait être toujours la plus belle du monde, car pour elle être la plus belle du monde était le plus important. Un jour, elle se promena dans son jardin où elle vit un abricotier. Elle prit un abricot et le croqua. Dans un seul coup, elle tomba amoureuse de lui. Quelques mètres plus loin, attendait son serviteur. Il lui dit : « Ma reine, il est l’heure de votre dîner. » « Aux abricots ? » répliqua la reine. « Comment ça, aux abricots ? » demanda le serviteur, « Comme d’habitude, aux artichauts, bien sûr. » « Beurk, je ne supporte pas les artichauts ! », dit la reine en colère. Le serviteur se dit : « Elle est devenue bizarre, elle se comporte comme un clown capricieux. Jusqu’aujourd’hui, elle a adoré les artichauts. Je vais faire une petite expérience » - car c’était un serviteur malin – « je vais lui prendre toutes ses clés, voyons voir ce qu’elle va faire. » Mais la reine était encore plus maligne que le serviteur : elle aimait des bijoux et, dans une de ses magnifiques bagues, elle avait caché une clé passe-partout. Elle donna ordre à un de ses bachi-bouzouks qui montaient la garde au château d’arrêter le serviteur. La reine était si heureuse de son nouvel amour qu’elle dansa une valse avec l’abricot. Depuis ce jour, cette valse s’appelIe « Der Aprikosen-Walzer ». En maternelle Les enseignantes des classes maternelles Nous avons quitté l’Afrique par le Nil et nous naviguons désormais sur les mers et les océans de notre “planète bleue”. Nous commençons par plonger dans les fonds marins pour découvrir la faune et la flore aquatique. Afin d’approfondir le travail effectué en classe, une visite de l’Aquarium de Lyon est prévue courant novembre pour observer de plus près ce monde mystérieux. Nous aborderons ensuite la vie en eau douce (lac, mare, rivière…) pour mieux comprendre le rôle essentiel de l’eau dans notre environnement au quotidien. Différentes animations seront proposées en cours d’année pour étayer nos apprentissages de classe. Rendez-vous lors de notre prochaine escale ! 3 Vie des classes Chartreux – Sainte Famille Les journées de retraite spirituelle Sœur Marie Jean L’année scolaire des Chartreux - Sainte Famille a vraiment commencé le jour de la retraite spirituelle de chaque niveau de classe : • CM 2 - 6ème à Notre-Dame de Randol • 5ème à Ars • 4ème - 3ème à Champagne Quelque 250 jeunes débutant leur année par une journée de prière, de recueillement et d’enseignement, c’est impressionnant... Impressionnant de voir entrer dans l’église de Randol CM2 et 6ème en grand silence pour ne pas troubler la prière de la communauté, impressionnants ces visages attentifs lors de l’entretien avec un moine, impressionnante la curiosité de ces enfants pour une vie tellement éloignée de leur quotidien. Une seule question : Dieu est-il si important qu’on puisse lui consacrer une vie entière dans le silence, la prière , l’étude et le travail ? Tout autre sera la découverte des élèves de 5ème avec la vie du Saint Curé d’Ars. Tout autre, certes, mais aussi tellement semblable : « Dieu centre de la vie ». L’obsession de Jean Marie 36 Vianney était de le faire connaître, aimer et de ramener à lui ceux qui s’en sont éloignés. Ce n’est pas seulement à Antoine Givre qu’il a montré le chemin du ciel mais à tous ceux qui venaient à Ars et qui continuent à y venir. Découverte de la vie monastique pour les plus jeunes, découverte de la vie d’un curé de paroisse, découverte de la vie des chanoines réguliers de Saint Augustin. Au fond c’est toujours la même trame qui tisse la vie des moines, du Saint Curé d’Ars et des chanoines de Saint Augustin. Dieu Alpha et Omega, Dieu commencement et fin de tout. Dieu contemplé, adoré et supplié pour l’humanité, dans le silence d’un monastère, dans une petite paroisse dont le rayonnement dépassera vite les frontières ou dans un travail apostolique aux dimensions du monde... même mission, mais avec une vie différente. Que ces journées aux témoignages forts soient une lumière pour chaque jeune, qu’elles soient une interrogation, un appel à centrer leur vie sur l’essentiel. Simplement nous vous livrons les quelques mots d’un moine de Randol, reçus après notre passage : « Je tiens à vous dire combien vos élèves ont fait l’admiration de tous et plus particulièrement des moines chargés de les accueillir : hôteliers, portiers, par leur gentillesse, leur bonne éducation, leur piété. C’est une excellente référence pour les Chartreux de Saint Etienne. J’avoue que bien peu de groupes savent ainsi allier discipline , naturel et joie. » Voyage au cœur de la Renaissance au Puy-en-Velay pour les XXIème Fêtes du Roi de l’oiseau Mireille Vincent, professeur de lettres Le vendredi 14 septembre 2007, les élèves de 5ème de l’Institution Chartreux - Sainte Famille ont accompli une remontée dans le temps : les Fêtes du Roi de l’oiseau au Puy-en-Velay leur ont permis de découvrir la période de la Renaissance. Accompagnés de leurs professeurs de français, d’histoire et d’arts plastiques, ils ont, dans la matinée, visité la cathédrale, sous la conduite d’un guide ; une animatrice culturelle, peintre, en costume d’époque, a suscité leur émotion à partir du polyptyque de l’Adoration de l’Agneau mystique des frères Van Eyck, qui marque la naissance de la révolution artistique flamande. L’échange a permis d’avoir un aperçu du travail dans un atelier au XVème et XVIème , des matières premières, panneaux, pinceaux, outils de broyage… comme les forgerons - au dressage des loups, à la préparation des repas… Des hommes d’armes quadrillent également la ville et il n’est pas rare de croiser des musiciens ou de gentes dames, mais le temps nous a manqué pour assister à un concert ou frémir devant le montreur d’ours. Cette sortie, destinée à éveiller la curiosité des élèves pour une période qu’ils travailleront en cours d’année par rapport au programme d’histoire ou de français, avait été préparée en amont essentiellement lors d’une séquence en français : évocation du site du Puy, cité mariale, des sentiers de Saint Jacques de Compostelle, études de textes ou films documentaires sur la construction des cathédrales, étude d’autres peintures ou miniatures, d’une poésie de Ronsard… Les lectures d’ouvrages de littérature de jeunesse évoquant les pèlerinages, le travail des maîtres d’œuvres, la vie aux XVème et XVIème, ainsi que les activités sur cette période dans de nombreuses disciplines (musique, histoire) seront faites avec un regain d’intérêt, puisque les élèves sont revenus enchantés de ce voyage au cœur de la Renaissance. Rencontre avec un auteur Anne Mailal, professeur documentaliste Grâce à un jeu de piste dans la vieille ville, les classes ont pu l’après-midi, en petits groupes, réinvestir leurs connaissances et s’immerger dans la vie quotidienne de la Renaissance. En effet, le quartier historique du Puy revit lors des fêtes, comme sous le règne de François Ier, permettant d’assister au travail des artisans - Comme chaque année avec la rentrée arrive très vite la Fête du Livre de Saint Etienne. Cette année, les élèves de 5ème option LAC (Lettres Art Culture) sont passés à l’action en participant à l’opération « Journaliste d’un jour ». Avec cette initiative soutenue par le Cercle de la presse, Lire à Saint Etienne et l’Inspection académique, les élèves deviennent journalistes et interviewent l’auteur qu’ils accueillent. Samedi 20 octobre 2007, le collège a donc reçu, dans une ambiance chaleureuse, Laura Mare, auteur de nouvelles et de romans. Les collégiens, accompagnés de différents professeurs et de quelques parents ont pu échanger librement 37 Vie des classes sur le parcours personnel de l’auteur, le métier d’écrivain, l’inspiration littéraire, les méthodes de travail. Laura Mare a répondu avec limpidité avant de se prêter amicalement à l’entretien orchestré par quatre journalistes en herbe : Armelle Ballian, Florence Brun, Aurélien Mariani et Clément Grant. Cette interview peut être sélectionnée par un jury de journalistes qui attribue un prix aux élèves et la diffuse dans la presse régionale. La rencontre s’est terminée vers 11h30, avec convivialité, autour d’une petite collation. Une nouvelle directrice pour l’école primaire de Saint-Etienne Jean-Bernard Plessy, Supérieur Au mois d’avril dernier, nous apprenions d’abord de manière un peu confidentielle le probable départ de Frédérique Gaucher, la jeune directrice de notre école maternelle et primaire de Saint-Etienne, arrivée deux ans plus tôt de Colmar. Pourquoi cacher ce qui fut alors un vrai désarroi durant cette perspective de départ, Madame Gaucher devant suivre son mari en mutation professionnelle ? En deux ans, Frédérique Gaucher avait beaucoup fait pour l’école, l’installant même dans la meilleure des situations possibles : celle d’une ouverture de classe. Il fallait donc pour lui succéder, que les Chartreux s’emploient à recruter une directrice de « même calibre », c’est-à-dire une directrice passionnée, enthousiaste à porter le projet éducatif et pédagogique de la Maison. Je ne crois pas au hasard mais à la Providence ; et la providence a pris les choses en main. Quel plus beau signe de son action efficace pouvait-elle donner, que celui que nous avons vu dans l’arrivée de Madame Jocelyne Charreyre ? D’abord parce que Madame Charreyre a commencé sa carrière professionnelle à la Sainte Famille ; ensuite parce qu’elle a multiplié les 38 expériences de directions dans les écoles catholiques de Saint-Etienne. Enfin parce que, forte de cette riche expérience, Madame Charreyre est non seulement, immédiatement entrée dans les grands axes éducatifs de notre Institution, mais qu’elle les a déjà augmentés de son savoir-faire et de son esprit d’initiative. Nous sommes heureux de savoir Madame Charreyre dans nos murs, et nous voyons déjà qu’avec l’équipe des institutrices, elle saura parfaitement poursuivre l’œuvre éducative dans l’école de notre Institution. Les élèves de 6ème à la Fête de la Science Sandrine Michel, professeur de SVT Vendredi 12 novembre 2007, les élèves de sixième ont participé à la Fête de la Science. Le CFAI de la Loire nous a accueillis à la cité des entreprises, boulevard de l’Etivallière, à Saint-Etienne. Dans un premier temps, les élèves ont participé à divers ateliers. Tout d’abord, ils ont fait un travail autour du foyer de différentes paraboles (photo n° 1). pôle sciences du CFAI, pour son accueil et sa gentillesse. Les élèves étaient ravis. Cette fête leur a permis de s’immerger pendant une matinée dans le monde du travail d’un point de vue scientifique. Lecture CP/CM2 ou le plaisir de la rencontre… Jocelyne Charreyre, directrice de l’école des Chartreux – Sainte Famile Puis ils ont participé à des activités portant sur l’air et l’aérodynamisme en faisant notamment voler une balle de ping-pong (photo n° 2). Après une explication sur la lumière, sa composition et ses propriétés optiques, les élèves ont regardé au travers d’un périscope et de jumelles stabilisantes (photo n° 3). Dans un second temps, les élèves sont allés dans les ateliers du CFAI. M. Derieu nous a fait une visite guidée en nous présentant le fonctionnement des différentes machines automatisées ou non. Ces appareils permettent la fabrication de diverses pièces métalliques alors que d’autres permettent la mise en place d’un emballage cartonné autour de yaourts. Nous tenons à remercier tout particulièrement M. Goutorbe, formateur responsable du Depuis le début de l’année, nous avons mis en place un parrainage en lecture entre les élèves de CM2 et ceux de CP. Chaque semaine, les plus grands, « parrains » et « marraines », retrouvent les plus petits, leurs « filleuls », pour une lecture d’albums. Ce choix pédagogique ancré dans la maîtrise du « dire, lire, écrire » a des objectifs multiples. Les principaux sont : Pour les élèves de CM2 : - créer les conditions pour qu’il y ait une prise de parole du plus jeune, - analyser son travail et accepter la critique, - construire de façon implicite et contextualisée des outils intellectuels qui vont permettre aux élèves de CP d’entrer dans une histoire, d’en comprendre le schéma, - apprécier lors des échanges la qualité graphique d’un album, 39 Vie des classes - découvrir les différentes entrées dans un livre, - renforcer la maîtrise du « lire ». Pour les élèves de CP : - savoir écouter une histoire et répondre à des questions de compréhension, - savoir reformuler l’histoire à travers l’échange verbal, le dessin. Pour les élèves de CM2 et CP : - entrer dans une relation et la construire. Après deux mois d’échanges, ces rencontres sont toujours très attendues, tant par les petits que par les grands. Le sérieux et l’implication des élèves de CM2, l’enthousiasme des élèves de CP, vont sans nul doute nous permettre de nous fixer de nouveaux objectifs et d’ouvrir à nos deux classes de nouvelles pistes de travail. A suivre… Voici les différentes étapes de ce projet, écrites par les élèves de CM2 : « Depuis le début de l’année, nous avons la responsabilité d’un élève de CP de la classe de Mme Boutaric. Chaque vendredi, nous retrouvons nos « filleuls » pour leur raconter des histoires. Pour bien organiser notre travail, nous avons réfléchi ensemble au bon fonctionnement de ces rencontres. Voici comment se passe notre travail : - Nous choisissons un livre susceptible d’intéresser notre filleul. - Ce livre ne doit pas avoir trop de texte, il doit être bien illustré. - Nous préparons bien notre lecture. - Nous cherchons des questions bien adaptées, ni trop simples, ni trop générales. - Nous allons chercher notre filleul dans le calme. - Nous l’installons correctement, à côté de nous, nous lui présentons le livre. 40 - Nous lui laissons du temps pour regarder la couverture. - Nous essayons de bien lire, nous nous arrêtons pour que notre filleul ait le temps de regarder les illustrations. - A la fin de l’histoire, nous posons nos questions. - Nous sommes patients, même si les réponses sont longues à venir. - Nous pouvons aussi proposer à notre filleul de dessiner l’histoire. Nous lui remettons, avant de partir, une photocopie de la couverture du livre. - Nous lui demandons ce qu’il souhaite comme histoire pour notre prochaine rencontre. - Lorsque notre filleul est absent, nous devenons alors des observateurs et allons évaluer le travail d’un de nos camarades. Nous avons pour cela construit une grille d’observation. - A la fin de chaque séance, nous discutons avec la maîtresse de ce qui a bien fonctionné ou mal fonctionné dans cette rencontre. - Après deux mois de rencontres régulières, nous sommes devenus très proches de nos filleuls. Nous nous apercevons que nos petits élèves commencent déjà à lire. Alors nous décidons tous ensemble de modifier un peu notre travail : une semaine nous continuerons la lecture d’albums, la semaine suivante, nous ferons lire nos filleuls. - Nous découvrons avec bonheur, qu’ils savent lire, c’est magique. Ils sont très heureux de nous le montrer. Nous travaillons cette fois-ci beaucoup plus avec leur maîtresse qui nous explique ce que nous aurons à faire à chacune de ces séances : principalement, faire lire notre filleul, mais aussi, reprendre certains sons, corriger des exercices et expliquer. C’est peu comme si nous remplacions leur maîtresse ! » Résultats aux examens 2007 BREVET DES COLLÈGES En Troisième A, ont été reçus : ABATTU Barthélémy (AB), ANGELE Louis (AB), BEJUIT Clémentine (AB), BOLTZ Antoine (AB), BORDE Arthur (AB), BOUAN DU CHEF DU BOS Bérengère (AB), DELORE Tiphanie (AB), DELORME Alix (AB), DOINEAU Léa (AB), GAILLARD Charles (AB), GIAMMARILE Ludovic (AB), GRAVES Charles (AB), JONVAUX Marylou, LEBAS Adrien (B), LECARPENTIER Solveig (AB), MARCILHACY Félix (AB), MAUDUY Caroline (B), MOLINIER Edith (AB), NEYRAT Manon (AB), PATURET Margaux (B), PIGNARD Etienne (AB), PUECH Marine (B), TREMEY Aurélie (AB), TRIOLO Thomas, VACHER Amandine, VERNAY Constance (AB). En Troisième B, ont été reçus : ABRAMOVICI-RICHARD Thaïs (B), AVOUAC Alexandre (B), BAGHDASSARIAN Geoffroy (B), BARBARESI Alexandra (B), BERJA Julie (B), BIRCH Ivan (AB), BLACHERE Clémentine (B), BOURDEN Margaux (B), CAILLON Clémentine (AB), CARPENTIER Edouard (TB), CLARET Anne-Bénédicte (B), CORDIER Maxime (B), COUPAS Julian (B), DES PORTES Henri (AB), FORGUES Jean-Baptiste (AB), FRESEL Capucine (B), GENOULAZ Caroline (B), GOBENCEAUX Galliane (TB), HEROIN Lucile (TB), JAUBERT Camille (B), KUNTZ Augustin (B), LAGARDE Maëlle (AB), LE GALL Anne-Sophie (B), LEFEVRE Madeleine (B), MALIAN Gautier (AB), MARTIN Hortense (B), MOREAU Brunelle (AB), MOUSSLIE Anaïs (TB), PETTIER Laura (B), SAVEROT Damien (AB). En Troisième C, ont été reçus : ANDRIEU Frédéric (B), BERTRAND Charlotte (AB), BOUCHARLAT DE CHAZOTTE Marthe (AB), BOULFROY Pauline (B), BOURBON Médéric (AB), CHAURAND Nathalie (B), CHAVANE Margaux (AB), CHOUVET Alban (AB), DE SMET Anne (B), DEROT Alexandre (B), DESOMBRE Charlotte (AB), DUCAROUGE Maureen (B), DUFOUR Christian (AB), HANOTTE Cécile (B), MAILLET Florent, MATHIAS Antoine (AB), MONNERET Marine (AB), MORET Charles (AB), PELISSON Anaële (AB), PESSIA Andréa (AB), SERRE Martin (AB), SHU Edouard (B), SORDET Victoire (B), TRACOL Valentine (B), VALLERAULT Arthur (AB), VERLEY Antoine (B), VIAL César (AB), VIDON Aliénor-Marie (AB). En Troisième D, ont été reçus : BARD Charlotte, BILLEMAZ Edouard (B), BONNAFOUX Jérémie (B), BREMONT Mathilde, CARBO Marie (TB), CIAPPARA Anthony, DOLE Mathilde (AB), DORNY Hélène (B), DRAILLARD Julien( AB), DUPORTET Hugo (B), FAURY Virgile (AB), FRAPPAZ Valentine (AB), GARNIER Jacquotte (TB), GENESTOUX Emma (B), GIRARDOT Guillaume (AB), LAIR Martin (AB), MARSELLI Elsa, MAZOYER Charles-Godefroy (B), MICHELLIER Benoît (AB), PACCARD Laura (B), PETITCUENOT Victoire (B), PONCHON DE SAINT ANDRE Grégoire (TB), PONSONNET Lucie (B), QUIVY Alexandre (AB), ROUDIERE Colas, SAB Pierre-Lucas (AB), SAYAR Antoine (AB), TORRONI Marie (B) En Troisième E, ont été reçus : BACHES Manon (B), BADOR Corentin (AB), BALAY Alexis (B), BARRAL Zoé (B), BERNAL Amanda (TB), BEUZON Gabriel (AB), BOBILLON Emma (AB), CALDAIROU Alix (AB), CARMINATI Camille (B), CORNEVIN Lambert (AB), D’YTHURBIDE Belen (AB), DESPLANQUES Cédric (AB), GAOUA Lisa, GARCIN Alexis (AB), GUIOMAR Inès (AB), JAVELOT Charlotte, LANCKSWEIRT Edouard (AB), MOLINIER Marion, MURAILLE Victor (AB), NOUNKE-NYOLI Althéa, RODRIGUE Thomas (AB), ROYER DE LA BASTIE Léonard (AB), SABY Quentin (AB), SCHEURER Arthur, SILVESTRE Benjamine (AB), STAGNOLI Victor (B), TARAVEL Clémence (AB). En Troisième F, ont été reçus : ATANGANA Mathilde (AB), BARDOU Lisa (TB), BARJAVEL Tristan (AB), BAZARD Julie (B), BILLARDELLO Baptiste (AB), BINVIGNAT Marie (B), CHEVALLIER-CHANTEPIE Amaury (B), CLEON Louis, CORNU Marie (AB), CORON Samuel (AB), CUSSEY Paul (B), DE FENOYL Baptiste (B), DELZANNI Quentin (AB), DESLOUS-PAOLI Carole (B), DESMETTRE Thibault (B), ELBAZE Simon (AB), FOUILLAND Augustin (B), GAVREL Louis (AB), HECTOR Hélène (TB), HUMEAU Alice (TB), KUCERA Hugo (AB), MAGNIN Stanislas (AB), MALLECOURT Adrien (AB), PREVOST Violaine (B), ROCHE Maxime (AB), RODE William (B), TEXIER Eugénie (AB), TREMEAU Barthélémy (B). 41 En bref En Troisième G, ont été reçus : ARDUIN Marjorie (B), BAURES Eloi (AB), BELAMARIC Alizée (B), BOUTAN Louise (TB), CHAPOT Luc (AB), COMBEMALE Loraine (B), CONAN Margaux (B), CONSTANTIN AnneCaroline (AB), DELASTRE Emilie (AB), DICKMAN Zachary (B), FOSSORIER Raphaël (B), GEORGES Laurence (AB), GUILLAUMOT Alice (AB), JAQUENOUD Isabel (AB), JEAN -LOUIS PierreMarie (AB), JEANDROZ Yann (AB), LACROIX Romain (AB), LECOMTE Pierre (AB), LESCURE Arnaud (AB), LY Thanh-Danh (B), MENARD Sophia (B), MIALON Grégoire (TB), QIAN-LAURENT Yoen (B), RUFFIER D’EPENOUX Adrien (B), WADIN Hubert-Léopold (AB). BACCALAURÉAT 42 En Terminale L, ont été admis : ANGLADE Gwendoline (TB), DE FORESTA Aurélie (TB), DE MAULMIN Julie (TB), DE WAROQUIER Julie (TB), DEGOUL Emma), GEORGES MarieAgnès (B), GIRARDOT Raphaëlle (AB), GUERIN Alix (B), LEROND Justine (AB), LOUIS Constance (B), MARTIN-PAYRE Camille (TB), MINOT Philippine (B), NAVANT Lucie (B), NEYRAND Agathe (AB), PIERRE Carole), PLANCHE Juliette), SEGAL Flore (AB), STRIFFLING Laëtitia (B), TESSIEUX Marine (AB), VERLEY Marjorie (TB), VUILLARD Joséphine (AB). En Terminale ES1, ont été admis : AMANS Camille (AB), BEAU Emilie (TB), BONNEFOND Céline (B), COURAU Laëtitia (B), CRAMPON Clémence (B), DE GERMINY Bérengère (AB), DE SURREL DE SAINT JULIEN Louis (B), DESIES Alix (AB), DESPLANQUES Danaë (TB), FAURY Romain (B), GARDIE Camille (AB), GIMENEZ-MAGNIN Antoine (AB), GUILLET Jéhanne (AB), KARMIN Nicolas (TB), KUCERA Guillaume), LANDRU Julia (B), MENETTRIER DE JOLLIN Raphaël (AB), MESOT Raphaëlle (B), MICHUD Victor (B), MIRONNEAU Amélie (AB), MONTAGNE Sophie (TB), MONTCHARMONT Maxence (B), PILOT Marie (B), PIQUET-GAUTHIER Clémence (B), SCHMIDT Edouard (B), SOKHNTREUILLE Sébastien (B), TAILLANDIER Pauline (AB), TERRIER Laureline (AB), TESSIER Mélanie (AB), TILLOY Constance (B), TRESSIERES Raphaël (AB), TRILLAT Marine (B), VAN LANGENHOVE Lucie (AB), VARIN Marie-Hortense (B), WAGNER Sarah (B).En Terminale ES2, ont été admis : ABELLARD Alexandra (AB), BERNARD Pierre (B), BETTANT Antoine (B), BEZARD Arnaud (AB), BOINE Claire (B), CASANOVA Eric), CELARD Christophe (AB), CHOLAT Anna (B), COY Hugo (B), CROZE Valentine (B), DELARUELLE Clément (B), DEPERIER Claire (B), DUCHENE Julie (AB), GERMOND Baudouin (AB), GOUGAUD Victoire (B), KEMLIN Guillaume (AB), KIM Eun-Churl (B), LUQUET Anne-Sophie (B), MARTIN Guillemette (B), MESBAH Guilaine (AB), MINVIELLE Alice (AB), MINVIELLE Lucie (AB), NEEDS Mathiew (B), PAYOT Edouard (B), RODRIGUES Hugo (TB), VULLIERMET François-Lucien. En Terminale ES3, ont été admis : BERNOT Amandine (B), BOURGEOIS Maxime (AB), BROSSE Arnaud (TB), COLMANT Hadrien (B), CORNEVIN Marion (AB), D ‘YTHURBIDE Antoine (AB), DAMBO Yann (B), DECLE Emmanuel (AB), DUEZ Antonin), GARNIER Etienne (AB), GROS Sébastien), GURCEL Charlotte (AB), KLEIN Antoine (AB), LANCKSWEIRT Olivia (B), LEROY Quentin), LORAN Sylvia (AB), MARRON Béatrice (B), MATHON Célia (B), MAYSONNIAL MarieSophie (AB), MONTIER Victoire (AB), NAZON Loris (TB), PIERRE Nicolas (B), ROUSSEL Marie), ZECH Martin (B). En Terminale S1, ont été admis : AUSSOLEIL Julien (B), BADOR Thibault (B), BANGE Romain (B), BENSAFI Amine (AB), BERTOLI Bastien (AB), BLAUVAC Julien (B), BODILLARD Jérôme (AB), CARAMALLI Guillaume (AB), CARPENTIER Bertrand (AB), CONSTANTIN Alexandre (TB), COUTURIER Thibault (B), DE LORIOL Alexis (B), DEMATONS Marine (B), DUPIN Aurore (TB), GIRY Martin (AB), GRIOT Hélène (AB), GUYENNET Pierre-Eloi (AB), LEBOUC Baptiste (AB), MOLARD Louis (B), MOMAL Quentin (AB), NAZON Théo (TB), PACCARD Stéphane (B), PHILIPPON Victor (B), POULIQUEN Adrien (B), ROGER Gwendoline (B), ROUSSEAU Guillaume (TB), VULLIERMET Christophe (AB), ZHU Paul (B). En Terminale S2, ont été admis : ANSEMANT Clotilde (B), AUVIEUX Caroline (TB), BARNOUD Alexandre (B), BILLARD Clotilde (TB), BROUILLET Jean-Baptiste (B), BRUNISHOLZ Louise (B), CHANIOT Elisabeth (B), COLLIARD Sophie (B), COTTE Benoît (AB), COUBLE Alix (B), DAUBIE Sophie (B), DE MONTLAUR Marie (B), DEL VOLTA Inès (AB), DERUMEAUX Anne (B), DUC DODON Nicolas), EICHENLAUB Violette( (B), FEUVRIER Claire (B), GARRIGUE Camille (TB), GIROUDON Adrien (B), LAMBERT Caroline (B), LHERMITE Quentin (AB), MARTINEZ Thibault (B), MAUREL Edouard (B), MINGUET Marine (TB), MONTAGNE Maxime (TB), OBLED Louis (AB), QUENEAU Camille (TB), ROBERT Anne-Lise (B), RUDIGOZ Augustin (B), SAINT-GENIS Côme (AB), SORNIN Amaury (B), VINCENT Lise-Marie (B). En Terminale S3, ont été admis : ARMANDON Guillaume (TB), BESSON Héloïse (AB), BIGNAN Shannon (TB), CHAIGNON Antoine (B), CHANAVAT Stanislas (AB), DE BENQUE Emmanuel (TB), DE LUSTRAC Aude (AB), DE MISCAULT Guillaume (B), DE ROQUEMAUREL Adeline (AB), DE SOLAGES Alix (TB), DEMOUSTIER Côme (TB), DESCHAMPS Blandine (TB), DESMETTRE Romain (AB), FOUCAUD Alix (AB), GENTON Antoine (B), GIORGIO Marlène (TB), LEYGUE-NICOLAS Morgane (TB), MARCERON Jean (B), MARCILHACY Jules (TB), MELINAND Benjamin (B), MOREAU Eglantine (TB), MORIER Pauline (TB), MULET-MARQUIS Solène (AB), NARDONE Claire-Emmanuelle (TB), PASTRE Louis (B), PITANCE Denis (TB), REYNAUD Alizée (TB), ROSIER Madeleine (TB), SAB Guillaume-Alexandre (TB), TAMBURRO Antoine (B), VANDENESCH Guillaume (TB), VERQUERA Marie-Alix (B), VIRELY Anne (B). Jérôme, DE BENGY Inès, DREYFUS Nicolas, GENTIN Marilyne, GIRAUD Damien, JOANNES Alexandre, LAZARO Yvan, MENGUE MEZUI Rosalie, MILLION Jean, NIATY-MOUAMBA Desty Mauricia, PIGNOT Flavie, PONCEBLANC Virginie, SEROUR Mehdi, TOULOUSE Aurélie En classe de BTS Informatique, ont été reçus : Option développeur : AILLOUD Maxime, BARRANCOS Cédric, DELUY Barthélémy, DEVILLE Julien, KEVORKIAN Mélik, LACOMBE Pierre, MIVIERE Patrick, NSENGA Vicky, SPERDUTI Yoann, VERCHERE Gabriel. Option réseaux : ANDRIEUX Mickaël, BOIZA Pierre, CHAMBARD Florian, CLUZEL Pierre-Yves, CONDAMIN Maxence, CORSAND Bérénice, GNANSOUNOU Jean-Christophe, LIN-WEE-KUAN Cyril, MILLET Romain, SAPIN Brice, ZOGHLAMI Medhi, MAGNIN Vincent (3ème de l’Académie), PAUTROT Florent (5ème de l’Académie). PRIX DES ANCIENS ELEVES Taux de réussite : 86,8 %, soit 79 élèves sur 91. Ont obtenu le “First Certificate in English” (session juin 2007) : Les bacheliers ont reçu leur diplôme au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée le samedi 10 novembre 2007. Monsieur Rodolphe Voiron, Président de l’Association des Anciens élèves, a transmis le Prix des Anciens à Lucie Navant (série L), Marie Hortense Varin et Pierre Bernard (série ES), Camille Garrigue et Claire Emmanuelle Nardone (série S). BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR En classe de BTS Comptabilité et gestion 2, ont été reçus : BIROT Etienne, BONAVENTURE Marie (2ème de l’Académie), CARRION Damien, COMBES Grégoire, COULAUD Emmanuelle, DRIVES Caroline, FOURNIER Marine, GAY Julie, HAZIZA Alexandre (1er de Académie), IFFENECKER Amélie (10ème de l’Académie), LARDON Marie, LEONARD AnneSophie, MALLEIN Charlotte (4ème de l’Académie), MEYNENC Roxane, REMMACHE Nawel, ROQUETTE Geoffroy, TOURNIER Romain. En classe de BTS Comptabilité et gestion 4, ont été reçus : AHIL Yasmina, BOYER Olivier, CHYSCLAIN EXAMENS DE CAMBRIDGE (section bilingue) Tous les élèves de 3ème B : ABRAMOVICI-RICHARD Thaïs (A), AVOUAC Alexandre (A), BAGHDASSARIAN Geoffroy (B), BARBARESI Alexandra (A), BERJA Julie (C), BIRCH Ivan (B), BLACHERE Clémentine (A), BOURDEN Margaux (C), CAILLON Clémentine (B), CARPENTIER Edouard (C), CLARET AnneBénédicte (A), CORDIER Maxime (C), COUPAS Julian (B), DES PORTES Henri (A), FORGUES JeanBaptiste (C), FRESEL Capucine (C), GENOULAZ Caroline (B), GOBENCEAUX Galliane (B), HEROIN Lucile (B), JAUBERT Camille (B), KUNTZ Augustin (B), LAGARDE Maëlle (B), LE GALL Anne-Sophie (B), LEFEVRE Madeleine (B), MALIAN Gautier (C), MARTIN Hortense (B), MOREAU Brunelle (C), MOUSSLIE Anaïs (B), PETTIER Laura (C), SAVEROT Damien (B).Elèves de 2nde 1 : BALSOLLIER Lucie (C), BERTHELON Xavier (C), BRESSON Mathilde (B), DEVERAUX Solenne (A), DUBREUIL Lola (B), GRANTE Maxime (C), JOLY Albane (C), VIALLE-ABENSOUR Louis-Pierre (C). 43 En bref Elèves de 1ère L : BAHEZRE DE LANLAY Claire (C), BOUE Julia (C), GERMOND Bertille (C), GIRELLI Chloé (C), MARTINEZ Hugo (C), STAGNOLI Coline (C). Ont obtenu le “Certificate in Advanced English” (session mars et juin 2007) : Elèves de 2nde 1 : BAGHDASSARIAN Quentin (C), BIDAR Frank (B), BLACHERE Paul (C), CHARLET Alexandre (C), DU PUY Charles (C), FANNEAU Charlotte (B), FLECHON Cécile (C), GARRIGUE Alix (C), LEPERCQ Thibaud (B), MILLON Louis (A), POULIQUEN Nathan (B), RODRIGUES François (B), ROSAZ Caroline (C), ROUSSEAU Clotilde (B), SCHMITT Gaspard (C), SICARD-RAZAKA Holy (C), STAMM Kathryn-Ann (B), THIAUCOURT Jonas (C). Elèves de 1ère : CHOUBRAC Delphine (C), CLAUDE Eva (C), FLORENTIN Maxime (C), TREPO Elodie (C), VOIRON Candice (C). Ont obtenu le “Certificate of Proficiency in English” (session décembre 2006) : Elèves de Terminale : BOINE Claire (C), CONSTANTIN Alexandre (C), GIORGIO Marlène (B), KIM Eun-Churl (C), NEEDS Mathiew (A), PASTRE Louis (C), REYNAUD Alizée (C), ROCHARD Sébastien (C), TAMBURRO Antoine (C), VANDENESCH Guillaume (B), ZHU Paul (C). Elève de 1ère : ROUSSEAU Guillaume (C) TOEIC (Test of english for international communication) 30 candidats, étudiants en DECF 1ère année 5/30, « Opérationnel supérieur » : 11/30, « Opérationnel de base » : 12/30, « Intermédiaire » : 2/30, « Elémentaire » : 44 soit 16,6 % soit 36,6 % soit 40,0 % soit 6,6 % DPECF Diplôme préparatoire aux études comptables et financières UNITÉS DE VALEURS 1 2 3 4 5 DPECF ÉTUDIANTS ADMIS 22 18 23 25 20 ÉTUDIANTS PRÉSENTS 26 26 26 26 26 RÉSULTATS CHARTREUX 84,6 % 69,2 % 92,0 % 96,2 % 80,0 % RÉSULTATS ACADÉMIQUES 32,6 % 33,4 % 46,3 % 41,5 % 34,8 % Étudiants ayant obtenu le diplôme du DPECF : 25 étudiants sur 26 présentés, soit 96,1 % d’admis. DECF Diplôme d’Études Comptables et Financières UNITÉS DE VALEURS DCG L2 (anciennement DECF 1ère année) ÉTUDIANTS ADMIS ÉTUDIANTS PRÉSENTS RÉSULTATS CHARTREUX 1 24 24 100 % 2 14 22 - 18 24 - 77,8 % 91,7 % - 3 4 5 6 7 RÉSULTATS ACADÉMIQUES Droit Société : 26,2 % Droit Fiscal : 22,3 % 21,9 % 25,8 % - DECF 2ème année 1 2 3 4 22 18 25 24 88 % 75 % 5 11 13 84,6 % 6 7 20 24 83,3 % Étudiants ayant obtenu le diplôme du DECF : Résultats Chartreux : 21 étudiants sur 25 présentés, soit 84,0 % d’admis. Résultats Académie : 232 étudiants sur 653 présentés, soit 35,55 % d’admis. 31,7 % 22,7 % Math : 46,8 % Info : 33,3 % - 26,6% 45 En bref Intégrations 2007 dans les grandes écoles de commerce “La classe préparatoire option scientifique devrait se situer entre le 20ème et le 25ème rang national dans un environnement extrêmement concurrentiel.” L’avantage, lorsque les résultats d’intégration sont excellents, est d’avoir de multiples façons de vous les présenter. Une autre idée me vient. Faut-il détailler le nombre d’intégrés par écoles ? “2 étudiants à HEC, 5 à l’ESSEC, 7 à l’ESCPEAP, 10 à l’EM Lyon, 4 à l’EDHEC, 8 à Audencia Nantes, 10 à l’ESC Grenoble et 3 à l’ESC Reims.” Gilles Crespin, directeur des CPGE Faut-il énoncer un résultat global en pourcentages ? Essayons : “46,4 % de réussite en voie scientifique et 85,7 % de réussite en voie économique pour l’intégration dans le TOP 6.” Cela sonne assez bien. Faut-il relativiser ces résultats à ceux des autres classes préparatoires ? Pourquoi pas. 46 “La classe préparatoire option économique devrait se situer dans les cinq premières prépas au plan national, voire sur le podium.” Décidément, je n’arrive pas à me décider, je vous laisse choisir la meilleure des présentations. Une chose est sûre toutefois, ils méritent nos félicitations, comme les enseignants qui les ont accompagnés. Classes préparatoires économiques et commerciales Option économique NOMS AUVIEUX BALAY BARGE BELLI BERGER BEUZIT BONNET BOSIO BOTHIER CHAUMONT DALVERNY DE FERAUDY DECLE FABRE FAUGIER GIRAUD GOUTAGNY HIELY IAFRATE INARD JACQUEMIN KLUGE LARDET MARMOLEJO MASSIOT MICHAUD PELEN PIOTTO Prénoms Marion Stanislas Jane Anne Nathanaël Vincent Jean-Marie Johanna Camille Anaïs Cécile Basile Pierre Eugénie Thomas Grégoire Clément Grégory Anaïs Sophie Pierre Annick Thibault Sandrine Marion Xavier Margaux Floriane Intégration Audencia EM LYON EM LYON EDHEC EDHEC EM LYON ESCP - EAP ESSEC AUDENCIA ESC Grenoble ESCP - EAP ESSEC EDHEC EM LYON EM LYON EM LYON ESCP - EAP ESCP - EAP Audencia EM LYON ESC Grenoble EDHEC ESC Grenoble ESCP - EAP ESSEC Cube aux Chartreux HEC EM LYON 47 En bref Classes préparatoires économiques et commerciales Option scientifique NOMS BARJAVEL BEUTOT BOIS BOUCHER BRUN CONREUX DEMILLIERE DUHOT FRESAFOND GAUTHIER GOLLNISCH HARDYAU JOYE LALIZOU LEPARGNEUX MAIRESSE MANET MEYER PASTRE PERDRIX PHILIBERT-BANC RANGER REVOL RIGOT RUFFIE TERPMAN VEYRUNES VIOLON 48 Prénoms Pierre-Loup Héloïse Mylène Marie-Agnès Pierre-Antoine Clélia Guillaume Baptiste Pierre-Benjamin Clémence Claire Alexandre Lawrence Pierre Erik Louisiane Alexis Virginie Gabriel Elise Eloïse Jean-Baptiste Maxime Mathieu Alexandra Julia Cyrielle Aurélien Intégration Université Audencia ESC Grenoble Audencia ESSEC ESC Grenoble Marseille Audencia Rouen EDHEC Audencia ESC Grenoble ESSEC ESCP - EAP Cube ESC Grenoble EM LYON ESC Grenoble EM LYON ESC Grenoble ESC Grenoble EDHEC ESC Grenoble Reims Reims ESCP - EAP CERAM HEC Classe préparatoire Sciences-Po Intégrations dans les Instituts d’études politiques NOMS ALLAND BENHAIM BIGOT BINETRUY BRIATTA CARLEVAN CHANLIAUD DELILLE DELVIL DOUBET DUPIN FAURE FOURDRINOIS FOURNIER GELPE GENIN GIRARD HAMELIN JAVELLE LEENHARDT LINOT LOISON MANNEVILLE MARCELLIN MICHEL PLACE RICHARD SALORD SCHALCK TISSOT VANHEESSEN-GENTY VIEILLARD Prénoms Hortense Paola Jeanne Louise Marion Romain Marion Marie Diane Elisa Anne - Louise Elise Juliette Manon Céline Colette Thomas Eléonore Morgane Valentin Benoît Manon Lauriane Louise Vincent Léonie Delphine Raphaëlle Romain Pauline David Lucie Intégration I.E.P. Aix Université E3A I.E.P. Lyon Université I.E.P. Paris I.E.P. Grenoble I.E.P. Aix I.E.P. Lyon Université Université I.E.P. Grenoble Université I.E.P. Aix I.E.P. Lyon I.E.P. Lille I.E.P. Paris I.E.P. Paris I.E.P. Lyon I.E.P. Lyon I.E.P. Grenoble I.E.P. Bordeaux I.E.P. Grenoble I.E.P. Grenoble I.E.P. Grenoble I.E.P. Grenoble I.E.P. Toulouse I.E.P. Aix I.E.P. Grenoble I.E.P. Lyon I.E.P. Aix I.E.P. Bordeaux 49 Calendrier 2007-2008 RENCONTRES PARENTS-PROFESSEURS • Vendredi 30 novembre à 18h : SALON DE L’ÉTUDIANT • Du vendredi 18 au dimanche 20 janvier 2008 pour les premières JOURNÉES DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR • Mercredi 30 janvier et jeudi 31 janvier, de 9h à 12h et de 13h30 à 16h, au parloir •Vendredi 14 décembre à 18h : pour les troisièmes • Vendredi 25 janvier à 18h : pour les terminales Pas de classe pour les élèves de terminale les mercredi 30 janvier, toute la journée, et jeudi 31 janvier, le matin. • Samedi 26 janvier à 9h : rencontre parents/enseignants de l’école • Samedi 9 février : journée rencontre parents/professeurs pour les 6ème, 5ème, 4ème, 2nde • Vendredi 4 avril à 18h : mardi 29 janvier et mercredi 30 janvier pour les troisièmes • Bac blanc : • Vendredi 28 mars à 18h : du mercredi 13 février au vendredi 15 février pour les premières RÉUNIONS D’INFORMATION L’ORIENTATION • Vendredi 1er février à 18h : • BTS blanc C1 - C3 - I1 : SUR pour les parents des secondes • Vendredi 8 février à 18h : pour les parents de 3èmes ADMISSIONS POUR LA RENTRÉE 2008 • Lundi 10 décembre à 18h : présentation de la procédure d’admission en CPGE • Jeudi 31 janvier à 18h : présentation des classes post-bac Chartreux PORTES OUVERTES • Samedi 15 décembre, de 14h à 17h : pour les futurs élèves de 6èmes en septembre 2008 et les élèves de CM2 des Chartreux • Samedi 8 mars, de 13h30 à 16h : pour les futurs élèves des classes post-bac • Samedi 15 mars, de 9h à 12h : pour les futurs élèves du lycée EXAMENS BLANCS • Brevet des Collèges blanc : n°1 : du lundi 14 janvier au vendredi 18 janvier n°2 : du mardi 13 mai au vendredi 16 mai • DCG blanc : du lundi 5 mai au mercredi 7 mai • BTS blanc C2 - C4 - I2 : n°1 : du mardi 23 octobre au vendredi 26 octobre n°2 : du lundi 28 avril au mercredi 30 avril • Concours blanc des classes préparatoires : HEC 2/4 (n°1) : du lundi 24 septembre au jeudi 27 septembre Sc. PO (n°1) : vendredi 16 novembre HEC 1/3 (n°1) : du lundi 17 décembre au jeudi 20 décembre Sc. PO (n°2) : mercredi 9 janvier HEC 2/4 (n°2) : du lundi 11 février au jeudi 14 février HEC 1/3 (n°2) : du lundi 7 avril au jeudi 10 avril STAGES DES ELEVES • HEC 2 et 4 : du lundi 18 février au vendredi 22 février (stage de mathématiques) • BTS Info 2 : du lundi 25 février au vendredi 18 avril SOIREE CARRIERES • Jeudi 13 décembre à 20h15 50 • BTS Compta 1 et 3 : du lundi 2 juin au vendredi 4 juillet • BTS Info 1 : du lundi 2 juin au vendredi 11 juillet WEEK-END DES CONFIRMÉS • du jeudi 3 avril à 17h au samedi 5 avril à 14h • Seconde : stage d’une semaine dans la période du 9 juin au 20 juin, puis soutenance des comptes rendus de stage du 18 juin au 26 juin « SAMEDIS PLUS » (pour les élèves de terminale) 24 novembre, 1er décembre, 8 décembre, 15 décembre, 12 janvier, 26 janvier et 2 février MODULES SCIENCES-PO (pour les élèves de terminale) Les mercredis 14 novembre, 21 novembre, 9 janvier, 16 janvier, 12 mars, 19 mars, 14 mai et 21 mai PELERINAGES • 6ème : mardi 20 mai, de 8h à 14h (Fourvière) • 3ème : du vendredi 7 mars à 8h au samedi 8 mars à 12h (Ars) VIE LITURGIQUE • Mercredi 19 décembre à 9h30 : Messe de Noël (primaire) • Vendredi 21 décembre à 10h30 : Célébration de Noël (maternelle) RETENUES Les samedis 19 janvier, 9 février, 8 mars, 29 mars, 5 avril, 17 mai, 31 mai et 14 juin PASTORALE • Première Communion : Samedi 14 juin (pour les élèves de 6ème) Dimanche 15 juin (pour les élèves de l’école) Réunion de parents : lundi 5 mai à 20h (école) et jeudi 12 juin à 12h (6ème) Retraite pour le primaire : lundi 9 juin (école) • Profession de Foi : Samedi 17 mai à 17h Dimanche 18 mai à 9h et 11h 1er temps fort : samedi 15 décembre de 9h à 12h 2ème temps fort : samedi 8 mars de 9h à 16h30 Réunion de parents : mardi 8 avril à 20h Réunion de préparation : mardi 13 mai à 20h Retraite : du vendredi 16 mai à 9h au samedi 17 mai à 12h • Confirmation : Samedi 14 juin à 10h à la Primatiale Saint Jean 1er temps fort : samedi 8 décembre de 9h à 12h 2ème temps fort : samedi 26 janvier de 9 à 12h 3ème temps fort : samedi 29 mars de 9h à 12h Réunion de parents (3èmes et lycée) : mercredi 14 mai à 20h Retraite (3èmes et lycée) : jeudi 12 juin et vendredi 13 juin • Vendredi 18 janvier à 11h : Cérémonie œcuménique (4ème à post-bac) • Mercredi 6 février Messe de Carême à 8h (4ème à post-bac) et 11h (6ème-5ème) • Mercredi 6 février à 9h30 : Célébration de Carême (primaire) • Jeudi 20 mars à 9h30 : Célébration du Jeudi Saint (école) • Jeudi 20 mars : Messe du Jeudi Saint à 14h (6ème) et à 16h (5ème à post-bac) • Jeudi 27 mars à 9h30 : Célébration de Pâques (maternelle) • Lundi 26 mai à 11h Messe de fin d’année (4ème à post-bac) • Mercredi 18 juin à 8h Messe de fin d’année (6ème) • Vendredi 20 juin à 8h Messe de fin d’année (5ème) • Mercredi 25 juin à 10h Messe de fin d’année (primaire) OPERATION « MOKATTAM » : • Sensibilisation : du lundi 10 mars au vendredi 14 mars • « Bol de riz » : vendredi 21 mars 51 Calendrier 2007-2008 • Fête : samedi 5 avril PROGRAMME CULTUREL 2007-2008 Voir éphéméride culturelle déjà transmise ASSOCIATION DES AMIS DE L’ORGUE Les récitals 2008 d’Olivier Latry (3 avril), Michel Bouvard (22 mai) et Daniel Roth (7 octobre) sont annulés. Pour tout remboursement, prière de retourner les billets, en mentionnant bien votre adresse, à l’Institution des Chartreux – Amis de l’orgue – 58 rue Pierre Dupont – 69283 LYON CEDEX 01. VACANCES SCOLAIRES 2007-2008 • Noël : Du vendredi 21 décembre 2007 après les cours au lundi 7 janvier 2008 au matin • Hiver : Du vendredi 15 février 2008 après les cours au lundi 3 mars 2008 au matin • Pâques : Lundi 24 mars 2008, pas de cours (jour férié) • Printemps : Du vendredi 11 avril 2008 après les cours au lundi 28 avril 2008 au matin • Pont du 1er mai 2008 et Ascension : Du mercredi 30 avril 2008 après les cours au lundi 5 mai 2008 au matin Récupération du vendredi 2 mai 2008 : Mercredi 7 novembre 2007 : cours du vendredi 2 mai 2008, matin et après-midi • Pont du 8 mai 2008 et Journée de solidarité : Du mercredi 7 mai 2008 après les cours au mardi 13 mai 2008 au matin Récupération du vendredi 9 mai 2008 : Mercredi 7 mai 2008, après-midi : cours du vendredi 9 mai, après-midi Samedi 21 juin 2008, matin : pas de cours (demijournée pédagogique) 52 L’INSTITUTION DES CHARTREUX est habilitée à percevoir LA TAXE D’APPRENTISSAGE, mais uniquement par le biais des organismes collecteurs. LES VERSEMENTS nous permettront d’assurer une partie de l’investissement nécessaire à la mise en place de moyens pédagogiques pour nos classes préparant au BTS Comptabilité, au BTS Informatique de gestion et au DCG. Carnet MARIAGES Se sont unis ou s’uniront par le mariage : • Hervé Fitte (promo 1992) et Sophie Dufer, le 2 juin 2007 •A gathe Treseler (BTS Comptabilité 2000 et DECF 2002) et Lionel Corgié, le 9 juin 2007 • Sandra Gallice, fille de Marie-Thérèse Gallice, professeur de sciences de la vie et de la Terre, et Cyril Barcet, le 7 juillet 2007 •V alentine Rudigoz (promo 2001) et Pierre-Alban Guézo, le 14 juillet 2007 •M arine Confavreux (promo 2000) et Claus Zimmermann, le 21 juillet 2007 •A mandine Vincent (promo 1995) et Jean-Baptiste Schmucklé, le 21 juillet 2007 • Marie Courau (ancienne élève de CP 1988 à 3ème 1997) et Valentin Carrelet, le 21 juillet 2007 • Clémentine Pontvianne (promo 1996) et François-Régis Desfemmes, le 28 juillet 2007 • Caroline Flavien (promo 1999), fille de Martine Flavien, professeur de mathématiques, et Nicolas Caudal, le 4 août 2007 • Louis-Marie Bonnet (promo 2002) et Claire Barlow, le 11 août 2007 • I saure Bourbon (ancienne élève de 2nde 20012002) et Bertrand Joyeux, le 25 août 2007 • Laurent Dousson (promo 1997) et Koi Bomklang, le 25 août 2007 •A micie de Saint-Trivier (CP 1984 à Prépa 1999) et Quentin Destremau, le 1er septembre 2007 • Nicolas Léger, professeur d’espagnol, et Maud Reynaud-Cleyet, le 15 septembre 2007 •T hibault Richard (ancien élève de CP 1987 à 2nde 1999) et Ludivine Wibaux, le 6 octobre 2007 • Minh Nguyen (promo 1998) et Florence Leger, le 13 octobre 2007 •C yriaque Rios (élève au collège 1990-1995) et Stéphanie Condamin, le 13 octobre 2007 • Elodie Bernard, maîtresse d’externat des classes de première, et Laurent Cattin, le 1er décembre 2007 NAISSANCES Nous avons la joie d’annoncer la venue au monde de : • Martin, 2ème enfant de Charlotte Beaumont, née Girard (promo 1996), le 7 février 2006 •T hibaut, 2ème enfant d’Antoine et Marie Paliard, née d’Hautefort (promo 1997), le 27 février 2007 • Céleste, 2ème enfant d’Emilie Michot (promo 1992) et Jérôme Schonfeld (promo 1993), le 14 mars 2007 •M arie, au foyer de Xavier et Aurélie Bondil, née Ayanian (promo 1997), le 16 avril 2007 •A mélie, 4ème enfant de Florence et Laurent Dionis du Séjour (promo 1994), le 19 avril 2007 • Pauline, 2ème enfant de Géraldine et Eric Vilmint (promo 1995), le 13 mai 2007 • Manon, 2ème enfant de Frédéric et Agnès Girod, ancienne professeur d’anglais, le 22 mai 2007 • Côme, au foyer de Constance et Patrice Durand (promo 1997), le 29 mai 2007 •R aphaël, 3ème enfant de Florent et AnneGabrielle Colin, née Creps (promo 1995), le 29 mai 2007 •L ouis, au foyer d’Agnès et Olivier Gondard (promo 1997), le 8 juin 2007 •E lie, petit frère d’Agathe (7ème-8ème), Hippolyte (10ème A) et Solveig (PS/MS Maternelle) Degremont, le 26 juin 2007 • Aglaé, 3ème enfant de Franck et Elodie Deperier, née Battentier (tous deux promo 1993), le 13 juillet 2007 •A rtus, au foyer de Renaud et Marine Cloâtre, née Menut (promo 1996), le 19 juillet 2007 • J ulien, au foyer de Laure et Sébastien Dorier (promo Prépa HEC 1996), le 10 août 2007 •M argaux, 2ème enfant de Florian et Raphaëlle Castagno, née Isaac (promo 1997), le 14 août 2007 • Cécile, petite sœur d’Alice (2nde 6), Marguerite (3ème G), Marie-Lys (4ème F), Louis (CM2 C), Henri (CP B) et Etienne (maternelle) Humeau, le 16 août 2007 53 Carnet • Marguerite, au foyer d’Emilie Besset, professeur d’histoire-géographie, le 29 août 2007 • Castille, petite sœur de Juliette Kadiyogo (CM2 C), le 11 septembre 2007 •C lément, 3ème enfant de Sébastien et Véronique Lafaye, née Damideaux (promo 1992), le 15 septembre 2007 • J ulie, au foyer de Xavier et Laetitia Chomarat, née Verjat (promo bac 1992 et prépa HEC 1994), le 4 octobre 2007 •C lémence, au foyer de Cécile et Sylvain Grenard (promo 1994), le 9 octobre 2007 •F rançois, petit frère de Laëtitia (8ème B), Astrid (11ème A), Eléonore (6e B) et Elvire (6ème B) Sidos, le 15 octobre 2007 • Clovis, au foyer de David et Ariane Viallet, née Geoffroy-Château (promo 1991), le 27 octobre 2007 •G aspard, au foyer de Julie Schoepen, née Laurençon, le 5 novembre 2007 • I nès, 2ème enfant de Renaud et Jeanne Derkenne, née Camus (promo 1997), fille de Florence Camus, directrice de l’école des Chartreux, le 21 novembre 2007 •L ouis, au foyer de Jean-Luc et Violaine Bermon, née Birot (promo 1995), le 25 novembre 2007 DÉCÈS Nous ont quittés : • Thaddée Chomel, fils d’Amédée Chomel (promo 1944) et neveu du Docteur Philippe Chomel (promo 1942), le 1er octobre 2007 •E mma Di Folco, ancienne institutrice à l’école des Chartreux, tante d’Alain Di Folco, conservateur du grand orgue de la chapelle des Chartreux, le 16 novembre 2006 • Dominique Vergnais (promo 1970), le 4 mars 2007 • La mère de François Bois, directeur délégué des classes préparatoires CPE, le 31 juillet 2007 • Le père de Laurence Roche (promo 1997), le 1er août 2007 54 • La mère de Marie-Thérèse Bovier, professeur de français, le 3 août 2007 • Marius Di Folco, le père d’Alain di Folco, conservateur du grand orgue de la chapelle des Chartreux, le 11 août 2007 • Jean Gras, ancien professeur d’EPS parti en retraite en septembre 1992, le 25 octobre 2007 •L e père de Bernadette Boutard, ancien professeur de sciences physiques • Adrien Bisson (promo 1996) • Noël Cessieux (promo 1941) ORDINATION • Grégoire Drouot (élève de 6ème 1987 à 2nde 1992) a été ordonné prêtre le 1er juillet 2007.
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