Rapport fin de séjour à UBC (University of British Columbia)

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Rapport fin de séjour à UBC (University of British Columbia)
Rapport fin de séjour à UBC (University of British Columbia), Vancouver
Première partie: Vie pratique
Logement Durant mon année à Vancouver, j’ai habité en colocation avec 4 personnes sur le campus,
dans la résidence de Fairview Crescent. Cette résidence est celle où loge la majorité des étudiants
internationaux, mélangés à quelques étudiants canadiens. Je recommande vivement cette résidence :
il y règne une très bonne ambiance, et c’est de loin la solution la plus économique et la plus pratique.
Il est en effet très avantageux de vivre sur le campus. Vancouver étant un lieu très prisé par la classe
aisée asiatique, qui y investit massivement dans l'immobilier, cela aboutit à un prix du logement
particulièrement élevé (environ le double de Lyon).
Argent Personnellement, j’ai ouvert un compte gratuitement chez Scottia bank. Ils sont très bien.
J'avais mis en place un virement automatique depuis mon compte français vers ce compte canadien,
ainsi mes parents n’ont pas eu à changer leur mode de virement. Il est évident cependant que
l’appréciation d’une banque et de son mode de fonctionnement varient en fonction des étudiants,
selon des critères personnels à chacun. Il y a toutefois quelques généralités à garder présentes à
l’esprit : les retraits dans des banques à l’international sont commissionnés, ainsi que les paiements
par carte de crédit avec une carte étrangère. Le taux de change eurodollars reste encore quelque peu
avantageux à l’heure actuelle.
Santé Il existe une assurance obligatoire et payante à UBC, qui prend en charge les dépenses de
santé des étudiants. N’ayant eu aucune dépense de santé durant cette période, je ne peux pas évaluer
personnellement la qualité de ce service. J’en ai toutefois eu de bons échos, par conséquent je ne
conseille pas de prendre une assurance complémentaire française pour les dépenses de santé.
Télécommunications J’ai fait l’erreur de souscrire à un forfait mensuel, pensant que cela me
reviendrait moins cher. Il s’est avéré que non. Le mieux à faire pour les communications à
Vancouver est de venir avec votre téléphone portable français débloqué, et d’acheter une carte
rechargeable de communication. C’est très simple, très rapide et assez économique. Pour les
communications à l’étranger ou vers une autre province que celle de Vancouver, le mieux est
d’utiliser Skype, puisque vous aurez très probablement Internet.
Vie universitaire UBC possède un gigantesque campus à l’Américaine. En tant qu'étudiant
international, nous sommes pris en charge rapidement par le service des relations internationales de
UBC, qui s’occupe très bien des étudiants effectuant un échange. L’environnement de travail est
sain, il y a moins d’heures de cours qu'en France, et un accent particulier est mis sur les travaux et
projets de groupe. De plus, une myriade d’associations et clubs est présente sur le campus. C’est une
part importante de la vie universitaire, et un excellent moyen de faire de nouvelles rencontres. En
bref tous les éléments sont réunis sur le campus pour que les nouveaux arrivants s’intègrent
rapidement.
Vie quotidienne. Vancouver est une ville où il fait très bon vivre, combinant à la fois les avantages
d’une grande ville avec ceux d'une nature omniprésente. En effet, Vancouver est située sur la côte
pacifique de l’Amérique du Nord, et entourée de montagnes. Ainsi, la mer l’été et le ski l’hiver sont
au rendez-vous pour les adeptes. Vancouver est aussi un des pôles culturels importants du Canada,
notamment pour l’art des premières nations (indiens), le cinéma, la musique et le théâtre (Granville
Island). Il faut cependant savoir que le niveau de vie y est particulièrement élevé et que certains
produits peuvent être très chers (la nourriture notamment). Pour ce qui est des transports, un réseau
assez dense de bus est présent sur Vancouver et ses alentours. Le Pass pour ces bus est compris dans
les frais d’inscription à UBC.
Seconde partie : bilan et suggestions
Je dois dire que je me demandais avant de partir si cette année allait être ou non une année perdue.
C’est-à-dire, à mon sens, une année que j’aurais faite uniquement pour ajouter "une année à
l'étranger " sur mon cv et parler mieux anglais. Après coup, il s’avère que cette année à l’étranger
m’a apporté bien plus que je ne l’imaginais.
J'ai vécu à Vancouver une expérience très enrichissante. Lorsque l’on vit si loin, avec d’autres
habitudes et dans un pays ayant une culture différente, cela aide à adopter une autre vision du monde
dans lequel nous vivons. Cela concerne aussi bien la vie en communauté, que la vision de son avenir
et de celui des autres. Cela nous fait également prendre conscience de la perception que peuvent
avoir les étrangers de notre propre pays.
Mais avant tout, cela m’a aidé à prendre du recul par rapport à moi-même et à aborder mon propre
avenir avec plus de confiance et de sérénité.
Il est important de mentionner également l’importance des rencontres que l’on y fait. Car étant dans
la communauté des étudiants internationaux, ce n’est pas seulement les habitants du pays que vous
allez rencontrer mais plus généralement les habitants du monde entier.
Pour vivre à Vancouver, la bourse de la région m’a beaucoup aidé. En effet, le niveau de vie est très
élevé, et avec un budget étudiant sans aide supplémentaire, il n’est pas facile de découvrir grandchose car cela peut vite revenir cher.
Cependant, j’aurais plusieurs suggestions à adresser à la région Rhône-Alpes concernant ces bourses.
Premièrement le timing avec lequel nous recevons la bourse est déconnecté des réels besoins
financiers d’un étudiant qui part à l’étranger. Je suis arrivé à Vancouver début septembre et n’ai
obtenu 75 % de mon allocation que fin octobre. Il se trouve que la majeure partie des besoins
financiers des étudiants interviennent lors de leur installation, donc de leur arrivée.
Deuxièmement le montant de la bourse devrait être adapté en fonction du niveau de vie du pays dans
lequel les étudiants se trouvent. Une année à l’étranger en Chine ne coûte pas la même chose qu'une
année à Vancouver par exemple.
Enfin, un détail important, il serait judicieux d’avoir un site internet de la région Rhône Alpes moins
compliqué, notamment pour accéder à ces rapports d’étudiants auxquels j’aurais grandement aimé
avoir accès avant partir.
En conclusion, si vous ne deviez retenir qu’un seul conseil de ces quelques lignes, ce serait celui-ci :
partez !
Bastien Chedal, étudiant de l’IAE Lyon en dernière année de licence Science de Gestion.