Revue de presse

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Mardi 15 Novembre 2016
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Lotissement Sylvain Fouratier
N°08 El Mouradia, Alger
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
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Baba Ammi présente le projet de loi des Finances devant l'APN (APS) .................... 3
Débat sur le projet de loi de finances 2017 : Entre soutien et critique (L’Expression)
..................................................................................................................................... 5
PLF2017: Des députés s'opposent à la hausse des impôts proposée (APS) ............... 7
«Le système de subvention doit impérativement changer » (TSA) ............................ 8
M. Bouchouareb : Stratégie de soutien aux PME (El Moudjahid) ............................. 9
Forum africain d'investissements : Une occasion de faire la promotion de notre
économie (Le Maghreb) ............................................................................................ 10
Le Ministère de commerce appelle les opérateurs économiques à participer en force
au Forum d’affaires africain (Algérie Eco) ............................................................... 11
Le FMI appelle à des réformes « de très grande ampleur » en Algérie (TSA) ......... 12
Agriculture : Mise en œuvre de mégaprojets (El Moudjahid) .................................. 13
Pour produire le Fuso : Diamal choisit l'Algérie (L’Expression) ............................. 14
GEW 2016 : Tisser un réseau mondial d’entreprenariat au service de l’agriculture
national (Algérie Eco) ............................................................................................... 16
Salon de l’Energie: plusieurs partenariats prévus (L’Econews) ............................... 16
Air Algérie: suspension de la grève des pilotes (APS) ............................................. 18
Commerce ............................................................................................................................................................ 18
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Marchés couverts: gel de réalisation de 189 projets et l'annulation de 12 autres
(APS)......................................................................................................................... 18
Coopération ......................................................................................................................................................... 20
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Algérie-Arabie saoudite: une relation d'excellence et l'ambition d'un partenariat
stratégique (APS) ...................................................................................................... 20
Signature de deux protocoles d'accord pour la création d'entreprises dans le domaine
des transports (APS) ................................................................................................. 22
Boutarfa et la DG du groupe français Engie évoquent les perspectives de
collaboration (APS) .................................................................................................. 23
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A la une
Baba Ammi présente le projet de loi des Finances devant l'APN
(APS)
Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a présenté lundi, le projet de
loi des Finances 2017 lors d'une plénière de l'Assemblée populaire
nationale (APN), présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa.
Outre le fait qu'il prévoit l'augmentation de la taxe ordinaire pour se
libérer de la dépendance aux recettes pétrolières et garantir un
financement optimal des investissements publics, le projet de loi tend à
préserver la qualité du service public et un processus de croissance
durable et protéger l'emploi et le pouvoir d'achat des classes vulnérables,
a indiqué M. Baba Ammi.
Il a précisé à ce propos, que le gouvernement veillait à rationaliser et
plafonner les dépenses avec accroissement des recettes entre 2017 et
2019 dans le cadre d'une nouvelle optique à moyen et long termes et
conformément à ce qui a été établi par le modèle économique.
L'encadrement macroéconomique et budgétaire des trois prochaines
années, le premier dans l'histoire des lois financières où il est question
d'un moyen terme, consiste en un prix référentiel du baril de pétrole à 50
dollars pour cette période et un prix approximatif (prix du marché) à 50
dollars en 2017, 55 en 2018 et 60 dollars le baril en 2019.
La moyenne du cours change prévu pour la même période, et élaboré sur
la base du projet de loi, est de 108 DA le dollar. Il est attendu également
une moyenne d'inflation de 4%.
Le ministre des Finances a rappelé en outre, que les dépenses publiques
seront plafonnées aux alentours de 6 800 milliards durant les trois
prochaines années au moment où l'on prévoit une augmentation des
recettes hors hydrocarbures de 11% du fait de la hausse de la base fiscale
et l'amélioration du recouvrement.
La moyenne de croissance économique est estimée quant à elle, à 3,9%
dans le cadre des prévisions budgétaires pour l’exercice 2017 pour baisser
à 3,6% selon les estimations de 2018 et remonter ensuite à 4,3% en
2019.
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Selon le projet de loi des Finances, il est prévu un recul progressif dans le
déficit du trésor public estimé à 1.297 milliards de DA en 2017 soit 6,7%
du produit intérieur brut (PIB) pour retomber à 1,9% en 2019.
Le budget 2017 table sur un recouvrement des recettes de 5. 635
milliards de DA soit une augmentation de 12,7% par rapport aux
prévisions de clôture de 2016.
D'autre part, la fiscalité pétrolière devra, elle aussi, grimper à 2.200
milliards de DA en 2017 notamment avec la hausse du prix référentiel de
pétrole qui passe de 37 dollars en 2016 à 50 dollars en 2017.
Les recettes hors hydrocarbures s'accroîtront de 11% au titre du budget
2017, soit 2.845 milliards de DA contre 2. 563 milliards de DA aux
prévisions de clôture de 2016.
Pour ce qui est des dépenses, elles sont estimées à 6. 883,2 milliards de
DA en comparaison avec 7 000 milliards de DA en 2016 dont 4. 591,8
milliards de DA alloués au fonctionnement.
Evoquant les dépenses de fonctionnement, M. Baba Ammi a précisé que la
masse salariale diminuera de 60 milliards de DA en 2017 pour passer de 2
232 milliards de DA à 2 172 milliards de DA.
En calculant le reste des dépenses relatives aux subventions accordées
aux administrations publiques et aux hôpitaux et autres, le coût des
salaires atteindra 2 730 milliards de DA en 2017, selon le ministre.
Le projet de loi de finances 2017 prévoit aussi 190 milliards de DA pour
les retraites des moudjahidine, 26 milliards de DA pour la contribution de
l'Etat au fonds de solidarité pour les collectivités locales et 318 milliards
de DA pour l'intervention économique de l'Etat, en recul de 32 % en
raison de la baisse de la contribution de l'Etat à l'Office algérien
interprofessionnel des céréales de 29 milliards de DA, de la baisse des
subventions au budget de l'Office national interprofessionnel du lait de
11,7% et une baisse de 5,7% des subventions allouées aux entreprises
publiques à caractère industriel et commercial et destinées à la couverture
du service public dans les secteurs de la Santé, de la communication, des
transports, de la solidarité et des dispositifs de promotion de l'emploi.
Les transferts sociaux enregistreront ainsi une baisse de 11,4 % en 2017
par rapport à 2016 pour atteindre 1 630,8 milliards de DA (8,4 % du
PIB).
Le ministre a en outre évoqué les indices macroéconomiques les plus
importants pour le premier semestre 2016 et qui ont permis d'établir les
prévisions de 2017.
Le déficit de la balance commerciale a atteint fin juin 2016 prés de 10,3
milliards de dollars soit une baisse de 31 % par rapport à la même période
en 2015 alors que le prix du pétrole algérien s'affichait à 40,65 dollars
contre 58,05 dollars à la même période en 2015.
Le déficit du trésor a atteint fin juin 1 769 milliards de DA avec une
hausse de plus de 611 milliards de DA par rapport à juin 2015.
Les disponibilités du Fonds de régulation des recettes (FRR) ont atteint
740 milliards de DA fin juin dernier suite à des prélèvements évalués à
plus de 1 333 milliards de DA et consacrés à la couverture du déficit
budgétaire au cours du premier semestre de l'année.
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Le ministre a ajouté que le taux d'inflation avait atteint 6,03% fin juin
2016, contre 5,32% durant le même semestre 2015.
La croissance économique a augmenté de 3,6% à la fin du premier
semestre 2016 grâce à la contribution de quatre secteurs "moteurs", à
savoir, l'agriculture (5,1%), le commerce (4,8%), le bâtiment et les
travaux publics (6,4%), l'industrie (3,8%) et enfin le secteur des
hydrocarbures (1,6%).
Quant au taux de chômage, il a atteint 9,9% fin avril 2016 contre 11,2%
en septembre 2015.
Le ministre a rappelé les principales mesures législatives et fiscales
prévues dans le projet de loi et axées notamment sur l'augmentation de
2% de la taxe sur la valeur ajoutée et certaines taxes sur les
constructions et les logements individuels, les autorisations foncières, le
carburant et le tabac, certains produits de luxe et certaines activités de
sociétés étrangères, outre une "taxe sur l'efficience énergétique"
appliquée sur les appareils électroménagers à forte consommation
énergétique.
Par ailleurs, le projet de loi prévoit également des mesures visant à
renforcer le contrôle sur le transfert des devises à l'étranger et à faciliter
l'investissement national en particulier dans le domaine de l'industrie
automobile, et la tapisserie en réintroduisant l'autorisation aux opérateurs
privées pour la création de zones industrielles sur leurs terres à condition
qu'elles ne soient pas a vocation agricole.
Le texte annule l'obligation pour les importateurs de recourir à l'emprunt
obligataire pour régler les coûts de leurs importations et préconise
diverses facilitations au profit des contribuables.
Après l'exposé du ministre, la commission des finances et du budget de
l'APN a présenté son rapport préliminaire concernant le projet de loi avant
d'ouvrir le débat.
Débat sur le projet de loi de finances 2017 : Entre soutien et
critique (L’Expression)
Devant les députés, le grand argentier du pays a défendu le projet de loi
de finances 2017 en assurant que son objectif est de préserver les grands
équilibres financiers de l'Etat.
Les uns applaudissaient, les autres avertissaient. Les interventions sur le
projet de loi de finances 2017 ont été marquées par des débats
contradictoires. Les députés étaient partagés dans leurs appréciations sur
les dispositions contenues dans ce projet de loi. Les représentants des
partis de la coalition ont vivement soutenu la démarche du gouvernement.
«Ce projet sauvegarde les subventions et les transferts sociaux et
maintient la subvention des secteurs sensibles comme l'éducation et la
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santé», a déclaré en préambule le député FLN, Baha Eddine Tliba qui a
ouvert le bal des interventions.
Connu pour son discours fort de la langue de bois, ce dernier a saisi
l'occasion pour mettre en exergue le bilan du chef de l'Etat durant ses
quatre mandats. «C'est grâce au président de la République que le pays
connaît un développement aujourd'hui», a-t-il reconnu. Sa consoeur était
sur la même longueur d'onde. «Le président de la République a su
comment protéger le pays en le libérant de la dette extérieure», a affirmé
Hizya Roussam. Cette élue estime que le pays serait dans une position
fragile s'il n'avait pas liquidé sa dette. Elle a justifié «que son parti ne peut
pas s'opposer aux projets de lois qui traduisent la volonté du chef de
l'Etat».
Les députés du RND ont également réitéré leur soutien au président de la
République. «Nous soutenons la politique du président de la République
qui a déployé des efforts pour développer le pays et réduire les
conséquences de la crise économique», a précisé Salah Dakhili, député du
RND de Sétif. Ce dernier a, cependant, été critique envers le
gouvernement. Tout en soutenant les nouvelles dispositions apportées
dans le projet de loi de finances 2017, Dakhili a relevé le caractère
conjoncturel des dispositions prises par l'Exécutif pour faire face à la crise.
«La chute des prix du pétrole a sérieusement ébranlé le gouvernement
lequel a fait preuve de manque de stratégie et d'absence de politique de
planification», a-t-il déploré. Ce dernier estime que le gouvernement
s'attend à un miracle qui va pousser les prix du baril de pétrole à la
hausse. «Toutes les études démontrent que les prix du pétrole ne vont
pas dépasser les 55 dollars le baril et un retour à un prix de 150 dollars
est impossible», a-t-il précisé tout en appelant le gouvernement à
réfléchir à de vraies solutions. De leur côté, les députés de l'opposition ont
chargé le gouvernement de critiques. «Malgré la chute des prix du pétrole
et la politique d'austérité, la réalité reste tout autre sur le terrain», a
relevé Mohamed Daoui, du parti El-Karama. Selon lui, la réduction des
budgets de différents secteurs n'a pas été suivie par une gestion
rationnelle. «L'administration continue à gérer avec les anciennes
méthodes», a-t-il déploré. De son côté, le député du Front de
développement et de la justice, Lakhdar Benkhelaf a dénoncé ce projet qui
met le pouvoir d'achat des Algériens à rude épreuve. Au lieu de puiser
dans le fisc dont la plus grande partie échappe à l'Etat, le gouvernement
préfère recourir au portefeuille des citoyens.
Ces derniers doutent de la capacité du gouvernement à dépasser la crise.
«Je me demande comment un gouvernement qui est secoué par un sachet
de lait peut faire face à la crise», s'est-il interrogé.
Le Parti des travailleurs soutient également que «ce projet de loi constitue
un danger pour la cohésion du pays puisqu'il touche de plein fouet les
couches sociales».
«Le gouvernement opte pour les solutions faciles en puisant dans le
portefeuille des citoyens», a déclaré Djeloul Djoudi. La députée du FFS,
Hayat Tayati Meziani, membre de la commission des finances a également
critiqué les avantages offerts au patronat d'un côté et l'augmentation de la
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TVA qui va toucher tous les produits de consommation. Par ailleurs, dans
son exposé devant les députés, le grand argentier du pays a défendu le
projet de loi de finances 2017 en assurant que son objectif est de
préserver les grands équilibres financiers de l'Etat.
PLF2017: Des députés s'opposent à la hausse des impôts proposée
(APS)
Des membres de l'assemblée populaire nationale (APN) se sont opposées
lundi aux hausses des impôts proposées dans le cadre du projet de loi de
finances 2017 redoutant un impact négatif sur le pouvoir d'achat du
citoyen à faible revenu, d'autres en ont minimisé l'incidence.
Lors de la séance de débat qui a suivi la présentation par le ministre des
Finances Hadji baba Ami du projet de loi budgétaire 2017, la députée
Nadia Chouitem, du parti des travailleurs (PT) s'est élevée contre une
"multitude de taxes" prévues par le texte de loi concomitamment avec
l'arrêt de plus de 5000 projets et le gel du recrutement et des
augmentations de salaires".
La réduction de budgets tels celui alloué à la solidarité nationale pour la
prise en charge des non voyants et la pension octroyée aux handicapés
est "un acte inhumain", a-t-elle dit avertissant par ailleurs contre le
recours à l'endettement extérieur et contre l'application de la nouvelle loi
sur la retraite.
Pour la représentante du PT, le PLF 2017 est venu avec "une politique
d'austérité très sévère".
De son coté, le député indépendant Habib Zeggad, a appelé ses confrères
à rejeter le projet de loi qui "fait porter au citoyen les conséquences d'une
mauvaise gestion en haussant les impôts".
Mohamed Daoui, du parti El Karama a considéré qu'il s'agissait d'un texte
d'impôts dénonçant la correction du déficit budgétaire par une hausse des
taxes préjudiciable au pouvoir d'achat des citoyens.
La véritable austérité doit passer par la rationalisation des dépenses non
pas par la hausse des impôts, a-t-il martelé s'interrogeant sur le bien
fondé de l'importation, à coup de milliards de dinars, de palmiers
d'ornement qu'il était possible d'acquérir localement pour un prix moindre.
A son tour, Lakhdar Benkhalef, du Front pour la justice et le
développement a fustigé une politique "qui s'en prend aux bourses des
citoyens" considérant que "l'austérité ciblée ne touche que les couches
démunies".
A contrario, Djawida Tlemçani, du parti du Front de libération nationale
(FLN) a jugé que la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
proposée au titre du PLF 2017 pouvait générer d'importants revenus au
profit du budget de l'Etat.
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La députée FLN n'a toutefois pas réfuté un éventuel impact sur le pouvoir
d'achat des citoyens. Elle a salué le montant important des transferts
sociaux consacrés par le texte.
Belkacem Hadjoudj, de la même formation, a soutenu pour sa part que le
véritable challenge pour le gouvernement était de combattre l'évasion
fiscale en hissant les capacités de recouvrement du système fiscal.
Le débat du projet de loi se poursuivra trois jours durant. M. Baba Ami
répondra aux préoccupations des membres de l'APN jeudi.
« Le système de subvention doit impérativement changer » (TSA)
La Fédération algérienne des consommateurs (FAC) juge urgent une
réforme du système de subvention des produits de large consommation.
« Le système de subvention des produits de grande consommation doit
impérativement changer », soutient son vice-président Hassan Menoaur et
plaide pour des « subventions ciblées ».
Une aide sociale aux nécessiteux au lieu de subventions
« La subvention pour tous n’a arrangé ni l’économie nationale ni les
producteurs qui n’arrivent pas à améliorer leurs produits », soutient-il.
M. Menouar rappelle que sa Fédération demande depuis 2012 le
recensement des nécessiteux qui « méritent la subvention sous forme
d’aide sociale ».
«Aujourd’hui, il faut au moins un revenu de 50.000 dinars par mois pour
permettre à une famille de vivre décemment. Un foyer qui a des rentrées
inférieures doit bénéficier de cette aide sociale qui équivaut à la
subvention des produits de grande consommation », propose M. Menouar.
Par ailleurs « cette procédure permettrait de libérer les prix », poursuit-il.
Le vice-président de la FAC souligne aussi l’importance d’augmenter le
SMIG qui demeure « le plus faible de la région ».
Hausse des taxes, hausse des prix
En ce qui concerne la LF 2017, la Fédération des consommateurs prévient
contre les conséquences de la hausse de la TVA sur les prix des produits
alimentaires.
Une hausse de la TVA va donner l’occasion aux producteurs de
l’alimentaire « d’augmenter les prix, ce qui se répercutera sur les
consommateurs avec une hausse supplémentaire d’environ 20% »,
explique M. Menouar, qui dénonce l’absence de débat autour des Lois de
finances et les décisions politiques prises pour acheter la paix sociale.
Le vice-président de la FAC pense qu’« il faut sanctionner les députés au
lieu de leur octroyer des primes ». « Ils ont voté des Lois de finances qui
sont à l’origine de la faillite», déplore-t-il.
« Nous n’avons pas été consultés pour la Loi de finances 2017 alors que
nous sommes plus une force de proposition. Nous envoyons nos
propositions au ministre du Commerce en mettant toujours en copie le
Premier ministre, mais nos remarques n’ont jamais été prises en
considération », regrette M. Menouar.
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Stockage, spéculation
Le vice-président de la FAC dénonce les pratiques de certains
commerçants qui ont anticipé la hausse des taxes en 2017 en augmentant
les prix. « Les prix des fruits et légumes ont augmenté. Les légumes secs
aussi. Ces hausses ne sont pas justifiées », affirme-t-il.
M. Menouar appelle à la mise en place d’un organe de surveillance et de
contrôle, pour lutter contre le stockage des produits dans un but
spéculatif.
M. Bouchouareb : Stratégie de soutien aux PME (El Moudjahid)
Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a
indiqué que le projet de loi d'orientation sur le développement des petites
et moyennes entreprises (PME), débattu dimanche dernier, prévoit une
stratégie de soutien à ces entreprises à différentes étapes de leur vie.
Répondant aux questions des députés de l'Assemblée populaire nationale
(APN), lors d'une séance plénière consacrée au débat sur le projet de loi
et présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, M.
Bouchouareb a précisé que ce qui caractérise ce texte par rapport au
précédent (loi 01-18), c'est la mise en place d'une stratégie de
développement des PME par le triptyque «création-développementpérennité».
Ce triptyque garantit la pérennité de l'entreprise si elle satisfait aux
conditions de durabilité, a-t-il expliqué, précisant que «cela ne signifie pas
financer pour protéger les entreprises qui n'ont pas la capacité de
poursuivre leurs activités». Le ministre a ajouté que cette stratégie
«implique la mise en place d'un système de protection qui aide les PME à
travers l'accompagnement et non par le refinancement, ce qui permet
d'éviter la faillite ou le changement d'activité et de garantir la préservation
des postes d'emploi». L'adaptation du concept de la PME à la réalité
économique du pays et l'élargissement du domaine d'application de ce
concept, tout en accordant un intérêt particulier aux microentreprises,
sont, entre autres, les changements prévus par cette loi, a indiqué le
ministre. «Consacrer une partie des zones industrielles et des zones
d'activité de ces entreprises permettra, selon M. Bouchouareb, de régler le
problème du foncier qui entrave les PME». Le projet de loi prévoit, par
ailleurs, a-t-il ajouté, des bâtisses dans les zones industrielles réservées
aux PME qui ne sont pas capables de bâtir leurs propres sièges.
Concernant le financement, M. Bouchouareb a estimé que la création de
fonds chargés de financer les frais d'amont des projets créés et qui
concernent la mise sur le marché du premier produit de l'entreprise (frais
de recherche et de développement, modèles, plans d'actions et conseils
juridiques) permettra de concrétiser les projets industriels. Le ministre a
révélé, à ce propos, qu'en dépit des difficultés rencontrées par ces
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entreprises pour bénéficier d'un financement bancaire, le taux de
couverture de la créance impayée, enregistré par le fonds de garantie des
crédits aux PME, est de 1%, alors qu'il était prévu à 20%. Il a, en outre,
rappelé qu'un nouveau programme sera mis en place pour la
modernisation des PME. Ce dernier remplacera le programme national de
mise à niveau qui a concerné 20.000 entreprises durant la période 20102014. Le ministre a appelé, par ailleurs, à «saisir l'opportunité de la
dernière révision constitutionnelle qui a donné une identité à l'économie
nationale, à l'investissement et au commerce pour changer les règles et
les lois sur l'investissement en les adaptant à la vision mondiale afin que
l'Algérie puisse aller vers la création de richesses et accéder à la
concurrence internationale». Il a précisé, dans ce sens, que neuf textes
d'application qui concernent le secteur de l'Industrie et des Mines sont au
niveau du secrétariat général du gouvernement. Il s'agit de textes d'appui
à l'approche globale du gouvernement sur la diversification de l'économie
nationale, la réduction de la facture d'importations et l'orientation vers
l'exportation. Dans le débat sur le projet de loi, les députés ont convenu
de la nécessité de tracer une stratégie claire pour développer les PME et
appliquer les dispositions prévues par le texte de loi. Le député Missoum
de l'Alliance de l'Algérie verte a indiqué que le gouvernement a prévu de
nombreuses mesures et dispositions dans les lois précédentes, mais
«celles-ci n'ont pas été appliquées».
Il a qualifié le nouveau projet de loi d'«orientation positive qui bute contre
le problème de bureaucratie qui ne sert ni les citoyens ni le pays». La
majorité des députés ont proposé d'ouvrir des guichets de crédits bonifiés
pour encourager les investisseurs qui refusent d'investir à cause des
intérêts usuraires.
D'autres députés ont appelé à encourager l'investissement dans les
industries de transformation dans les régions du Sud, notamment
frontalières. De nombreux intervenants se sont interrogés sur la
contribution modeste des PME au PIB. Un député du Parti des travailleurs
a estimé que le projet actuel facilite davantage la mainmise sur le foncier
au nom de l'investissement. Lakhdari Saïd du parti du Front de libération
nationale (FLN) a indiqué, quant à lui, que «le nouveau projet de loi
intervient à un moment opportun», affirmant que le texte s'inscrit dans le
cadre du nouveau modèle économique adopté par le gouvernement.
Forum africain d'investissements : Une occasion de faire la
promotion de notre économie (Le Maghreb)
10
Prévu du 3 au 5 décembre prochain à Alger, le Forum africain
d'investissements et d'affaires,
devrait permettre de promouvoir
l'entreprise algérienne et d'améliorer l'attractivité de l'Algérie pour les
investissements directs étrangers (IDE), a indiqué dimanche à Alger le
président du Forum des chefs d'entreprise Ali Haddad. Lors d'une
rencontre avec des membres l'organisation patronale pour préparer ce
rendez-vous économique, le président du FCE a souligné que ce forum
sera "l'occasion de faire la promotion de notre économie, de nos
entreprises, de nos produits, ainsi que l'amélioration de l'attractivité
de l'Algérie en matière d'investissements étrangers directs (IDE)". Ce
forum prévoit la participation de plus de 2.000 opérateurs
économiques. M. Haddad, qui a appelé les opérateurs algériens à se
mobiliser pour la réussite de cet événement, a affirmé que cette
rencontre d'affaires doit ouvrir pour le produit algérien de nouvelles
perspectives et de débouchés africains, car "la crise économique que
traverse le pays nous a permis de prendre conscience de l'importance
d'avoir une économie ouverte sur l'Afrique". Il a plaidé, dans ce cadre,
pour la mise en place "d'une stratégie globale pour la présence de
l'Algérie en Afrique où elle est déjà très impliquée sur le plan
diplomatique et où elle jouit d'un statut de leader naturel".
Le Ministère de commerce appelle les opérateurs économiques à
participer en force au Forum d’affaires africain (Algérie Eco)
Le Ministère du commerce afin de contribuer à la réussite du forum
africain d’affaires et d’investissement, prévu du 03 au 05 décembre à
Alger, vient de lancer un appel à tous les opérateurs économiques
notamment les exportateurs et hommes d'affaires à la recherche
d'opportunités d'investissements et d'affaires, à prendre part à ce premier
forum, prévu au Centre International de Conférences d’Alger.
Pour le ministère, ce rendez-vous constituera une opportunité
exceptionnelle pour les opérateurs économiques de contribuer à travers
11
une intensification du partenariat intra-africain, à une plus grande
intégration de l'économie africaine.
L’organisation de cette grande manifestation économique , pilotée par le
ministère des affaires étrangères ainsi que le Forum des Chefs
d’entreprises, réunira, faut-il le souligner, près de 2000 entreprises,
institutions et médias autour de l’expression du « travailler ensemble pour
réussir ensemble » pour le développement du potentiel économique
africain, et de contribuer ainsi, à la mise en œuvre des décisions et du
plan d’action de l’Union Africaine pour l’intensification du commerce intraafricain et sa stimulation.
Selon les organisateurs, le Rendez-vous d’Alger se veut, une opportunité
pour tous les entrepreneurs, hommes d’affaires et opérateurs africains qui
souhaiteraient être une partie prenante de la revitalisation de l’économie
africaine et en définitive de la renaissance de notre continent.
Il faut reconnaitre que les échanges commerciaux Algérie-Afrique restent
faibles et ce en dépit des fortes potentialités qu'offre le marché africain
aux entreprises nationales.
Le Gouvernement algérien, pour faire face à la crise du marché pétrolier,
invite les investisseurs algériens à s’orienter vers l’Afrique, notamment
l’Afrique subsaharienne, qui représente un énorme potentiel d’échanges
commerciaux sachant que les exportations algériennes vers l’Afrique
subsaharienne ne représentent que 0,15% de l’ensemble de nos
exportations pour un continent de plus d’un milliard d’êtres humains.
Pourtant le marché africain présente des besoins immenses dans des
domaines tels que les équipements industriels, les produits manufacturés
et l'agroalimentaire.
Le FMI appelle à des réformes « de très grande ampleur » en
Algérie (TSA)
En visite à Alger, la mission du Fonds monétaire international (FMI)
emmenée par Jean-François Dauphin, s’est exprimée sur la situation
économique en Algérie, rapporte, ce lundi 14 novembre, l’agence
officielle APS.
Des progrès, mais…
L’institution financière a mis en avant les réformes entreprises par le
gouvernement algérien, saluant « des progrès », notamment dans
l’amélioration du climat des affaires. Jean-François Dauphin a jugé ces
réformes « nécessaires pour aboutir à une économie diversifiée », selon la
même source.
Cela dit, le chef de la mission du FMI a souligné l’importance du contrechoc pétrolier : celui-ci « pèse sur la capacité de l’État à continuer à
12
financer au même niveau qu’auparavant ». Dauphin appelle ainsi à un
« assainissement des dépenses publiques ».
Par ailleurs, la délégation du Fonds monétaire international estime que les
perspectives économiques de l’Algérie dépendront de la politique
économique et des réformes mises en œuvre par le gouvernement.
Dans ce contexte, le FMI appelle les autorités à conduire des réformes de
« très grande ampleur », nécessaires « pour aider à réformer le modèle
économique afin que la croissance soit davantage tirée par le secteur
privé et soit moins dépendante des hydrocarbures, et donc plus
diversifiée ».
Agriculture : Mise en œuvre de mégaprojets (El Moudjahid)
«Des mégaprojets de partenariat agricole avec des étrangers d’une valeur
d’investissements de 25 milliards dinars sont en cours de mise en œuvre
au niveau des wilayas de Khenchela, Adrar, El-Bayadh et de Ghardaïa.»
Telles sont les nouveautés annoncées par le ministre de l’Agriculture, du
Développement rural et de la Pêche.
M. Abdeslam Chelghoum, qui s’est exprimé récemment sur ce sujet, a fait
savoir que ces projets concernent les filières céréalières et laitières, et qui
vont bénéficier de lots de terrain dont la superficie dépasse 10.000
hectares par projet. «Il s’agit d’une nouvelle approche basée sur
l’encouragement de la grande exploitation qui va permettre de réduire
substantiellement la facture d’importation des produits stratégiques et
d’accroître la production nationale», a-t-il précisé.
Le ministre a indiqué que son département a attribué une superficie de
plus de 600.000 hectares pour la réalisation de projets structurants d’un
montant de 600 milliards de DA. «Les résultats enregistrés jusque-là
confortent la pertinence de notre démarche affichant une attribution totale
de 638.000 ha, dont 86% (552.000 ha) à près de 1.500 investisseurs
porteurs de projets structurants et intégrés dans les filières stratégiques,
avec une valeur estimée à 600 milliards de DA», a affirmé M. Chelghoum.
Il a estimé, d’ailleurs, que «les principales mesures initiées par le secteur
étaient à l’origine d’un
impact certain sur la croissance des
investissements agricoles, à travers les facilitations consenties aux
exploitants et aux opérateurs dans le cadre de l’accès au foncier», tout en
citant la mise en place des instruments réglementaires et cadres
juridiques, et la création d’une cellule de facilitation et d’accompagnement
des projets d’investissement. Une cellule créée dans l’objectif de faire
aboutir des projets agricoles bien ciblés.
Aussi, «dans le cadre de la substitution des importations et de
l'approvisionnement régulier du marché national en produits agricoles, le
ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche travaille
sur le ciblage des subventions agricoles axées sur l'augmentation des
13
productions, l'amélioration des rendements et la régulation des filières des
produits alimentaires de base (blé, légumes secs, lait cru, pomme de
terre,
tomate
industrielle,
fourrages…
)»,
a-t-il
détaillé.
Une commission d’orientation et de développement agricole au
niveau décentralisé
Le secteur, poursuit le ministre, encourage également la modernisation
de l'agriculture, à travers la facilitation d'accès aux crédits bonifiés, pour
encourager les investissements liés à l'acquisition d'équipements
d'irrigation économiseurs d'eau, à la mécanisation des opérations
culturales
des
cultures
stratégiques
(moissonneuses-batteuses,
planteuses-récolteuses de pomme de terre et de tomate industrielle,
ensileuses de fourrages…), ainsi qu'au développement des infrastructures
de stockage, de conservation et de conditionnement. «Les efforts du
secteur se polarisent sur l'amélioration de la production de ces deux
produits pour réduire autant que possible leur importation», a-t-il affirmé.
Ces mesures, selon le premier responsable du secteur, visent
l’accroissement de la superficie agricole utile estimée actuellement à 8,5
millions ha, et qui devrait passer à 9 millions ha à l’horizon 2019, avec
comme impact la création d’emplois et l’émergence d’une nouvelle
dynamique dans les filières stratégiques.
Concernant le secteur des forêts, le ministre a cité des opportunités
d’investissement, comme la valorisation des produits forestiers ligneux
(bois et liège), avec un potentiel de production à court et moyen termes
d’environ 20.000 m3/an de bois et de 100.000 m3/an.
Il s’agit aussi de la valorisation des produits forestiers dans la production
d’huiles essentielles destinées aux cosmétiques et à la pharmacie.
Pour ce qui est de l’octroi des terres agricoles au profit des projets
d’investissements socio-économique, M. Chelghoum a indiqué que 20.000
ha de terres agricoles avaient été affectées à d’autres secteurs, pour la
réalisation de 3.600 projets, sans compter d’autres superficies dédiées
aux parcs industriels et à l’expansion de zones touristiques.
«Sans vouloir remettre en cause l’opportunité tout à fait légitime de ces
projets, il n’en demeure pas moins que le retour à l’orthodoxie
réglementaire basée sur le respect d’instruments d’urbanisme validés
serait à même de créer cet équilibre tant espéré aussi bien par les
autorités locales que par le secteur de l’agriculture», a souligné le
ministre.
Le ministre a rappelé qu’une commission d'orientation du développement
agricole au niveau décentralisé (wilaya) est mise place, pour renforcer les
actions de facilitation et d'accompagnement au profit des porteurs de
projets agricoles, afin d'accélérer la mise en place des investissements et
de contribuer à l'encadrement et à l'orientation technique adéquats pour
la concrétisation desdits projets.
Pour produire le Fuso : Diamal choisit l'Algérie (L’Expression)
14
Le choix de l'Algérie par un groupe qui existe depuis 160 ans renseigne
sur la capacité réelle de notre pays à drainer le capital étranger et
l'investissement direct (IDE).
Après Renault qui produit son modèle Symbol à Oran, voici que Diamal,
filiale du Groupe français, d'envergure mondiale Cfao, annonce la
production en décembre prochain, à Alger, du camion Fuso, un véhicule
lourd dont le tonnage va de 3,5 t (Ptac ou poids total autorisé en charge)
à 100 t (Ptra ou poids total roulant autorisé). Ce produit sortira d'une
ligne de production déjà installée à Sidi Moussa, non loin d'Alger et qui
livrera son premier produit en décembre prochain. Le camion qui est la
quintessence de toute l'expertise du constructeur américain Daimler,
embarque un moteur Mercedes-Benz et sera conforme aux normes et à la
législation algérienne. Il est par ailleurs le fruit d'une association
technologique allemande et japonaise (Mitsubishi). Le constructeur a
quitté le Maroc pour s'installer sur le sol algérien, a précisé Henri Montais
qui a rappelé que le projet n'est pas une annonce de dernière minute mais
le résultat d'une mûre réflexion qui a fait ressortir tout l'intérêt et la
portée stratégique du marché algérien à l'échelle locale et régionale. «Ce
projet d'usine, en maturation depuis 2014, est le fruit d'un partenariat
avec le constructeur Mftbc Mitsubishi Fuso Truck and Bus Corporation et
DAF, la filiale asiatique du groupe industriel d'automobile allemand
Daimler.» Et d'ajouter: «Dès l'obligation faite aux distributeurs d'opter
pour un investissement nous avons immédiatement engagé les
négociations avec le constructeur en vue de concrétiser le plan d'une
usine d'assemblage en local (CKD) et la production d'un camion 100%
compatible avec les normes algériennes. Nous avons ainsi répondu à la
demande du ministère algérien de l'Industrie et des Mines qui a émis un
cahier
des
charges
en
direction
des
concessionnaires.»
Le choix de l'Algérie par un groupe qui existe depuis 160 ans et qui est
présent dans 34 pays, fort de 130 filiales et qui pèse 4 milliards d'euros en
chiffre d'affaires, renseigne sur la capacité réelle de notre pays à drainer
le capital étranger et l'investissement direct (IDE). «Le personnel a été
embauché et toute la logistique est mise en place», précise de son côté le
directeur opérationnel de Diamal Algérie, Philippe de Condé.
Ce dernier indique que dans une première phase, l'usine d'une valeur de
plus de un milliard de dinars, produira une centaine de camions/mois à
partir de l'année prochaine, pour atteindre une capacité de production de
300 camions/mois à l'horizon 2020. L'usine étendra ensuite ses produits
au deuxième semestre 2017 avec le montage de camions et tracteurs
routiers de gros tonnage de marque DAF. A l'en croire, Diamal, filiale du
géant Cfao retrouvera sa place de leader du marché des poids lourds en
Algérie. Cette filiale s'apprête, en effet, à fêter ses seize (16) ans
d'existence en Algérie, «16 années de travail effectuées pour gagner et
accompagner durablement ses clients», souligne-t-on.
Diamal a ainsi trouvé dans l'environnement culturel et humain de l'Algérie,
les raisons d'une ambition et d'une aventure exemplaires. Entreprise
responsable, Diamal s'engage à contribuer ainsi à développer l'économie
15
nationale, avec la création de plus d'une centaine d'emplois
supplémentaires et le développement de l'intégration locale dès le
lancement des opérations de production.
GEW 2016 : Tisser un réseau mondial d’entreprenariat au service
de l’agriculture national (Algérie Eco)
«Trouver une connexion entre le système entrepreneurial national et le
système entrepreneurial mondial. ». C’est ce qu’a déclaré Fatiha Rachedi,
présidente de la Global Entrepreneurship Network Algérie (GEN Algérie),
lors de l’inauguration, ce matin, à l’Aurassi, du GEW 2016, la Semaine
mondiale de l’Entreprenariat, qui se tient du 14 au 20 novembre.
« Depuis une décennie, l’entreprenariat est devenue une Cause nationale.
Vecteur économique d’excellence, mais elle est aussi un outil de lutte
contre le chômage et, à terme, un financement de la retraite. », a-t-elle
ajouté. Poursuivant son intervention, elle mettra en relief « les efforts de
l’Etat visant à soutenir la création de PME (Ansej, Angem, Cnac), et ce,
pour que celles-ci, en compagnie des éleveurs et des chercheurs,
contribuent au développement du pays, en général, et de l’agriculture en
particulier».
Dans ce même contexte, elle indiquera, aussi, que « l’établissement de
partenariats entre l’Université et le tissu économique et la sanction du
Parcours d’entreprenariat par un diplôme de Master s’inscrivent dans le
prolongement des ces efforts. »
Pour sa part, Nacera Haddad, Vice-présidente du FCE, a estimé que « le
contexte actuel est favorable à l’essor de l’entreprenariat, et pas
seulement au profit de l’agriculture», car, selon elle, « la chute des cours
du pétrole devant plutôt inciter les jeunes et les femmes, les deux
catégories les plus en vue, à se positionner dans l’après-pétrole. »
Elle, a, dans ce sens, rappelé les actions du FCE en la matière, par « la
création de Jil FCE pour permettre aux jeunes de puiser nos richesses
dans les coins les plus reculés du pays et d’élaborer une approche
inclusive de développement. », et ce, a-t-elle précisé « pour assurer notre
sécurité alimentaire, à travers la transformation agroalimentaire et la
valorisation des produits du terroir, et répondre à l’offre d’emploi qui
enregistre un déficit important (le ministre Ghazi a donné le chiffre de
500 000 offres non satisfaites, NDLR) ». Enfin, elle déclara que « le
monde rural appartient à la femme.»
Salon de l’Energie: plusieurs partenariats prévus (L’Econews)
16
Plusieurs partenariats seront conclus en marge du 6ème Salon
international des Fournisseurs de produits et services qui ouvrira ses
portes dès demain à Hassi-Messaoud et durant trois jours pleins (du 15 au
17). L’Algérie et la Russie signeront, par la même occasion, une
convention de partenariat à travers deux de leurs sociétés, a indiqué
Petroleum Industry Communication, l’organisateur de l’événement.
Selon l’organisateur, le Salon constitue un espace approprié pour les
entreprises algériennes et les jeunes promoteurs d’exposer leurs articles
et services, et de faire la promotion du produit algérien. En marge de
l’exposition, des ateliers d’entreprises seront animés par des experts
nationaux et étrangers. De nombreux thèmes seront abordés par ces
orateurs très au fait de tout ce qui a trait au monde des hydrocarbures.
Véritable manifestation économique, ce salon se veut aussi une
contribution à la dynamisation du processus de développement dans le
Sud du pays en offrant aux entreprises nationales l’opportunité de
montrer leur savoir-faire en se frottant aux grosses multinationales
présentes à Hassi-Messaoud, ce qui ne peut que se répercuter
positivement sur la résorption du chômage dans la région, un défi auquel
s’attaquent les autorités locales et régionales conformément avec les
nouvelles orientations du gouvernement et le rôle de ces dernières dans la
promotion de l’investissement et le développement de l’entreprise.
La Lybie sera représentée par une importante délégation de la
compagnie pétrolière
Le Pavillon France sera le plus représenté en nombre de sociétés. La
vingtaine de sociétés françaises sera en rude concurrence avec leurs
homologues de Chine, de Pologne, de Russie, du Canada, de Tunisie et
autres pays, tous à la recherche de conclusion de contrats, d’acquisition
de nouveaux marchés ou d’exposition de nouvelles technologies destinées
à améliorer le rendement et booster la production. Absente depuis
quelques années pour raisons sécuritaires, la Lybie, qui fait petit à petit
son retour sur la scène internationale, a tenu à marquer sa présence à ce
rendez-vous annuel. Elle sera représentée par une importante délégation
de la compagnie pétrolière nationale libyenne. Implanté dans la capitale
africaine des hydrocarbures, le salon de Hassi-Messaoud, verra la
participation d’environ 200 exposants sont attendus et s’attend à un
visitorat de qualité et mise sur environ 10 000 visiteurs professionnels.
C’est dans une conjoncture mondiale marquée par la baisse des prix du
pétrole, le salon de Hassi Messaoud vise à montrer tous les efforts fournis
17
par l’Algérie en matière de stabilisation des prix à travers son rôle joué au
sein de l’OPEP mais aussi en dehors de cette organisation, conclue-t-on.
Air Algérie: suspension de la grève des pilotes (APS)
Le trafic aérien à l’aéroport Houari Boumediène (Alger) reprendra
graduellement durant la journée du lundi 14 novembre au lendemain d’un
débrayage des pilotes d’Air Algérie, a indiqué à l'APS une responsable de
cette compagnie, précisant que des négociations seront entamées pour
étudier leurs revendications.
"Le P-dg de la compagnie aérienne, Mohamed Abdou Bouderbala, s’est
rendu à l’aéroport. La direction générale de la compagnie a entamé des
négociations avec le syndicat des pilotes pour étudier leurs revendications
socio-professionnelles", précise la directrice de la communication d'Air
Algérie, Mounia Bertouche.
En raison de cette grève lancée dimanche soir mais qui a touché
uniquement l’aéroport Houari Boumediene, les vols internationaux vers
Istanbul et Dubaï avaient été annulés ainsi que certains vols domestiques,
a-t-elle précisé ajoutant que dès ce lundi matin, le trafic aérien a repris.
"Dans la journée de lundi, il sera procédé au jumelage de quelques vols
pour libérer des avions afin de pouvoir assurer d’autres vols, mais tout
rentrera dans l’ordre en fin de journée", a assuré la même source.
Commerce
Marchés couverts: gel de réalisation de 189 projets et l'annulation
de 12 autres (APS)
Les pouvoirs publics ont décidé de geler la réalisation de 189 marchés
couverts et d'annuler 12 autres à travers le territoire national en raison
des restrictions budgétaires dues à la chute des prix du pétrole, a appris
l'APS auprès de responsables du ministère du Commerce.
"Suite à la chute des prix du pétrole, des mesures de restrictions
budgétaires ont été prises par le gouvernement afin de rationaliser les
dépenses. Dans ce cadre, des mesures de gel de projets n'ayant pas
connu un début d'exécution ont été décidées", soulignent-ils.
18
Ces 201 gels et annulations, enregistrés par les services du ministère au
30 juin dernier, représentent 69% des projets de réalisation de 291
marchés couverts au titre du plan quinquennal 2015-2019.
Doté d'une enveloppe financière de 10 milliards de dinars en tant que
contribution de l'Etat, ce programme public visait à mettre fin aux
marchés illicites notamment, à l'amélioration des circuits de distribution
des fruits et légumes, à la création d'emplois et à l'insertion des
commerçants informels.
En août 2012 le ministère de l'Intérieur et des collectivités locales, en
collaboration avec celui du Commerce, avaient entamé une large
opération de suppression des marchés informels à l'origine d'un manque à
gagner fiscal considérable.
75% des marchés informels éradiqués
Avant 2012, le développement du commerce informel s'était accéléré en
raison notamment du déficit enregistré dans les structures formelles dont
le nombre était de 1.500 marchés.
Jusqu'à fin juin 2016, environ 75% des marchés informels ont été
éradiqués, soit un 1.027 marchés sur les 1.368 sites recensés à l'échelle
nationale.
Durant la seule année 2015, au moins 127 marchés avaient été éradiqués.
En outre, sur les 49.600 intervenants dans ces marchés illicites, 21.132
ont été réinsérés dans de nouveaux marchés de proximité autorisés.
Par ailleurs, le programme de réalisation de huit (8) marchés de gros de
fruits et légumes, confié à l'entreprise publique de réalisation et de
gestion des marchés de gros (Magros), connaît un taux "appréciable"
d'avancement des travaux, selon la même source.
Il est ainsi prévu la réception de deux marchés de gros jusqu'à fin 2016
dans les wilayas de Sétif et d'Aïn Defla.
Les six autres marchés seront implantés à Ben Bieda (Guelma), à Sidi Abd
El Moumene (Mascara), à Aïn Oussara (Djelfa), à Aïn El Beida (Ouargla), à
El Ghrous (Biskra) et à Oued Athmania (Mila).
Ces nouvelles structures sont financées à hauteur de 95% par des crédits
bancaires.
Créée en 2011 pour remédier au déficit enregistré en matière
d'infrastructures affectées aux marchés de gros, Magros s'attelle à réaliser
et à gérer les marchés de gros pour garantir le libre-échange interne des
produits agro-alimentaires et restructurer la chaîne de distribution.
Son programme vise à rattraper le retard accusé dans la réalisation de ces
espaces
après
plusieurs
décennies
marquées
par
l'absence
d'investissements dans la réalisation des marchés de gros.
Professionnels et responsables déplorent l'état de délabrement qui
caractérise plusieurs de ces marchés dont la gestion est confiée aux
collectivités locales, en dépit des enveloppes financières consacrées à leur
réhabilitation.
Le pays compte actuellement 42 marchés de gros occupant une superficie
globale avoisinant les 100 hectares, à raison de 2,5 hectares par marché.
19
Coopération
Algérie-Arabie saoudite: une relation d'excellence et l'ambition
d'un partenariat stratégique (APS)
A travers l'intensification de l'échange de visites de leurs hauts
responsables, l'Algérie et l'Arabie saoudite oeuvrent à consolider leur
relation d'excellence et à promouvoir leur coopération bilatérale avec
l'ambition de la hisser au niveau d'un partenariat d'exception.
C'est dans cet esprit que s'inscrit la visite officielle que le Premier ministre
Abdelmalek Sellal effectuera mardi et mercredi à Ryadh où il examinera
avec les hauts responsables du royaume les voies et moyens de consolider
les relations bilatérales et promouvoir la coopération dans divers
domaines et évoquera avec ses interlocuteurs saoudiens des questions
d'intérêt commun notamment la situation dans le monde arabe.
Sur le plan économique, le Premier ministre prendra part au cours de
cette visite à un forum économique visant à encourager les opérateurs
économiques des deux pays à promouvoir les investissements productifs
et à multiplier les initiatives de partenariat et d'affaires.
Le Premier ministre avait affirmé que le peuple algérien vouait une
considération particulière au royaume d'Arabie saoudite, peuple et
direction, notamment à son souverain, le serviteur des Deux Lieux Saints
le roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud.
Il a avait indiqué que les relations politiques entre les deux pays étaient
excellentes et qu'elles étaient entretenues dans un cadre de concertation
et de coordination constante autour des questions d'intérêt commun dans
les espaces arabo-islamique et international.
M. Sellal a également mis en avant l'ambition des deux pays de hisser leur
coopération bilatérale à un partenariat stratégique au regard des moyens
et aux opportunités de complémentarité qu'ils recèlent et de la forte
volonté politique du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et du
serviteur des deux Lieux saints de l'Islam, le roi Salmane Ben Abdelaziz Al
Saoud de développer et diversifier leurs relations bilatérales au mieux des
aspirations des deux peuples frères.
Pour le Premier ministre, les domaines de coopération et de partenariat
entre les deux pays sont nombreux et comptent, entre autres, les
hydrocarbures, la pétrochimie, l'agriculture, l'industrie, l'économie du
savoir et le tourisme.
Dans tous ces secteurs, le gouvernement appuie l'investissement par des
facilités multiples, a-t-il encore soutenu.
Il a rappelé les réformes initiées par l'Algérie depuis plus d'une décennie
ayant favorisé l'émergence d'un secteur privé fort et ambitieux qui joue
une rôle important dans le processus de développement économique. Il a
fait valoir à l'appui de statistiques que ce secteur contribuait à hauteur de
20
70% à la croissance économique annuelle hors hydrocarbures et à plus de
60% du volume des importations algériennes.
Il a réitéré l'engagement de l'Algérie à "tout mettre en oeuvre" pour lever
les obstacles que pourraient rencontrer les investisseurs saoudiens et
garantir les conditions nécessaires pour promouvoir les investissement et
hisser le volumes des échanges commerciaux entre les deux pays.
Il a mis en avant la possibilité d'une interaction entre les hommes
d'affaires des deux pays à travers la mise en place de mécanismes
permanents.
Au terme de la 11 session de la commission mixte qui s'est tenue
décembre 2015 à Ryadh les deux pays ont signé plusieurs accords de
coopération dans les domaines des transports maritimes, des marchés
financiers, de la planification, de la prospective et des statistiques.
L'accent a été mis durant cette rencontre sur la nécessité de renforcer la
coopération bilatérale dans différents domaines d'activité économique et
commerciale notamment par le biais du partenariat et de l'investissement
et en matière d'échanges scientifiques, culturels et de ressources
humaines.
Un programme d'action à été arrêté a cette occasion pour favoriser la
consolidation des relations de coopération dans différents domaines et
secteurs.
Le conseil d'affaires algéro-saoudien dans sa 8e session tenue à Alger en
mars dernier a examiné quelque 12 projets de partenariat entre les
opérateurs privés des deux pays pour une valeur de 2 milliards de dollars.
Les participants ont mis l'accent a été mis sur l'impératif de hisser les
échanges commerciaux bilatéraux au mieux des intérêts des deux pays en
allusion au déficit de la balance commerciale annuelle algéro-saoudienne.
La valeur des échanges commerciaux se situait à 619 millions de dollars
en 2015. Les importations algériennes s'estimaient à plus de 612 millions
de dollars.
quatre projets validés par le conseil d'affaires algéro-saoudien sont
actuellement au stade de l'évaluation. Ces projets portent sur la
réalisation d'un hôpital privé, d'une entreprise d'engins mécaniques, d'une
usine de production de pansements médicaux et une autre de
transformations alimentaires.
Compte tenu des opportunités de partenariat pouvant lier les pays, la
valeur des projets validés entre les opérateurs des deux pays s'élève à 2
milliards de dollars touchant notamment les secteurs immobilier et
industriel, un montant appelé à connaitre une hausse selon le président de
la chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) Mohamed Laid
Benamor pour qui, le contexte économique marqué par la chute des prix
de pétrole "nous oblige à chercher de nouveaux partenariats et de
nouvelles occasions pour diversifier l'économie pour atténuer les effets
négatifs des mutations de l'économie mondiale.
Il a avait appelé les hommes d'affaires des deux pays à saisir cette
occasion pour prospecter de nouvelles opportunités d'investissement entre
les deux pays et promouvoir les voies de coopération dans des créneaux
porteurs en Algérie citant notamment l'agriculture, les industries
21
manufacturières,
pétrochimiques.
l'industrie
pharmaceutiques
et
les
industries
Signature de deux protocoles d'accord pour la création
d'entreprises dans le domaine des transports (APS)
Deux protocoles d'accord ont été signés lundi à Alger pour la création de
deux entreprises, la première une joint-venture algéro-espagnole dans la
fabrication des équipements pour les voies ferrées et la seconde une
société mixte entre trois entreprises algériennes dans la logistique
maritime.
La future société mixte algéro-espagnole, qui fabriquera en Algérie les
appareils de voie et les appareils de dilatation pour les rails, est constituée
de l'Entreprise publique spécialisée dans la réalisation des infrastructures
ferroviaires, EPE/Infrafer et la société espagnole DF-Rail, fabricant
international d'appareils de voie et d'appareils de dilatation.
Le protocole d'accord de création de cette société de droit algérien a été
paraphé par le Pdg d'Infrafer Bouchema Slimane et le DG de DF-Rail
Algérie, Abdesslam Mohamed en présence du ministre des Travaux publics
et des transports, Boudjemâa Talaï, et l'ambassadeur d'Espagne en
Algérie, Alejandro Polanco Matas.
Selon les explications des responsables présents, ces types d'appareils
sont importés à 100%, et au moment où le réseau national existant
compte environ 4.000 appareils de voie et d'appareils de dilatation, les
projets ferroviaires en cours de lancement nécessitent, quant à eux, la
fourniture de 2.000 appareils similaires à l'horizon de 2025, d'où la
nécessité d'installer une usine localement pour substituer à l'importation
de ces d'équipements.
Dotée d'un capital de un (1) milliard de dinars (51% pour la partie
algérienne et 49% pour le partenaire espagnol), la société, première du
genre en Afrique, vise dans un premier temps à satisfaire la demande
locale, avec un taux d'intégration de 20% durant les deux premières
années, et 100% après dix ans, avant de se lancer dans l'exportation vers
les pays de l'Afrique du Nord puis vers d'autres pays africains.
22
M. Bouchama a expliqué à l'APS que l'objectif est de "substituer à
l'importation de ce type d'appareils et acquérir la technologie de
fabrication avec des taux d'intégration progressifs", soulignant que le
projet est un investissement "très important" dans le domaine des
équipements des voies ferrées.
Pour sa part, M. Mohamed a souligné que cet accord représente un
"avantage énorme" pour l'Algérie car la fabrication d'appareils de voie est
"un secret gardé par 4 ou 5 entreprises dans le monde, donc, l'Algérie en
bénéficiera beaucoup, après avoir trouvé un partenaire qui va partager
avec elle cette technologie à travers la formation et l'intégration nationale,
permettant au pays d'être autonome et exportateur dans 10 ans".
Le second protocole d'accord a été signé par le Pdg de l'Entreprise
portuaire de Djendjen (Jijel) Abderrezak Sellami, le Pdg du groupe
Logitrans, Boualem Kini, et le président du conseil d'administration du
Groupe Gema, Khirat Mohamed.
Il vise la création d'une base logistique au niveau du port de Djendjen,
permettant de le doter d'un circuit d'approvisionnement efficace,
constituer et mobiliser rapidement les stocks des produits stratégiques,
notamment les produits alimentaires et les médicaments, ainsi que la
réduction des délais de livraison et de dédouanement des marchandises.
Cette nouvelle société entre les trois entreprises algériennes permettra la
création de 250 emplois directs et 1.500 emplois indirects, a-t-on indiqué.
M. Sellami a estimé à cette occasion que la nouvelle société permettra de
réunir les efforts des trois entreprises algériennes pour créer de la
synergie entre trois acteurs majeurs du secteur, permettant le
développement du savoir-faire et la gestion des flux de marchandises.
Le Pdg du groupe Logitrans a, pour sa part, expliqué que l'accord vise
"l'optimisation et la massification des flux de la marchandise", soulignant
que l'objectif final est la réduction des coûts de la logistique de 35%
actuellement à 15% qui est la norme mondiale, permettant de baisser le
prix final au profit du consommateur.
Boutarfa et la DG du groupe français Engie évoquent les
perspectives de collaboration (APS)
Le ministre de l'Energie Noureddine Boutarfa a évoqué lundi à Alger avec
la Directrice générale du groupe français Engie (ex-GDF Suez), Isabelle
Kocher, les perspectives de collaboration dans les domaines gazier et des
énergies renouvelables, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Lors de l'entretien qui s'est déroulé au siège du ministère de l'Energie, "les
deux parties ont passé en revue les relations entre le groupe Engie et le
groupe Sonatrach dans les domaines gaziers ainsi que les perspectives de
collaboration entre ces deux groupes", a souligné le communiqué.
M. Boutarfa et Mme Kocher ont également abordé l'état actuel du marché
international du gaz naturel et son évolution ainsi que les opportunités
23
d'affaires et les perspectives futures d'investissement dans les projets
structurants en Algérie, notamment dans le domaine des énergies
renouvelables, précise la même source.
A ce propos, le ministre de l'Energie a développé la nouvelle approche
adoptée par son secteur pour mettre en oeuvre le programme national
des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique.
Dans ce sens, il a invité le groupe Engie à manifester son intérêt à l'appel
à investisseurs que le secteur s'apprête à lancer pour la réalisation
d'installations de production d'électricité à partir de sources renouvelables
d'une capacité de 4.000 MW et "conditionnés par la réalisation
d'investissements dans le domaine industriel".
24