Sommaire Histoire du vaccin [modifier]
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Sommaire Histoire du vaccin [modifier]
La vaccination est un procédé visant à introduire un vaccin dans un organisme. Le vaccin est un composé chimique ou organique appelé antigène destiné à stimuler les défenses naturelles de l'organisme (le système immunitaire). Sommaire [masquer] • • • • • • • • • • • 1 Histoire du vaccin 2 Principe du vaccin o 2.1 Vaccination préventive o 2.2 Vaccination thérapeutique 3 Vaccins obligatoires o 3.1 En Europe o 3.2 En France 4 Autres vaccins disponibles en France 5 Vaccinations internationales 6 Le marché des vaccins 7 Vaccins et santé publique 8 Voir aussi 9 Notes et références 10 Liens externes 11 Bibliographie anti vaccinale Histoire du vaccin [modifier] Dès le XIe siècle, les Chinois pratiquaient la variolisation : il s'agissait d'inoculer une forme qu'on espérait peu virulente de la variole en mettant en contact la personne à immuniser avec le contenu de la substance suppurant des vésicules d'un malade. Le résultat restait cependant aléatoire et risqué, le taux de mortalité pouvait atteindre 1 ou 2 %. La pratique s'est progressivement diffusée le long de la route de la soie. Elle a été importée depuis Constantinople en occident au début du XVIIIe siècle. En 1760, Daniel Bernoulli démontra que, malgré les risques, la généralisation de cette pratique permettrait de gagner un peu plus de trois ans d'espérance de vie à la naissance. Lui-même très favorable à la variolisation, le médecin anglais Edward Jenner entend parler d'une croyance populaire selon laquelle attraper la variole des vaches préserverait de la forme humaine. Le 14 mai 1796, il inocula à un enfant du pus prélevé sur la main d'une fermière infectée par la vaccine, ou variole des vaches, qui était présente sur les pis de la vache. Trois mois plus tard, il inocula la variole à l'enfant qui s'est révélé immunisé. Cette pratique s'est répandue progressivement dans toute l'Europe. Le mot "vaccination" vient du latin "vacca" qui signifie "vache". Le principe d'action de la vaccination a été expliqué par Louis Pasteur et ses collaborateurs Roux et Duclaux, suite aux travaux de Robert Koch mettant en relation les microbes et les maladies. Cette découverte lui permit d'améliorer la technique. Sa première vaccination fut la vaccination d'un troupeau de moutons contre le choléra le 5 mai 1881. La première vaccination humaine (hormis la vaccination au sens originel de Jenner) fut celle d'un enfant contre la rage le 6 juin 1885. Principe du vaccin [modifier] Le but principal du vaccin est de permettre la fabrication, par le corps, d'agents biologiques naturels ciblés à la défense de l'organisme vis-à-vis d'éléments pathogènes identifiés. Un vaccin est donc « dédié » à une maladie mais pas à une autre 1. Les défenses immunitaires ainsi « stimulées » par le vaccin préviennent une attaque de l'agent pathogène pendant une durée pouvant varier d'un vaccin à l'autre. Le vaccin peut être chimique (de synthèse) : les éléments le composant sont fabriqués à partir de protéines pour leurs interactions connues sur les lymphocytes au niveau des chaînes d'anticorps. Il peut être organique, à base de souche « amoindrie » (par reproduction en milieu contrôlé) ou « tuée » de l'agent pathogène visé : le composé interagit et stimule les lymphocytes tout en n'ayant pas d'effets destructeurs sur l'organisme2. Les vaccins organiques sont développés en cultivant des agents pathogènes en milieu propice pour eux, comme les œufs, certains animaux... Les vaccins chimiques sont encore peu répandus car ils font souvent appels au génie génétique. Les vaccins ne doivent être inoculés que sur les personnes en bonne santé ou à risques (au cours de voyages par exemple) car des effets secondaires plus ou moins graves peuvent être observés avec une fréquence variable. Vaccination préventive [modifier] Campagne de vaccination aux États-Unis en 1972 Enfant avec des séquelles de la polio au membre inférieur droit. La vaccination préventive est une forme de vaccination visant à stimuler les défenses naturelles de façon à prévenir l'apparition d'une maladie. Elle ne cesse de voir son domaine s'élargir. Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, méningite due au germe Haemophilus influenzae b, hépatite B, BCG3 (contre la tuberculose), rougeole, rubéole, oreillons et, pour les nourrissons en collectivités (à cause de son coût élevé), pneumocoque. Le nombre de maladies que l'on cherche à prévenir dès le plus jeune âge en France n'a cessé de s'allonger et il faudra sans doute dans les prochaines années en introduire d'autres, ce qui impose de le simplifier par exemple en utilisant des vaccins « hexavalents » pour éviter des retards et des abandons. La vaccination a notamment permis l'éradication de la poliomyélite de type 2 de la surface de la Terre en 1999. Vaccination thérapeutique [modifier] Aussi appelée immunothérapie active, cette technique consiste à stimuler le système immunitaire de l'organisme pour favoriser la production d'anticorps. Il ne s'agit donc plus de prévenir l'apparition d'une maladie mais d'aider l'organisme des personnes déjà infectées à lutter contre la maladie en restaurant ses défenses immunitaires. Ces techniques sont encore au stade expérimental. On espère qu'elles pourront aider à lutter contre des maladies comme le sida et le cancer. Vaccins obligatoires [modifier] En Europe [modifier] Allemagne : aucune ; Belgique : poliomyélite ; Danemark : aucune ; Espagne : aucune (vaccinations demandées à l'inscription dans un établissement scolaire, mais sans obligation légale) ; Finlande : aucune ; Royaume-Uni : aucune ; Irlande : aucune ; Islande : aucune ; Italie : obligatoires : diphtérie, hépatite B, polio, exigées pour établissements scolaires ; Luxembourg : aucune ; Pays-Bas : aucune ; Portugal : obligatoires : diphtérie, tétanos pour enfants de 12 à 18 mois ; Suède : aucune ; Suisse : aucune4. En France [modifier] Les vaccins obligatoires sont remboursés par la sécurité sociale. Les autorités sanitaires assurent que le rapport bénéfice/risque est suffisamment significatif. L'inobservation des prescriptions vaccinales expose à des sanctions pénales ou administratives, notamment au retrait de l'autorité parentale, à la déscolarisation, au renvoi d'une administration, à une amende ou à une peine privative de liberté. Exemple pour refus de se soumettre, ou de soumettre ceux sur lesquels on exerce l'autorité parentale ou ceux dont on assure la tutelle à l'obligation de vaccination contre la tuberculose l'art. L. 3112-1 du Code de la santé publique prévoit 3 750 euros d'amende et 6 mois de prison. Vouloir contraindre plutôt que convaincre n'est néanmoins pas une méthode qui fait l'unanimité chez les citoyens français puisque des personnes regroupées en association pour ne citer que la ligue nationale pour la liberté des vaccinations attendent de voir la liberté de tout à chacun pleinement consacrée à hauteur des avancées de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne qui instaure une clause de conscience. Cette contestation reste cependant marginale, du moins pour la plupart des vaccins. Il s'agit des vaccins suivants : • • BCG (bacille Calmette Guérin) : tuberculose DT-Polio : diphtérie, tétanos, poliomyélite Ces 3 derniers sont en général inoculés en même temps que la vaccination contre la coqueluche et l'hæmophilus B au sein d'un vaccin pentavalent. Suite à l'éradication totale de la variole dans le cadre d'un programme mondial de l'OMS, le vaccin contre cette maladie n'est plus requis. Deux souches sont cependant conservées dans des laboratoires américains et russes dans un but de recherche. Depuis que l'Assurance maladie prend en charge à 100 % le vaccin contre la grippe, la mortalité liée à cette maladie a fortement chuté : moins de 230 décès par an (hiver 20042005), contre 25 000 en moyenne dans les années 1970. Autres vaccins disponibles en France [modifier] • • • • • • • • contre la coqueluche contre l' hépatite A contre l' hépatite B contre la méningite contre la rubéole contre les oreillons : antiourlien contre la rage : antirabique contre la rougeole • • • • contre la grippe: vaccination recommandée aux personnes âgées de plus de 65 ans et aux autres personnes à risque (vaccin gratuit). contre la varicelle contre les infections pneumococciques contre les rotavirus : gastro-entérites Vaccinations internationales [modifier] • • • contre le choléra contre la fièvre jaune : antiamarile contre la typhoïde. Le marché des vaccins [modifier] Il reste faible par rapport au marché pharmaceutique (1,7 % des dépenses mondiales en médicaments en 2004). Pour le groupe pharmaceutique Sanofi Aventis, numéro 1 européen et numéro 3 mondial de l'industrie pharmaceutique, au chiffre d'affaires consolidé de 25,311 milliards d'euros en 2005 qui détient la plus grosse part du marché mondial du vaccin, la profitabilité du marché du vaccin reste pour le moins non négligeable. 5 laboratoires se partagent le marché mondial : • • • • • Sanofi-Pasteur (25 % du marché), GSK (23 %), Wyeth (13 %), Merck (11 %), Chiron (5 %). Vaccins et santé publique [modifier] En 2002, plus de 2 millions d'enfants auraient pu être sauvés dans le monde s'ils avaient été vaccinés (chiffre OMS). Les deux principales maladies qui auraient pu bénéficier d'une vaste campagne de vaccination sont la rougeole et l'hépatite virale B (près de 300 000 décès d'enfants pour chacune d'entre elles). En France, les vaccinations ont depuis 1950 contribué à diviser par 30 ou plus la mortalité due à certaines maladies infectieuses, comme le montre le tableau suivant : En 1950 Diphtérie Tétanos Poliomyélite Tuberculose Coqueluche 50 – 100 5 – 10 Après 1990 0 20 – 50 0,25 – 0,5 0 300 – 1000 20 – 50 13 0.1 mortalité par million de personnes source : INSERM Il reste cependant des progrès à faire dans ce domaine. Par exemple, la couverture vaccinale pour la grippe, l'hépatite B et le tétanos est aujourd'hui insuffisante. Voir aussi [modifier] • • hyposensibilisation (allergie notamment rhume des foins) chronologie des vaccins Notes et références [modifier] 1. ↑ parfois 2 bactéries ou virus (exemple : vaccine et variole) peuvent déclencher la même réponse immunitaire 2. ↑ Les souches vivantes amoindries sont reconnues comme étant de meilleur vaccin que les souches mortes, mais leurs conservation est plus difficile 3. ↑ L'intérêt du BCG est sujet à contestations. Il n'est pas pratiqué par exemple aux États-Unis d'Amérique, en Belgique, aux Pays-Bas. 4. ↑ Quid2006 Liens externes [modifier] • • • • Institut Pasteur Vaccination : Ne vaccinez pas à l'aveugle !, Le Généraliste n°2120, 22 mai 2001 Myofasciite post vaccin - document de l'INVS Impact préventif des vaccinations en France Bibliographie anti vaccinale [modifier] • • • • F. Delarue, L'intoxication vaccinale, éd. Seuil (1977) Michel Ferru, La faillite du BCG, éd à compte d'auteur (1977) (disponible sur http://alis.france.free.fr/fr/servicelibrairie.php ou sur www.priceminister.com ou sur autre site de livres épuisés) Michel Georget, Vaccinations, les vérités indésirables, éd. Dangles (2000) Sylvie Simon, Vaccination l'overdose, éd. Déjà La vaccination consiste à introduire dans l'organisme par injection, (piqûre), ou par ingestion (la bouche) une substance ou un germe, bactérie ou virus, dans le but de provoquer la fabrication d'anticorps qui permettront de protéger contre la maladie. Il existe - Les plusieurs vaccins sortes bactériens de vaccins vivants : atténués. - Les Les Les anatoxines vaccins ( vaccins bactériens toxines fabriquées par les polysaccharidiques( partie du bactéries germe tués. ). ). Les vaccins viraux vivants atténués ( poliomyélite) les vaccins viraux totalement inactivés (la rage, hépatite A) les vaccins viraux inactivés à fractions antigéniques telles l'hépatite B. C'est à la vaccination que la médecine doit ses plus grands succès, de l'éradication de la variole (c'est le vaccin qui laissait une cicatrice sur la cuisse ou l'épaule) et prochainement de la poliomyélite, à la quasi-disparition du tétanos et de la diphtérie dans la plupart des pays industrialisés. Mais selon les experts, la couverture vaccinale serait insuffisante pour les vaccins introduits récemment, comme les vaccins contre la rubéole, la rougeole ou l'hépatite B. Avec une couverture de 80% à l'âge de 2 ans contre la rougeole, on observe ainsi entre 50 000 et 80 000 cas par an, avec un déplacement du pic d'incidence vers l'adolescence ou l'âge adulte, où la maladie est plus grave. Il est urgent d'atteindre une couverture vaccinale des nourrissons d'au moins 95% et de revacciner avant 6 ans. Quant à l'hépatite B, la couverture de 30% des nourrissons en France, contre 80% en Allemagne ou en Italie incite à rappeler que sur 800 000 préadolescents âgés de 11 ans vaccinés, 30 hépatites mortelles et environ 150 cirrhoses ou cancer du foie devraient être évités dans les 20 ans à venir. Pour la coqueluche, la résurgence chez les nourrissons 25 ans après l'introduction de la vaccination, résurgence due à la contamination par des adolescents ou des adultes eux-mêmes vaccinés mais dont l'immunité avait diminué, recommande un rappel entre 11 et 13 ans. D'aucuns pourraient s'interroger sur l'utilité des vaccins, sur l'utilité d'éviter ces maladies après tout, naturelles. Cet état d'esprit est dû au fait que, étant donné leur rareté on en a oublié leur gravité !! Alors un petit rappel sur ces maladies peut faire du bien et rappeler quelques responsabilités... Vaccins ou pas ? La vaccination, un des moyens éprouvés de lutte contre les maladies infectieuses, est une des priorités reprises dans le programme quinquennal de promotion de la santé 2004-2008. Se protéger est certes important pour soi-même mais aussi pour les autres. Chaque personne vaccinée est en effet un obstacle à la contamination de son entourage, dans lequel peuvent se trouver des enfants, des parents, des amis, etc. qui, pour l’une ou l’autre raison, ne peuvent pas être vaccinés. De plus, en évitant à ceux-ci de contracter la maladie, on évite souvent qu’ils soient eux-mêmes à l’origine de sa transmission. En d’autres mots, on peut faire d’une pierre trois coups. Mais cet effet « boule de neige » d’entrave à la circulation des microbes (essentiellement les virus et les bactéries) ne se produit qu’insuffisamment si le pourcentage de personnes vaccinées (ce qu’on appelle la « couverture vaccinale ») n’est pas assez élevé. On le voit, il est donc nécessaire de concevoir une politique de vaccination « proactive ». Il faut comprendre par là qu’on ne doit pas en limiter l’ambition à permettre à qui le souhaite d’en bénéficier mais d’aller au-delà en encourageant, en incitant le maximum de personnes à y recourir. C’est ce que s’efforcent de faire les Pouvoirs publics et, en particulier, la Communauté française par son programme de vaccinations. Il faut cependant noter qu’il n’est pas possible (ni d’ailleurs justifié) de protéger tout le monde contre toutes les maladies infectieuses. En effet, il n’existe pas de vaccin contre toutes ces maladies, la gravité de certaines d’entre elles n’est que relative et tous les vaccins disponibles ne sont pas d’une égale efficacité. Par ailleurs, les moyens financiers que l’on peut mettre à disposition du programme de vaccinations ne sont pas infinis. Ceci requiert donc de faire des choix en termes de « publics cibles » (les groupes de personnes à vacciner en priorité) et de maladies à éviter, en prenant en considération tant les données épidémiologiques (les statistiques sanitaires) et la gravité des maladies que les vaccins et les ressources financières disponibles. A cet égard, la Communauté française s’aligne sur les recommandations formulées par le Conseil supérieur d’Hygiène du Service public fédéral « Santé publique » et en particulier sur le calendrier vaccinal de base qu’il actualise chaque année. Précisons toutefois que, si son utilisation au bénéfice des nourrissons est bien recommandée par le Conseil supérieur d'Hygiène, le vaccin conjugué contre le pneumocoque ne fait pas (pas encore en tout cas) partie de ceux que les Communautés mettent à disposition du public. Il s'agit du vaccin connu sous la dénomination commerciale de "Prévenar". En bref, les recommandations suivies visent aujourd’hui à vacciner le plus grand nombre possible des enfants et des adolescents âgés de 2 mois à 18 ans contre dix maladies qui sont la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la rougeole, la rubéole, les oreillons, l’hépatite B, ainsi que les maladies provoquées par l’Haemophilus influenzae de type b et le méningocoque du groupe C. A noter qu’en Belgique, seule la vaccination contre la poliomyélite est obligatoire. - haut de page - Le programme de vaccinations Pour atteindre cet objectif de santé publique, plusieurs conditions doivent être remplies : la gratuité des vaccins, leur facilité d’accès, le confort des enfants, la formation et l’information, tant des parents que des acteurs de la vaccination (les médecins, les services de l’ONE et de PSE, …). Rencontrer ces diverses conditions est l’objectif du programme. La gratuité des vaccins Condition essentielle, elle permet évidemment d’éviter que le coût des vaccins ne soit une entrave à leur administration, en particulier chez les enfants dont les parents ne disposent que de moyens financiers limités. Mais, dans la mesure où la sécurité sociale, sauf exceptions, ne rembourse pas les vaccins (comme elle le fait pour de nombreux médicaments achetés en pharmacie), les Communautés et l’INAMI en cofinancent l’achat « en gros » et la distribution aux médecins généralistes ou pédiatres qui en commandent (peu importe qu’ils exercent en cabinet privé, à l’ONE ou dans un centre de médecine scolaire), en passant des marchés publics directement avec les firmes qui les produisent. Le nombre de doses qui sont ainsi achetées « à l’avance » correspond naturellement au nombre d’enfants qui font partie des groupes retenus. C’est pourquoi il est nécessaire de faire en sorte, pour que tous ceux-ci puissent en bénéficier, que ce ne soit que ceux-ci qui en bénéficient. Il s’agit donc d’une gratuité sélective et, pour garantir sa correcte application, un système d’accès aux vaccins, lui aussi sélectif, a été mis en place. L’accès aux vaccins Pour que chaque enfant qui naît en Communauté française puisse être vacciné conformément aux recommandations, ses parents reçoivent durant le séjour à la maternité un feuillet de vignettes correspondantes aux vaccins à donner jusqu’à l’âge de 18 mois. Ce feuillet est contenu dans le carnet de l’enfant délivré aux jeunes parents par l’Office de la Naissance et de l’Enfance. Pour les enfants de 5-6 ans et les enfants de 10-12 ans, les vignettes nécessaires sont mises à disposition des parents par les services et les équipes de Promotion de la Santé à l’Ecole (l’ancienne « médecine scolaire »), à l’occasion des examens médicaux imposés au cours de leur scolarité. Il n’existe pas de vignette correspondante au vaccin à administrer aux adolescents de 1416 ans. Aux moments prévus par le calendrier vaccinal, les parents demandent au médecin de leur choix de procéder aux vaccinations. En échange, les parents doivent remettre à ce médecin les vignettes ad hoc pour lui permettre de reconstituer son stock. Les vaccins ne sont donc disponibles qu’auprès des médecins qui procèdent aux vaccinations. Les raisons de ce choix résident dans le souci de préserver la qualité des vaccins, qui sont des produits très sensibles aux mauvaises conditions de conservation (ils doivent rester à une température toujours comprise entre + 2 et + 8 °C) mais également dans celui de simplifier au maximum les démarches que doivent accomplir les parents. Car si la gratuité est un facteur de motivation auquel les parents sont naturellement sensibles, la facilité de la procédure en est un autre. Quels sont les vaccins disponibles et pour qui ? Depuis janvier 2004, le programme de vaccination de la Communauté française offre, dans le circuit de distribution des vaccins, le vaccin hexavalent Infanrix-hexa® à tous les nourrissons qui entament leur parcours vaccinal. Comme son nom l’indique, le vaccin hexavalent protège simultanément contre 6 maladies, à savoir : la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B et les infections à Haemophilus influenzae de type b. Ce vaccin permet donc une importante diminution du nombre d’injections nécessaires pour protéger les nourrissons de 2 à 18 mois contre les 6 maladies. La diminution du nombre d’injections nécessaires et donc le supplément sensible de confort gagné par l’utilisation de ce vaccin unique est évidemment de nature à encourager les parents à faire vacciner leurs enfants, notamment contre l’hépatite B dont les taux de couverture vaccinale actuels sont encore insuffisants pour enrayer la circulation du virus dans la population. Les différents vaccins disponibles gratuitement dans le circuit organisé par la Communauté française sont les suivants : • • • • • • • Le vaccin hexavalent INFANRIX HEXA®, vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’Haemophilus influenzae de type b, Hépatite B et la poliomyélite; Le vaccin tétravalent TETRAVAC®, vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, et la poliomyélite; Le vaccin HBVAXPRO®, contre l’hépatite B; Le vaccin PRIORIX®, contre la rougeole, la rubéole et les oreillons; Le vaccin MENJUGATE®, contre le méningocoque C; Le vaccin TEDIVAX PRO ADULTO®, contre la diphtérie et le tétanos (dosage adulte); Le vaccin IMOVAX®, vaccin inactivé monovalent contre la poliomyélite. En pratique Les vaccins sont gratuits et peuvent donc être commandés par les vaccinateurs auprès des inspections d’hygiène de la Communauté française lorsqu’ils sont destinés aux enfants dont les âges sont mentionnés dans le tableau suivant: Vaccins 2 3 4 12 mois mois mois mois x x x Infanrix Hexa® Imovax® (x) Tétravac® HBVax Pro® Tedivax ad.® Priorix® Menjugate® (x) 13 mois 15 mois x 18 mois (x) 5-7 ans 10-13 ans 14-16 ans (x) x x x x x période pendant laquelle le vaccin peut être donné statut vaccinal à vérifier et à compléter si nécessaire x x