Lire
Transcription
Lire
%'!'&'"#)$(# ■ Itinérances ❘ P. 3 Alès - Cévennes - Gard rhodanien ❘ Lundi Bagnols Toujours sans nouvelles de Lucas Tronche Des centaines de personnes ont encore battu la campagne pour tenter de retrouver l’adolescent. ■ Bagnols ❘ P. 10 '%&$3& Alès Aux Prés Saint-Jean, le cinéma en caravane 23 mars 2015 ❘ no25337 ❘ 1,00 € À l’abordage contre la taxe de mouillage Vol de stupéfiants Des antécédents au 36 quai des Orfèvres ■ Les professionnels des loisirs nautiques craignent aussi que la taxe soit étendue à toutes les aires marines. ■ Le policier arrêté aurait proposé du cannabis à un collègue avant le vol. AFP Le principal suspect dans l’affaire du vol de 52 kg de cocaïne n’en serait pas à son coup d’essai. ■ France-Monde La future taxe de mouillage, qui vise à faire payer les plaisanciers lorsqu’ils s’arrêtent dans une zone sauvage protégée, serait un « nouvel impôt » que les fédérations qui gravitent autour des loisirs nautiques souhaitent saborder, invoquant une « discrimination ». ■ Région !.+2)&' ).,*-/2%# 0& $-"2,0' 211-(+2,/.' M+ 'GA@+ *M+I'+ *!IQ%GCK %(/-00./1!&$&&&(*',",),#,2+ ) 3$-*- 64 -<B!$ : ZUN32 A . 8=@?+ %N P1 +)CQM &N BT K+Q PBT: '$'.$- $ #&%' " -'- " "!## ! " ) )&!('(%!$ #"''( #H>XSY> ?> S3[H SUN3 NW ?=S&3. ?> E>3S[8W&W " %-@7 3$- 34-+58849 # 3$-?@- 649 !$+4 <($;!-4 65=!>41 &5-+ 0-$@+ 6/$,48<41 '586@?@58+ 64 :48?4+9 -48+4@,84;48?+ 4? $=?-4+ :@>>4+ 64 623$-?9 85=+ <58+=>?4-1 ,.( %+0 -#$!!"' & */)! 222*(,1/0/!0*#+ Photo MAX BERULLIER 'UW.&_.>D WU2 @3&L>Y EY&WW>32 $$ ] $$ G38&W[2&.>N32 ?> LUF&8>2 a +^%# B9 01 -B VB T- a +M`A B9 00 :P V9 TT a *+^IGMA B9 00 <V 9P 0< a *!(Q#CA B9 01 -0 9P BB a 'M#CKGI@6M4\!C+,M@ B9 01 << TP V9 a K#I%# B9 00 0: 0B PT a KGI@E#MMQ#C ^3&W?4CN> B9 01 0- 1P 1P 6 M> @3[&W8Y> B9 01 :< BB P9 6 E!CGMA/+N_7&W B9 VV :P 0: 0: M# 'C`A/'&33>;UN3 B9 VV 11 P- VB a I+C*GII# C=SN"Y[5N> B9 0< VB P9 1B a I+C*GII# B9 0< -P -T B- a IOK#A )[YY> +_.[L> B9 00 B9 PP 0T a IOK#A '>W.3> B9 00 01 B- <T a E#CEQ^I+I MU8> B9 0< -9 BP -P a E#CEQ^I+I +3&8U B9 0< -9 VV 9B JJJRX[?[Y["3>LUF&8>2R_UX 6 JJJRY[W?>S>W?&W.LUF&8>2R_UX a A`@# B9 01 19 BT 99 a A#C)Q'# ^CG,E#A B9 01 VV 9: 0B Côté étudiants L’admission parallèle plutôt qu’une prépa ? ■ Votre vie Alès LA RENCONTRE Partager la voirie : un jour pour réfléchir L’association Partageons la route en Cévennes est une association dynamique qui n’a de cesse de promouvoir la pratique du vélo. %'"'$ 8 HEURES 8˚ 11 HEURES 2 midilibre.fr LUNDI 23 MARS 2015 ❘ N1--- La gestion de l’eau noyée par l’ubuesque! Environnement ❘ Un épais nouveau texte pourrait tout chambouler pour les six prochaines années. 9˚ 14 HEURES Le 10 avril prochain, c’est une journée destinée à tous les acteurs de l’aménagement de l’espace public urbain, qu’ils soient élus, techniciens des collectivités territoriales, des services de l’État, professionnels du secteur privé et des associations, qui est proposée au Pôle culturel et scientifique de Rochebelle. Une voirie pour tous, se déplacer en vélo dans les petites et moyennes agglomérations, tel est le thème de cette journée de réflexion qui reste ouverte à tous. (Inscription sur internet : www.partageonslarouteencevennes.fr - cliquer sur le vélo). L’ÉLECTION Les bureaux de vote ouverts hier 10˚ !&# 4 ● CET INDICE de la qualité de l’air (de 1 bon à 10 mauvais) est fourni par Air-LR. Plus sur www.air-lr.org. !#$"%! ● ANIMATION Le Gard compte 526 542 inscrits, tous ne sont pas venus voter certes - à lire dans le cahier spécial élections - mais en dehors de l’Hôtel de ville d’Alès (photo A. B.) les salles de classes de nombreuses écoles ont été “squattées” par les bureaux de vote hier dimanche. Tout aura été remis en place pour le retour des écoliers ce lundi matin, mais attention: dimanche prochain, on remet ça! Le Club de l’Abbaye organise un après-midi récréatif le mercredi 25 mars, à 14 h 30 à son siège, 16 rue Castagno. Une collation sera offerte. AUJOURD’HUI Aux Assises du Gard Accusé d’avoir abusé d’une escort-girl Dès ce lundi, la cour d’Assises du Gard, à Nîmes, examine un dossier de viol et de séquestration. Les faits remontent à octobre 2011. Une escort-girl et un trentenaire avaient convenu de se retrouver pour une soirée dédiée à des relations sexuelles. Des courriers électroniques avec des photos et le montant de la prestation avaient été évoqués dans les échanges. Mais, la jeune femme se livrant occasionnellement à la prostitution aurait indiqué qu’elle avait subi des rapports sexuels contre son gré. Ce qui est formellement démenti par l’accusé. Ainsi, la jeune femme a notamment indiqué que l’homme ne l’avait pas payé et l’avait enfermé. Ces éléments sont également contestés par le mis en cause qui réfute par ailleurs avoir dérobé l’auto de cette prostituée occasionnelle. Au terme de l’enquête des gendarmes de Vauvert et de l’instruction, Mounir Driouiche a été mis en accusation devant les assises du Gard pour les faits de séquestration et de viol, mais aussi pour avoir dérobé le véhicule de l’escort-girl. Il est également présenté devant le jury criminel pour avoir pris la fuite et mis en danger les gendarmes qui tentaient de l’interpeller en voiture. L’affaire sera jugée lundi et mardi. "$$%!'"#'%& ● BELOTE Le nouveau club Les Tamalous organise un concours de belote aujourd’hui lundi 23 mars, à 14 h 15, à la salle d’Alensac, rue Saint-Etienned’Alensac à Alès. Cinéma Attila en audio-description Après une projection dans la grotte de la Cocalière pour ouvrir le festival de cinéma alésien, le film de Sylvain Chomet, Attila Marcel sera projeté samedi prochain (à 14 h au Cratère) dans le cadre du festival Itinérances en audio-description et avec sous-titrage, ce qui permettra aux personnes mal-entendantes comme aux personnes non voyantes de profiter de cette séance. Belle initiative. Chanson L’auteur du “french bisou” est fâché 17 HEURES 11˚ BOGUES ET BUGS ■ Max Roustan a dû s’y prendre à deux mains pour présenter le document controversé. U buesque ! Et abscons… Incompréhensible pour le commun des usagers. En effet, qui n’est pas familier des Sdage ou Sage, de la CLE, des Scot ou Plu ne peut en effet pas bien déchiffrer le courroux des élus gardois après l’acceptation d’un document de plus de 1 200 pages qui, entre 2016 et 2021 réglementera - assez sévèrement ! - la gestion de l’eau (cours d’eau, eau potable, assainissement, irrigation, prévention ou conséquences des inondations). En ligne de mire, l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse « Illisible pour un élu ! », s’est exclamé, jeudi, en mairie d’Alès, un Max Roustan qui s’est fait le porte-parole non seulement des édiles d’Alès Agglomération (normal, il en est le président) et également de l’ensemble de ses collègues maires du Gard « à qui je vais écrire un courrier pour leur expliquer la situation : cela fait des années qu’à Alès nous travaillons à améliorer la qualité de l’eau. Depuis trois ans, au sein de l’Agglo, nous nous battons pour ça et pour arriver à un texte de référence qui arriverait à un juste équilibre entre protection des milieux aquatiques et enjeux sociaux économiques des territoires. Et on nous impose… ça ! » Ça ? Un pavé de textes indigestes - présenté à deux mains par Max Roustan ! - rédigé par l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, basée à Lyon, qui gère, par extension, les bassins versants du Gardon. Or, ce Sdage Photo L. GU. (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux), dont les déclinaisons s’imposent localement en Sage (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux), comme celui du Gardon, a reçu un avis favorable, le 10 mars, lors de la dernière réunion de la CLE (Commission locale de l’eau) des Gardons. Or, « il (le Sdage) est opposable à toutes les décisions administratives prises dans le domaine de l’eau ainsi qu’aux documents d’urbanisme », précisa Max Roustan. Tels les Scot (schéma de cohérence territoriale) et les Plu (plan local d’urbanisme). Dans les faits, ce nouveau Sdage, présenté comme « coercitif, non incitatif voire décourageant pour les acteurs de l’eau » par le président d’Alès Agglo, interpelle les maires. Un exemple ? Le Sdage imposerait une séparation des réseaux et un traitement d’une partie des eaux pluviales. Acceptable d’un point de vue environnemental ; au coût exorbitant pour les municipalités : « 70 millions d’euros ! Rien que pour la ville d’Alès, soit 35 ans d’entretien de la voirie et des réseaux ! », clama Max Roustan, entouré des techniciens concernés à l’Agglo, Vincent Ravel, Pierre Viguié et Stéphane Gay. Une taxe sur la pluie dans une région où il tombe plusieurs centaines de millimètres d’eau au mètre carré au moindre épisode cévenol, si ce n’est pas un tantinet ubuesque madame l’agence de l’eau… Est-il possible que la copie de Sdage soit allégée ? Pas sûr ! LAURENT GUTTING [email protected] Bernard Pialat, auteur du “french bisou”, la chanson qui fâche aux Mages, réagit à notre article paru le 3 mars dernier. Déposée le 3 février dernier sur les plateformes de vidéo en ligne par le conseiller municipal d’opposition Patrick Manca, la chanson est en effet la création de l’auteur-compositeur Bernard Pialat. Ce dernier estime que son texte n’est pas diffamatoire puisqu’il n’est pas « dédicacé à qui que ce soit ». En revanche, l’auteur qui se définit « comme un auteur-compositeur, témoin et citoyen responsable » ne s’en déclare pas moins « très heureux en tant que citoyen que certains élus se reconnaissent, ce qui prouve un certain réalisme de la chanson ». Bernard Pialat déplore par ailleurs « l’ambiance détestable de (son) village », rappelle qu’il n’a « autorisé personne à parler en (son) nom » et déclare qu’il « n’acceptera plus de menaces ni de manipulations de (son) nom et de (son) œuvre ». Aux Mages, l’heure n’est pas à la distribution de bisous pour tout le monde... Trains Alès-Lozère : « Non, les passagers ne sont pas du bétail ! » Grogne ❘ Des usagers dénoncent la saturation de certains trains. Anne Vidal est excédée. Cette mère de famille a des haut-le-cœur quand elle emmène ses deux jeunes filles de 18 et 15 ans prendre le train. L’une part le dimanche, à 18 h 52 pour Saint-Chély-d’Apcher (où elle est en BTS hôtellerie), l’autre le lundi à 8 h 45 pour Langogne (où elle est en lycée professionnel). « Le dimanche, ça va encore, il reste des places assises. Mais le lundi, il n’y a qu’un seul wagon. Les passagers n’arrivent pas tous à monter. La dernière fois, on a fait sortir des jeunes pour qu’un grand-père rentre. Il y en a qui restent à quai. Lundi de la semaine dernière, ils étaient une vingtaine. La SNCF met alors un car en place, mais le temps que le car parte, les jeunes ratent des cours ! » Selon elle, le person- ■ Un lundi à Alès. Certains passagers resteront à quai. nel de la SNCF présent alors sur place ne peut que déplorer cette situation : « La dernière fois, le contrôleur m’a dit “Ça fait trois ans que je n’ai pas fait cette ligne. J’ai honte. Mais à Nîmes, c’est pareil” ! » La mère de famille demande à ce que cette situation change, qu’on rajoute un wagon et qu’on permette aux passagers de voyager décemment. « C’est pas du bétail ! Le pire, c’est que ces étudiants sont tous très respectueux. Ils subissent. Il n’y en a pas un qui fait une remarque. » L’Association des usagers de la SNCF dit suivre l’affaire de très près et avoir sollicité la SNCF à ce propos. La direction de la SNCF, sollicitée, n’a pas répondu aux questions de Midi Libre. Photo DR AD. B. N2--- ■ Festival Itinérances Benoît Dervaux : « Un vrai sujet de cinéma » Entretien ❘ Il présente le film “Rwanda, la vie après, paroles de mères”. 3 Midi Libre midilibre.fr LUNDI 23 MARS 2015 Cinéma à la mode nomade au marché des Prés St-Jean Itinérances ❘ Ce dimanche, des courts-métrages ont été projetés gratuitement dans une caravane installée au milieu des étals. D ■ Benoît Dervaux lors de son tournage au Rwanda. Le Festival Itinérances rend hommage à Benoît Dervaux et à Dérives, atelier de production fondé par les frères Dardenne afin de soutenir un cinéma engagé socialement. Benoît Dervaux est le cadreur attitré de Luc et Jean-Pierre Dardenne, mais réalise aussi des documentaires comme en 2000 La Devinière, qui retrace le quotidien de 19 enfants atteints de maladies incurables (à voir vendredi 27 à 14 h 30, au Capitole) ou, plus récemment Rwanda, la vie après, parole de mères, co-réalisé avec André Versaille, qu’il présentera ce lundi à 18 h 30, au Cratère. Entretien. Comment en êtes-vous venu à vous intéresser au sort des femmes violées lors du génocide ? Le sujet du génocide rwandais me tenait à cœur, mais je ne voyais pas comment l’aborder, jusqu’à découvrir le témoignage de ces mères. C’est un vrai sujet cinématographique : comment la vie peut-elle reprendre le dessus ? Les enfants issus de ces viols ont une vingtaine d’années, une de mes conditions était qu’elles témoignent avec leurs enfants. Photo D. R. Vous avez choisi un récit chronologique, sans voix off, avec un regard face caméra, pourquoi ? Je ne voulais pas de triangulation entre le filmeur et le filmé, je voulais une adresse immédiate. Un de mes amis installé au Rwanda m’a aidé à faire du repérage pour que chacune comprenne vraiment le fondement de ma démarche. Je voulais être très transparent, derrière la caméra, avec une oreillette pour me traduire leurs propos, dans un lieu très dépouillé. Respecter la chronologie permettait d’avoir un montage choral : le récit était libre, mais on ne part pas dans tous les sens. Les enfants apparaissent en cours de récit, c’est une manière de lui donner une autre forme. Votre travail n’est-il pas autant journalistique que cinématographique ? Peu importe l’étagère sur laquelle on range le film, l’important est que cette parole soit forte et qu’elle nous traverse. J’aime l’idée de la porosité mais pour moi, j’ai fait un film de cinéma. Recueilli par ÉDITH LEFRANC es légumes, des olives, des poulets rôtis… Et puis, dans un coin du marché des Prés Saint-Jean, dimanche matin, il y avait Elsa. Bénévole du festival Itinérances, elle tentait, avec persévérance, d’aguicher le chaland. « Vous voulez voir un petit film ? » - « Je n’ai pas le temps, j’ai un plat qui mijote sur le feu. » - « Je dois aller vite voir le poissonnier, parce qu’à midi il n’a plus rien ! » Mais parfois, la réponse était oui. Elsa proposait alors de surveiller le cabas des badauds. Fréquemment, c’étaient des pères et mères de familles, accompagnés de leurs drôles, qui rentraient alors dans la Caravane Ensorcelée. « On essaye d’abolir des frontières » Christophe Liabeuf Une petite roulotte confortablement aménagée, dans laquelle on diffusait des courts-métrages. Les œuvres projetées étaient issues d’un catalogue de près de 250 films, dont beaucoup d’animations, films « universels » par excellence. Elles étaient choisies sur le vif, en fonction de l’âge et des demandes des spectateurs. « Alors, c’était drôle ? », demanda une fois Christophe Liabeuf, le projectionniste, à la fin d’une séance. « Très ! », répondit un papa, tandis qu’un autre, au sourire enchanté, désignait son petit garçon en disant : « Maintenant, il faut que j’aille chercher l’autre ! » Aux Prés Saint-Jean, la Caravane Ensorcelée a ainsi attiré une cinquantaine de passants. ✆ 08 92 68 01 21. 10 place Gabriel-Péri. Tarifs : 3,50 € la séance (à l’occasion du printemps du cinéma). “American sniper” biopic (2 h 12) de Clint Eastwood, avec Bradley Cooper, Sienna Miller. À 13 h 45. “Papa ou maman” comédie (1 h 29) de Martin Bourboulon, avec Marina Foïs, Laurent Lafitte. À 17 h 40. “Lazarus effect” horreur (2 h 18), de David Gelb, avec Mark Duplass. À 17 h 40. “Night run” action (1 h 54) de Jaume Collet-Serra, avec Liam Neeson, Ed Harris. À 13 h 40. “Divergente 2, l’insurrection” (nouveauté) science-fiction (1 h 59) de Robert Schwentke, avec Shailene Woodley, Theo James. En 2D : à 16 h 30 et 21 h 30. En 3D : à 14 heures et 19 heures. “La famille Bélier” d’Éric Lartigau, comédie (1 h 45), avec Louane Emera, Karin Viard. À 21 h 40. “The Voices” comédie (1 h 49) de Marjane Satrapi, avec Ryan Reynolds, Gemma Arterton. À 19 h 20. “Big Eyes” (nouveauté) biopic (1 h 47) de Tim Burton, avec Amy Adams, Christoph Waltz, Danny Huston. En VO : à 17 h 40. En VF : à 13 h 40 et 19 h 40. “50 nuances de Grey” (interdit aux moins de 12 ans) érotique, drame (1 h 40) de S.T. Johnson, avec Jamie Dornan, Dakota Johnson. À 19 heures. “Un homme idéal” (nouveauté) thriller (1 h 37) de Yann Gozlan, avec Pierre Niney, Ana Girardot. À 13 h 40 et 15 h 45. “Bis” comédie (1 h 42) de Dominique Farrugia, avec Franck Dubosc, Kad Merad, Alexandra Lamy. À 19 h 30. “Le dernier loup” aventure (1 h 55) de Jean-Jacques Annaud, avec Feng Shaofeng, Shawn Dou. À 16 h 30 et 21 h 30. “Timbuktu” drame (1 h 37) de Abderrahmane Sissako, avec Ibrahim Ahmed dit Pino, Toulou Kiki. À 15 h 50. Vendredi devant le Cratère, c’était une centaine, pour une trentaine samedi, sur le parking de Cora. Manière, pour Itinérances, de toucher un autre public, plus populaire, que celui des habitués du festival. Apporter le cinéma à ceux qui ne vont pas à lui en tentant, en douceur, de faire découvrir des styles méconnus : c’est le sacerdoce de la Caravane Ensorcelée. Un projet lancé en 2006 à Charleville-Mézières (Ardennes) et qui, depuis, tourne un peu partout en France, de la place du village à la cour de l’école, en passant par l’hôpital ou la maison de retraite. Photo ALEXIS BÉTHUNE Avant Alès, elle était à Montélimar (Drôme) ; dès mardi, elle sera du côté de Roanne (Loire). « On essaye d’abolir trois frontières, explique Christophe Liabeuf. Une frontière économique, parce que nos projections sont gratuites, alors qu’aller au multiplexe en famille, ça coûte 50 €. Une frontière géographique, pour ceux qui vivent loin des salles. Et une frontière culturelle, en touchant les gens qui se disent “Le ciné, c’est pas pour nous”. » Au Prés Saint-Jean, l’essai a été concluant. CLAIR RIVIÈRE Palmarès de la compétition de courts-métrages: le public plébiscite “Discipline”, l’histoire d’une claque qui dégénère en bagarre générale Alors que le conseil de l’Europe a condamné la fessée, le public du concours de courts-métrages d’Itinérances a plébiscité, lui, Discipline, un film très drôle où un père de famille excédé donne une claque à sa fille. La scène se produit dans une épicerie, et toute la clientèle s’en mêle… Le jury composé d’Audrey Lamy, Sonia Rolland, Sébastien AU CINÉMA ORDINAIRE CE LUNDI LES ARCADES ■ À l’intérieur de la caravane, un visionnage imprévu de courts-métrages. Bailly et Gilles Duval a de son côté donné son grand prix à De bonnes sensations, qui répond à une question délicate : « Où se cache le sexe d’un homme qui ne peut plus sentir son pénis ? ». Voici la liste des primés. ● Prix du Public Discipline, de Christophe M. Saber (1 500 €) ● Grand prix du jury De bonnes sensations, de Benoit Rambourg (1 500 €) ● Prix spécial du jury Discipline, de Christophe M. Saber (1 000 €). Mention spéciale du jury ● Marthe de Anne-Claire Jaulin. ● Prix de la musique originale De Bonnes Sensations, de Marc Parazon (500 €) ● Prix Bernadette Lafont Christelle Reboul pour Maîtresse ; Denis Eyriey pour De Bonnes Sensations (1 000 €). ● Prix du jury jeune Les Frémissements du thé, de Marc Fouchard. LE PROGRAMME DU FESTIVAL Lundi 23 mars ● 9 h 15 aux Arcades 1, Vandal (scolaire). ● 9 h 45 aux Arcades 2, Our Terrible Country (avant-première). ● 12 heures au Cratère, Cyclone à la Jamaïque. ● 12 h 30 au Capitole, L’expédition vers la fin du monde (avant-première). ● 14 heures à la médiathèque, Ce qu’il reste de la folie (avant-première). ● 14 h 15 au Cratère, salle d’à côté, Deux jours, une nuit (scolaire, présence invité). ● 14 h 15 aux Arcades bis 1, Xenia (scolaire). ● 14 h 15 aux Arcades bis 2, Le Secret de la pierre de Lune (scolaire). ● 14 h 30 au Cratère, Le Garçon et le monde (scolaire). ● 14 h 30 au Capitole, La voix de la Toundra (avant-première). ● 16 h 15 à la médiathèque, François de Roubaix, un portrait au présent. The Short Film Pool. (scolaire). d’à côté, Europa Film Treasure #2. ● 18 heures au Cratère, salle d’à côté, Jauja (avant-première). ● 18 h 30 au Cratère, Rwanda, la vie après Paroles de mères (avant-première, avec Benoît Dervaux). ● 19 heures aux Arcades bis 1, Boulevard du Rhum. ● 20 h 30 au Cratère, Post Mardi 24 mars Rêves d’or (scolaire). ● 14 h 15 aux Arcades bis 2, Waste Land (scolaire). ● 16 h 30 au Cratère, salle d’à côté, The Short Film Pool. ● 17 heures à la médiathèque, Une chambre syrienne (présence invité). ● 18 heures au Cratère, salle d’à côté, Paris Of The North (avant-première, présence invité). ● 18 h 30 aux Arcades bis 1, Ennemis intimes. ● 19 heures au Cratère, Perdus entre deux rives, les Chibanis oubliés (en présence du réalisateur Rachid Oujdi). ● 20 h 30 au Cratère, salle d’à côté, Leopardi, il giovane favoloso (avant-première). ● 20 h 45 aux Arcades bis 1, Les Enfants de la rose verte (présence invité). ● 21 heures, concert au Cratère, Origines Controlée (avec Mouss et Hakim du groupe Zebda). ● 16 h 30 au Cratère, salle Partum (avant-première en présence de Mélanie Doutey). ● 20 h 30 au Cratère, salle d’à côté, Québékoisie (avant-première). ● 21 h 30 aux Arcades bis 1, ● 9 h 15 au Cratère, salle d’à côté, Rwanda, la vie après Paroles de mères (scolaire, en présence de Benoît Dervaux). ● 9 h 15 aux Arcades 1, Le Géant égoïste (scolaire). ● 9 h 15 au Capitole, Le Baron de Crac (scolaire, avant-première). ● 9 h 30 au Cratère, En sortant de l’école (scolaire). ● 9 h 30 aux Arcades bis 2, Minopolska (scolaire). ● 9 h 45 aux Arcades 2, Deux jours, une nuit. ● 10 heures à la médiathèque, Lost Soul (avant-première). ● 12 heures au Cratère, Stromy Weather. ● 12 h 30 au Capitole, Rassine momon papa (avant-première). ● 14 h 15 au Capitole, Les Grandes Gueules. ● 14 h 15 au Cratère, salle d’à côté, Moonrise Kingdom ● 14 h 15 aux Arcades bis 1,