Réflexion sur les choix de carrière
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Réflexion sur les choix de carrière
BHC BHC: : Annexe 5 Rapport au Barreau du HautCanada Réflexion sur les choix de carrière Méthodologie et objectifs Méthodologie C’est avec fierté que la firme Strategic Counsel présente ce rapport au Barreau du Haut-Canada. Ledit rapport fait état des résultats tirés d’un sondage ayant été effectué à la fin de juin et en juillet 2007, auprès des candidats à l’accès à la profession et des avocats récemment assermentés. Des invitations à prendre part au sondage ont été envoyées à 5 310 candidats à l’accès à la profession et nouveaux assermentés. – Nouveaux assermentés au cours des deux dernières années (n=2 501) – Personnes inscrites au Programme d’accès à la profession 2006-2007 (n=1 366) – Personnes inscrites au Programme d’accès à la profession 2007-2008 (n=1 443) L’échantillon nous a été fourni par le Barreau. Le sondage a été effectué à l’aide d’une méthodologie hybride, soit par la poste et en ligne, étant donné que le Barreau avait les adresses courriel des personnes inscrites au programme d’accès à la profession en 2006-2007 et 2007-2008, mais pas celles de chacune des personnes assermentées au cours des deux dernières années. Conséquemment, les 5 164 personnes dont le Barreau possédait l’adresse électronique ont reçu un courriel qui les invitait à effectuer le sondage en ligne. Quant aux 146 personnes dont le Barreau n’avait pas l’adresse électronique, une trousse contenant une lettre de présentation, un questionnaire et une enveloppe-réponse d’affaires leur a été envoyée par la poste. Le sondage était offert en français et en anglais. Les personnes prenant part au sondage en ligne pouvaient choisir une version anglaise ou française du sondage. Celles qu’on a invitées à participer par la poste ont reçu une trousse en anglais ou en français selon la langue de préférence apparaissant aux archives du Barreau. Parmi les personnes sollicitées en vue du sondage, 1 303 y ont pris part. Le taux de réponse était donc de 24,54 %. Pour l’ensemble de l’échantillon de 1 303 personnes, la marge d’erreur est de plus ou moins 2,36 points de pourcentage, dix-neuf fois sur vingt. Les sous-échantillons tirés de l’échantillon global (par exemple, échantillon basé sur le sexe) sont assortis d’une marge d’erreur plus élevée. 3 Objectifs De façon générale, l’objective de la recherche était de découvrir les préférences et expériences des personnes nouvellement assermentées et de celles inscrites au programme d’accès à la profession, à compter de leur entrée en faculté de droit jusqu’au début de leur pratique. De façon plus précise, les objectifs principaux de la recherche étaient de mieux comprendre : – Les préférences relatives aux facultés de droit et les raisons soutenant ces préférences; – Les facteurs clés influençant le choix d’un poste de stage; – Les préférences relatives au stage et le milieu réel du stage; – Les préférences relatives à l’expérience de stage et l’expérience réelle de stage, plus particulièrement à l’égard des domaines de droit dans lesquels l’expérience a été acquise; – Les préférences relatives au milieu de pratique et les conditions réelles de pratique; – Les facteurs clés influençant le choix du milieu de travail après l’assermentation; – Les facteurs clés influençant les domaines de pratique; – Les préférences relatives aux domaines de pratique et les domaines de pratique réels; – Les sources utilisées pour payer les études de droit; – Les dettes parmi les candidats et candidates à l’accès à la profession et parmi les personnes nouvellement diplômées, et les effets de ces dettes; – La connaissance de programmes permettant d’alléger les dettes des étudiants et leur utilisation. 4 Données démographiques de l’échantillon Données démographiques de l’échantillon – Sexe, âge, état professionnel Un nombre plus grand de femmes (56 %) que d’hommes (44 %) ont répondu au sondage. Ainsi qu’il fallait s’y attendre, étant donné que seuls les candidats et candidates au programme d’accès à la profession et les avocats et avocates en première ou deuxième année de pratique étaient invités à prendre part au sondage, la majorité des personnes interrogées (82 %) avaient entre 25 et 34 ans. – Environ la moitié des personnes interrogées (52 %) avaient entre 25 et 39 ans, et un peu moins du tiers d’entre elles avaient entre 30 et 34 ans. – Parmi le reste des personnes interrogées, 2 % sont plus jeunes (18-24 ans) et 16 % sont plus âgées (8 %, entre 35 et 39 ans, 6 %, entre 40 et 49 ans, 2 %, 50 ans et plus). Les personnes interrogées qui feront leur stage, qui sont en train de faire leur stage ou qui ont fait leur stage en Ontario sont vastement majoritaires au sein de l’échantillon (96 %). – Une petite minorité (3 %) de personnes interrogées pratique ou travaille en ce moment en Ontario, mais n’y a pas fait son stage. – Une minorité encore plus petite (1 %) n’a pas encore commencé son stage et n’entend pas faire de stage en Ontario. Au sein de l’échantillon, un petit groupe (n=50) a reçu sa formation juridique à l’extérieur du Canada et, en conséquence, a dû se conformer aux critères du Comité national sur les équivalences des diplômes de droit (CNEDD) avant d’entamer le processus d’accès à la formation du Barreau. Au sein du présent rapport, ces personnes interrogées sont désignées par le terme « personnes interrogées CNEDD ». Les personnes interrogées CNEDD paraissent plus âgées que les autres personnes interrogées. – Un peu plus de la moitié des personnes interrogées CNEDD (54 %) ont 35 ans ou plus, alors que seulement 13 % des autres font partie de ce groupe d’âge. Les personnes interrogées CNEDD sont légèrement plus susceptibles (de façon importante au chapitre du niveau de confiance à 90 %) que les autres de déclarer que bien qu’elles n’aient pas encore commencé leur pratique, elles n’ont ni fait, ni ne feront leur stage en Ontario. 6 Sexe Hommes 44% Femmes 56% Q.36 Veuillez indiquer votre sexe. Niveau de référence : toutes les personnes interrogées (n=1 303) 7 Âge Échantillon total 1 303 % 2 25 – 29 52 30 – 34 30 35 – 39 8 40 – 49 6 50+ 2 Q.37 Quelle est l’année de votre naissance? Niveau de référence : toutes les personnes interrogées 8 État professionnel actuel Échantillon total n= 1 303 % Je ferai mon stage en Ontario, mais je ne l’ai pas encore commencé 27 Je fais actuellement mon stage en Ontario 5 J’ai fait mon stage en Ontario, mais je n’ai pas encore commencé à pratiquer / travailler 8 J’ai fait mon stage en Ontario et je pratique / travaille 56 Je n’ai pas fait ni ne ferai mon stage en Ontario, mais je n’ai pas commencé à pratiquer / travailler 1 Je pratique / travaille mais je n’ai pas fait mon stage en Ontario 3 Aucune réponse <1 Q.10 Quelle réponse décrit le mieux votre situation actuelle? Niveau de référence : toutes les personnes interrogées 9 Données démographiques de l’échantillon - langue Dans la très grande majorité des cas, la langue dans laquelle les personnes interrogées se sentaient le plus à l’aise pour fournir des services juridiques était l’anglais (95 %). – Parmi les personnes qui étaient plus à l’aise dans une langue autre que l’anglais, 80 % (ce qui représente 4 % du total de l’échantillon) déclaraient que leur langue de préférence pour offrir des services juridiques était le français. – Le reste des personnes interrogées, soit 1 %, indiquait une langue autre que l’anglais ou le français. Bien qu’une majorité (56 %) des personnes interrogées préférant offrir des services juridiques dans une langue autre que l’anglais ait déclaré que cela n’avait pas eu d’effet sur leur choix de carrière ou de stage, 44 % de ces personnes interrogées déclaraient que cela avait eu un certain effet. Nous avons demandé aux personnes interrogées qui se sentaient plus à l’aise dans une langue autre que l’anglais d’expliquer la nature de l’effet ressenti sur leur choix de carrière ou de stage, afin de nous renseigner sur les défis auxquels ces personnes font face. Les inquiétudes relatives à la langue française dominent au sein des 26 commentaires émis. Un peu moins d’un tiers de ces personnes interrogées disent vouloir travailler dans un environnement bilingue, alors qu’environ 38 % déclarent vouloir travailler dans un environnement de langue française. 10 Préférences linguistiques Autre 1% Français 4% Anglais 95% Q.38 Dans quelle langue êtes-vous le plus à l’aise pour fournir des services juridiques? Niveau de référence : toutes les personnes interrogées (n=1303) 11 La langue et ses effets sur les choix de stage / de carrière Langue de préférence Anglais 95% Effets sur les choix de stage / de carrière Oui 44% Autre 1% Français 4% Non 56% Q.38 Dans quelle langue êtes-vous le plus à l’aise pour fournir des services juridiques? Niveau de référence : Toutes les personnes interrogées (n=1303) Q.39 La langue dans laquelle vous êtes le plus à l’aise a-t-elle eu un effet sur vos choix de stage ou de carrière? Niveau de référence : Les personnes interrogées qui sont plus à l’aise dans une langue autre que l’anglais (n=59) 12 Données démographiques de l’échantillon – Communautés visant l’égalité Les résultats de la présente recherche comprennent les opinions d’un certain nombre de communautés visant l’égalité, témoignant de la diversité croissante des membres de la profession juridique en Ontario. – L’appartenance à une communauté visant l’égalité a été déterminée par les personnes interrogées par l’intermédiaire d’une question les invitant à indiquer leur appartenance à une ou plusieurs communautés visant l’égalité. Bien que la majorité des personnes interrogées ayant répondu au sondage (61 %) ne se soient pas associées aux caractéristiques énumérées, une minorité importante le fait. Au sein de cette minorité, les catégories « personne racialisée » ou « de couleur » forment la plus grande proportion de personnes interrogées (16 % de l’ensemble des personnes interrogées). Viennent ensuite les personnes pratiquant une religion ou croyance minoritaire au Canada (10 %). Au sein de l’échantillon, on retrouve également des personnes s’identifiant aux communautés suivantes : – Francophone (7 %); – Gai, lesbienne ou bisexuel (4 %); – Autochtone (p. ex., Premières Nations, Métis, Inuit) (2 %); – Personne souffrant d’un handicap (2 %); – Transgenre, transsexuel ou transsexuelle (moins de 1 %). Parmi les personnes interrogées CNEDD, la majorité (60 %) s’identifiait à une ou plusieurs communautés visant l’égalité, ce qui représente une proportion considérablement plus élevée qu’au sein des autres personnes interrogées (38 %). – Tout particulièrement, les personnes interrogées CNEDD étaient deux fois plus susceptibles que les autres de s’identifier comme personnes racialisées ou de couleur (38 % et 15 %, respectivement). – Parmi les personnes interrogées CNEDD, aucune ne s’identifiait comme Francophone, transgenre, transsexuel ou transsexuelle. 13 Appartenance à une communauté visant l’égalité Total de l’échantillon n= 1303 % Personne racialisée ou de couleur (minorité visible) 16 Religion ou croyance minoritaire au Canada 10 Francophone 7 Gai, lesbienne ou bisexuel(le) 4 Autochtone (p. ex. Premières Nations, Métis, Inuit) 2 Personne ayant un handicap 2 Transgenre/transsexuel ou transsexuelle <1 Autre 5 Aucune de ces caractéristiques ne s’applique à moi 61 Q.40 Veuillez cocher les caractéristiques suivantes qui s’appliquent à vous. Niveau de référence : toutes les personnes interrogées Note : réponses multiples 14 Données démographiques de l’échantillon – Race Nous avons demandé aux personnes s’étant identifiées comme Autochtones ou personnes racialisées ou de couleur de préciser davantage leurs caractéristiques. Les résultats tirés de cette question révèlent la diversité régnant parmi les personnes ayant répondu au sondage. En voici certains : – Sud-Asiatique (p. ex. Indo-Canadien ou Indo-Canadienne, Canadien ou Canadienne originaire du Sous-continent indien) (27 %); – Sino-Canadien ou Sino-Canadienne (20 %); – Afro-Canadien ou Afro-Canadienne, Canadien noir ou Canadienne noire (16 %); – Premières Nations (7 %); – Canadien ou Canadienne originaire de l’Asie de l’Est (p. ex. Japon, Corée) (7 %); – Canadien ou Canadienne originaire de l’Asie du Sud-Est (p. ex. Vietnam, Cambodge, Thaïlande, Philippines) (6 %); – Métis (5%); – Canadien ou Canadienne d’origine arabe (5 %); – Inuit (moins de 1 %); – Latino-américain ou Latino-américaine, hispanique ou Latino-canadien ou Latino-canadienne (moins de 1 %). Parmi les personnes interrogées CNEDD qui s’identifient comme Autochtones ou personnes racialisées ou de couleur, la plus grande proportion d’identifie comme originaire de l’Asie du Sud (47 %). La seconde plus grande proportion est celle des Afro-canadiens ou Afro-canadiennes ou des Canadiens noirs ou Canadiennes noires (37 %). Une personne sur dix (1 %) s’identifie comme Canadien ou Canadienne de l’Asie du Sud-Est. – Aucune des personnes interrogées CNEDD ne s’identifie comme étant Sino-canadien ou Sino-canadienne, membre des Premières Nations, Métis, Inuit, Canadien ou Canadienne originaire de l’Asie du Sud-Est, Canadien ou Canadienne d’origine arabe, Latino-américain ou Latino-américaine, Hispanique ou Latino-canadien ou Latino-canadienne. 15 Race Total - base n= 234 % Sud-asiatique (p. ex., Indo-Canadien ou Indo-Canadienne, Canadien ou Canadienne du sous-continent indien) 27 Sino-Canadien ou Sino-Canadienne 20 Afro-Canadien ou Afro-Canadienne, Canadien noir ou Canadienne noire 16 Premières Nations 7 Canadien ou Canadienne originaire de l’Asie de l’Est (p. ex., Japon, Corée) 7 Canadien ou Canadienne de l’Asie du Sud-Est (p. ex., Vietnam, Cambodge, Thaïlande, Philippines) 6 Métis 5 Canadien ou Canadienne d’origine arabe 5 Inuit <1 Latino-américain ou Latino-américaine, Hispanique ou Latino-Canadien ou Latino-Canadienne <1 Autre 14 Q.41 Veuillez indiquer, parmi les caractéristiques suivantes, celles qui s’appliquent à vous. Niveau de référence : Personnes déclarant être Autochtones ou personnes racialisées ou de couleur (n=234) Note : Mentions multiples A Attention : échantillon de petite taille 16 Données démographiques de l’échantillon – Obligations relatives au soutien financier La présente étude s’est également penchée sur l’incidence de soutien financier pendant les études de droit. Les personnes interrogées, en majorité (88 %), déclarent qu’aucune personne ne dépendait d’elle financièrement, en tout ou en partie, pendant qu’elles effectuaient leurs études de droit. Néanmoins, de petites minorités déclarent que d’autres personnes dépendent d’elles pour obtenir un certain soutien financier : – 6 % déclarent avoir la garde partagée d’un ou plusieurs enfants; – 2 % déclarent avoir la garde exclusive d’un ou plusieurs enfants; – 3 % déclarent avoir eu des responsabilités partagées relativement au soutien d’un adulte; – 2 % déclarent avoir eu des responsabilités exclusives relativement au soutien d’un adulte. Bien que les échantillons de personnes ayant eu des obligations de soutien envers d’autres pendant leurs études de droit soient très petits et que les différences devraient être interprétées prudemment, les femmes (3 %) sont trois fois plus susceptibles que les hommes (1 %) de déclarer avoir la garde exclusive d’enfants qui dépendaient d’elles financièrement, en tout ou en partie. Aucune autre différence entre les sexes n’a été constatée en ce qui concerne les obligations de soutien. 17 Données démographiques de l’échantillon – Obligations relatives au soutien financier À ce sujet, des différences ont également été constatées selon l’appartenance à des communautés visant l’égalité, malgré qu’encore une fois, les tailles des échantillons soient très petites et que les résultats doivent être interprétés prudemment. Les personnes qui s’identifient avec l’une ou l’autre des caractéristiques des communautés visant l’égalité (3 %) sont trois fois plus susceptibles (3 %) que celles qui ne s’identifient pas à ces caractéristiques (1 %) de déclarer avoir la garde exclusive d’enfants ou des responsabilités exclusives à l’égard d’un adulte, et deux fois plus susceptibles de déclarer avoir des responsabilités partagées à l’égard d’un adulte (4 % et 2 %, respectivement). 18 Obligations relatives au soutien financier Échantillon total n= 1303 % J’avais la garde seule d’enfants dépendant entièrement ou partiellement de moi sur le plan financier 2 Je partageais la garde des enfants dépendant entièrement ou partiellement de moi sur le plan financier 6 J’étais le seul soutien d’un adulte dépendant entièrement ou partiellement de moi sur le plan financier 2 Je partageais le rôle de soutien d’un adulte dépendant entièrement ou en partie de moi sur le plan financier 3 Aucune personne ne dépendait de moi seul(e), ou de moi en partie sur le plan financier 88 Q.43 Veuillez cocher, parmi les énoncés suivants, ceux qui s’appliquaient à vous pendant que vous étudiiez à la faculté de droit? Niveau de référence : Échantillon total Note : mentions multiples 19 Études antérieures à celles du droit et préférences en matière de facultés de droit Études précédant celles à la faculté de droit La grande majorité des personnes interrogées (92 %) avait parachevé, au moins, un diplôme de premier cycle avant d’entrer en faculté de droit. Parmi les personnes interrogées, une proportion plus grande que toutes les autres avait obtenu un diplôme de premier cycle de 4 ans. – 14 % avaient obtenu un diplôme de premier cycle de 3 ans; – 61 % avaient obtenu un diplôme de premier cycle de 4 ans; – 2 % avaient obtenu un diplôme de premier cycle de 1 an; – 15 % avaient obtenu un diplôme d’études supérieures. Parmi les 8 % restants : – 3 % avaient effectué 3 ans d’études de premier cycle sans obtenir de diplôme; – 3 % avaient effectué 2 ans d’études de premier cycle; et, – 2 % avaient effectué moins de deux ans d’études de premier cycle. Bien que les tailles des échantillons soient petites, les personnes interrogées CNEDD semblent avoir parachevé moins d’années d’études de premier cycle au moment de leur entrée en faculté de droit que les autres personnes. – Parmi les personnes interrogées CNEDD, 8 % avaient parachevé moins de deux ans d’années d’études de premier cycle comparativement à seulement 2 % parmi les autres personnes interrogées. – À l'opposé, les personnes interrogées qui ne sont pas des personnes CNEDD sont deux fois moins susceptibles que les personnes interrogées CNEDD d’avoir obtenu un diplôme de premier cycle de quatre ans (62 % et 32 %, respectivement). – Néanmoins, les personnes interrogées CNEDD sont légèrement (important au niveau 90 %) plus susceptibles que les autres personnes interrogées d’avoir obtenu un diplôme d’études supérieures (26 % et 15 %), ce qui pourrait expliquer en partie le profil légèrement plus âgé des personnes interrogées CNEDD. 21 Niveau d’éducation atteint lors de l’entrée en faculté de droit Total de l’échantillon n= 1 303 % J’avais terminé moins de deux ans d’études de premier cycle 2 J’avais terminé deux ans sans obtenir de diplôme d'études de premier cycle 3 J’avais terminé trois ans sans obtenir de diplôme d'études de premier cycle 3 J’avais obtenu un diplôme de premier cycle de trois ans 14 J’avais obtenu un diplôme de premier cycle de quatre ans 61 J’avais terminé au moins un an d’études supérieures 2 J’avais obtenu un diplôme d’études supérieures 15 Q.1 Où en étiez-vous dans vos études au moment où vous êtes entré(e) à la faculté de droit? Niveau de référence : Toutes les personnes interrogées 22 Étudiants ou étudiantes adultes Un peu moins du quart des personnes interrogées (23 %) ont effectué leurs études de droit alors qu’elles étaient des adultes. Le laps de temps passé par les étudiants et étudiantes adultes au sein du marché du travail avant d’entamer leurs études en droit varient beaucoup : – 34 % étaient sur le marché du travail depuis 5 ans ou moins; – 35 % s’y trouvaient depuis 5 à 9 ans; – 31 % s’y trouvaient depuis 10 ans ou plus. D’une manière prévisible compte tenu du fait qu’elles sont un peu plus âgées, les personnes interrogées CNEDD sont beaucoup plus susceptibles (38 %) que les autres (22 %) d’avoir effectué leurs études en droit alors qu’elles étaient des étudiants ou étudiantes adultes. – Il ne semble pas, néanmoins, y avoir de différences prévisibles entre les personnes interrogées CNEDD et les autres au chapitre de la longueur du laps de temps passé au sein du marché du travail avant de faire leurs études en droit. 23 Nombre d’années sur le marché du travail avant d’entrer en faculté de droit Échantillon total n= 1303 % 1 à 2 ans 4 3 à 4 ans 4 5 à 9 ans 8 10 à 14 ans 3 15 à 19 ans 2 20 ans ou plus 2 Je n’étais pas un étudiant adulte lorsque je fréquentais la faculté de droit 77 Q.2 Si, au moment de votre entrée à la faculté de droit, vous étiez un étudiant ou une étudiante adulte, indiquez, le cas échéant, pendant combien d’années vous avez travaillé avant d’entrer à la faculté de droit. Niveau de référence : Toutes les personnes interrogées 24 Préférences au chapitre des facultés de droit Nous avons demandé aux personnes interrogées d’indiquer les facultés de droit qu’elles préféraient. Les facultés ont été évaluées comme suit : – L’université de Toronto était le premier choix de 24 % des personnes interrogées; – Osgoode Hall (19 % des personnes interrogées); – Université d’Ottawa, section de common law, langue anglaise (10 %); – Université Western Ontario (8 %); – Université Queen’s (6 %); – Université de Windsor (4 %); – Université d’Ottawa, section de common law, langue française (3 %); – Université d’Ottawa, droit civil (2 %). Il est intéressant de constater que certains étudiants et certaines étudiantes cherchaient à effectuer leurs études juridiques au-delà des frontières de l’Ontario. En effet, une des personnes interrogées sur quatre (24 %) indiquait, comme préférence, une faculté de droit située hors de l’Ontario : – 20 % des personnes interrogées ont indiqué comme premier choix une faculté de droit canadienne située en dehors des frontières de l’Ontario; – 4 % des personnes interrogées ont indiqué comme premier choix une faculté de droit située en dehors du Canada. Parmi les personnes interrogées qui indiquaient comme premier choix une faculté de droit canadienne située hors de l’Ontario, l’Université McGill arrivait au premier rang avec 11 % des voix. Suivaient l’université Dalhousie (6 %), l’université de la Colombie-Britannique et l’université de Victoria (chacune étant le premier choix de 5 % des personnes interrogées). Environ 3 % des personnes interrogées ont indiqué comme premier choix une faculté de droit située aux États-Unis, alors qu’un peu moins de 1 % indiquaient, comme premier choix, une faculté de droit située au Royaume-Uni. 25 Préférences relatives aux facultés de droit Il convient de mentionner que parmi les personnes interrogées, celles qui indiquaient être francophones étaient très fortement susceptibles d’indiquer, comme premier choix, soit la section de common law de langue française de l’université d’Ottawa, soit le programme de droit civil de l’université d’Ottawa. Ces personnes étaient également beaucoup plus susceptibles d’inclure de tels programmes parmi leurs trois premiers choix de facultés de droit. Les femmes (22 %) étaient légèrement plus susceptibles que les hommes (16 %) d’indiquer Osgoode Hall comme premier choix. Par opposition, les hommes (26 %) étaient un peu plus susceptibles que les femmes (21 %) d’indiquer comme premier choix l’université de Toronto. Ils étaient deux fois plus susceptibles que les femmes de faire de l’université de Windsor leur premier choix (6 % et 3 %, respectivement). Ainsi qu’on peut s’y attendre, 70 % des personnes interrogées CNEDD indiquaient, comme premier choix, une faculté de droit située hors du Canada. – Néanmoins, environ une personne interrogée CNEDD sur quatre (26 %) indiquait comme premier choix une faculté de droit située en Ontario, ce qui pourrait indiquer que la fréquentation d’une faculté de droit à l’extérieur du Canada pourrait être davantage une question de nécessité que l’expression d’une préférence. 26 Préférences relatives aux facultés de droit Total de l’échantillon Premier choix Deuxième choix Troisième choix NET 1 303 % 1 303 % 1 303 % 1 303 % Faculté de droit d’Osgoode Hall (université York) 19 20 13 53 Université Queen’s 6 12 17 34 Université d’Ottawa, section de common law, anglais 10 10 10 30 Université d’Ottawa, section de common law, français 3 2 1 5 Université d’Ottawa, droit civil 2 <1 1 3 Université de Toronto 24 16 7 46 Université Western Ontario 8 9 13 30 Université de Windsor 4 3 6 13 Hors province 20 11 7 38 Hors du pays 4 6 5 15 Aucune / pas de réponse - 12 20 - n= Q.3 Veuillez indiquer quelles facultés de droit suivantes étaient votre premier, second et troisième choix. Si vous avez fait une demande pour plus d’une année universitaire, veuillez vous fonder sur la demande la plus récente pour répondre. Niveau de référence : Toutes les personnes interrogées 27 Raisons justifiant le premier choix Les personnes interrogées ont pris en considération une vaste gamme de raisons justifiant leur choix de la faculté de droit qu’elles préféraient. Les suivantes ont été citées par au moins une des personnes interrogées sur cinq : – Un peu moins des deux tiers des personnes interrogées (63 %) citaient : Solide réputation sur le plan universitaire (63 %); – Le site de la faculté de droit était là où la personne interrogée désirait exercer / travailler (42 %); – Le site de la faculté de droit était à la mesure des moyens de la personne interrogée (37 %); – Programme fortement lié aux domaines dans lesquels la personne interrogée désirait étudier ou exercer (33 %); – Frais de scolarité (30 %); – Soutien familial (22 %). Cependant, lorsque nous avons demandé aux personnes interrogées de choisir les deux plus importantes de ces raisons, la solidité de la réputation académique s’est révélée la raison la plus importante par une marge déterminante, puisque presque une personne interrogée sur deux (48 %) la choisissait. En ce qui concerne la solidité de la réputation universitaire, il n’existe pour ainsi dire aucune différence quant à la détermination de la faculté de droit de premier choix parmi les sous-groupes démographiques. Ceci tend à démontrer que les étudiants et étudiantes perçoivent largement ce facteur comme étant une qualité fondamentale pour une faculté de droit. – Il est intéressant de noter que les étudiants et étudiantes adultes sont l’unique exception. Les étudiants et étudiantes adultes (38 %) sont beaucoup moins susceptibles que les étudiants et étudiantes plus jeunes (51 %) de déclarer que la solidité de la réputation universitaire est l’un des deux facteurs les plus importants dans leur choix de faculté de droit préférée. Les résultats tendent à démontrer que la réputation universitaire était un facteur particulièrement important pour ceux et celles qui avaient fréquenté l’Université de Toronto ou Osgoode Hall. Pratiquement 87 % de ceux et celles qui ont fréquenté l’université de Toronto, et plus de la moitié de ceux et celles qui ont fréquenté Osgoode Hall (58 %), déclarent que la solidité de la réputation universitaire est l’un des deux facteurs clés dans leur choix de faculté de droit. 28 Raisons justifiant le premier choix La deuxième raison en importance citée par 28 % des personnes interrogées au soutien de leur premier choix de faculté, est que le site de la faculté de droit était là où la personne interrogée désirait exercer / travailler. En ce qui concerne cette raison, les différences entre les sous-groupes démographiques sont encore une fois minimes. Par contre, des résultats intéressants surgissent lorsqu’on catégorise l’étude en fonction de chaque faculté fréquentée. – Une plus petite proportion de personnes interrogées ont choisi les raisons suivantes parmi les deux plus importantes : – Emplacement de la faculté abordable (17 %); – Programme fortement lié aux domaines dans lesquels les personnes interrogées voulaient étudier / dans lesquels elles voulaient exercer (15 %); – Frais de scolarité (15 %); – Soutien familial (11 %). Peut-être à cause du peu d’importance qu’ils et elles donnent à la solidité de la réputation académique, les étudiants et étudiantes adultes (10 %) sont moins portés que les étudiants et étudiantes plus jeunes (17 %) à mentionner que le fait que le programme soit lié aux domaines d’études / d’exercice désirés comme raison du choix de faculté. – Plus particulièrement, ceux et celles qui ont fréquenté la faculté de droit de l'université de Toronto (53 %) et, dans une proportion moindre, ceux et celles qui ont fréquenté Osgoode Hall (36 %) sont plus nombreux que la majorité des personnes interrogées à considérer ce fait comme l'une des deux raisons les plus importantes au soutien de leur choix, ce qui suggère que la proximité de ces écoles avec le marché du droit de Toronto est un avantage attirant. Par contre, les étudiants et étudiantes adultes (34 %) sont plus enclins que les autres (27 %) à inclure la proximité de la faculté de droit au lieu de pratique / travail comme l'une des deux raisons les plus importantes dans leur premier choix de faculté de droit. Il n'est guère surprenant de constater que les personnes qui, avant leur entrée à la faculté de droit, étaient déjà endettées soient plus portées (19 %) que les autres (13 %) à mentionner les frais de scolarité comme l'une des deux plus importantes raisons de leur choix. 29 Raisons justifiant le premier choix Échantillon total n= Solide réputation sur le plan universitaire Le site de la faculté de droit était situé là où je désirais travailler / exercer Le site de la faculté de droit était à la mesure de mes moyens Programme fortement lié aux domaines dans lesquels je voulais étudier/désire exercer Frais de scolarité Soutien familial Programmes conjoints Aide financière disponible Activités hors-programme intéressantes Possibilité d'acquérir des compétences pertinentes à l'exercice du droit Langue du programme Mon niveau universitaire de premier cycle Programme flexible / à temps partiel Soutien communautaire Programmes de soutien aux étudiants Services offerts par le bureau des services de carrières de la faculté de droit Autre Pas de réponse Q.5 A influencé le choix Deux raisons les plus importantes 1 303 % 63 42 37 33 30 22 11 14 18 18 11 12 1 6 2 3 21 <1 1 303 % 48 28 17 15 15 11 6 5 5 4 4 4 1 1 <1 <1 17 <1 Parmi les raisons énumérées ci-dessous, laquelle ou lesquelles, le cas échant, vous ont amené(e) à préférer une faculté de droit plutôt qu'une autre? (indiquez toutes celles qui s'appliquent) Q.6 Identifiez les deux raisons les plus importantes. Niveau de référence : Toutes les personnes interrogées 30 Faculté de droit où a été obtenu le diplôme En général, les résultats concernant les facultés de droit où les personnes interrogées ont obtenu leur diplôme suivent ceux qui concernent leurs préférences en cette matière : – Faculté de droit Osgoode Hall (19 %); – Université d'Ottawa, section de Common Law de langue anglaise (14 %); – Université de Toronto (14 %); – Université Queen’s (10 %); – Université Western Ontario (9 %); – Université de Windsor (9 %); – Université d'Ottawa, section de Common Law, langue française (5 %); – Université d'Ottawa, Droit Civil (2 %). Environ une personne interrogée sur quatre a obtenu son diplôme d'un établissement situé à l'extérieur de l'Ontario : – 18 % des personnes interrogées ont obtenu un diplôme d'une faculté de droit canadienne à l'extérieur de l'Ontario; – 5 % ont obtenu un diplôme d'une faculté de droit à l'extérieur du Canada. 31 Faculté de droit où a été obtenu le diplôme Échantillon total n= 1303 % Faculté de droit d'Osgoode Hall (université York) 19 Université Queen’s 10 Université d'Ottawa, section de Common Law, langue anglaise 14 Université d'Ottawa, section de Common Law, langue française 5 Université d'Ottawa, droit civil 2 Université de Toronto 14 Université Western Ontario 9 Université de Windsor 9 Hors province 18 Hors du pays 5 Q.4 De quel établissement avez-vous obtenu votre diplôme en droit? Niveau de référence : Toutes les personnes interrogées Note: La somme des proportions est plus grande que 100 % puisque certaines personnes interrogées possèdent plus d'un diplôme. 32 Admission au barreau 68 % des personnes interrogées ont été admises au Barreau, contrairement à 30 % qui n'ont pas encore été admises, ce qui est le reflet de notre échantillon. – Comme l'on peut s'y attendre compte tenu de la proportion des personnes interrogées qui ont obtenu un diplôme d'une faculté de droit à l'extérieur du Canada, 5 % des personnes interrogées ont été admises au Barreau à l'extérieur du Canada et près de trois quarts d'entre elles (77 %) ont exercé le droit sous la juridiction de ce Barreau. – Parmi les personnes interrogées, un pour cent ou moins ont été admises à un barreau canadien à l'extérieur de l'Ontario, dans chacun des cas. Par contre, parmi les personnes interrogées CNEDD, la proportion admise à un barreau à l'extérieur du Canada est plus élevée (60 %). Un peu plus d’une personne interrogée CNEDD sur deux (52 %) a été admise au Barreau en Ontario (52%). Parmi les personnes interrogées ayant exercé à l'extérieur du Canada, une sur deux l’a fait pendant 3 ans ou moins (52 %). Par contre, certaines de ces personnes interrogées ont exercé à l'extérieur du Canada pendant beaucoup plus longtemps; 7 % d'entre elles ont exercé pendant 10 ans ou plus. 33 Admission au Barreau Échantillon total n= 1 303 % Alberta 1 Colombie-Britannique 1 Manitoba <1 Nouveau-Brunswick 1 Terre-Neuve <1 Nouvelle-Écosse <1 Ontario 68 I.-P.-É. - Québec 1 Saskatchewan <1 Yukon <1 Territoires du Nord-Ouest <1 Nunavut - Barreau hors du Canada 5 Je ne suis pas admis(e) à un Barreau 30 Barreau au Canada hors de l'Ontario 5 Q.7 À quel Barreau avez-vous été admis(e)? Niveau de référence : Toutes les personnes interrogées Note: Personnes pouvaient répondre plus d'une fois.. Proportions totales dépassent 100% 34 Pratique à l'extérieur du Canada Ceux et celles admis(es) au Barreau hors du Canada Étudiants ou étudiantes CNEDD Échantillon total Oui Non % % % n = 60 n = 30a n = 30a Oui 77 77 77 Non 23 23 23 n = 46a n = 23a n = 23a 1 an 13 4 22 2 ans 22 17 26 3 ans 17 13 22 4 ans 9 13 4 5 ans 4 4 4 6 ans 9 13 4 7 ans 9 9 9 8 ans 4 4 4 9 ans 7 13 - 10 ans ou plus 7 9 4 Pas de réponse - - - Pratiqué hors du Canada? Pendant combien d'années? Q.8 Si vous avez été admis(e) à un barreau à l'extérieur du Canada, avez-vous pratiqué dans ce pays ou cette région? Niveau de référence : Ceux et celles admis(es) à un barreau à l'extérieur du Canada Q.9 Pendant combien d'années avez-vous pratiqué dans ce pays ou cette région? Niveau de référence : Ceux et celles ayant pratiqué à l'extérieur du Canada A Attention, petit échantillon 35 Stage Facteurs clés influençant le choix de stage (Question ouverte) Les personnes interrogées qui se trouvaient en cours de stage ou qui allaient faire ou qui avaient fait un stage en Ontario ont répondu à une question ouverte (sans choix de réponses) à propos des facteurs clés qui ont influencé leur choix de stage. (La différence clé entre les questions ouvertes et fermées est que ces dernières comportent une gamme de catégories de réponses parmi lesquelles les personnes interrogées peuvent choisir, alors que les questions ouvertes ne sont pas assorties de telles catégories, ce qui permet aux personnes interrogées de répondre dans leurs propres mots.) Quatre facteurs clés ont été identifiés suite à cette question ouverte : – Domaines d'intérêt / d'exercice offerts (mentionné par 39 % des personnes interrogées); – Prestige / réputation (21 %); – Emplacement préféré (20 %); – Rémunération / bénéfices (20 %). On retrouve des différences selon le sexe qui, bien que négligeables, sont importantes au niveau statistique. Les femmes sont plus susceptibles de mentionner : – Domaines d'intérêt / d'exercice offerts (42 % de femmes et 35 % d'hommes) – Bon milieu de travail (9 % et 6 %); et – Préférence pour un type particulier d'organisme (par exemple ONG / gouvernement) (9 % et 5 %) Les hommes sont plus susceptibles de mentionner : – Bonne rémunération / salaire / bénéfices (23 % d'hommes et 18 % de femmes); – Expérience d'exercice / en cour / en litiges (11 % et 7 %). 37 Facteurs clés influençant le choix de stage (Question ouverte) En général, les personnes interrogées s'associant à des communautés visant l'égalité ne se démarquent pas de celles qui ne s'y associent pas au chapitre des facteurs identifiés comme ayant influencé leur choix de stage. Il existe des différences significatives au sein des personnes interrogées CNEDD. D'abord, elles sont beaucoup moins susceptibles que les personnes non CNEDD à mentionner une bonne rémunération comme facteur clé influençant leur choix de stage (10 % et 20 % respectivement). Les personnes interrogées CNEDD accordent également moins d'importance aux caractéristiques suivantes lors du choix de stage : – Impression de prestige / réputation (5 % des personnes interrogées CNEDD contrairement à 22 % de non-CNEDD) – Bon milieu de travail (2 % et 8 % respectivement); et, – Correspond bien avec la culture de la compagnie (0 % et 6 %, respectivement). 38 Facteurs clés influençant le choix de stage (Question ouverte) Étudiant CNEDD Échantillon total Oui Non 1 260 42a 1218 % % % Domaines d'intérêt / secteurs de pratique offerts par le cabinet 39 36 39 Prestige / réputation attribué(e) 21 5 22 Emplacement préféré 20 19 20 Bonne rémunération/salaire/avantages sociaux 20 10 20 Programme de rotation / domaines de pratique multiples 9 2 9 Expérience en litige / pratique / en cour 9 10 9 A reçu offre pour le poste / offre d'emploi 9 12 9 Bon environnement de travail 8 2 8 Taille de cabinet préférée 7 12 7 Type d'organisme préféré – public / privé / ONG / gouvernement 7 2 7 Collègues sympathiques, amicaux 7 5 7 Possibilités d'avenir 7 5 7 À l'aise avec la culture / les valeurs de la compagnie 6 - 6 Ville préférée 5 7 5 Bon équilibre entre la vie personnelle et le travail 5 2 5 Possibilités de formation / d'apprentissage 5 5 5 Expérience en stage / en travail d'été / expérience antérieure 5 7 5 Poste / emploi disponible 4 10 4 Embauché suite à un stage pendant l'été / politiques de réembauche 3 - 4 n= Q.11 Quels sont les facteurs clés qui ont influencé votre choix de stage? Niveau de référence : Personnes interrogées qui vont faire un stage, sont en stage, ou ont fait un stage en Ontario A Attention, petit échantillon 39 Facteurs clés influençant le choix de stage (Question ouverte) (suite) Échantillon total Étudiant CNEDD Oui Non 1 260 % 42a 1 218 % % Travail stimulant / intéressant 3 - 3 Bonnes heures / heures de travail / flexibilité 3 2 3 Bons avocats / avocats d'expérience Faire progresser des causes de justice sociale / travail pour l'intérêt public Programme de tutorat offert 2 - 2 2 - 2 2 - 2 Je n'ai pas de poste décidé 2 5 2 Toutes les autres réponses (égales à ou moins de 1%) 7 10 6 Aucune / aucune réponse <1 2 <1 n= Q.11 Quels sont les facteurs clés qui ont influencé votre choix de stage? Niveau de référence : Personnes interrogées qui vont faire un stage, sont en stage, ou ont fait un stage en Ontario A Attention, petit échantillon 40 Facteurs clés influençant le choix de stage (Question fermée) Nous avons ensuite présenté aux personnes interrogées une liste de facteurs et leur avons posé deux questions fermées. La première avait pour but de comprendre ce que les candidats privilégient dans un milieu de stage, en leur demandant quels facteurs ont influencé leur choix de stage. La deuxième question avait pour but de savoir ce qui avait fait pencher la balance pour les personnes interrogées, en leur demandant d'identifier le facteur qui les avait le plus influencé. Relativement à la première question, voici les sept facteurs les plus privilégiés : – Les domaines d'exercice offerts (53 %); – Le cabinet / l'organisme offre du soutien dans son environnement (47 %); – Prestige attribué au cabinet / à l'organisme (44 %); – Vouloir faire un stage dans une ville particulière (43 %); – Bonne rémunération (41 %); – Réembauche suite à un travail d'été pour le cabinet / la firme (35 %); – Politiques / déclarations / pratiques mises en place relativement à l'équilibre entre la vie personnelle et le travail (34 %). L’analyse des réponses à la seconde question, qui portait sur le facteur le plus influent, révèle les deux facteurs les plus privilégiés : – Les domaines d'exercice offerts (facteur le plus influent pour 19 % des personnes interrogées); – Réembauche suite à un travail d'été pour le cabinet / la firme (19 % également). Il n'est guère étonnant de constater que les domaines d'exercice offerts se retrouvent parmi les deux facteurs les plus importants choisis dans le cadre d'une question à choix multiples, car ce facteur a été également mentionné le plus fréquemment dans le cadre d'une question ouverte. Bien que le fait d'avoir reçu une offre de réembauche suite à un travail d'été n'ait pas été mentionné par une proportion significative des personnes interrogées dans le cadre d'une question ouverte, ce facteur l'est dans le cadre d'une question fermée. Dans le cadre d'une question ouverte, ce n'est pas un facteur qui vient à l'esprit, mais sur le plan logique, il s'agirait d'un facteur de grande influence lors du choix d'un stage étant donné l'importance rattachée aux placements d'été et la compétition qui y est reliée. 41 Facteurs clés influençant le choix de stage (Question fermée) En ce qui concerne le facteur clé ayant la plus grande influence dans le choix du stage, il n'y a aucune différence dans les sous-groupes. Par contre, ceux et celles qui ne se sont pas identifiés comme membre d'une communauté visant l'égalité (21 %) sont légèrement plus susceptibles que ceux et celles qui l’ont fait (16 %) de dire qu'ils ont été réembauchés suite à un stage durant l'été. Il s'agit du seul facteur qui diffère pour les membres d'une communauté visant l'égalité. Il semble que les femmes aient accès, dans un pourcentage semblable à celui des hommes, à des offres de réembauche suite à un stage durant l'été, car il n'y a pas de différence entre les sexes à ce sujet. Trois facteurs indiquent des différences émanant des personnes interrogées CNEDD. – D'abord, comme ce qui a été découvert parmi les membres de communautés visant l'égalité, les personnes interrogées CNEDD sont beaucoup moins susceptibles de mentionner avoir été réembauchées suite à un travail d'été. – Ensuite, les personnes interrogées CNEDD sont beaucoup moins susceptibles de choisir une bonne rémunération. – Finalement, les personnes interrogées CNEDD sont beaucoup plus susceptibles de mentionner la présence de membres de leur famille qui sont avocats ou avocates comme facteur déterminant lors de leur choix de stage. Voici des facteurs d’influence sur le choix du stage qui ont été mentionnés par moins de 10 % des personnes interrogées : – Prestige attribué au cabinet / à l'organisme (9 %); – Vouloir faire un stage dans une ville particulière (9 %); – Le cabinet / l'organisme offre du soutien dans son environnement (8 %); – Politiques / déclarations / pratiques mises en place relatives à l'équilibre entre la vie personnelle et le travail (6 %). 42 Facteurs clés influençant le choix de stage (Question fermée) Il est intéressant de constater que le pourcentage de personnes interrogées mentionnant une bonne rémunération comme facteur le plus influent lors de leur choix de stage est minime (5 %), considérant que 41 % le mentionnent comme l'un des deux facteurs ayant influencé leur choix. – Il est plus particulièrement intéressant de constater que ni ceux et celles qui étaient endettés en entamant leurs études (5 %), ni ceux et celles qui se sont endettés au cours de leurs études (5 %) sont davantage susceptibles que ceux qui ne se sont pas endettés (4 %) de citer une bonne rémunération comme facteur le plus influent dans le cadre du choix de stage. De la même façon, que le cabinet / l'organisme offre du soutien dans son environnement, que l'on attribue du prestige au cabinet ou à l'organisme, ou que le lieu de stage soit dans une ville particulière (facteurs mentionnés comme ayant influencé leur choix par 47 %, 44 % et 43 % des personnes interrogées), sont des facteurs beaucoup moins susceptibles d'être choisis comme plus influents. Toutefois, les femmes (9%) sont plus susceptibles que les hommes (6%) de mentionner que le soutien offert par le cabinet / l'organisme dans son environnement représentait le facteur le plus influent lors de leur choix. Elles sont également deux fois plus susceptibles que les hommes (8% contre 4%) de mentionner les politiques / déclarations / pratiques mises en place relativement à l'équilibre entre la vie personnelle et le travail comme facteur le plus influent. – Même si les femmes n'accordent à ni l’un ni l'autre de ces facteurs autant d'importance qu'aux domaines de pratique offerts dans le cadre du facteur le plus influent pour le choix de stage, les résultats suggèrent que devant deux offres compétitives similaires, un lieu offrant du soutien dans son environnement ou des politiques relatives à l'équilibre entre la vie personnelle et le travail sont des facteurs qui peuvent suffire à faire pencher la balance. 43 Facteurs clés influençant le choix de stage/Facteur le plus influent (Question fermée) Influence sur votre choix de stage n= Les domaines d'exercice offerts par le cabinet / l'organisme Travaillé pour le cabinet / l'organisme pendant l'été et été réembauché(e) Prestige attribué au cabinet / à l'organisme Je voulais faire mon stage dans une ville particulière Le cabinet / l'organisme offre du soutien dans son environnement Politiques / déclarations / pratiques mises en place relatives à l'équilibre entre la vie personnelle et le travail Bonne rémunération Je voulais retourner à la maison pour faire mon stage J'avais travaillé dans ce secteur du droit pendant que j'étais à la faculté Politiques de réembauche Le cabinet / l'organisme offre un programme de mentorat Diversité du personnel du cabinet / de l'organisme Programmes de formation professionnelle à l'interne offerts Le cabinet / l'organisme offre du soutien à la formation professionnelle à l'externe Politiques / déclarations / pratiques mises en place relatives aux congés de maternité / parentaux ou aux responsabilités familiales Bons avantages sociaux Des membres de ma famille sont avocats ou avocates Autre Aucun de ces facteurs n'a influencé mon choix de stage Pas de réponse Plus grande influence Échantillon total Étudiant CNEDD Échantillon total Étudiants CNEDD 1 260 % 42c % 1 260 % 42c % 53 35 44 43 47 45 7 21 33 40 19 19 9 9 8 17 7 10 10 7 34 29 6 7 41 12 17 16 14 14 19 33 10 5 14 14 19 12 5 3 3 2 1 1 <1 5 2 2 2 - 12 2 <1 - 9 5 <1 - 29 2 10 6 <1 24 7 14 12 - <1 <1 8 6 <1 2 7 10 12 - Q.12 Est-ce que l'un ou plusieurs des facteurs énumérés ci-dessous a (ont) influencé votre choix de stage? (Indiquez tous ceux qui s'appliquent) Q.13 Et quel est celui qui a eu la plus grande influence sur votre choix de stage? Niveau de référence : Personnes interrogées qui vont faire un stage, sont en stage, ou ont fait un stage en Ontario A Attention, petit échantillon 44 Préférences au chapitre des secteurs de stage / secteurs de stage réels Afin de comprendre ce que les personnes interrogées désiraient obtenir de leur expérience en stage, et à quel point leur expérience réelle de stage réelle les satisfaisait, nous leur avons demandé d'indiquer les trois secteurs dans lesquels elles désiraient acquérir de l'expérience et les trois secteurs dans lesquels elles ont bel et bien acquis de l'expérience. En fusionnant les trois secteurs les plus privilégiés pour acquérir de l'expérience, nous obtenons les résultats suivants : – Droit des sociétés / droit commercial (35 % des personnes interrogées ont mentionné ce secteur comme l'un des trois secteurs dans lesquels elles désiraient acquérir de l'expérience) – Litige civil – Plaignant ou plaignante (32 % l'ont choisi comme l'un de leurs trois domaines préférés) – Litige civil – défendeur ou défenderesse (25 %) – Droit administratif – (18 %) – Droits de la personne / justice sociale (18 %) – Droit criminel / droit quasi criminel – (17 %) Il existe, selon le sexe, des différences au chapitre des secteurs d’expérience recherchés lors d'un stage. – Les femmes sont beaucoup plus susceptibles que les hommes de désirer acquérir de l'expérience en Droits de la personne / justice sociale (22 % contre 11 %), en droit matrimonial / de la famille (18 % et 8 %), en testaments, successions, fiducies (11 % et 6 %), en droit de l'immigration (7 % et 4 %), et en droit de l'environnement (6 % et 3 %). – Les hommes sont beaucoup plus susceptibles que les femmes de désirer acquérir de l'expérience en droit des sociétés / droit commercial (43 % contre 30 %), en litige civil - plaignant ou plaignante (36 % et 29 %), en sûretés (16 % et 8 %), en droit fiscal (13 % et 7 %), et en propriété intellectuelle (14 % et 9 %). Il existe également des différences entre les personnes qui s'identifient comme membres d'une communauté visant l'égalité et celles qui ne le font pas. – Les membres d'une communauté visant l'égalité sont beaucoup plus susceptibles de désirer acquérir de l'expérience en droits de la personne / justice sociale (20 % contre 15 %), en droit de l'immigration (9 % et 4 %), et en droit autochtone (6 % et 3 %). 45 Préférences au chapitre des secteurs de stage / secteurs de stage réels Des différences existent également entre les personnes interrogées CNEDD et les personnes interrogées non CNEDD dans les préférences en secteurs de stage. – Les personnes interrogées CNEDD sont beaucoup plus susceptibles que les non CNEDD de désirer acquérir de l'expérience en droit de la famille (29 % contre 13 %), en immobilier (29 % et 12 %) et en droit de l'immigration (19 % et 5 %). L'analyse des secteurs de droit dans lesquels les personnes interrogées ont complété un stage et acquis de l'expérience démontre que dans la plupart des cas, les étudiants et étudiantes ont été satisfaits : – Litige civil – plaignant ou plaignante (39 %) – Litige civil – défendeur ou défenderesse (39 %) – Droit des sociétés / droit commercial (35 %) – Droit administratif (23 %) – Droit criminel / quasi criminel (18 %) L'un des secteurs dans lequel les étudiants ne semblent pas obtenir l'expérience désirée est en droits de la personne / justice sociale : – Même si 18 % des personnes interrogées ont indiqué qu'il s'agissait d'un secteur au sein duquel elles souhaitaient acquérir de l'expérience durant le stage, seulement 9 % des étudiants et étudiantes ont bel et bien acquis de l'expérience dans ce secteur. – Le fossé entre ce qui était recherché et ce qui a été obtenu dans ce secteur a probablement eu un impact plus grand sur les femmes et les membres de communautés visant l'égalité, car ces groupes sont plus portés à désirer de l'expérience dans ce secteur. 46 Préférences au chapitre des secteurs de stage / secteurs de stage réels Échantillon total n= Droit autochtone MARC / services de médiation Droit administratif Faillite et insolvabilité Litige civil – plaignant ou plaignante Litige civil – défendeur, défenderesse Droit de la construction Droit des sociétés / droit commercial Droit criminel / quasi criminel Droit de l'emploi / du travail Droit de l'environnement Droit matrimonial / de la famille Droits de la personne / justice sociale Droit de l'immigration Propriété intellectuelle Droit international Droits linguistiques Droit de la pauvreté Droit de l'immobilier Sûretés Droit fiscal Testaments, successions, fiducies Santé et sécurité au travail Autre Aucun / aucune réponse 3 secteurs principaux - acquérir expérience 2ème NET 1er 3ème 1 260 1 260 1 260 1 260 % % % % 1 1 2 4 1 2 5 8 4 7 7 18 1 2 3 6 13 12 7 32 8 10 7 25 <1 <1 1 2 16 11 8 35 10 4 3 17 8 5 5 18 1 1 2 4 5 5 4 14 4 8 6 18 2 2 2 6 5 3 3 11 3 2 3 8 <1 <1 <1 1 1 2 4 2 4 5 11 3 5 4 12 4 2 3 9 1 3 5 9 <1 1 1 2 5 4 3 12 <1 5 9 14 3 secteurs principaux – expérience acquise 2ème NET 1er 3ème 840 840 840 840 % % % % 1 1 2 4 <1 1 2 4 5 9 9 23 <1 2 2 5 17 15 8 39 15 16 8 39 <1 1 2 3 11 11 13 35 10 4 4 18 8 5 5 18 1 1 1 3 6 3 3 12 1 4 4 9 2 2 1 5 3 2 2 7 1 1 1 3 <1 <1 1 1 1 3 3 4 5 12 3 4 3 10 3 1 3 7 2 3 5 10 <1 1 1 2 8 3 4 15 <1 7 12 19 Q.14 Parmi les secteurs du droit énumérés , veuillez indiquer les trois principaux secteurs dans lesquels vous désiriez acquérir de l'expérience pendant votre stage. Q.15 Et quels sont les trois principaux secteurs dans lesquels vous avez bel et bien acquis de l'expérience pendant votre stage? Niveau de référence : Q.14 Ceux et celles qui ont fait un stage ou qui font un stage ou qui feront un stage en Ontario. Q.15 Ceux et celles ayant terminé un stage en Ontario. 47 Préférences relatives au milieu de stage Les préférences en milieu de stage et les milieux réels de stage ont été étudiés de la même façon que les secteurs de droit abordés lors du stage. D’abord, les préférences. L’expérience en pratique privée, et particulièrement à Toronto, occupe la plus grande place : – Le choix de prédilection des personnes interrogées était les grands cabinets privés à Toronto (28 %); cette préférence était choisie parmi les trois principales préférences de 44 % des personnes interrogées – Cabinet privé de taille moyenne à Toronto (14 % et 47 %) – Gouvernement ou organisme public (14 % et 42 %) – Grand cabinet privé à l'extérieur de Toronto (10 % et 22 %) – Cabinet privé de taille moyenne à l'extérieur de Toronto (6 % et 19 %) – Bureau de la Couronne (6 % et 19 %) Deux différences importantes selon le sexe ont été découvertes lors de l’étude des choix de milieu de stage : – Les hommes (36 %) sont beaucoup plus susceptibles que les femmes (22 %) de choisir un grand cabinet privé à Toronto comme choix de prédilection. – À l'opposé, les femmes (18 %) sont deux fois plus susceptibles que les hommes (9 %) de choisir le gouvernement ou un organisme public. Des différences similaires selon le sexe apparaissent lors de l'examen des trois principales préférences combinées. Les hommes sont beaucoup plus susceptibles que les femmes de désirer faire un stage dans trois types de milieux privés. – Grand cabinet privé à Toronto (55 % contre 37 %) – Cabinet privé de taille moyenne à Toronto (53 % et 41 %) – Grand cabinet privé à l'extérieur de Toronto (28 % et 18 %) 48 Préférences relatives au milieu de stage Les femmes sont beaucoup plus susceptibles que les hommes d'inclure parmi leurs trois principales préférences des lieux qui ne sont pas des cabinets. – Gouvernement ou organisme public (50 % contre 32 %) – Clinique juridique (17 % et 7 %) – ONG (15 % et 6 %) Bien que le nombre de personnes interrogées désirant faire un stage dans un cabinet de petite taille à l'extérieur de Toronto soit minime, les femmes sont deux fois plus susceptibles que les hommes de choisir ce milieu comme plus grande préférence (2 % contre 1 %), et de choisir ce milieu parmi leurs trois principales préférences (4 % et 2 %). Les préférences des membres d'une communauté visant l'égalité ne sont pas vraiment différentes de celle des autres en termes de stage, à l'exception du choix du gouvernement ou d'un organisme public. Les membres d'une communauté visant l'égalité (46 %) sont légèrement plus susceptibles que ceux qui ne le sont pas (40 %) d'inclure ces lieux parmi leurs trois principales préférences. Bien que les échantillons soient extrêmement petits, et que les découvertes doivent par conséquent être considérées avec précaution, il existe des différences intéressantes entre les personnes interrogées CNEDD et les personnes non-CNEDD au chapitre des préférences en milieu de stage. – Les personnes interrogées CNEDD sont plus susceptibles que les personnes non CNEDD d'inclure un cabinet d'avocat de petite taille à l'extérieur de Toronto (24 % contre 12 %) et un praticien exerçant seul à Toronto (10 % et 2 %) parmi leurs trois principales préférences, et beaucoup moins susceptibles d'inclure un grand cabinet privé à Toronto (24 % et 46 %) et le gouvernement ou un organisme public (26 % et 43 %). 49 Milieu réel de stage Maintenant, abordons le milieu dans lequel les personnes interrogées ont fait, font ou feront leur stage. Le classement est similaire à celui des milieux de stage recherchés. Ce classement illustre aussi le fait que certains milieux offrent un plus grand nombre de postes de stage : – Grand cabinet privé à Toronto (22 %) – Cabinet privé de taille moyenne à Toronto (14 %) – Grand cabinet privé à l'extérieur de Toronto (14 %) – Gouvernement ou organisme public (12 %) – Cabinet privé de taille moyenne à l'extérieur de Toronto (7 %) Bien que le Bureau de la Couronne soit le choix de prédilection de 6 % des personnes interrogées, et l'un des trois premiers choix de 19 % des personnes interrogées, seulement 3 % des personnes interrogées mentionnent avoir fait un stage en ce milieu. Une comparaison des préférences avec les milieux réels de stage révèle quelques découvertes intéressantes concernant les membres de communautés visant l'égalité. En particulier, bien qu'ils ne soient pas beaucoup moins susceptibles de préférer faire un stage dans un grand cabinet privé à Toronto, ils sont beaucoup moins susceptibles d'avoir bel et bien fait un stage dans ce milieu (17 %) que ceux qui ne sont pas membres d'une communauté (25 %). – Bien que les échantillons soient petits, les membres d'une communauté visant l'égalité sont également beaucoup plus susceptibles de faire un stage chez un praticien exerçant seul à Toronto (3 % contre 1 %), et beaucoup plus susceptibles (à un niveau de confiance de 90 %) de faire un stage chez un praticien exerçant seul à l'extérieur de Toronto (4 % et 2 %) que ceux qui ne sont pas membres d'une telle communauté. Il existe également une particularité intéressante selon le sexe. Alors que le grand cabinet privé situé à Toronto est le choix de prédilection de 36 % des hommes, seulement 25 % d’entre eux ont bel et bien effectué un stage dans un tel milieu. L'écart entre la proportion de femmes pour lesquelles ce milieu était le choix de prédilection (22 %) et la proportion de femmes qui ont bel et bien fait un stage dans ce milieu (19 %) est beaucoup moins grand, suggérant la conclusion que les femmes qui souhaitent faire un stage dans ce milieu ont une meilleure chance d'être acceptées que les hommes qui ont les mêmes préférences. 50 Préférences relatives au milieu de stage / milieu réel Total Base 3 principales préférences pour le stage Milieu de travail réel du stage 1er 1 260 % 1 2e 1 260 % <1 3e 1 260 % 1 NET 1 260 % 3 Petit cabinet privé à l'extérieur de Toronto (moins de 5 avocats) 3 4 5 12 6 Cabinet privé de taille moyenne à l'extérieur de Toronto (5 à 10 avocats) 6 8 5 19 7 Grand cabinet privé à l'extérieur de Toronto (plus de 10 avocats) 10 5 7 22 14 Praticien exerçant seul à Toronto <1 1 1 2 2 Petit cabinet privé à Toronto (moins de 5 avocats) 4 4 10 18 5 Cabinet privé de taille moyenne à Toronto (5 à 50 avocats) 14 23 10 47 14 Grand cabinet privé à Toronto (plus de 50 avocats) 28 10 6 44 22 Juriste d'entreprise pour une société privée 2 5 8 15 2 Gouvernement ou organisme public 14 15 13 42 12 Éducation <1 1 1 2 - Bureau de la Couronne 6 6 7 19 3 Clinique juridique 2 4 6 12 2 Organisme non gouvernemental (ONG) 2 4 5 11 1 Autre milieu de travail 6 1 1 8 8 Aucune préférence 1 2 4 7 <1 Aucune réponse - 6 9 n= Praticien exerçant seul à l'extérieur de Toronto 1 260 % 3 - Q.16 Parmi les milieux de travail énumérés ci-dessous, veuillez indiquer vos trois principales préférences de milieu de travail dans lequel vous désiriez faire votre STAGE et ensuite, celui dans lequel vous avez fait votre stage ou êtes en train de faire votre stage? Niveau de référence : Personnes interrogées qui feront un stage, sont en stage, ou feront un stage en Ontario 51 L'exercice du droit Préférences au chapitre du milieu de travail Comme dans le cas des préférences pour lieu de stage, les cabinets privés sont en tête au chapitre des milieux de travail préférés : – Grand cabinet privé à Toronto (choix de prédilection de 22 % des personnes interrogées, et comme principale préférence par 39 %); – Gouvernement ou organisme public (17 % et 44 %); – Cabinet de taille moyenne à Toronto (12 % et 40 %); – Grand cabinet à l'extérieur de Toronto (9 % et 22 %); – Bureau de la Couronne (7 % et 19 %); – Cabinet de taille moyenne à l'extérieur de Toronto (6 % et 20 %). Tout comme pour les préférences pour lieu de stage, il existe des différences selon le sexe au chapitre du milieu de travail de prédilection : – Grand cabinet privé à Toronto – 29 % d'hommes et 16 % de femmes; – Gouvernement ou organisme public – 21 % de femmes et 11 % d'hommes; – Juriste d'entreprise pour une compagnie privée – 6 % de femmes et 3 % d'hommes; – Clinique juridique – 4 % de femmes et 1 % d'hommes; – ONG – 4 % de femmes et 2 % d'hommes. 53 Préférences au chapitre du milieu de travail On retrouve certaines différences au chapitre des plus grandes préférences parmi les membres de communautés visant l'égalité. – Ces derniers sont beaucoup moins susceptibles que les autres de choisir un grand cabinet à l'extérieur de Toronto comme choix de prédilection (6 % contre 11 %). – Ils sont également moins portés (intervalle de confiance de 90 %) de choisir comme choix de prédilection un grand cabinet à Toronto (19 % contre 23 %) et d'inclure ce choix parmi leurs trois principales préférences (35 % et 40 %). Dans une certaine mesure, ces découvertes concernant les membres de communautés visant l'égalité peuvent s'expliquer par leur plus grand intérêt envers les droits de la personne et la justice sociale ainsi que le droit de l'immigration, des secteurs que l’on retrouve moins fréquemment dans de grands cabinets que dans d'autres milieux de travail. Les plus grandes préférences de milieu de travail au sein des personnes interrogées CNEDD diffèrent de celles des autres sous certains aspects. – Les personnes interrogées CNEDD sont beaucoup moins susceptibles que les autres d’indiquer comme choix de prédilection un grand cabinet de Toronto (12 % contre 22 %) et le gouvernement ou un organisme public (8 % et 17 %). – Une autre différence surgit lorsque les trois principales préférences sont combinées. Les personnes interrogées CNEDD sont beaucoup plus susceptibles que les autres d'inclure parmi leurs trois principales préférences le praticien exerçant seul à Toronto (18 % contre 3 %), et s’orientent plus que les autres vers le praticien exerçant seul à l'extérieur de Toronto (12 % et 4 %). 54 Milieu réel de travail Reflétant les préférences, les cabinets privés sont le milieu réel de travail le plus courant : – Grand cabinet privé à Toronto (16 %) – Gouvernement ou organisme public (16 %) – Cabinet de taille moyenne à Toronto (13 %) – Grand cabinet privé à l'extérieur de Toronto (9 %) – Cabinet de taille moyenne à l'extérieur de Toronto (6 %) La comparaison entre les préférences et les milieux de travail réels révèle une différence intéressante, selon le sexe, en ce qui concerne les grands cabinets situés à Toronto : – Même si les hommes (29 %) sont plus susceptibles que les femmes (16 %) d’indiquer ce milieu de travail comme choix de prédilection, les proportions d'hommes et de femmes qui mentionnent travailler dans un tel milieu se rapprochent (18 % des hommes interrogés et 15 % des femmes interrogées). Ce fait confirme la tendance révélée dans le cas du milieu de stage. D'autres différences selon le sexe ont été constatées en milieu réel de travail, et elles correspondent aux préférences. – Juriste d'entreprise pour une société privée – 6 % de femmes et 3 % d'hommes; – Gouvernement ou organisme public – 20 % de femmes et 11 % d'hommes. 55 Milieu réel de travail Des différences selon l'appartenance à une communauté visant l'égalité nous sont également révélées. – Conformément à leurs préférences, les membres d'une communauté visant l'égalité sont moins susceptibles que les autres de travailler dans un grand cabinet privé à l'extérieur de Toronto (6 % contre 11 %) ou un grand cabinet à Toronto (11 % et 19 %). – Les membres d'une communauté visant l'égalité sont, au contraire, plus susceptibles que les autres d'exercer au sein du gouvernement ou d'un organisme public (20 % contre 13 %). Bien que l'échantillon des personnes interrogées CNEDD qui exercent actuellement soit minime, les données suggèrent que, conformément à leurs préférences, ces personnes sont plus susceptibles que les autres de travailler comme praticien seul à Toronto (19 % contre 3 %) ou praticien seul à l'extérieur de Toronto (11 % et 3 %). La comparaison entre les milieux réels de travail et les préférences au chapitre des milieux de travail révèle que dans la plupart des cas les personnes interrogées travaillent dans le milieu désiré. Il existe, par ailleurs, plusieurs lacunes : – Les proportions de personnes interrogées qui mentionnent travailler dans de grands cabinets privés à Toronto (16 %) ou au Bureau de la Couronne (3 %) sont inférieures aux proportions de personnes interrogées qui ont indiqué ces milieux comme choix de prédilection (22 % contre 7 %); – À l'opposé, la proportion de personnes interrogées qui mentionnent travailler dans un petit cabinet privé à l'extérieur de Toronto (8 %) est plus grande que la proportion de personnes interrogées pour qui ce milieu était un choix de prédilection (4 %). 56 Préférences relatives aux milieux de travail / milieux réels Échantillon total 3 principales préférences pour le milieu de travail Milieu de travail réel 1er 1 303 % 2 2e 3e 1 303 % 1 1 303 % 1 NET 1 303 % 4 Petit cabinet privé à l'extérieur de Toronto (moins de 5 avocats) 4 5 6 15 8 Cabinet privé de taille moyenne hors de Toronto (5 à 10 avocats) 6 8 6 20 6 Grand cabinet privé à l'extérieur de Toronto (plus de 10 avocats) 9 6 7 22 9 Praticien exerçant seul à Toronto 1 1 2 4 3 Petit cabinet privé à Toronto (moins de 5 avocats) 4 5 11 20 6 Cabinet privé de taille moyenne à Toronto (5 à 50 avocats) 12 18 10 40 13 Grand cabinet privé à Toronto (plus de 50 avocats) 22 11 6 39 16 Juriste d'entreprise pour une société privée 5 10 11 26 5 Gouvernement ou organisme public 17 15 12 44 16 Éducation 1 1 3 5 1 Bureau de la Couronne 7 6 6 19 3 Clinique légale 3 3 7 13 1 Organisme non gouvernemental (ONG) 3 6 6 15 1 Autre milieu 3 1 1 5 8 Aucune préférence 1 3 5 9 - Aucun / aucune réponse <1 1 1 2 - n= Praticien exerçant seul à l'extérieur de Toronto Q.17 772 % 3 Parmi les milieux de travail énumérés ci-dessous, veuillez indiquer vos trois principales préférences de milieu de travail dans lequel vous désiriez EXERCER LE DROIT et ensuite, celui dans lequel vous exercez en ce moment? (indiquez votre milieu de travail SEULEMENT si vous exercez le droit présentement.) Niveau de référence : Toutes les personnes interrogées pour le lieu préféré. Personnes exerçant le droit en Ontario pour le milieu réel de travail. 57 Facteurs clés influençant le choix de poste (question ouverte) Nous avons demandé aux personnes interrogées exerçant le droit en Ontario ou travaillant dans le domaine juridique d'établir une liste de facteurs clés ayant influencé leur décision d’accepter le poste qu’elles occupent. Bien que de nombreux facteurs aient été mentionnés, ce sont les domaines d'exercice offerts qui ont été indiqués par la plus grande proportion de personnes interrogées (26 %). Cette même raison a été choisie par la plus grande proportion de personnes interrogées lorsqu’elles ont répondu à une question ouverte à propos des facteurs clés ayant influencé leur choix de stage. Voici les résultats obtenus par d’autres facteurs, en ordre décroissant d’importance : – Bonne rémunération / bénéfice (mentionné par 17 % des personnes interrogées); – Bon équilibre vie personnelle et travail (15 %); – Poste ou emploi disponible (12 %); – Potentiel ou possibilités d'avenir (10 %). On constate, ici, des différences basées sur le sexe. Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de dire que les éléments suivant étaient des facteurs clés dans leur choix de poste : – Les femmes sont deux fois plus susceptibles que les hommes d’indiquer à la fois un bon équilibre entre la vie personnelle et le travail (19 % contre 8 %) et un bon environnement de travail (12 % contre 5 %) comme facteurs clés. – Bien que les échantillons soient très minimes, et que les résultats doivent être considérés avec prudence, les femmes semblent également plus susceptibles que les hommes d’indiquer des horaires de travail souples (7 % et 2 %) et l'existence d'un programme de mentorat (4 % et 2 %) bien que ni l'un ni l'autre de ces facteurs ne semble jouer un rôle primordial dans leur choix. – Néanmoins, et comme en ce qui concerne les facteurs qui influencent le choix d’un poste de stage, ces facteurs pourraient jouer un rôle décisif dans le choix d'un poste plutôt que l'autre si toutes les autres facettes du poste étaient équivalentes. Il n'y a pas de différence majeure au sein des membres de communautés visant l'égalité ou de personnes interrogées CNEDD à ce sujet 58 Facteurs clés influençant le choix de poste (question ouverte) Échantillon total n= 772 % Domaines d'intérêt / de pratique offerts par les cabinets 26 Bonne rémunération / salaire / avantage sociaux 17 Bon équilibre entre la vie personnelle et le travail 15 Poste / travail disponible 12 Possibilités d'avancement / d'avenir 10 Bon environnement de travail 9 Collègues gentils, amicaux 9 Emplacement préféré 8 Travail stimulant / intéressant 6 Type d'organisme préféré – public, privé, ONG, gouvernement 6 Emploi offert / offre d'emploi 6 Expérience pratique / en cour / en litige 6 Prestige / réputation attribuée 5 Expérience en stage / en travail d'été / expérience antérieure 5 Bonnes heures / heures de travail / flexibilité 5 Réembauché / politiques de réembauche 4 Possibilité de formation / d'apprentissage 4 Q.21 Quels sont les facteurs clés qui ont influencé le choix de votre poste? Niveau de référence : Personnes interrogées qui exercent / pratiquent le droit Note: La somme des pourcentages dépasse 100% à cause des choix multiples 59 Facteurs clés influençant le choix de poste (question ouverte) (suite) Échantillon total n= 772 % Ville préférée 3 Cabinet / organisme offre un programme de tutorat 3 Possibilité d'acquérir de l'expérience en litiges 3 Faire progresser des causes de justice sociale / servir l'intérêt public 3 S'identifie à la culture / aux valeurs de la compagnie 3 Autonomie / gestion de ses propres dossiers 3 Programme de rotation / domaines de pratique multiples 2 Taille de cabinet préférée 2 Aime travailler avec les clients / fournir des services aux clients 2 Expérience dans le domaine avant l'entrée à la faculté de droit 2 Variété du travail 2 Toute autre raison (égal à ou moins de 1%) 9 Aucune / pas de réponse / ne sait pas 4 Q.21 Quels sont les facteurs clés qui ont influencé votre choix de poste? Niveau de référence : Personnes interrogées qui exercent / pratiquent le droit Note: La somme des pourcentages dépasse 100% à cause des choix multiples 60 Facteurs clés influençant le choix de poste (question fermée) Deux questions fermées ont aussi été posées aux personnes prenant part au sondage à propos des facteurs qui les ont influencées dans le choix de leur emploi actuel. La première, destinée à comprendre les considérations jouant sur le processus de décision, comptait une liste de facteurs et demandait aux personnes interrogées d'indiquer si ces facteurs les avaient influencées. La deuxième, ayant pour objectif d'identifier les facteurs plus importants, demandait aux personnes interrogées de choisir le facteur le plus déterminant. Comme on pouvait s'y attendre, les résultats de la première question démontrent qu'une vaste gamme de facteurs influence cette décision. Voici les facteurs mentionnés par les plus grandes proportions de personnes interrogées. Ils corroborent les facteurs découverts par la question ouverte : – Secteurs d'exercice offerts (mentionnés par 55 %); – Bonne rémunération (50 %); – Soutien au sein de l'environnement de travail (44 %); – Réembauche suite à un stage (43 %); – Politiques / déclarations / pratiques relatives à l'équilibre entre la vie personnelle et le travail (42 %); – Prestige (41%); – Bons avantages sociaux (39 %). Encore une fois, quelques-uns de ces facteurs sont plus susceptibles d'être considérés comme importants par les femmes. – Soutien au sein de l'environnement de travail (mentionné comme facteur d'influence par 49 % de femmes et 38 % d'hommes); – Politiques relatives à l'équilibre entre la vie personnelle et le travail (49 % et 33 %); – Bons avantages sociaux (43 % et 35 %). Bien que mentionnés par de plus petites proportions de personnes interrogées en général, les femmes sont également plus susceptibles que les hommes de considérer comme importants : – Soutien à la formation professionnelle à l'externe (27% et 17%); 61 Facteurs clés influençant le choix de poste (question fermée) On retrouve également quelques différences intéressantes au sein des membres d'une communauté visant l'égalité. Ceux qui s'identifient à une communauté visant l'égalité (32 %) sont beaucoup moins susceptibles que les autres (50 %) de dire que le fait d'être réembauché au cabinet ou à l'organisme au sein duquel a été fait un stage représentait un facteur d'influence. Ils sont également moins susceptibles de voir le prestige attribué au cabinet ou à l'organisme comme facteur d'influence (36 % contre 44 %). Comme l'on peut s'y attendre, les membres d'une communauté visant l'égalité sont plus susceptibles de considérer comme important la diversité du personnel (19 % contre 10 %). Les personnes interrogées CNEDD se rapprochent des membres d'une communauté visant l'égalité en ce qu’elles sont beaucoup moins susceptibles que les autres de mentionner qu'avoir été réembauché après un stage dans un cabinet ou au sein d'un organisme a influencé leur choix de poste (22 % contre 44 %). 62 Plus grande influence sur le choix du poste Nous avons demandé aux personnes interrogées de choisir le facteur le plus déterminant sur le choix de leur poste. Elles ont indiqué de façon prépondérante les deux facteurs suivants : – Être réembauché suite à un stage (24 %); – Secteurs d'exercice offerts (23 %). Bien qu’aucune différence basée sur le sexe n’existe dans les proportions identifiant le facteur de réembauche suite à un stage comme le plus déterminant, il en existe en ce qui concerne les membres d'une communauté visant l'égalité. Ces membres (17 %) sont beaucoup moins susceptibles que les autres (29 %) de mentionner le fait d'être réembauché comme facteur ayant le plus d'influence. Aucun autre facteur ne fut choisi par plus de 10 % des personnes interrogées. Deux facteurs liés à l'environnement social ont été, par contre, choisis par environ une personne sur dix comme le plus important : – L'existence de politiques / déclarations / pratiques relatives à l'équilibre entre la vie personnelle et le travail (10 %); – Le cabinet / l'organisme offre du soutien dans son environnement (9 %). – Bien qu'il n'y ait aucune différence selon le sexe dans l'importance du soutien dans l'environnement du cabinet, les femmes (13 %) sont deux fois plus susceptibles que les hommes (6 %) de choisir l'existence de politiques / déclarations / pratiques comme facteur le plus important. – Finalement, même si les échantillons sont petits, les hommes (9 %) semblent plus susceptibles que les femmes (5 %) de considérer le prestige attribué au cabinet ou à l'organisme comme facteur important. L'échantillon minime de personnes interrogées CNEDD exerçant actuellement le droit en Ontario n’a pas suffisamment de portée pour être analysé sur ce sujet. 63 Facteurs clés influençant le choix de poste / plus grande influence Échantillon total n= J'ai fait un stage au sein de ce cabinet et j'ai été réembauché(e) Influence sur le choix de poste Plus grande influence 772 % 43 772 % 24 55 23 Les domaines d'exercice offerts par le cabinet / l'organisme Politiques/déclarations/pratiques mises en place relatives à l'équilibre entre la vie personnelle et le travail Le cabinet / l'organisme offre du soutien dans son environnement 42 10 44 9 Bonne rémunération 50 8 Prestige attribué au cabinet / à l'organisme 41 6 J'ai travaillé dans ce domaine durant mes études à la faculté de droit 18 4 Programme de mentorat offert 11 1 La main-d'œuvre est diversifiée 14 1 Politiques/déclarations/pratiques mises en place relatives aux congés de maternité/paternité 13 1 Bons avantages sociaux 39 1 Des membres de ma famille qui sont avocats ou avocates 2 1 Le cabinet / l'organisme offre des programmes de formation professionnelle à l'interne 22 <1 Le cabinet / l'organisme offre du soutien à la formation professionnelle à l'externe 23 <1 Autre 15 11 Pas de réponse <1 <1 Q.22 Est-ce que l'un ou plusieurs des facteurs énumérés ci-dessous ont influencé votre choix de poste (indiquez tous ceux qui s'appliquent)? Q.23 Et lequel a le plus influencé votre choix de poste? Niveau de référence : Personnes interrogées qui exercent / travaillent en droit 64 Facteurs clés influençant le choix de domaine d'exercice À l’aide d’une question ouverte, la recherche s'est penchée, sur les facteurs clés qui ont influencé le choix du domaine d'exercice. Les résultats ont permis de découvrir les facteurs déterminants dans le choix d’un domaine d’exercice. Par une marge significative, et comme l‘indiquaient les résultats précédents, le facteur d’influence de prédilection au chapitre du choix du domaine d'exercice est l'intérêt ressenti envers ledit domaine (38 %). L'intérêt envers le domaine d'exercice choisi ne varie pas en importance selon le sexe, mais est indiqué un peu moins souvent par les membres d'une communauté visant l'égalité (33 %) que par les autres personnes interrogées (41 %). Ce facteur est, néanmoins, indiqué le plus fréquemment par les membres de ces communautés en tant que facteur clé qui a influencé le choix du poste. Un certain nombre d’autres facteurs mentionnés presque aussi fréquemment les uns que les autres suivent, en termes d’importance, l'intérêt dans le domaine d'exercice. Parmi ceux-ci, le fait que le domaine d'exercice favorise un bon équilibre entre la vie personnelle et le travail (13 %) et la bonne rémunération (13 %) sont mentionnés le plus fréquemment. Conformément aux résultats précédents, les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’indiquer qu'un bon équilibre entre la vie personnelle et le travail (16 % contre 10 %), un bon environnement de travail (9 % et 4 %) et la défense de causes liées à la justice sociale / l’intérêt public (9 % et 4 %) étaient des facteurs clés. Les résultats provenant de membres de communautés visant l'égalité et de personnes interrogées CNEDD ne diffèrent pas de façon significative des résultats généraux sur cette question, bien que les personnes interrogées CNEDD semblent accorder un peu moins d'importance à la rémunération et à l'environnement de travail que les autres. 65 Facteurs clés influençant le choix de domaine d'exercice (question ouverte) Étudiants NCEDD Échantillon total Oui Non 772 % 27a % 745 % Domaines d'intérêt 38 33 38 Bon équilibre entre la vie personnelle et le travail 13 7 14 Bonne rémunération 13 4 13 Expérience en stage / expériene du travail d'été / expérience antérieure 10 7 10 Travail stimulant / intéressant 9 4 9 Poste / emploi disponible J'ai travaillé dans ces domaines durant mes études à la faculté de droit / intérêt académique Bon environnement de travail 9 11 9 8 4 8 7 - 7 Possibilités d'avancement 7 15 7 Faire avancer les causes de justice sociale / travailler pour l'intérêt public 7 11 7 Collègues gentils, amicaux, serviables 6 4 6 Expérience pratique / en cour / en litiges 6 7 6 Possibilité d'apprendre en litiges 6 7 6 Expérience dans le domaine avant la faculté de droit 5 11 5 Type d'organisme préféré – public / privé / ONG / gouvernement 4 - 5 Poste offert / Poste ouvert 4 7 4 Emplacement préféré 4 4 4 Bonnes heures / heures de travail / heures flexibles 3 4 3 Autonomie / Possibilité de gérer ses propres cas 3 7 3 n= Q.18 Quels sont les facteurs clés qui ont influencé le choix de vos domaines de pratique actuelle? Niveau de référence : Personnes interrogées qui exercent / travaillent en droit a attention, petit échantillon 66 Facteurs clés influençant le choix de domaine d'exercice (question ouverte) (suite) Étudiant CNEDD Échantillon total Oui Non 772 % 27a % 745 % Aime travailler / fournir des services aux clients 3 7 3 Possibilités de promotion / de développement 3 - 3 Réembauché(e) suite à un stage durant l'été / politiques de réembauche 3 - 3 Programme de mentorat du cabinet / de l'organisme 2 - 3 Prestige attribué au cabinet / à l'organisme 2 - 2 Diversité des tâches 2 - 2 Ville préférée 2 - 2 Domaines d'exercices multiples / programme de rotation 2 - 2 Toute autre mention (égale à ou inférieure à 1 %) 9 11 9 n= Q.18 Quels sont les facteurs clés qui ont influencé le choix de vos domaines de pratique actuelle? Niveau de référence : Personnes interrogées qui exercent / travaillent en droit a attention, petit échantillon 67 Domaines d'exercices préférés Ayant examiné les facteurs clés pour choisir un domaine d'exercice, la recherche s’est ensuite attardée sur les domaines de pratique eux-mêmes. Tout comme en ce qui concerne les autres aspects de l'enquête de cette recherche, les personnes interrogées ont indiqué les trois principaux domaines dans lesquels elles voulaient exercer, puis les trois domaines dans lesquels elles exerçaient bel et bien. Quatre domaines ont été mentionnés par au moins une personne interrogée sur cinq lors de l’examen des trois domaines juridiques combinés. Les résultats obtenus correspondent à ceux qu’a révélé l’étude des domaines d'exercice recherchés durant le stage : – Droit des sociétés / droit commercial (33 %); – Litige civil – plaignant ou plaignante (27 %); – Litige civil – défendeur ou défenderesse (23 %); – Droits de la personne – justice sociale (23 %). Il existe des différences selon le sexe qui reflètent les différences découvertes lors de l’étude des préférences pour l'expérience d'exercice durant le stage. Les hommes sont davantage susceptibles d'indiquer une préférence pour : – Droit des sociétés / droit commercial (41 % d'hommes, 27 % de femmes); – Litige civil – plaignant ou plaignante (31 % contre 23 %); – Litige civil – défendeur ou défenderesse (26 % et 20 %); – Sûretés (19 % et 10 %); – Droit fiscal (14 % et 7 %); et, – Propriété intellectuelle (14 % et 9 %). 68 Domaines d'exercices préférés Les femmes sont beaucoup plus susceptibles d'indiquer une préférence pour : – Droits de la personne – justice sociale (29 % de femmes, 14 % d'hommes); – Droit matrimonial / de la famille (17 % contre 7 %); – Testaments / successions / fiducies (11 % et 6 %); – Droit de la pauvreté (8 % et 3 %); et; – Droit de l'environnement (7 % et 4 %). Majoritairement, les réponses de membres de communautés visant l'égalité révèlent la même échelle de préférences en matière d'exercice que les autres personnes interrogées. Il existe néanmoins deux domaines envers lesquels les membres de communautés visant l’égalité sont plus susceptibles d'exprimer un intérêt : – Droits de la personne – justice sociale (26 % contre 20 %); – Droit de l'immigration (11 % et 4 %). Les personnes interrogées CNEDD sont beaucoup plus susceptibles que les autres d'inclure parmi leurs trois domaines préférés le droit de l'immigration (30 % contre 6 %) et le droit de la famille (26 % et 12 %), et beaucoup moins susceptibles d’indiquer les droits de la personne – justice sociale (12 % contre 23 %). 69 Domaines réels d'exercice Le trio de domaines de prédilection (combinés) correspond aux trois préférences de prédilection : – Droit des sociétés / droit commercial (32 %); – Litige civil – plaignant ou plaignante (27 %); – Litige civil – défendeur ou défenderesse (27 %). Dans la plupart des domaines d'exercice, la proportion de personnes interrogées y exerçant bel et bien se rapproche de la proportion de personnes interrogées ayant indiqué vouloir y exercer. Dans plusieurs domaines d'exercice, l'exercice réel diffère du domaine préféré. – Les droits de la personne – justice sociale est le troisième domaine de prédilection (23 % des voix combinées) au chapitre des préférence. Or, seulement onze pour cent des personnes interrogées y exercent (choix des trois domaines exercés combinés). – Les proportions de personnes interrogées exerçant le droit de l'environnement, de l'immigration, de la pauvreté, des sûretés et le droit fiscal sont plus faibles qu’au chapitre des préférences, bien que les écarts soient plus petits que dans le cas du droit de la personne. L’écart entre les domaines d'exercice préférés et les domaines réels d'exercice découvert dans le cas des droits de la personne – justice sociale a des répercussions sur les femmes et les membres de communautés visant l'égalité, chez lesquels et lesquelles l'intérêt envers ce domaine est plus grand. De la même façon, l’écart entre les préférences et l'expérience réelle d'exercice en matière de droit de l'immigration a des répercussions chez les membres de communautés visant l'égalité et les personnes interrogées CNEDD, qui sont plus susceptibles que les autres d’être intéressées par ce domaine. 70 Domaines d'exercices préférés/réels Échantillon total Trois principaux domaines où vous désiriez travailler n= Droit autochtone MARC/services de médiation Droit administratif Faillite et insolvabilité Litige civil – Plaignant ou plaignante Litige civil – Défendeur ou défenderesse Droit de la construction Droit des sociétés / droit commercial Droit criminel / quasi criminel Droit de l'emploi / du travail Droit de l'environnement Droit matrimonial / de la famille Droits de la personne – justice sociale Droit de l'immigration Propriété intellectuelle Droit international Droits linguistiques Droit de la pauvreté Droit de l'immobilier Sûretés Droit fiscal Testaments, successions, fiducies Santé et sécurité au travail Autre Aucun / aucune réponse Top 1 303 % 1 1 2 1 10 8 <1 13 11 7 2 5 6 1 6 5 <1 1 3 4 4 1 1 7 <1 2nd 1 303 % 2 2 7 1 10 9 1 12 3 5 2 5 9 3 3 4 <1 2 4 5 2 3 1 3 4 3rd 1 303 % 2 5 6 3 7 6 1 8 4 4 2 4 8 2 2 4 <1 3 5 5 3 5 1 3 7 NET 1 303 % 5 8 15 5 26 22 2 33 19 16 6 13 22 7 11 13 1 6 11 14 10 9 2 12 - Trois principaux domaines d'exercice réel Top 772 % 2 <1 4 1 10 12 <1 11 10 6 1 8 2 1 3 1 <1 1 6 4 3 2 <1 12 <1 2nd 772 % 1 1 7 1 11 10 1 12 4 3 1 2 5 2 2 2 1 4 4 1 4 1 4 17 3rd 772 % 1 3 9 3 6 5 1 9 2 4 <1 2 4 1 2 2 <1 1 3 2 1 4 2 5 28 NET 772 % 3 4 20 4 28 26 2 32 16 13 3 12 10 4 7 5 <1 2 13 10 6 10 4 21 - Q.19 Veuillez indiquer les trois principaux domaines du droit dans lesquels vous désiriez pratiquer / travailler . Niveau de référence : Toutes les personnes interrogées Q.20 Et quels sont les trois principaux domaines du droit dans lesquels vous pratiquez / travaillez en réalité? (Veuillez répondre à cette question SEULEMENT si vous pratiquez / travaillez en droit présentement) Niveau de référence : Personnes interrogées qui pratiquent / travaillent en droit présentement 71 Aspect financier Sources de soutien financier pour les études de droit L'examen des moyens utilisés pour payer les frais scolaires révèle que les prêts, soit du gouvernement (48 %, RAFÉO 35 %, autres prêts 13 %), soit d'une banque (45 %) sont utilisés plus fréquemment que d'autres comme sources majeures de financement. – Par ailleurs, les prêts sont suivis de près par les revenus d'emploi des personnes interrogées (32 % les ont mentionnés comme source principale), par le soutien des revenus de membres de la famille ou de leurs épargnes (29 %) et par les propres épargnes des personnes interrogées (27 %). – Les membres de groupes visant l'égalité ne diffèrent pas des autres dans l'utilisation du RAFÉO ou d'autres prêts du gouvernement, mais ils sont beaucoup moins susceptibles de signaler l'utilisation de prêts d'une banque en tant que source principale (39 % contre 48 %). Les hommes (48 %) sont légèrement plus susceptibles que les femmes (42 %) de signaler que les prêts bancaires ont été une source principale de soutien, mais il n'existe pas de différence selon le sexe pour l'utilisation du RAFÉO ou d'autres prêts du gouvernement. Il n'y a aucune différence selon le sexe ou selon l'appartenance à une communauté visant l'égalité dans les proportions citant les sources ci-haut comme sources principales de soutien. Les bourses d'études de la faculté de droit ont été mentionnées par 16 % des personnes interrogées comme source importante de soutien. – Les membres de communautés visant l'égalité (19 %) sont beaucoup plus susceptibles que les non-membres (14 %) de mentionner que les bourses d'études de la faculté de droit sont une source importante de soutien. 73 Sources de soutien financier Un peu plus du tiers des personnes interrogées (35 %) mentionnent avoir fait application pour un prêt ou une bourse qui leur a été refusé. Fait intéressant, 23 % des ces personnes ne connaissent pas la raison du refus (8 %) ou disent qu'aucune raison ne leur a été fournie (15 %). Il n'existe pas, ici, de différence significative selon le sexe ou l'appartenance à une communauté visant l'égalité. Parmi ceux et celles dont le refus d’octroi de prêt ou de bourse s’accompagnait d’une raison, il s’agissait majoritairement de disqualification pour raisons financières ou pour défaut de rencontrer les exigences. Six personnes interrogées sur dix (61%) déclarent qu‘elles ont été des travailleurs salariés à un moment ou un autre durant leurs études à la faculté de droit. – Ceux et celles qui mentionnaient avoir des dettes à leur entrée à la faculté de droit (69 %) sont plus susceptibles que les autres (56 %) de mentionner avoir travaillé à salaire durant leurs études à la faculté de droit, tout comme ceux et celles qui se sont endettés pendant leurs études (63 %) contrairement à ceux et celles qui n'ont pas accumulé de dettes alors qu’ils étaient à la faculté (52 %). 74 Sources de soutien financier Échantillon total Source principale Source modérée NET Non-utilisé 1 303 % 27 1 303 % 47 1 303 % 73 1 303 % 26 Revenus de votre emploi 32 50 82 17 Épargnes ou revenus de votre époux, épouse, conjoint, conjointe 9 11 19 80 Épargnes / revenus des membres de votre famille 29 22 51 48 Prêt RAFÉO 35 17 51 48 Autre(s) prêt(s) du gouvernement 13 6 19 80 Prêt(s) d'une banque 45 14 58 41 Carte(s) de crédit 9 31 40 59 Prêt privé de la famille / d'amis 10 14 24 75 Tout autre genre de prêt(s) 1 3 4 95 Bourses d'études de la faculté de droit 16 43 59 40 Bourses d'études de provenance autre que la faculté de droit 3 11 15 84 Financement de la Bande des Premières Nations pour étudiant(e)s 1 <1 1 98 Bourses d'études du gouvernement pour étudiants autochtones <1 1 1 98 Bourses d'études privées ou d'une société pour les étudiants autochtones <1 <1 <1 98 Autres sources 2 1 3 51 Aucune 3 10 <1 - n= Vos propres épargnes ou revenus Q.31 Quelles sont les sources, parmi celles qui suivent, que vous avez utilisées pour payer vos études en droit? Niveau de référence : Toutes les personnes interrogées 75 Prêts et bourses Échantillon total n= % Avez-vous demandé des prêts et bourses qui vous ont été refusés? n =1 303 Oui 35 Non 65 Raison du refus n = 450 Je ne répondais pas aux exigences / critères / n'étais pas qualifié 19 Ne semblait pas avoir un besoin financier suffisant 12 Revenus de la famille trop élevé 11 Emploi précédent / de l'an dernier au salaire trop élevé / gagnait trop d'argent 10 Je devais recevoir du soutien financier d'une autre façon 6 Trop de biens / propriétaires d'une maison / d'une voiture / d'un REER 6 Dossier académique faible / notes basses 5 J'avais déjà trop de dettes 4 Pas de co-signataire 3 Pas assez de fonds 3 Nouvel habitant/ immigrant/ problèmes de statut 2 Toute autre raison (égale ou moins de 1%) 4 Aucune / pas de raison / je ne sais pas 28 Q.26 Avez-vous demandé des prêts et bourses qui vous ont été refusés? Niveau de référence : Toutes les personnes interrogées Q.27 Si un prêt ou une bourse vous a été refusé et que des raisons de ce refus vous ont été données, veuillez en faire une brève description. Niveau de référence : Ceux à qui ont été refusé un prêt ou une bourse 76 Dettes à l'entrée à la faculté La dette étudiante a été examinée sous plusieurs facettes. La première était l'étendue de l'endettement au début des études. Un peu plus de six étudiants sur dix (62 %) ont commencé leurs études sans dettes. Il n'existe pas de différence selon le sexe (63 % d'hommes et 61 % de femmes) ou l'appartenance à une communauté visant l'égalité (61 % de membres et 63 % de non-membres). Le montant moyen de dette à l'entrée à la faculté de droit était d’un peu moins de 26 500$. Plus précisément : – Les prêts du RAFÉO, à 42 % des dettes mentionnées, représentent la plus grande part des dettes. Environ une personne interrogée sur cinq (21 %) devait une somme d'argent au RAFÉO. La moyenne d'une dette RAFÉO était d’un peu plus de 20 000 $. – Les prêts bancaires, 17 % des dettes mentionnées, représentent la deuxième plus grande part de dettes. Une personne interrogée sur dix (11 %) a commencé ses études avec un prêt d’une banque. La moyenne de dette à la banque dépassait légèrement 16 000$. – « D'autres prêts » représentent la troisième plus grande part, étant mentionnée dans 15 % des cas. Fait intéressant, cette part de l'endettement étudiant n’est indiquée que par 3 % des étudiants et étudiantes. Elle prend la troisième position pour la dette totale car la moyenne de cette dette, selon ceux qui l'ont mentionnée, est d’un peu plus de 56 000 $; il s’agit de la moyenne la plus élevée, et de loin, pour tout type de dettes. – Les prêts du gouvernement autres que le RAFÉO représentent 11 % de la dette totale mentionnée. Ce type de dette a été mentionné par 7 % des personnes interrogées, et le montant représentait en moyenne un peu plus de 17 500 $. – Les dettes de cartes de crédit représentent 7 % du total des dettes mentionnées. Les dettes de cartes de crédit ont été mentionnées par 14 % des personnes interrogées, et l'endettement moyen équivaut à un peu plus de 5 100$. – Les prêts privés importants consentis par la famille ou les amis représentent 7 % du total des dettes mentionnées. Les prêts privés ont été mentionnés par 5 % des personnes interrogées, et la moyenne d'endettement se situait en dessous de 14 500$. 77 Dettes à l'entrée à la faculté de droit Échantillon total n= 1 303 % Je n'avais pas de dette en entamant mes études 62 Montant de la dette de l'emprunteur * ($) Dette totale de l'emprunteur 26 482 Prêt RAFÉO 20 008 Autre(s) prêt(s) du gouvernement 17 558 Prêt(s) d'une banque 16 073 Carte(s) de crédit 5 106 Prêt privé de la famille, d'amis 14 385 Autre genre de prêt 56 242 Q.24 Jusqu'à quel point étiez-vous endetté(e), le cas échéant, au moment où vous avez entamé vos études à la faculté de droit pour terminer vos études en droit? (Indiquez toute dette personnelle, p. ex. un prêt, une marge de crédit, des cartes de crédit, ainsi que le montant approximatif) Niveau de référence : Toutes les personnes interrogées * Montant de la dette de l'emprunteur (personne endettée) = Dette totale/personnes qui doivent de l'argent 78 Dettes encourues pendant les études Bien que 62 % des personnes interrogées aient commencé leurs études sans dette, seulement 22 % des personnes interrogées mentionnent qu'elles n'ont contracté aucune dette d’études pendant leur séjour à la faculté de droit. Par conséquent, plus des trois quarts des personnes interrogées ont contracté des dettes afin de compléter leurs études. – La différence dans les proportions d'hommes (20 %) et de femmes (23 %) et de membres de communautés visant l'égalité (24 %) et de non-membres (20 %), qui n'ont pas contracté de dettes durant leurs études n'est pas importante. Parmi ceux qui ont contracté des dettes durant leurs études, la moyenne du montant de la dette était de 45 246 $. Il n'y a pratiquement pas de différence entre le montant total en moyenne mentionné par les hommes (45 251$) et le montant total en moyenne mentionné par les femmes (45 242$). Le montant moyen de dettes mentionné par les membres de communauté visant l'égalité (43 006 $) est légèrement plus faible que le montant moyen de dettes mentionné par les autres personnes interrogées (46 583 $) Avec un pourcentage de 47 %, les prêts de la banque représentent la plus grande part de dette totale contractée durant les études à la faculté de droit. Un peu plus de la moitié (52 %) des étudiants et étudiantes signalent avoir contracté un prêt bancaire. L’endettement moyen à l’égard de la banque est de 31 828 $. – Les hommes (55 %) sont plus susceptibles que les femmes (50 %) de mentionner avoir contracté un prêt bancaire pour financer leurs études en droit. Parmi ceux et celles qui mentionnaient un prêt bancaire, la moyenne d'endettement totale chez les hommes (32 274 $) n‘est que légèrement supérieure à la moyenne chez les femmes (31 438 $). – Les membres de communautés visant l'égalité (46 %) sont beaucoup moins susceptibles que les non-membres (56 %) de mentionner un prêt bancaire. Par contre, parmi ceux et celles qui dans chaque groupe ont contracté un prêt bancaire, l'endettement moyen au sein des membres de communautés visant l'égalité (30 220 $) est légèrement plus faible que celui des autres (32 647$). 79 Dettes encourues pendant les études Les prêts RAFÉO représentent la deuxième plus grande part de dettes contractées avec 26 %. Près de la moitié (49 %) des personnes interrogées mentionnent avoir reçu de l'argent du RAFÉO durant leurs études en droit. La moyenne d'endettement envers le RAFÉO parmi ceux et celles qui ont reçu un prêt de cette source est de 18 927 $. – Les hommes (49 %) et les femmes (49 %) sont également susceptibles d'avoir contracté une dette RAFÉO durant leurs études en droit. En moyenne, parmi les endettés, la dette totale RAFÉO chez les hommes était de 18 690 $, alors que chez les femmes, il s'agissait de 19 119$. – Tout comme entre les sexes, il n'y a pas de différence importante entre les membres de communautés visant l'égalité (47 %) et les non-membres (50 %) dans les proportions de dette contractée du RAFÉO. En moyenne, parmi ceux et celles qui ont contracté une dette, le total de la dette RAFÉO était légèrement plus élevé au sein de membres de communautés visant l'égalité (20 277 $) que chez les non-membres (18 146 $). Les « autres prêts du gouvernement » représentent une part de 10% de l'endettement total contracté durant les études. Avec 15%, la proportion d'étudiants ayant eu recours à d'autres prêts du gouvernement est légèrement plus basse que les proportions ayant eu recours à des prêts de banque et au RAFÉO. Le montant d'endettement en moyenne pour les autres prêts du gouvernement est de 23 510$. – Encore une fois, les hommes (15%) et les femmes (14%) sont également susceptibles d'avoir contracté ce genre de dette. En moyenne, pour les personnes ayant contracté cette dette, le montant total pour les autres prêts du gouvernement était légèrement plus faible chez les hommes (22 362$) que chez les femmes (24 479$). – Il n'y a pas de différence dans les proportions de membres de communautés visant l'égalité (15%) et de non-membres (14%) mentionnant avoir eu recours à un autre prêt du gouvernement. En moyenne, parmi ceux et celles qui ont mentionné ce type de dette, le montant total de la dette pour les membres de communautés visant l'égalité (21 453$) est légèrement plus bas que le la dette totale des non-membres (24 822$). Les prêts privés de la part de la famille ou des amis représentent une part de 9 % de l'endettement total contracté durant les études de droit. Les prêts privés ont été mentionnés par 17 % des personnes interrogées, avec une moyenne d'endettement de 18 280 $. – Les hommes (17 %) et les femmes (18 %) mentionnent ce type de dette en proportions relativement égales. En moyenne, parmi ceux et celles qui ont reçu un prêt de la part de la famille ou d'amis, la dette totale chez les hommes (20 040 $) est plus élevée que chez les femmes (16 945 $). 80 Dettes encourues pendant les études Les dettes de cartes de crédit représentent une part de 5 % de l'endettement total déclaré. Près d'un quart (24 %) des personnes interrogées ont signalé avoir contracté une dette de carte de crédit, avec une moyenne d'endettement de 7 581 $. – Il existe une différence significative selon le sexe, car les femmes (26 %) sont plus susceptibles que les hommes (21 %) de signaler une dette par carte de crédit. Par contre, sans tenir compte de la fréquence plus élevée de dettes par carte de crédit chez les femmes, le montant total de la dette par carte de crédit parmi ceux et celles en ayant contracté une est en fait plus bas chez les femmes (7 443$) que chez les hommes (7 797$). – Les membres de communautés visant l'égalité (23 %) et les non-membres (25 %) mentionnent avoir contracté une dette de carte de crédit en proportions à peu près égales. Par contre, parmi ceux et celles qui ont mentionné cette dette, l'endettement moyen est beaucoup plus élevé au sein des membres d'une communauté visant l'égalité (9 100 $) que chez les non-membres (6 710$). « Autre type de prêt » représente la dernière part, soit 3 % de l'endettement total. Encore une fois, la proportion de personnes interrogées signalant ce type de prêt est faible (5 %), bien que la moyenne de la dette soit de 20 542 $. – Les femmes (6 %) sont plus susceptibles que les hommes (4 %) de signaler un « autre type de prêt ». En moyenne, parmi ceux et celles qui ont mentionné ce genre de dettes, les femmes (21 102 $) mentionnent une dette totale légèrement plus élevée que celles des hommes (19 583 $). – Il n'y a pas de différence entre les membres d'une communauté visant l'égalité (5 %) et les non-membres (5 %) dans le signalement de ce genre de dettes. Par contre, parmi ceux et celles qui l'ont signalée, le montant moyen de la dette chez les membres de communautés visant l'égalité (23 480$) est près de 50 % plus élevée que chez les non-membres (15 840 $). 81 Dettes encourues pendant les études Échantillon total n= 1303 % Je n'avais aucune dette à la fin de mes études en droit 22 Montant de la dette ($) Dette totale de l'emprunteur* 45 246 Prêt RAFÉO 18 927 Autre(s) prêt(s) du gouvernement 23 510 Prêt(s) d'une banque 31 828 Carte(s) de crédit 7 581 Prêt privé de la famille, d'amis 18 280 Autre genre de prêt 20 542 Q.25 Jusqu'à quel point avez-vous dû vous endetter, le cas échéant, pendant votre séjour à la faculté de droit pour terminer vos études en droit? (Indiquez toute dette personnelle, p. ex. un prêt, une marge de crédit, des cartes de crédit, ainsi que le montant approximatif) Niveau de référence : Toutes les personnes interrogées * Emprunteur (personne endettée) = Dette totale / personnes devant une somme d'argent 82 Effets des dettes Tant ceux et celles qui ont commencé leurs études de droit endettés que ceux et celles qui ont contracté des dettes durant leurs études mentionnent que les dettes ont eu un certain impact négatif sur des aspects variés de leur expérience à la faculté de droit et sur leur recherche de stage ainsi que d'emploi. Parmi les deux groupes de personnes interrogées, l’effet le plus important se faisait ressentir sur la recherche d’emploi. – 38 % de ceux et celles qui ont commencé leurs études endettés, et 31 % de ceux et celles qui ont contracté des dettes durant leurs études, indiquent que la dette a eu un fort impact lors de leur recherche d'emploi dans le domaine juridique. – De façon similaire, 33 % et 28 % respectivement mentionnent que la dette a eu un fort impact sur la recherche d'un lieu de stage. La dette a également eu un impact négatif sur la performance académique et les activités extra-scolaires : – 23 % de ceux et celles qui ont commencé leurs études de droit endettés, et 18 % de ceux et celles qui ont contracté des dettes durant leurs études mentionnent que la dette a eu un fort impact sur ces activités. – De façon moins prononcée, soit dans 14 % et 10 % des cas respectivement, les personnes interrogées suggèrent que la dette a eu un impact négatif important sur leur rendement académique. La dette conservée après la fin des études exerce également une influence sur les choix de carrière, avec 25 % des personnes interrogées qui déclarent qu'elle a affecté ces choix de manière significative. Parmi les personnes qui estimaient que la dette affectait les choix de carrière, près des trois quarts (73 %) ont mentionné que l'effet principal était de mettre la rémunération en priorité d'une quelconque façon : – Près de la moitié (49 %) mentionne explicitement avoir cherché des emplois au salaire élevé, alors qu'un quart (24 %) mentionne qu'un emploi aidant à payer la dette était nécessaire. – Pour certains et certaines (10 %), ceci signifiait que les emplois pro Bono ou liés à l’aide juridiques n’étaient plus accessibles. Ces personnes se sentaient obligées de choisir un emploi qui correspondait moins à leurs préférences, ce qu’elles n’auraient pas fait si elles n’avaient pas eu de dettes. 83 Effet des dettes (endettement depuis l'entrée à la faculté) Total, effet substantiel / négligeable % Votre recherche de stage 29 33 Votre recherche d'emploi dans le domaine juridique 25 38 Votre implication dans des activités hors-programme Votre rendement académique Le choix des domaines de droit étudiés 15 9 La durée mise à parachever le programme 6 7 0% 10% 32 19 57 17 73 12 1 2 20% Effet substantiel Aucun effet cable, refus de répondre 30% 40% 50% 62 63 1 58 1 48 2 24 2 13 92 7 1 Autres 26 15 34 14 20 16 35 23 22 15 8 60% Effet important Ne sait pas, non applicable, 70% 80% 90% 100% Pas trop d'effet Bar 6 Q.28 Jusqu'à quel point, le cas échéant, la dette que vous aviez pendant vos études de droit a-t-elle porté préjudice à l'un ou plusieurs des éléments qui suivent? Niveau de référence : Personnes endettées dès le début de leurs études (n=496) 84 Effet des dettes (endettement au cours des études) Total, effet substantiel/ négligeable % Votre recherche de stage 28 Votre choix d'emploi dans le domaine juridique 29 31 Votre implication dans des activités hors-programme 26 18 Votre rendement académique Le choix des domaines de droit étudiés La durée mise à parachever le programme 6 6 0% 26 2 1 41 2 59 11 3 75 5 11 Autres 15 34 16 14 1 21 26 8 27 17 30 10 15 2 20% 30% 40% 50% Effet substantiel Effet substantiel Ne sait pas, non applicable, refus de répondre 57 48 36 22 12 6 93 10% 57 60% 70% 80% 90% 100% Effet important Aucun effet Q.28 Jusqu'à quel point, le cas échéant, la dette que vous aviez pendant vos études de droit a-t-elle porté préjudice à l'un ou plusieurs des éléments qui suivent? Niveau de référence : Personnes interrogées qui se sont endettées durant leurs études (n=1017) 85 Influence de la dette sur le choix de carrière TOTAL Effet substantiel / modéré 46 Effet substantiel 25 Effet modéré 21 Effet négligeable 17 Aucun effet 37 TOTAL Effet négligeable \ aucun effet 54 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Q.29 Jusqu'à quel point, le cas échéant, la dette que vous aviez après avoir quitté la faculté de droit a-t-elle influencé votre choix de carrière? Niveau de référence : Toutes les personnes interrogées (n=1303) 86 Effet de la dette sur le choix de carrière Échantillon total n= 817 % Recherche d'emplois largement rémunérés / au salaire élevé 49 Avait besoin d'un emploi pour payer ses dettes 24 Ne pouvait pas choisir de poste stagiaire pro bono / d'aide juridique / non-payé 10 Devait trouver un emploi dans un grand cabinet corporatif / commercial / dans un cabinet de Bay Street 9 Avait besoin d'un emploi aussitôt / A accepté la première offre venue 9 Accepté un emploi qui ne représentait peut-être pas le premier choix au plan du domaine d'intérêt 8 Incapable d'exercer dans le milieu de son choix / A dû se relocaliser 7 Incapable de chercher un emploi dans le secteur public 6 Recherche d'emploi stable / avec sécurité d'emploi 5 Recherche de postes moins intéressants mais plus lucratifs 3 Incapable de poursuivre ses études 3 Choix limités / incapable d'être difficile sur le plan de l'emploi 3 Devait rechercher de l'emploi dans le secteur privé 2 Incapable de choisir d'être à son propre compte 2 Toute autre mention (égale à ou moins de 1 %) 3 Aucune / Pas de réponse / Ne sais pas 5 Q.30 Veuillez décrire de quelle façon la dette a influencé votre choix de carrière. Niveau de référence : Ceux dont la dette a influencé leur choix de carrière 87 Faire face au fardeau de dette étudiante La connaissance des programmes relatifs au fardeau de la dette étudiante semble limitée, car moins de la moitié des personnes interrogées (48 %) était au courant de l'existence de tels programmes à la faculté de droit qu'ils fréquentaient. En général, il n'y a pas de différence statistique en connaissance entre les hommes (50 %) et les femmes (46 %). Par contre : – Les membres de communautés visant l'égalité (43 %) sont beaucoup moins susceptibles que les non-membres (51 %) à mentionner ne pas être au courant de ces programmes. – Par contre, tant ceux et celles qui étaient endettés dès le début de leurs études (55 %, contrairement à 44 % parmi ceux et celles qui n'avaient pas de dette à leur entrée en faculté) que ceux et celles qui ont contracté des dettes durant leurs études (54 % contrairement à 25 % parmi la faible minorité qui n'a pas contracté de dettes durant ses études) signalent une connaissance beaucoup plus poussée de ce genre de programmes. Nous présumons que les personnes interrogées qui avaient besoin de recourir à ce genre de programme ont fait le nécessaire pour savoir ce qui était disponible. Parmi ceux et celles qui étaient au courant de ces programmes, un peu plus de la moitié (54 %) y ont recouru, 28 % n'étaient pas admissibles et 18 % n'y ont pas eu recours. Parmi ceux et celles qui ont eu recours au programme, plus de la moitié (52 %) mentionnent que moins de 20 % de leur dette a été allégée, et la plus grande proportion (36 %) mentionne que moins de 10 % de leur dette a été allégée. 30 % ne savent pas à quel point leur dette a été allégée. Parmi ceux et celles qui ont demandé un allégement de la dette conformément aux programmes mais dont les demandes furent refusées, la raison la plus souvent mentionnée est que leur besoin d'allégement n'était pas suffisant. Plus de la moitié (55 %) mentionnent que la raison était leur salaire trop élevé (28 %) ou qu'ils avaient des biens (10 %), que les revenus de leurs parents étaient trop élevés (12 %) ou que le revenu de leur conjoint ou conjointe était trop élevé (5 %). Pour 13 % la raison était que leur dette n'était pas assez importante, et 5 % n’étaient pas qualifiés pour le RAFÉO (ce qui signifie que pour certains programmes d'allégement de la dette, il s’agit d’une condition d’admissibilité). Parmi les 18 % qui connaissaient les programmes et ont choisi de ne pas les utiliser, la raison principale était soit qu'ils 88 Information et programmes s'adressant au fardeau de la dette étudiante en faculté de droit Échantillon total % La faculté de droit a-t-elle un programme d'allégement de la dette? n = 1303 Oui 48 Non 14 Pas certain(e) 38 Avez-vous utilisé ce programme? n = 625 Oui 54 Non 18 Non-admissible 28 Q.32 Est-ce que la ou les facultés de droit que vous avez fréquentées offraient soit un programme formel ou informel d'allègement de la dette ou d'exonération ou remboursement des prêts, comme un programme d'exonération des frais de scolarité? Niveau de référence : Toutes les personnes interrogées Q.33 Avez-vous eu recours au programme? Niveau de référence : Personnes interrogées au courant d'un programme formel ou informel d'allégement de la dette à la faculté de droit qu‘elles fréquentaient. 89 Pourcentage global d'allègement de la dette 1 0% 36 1 – 9% 16 10 – 19% 10 20 – 29% 4 30 – 39% 40 – 49% 1 50 – 59% 1 60 – 99% <1 30 Ne sait pas 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Q.33 Avez-vous eu recours au programme? Si oui, veuillez indiquer le montant de votre dette exonérée et le pourcentage global de votre dette qu'il représente. Niveau de référence : Personnes interrogées ayant eu recours au programme (n=337) 90 Raisons pour ne pas appliquer au programme Échantillon total n= 111 % Pas de dette / pas nécessaire 41 Non-admissible 19 Ne pensait pas être admissible 12 D'autres en avaient plus besoin 8 Pas assez d'allègement / n'en vaut pas la peine 6 Pas au courant des programmes / de son éligibilité au programme 5 Refusé / application non concluante 4 Autre raison 11 Ne sais pas / ne se souvient pas 3 Aucune réponse 4 Q.33 Avez-vous eu recours au programme? Sinon, expliquez pourquoi vous n'avez pas eu recours au programme . Niveau de référence : Ceux qui n'ont pas eu recours au programme 91 Raisons empêchant l'admission au programme Échantillon total n= 177 % Revenu trop élevé 28 Critères non rencontrés / non-admissible 14 Pas suffisamment de dettes 13 Revenus des parents trop élevés 12 Biens ou atouts (REER, épargnes, voiture) 10 Revenus du conjoint trop élevé 5 Non-qualifié(e) pour RAFÉO 5 Possédait un prêt bancaire 3 CNEDD/Hors de la province/Étudiant étranger 3 Autre raison 10 Ignore la raison 4 Q.33 Avez-vous eu recours au programme? Si vous n'étiez pas admissible au programme, veuillez expliquer pourquoi c'était le cas. Niveau de référence : Ceux qui n'étaient pas admissibles au programme 92