Llefficacitê de deux programmes intellectuelle légère ou moyenne

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Llefficacitê de deux programmes intellectuelle légère ou moyenne
RevueEurooéenne
du HondicooMentol
1998,Vol.5, N" 18,pages15 à 23 ô S.N.A.P.E.I.
Llefficacitê de deux programmes
dtéducation socio-sexuelle pour
personnes avec une déficience
intellectuelle légère ou moyenne
KeriWîlton*
Jan Bambury**
AndreaBovd*
Nousavonsétudié les effets de programmesexpéririienta.Jx
s'appuyantsur des diapositiveset sur des casseltesvidéosur le niveaude connaissanceset sur lescomportements
d'un échantillon d'adultes avec une déficience intellectuelle légère ou moyenne en
NouvelleZélande.Lesprogrammesdeformationont porté sur unepériodede I semaines
et les connaissanceset les comportementsdes personneshandicapéesont été testés
avant ces sessions et immédiatementaprès la fin de cettes-ci.Le programmebasé sur
des diapositivesa provoqué une augmentationsignificativedes connaissancessociosexuelleset un changementpositif des comportementsmaisle programmevidéo n'a été
suivi d'aucun effet visible, ni sur les connaissancesni sur les comportements.Les
résultats ont confirmé la valeur du programmes'appuyantsur les diapositivespour ce
groupe de personnes ce qui renforcegrandementl'idée qu'il senit utite et nécessaire
d'élaborerdes programmesdans ce domaineimportant.
u cours de ces demières annéesil faut
noter I'importance de la prise de
c o n s c i e n c ec r o i s s a n t ed e s d r o i t s d e
I'homme pour lespersonnesavecune déficience
i n t e l l e c t u e l l e a i n s i q u e d e l a n é c e s s i t éd e
s a u v e g a r d e rs o i g n e u s e m e n tc e s d r o i t s y
compris le droit à l'éducation et à la formation.
Ce sujet a en effet été traité spécialement
par les Nations Unies (1983) dans leur
<Déclarationdes Droits des Personnesavec un
HandicapMental". La reconnaissance
de ces
droits a sans aucun doute été à la base du
développement,dans les pays occidentaux,de
dispositionsd' intégrationsocialeet d'éducation
en faveur des personnesavec une déficience
intellectuelle.Ces politiques ont été fortement
influencéespar le "principe de normalisation"
(Nirje, 1969) qui préconisaitque les (projets
de vie et les conditionsde vie quotidiennedes
personnesavecun handicapmental...(devraient
être)...aussiprochesque possiblesdes normes
de la sociétéen général"(Kebbon, 1997,p.123).
Le plus souvent,le résultatde ces politiques
a c o n s i s t ée n l ' é l a b o r a t i o n d ' u n d i s p o s i t i f
éducatif et social permettant à la plupart des
personnesavec une déficienceintellectuellede
vivre et d'avoir accèsà l'éducationdans leur
contexte ordinaire local.
Le fait que les personnesavecunedéficience
intellectuelle soient davantageprésentesdans
la sociétéainsi que la prise de consciencepar la
sociétédes droits de I'homme de cespersonnes
a mis en évidence la nécessitéde s'assurer
q u ' e l l e s o n t b i e n l e s c o n n a i s s a n c e se t l e s
' School
of educotion,the universityof Aucklond, privote Bog q2Ol9 Aucklond, Nouvelle Zélonde.
"
School of longuoges, UNITEC,Aucklond,Nouveile Zélonde.
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du HondicooMentol
u nr ptcs,arr DEDEUXpRocneuu u o' É,DUCATIqN
socrc-sEXLtELLE...
aptitudesnécessairespour arriver à une qualité
de vie la plus satisfaisantepossible(et, on peut
I'espérer, une meilleure qualité de vie). La
sexualitéet les besoins sexuelsconstituent un
des aspectsde la vie humainequi risque fort de
poser des problèmes à cet égard. De toute
évidence,pour lespersonnesavecunedéficience
intellectuellequi essayentde mener une vie
autonomedans la société il est extrêmement
i m p o r t a n tq u ' e l l e s p u i s s e n te x p r i m e r l e u r
sexualitémais il faut en mêmetempséviter toute
déviation par rapport aux attentesde la société
et égalementéviter qu'elles soientexposéesà
des abusou à de I'exploitation sexuelle.
Il n'est pas étonnant,étant donné le faible
n i v e a u c o g n i t i f d e s p e r s o n n e sa v e c u n e
déficience intellectuelle,que de nombreuses
études aient indiqué que leur niveau de
connaissances
en matièrede sexualitésoit en
généralinsuffisant,ceci étant vrai tant pour les
personnesavec un handicapléger (Brantlinger,
1985)que pour celles avec un handicapmoyen
o u s é v è r e( M c C a b e , 1 9 9 3 ) . E n o u t r e , l e s
r e c h e r c h e so n t é g a l e m e n t m o n t r é q u e l e s
personnesavec une déhcience intellectuelle
légèreont souventun comportementsexuelqui
risque fort de poser des problèmesau cours de
Ieur vie (Brantlinger,1985).Les personnes
avec
u n e d é f i c i e n c e i n t e l l e c t u e l l eq u i v i v e n t e n
petits foyers en milieu ordinaire semblent
constituer un groupe ayant des besoins
particuliersdans ce domaine. Les politiques
d'institutionnalisationpratiquéesautrefoisdans
presquetous les pays ont sûrement augmenté
les diffrcultés de développementdes résidents
dans un bon nombrede domaines,dont celui de
la sexualité.Malgré I'arrivée de politiques de
prise en charge mieux étayéespour ce groupe
de personnes,le fait de vouloir prendre en
compte les besoinsen matière de sexualitéet
de bien-êtredes personnesavec une déficience
intellectuelle qui vivent dans des foyers
intégrésdans la sociétédemeureune tentative
difficile, délicatemais décisivepour la suitedes
politiquessocialeset d'éducation.
t6
Plusieursétudes ont déjà montré que les
personnesavec un handicapmental léger ou
moyen peuvent améliorer leurs connaissances
en matière de sexualité à partir de programmes
d'éducationsexuellespecialement
élaboréspour
elles (voir Lindsay, Bellshaw,Culross, Staines
et Michie, 1992 ; Penny et Chataway, 1982)
mais dans ces études et dans d'autres
similaires, les différentes <méthodes de
mesures)>des connaissancesen matière de
sexualitéemployéesétaient vraiment purement
p s y c h o m é t r i q u e se r d e c e f a i t d i f f i c i l e s à
interpréter.Dans l'étude iaite par Robinson
(1984), portant sur des adultesavec une
déficienceintellectuellelégèrevivant en milieu
ordinaire, on a utilisé un instrument très
nettementamélioré,le test de connaissances
et
de comportementssocio-sexuels(Socio-Sexual
Knowlidge and Attitude Test (SSKAI) (Wish,
M c C o m b s e t E d m o n s o n s ,1 9 8 0 ) c e q u i a
permis d'évaluer les effets d'un programme
d'éducationsexuelle.Mais, alors qu'il est fait
état d'une augmentationsignificativedu niveau
des connaissances
en matièrede sexualitéet
d' un accroissementde comportementspositifs,
ce rapport ne donne malheureusementpas de
détails sur l'étenduede ces améliorations.Une
étude récente faite en Nouvelle Zélande
(Bambury,Wilton et Boyd, sous presse)porte
égalementsur des adultes avec un handicap
mental léger vivant en milieu ouvert ; pour faire
c e t t e é t u d e , l e s c h e r c h e u r so n t u t i l i s é l e
SSKAT pour évaluerles connaissances
et les
comportements.Les résultatsmontrent que les
programmes d'éducation basés sur des
diapositiveset ceux basés sur des cassettes
vidéo avaientl'un comme I'autre efficacement
amélioréles connaissances
socio-sexuelles
mais
q u ' a u c u n d e c e s d e u x p r o g r a m m e sn ' a v a i t
d'effet réel sur les comportementssocio-sexuels
de la population étudiée.
A I'heure actuelleaucuneétude n'a encore
été publiée en ce qui conceme I'efficacité des
p r o g r a m m e sd ' é d u c a t i o n s e x u e l l e p o u r l e s
personnesavec un handicap mental moyen
vivant dans des résidencesen milieu ouvert.
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DEDEIJxpRocnt uuz,s o'ÉoucATIoN socto-sEXUELLE...
L'EFFTCACITÉ
Dansl'étude que nousprésentonsici, nousavons
examiné I'efficacité de deux programmes
les
d'éducation socio-sexuelle sur
connaissances
en matièrede sexualitéet sur les
comportementsd'un groupe d'adultes avec un
handicapmental léger à moyen vivant dans des
foyers (des résidences en milieu ouvert) à
Auckland. Nous avons utilisé les programmes
baséssur des diapositiveset sur des cassettes
vidéo déjà employés au cours des études
mentionnéesci-dessusfaites par Bambury et al.
et nous en avons examiné les effets sur les
c o n n a i s s a n c ees t l e s c o m p o r t e m e n t ss o c i o sexuelsdes adultesparticipant à l'étude.
Méthode
Participants
Treize adultesont participé à l'étude
(9 femmeset 4 honmes), tous âgés entre26 et
4 9 a n s . T o u s l e s p a r t i c i p a n t sa v a i e n t u n
handicap mental entre léger et moyen (QI au
WAIS 35-70) et tous avaientété à l'école dans
d e s é t a b l i s s e m e n t s p é c i a l i s é sp e n d a n tl e u r
enfance.Nous ne disposionspasd'informations
sur leurs expériencessexuellesantérieuresou
actuelles.Pendanttoute la duréede l'étude, tous
les participantsvivaient dans un foyer géré par
I'Association pour les Handicapesmentaux de
Nouvelles Zélande (IHC) et tous travaillaient
dans des établissementsde travail protégé.
Les programmes éducatifs
Deux programmes éducatifs ont été
élaborés qui tous deux cherchent à améliorer
les connaissancessocio-sexuelleset à exercer
une influence positive sur les comportements
sexuelsdes adolescentset des jeunes adultes,
un programme basé sur des diapositiveset un
autre sur des cassettesvidéo. Ces programmes
ont étécrééspar JanBambury,co-auteurde cette
communication, éducatrice/infirmière à
I'Associationde PlanningFamilial d'Auckland,
sur la demande faite par I'Association
Neo-Zélandaisepour les Personnesavec un
Handicap Mental (lHC) qui avait besoin de ce
matériel pour les personnesrésidant dans les
foyers.Les programmesen questionavaientdéjà
été utilisés dans une étude précédenteportant
sur un groupe d'adultes avec un handicap
mental léger vivant dans des résidencesen
milieu ordinaire (Bambury et al, sous presse);
à partir de cette expérience, de légères
m o d i f i c a t i o n s o n t é t é a p p o r t é e sa u x d e u x
programmesafin d'essayerd'augmenterleur
efficacité en matière de changement de
comportements.On a en pârticulier augmenté
le temps consacré à ces questions de
comportementau cours de chaquesessionet on
a pris soin de faire en sorte que des aspects
portant sur les comportementssoient intégrés
dans chaquediscussionde groupe et dans le
matériel utilisé pour les différentessessions.
Chacun de ces programmesportait sur huit
domainesparticuliers,à savoir : avoir une bonne
opinion de soi-même,Ies amis et les relations,
la puberté,les partiesdu corps et leur fonction,
les sensationssexuelleset I'attrait sexuel,les
comportementsadéquatsd'affirmation de soi et
d'auto-protection,les maladiessexuellement
t r a n s m i s s i b l e s( y c o m p r i s l e s i d a ) ; l a
contraceptionet la grossesse.Chacun de ces
domainesétait traité au cours d'une session
d'une heure par semaine,la formation étant
effectuée à I'aide des deux types de
programmes.
Pour le programmebasésur les diapositives
on s'est servi de la projection pendant35
minutes d'une série de diapositivesde couleur
au cours de chaquesessionafin d'introduire la
discussionde groupe qui était toujours animée
par les formateurs. Les points sur lesquels
I'enseignementdevait porter plus particulièrement étaientrelevéspar les formateursà partir
de la discussionet, plus tard, au cours de la
session,ces points étaientécrits sur un tableau.
A la fin de chaque sessionces points étaient
repris dansunjeu avecle groupeainsi que ceux
des sessionsprécédentes,avant de présenterle
sujet de la sessionsuivante.Les sessionsqui
comportaientdes projectionsde diapositives
étaientcomplétéespar d'autres activitésfaisant
appel à d'autres types de matérielpédagogique
t7
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du HondicopMentol
r Bp r rct ctr É DEDEIJX pRocnt u u os o' ÉoIJCATtoNsoclo-s Exu ELLE...
tels que diagrammes, photos, poupées
a n a t o m i q u e se t d u m a t é r i e l s p é c i a l e m e n t
étudié pour la formation portant sur la
menstruationet lacontraception.Le programme
basé sur la vidéo était bâti selon les mêmes
séquences à la seule différence que la
formation s'appuyait sur des cassettesvidéo à
la place de la projection de diapositivespour
introduire la discussiondans le groupe et faire
é m e r g e rl e s p o i n t s e s s e n t i e l s L
. es cassettes
vidéo et lesdiapositivesavaientétéchoisiesdans
les divers types de matériel commercialisépar
I'Associationde PlanningFamilial. Pendantles
différentessessionsde formation, avec I'un ou
I'autre programme,on a essayéde s'appuyerle
p l u s p o s s i b l es u r l e s c o n n a i s s a n c eest s u r
l e s e x p é r i e n c e sf a i t e s p a r l e s p e r s o n n e s
handicapées.
Pour illustrer les deux types de programmes
on peut prendre l'exemple de la session
consacréeà la puberté.Le programmebasésur
les diapositivesutilise pour ce sujet une série
d e l 2 d i a p o s i t i v e se n c o u l e u r i l l u s t r a n t l e s
qui surviennent
différentschangements
au cours
d e l a p u b e r t é .P o u r c h a q u e d i a p o s i t i v e ,I e s
f o r m a t e u r s o n t e s s a y éd e p r o v o q u e r u n e
discussionsur les changementsmontrés sur
I'imageet de citerl'âge auquelceschangements
arrivent habituellement,les différencesentre les
g a r ç o n s e t l e s f i l l e s , l e s s e n s a t i o n sq u i
accompagnenten général ces changements.
Dans le programmebasésur la vidéo on se sert
d ' u n e v i d é o c o m m e r c i a l ed e l 5 m i n u t e s
décrivant le processusde la puberté. Cette
vidéo a été passéedeux fois au cours de chaque
sessionavec des arrêts sur certainesséquences
et pendant ces pausesles formateurs ont
employé la même techniquede discussionavec
le groupe que pour le programme basé sur les
diapositives.Dans les deux cas on a également
utilisé un grand diagramme,précisantles
différents concepts dont il était question. De
même, on s'est servi d'un grand poster
illustrant la menstruationet on a montré
différents types de protection,tamponset
s e r v i e t t e sp o u r c o n c r é t i s e rl a d i s c u s s i o ne t
t8
permettre d'expliquer certains aspectscomme
l ' â g e d e d é b u t d e s r è g l e s ,l e s s e n s a t i o n sl,a
manièrepratiquede gérer le problème.Tout au
long des sessions,on a pris grand soin d'éviter
que les personnesne soientdans l'embarras,de
leur permettrede bien comprendrece dont on
d i s c u t a i t e t d e s a u v e g a r d e rl e u r d r o i t d e
participer silencieusement au débat
lorsqu'ellesn'avaientpas envie de parler d'un
sujet avec le groupe.
tinstrumentde mesure
Tous les participantsont été soumis au test
s u r l e s c o n n a i s s a n c e s o c i o - s e x u e l l e se t l e
comportementsexuel(Socio-SexualKnowledge
and Attitude Test SSKAL Wish. McCombs et
Edmonson,1980).Le SSKAT estun instrument
de mesuredes connaissances
et comportements
en matièrede sexualitécomportant 240 items.
Ces items sont répartisen fonction de l4
domaines : les termesanatomiques,les règles,
les rendez-vousamoureux, le mariage,
l'intimité, les relationssexuelles,la grossesse,
la naissanced'un enfant,élever un enfant, le
c o n t r ô l e d e s n a i s s a n c e s ,l a m a s t u r b a t i o n ,
I ' h o m o s e x u a l i t é ,l e s m a l a d i e sv é n é r i e n n e s ,
I'alcool et la drogue,les risqueset les dangers
de la sociétéet un contrôle de la connaissance
du vocabulaire.Le test comportedeux échelles
de mesures différentes, I'une pour les
( < c o n n a i s s a n c e s )e>t I ' a u t r e p o u r l e s
( c o m p o r t e m e n t s " I. l y a 1 4 s o u s - t e s t sd a n s
l'échellesurlesconnaissances,
chacuncomposé
d'items portant sur l'un des l4 domaines
décrits plus haut. L échelle de comportements
est constituéde l0 sous-testsportant sur 10 des
l4 domainescités (c'est à dire tous les
d o m a i n e s s a u f l e s t e r m e s a n a t o m i q u e s ,l e
c o n t r ô l e d e s n a i s s a n c e s .l e s m a l a d i e s
vénérienneset le contrôle de vocabulaire).La
partie consacréeaux connaissancescomporte
194 items et la partie mesurant les
comportementsen comporte 46. Ce test a été
utilisé dans plusieursrecherchesantérieureset
malgré quelques réservesbien précises
(McCabe, 1993) c'était de toute évidence
I'instrument de mesurele plus facile à acquérir
RevueEurooéenne
du HondicooMentol
L'EFFICACIT
E DEDDUx pRocneu u ss o' ÉDIlcATroNsocrc-sEXUELLE...
au moment où cette étude a été faite (1994). Le
SSKAT est un test qui est âppliqué à chaque
personneindividuellementet il faut environ 60
minutes pour répondre à toutes les quesûons.
Pour chaque item de connaissanceon note un
scoreallant de 2 points (tout à faitjuste) à zéro
(faux) et pour certainsitems on tient compte
égalementdes réponsespartiellementjustes qui
sont alors notées I point. De même, les items
concernantle comportementsont également
évalués entre 2 points (attitude positive) et
0 point (attitudenégative)et pour certainsitems
on a ajouté la catégorie des attitudes neutres
(l point). Pour chaqueindividu on a déterminé
deux fois le score total pour les connaissances
(maximum possible= 388) et le scoretotal pour
les comportements(maximum possible = 92),
une première fois juste avant le début de la
f o r m a t i o n ( p r é - t e s t )e t u n e d e u x i è m e f o i s
immédiatementaprès la formation (post-test).
La pratique
A I'origine, la sectionde Planning Familial
d'Auckland a été contactéepar I'Association
p o u r l e s H a n d i c a p é sM e n t a u x ( I H C ) q u i
d e m a n d a i td e l ' a i d e p o u r l ' é l a b o r a t i o n d e
p r o g r a m m e sd ' é d u c a t i o n s e x u e l l e p o u r l e s
résidentsdes foyers. Deux programmes
expérimentaux,I'un basé sur des diapositives
e t I ' a u t r e s u r d e s c a s s e t t e sv i d é o , o n t é t é
élaborés à la suite de cette demande par Jam
Bambury,co-auteurde cettecommunication,en
relation avec le Planning Familial et un projet
de recherchea été soumis et ensuite approuvé
par le Comité d'Ethique des Recherches
de I'Université et de l'Association pour
HandicapesMentaux. Les programmesont été
utilisés au cours d'une étude préliminaire avec
un groupe de résidentsavec un handicap
mental léger, vivant ensemble en milieu
ordinaire et qui suivaientdes cours dans un
c o l l è g e t e c h n i q u ed ' A u c k l a n d ( p o l y t e c h n i c
tertiary institute).Deux grandesrencontresont
alorsétéorganisées
regroupantlesrésidentsd'un
foyer de vie situédansun faubourgd'Auckland,
Ieurs parentset leurs éducateurs,le personnel
de I'lHC et les deux formateurs. Le projet
d'étude leur a été soumiset les résidentsont été
invités à participer à cette étude.A la suite de
cette rencontre. l5 résidentsont donné leur
accord pour participer.Ces l5 participantsont
été répartis, au hasard, en trois groupes de
5 personnes,deux groupesexpérimentauxet un
groupe de contrôle. Un groupe expérimental
a participé à la formation basée sur les
diapositives,I'autre groupe expérimental a eu
une formation baséesur les cassettesvidéo et le
groupe de contrôle n'a eu aucune formation
pendant tout le temps qu'a duré la formation
des deux autres groupes.Au cours des deux
premièressemainesde l'étude, deux résidents
ont décidéd'abandonner,un résidentpanicipant
au programme vidéo et un résidentdu groupe
de contrôle.
Justeavant le début de la formation, toutes
c e s p e r s o n n e so n t r é p o n d u a u t e s t S S K A T
( p r é - t e s t ) .L e s r é p o n s e sà c e t e s t n ' o n t p a s
révélé de différencesignificativeentre les deux
sexes.Les programmesde formation ont eu lieu
pendantune heurepar semainesur une periode
de huit semaineset immédiatementaprèsla fin
de cette formation, toutesles personnesont été
soumisesà nouveauau test.
Résultatset discussion
Une analysede la variancepar groupe a été
faite sur les scores totaux portant sur la
c o n n a i s s a n c ee n s e s e r v a n t d e s s c o r e s a u
pré-testcorruneco-variant.L effet principal sur
les groupesn'a pas été significatif (E (2,9) =
2,63,p >.05) mais une compa.raison
soigneuse
des moyennescorrigéesa montréque le groupe
ayant suivi Ia formation basée sur les
diapositivesa obtenu des scoresnettementplus
élevés(M = 333,75) que le groupe de contrôle
( M = 3 0 7 , 1 2 ) - ( t ( 1 ) = 2 , 1 " 1p < . 0 5 ) . L a
comparaisonentre le groupe ayant suivi la
formation basée sur le programme vidéo
(M = 311,95)et le groupede contrôle,quant à
elle, n'a pas montré de différence significative
(t(6) = 0,40, p > .05). Les moyennesbrutes et
les écartstypes pour I'ensembledes scoresde
c o n n a i s s a n c ea u S S K A T s o n t p r é s e n t é sa u
tableau l.
t9
RevueEurooéenne
du HondicooMentol
DE DEUx pRoGn+uu tiso' É,DUCATTqN
L'Er FICACITÉ
socrc-sExuELLE...
le groupe ayant suivi la
formation basée sur les
(Ms = 65,39)
diapositives
mentionnésentre parenthèses)
avait des comportements
n e t t e m e n tp l u s p o s i t i f s
Pré-test
Post-test
Groupe
(M = 333,75)que le
basé Connaissances
259.60(77.45) 310.20(58.42)
Programme
groupede contrôle(Mc =
surdes
54,23) (t (7) = 1,90).Par
diapositives
Comportement
57.40(9.61)
6 8 . 6 0( 1 1 . 8 4 )
contre la différenceentre
(n=5)
le groupeayant suivi une
programmebasé Connaissances
314.00(28.80) 327.75(26.31)
formation basée sur la
sur la vidéo
vidéo (Mv = 58,78)et le
(n=4)
Comportement
5 4 . 0 0( 1 8 . 1 3 )
5 9 . 7 5( 1 1 . 4 4 )
groupede contrôlen'était
pas
significative(t (6) =
groupeoe
Connaissances
3 1 1 . 0 0( 5 8 . 8 2 )
320.7s(45.07)
contrôle(n = 4)
0,77). Les moyennes
4 s . 0 0( 1 1 . 9 2 )
4 9 . 2 5( 1 1 . 6 2 )
Comportement
bruteset les écartstypes
pour I'ensemble des
L'examen des moyennes corrigées des
scoresportantsur les comportementsau SSKAT
scorespour lesdomainesparticuliers(sous-tests) s o n t é g a l e m e n t p r é s e n t é sa u t a b l e a u l .
a montré que le groupeayant suivi la formation
L'examen des moyennescorrigées des scores
b a s é e s u r d e s d i a p o s i t i v e sé t a i t n e t t e m e n t
pour les domainesparticuliers (sous-tests)a
(p < .05) en avancesur le groupe de contrôle
montré que le groupe ayant suivi la formation
dans les domainesconcemantla grossesseet la
baséesur des diapositivesavait nettementplus
n a i s s a n c e( M s = 5 5 , 4 7 , M c = 4 8 , 3 7 ) e t l e s
d ' a t t i t u d e s p o s i t i v e s( a l p h a = . 0 5 ) d a n s l e s
(Ms = 21,30,Mc = 16,56)
maladiesvénériennes
domainesconcernantla grossesse
et la naissance
qu'il
et
avait un scoreplus élevé (bien que ce
et le fait d'éleverun enfant(Ms = 3,58. Mc =
ne soit pas d'une manièresignificative)en ce
2,15) et qu'il avait un score plus élevé (bien
q u i c o n c e r n e l a m e n s t r u a t i o n( M s = 9 , 4 7 ,
que ce ne soit pas d'une manière significative)
Mc = 8,75) les rendez-vousamoureux
en ce qui concerneles rendez-vousamoureux
( M s = 2 2 , 4 7 ,M c = 1 1 , 4 3 )e t I ' a l c o o l e t l a
(N{s = 9,55, Mc = 6,12) les relationssexuelles
(Ms = I1,41, Mc = 8,98)I'homosexualité
(Ms =
drogue(Ms = 28,03,Mc = 26,55).Cesrésultats
montrent que la formation baséesur les
7,04, Mc = 6,14) et les risqueset dangersde la
diapositives a atteint son objectif
société(Ms = 7,33, Mc = 3,63).Comme nous
I'avons vu pour les connaissances,
ces résultats
d ' a m é l i o r a t i o n d e s c o n n a i s s a n c e ss o c i o montrent que les personnesqui ont participé à
s e x u e l l e sd e s p e r s o n n e sc o n c e r n é e s .P a r
la formation basée sur les diapositives ont
contre, la formation basée sur les cassettes
acquis un comportementplus positif en ce qui
vidéo n'a pas atteint cet objectif avecle groupe
concerne la sexualité tandis que les
expérimental.
programmes éducatifs basés sur les cassettes
Une analyseunidimensionnelle(par groupe)
vidéo n'ont pas atteint leur objectif
de la variance, en utilisant les scores obtenus
d'augmentationdes comportementspositifs en
au pré-testcomme co-variant,a égalementété
matière de sexualité. Si le petit nombre de
entreprisessur les scorestotaux concemantles
personnespafticipantà cette étudeexclut toute
comportements.L'effet principal sur les
recherchesur de possiblesdifférencesentre les
groupesn'a pas été significatif(E (2,9) = 1,88,
deux sexesquant à I'efficacité desprogrammes,
p > .05) mais une comparaisonsoigneusedes
on ne trouve pas de différence entre les
moyennescorrigées(alpha = .05) a montré que
hommeset les femmesdansles pré-tests,ni pour
Tableau1
Scoresbruts moyensau pré-testet au post-testSSKATpour les
participantsà l'étudeet le groupede contrôle(lesécarts-types
sont
20
RevueEurooéennedu HondicopMentol
U nr mctarÉ
oN socrc-s EXrlELLE...
DE DEUx p RocRAMMESD'ÉDUCATI
ni pour les comportements.
les connaissances
Ces résultatsmontrent que les adultesavec
un handicap mental léger tirent un bénéfice
visible, en termes d'acquisition de
et de comportementspositifs en
connaissances
matièrede sexualité,de leur participationà une
formation à l'aide d'un programmed'éducation
socio-sexuellebasé sur des diapositives.Ces
résultatssont,dansI'ensemble,concordantsavec
ceux qui avaientété obtenus lors d'une étude
précédentefaite en Nouvelle Zélande avec des
adultes ayant un handicap mental léger
(majoritairementdes jeunes adultes)résidant
dans un foyer installé en milieu ordinaire
(Bambury et al, sous presse),bien que, dans
l'étude présentéeici, on ait obtenu en outre un
changementpositif de comportements.Il sepeut
que les comportementsdes personnesayant
participé à notre étude étaient plus facilement
modifiablesque ceuxde I'autre groupe(qui était
c o n s t i t u é d e p e r s o n n e sa y a n t u n n i v e a u
d ' a p t i t u d e sl é g è r e m e n tp l u s é l e v é ) . M a i s i l
p a r a i t p l u s v r a i s e m b l a b l eq u e n o t r e é t u d e
reflète I'importance donnée à la modification
des comportementsdans chacunedes sessions
de formation (comme nous I'avons dit plus
haut).L efficacitédesprogrammesbaséssur les
diapositivesqui est ici prouvée concorde avec
les résultatsde plusieursrecherchesantérieures
(voir Penny et Chataway,1982, Lindsay et al,
1992) qui ont émis I'hypothèseque les
personnesavec un handicap léger à moyen
p e u v e n t o b t e n i r d e b o n s r é s u l t a t sa v e c d e s
programmesd'éducationsexuellespécialement
élaboréspour elles. Il faut noter, à ce propos,
que les indices d'amélioration des connaissances et de changementsde comportementsqui
ont été obtenusà partir du SSKAT dans notre
étude représententun très net progrès par rapport aux étudesantérieurespour ce qui est de
I ' a d é q u a t i o n d e s m e s u r e s .E n o u t r e , l e s
recherches antérieures dans ce domaine
n'avaient jamais porté sur la possibilité de
modifier les comportements sexuels de cette
population.
Les personnesqui ont fait partie du groupe
paflicipant au programme d'éducation basé
sur les diapositivesont augmentéleurs
c o n n a i s s a n c e se n m a t i è r e d e s e x u a l i t é
d'environ 3/epar rapport à l'écart standard (à
comparer avec une augmentation d'environ 7a
pour le groupede contrôle)et pour ce qui est du
changementde comportement,on constateune
augmentation par rapport à l'écart standard de
1,16 (à comparer avec 0,40 pour le groupe du
contrôle).Ces deux augmentationsnotéespour
le groupe ayant suivi une formation baséesur
les diapositivesreprésententune amélioration
i m p o r t a n t e d e s c o n n a i s s a n c e se t d e s
comportementsen matière de sexualité.Il est
intéressantde noter que le fait d'avoir participé
à une formation baséesur des cassettesvidéo
ne s'est pas traduit par une augmentation
s i g n i f i c a t i v ed e s c o n n a i s s a n c eosu p a r u n
c h a n g e m e n td e c o m p o r t e m e n t .C e r é s u l t a t
montre que le programmed'éducation sexuelle
qui comprenaitle visionnementde cassettes
v i d é o é t a i t r e l a t i v e m e n ti n e f f i c a c e a v e c l e
groupe des adultesayant un handicapmental
léger à moyen. Ce résultatest à I'opposé de
celui de notre étude réalisée avec des jeunes
habitants d'une résidenceen milieu ordinaire
qui avaienttous un handicapmental léger,mais
il concorde avec les opinions expriméespar
plusieurs auteurs qui ont fortement soutenu
I'emploi de programmesd'éducation sexuelle
baséssur des diapositivespour la formation
d'adultesavecun handicapmental(voir Horsley
erAzzorpordi,1990 ; Kempton,1988).Alors que
les deux types de programmes, soit avec des
diapositives, soit avec des cassettesvidéo,
semblent être efficaces pour des adultes avec
un handicapmental léger résidanten groupeen
milieu ordinaire(Bamburyet al., souspresse).
II sembleraitque les formationsbaséessur des
diapositivesprésententdes avantagespour des
adultesdont Ia déficienceintellectuelleest plus
importante. Il semblerait que le fait de montrer
des diapositivesprocure au formateur davantige
de souplessepour moduler le temps de
visionnement,revenir sur certainesimages; en
outre, il se pourrait que le caractèreimmuable
des cassettesvidéo augmentele risque que les
21
RevueEuropéenne
du HondicooMentol
t' zp prc,q,arg,DEDEUXpRocne,uues o' ÉoucATroNsoclo-sEXIJELLE...
chosesprésentéesde cette manière nécessitent
des processus de mémorisation et des
processuscognitfs de la part de celui qui les
regardequi pourraientdépasserles capacitésde
la populationd'adultesretenuepour notreétude.
Cette étude présenteun certain nombre de
limites qu'il convient de reconnaître.
Premièrement,l'échantillon était relativement
petit et les sujetsétaientd'âgesassezdifférents.
Ces conditions nous empêchentd'étudier un
certainnombrede variablesqui pourraientavoir
un rôle modérateur. Par exemple, les
différencesde sexe et d'âge mériteraientbien,
les unes comme les autres d'être davantage
examinées.D'une manière générale,il parait
vraisemblableque les programmesd'éducation
sexuellesoient plus effrcaceslorsqu'ils sont
proposésasseztôt, et non plus tard, au cours de
l a v i e d ' u n e p e r s o n n e ,e t d o n c , q u e c e s
programmespourraient être particulièrement
pour les participantsles plusjeunes.
bénéfiques
Il se pounait égalementque I'efficacité de ces
formations varie selon le sexedes participants.
Il est évident que les hommes et les femmes
doivent maîtriserdes conceptset des éléments
différents et il semble aussi probableque
l'efficacité des programmes serait augmentée
si on essayaitd'y introduire les éventuelles
différences selon le sexe en matière
d'apprentissagedes besoins,des modes de vie
ou des comportements.Une autre difficulté
provientdu fait que nousne disposionsd'aucune
i n f o r m a t i o n s u r l e s e x p é r i e n c e ss e x u e l l e s
passéesou présentesdes participants.Il est
p r o b a b l e , d ' u n e m a n i è r e g é n é r a l e ,q u e l e s
besoinsd'information des personnesqui ont eu
o u q u i o n t d e s r e l a t i o n s s e x u e l l e ss o i e n t
différents,tant en matièrede connaissances
que
de comportements,de ceux des personnesqui
n'ont pas eu d'expériencesexuelle.Toutesces
questionspounaient et devraient être étudiées
dans des étudesultérieures.
Il convient égalementde noter qu'au cours
de notre étude nous n'avons pas cherché à
22
s a v o i r s i l e s r é s u l t a t s d e s p r o g r a m m e sd e
formation ont été durableschezles participants.
Le fait d'avoir constatéque les personnesqui
ont participé à cette érude ont bénéficié des
effets positifs du programme basé sur les
diapositivessembleindiquerque lesadultesavec
un handicap mental léger à moyen peuvent
a c q u é r i r d e s c o n n a i s s a n c e se n m a t i è r e d e
sexualitéainsi que des comportementssexuels
p l u s p o s i t i f s l o r s q u ' e l l e s d i s p o s e n td ' u n
programmede formation spécialementfait pour
e l l e s . A l o r s q u e c e s r é s u l t a t sp a r a i s s e n t
encourageants,
il estnéanmoinspossibleque les
améliorationsobtenuesne soient pas durables
et si tel était le cas, il faudrait inclure d'autres
techniquesou pratiques éducativesdans les
programmes (comme par exemple des
p r o c e s s u sd e r é p é t i t i o n p l u s d é t a i l l é s ) .
L'examen minutieux de ces éventualités
pourrait utilement faire I'objet d'une future
recherche.
En résumé,les résultatsobtenusconcordent
avec les recherchesantérieuresqui ont montré
que les connaissancessocio-sexuelleset les
comportementssexuelspositifs de personnes
adultesavecun handicapmental léger à moyen
peuventêtre améliorésde manièresignificative
par une participation à un programme
d'éducationsexuellespécialementélaborépour
elles. L'efficacité de deux programmes
d'éducation sexuellebasésrespectivementsur
des diapositiveset sur des cassettesvidéo a été
étudiéepour un groupe d'adultes avec un
handicapmenta-llégerà moyenqui vivaientdans
un foyer installé en milieu ordinaire et des
résultatsdifférents ont été obtenus selon les
programmes. Le fait de participer à un
prograrnmebasé sur Cesdiapositivesaboutit à
des changementssignificatifs, tant en matière
que pour les comportements,
de connaissances
mais les programmesbaséssur les cassettes
vidéo n'ont pas abouti à des résultats
significatifs, ni pour I'amélioration des
c o n n a i s s a n c e sn i p o u r I ' a m é l i o r a t i o n d e s
comportementspositifs. Les résultatssemblent
du HondicopMentol
RevueEurooéenne
L' EF FICACITÉDE DEUX PROCRAMMESD' EDUCATION SOCrc.SEXT]EI'L&...
donc montrer que les programmeséducatifs
des
sur
basés
d
e
s
a
v
a
n
t
a
ges
diapositives présentent
un
a
v
e
c
p é d a g o g i q u e sp o u r d e s a d u l t e s
D
es
m
o
Y
e
n
.
handicap mental léger à
sont
programmesefficacesd'éducationsexuelle
de toute urgencedansla plupart des
nécessaires
paysdu monde,y comprisen Nouvelle Zélande,
et, alors que cette étude montre le bien fondé
d e l ' é l a b o r a t i o n d e p r o g r a m m e sd a n s c e
domaine, il est important de noter que
l ' a m é l i o r a t i o n d e s c o n n a i s s a n c e se t d e s
comportementsne peuvent pas être le seul but
de ces programmes.Ceci a bien été précisépar
McCabe (1993) qui écrit qu'il y a en effet un
grand nombre de questionsqui sont liées à Ia
s e x u a l i t é d e s p e r s o n n e sa v e c u n h a n d i c a p
mental dont la nécessitéde se forger une forte
consciencede leur identité, I'acquisition des
<aptitudes>à mener une vie relationnelle,Ie
d é v e l o p p e m e n td ' u n n i v e a u a p p r o p r i é d e
responsabilitésexuelleet la compréhensiondes
problèmesautour du mariage,de la famille, du
fait d'être parents.Il semble évident qu'il faut
élaborerd'urgencedesprogrammesd'éducation
sexuellequi soient efftcaces,mais il est tout
aussiévident que toutesles questionsévoquées
c i - d e s s u sd o i v e n t é g a l e m e n tê t r e p r i s e s e n
compte d'une manière ou d'une autre dans les
tentativesfutures d'élaborer des programmes
d'éducationsexuelleadaptésaux personnesavec
un handicapmental.
Version originale : Anglais
Reçu le 15 décembre 1997
Accepté le 30 juin 1998
Nofe
et lesélèvesdu
Lesouteursremerclentlesenselgnonts
collège techniquê grôce Ô qui cette étude o été
possible.NousvoudrionségolêmentremercierDione
de
Wisonde lo Sectlond'Educotionde l'Associotion
PlonningFomiliold'Aucklond pour so contributiono
l ' é l o b o r o t l o nd e s p r o g r o m m e sl,' A s s o c i o t i o nd e
d'Aucklondpournousovokdonnéson
Plonning
Fomiliol
soutlenet l'occès Ô so documentotlonolnslque lo
pour les personnesovec un
SoclétéNéo-Zélondolse
en11n,
HondlcopMêntolpoursonolde ei sonsoutlen.Et
pour leurolde
suivontes
lespersonnes
nousremercions
généreusetout ou long de notreétude :
KotherineBeore,JulieHodson,Eng Leong Um,Cloire
Uoyd,GeoffreyMorchont,LenordNel,BrodleyO'Neill,
Tyrell,Mortty
Toylor,Flono
Phllbert,Ruth
KorynPoull.Crolg
Wong,JuonitoYoung,ond Cloir Zohrob.Requestsfor
reorlntsshould be sent to Dr.KeriWllton,School of
of Aucklond,PrlvoteBog 92019,
Êducotlon,Unlverslty
Aucklondl, New Zeolond,
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