les îles secrètes ecrètes - Patrick Wallet Photographe
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les îles secrètes ecrètes - Patrick Wallet Photographe
LES ÎLES SECRÈTES D E M É D I T E R R A N É E Port-Cros, Porquerolles, Le Levant, Les Embiez, Bendor… Ces îles où la nature est reine sont des terres d’exil idéales. Loin, très loin de l’agitation saisonnière de la Côte d’Azur. DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX GHISLAIN DE MONTALEMBERT (TEXTE) ET PATRICK WALLET (PHOTOS) En partenariat avec A Port-Cros, les promenades pédestres offrent des panoramas superbes. Ici, le fort du Moulin vu depuis le fort de l’Estissac. 64 LE FIGARO MAGAZINE - 25 JUILLET 2014 25 JUILLET 2014 - LE FIGARO MAGAZINE 65 Sous la protection du Parc national depuis 1963, Port-Cros a conservé une grande authenticité. En débarquant, on pourrait se croire en Italie ou en Guyane. LA NATURE, À PORT-CROS, EST PLUS FORTE QUE LES HOMMES L Sam, pêcheur à Porquerolles, a navigué sur toutes les mers du monde à l’époque où il pratiquait la voile de compétition. Ci-dessus : le Moulin de Porquerolles, nouvellement restauré. Ci-contre, la plage de La Courtade, très appréciée des familles porquerollaises. entement, le bateau largue les amarres et s’éloigne du port Saint-Pierre d’Hyères. Direction : la plus sauvage des îles d’Or, Port-Cros. Une silhouette au loin. Des rêves d’ailleurs… A peine le continent oublié, l’île mystérieuse se pare de promesses aux parfums d’exotisme. Bientôt, les contours de la belle endormie se font plus précis. Un air de Guyane, avec ses forêts denses qui se ettent à la mer ; une impression de bout du monde, à seulement quelques encablures de la Côte d’Azur… Dernière boucle dans l’immensité bleutée. L’embarcation ralentit sa course et s’engage, joyeuse, dans le port. Quelques maisons aux façades ocre, des restaurants de poisson, la vie quotidienne à l’heure du rosé frais que l’on savoure sous la tonnelle de La Trinquette… Des hommes s’interpellent, des enfants courent, des mains se serrent. Jean-Claude Ferry, pêcheur, a rapporté dans ses filets un bernard-l’hermite qui fait sensation auprès de deux jeunes touristes étrangers, les yeux écarquillés. On se croirait quelque part en Italie, sur cette jetée où de la terre battue a été déposée en manière de pavage. Ici, pas de voiture. On circule à pied. Ou en bateau. Un bonheur rare, hors du temps ! Côté mer, l’île est un paradis. Depuis la création, en 1963, du Parc national de Port-Cros, le deuxième fondé en France après celui de la Vanoise, l’île est protégée et ses eaux claires regorgent de poissons qui ont retrouvé un terrain propice à leurs ébats grâce à l’action quotidienne des agents du parc. Plus de 750 mérous prospèrent par ici. Au large de l’îlot de Bagaud ou de la pointe du Bau, des plongeurs en combinaison noire vous disent avoir nagé au milieu d’un banc de 300 barracudas « grands comme ça ! » – ils n’ont pas l’air marseillais, pourtant… Ambiance Grand Bleu. A terre aussi, l’impression de dépaysement est réelle. Des hectares de pins et de chênes verts forment un rideau obscur à travers lequel percent, au gré des promenades pédestres, ici une vue sur l’azur de la mer, muette et lointaine ; là une plongée sur le port ; ailleurs encore sur des forts battus par les vents salés et qui veillent sur la quiétude des lieux depuis des lustres. Celui de la Vigie a été édifié en 1810, sur le point culminant de l’île. C’est là que les équipes de La Nouvelle Revue française (NRF) avaient pris leurs habitudes dans les années 20. Sous l’impulsion de Jean Paulhan, secrétaire général de La NRF, Port-Cros était devenu l’un des hauts lieux de villégiature pour artistes et gens de lettres. On y croisait Supervielle, Max Jacob, Blaise Cendrars, André Gide, Marcel Arland, Saint-John Perse ou André Malraux, grim- Au milieu de ses vignes, Laurent Vidal, le propriétaire du domaine de La Courtade, sur l’île de Porquerolles. pant à dos de mule jusqu’au fort de l’Estissac… C’est dans les années 20 également que les époux Henry firent l’acquisition de l’île. Marceline Henry y avait fui avec son amant, Jean Picard, sous-préfet à Orange et poète connu sous le pseudonyme de Jean Balyne. Amoureuse de Port-Cros, elle écrivit à son mari : « Jean et moi avons trouvé le paradis. Viens ! » Ce que fit Marcel Henry, notaire féru de botanique et pas rancunier pour deux sous. Une fois sur place, lui aussi succomba au charme de Port-Cros : il acheta l’île, qui était à vendre. Mais comme rien n’est simple dans le Midi, l’opération fut contestée quelques années plus tard par les héritiers d’un médecin qui avait signé une promesse de vente avant les époux Henry ! Pour éviter une vente à la bougie qui aurait livré PortCros aux mains des promoteurs, ils réussirent à convaincre une riche héritière, Paule Desmarais (Desmarais Frères était la plus grande compagnie pétrolière française avant 1914), d’acheter l’île en 1937, tout en leur laissant 230 hectares à l’ouest, et, vingt-cinq ans plus tard, de céder celle-ci à l’Etat, afin de voir aboutir son classement définitif en parc national. Pierre Buffet, 84 ans, est le petit-neveu de Marceline Henry. En 1966, il a repris Le Manoir, la maison qu’habitaient les propriétaires de l’île, une belle demeure provençale aux façades blanches, transformée en hôtel, où des habitués prennent chaque année leurs quartiers d’été. De ce lieu émane un charme indéfinissable, l’atmosphère d’une maison de famille où il fait bon se mettre au frais, à l’abri des persiennes, à l’heure de la sieste. « Ici plus qu’ailleurs, je savoure l’instant. Et celui-ci devient si précieux au fil des ans, confie Pierre Buffet. La nature, à Port-Cros, est plus forte que l’homme. C’est cette vérité que j’aime ici. On est si près de la côte, et en même temps si loin de l’agitation de la société ! L’hiver, quand je viens sur l’île, il n’y a guère plus de onze habitants… » L’été, c’est un peu différent : Le Manoir fait partie des excursions obligées pour certains. Ainsi Pierre Buffet se souvient-il avoir accueilli l’an dernier François Hollande et Jean-Pierre Jouyet, venus tous deux depuis le fort de Brégançon. Une autre fois, c’étaient Nicolas et Carla Sarkozy, venus du Cap-Nègre. L’écrivain (nantais !) VIVRE SUR UNE ÎLE, C’EST CHOISIR UNE FORME D’EXIL VOLONTAIRE 68 LE FIGARO MAGAZINE - 25 JUILLET 2014 25 JUILLET 2014 - LE FIGARO MAGAZINE 69 Un air de dolce vita flotte dans le petit port de Bendor, l’île que Paul Ricard avait acquise en 1950. Il aimait y réunir proches et amis. En haut : le domaine d’Héliopolis, sur l’île du Levant. C’est le paradis des naturistes depuis 1930. Ci-dessus : le fort Royal, sur l’île Sainte-Marguerite, la plus grande des îles de Lérins. Il a hébergé le Masque de fer. Robert de Goulaine avait lui aussi ses habitudes au Manoir. Tout comme notre regretté confrère et ami Henri Amouroux. Vivre sur une île est une forme d’exil. Mais en Méditerranée, dans ces morceaux de terre qui jalonnent la côte, l’aventure n’a rien d’un enfer, sauf peut-être à l’île du Levant, si l’on n’est pas un adepte du naturisme (90 % de l’île est occupée par l’armée, le reste par les nudistes) ! Mais cette île mystérieuse, nous dit-on, recèle des paysages absolument sublimes qui font penser à la Grèce. Il faudra y aller un jour… Plus à l’est, dans la baie de Cannes, les îles de Lérins. Qui n’a pas foulé leur sol avec cette impression étrange de découvrir un morceau de paradis sur mer ? Sainte-Marguerite, avec ses 170 hectares de nature sauvage, ses forêts de chênes verts et d’eucalyptus, enchante les visiteurs, comme sont enchantés ceux qui s’aventurent jusqu’à Saint-Honorat, administré par une communauté cistercienne qui les y accueille pour des retraites spirituelles. La moitié de l’île est classée zone de silence… Avis aux amateurs. Autre retraite bénie : Porquerolles. L’île, toute proche de Port-Cros, est un peu plus habitée que sa petite sœur sauvage, avec 320 habitants à l’année. « Ma saison préférée, c’est l’hiver. Il y a moins de monde et j’adore aller cueillir des champignons ou des asperges sauvages », raconte Cathy Bassignana, 45 ans, salariée de la poste de Porquerolles depuis bientôt deux décennies, mais surtout artiste peintre passionnée par le travail du bois flotté. Dans cette île où les touristes affluent l’été, la nature a conservé ses droits, là encore grâce à la protection de l’Etat, devenu propriétaire de 80 % de l’île en 1971, notamment des 1 000 hectares de l’ancien domaine Fournier. Le sort de Porquerolles est étroitement lié à l’histoire de cette famille et à celle de François Fournier, un riche homme d’affaires qui fit fortune après avoir découvert le plus grand gisement de minerai d’or et d’argent jamais exploité au Mexique. Il y gagna assez de millions pour offrir à sa deuxième épouse, en 1912, le plus beau des cadeaux : une île. Ce fut Porquerolles, découverte à l’occasion du voyage de noces des époux Fournier et acquise pour la somme d’un million de francs de l’époque. Léa Fournier Le Ber, leur petite-fille, raconte leur première visite à Porquerolles dans Une île en cadeau de mariage (Editions La Plage d’Argent). « Au terme de trois quarts d’heure de navigation, le Léon vint se ranger le long du quai en bois, au fond de l’anse du port. Quelques vieux, dont la seule distraction était les arrivées et les départs du bateau, les dévisagèrent. Ils laissèrent le bar de L’Escale sur leur droite et traversèrent le bas de la place. Cette UN MILLION DE CURIEUX VISITENT PORQUEROLLES CHAQUE ANNÉE 70 LE FIGARO MAGAZINE - 25 JUILLET 2014 place en pente de deux hectares, dominée par l’église, plantée d’eucalyptus, rappela le Mexique à François. » Les Fournier ont nourri des projets ambitieux pour Porquerolles. Ils y ont créé une école, fait venir des familles italiennes et y ont planté des essences exotiques, des vergers, des pieds de vigne… Si leurs héritiers ont revendu la quasi-totalité de l’île à l’Etat, en 1971, pour lui épargner le sort bétonné de la Côte d’Azur, ils ont néanmoins conservé des propriétés, dont la plage d’Argent, le domaine de l’Ile (qui produit du vin) et le très fameux Mas du Langoustier et son restaurant, une étape gastronomique à ne pas manquer dans un lieu préservé qui n’est pas sans rappeler le Ramatuelle des sixties. Retour au port, où nous attend Laurent Vidal, 41 ans, propriétaire du domaine de La Courtade. Son vin bio, gorgé de soleil, se retrouve sur la table de nombreux chefs étoilés. Il y a dix ans, cet amoureux de Porquerolles a décidé de quitter Paris et les affaires familiales pour y vivre et dynamiser le domaine viticole que son père avait acheté à la famille Fournier après avoir fait fortune dans le béton armé. Sous son impulsion, le vignoble est passé de 27 à 35 hectares, les vieilles vignes ont été arrachées, d’autres replantées. Résultat : le vin de Laurent Vidal s’exporte aujourd’hui dans le monde entier. « Je suis parfaitement intégré ici, confie cet homme qui n’a pas l’air malheureux sur son île où le rejoignent, tous les week-ends, sa femme et ses enfants restés à Paris. Je joue à la longue sur la place du village à l’heure de l’apéritif, je chasse, je pêche, je vais aux champignons… C’est vrai qu’il faut être un peu ours pour vivre ici l’hiver, mais j’apprécie la philosophie îlienne, la solidarité entre les habitants. Tout est plus compliqué ici, il faut s’entraider : les liens sont forts entre les Porquerollais. » Le côté « compliqué » de la vie à Porquerolles n’a pas freiné le financier parisien Edouard Carmignac pour y établir sa future fondation, vitrine de la collection de ce grand amateur d’art contemporain. Ouverture prévue durant l’été 2015, dans la villa La Courtade, ancienne demeure du père de Laurent Vidal. Un projet ambitieux, très attendu dans l’île, qui n’avait Anne-Sophie Mouquet, petite-fille de Paul Ricard, est responsable du développement des Embiez et de Bendor. pourtant pas besoin de cela pour faire venir les touristes : chaque année, un million de curieux viennent la découvrir ! Un homme avait compris le fabuleux pouvoir de fascination des îles. Il s’appelait Paul Ricard. C’est en 1950 que le roi du pastis s’est offert Bendor, une île de 7 hectares située face à la ville de Bandol (Var). Plus qu’une danseuse : une vraie passion ! Au départ, Bendor était déserte, ou presque. Paul Ricard, bâtisseur dans l’âme, y a tout construit : maisons, port, hôtels, restaurants… « Si elle m’a passionné, c’est parce que c’était une île et que je croyais, en construisant un monde en miniature, que tout m’y était permis, que je n’avais qu’à tenir compte de la superficie de l’endroit, du ciel et de la mer comme seules limites de mes rêves », expliquait Paul Ricard (La Passion de créer, Albin Michel). Une retraite secrète, inaccessible ? Loin de là. Très vite, Paul Ricard a voulu faire de Bendor une île ouverte au public, y encourageant l’organisation de congrès, d’expositions, de récitals et de rencontres culturelles en tout genre. De nombreux artistes y ont défilé, de Picasso à Fernandel en passant par Mireille Darc, Gilbert Bécaud, Luis Mariano, Johnny Halliday… Sans oublier Youri Gagarine, le premier astronaute russe ! Mais, avant toute chose, Paul Ricard aimait rassembler à Bendor sa tribu : sa femme, 25 JUILLET 2014 - LE FIGARO MAGAZINE 71 VAR VAR W 3 W 2 vacances de rêve entre la mer, le soleil, le bateau, les cousins et les amis, raconte l’un d’entre eux, François-Xavier Diaz, directeur général de la société Ricard. Mon grand-père a vraiment voulu créer son petit coin de paradis, selon sa vision à lui. » 72 LE FIGARO MAGAZINE - 25 JUILLET 2014 W 1 SE RENSEIGNER Sur les îles d’Or auprès des offices de tourisme de Porquerolles (04.94.58.33.76 ; www.porquerolles.com), d’Hyères (04.94.01.84.50 ; www.hyerestourisme.com) et sur le site du Parc national de Port-Cros (www.portcrosparcnational.fr). Les îles Paul Ricard ont chacune leur site (www.bendor.com, www.lesilespaulricard.com, www.les-embiez.com). Très complet, celui de l’abbaye de Lérins (www.abbayedelerins.com), présente les îles au large de Cannes. SE RENDRE ET CIRCULER SUR LES ÎLES Iles d’Or Compagnie TLV-TVM (04.94.58.21.81 ; www.tlvtvm.com). Transfert depuis le continent (départ depuis la tour Fondue, presqu’île de Giens, pour Porquerolles ; depuis le port Saint-Pierre, à Hyères, pour Port-Cros). Service régulier toute l’année. Durée : 15 min pour Porquerolles, 45 min pour Port-Cros. A Porquerolles, plusieurs adresses pour la location de vélos @ L’Indien (04.94.58.30.39 ; www.lindien.fr), place d’Armes et L’Ile aux Trésors (06.81.96.44.30), rue de la Douane. PHOTOS PATRICK WALLET/LE FIGARO MAGAZINE C A R N E T ses enfants, ses petits-enfants. « Nous passions ici des BENDOR ET LES EMBIEZ, REFUGES SECRETS DE LA FAMILLE RICARD ÎLE DES EMBIEZ MÉDITERRANÉE MÉDITER RA NÉE Paul Ricard aimait la mer. Il a créé un institut de recherches océanographiques aux Embiez avec Alain Bombard et financé l’hydrofoil d’Eric Tabarly (record de la traversée de l’Atlantique). Un air de dolce vita flotte à la terrasse de l’hôtel Le Delos, qui surplombe la mer, ainsi que dans le port, où des artistes et des artisans exposent leurs créations. Car Bendor est aussi l’île des arts. Paul Ricard aurait voulu être peintre. Un musée rassemble ses œuvres : des portraits, pour l’essentiel. Ses enfants, ses petits-enfants, ses collaborateurs… « Mon grand-père disait qu’en peignant les gens il arrivait à les connaître, raconte AnneSophie Mouquet, l’une de ses descendantes. Il aimait les gens et était très aimé. A son enterrement, l’île était noire de monde… » Dans un coin, ses chevalets, ses pinceaux, ses boîtes de Solutricine blanc et jaune, quelques CD, son bleu de travail… Paul Ricard pourrait avoir quitté la pièce quelques minutes auparavant. « C’était un homme très simple, reprend Anne-Sophie. Il préférait laisser sa Rolls au garage et rouler en Lada. C’était aussi un grand-père merveilleux, qui nous emmenait naviguer sur son bateau, le Garlaban. Il l’avait dessiné lui-même. » Si Anne-Sophie Mouquet est en charge du développement des îles Ricard, sa cousine Myrna Giron Ricard gère la restauration des biens immobiliers construits à l’époque de Paul Ricard, notamment aux Embiez, l’île qu’il s’était achetée quelques années après Bendor, en 1958, au large de Six-Fours-les-Plages : 95 hectares de criques, de vignes, de pinèdes, de garrigue, de jardins, de calanques, mais aussi des appartements à louer, des hôtels, des restaurants… Les familles, mais aussi les entreprises qui y organisent des séminaires, raffolent de cet endroit recelant des coins sauvages et splendides. C’est là que repose Paul Ricard, aux côtés de son fils, Patrick, brutalement décédé en 2012. Deux simples pierres burinées par le vent font office de tombes, posées à même le sol. Le paysage est grandiose, le regard se perd dans l’infini de la mer. « Il ne faut jamais lésiner sur ses rêves », disait Paul Ricard, qui aimait tant cet endroit. Au loin, quelques chèvres, fières et libres, montent la garde sur le plus précieux trésor des Ricard. ■ GHISLAIN DE MONTALEMBERT W 4 Les Embiez Avec la navette maritime, traversée de 12 min au départ du BruscSix-Fours-les-Plages (à 15 km de Toulon). Rotations fréquentes l’été, toutes les heures l’hiver. Autre liaison vers Les Embiez en juillet et août depuis le port de Sanary. En bateau privé : le port compte 750 places. La capitainerie (04.94.10.65.21) est à l’entrée du port de Saint-Pierre des Embiez. Bendor Navette régulière au départ de Bandol (Var). Durée : 7 min. Rade d'Hyères PRESQU'ÎLE DE GIENS 60 chambres climatisées avec vue sur le port ou sur la mer, le Mas des Romarins ou encore de très nombreux appartements à louer, du studio au 4 pièces. Centrale de réservation (04.94.74.67.46). Bendor est plus confidentielle, avec un hôtel de luxe, Le Delos (04.94.05.90.90), dont les chambres offrent des vues sublimes sur la mer. Très agréable terrasse et piscine au bord de l’eau, excellente table. A louer également, les petites villas du Delos. ÎLE DE PORQUEROLLES 5 km BONNES TABLES A Port-Cros, La Trinquette ! (04.94.05.93.75 ; www.restauranttrinquette-port-cros.fr). Petites crevettes du pays sautées à la persillade, soupe à l’esquinade, poisson frais, soupe de fraises… Laurent Delvaux, le patron, enchante les papilles de ses convives dans une atmosphère familiale et bon enfant. Formules de 21 à 27,50 €. Ouvert 7 jours/7 de 8 h à minuit. A Porquerolles, Le Pelagos (04.94.58.38.63). Une nouvelle adresse très en vue sur la place d’Armes. Le patron, VOTREESCALE PLAISIR ÀPORT CHANTEREYNE! Plaisir de la voile au sein de la plus grande rade artificielle d'Europe, à proximité des îles anglo-normandes Plaisir de découvrir le nouveau bureau du port et tous ses services Plaisir d'une escale nature et patrimoine avec La Cité de la Mer, le théâtre à l'italienne, les parcs et jardins... www.ville-cherbourg.fr www.portchantereyne.fr ÎLE DE PORT-CROS MER MÉDITERRANÉE Dominique Tessier, ancien directeur du Rugby Club toulonnais, a conçu une carte conviviale d’inspiration méditerranéenne. Et, bien sûr, L’Olivier §(04.94.58.30.09 ; www.langoustier.com). L’adresse gastronomique de l’île ! Le chef, Julien Le Goff, gère avec brio le restaurant étoilé du Mas du Langoustier. Carte subtile aux saveurs provençales. Excellent poisson ramené dans ses filets CHERBOURG, ÎLE DU LEVANT ÎLE DE BAGAUD ÎLE DU GRAND RIBAUD D ’ Î L E S OÙ DORMIR ? A Port-Cros, Le Manoir $(04.94.05.90.52 ; www.hotellemanoirportcros.com). L’ancienne demeure des propriétaires de l’île n’est qu’à 300 m du port. Une vingtaine de chambres et d’appartements donnant sur un grand parc clos de 2 ha planté d’eucalyptus, de lauriers-roses et de palmiers centenaires. Atmosphère indéfinissable, un brin désuète et pleine de charme. De 170 à 270 € par personne en demi-pension. A Porquerolles, Le Mas du Langoustier (04.94.58.30.09 ; www.langoustier.com). Un lieu magique, un peu à l’écart à l’ouest de l’île. 49 chambres donnant sur le parc. Piscine superbe dans un écrin de verdure. De 210 à 380 € en juillet et en août. Et aussi : l’Auberge des Glycines (04.94.58.30.36 ; www.aubergeglycines.com). Aux Embiez et à Bendor. La première de ces îles dispose d’une grande capacité d’hébergement, entre l’hôtel Hélios (04.94.74.67.46) et ses TOULON par Sam, le pêcheur. Menus de 38 à 130 €. On peut aussi déjeuner plus simplement à La Pinède. LA BONNE IDÉE Hyères mérite vraiment le détour avec ses palmiers et ses palais à l’architecture audacieuse bâtis au XIXe siècle. Sans oublier la villa Noailles. Une étape obligée avant de se rendre sur les îles… ou pour prolonger son séjour. G. M. ANDRÉ DE CHASTENET ÎLE DE BENDOR
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