2014 - FWA
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17 JUILLET 2014 N°29 Pleinchamp DÉPOT : BRUXELLES X HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE PÉRIODIQUE D’INFORMATION AGRICOLE DIFFUSÉ LE JEUDI AUPRÈS DE TOUS LES EXPLOITANTS AGRICOLES DE WALLONIE Chaussée de Namur, 47 B-5030 - Gembloux - Tél. : 081 60 00 60 - Fax : 081 60 04 46 - email : [email protected] - www.fwa.be CETTE SEMAINE Natura 2000 : des commissions sous pression ! .......................................3 Regards croisés sur le PGDA ...........4-5 TTIP : enjeux pour les consommateurs et agriculteurs ...... 6 L’avenir du secteur laitier au conseil agricole ................................7 Enquête sur la Directive-cadre Eau.................. 8 Prévention des maladies du porc à déclaration obligatoire ..................10 ÉDITO Aides Vaches allaitantes: de la stabilité pour préserver le revenu de tous les éleveurs! Lorsque la Commission européenne avait marqué son accord concernant le maintien d’une enveloppe d’aides couplées à 21.3% pour la Belgique, la FWA pensait sincèrement que le plus dur était fait et que son action répétée à tous les niveaux décisionnels européens avait porté ses fruits. Mais a posteriori, les instances européennes ont conditionné l’octroi de cette enveloppe d’aides couplées: pas d’incitation à une augmentation de la production, pas de référence à un historique d’aides (donc abandon des quotas!), plus de primes à l’herbe et une obligation de fixer le nombre d’animaux éligibles et l’enveloppe (49.77 mil. €) en 2015. Une équation lourde de conséquences pour le secteur bovin. car elle permet une redistribution gratuite et ciblée vers les jeunes qui s’installent et les producteurs récemment installés. Elle permet également de démonétiser les transferts des primes à la vache allaitante. La FWA a également proposé que cette réserve aide de manière privilégiée les producteurs qui auraient une mauvaise ‘nouvelle référence 2015’ par rapport au ‘quota historique’ détenu en 2013. L’objectif est ici clairement d’instaurer un nouveau système d’attribution des aides qui ne pénalise aucun producteur en place et cela, quel que soit le type d’exploitation. Marie-Laurence Semaille - Une aide dégressive pour les producteurs touchés par une perte d’aides importantes. A l’instar des mesures proposées en Flandre, une enveloppe de 10% de la prime ‘vache allaitante’ pourrait être affectée à une aide ciblée et dégressive sur les exploitations qui sont touchées par une réduction importante de leurs aides VA. La FWA soutient cette mesure car elle est parfaitement complémentaire de la redistribution privilégiée de la réserve et de plus, cette aide dégressive permettra d’atténuer l’impact de l’abandon de la référence historique 2013. Les pages de l’UAW ........................ 11-14 PGDA III : tout sur les CIPAN ........15-16 Marchés..................................................18 Le carnet de champ “céréales” du Cadco ............................................... 24 - Maintien d’une enveloppe d’aide pour les vaches mixtes. La FWA a également défendu le maintien de la prime VA pour les vaches mixtes et la réinstauration de la prime à la race locale menacée (MAE) pour les deux races mixtes belges. Quelques chiffres pour mieux comprendre Pour conclure, il est important de rappeler que l’objectif et l’action de la FWA ont toujours été et restent encore aujourd’hui d’éviter que la nouvelle PAC n’hypothèque la rentabilité des exploitations à l’avenir. Ces priorités sont essentielles pour la FWA et elles restent encore plus pertinentes dans la réflexion relative aux aides couplées, dans la mesure où la part de ces aides teur. Néanmoins, la FWA a demandé que des re- dans le revenu final de certaines exploitations cours puissent être possibles pour traiter les cas bovines est parfois proche des ‘100%’. particuliers. Pour ce faire, il est fondamental d’éviter un passage brutal vers un nouveau système de Pour rappel, voici les grandes idées soutenues redistribution et il faut prendre en compte la par la commission ‘Productions Animales’ et le situation des exploitations les plus pénalisées Comité Directeur Syndical de la FWA. par les nouveaux critères distributifs tout en favorisant l’installation des jeunes éleveurs. - Une priorité majeure: le maintien d’une La transition vers le nouveau système de redisprime suffisamment attractive liée à la productribution doit être la plus ‘amortie’ possible et tion. ne laisser aucun éleveur actif aujourd’hui sur le carreau. Aucun éleveur ou type d’élevage ne Pour la FWA, le mécanisme d’aides couplées à doit être sacrifié! Les deux mesures complémenla VA n’a de sens que si le montant de la prime taires proposées par la FWA vont dans ce sens: reste intéressant. De plus, il est également essenune enveloppe d’aides dégressives pour amortiel que les aides restent liées à une réelle actitir la transition et une redistribution privilégiée vité de production bovine. Un taux minimum de de la réserve pour restaurer un soutien couplé vêlage et de veaux présents tel que prévu dans proche de la référence historique 2013 chez les le système actuel devra être maintenu pour ga‘perdants’ du nouveau système. rantir l’octroi des aides à de réels producteurs de viande bovine. En Wallonie, on dénombre 5552 producteurs allaitants pour quelque 263 667 primes. Le quota moyen est de 48.5 primes. Le nombre de femelles de plus de 8 mois est de 520.000 bêtes. Autre chiffre important pour comprendre le contexte difficile de la réflexion: 3379 producteurs sont détenteurs de vaches viandeuses ou mixtes sans référence. 60% des producteurs allaitants activent la possibilité d’utiliser des génisses pour ‘remplir’ leur quota. Les producteurs qui utilisent entre 30 et 40 % de génisses ont un quota moyen largement supérieur à la moyenne et sont des producteurs spécialisés dans la production de viande bovine: 77 primes en moyenne. Par contre, les producteurs qui n’activent aucune génisse ont un quota moyen de 30 primes. Dans le nouveau système, la possibilité d’activer au maximum 40 % de génisses devra disparaître et cela va engendrer des difficultés pour certaines exploitations - La mise en place d’une réserve pour faciliter dont il faudra tenir compte. L’année de référence du nouveau système devrait être 2013: il s’agit l’installation des jeunes. La création d’une réd’un élément essentiel pour la pérennité du sec- serve présente en ce sens beaucoup d’avantages " ! " ! " !# 2 Pleinchamp - !# 17 JUILLET 2014 ACTUALITÉS Vers une décennie de marchés agricoles plus stables? Deux importantes organisations internationales (l’OCDE et la FAO) se sont livrées à des projections concernant l’offre et la demande de produits agricoles durant la prochaine décennie. Pour l’OCDE et la FAO, après une période de prix «inhabituellement» élevés, les marchés agricoles reviennent à une situation plus normale. Sur l’ensemble de la planète, les agriculteurs ont en effet réagi en renforçant leurs capacités de production et d’approvisionnement. D’où, déduisent les deux organisations, que les prix des produits agricoles devraient être à la fois moins élevés mais relativement stables durant les dix années à venir». Il reste à vérifier que ces prix s’établissent à un niveau suffisant et que les prévisionnistes n’aient pas péché par excès d’optimisme… Richard Cydzik Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE Il est important de noter que les données et projections de l’OCDE et de la FAO sont macroéconomiques. Ainsi, à l’échelle du monde, la demande de produits agricoles devrait rester ferme, mais progresser moins rapidement qu’au cours de la décennie écoulée. Pareillement, c’est l’Asie, l’Amérique latine et autres régions en développement qui devraient assurer plus de 75% de l’accroissement de la production agricole d’ici 2023.un accroissement par ailleurs nécessaire pour faire face notamment à l’augmentation de la population mondiale. Enfin, il convient aussi de signaler que, dans leurs projections, l’OCDE et la FAO n’ont pas pris en compte deux changements politiques de taille: à savoir la nouvelle loi agricole américaine de 2014 (qui réinstaure une large part de couplage dans l’attribution des aides à l’agriculture) ainsi que la réforme de la Pac européenne dont les maîtres-mots sont convergence et verdissement dans les aides dans l’Union (les modalités de la mise en œuvre de ces deux réformes n’étaient guère connues au moment de l’étude). Quelle est la substance des prévisions OCDEFAO pour 2014-2023? Selon les deux organisations, les céréales demeurent toujours au cœur de l’alimentation humaine. Toutefois, des phénomènes déjà connus sont voués à s’accentuer: «la hausse des reve- nus, l’urbanisation et l’évolution des habitudes alimentaires concernant la transition vers des régimes plus riches en protéines, en matières grasse et en sucre». C’est ainsi que durant la décennie à venir, la production du secteur de l’élevage devrait s’accroître plus vite que celle du secteur des cultures alimentaires. Ceci vaut aussi, selon le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, pour les biocarburants: «en effet, si l’agriculture contemporaine doit davantage avoir pour objectif de nourrir les êtres humains, elle doit également fournir des matières premières à l’industrie, qu’il s’agisse de l’industrie des biocarburants ou encore de l’alimentation animale». Toujours est-il qu’une «modification structurelle» de la production agricole mondiale interviendra: elle favorisera les céréales secondaires et les graines oléagineuses. Les tonnages de celles-ci vont augmenter pour répondre à la demande de produits destinés à l’alimentation humaine, à l’alimentation animale et à la production de biocarburants, mais au détriment de cultures vivrières de base, comme le blé ou le riz. Pour l’OCDE et la FAO, il s’ensuivra que «les prix des végétaux devraient diminuer pendant encore un ou deux ans, avant de se stabiliser à des niveaux qui resteront supérieurs à ceux de la période antérieure à 2008, mais nettement inférieurs aux niveaux records atteints récemment». En revanche, les deux organisations s’attendent à une hausse des prix de la viande et des produits laitiers (ainsi d’ailleurs que des produits de la pêche et de l’aquaculture). Point important en céréales: le volume des stocks devrait connaître une hausse sensible par rapport à la consommation prévue, ce qui devrait considérablement réduire les craintes liées à la volatilité des prix.¢ OCDE/Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (2014), Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2014, Éditions OCDE. http://dx.doi.org/10.1787/agr_outlook-2014-fr L’essentiel par produit d’ici 2023 Céréales: les prix mondiaux des principales céréales fléchiront au cours de la période de projection, stimulant de ce fait les échanges mondiaux. Les stocks devraient augmenter, notamment ceux de riz en Asie qui devraient atteindre des niveaux record. Oléagineux: la part des superficies en oléagineux dans le monde va continuer de croître, mais à un rythme plus lent car la demande soutenue d’huiles végétales va faire monter les prix. Sucre: après avoir diminué fin 2013, les prix internationaux du sucre vont se redresser sous l’effet d’une forte demande mondiale. Les exportations du Brésil, premier exportateur mondial, seront fonction du marché de l’éthanol. Viande: la fermeté de la demande d’importations des pays d’Asie, ainsi que la reconstitution du cheptel entamée en Amérique du Nord, favorisera une hausse des prix de la viande, ceux de la viande bovine atteignant des niveaux record. Au cours de la période de projection, la volaille deviendra la viande la plus consommée, devançant la viande de porc. Produits laitiers: les prix fléchiront légèrement par rapport à leurs niveaux actuellement élevés, en raison d’un accroissement constant de la productivité dans les principaux pays producteurs et du retour de la croissance en Chine. Dépassant l’Union européenne, l’Inde deviendra le premier producteur mondial de lait et exportera des quantités considérables de lait écrémé en poudre pendant la période de projection. Produits halieutiques et aquacoles: l’accroissement de la production aquacole sera concentré en Asie. L’aquaculture fait partie des secteurs alimentaires qui se développent le plus vite et sa production destinée à la consommation humaine dépassera celle de la pêche en 2014. Biocarburants: la consommation et la production de biocarburants, notamment d’éthanol fabriqué avec du sucre et de biodiesel, devraient croître de plus de 50 %. Le prix de l’éthanol montera parallèlement à celui du pétrole brut, tandis que celui du biodiesel suivra plus étroitement l’évolution du prix des huiles végétales. Coton: l’écoulement prévu des stocks mondiaux accumulés va stimuler la consommation en faisant baisser les prix, avant que ceux-ci ne remontent à l’horizon 2023. NATURA 2000 : DES COMMISSIONS SOUS PRESSION ! Le dossier Natura 2000 est un vaste chantier ! Depuis plus de 2 ans, les réunions des commissions de conservation se sont mises en place et leur fréquence s’est accélérée suite à l’enquête publique telle que prévue. Jusqu’à présent, les avis émis par ces commissions ont le plus souvent résulté d’un consensus entre les parties rassemblées autour de la table. Rappelons que sont, entre autres, amenés à la concertation, les propriétaires, les agriculteurs, les sylviculteurs, les naturalistes et les représentants de l’Union des Villes et Communes. Participent également à ces discussions des représentants de la DGO3, dont on peut attendre, en qualité de représentants des pouvoirs publics, une stricte neutralité. Après avoir évacué des dossiers relativement généraux, les discussions sont aujourd’hui pleinement consacrées aux dossiers agricoles. Sans vouloir généraliser, il nous revient que les discussions, jusqu’à ce jour relativement consensuelles, deviennent de plus en plus tendues au sein de certaines commissions. La Fédération wallonne de l’Agriculture tient à rappeler qu’il est essentiel que les représentants du monde agricole puissent avoir au sein de ces commissions une pleine expression de leurs points de vue. Les commissions de conservation qui ne tiendraient pas compte du point de vue agricole et au sein desquelles les représentants de l’administration sortiraient de leur devoir de neutralité sont pour nous, à proprement parlé, inacceptables. Si de telles dérives persistaient, la FWA ne manquerait pas d’interpeller officiellement la Direction générale de l’Administration et son ministre de tutelle. NUTRILOR: 18 ans au 30/06/2014 Nous remercions tous nos clients qui ont encore fait GRIMPER NOTRE CHIFFRE D’AFFAIRES DE 10% NUE BIENVEOIRE à la F MONT A de LIBR -28/7 7 25-26-291/02 stanadnt le ring) (dev 99988780/2814 crt 17 JUILLET 2014 - Pleinchamp 3 ENVIRONNEMENT Regards croisés sur le PGDA L’objectif premier du Programme de Gestion Durable de l’Azote en agriculture (PGDA) est de préserver la qualité des eaux souterraines et de surface. Au travers de ces quelques lignes, nous avons voulu présenter le regard porté par deux acteurs directement concernés par le PGDA, certes avec des enjeux différents. D’une part Eddy Pussemier, agriculteur et d’autre part, Yves Renson, représentant d’un producteur d’eau. Les efforts réalisés par l’un auront à moyen terme des conséquences sur le travail de l’autre. Eau les cœurs ! Les unes bondissent, d’autres se laissent aller, c’est une valse, au fil des pavés dodus. Juillet doute, les gouttes à gouttes la jouent serrée et la moiteur rend presque fumant l’air parfumé. Une histoire d’eau et cela tombe bien. Car le PGDA III est d’application depuis quelques semaines. Avec lui, de nouvelles contraintes pour le monde agricole. Certains préfèrent parler de pratiques culturales intelligentes. Ils les ont d’ailleurs déjà mises en œuvre. C’est le cas d’Eddy Pussemier, agriculteur à Braine-l’Alleud. Marie-France Vienne On entendrait presque le bourdonnement lointain de la capitale, mais ici, dans ce Brabant wallon verdoyant, les quelques bourgs cossus ne se bousculent pas aux portillons de la ville dont ils accueillent pourtant régulièrement nombre d’habitants. C’est ici que se déploie l’exploitation laitière d’Eddy Pussemier avec ses 150 bovins, ses 93ha de cultures dont la moitié en superficie fourragère et l’autre en cultures de céréales et de betteraves. Une partie du lait est transformé en fromage à pâte dure, yaourts et glaces, des produits qui sont vendus à la ferme. Et depuis près de cinq ans, l’exploitation dispose d’un distributeur de lait 24/24h qui délivre plus de 50l/jour depuis son installation. LS et étendue des surfaces Depuis 2001, le PGDA prévoit des mesures de plus en plus contraignantes pour le métier. Eddy Pussemier ne les ressent pas trop, parce qu’à chaque aménagement ou construction dans son exploitation, il a su tenir compte des normes de stockage. Il a aussi eu la possibilité, dès 2005, de pouvoir passer de 50 à 93ha : une chance réelle pour l’autonomie alimentaire des bovins mais aussi pour le LS (taux de liaison au sol) et l’aisance pour épandre les engrais de ferme. Il n’a de plus jamais été concerné par des contrats en raison de l’étendue suffisante de ses surfaces. Le Brabant wallon est d’ailleurs moins concerné en général par cette problématique qui cause difficulté à des collègues. Pour un stockage surfait Si la mise aux normes a un coût, explique Eddy Pussemier, cela permet en revanche d’être 4 Pleinchamp - plus à l’aise dans la gestion des effluents d’élevage. L’agriculteur n’est plus obligé d’épandre quand les citernes sont pleines, mais épandra quand la culture le demande et que le sol peut l’accepter. Plus besoin, donc, de faire attention aux dates d’épandage quand les capacités de stockage sont suffisantes. On remet les couverts Avec ce nouveau PGDA qui impose une couverture de 90% de la SAU au 15 septembre et la couverture de la totalité des surfaces de légumineuses récoltées avant le 1er août, c’est une nouvelle contrainte qui vient s’ajouter aux autres et qui peut avoir une répercussion sur le travail ! A moins, comme Eddy Pussemier, d’être déjà sensibilisé aux engrais verts depuis plusieurs années. Sans doute est-ce parce qu’il fait partie d’un groupe de fermes pilotes, ce qui lui a permis d’échanger et l’a poussé à entreprendre des expériences qu’il n’aurait pas faites s’il était resté seul dans son exploitation. Résultat ? Il ressent moins cette nouvelle donne comme une contrainte, mais la considère davantage comme une pratique culturale intelligente. Les principaux avantages des couverts, selon lui, se situent au niveau de la lutte contre l’érosion et de l’amélioration des rendements au fil des années. Couvrir permet un effet de rétention d’azote et le taux d’humus s’en trouve amélioré. In fine, l’environnement s’en trouve embelli et c’est également favorable pour la faune et la flore. Eddy Pussemier avance toutefois un bémol en ce qui concerne les cultures de betteraves pour lesquelles la destruction des couverts peut poser problème et engager un coût supplémentaire. Eddy Pussemier L’agriculteur préserve l’eau Eddy Pussemier participe chaque année aux Journées Fermes Ouvertes. Cette année plus de 4.000 personnes se sont pressées dans son exploitation. Et cet élément, qu’il considère comme une chance, n’est pas anodin. Il emmène ses visiteurs d’un jour dans les champs, ce qui lui permet de montrer au public que les agriculteurs sont conscientisés à tout ce qui touche à l’environnement, y compris l’eau. Il explique que l’agriculteur, grand consommateur d’eau, a conscience de son importance. Et ce, particulièrement dans une exploitation avec des vaches laitières puisqu’une vache boit entre 150 et 200l/ jour. Le métier d’agriculteur se transmet au fil des générations et le souci de l’agriculteur est de le pérenniser, il faut donc faire attention à tout. Pratiquer la vente directe et être en contact avec le consommateur fait que l’on a une appréciation différente du métier d’agriculteur. On tient compte des remarques; le consommateur est finalement la raison d’être des agriculteurs. D’où la nécessité de renvoyer une bonne image. Si les agriculteurs et producteurs d’eau ont un intérêt commun à préserver la qualité de l’eau, Eddy Pussemier regrette toutefois que l’on insiste trop lourdement sur les problèmes de nitrate chez les agriculteurs malgré les efforts qu’ils fournissent depuis de nombreuses années. Quid de la proportion de la pollution des autres ? L’agriculture ne fait que de l’épandage tandis que les autres secteurs procèdent à des rejets directs. Sont-ils suivis comme les agriculteurs et ont-ils des pénalités ? Ne pourrait-on pas accorder une rétribution aux agriculteurs qui contribuent à rendre une eau saine ? Certains sont pénalisés dans leurs rendements. La profession manque de reconnaissance et ce serait plus stimulant d’être aidé si on ne pollue pas l’eau que d’être pénalisé en cas de pollution … Pour une pub dans Pleinchamp [email protected] ou Bernard Kersten au 081 60 00 60 17 JUILLET 2014 La mémoire dans l’appeau L’objectif de bon état fixé, par la DCE (Directive européenne cadre sur l’eau), pour chaque masse d’eau d’ici 2015, semble désormais difficilement atteignable. La tendance est pourtant à une légère amélioration à laquelle les agriculteurs, de mieux en mieux formés et informés, sont loin d’être étrangers. C’est le cas dans le Brabant wallon où les différents acteurs du secteur mobilisent ensemble leurs forces. Marie-France Vienne Action sur le captage de l’Ornoy à Mont-Saint-Guibert A commencer par l’IECBW (Intercommunale des Eaux du Centre du Brabant wallon) qui loue les efforts fournis par le monde agricole via le PGDA et l’encadrement de Nitrawal afin d’améliorer la qualité de l’eau. Ce producteur et distributeur d’eau potable (distribuée à 200.000 personnes, ce qui représente 80.000 raccordements) produit environ 7.500.000m³/an pour une distribution de 10 millions m³/an. Un très lent processus d’amélioration L’IECBW capte deux types d’eau : celle qui est issue de captages dans les sables bruxelliens qui sont les plus vulnérables à la pollution par le nitrate (on y est très proche de la limite maximum des 50mg/litre) et l’eau qui se situe dans le socle primaire (totalement exempte de nitrate), riche en fer et en manganèse et devant donc faire l’objet d’un traitement. Le mélange de ces deux eaux permet d’aboutir à une eau dont la teneur en nitrate tourne autour des 25 à 30mg/ litre. Malheureusement, souligne Yves Renson, Directeur général adjoint de l’intercommunale, on ne voit pas encore d’amélioration de la qualité de l’eau dans les captages depuis 2001. On note une stabilisation, voire dans certains cas, encore une augmentation des teneurs en nitrate. Mais les spécialistes savaient dès le départ qu’il s’agirait d’un processus à très long terme. Il faut, en effet, près de 30 ans pour que l’eau de surface arrive dans les nappes. Cela peut sembler déprimant pour le secteur agricole car les efforts demandés depuis près de 15 ans, commencent à porter leurs fruits.. Renson, puisqu’être deux fois au-dessus de la norme sur l’une de ses parcelles prouve que l’on est ponctuellement en sur-fertilisationet qu’il existe de ce fait un réel risque de pollution. Des efforts pour éviter les sanctions européennes Il faut certes à chaque fois aller un peu plus loin. Néanmoins, le bon état écologique des eaux, imposé par la Directive-cadre, fait qu’il n’y aura pas moyen d’échapper à de nouvelles mesures plus strictes. Et si l’on ne se plie pas à ces contraintes, se sont les sanctions européennes qui se feront sentir. Si ses mesures ont amené les agriculteurs à modifier leur façon de travailler, se sont tous les secteurs qui sont et restent concernés. N’oublions pas, souligne Yves Renson, que derrière le PGDA III il y a une directive européenne, balise obligatoire à atteindre, et que sans l’entrée en vigueur de celui-ci les agriculteurs risquaient d’être exposés à des mesures plus strictes encore. Rendez-vous à la Foire de Libramont 2014 ! 99988781/2814 crt Yves Renson, Directeur général adjoint de l’IECBW puis dix ans pour modifier certains aspects des précédents PGDA. C’est par exemple le cas pour ce qui est du stockage du fumier au champ. Si le secteur de l’eau a accepté de passer de 8 à 10 mois de stockage, il est désormais interdit d’en stocker en zone inondable et sur des pentes de plus de 10%. Une mesure qui, selon Yves Renson, ne paraît pas impossible à réaliser et relève du bon sens, malgré le carnet de contrôle que l’agriculteur doit tenir en y consignant les dates et lieux de stockage. D’autre part, passer de 75% à 90% de CIPAN peut sembler contraignant mais l’expérience des précédents PGDA a démontré scientifiquement que c’est la mesure la plus efficace pour retenir le nitrate dans les couches Des actions avec les agriculteurs supérieures. Et si implanter des CIPAN a un coût, L ’ I E C B W p a r t i c i p e a u x t r a v a u x cela permet en revanche d’augmenter le taux d’Aquawal(l’Union professionnelle des de matière organique dans le sol. L’un des plus Opérateurs du cycle de l’eau en Wallonie), gros changements de ce PGDA III porte sur le membre de Nitrawal. Elle est par conséquent au « contrôle APL ».Si, sur 3 parcelles il en faut toucourant des demandes et besoins de chacun. Le jours 2 qui soient conformes, plus aucune ne PGDA existe et il faut voir ensemble comment peut être supérieure à 100% de la norme. Une l’appliquer au mieux et comment montrer au mesure finalement assez logique, tempère Yves grand public tout le travail mené en amont par les agriculteurs. L’IECBW a ainsi mené, avec Nitrawal, une action sur le captage de l’Ornoy à Mont-Saint-Guibert. Ce captage, situé au pied d’un bassin versant entièrement cultivé, est in- fluencé par des intrants d’origine agricole. L’eau est captée à environ 3 mètres, soit une très faible profondeur, ce qui signifie qu’elle réagit plus vite aux modifications des pratiques agricoles. Cela démontre aux consommateurs d’eau que le service public et les agriculteurstravaillent ensemble dans l’intérêt de tous. Les agriculteurs ne sont pas les seuls responsables de la contamination des nappes. Tout le monde doit faire un effort : il y a le PGDA au niveau agricole, mais aussi tout ce qui a été entrepris au niveau de l’assainissement. A titre d’exemple, ce sont plus de 3 milliards d’investissements qui ont été injectés depuis 2002 au niveau des stations d’épuration. Un PGDA III dans la lignée des précédents Pour Yves Renson, le PGDA III ne constitue pas une révolution par rapport à ses prédécesseurs. On a , en effet, profité de l’expérience acquise de- VENEZ DÉCOUVRIR NOS NOUVEAUTÉS: • STARTOP: poudre de lait STARIER • SELENIUM 4000: nouveau SELENIUM organique PROMO FOIRE: Commande à Libramont livraison sur août ou septembre. 1 MAGNIFIQUE KARCHER à GAGNER ( VALEUR 1250€) à l’achat de: 10 seaux ou 250kg de produits NUTRILOR (granulés, semoules, Bovilor I/Se, NutrIsec, blocs sel, Bovibloc I/Se) UN BILLET DE TOMBOLA PAR 250 kg de PRODUITS NUTRILOR COMMANDÉS Une équipe d’ingénieurs nutritionnistes à votre service: Pierre LALOUX: 0475/65.94.63 Nicolas LEROY: 0478/54.65.24 Mathieu BINET: 0497/28.52.94 Damien GREGOIRE: 0473/52.33.96 Romain DE BUYL: 0497/55.35.06 NUTRILOR 085/84.60.36 NOUS ENGAGEONS ENCORE DE SUITE APRÈS LA FOIRE DE LIBRAMONT 17 JUILLET 2014 - Pleinchamp 5 ACTUALITÉS Négociations transatlantiques UE-USA: enjeux pour les consommateurs et les agriculteurs Dans « Plein Champ » du 3 juillet dernier, en page une, nous avons fait écho à la journée que le Comité Economique et Social Européen (CESE) avait organisé autour des négociations en vue de la création d’un grand marché transatlantique. Comme annoncé, nous reprenons dans cette édition les conclusions principales du débat. Reprécisons qu’elles émanent des catégories «Agriculteurs» et «Consommateurs et Environnement» siégeant au CESE. La Commission européenne a entamé en juillet 2013 des négociations avec les Etats Unis en vue de conclure un accord établissant un «Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissement (PTCI)», dont l’objectif principal consiste à éliminer les barrières non tarifaires afin de faciliter les échanges entre ces deux puissances. Ces négociations ont été menées de manière plutôt discrètes, du moins jusque début de cette année. Suite à l’avis du CESE «Les relations commerciales transatlantiques et le point de vue du CESE sur l’amélioration de la coopération et un éventuel accord de libre-échange entre l’UE et les Etats-Unis», les catégories «Agriculteurs» et «Consommateurs et environnement» ont jugé important de faire le point sur les aspects des négociations qui les concernent plus particulièrement au cours d’une réunion conjointe. Au cours de la journée, le projet de partenariat transatlantique a été présenté comme une opportunité. Il s’agirait donc d’un accord «gagnant-gagnant». Cependant, certains intervenants ont clairement indiqué qu’il y aurait aussi des perdants de part et d’autre de l’Atlantique sous l’effet de la compétition entre les entreprises américaines et européennes. la teneur des négociations. Mais la situation est encore loin d’être satisfaisante. L’accent doit être mis sur l’importance de la bonne information du consommateur et la transparence notamment dans les détails des négociations qui ne sont pas rendus publics alors que c’est souvent là que se situent les principaux enjeux (lorsque des dérogations aux principes généraux sont envisagés). les discussions en cours de la différence dans les modes de production agricole et agroalimentaire des deux côtés de l’Atlantique. Ces différences impliquent des coûts de production supérieurs en UE. Cet aspect devra être pris en compte dans les négociations tarifaires. - Considèrent que toutes les parties prenantes n’ont pas les mêmes capacités d’expertise et donc d’influence. Les ONG et certains secteurs professionnels (artisanat, PME) ont des ressources considérablement plus faibles que les industries ou les firmes internationales. Ce déles agriculteurs, la production de l’alimentation séquilibre structurel pose un problème de démo- Se félicitent de l’engagement de la ne se limite pas à une question de maîtrise des cratie et de gouvernance. Il est nécessaire de proCommission pour son ambition de maintenir risques sanitaires et de certaines techniques. poser des solutions pour faciliter l’implication un niveau élevé des normes en termes de protec- L’Agriculture européenne produit également des acteurs les moins favorisés dans le processus tion des consommateurs et de l’environnement. des biens publics et s’appuie sur des valeurs ande négociation. Dans ce cadre, il convient de rester particulière- cestrales. Il convient donc d’intégrer aussi des ment attentif aux questions de sécurité sanitaire considérations éthiques, culturelles et environ- Estiment que le calendrier des négociations des aliments (OGM, viande aux hormones, net- nementales. devrait être rallongé. toyage chimique des aliments, etc.). Il est nécessaire de continuer à observer le «principe de pré- Les Indications géographiques protégées reLa question concernant l’inclusion d’un mécaution» (inscrit dans le Traité de Lisbonne) en ce présentent une garantie pour le consommateur canisme de règlement des différends entre les qui concerne l’autorisation de la mise en marché tant sur l’origine du produit que sur la méthode investisseurs et les États (RDIE) a suscité et susou non d’un produit et pas seulement des consi- de production. La protection des indications géocite toujours des inquiétudes dans une frange dérations scientifiques. graphiques sur le territoire américain contribue importante de la population (ONG, groupe de à une meilleure protection du consommateur citoyens…) de part et d’autre de l’Atlantique. Il est - Souhaitent que l’accord fournisse des solu- contre la fraude. indispensable que les éventuelles dispositions tions concrètes et pratiques aux barrières non du PTCI relatives au RDIE n’entravent pas la ca- Suggèrent d’observer un cadre strict de simtarifaires en veillant à rendre plus compatibles pacité des États membres de l’UE à légiférer dans les systèmes réglementaires US et UE, tout en plifications et d’équivalence dans les procédures l’intérêt de leur population. respectant les seuils élevés des standards en ma- administratives pour exporter/importer les proLe débat a mis en avant que la société civile tière de santé, de la consommation, de l’environ- duits afin de faciliter la participation des PME à n’est pas un adversaire de ce type de négociaCe qui ressort nement et de la sûreté alimentaire en vigueur cet accord. tions mais qu’elle doit être impliquée dans les des deux côtés de l’Atlantique. discussions et qu’un maximum doit être fait Sur la base de ces discussions, les participants: - Se félicitent qu’en terme de transparence, pour faciliter son travail. - Soulignent que chez les consommateurs et les parties prenantes ont plus aisément accès à - Insistent pour que l’on tienne compte dans 2014, année européenne de la lutte contre le gaspillage alimentaire Implication de la société civile européenne dans l’élaboration de stratégies préventives pour combattre la pauvreté alimentaire et réduire le gaspillage afin de favoriser le don alimentaire. Brigitte Huet Geneviève Dupont, vice-Présidente nationale de l’UAW Dans un monde où beaucoup ne mangent pas à leur faim et parce qu’on sait que les ressources alimentaires ont leurs limites, le Comité économique et social européen (CESE) a commandé sous la houlette de son président, Monsieur Henri Malosse, une étude comparative** de la législation et des pratiques des Etats membres en matière de dons alimentaires. Composé de délégués, répartis pour représenter équitablement toute la société civile, le CESE a présenté cette étude**, lors de la table-ronde du 7 juillet. Ce long travail de préparation et cette rencontre ont veillé à établir des bonnes pratiques et à élaborer des recommandations afin de légiférer et faciliter ainsi les dons alimentaires au sein de l’Europe. Mais celle-ci ne dispose pas de législation commune en matière de dons alimentaires et les cadres stratégiques sont diffé- 6 Pleinchamp - 17 JUILLET 2014 ajoutée spécifie que les dons alimentaires sont taxés, s’ils sont effectués par les personnes imposables et il n’est pas permis d’accorder d’exonérations fiscales sur les dons alimentaires. La directive-cadre relative aux déchets impose aux Etats membres une hiérarchisation de la gestion des déchets et il n’existe pas d’orientation spécirents d’un Etat membre à l’autre: certains sont fique pour la redistribution des denrées alimenplus stricts et d’autres sont plus engagés. Cette taires aux humains. étude a proposé un inventaire des obstacles et de la législation relative aux dons alimentaires. Cette analyse comparative, le travail acLa législation alimentaire générale établit les compli par la section spécialisée «Agriculture, principes et les prescriptions, instituant l’AutoDéveloppement Rural et Environnement» ainsi rité Européenne qui fixe les procédures qui y sont relatives. Les Règlements relatifs à l’hygiène des que les synergies créées lors de cette table ronde, denrées alimentaires fixent les règles sanitaires ont proposé des Recommandations et Bonnes et les contrôles, applicables aux productions Pratiques. Entre autre, en Belgique, où l’aide à d’origine animale destinées à la consommation «l’interprétation de la durabilité minimale des humaine. Toutefois, l’interprétation du package denrées alimentaires» a permis d’élaborer dans «Hygiène» exécutée de façon plus ou moins une circulaire, une liste non limitative des prorigide d’un pays à l’autre, paralyse les dons ali- duits alimentaires pouvant être utilisés par les mentaires. La durabilité de tous les aliments et banques alimentaires et les organisations caril’indication de limite de date de consommation tatives et où l’interprétation de la traçabilité des se fondant sur la composition des aliments im- denrées alimentaires permet de limiter la charge posées assurent la sécurité mais freinent les administrative liée aux dons alimentaires. De dons alimentaires. La législation fiscale relative même, l’interprétation de la Directive «TVA» au Système Européen, soit la taxe sur la valeur pour les denrées alimentaires proches de leur date de fin de consommation permet de donner une valeur TVA belge proche de zéro sur les produits qui font l’objet d’un don. La loi dite du «bon samaritain» en Italie dont le cadre légal de sécurité et d’hygiène est garanti par les Banques Alimentaires à la réception des dons, apporte une sécurité supplémentaire pour les donateurs. En France, les indications fiscales permettent aux donateurs de denrées alimentaires d’obtenir un crédit d’impôt égal à 60% de leur valeur et d’autre part, l’application de la hiérarchie des déchets alimentaires incite aux dons, parce que les instruments fiscaux sont plus onéreux lors de l’envoi d’aliments considérés comme déchets, que s’ils sont donnés. Yves Somville, Secrétaire général adjoint de la FWA et Rapporteur auprès de la section spécialisée du CESE Les consultations des parties prenantes, l’étude et l’analyse comparative de la législation européenne et les quelques orientations des Etats membres, permettront, si la volonté y est, le développement d’une politique en matière de dons alimentaires. Il est vivement souhaité que l’UE publie, pour hiérarchiser les divers usages des aliments, des orientations qui privilégient l’alimentation humaine afin de prévenir le gaspillage. Il faudrait évaluer les mesures fiscales encourageant les dons alimentaires et faire en sorte que l’UE favorise une attitude commune pour limiter la responsabilité incombant au donateur. Puisque l’objectif est de garantir que les denrées comestibles ne soient pas gaspillées, vu les dates de péremption, il est suggéré plus de souplesse dans la constitution de la liste des produits dispensés de l’obligation de porter une date de durabilité minimale. Il est aussi suggéré que les Etats membres se coordonnent et facilitent la coopération de la chaîne d’approvisionnement et des donateurs. ** La présente étude a été réalisée par Bio by Deloitte à la suite d’un appel d’offres du CES EUR. ACTUALITÉS L’avenir du secteur laitier abordé au Conseil agricole Le Conseil agricole des 17 et 18 juin a été l’occasion de présenter un rapport concernant l’évolution de la situation du marché dans le secteur laitier, comme le prévoit le règlement du «paquet lait», qui vise à garantir l’avenir à long terme du secteur laitier après la fin du régime des quotas, en 2015. La plupart des Etats membres ont accueilli avec satisfaction le rapport de la Commission, qui évalue en particulier les effets des mesures du «paquet lait» sur les producteurs et sur la production de lait dans les régions défavorisées et qui porte sur les incitations potentielles visant à encourager les agriculteurs à conclure des accords de production conjointe. Selon ce rapport, la situation du marché du lait de l’UE est actuellement favorable et les perspectives à moyen terme sont bonnes, même si la volatilité extrême des prix est susceptible de perturber le marché. La Commission a précisé la manière dont le «paquet lait» a été transpose dans la législation nationale: dans certains cas, il a donne lieu a la conclusion de contrats obligatoires entre agriculteurs et transformateurs et, dans d’autres cas, a l’établissement de codes de bonnes pratiques. Presque tous les Etats membres ont adopte des critères nationaux pour la reconnaissance des organisations de producteurs, et des négociations collectives dans le cadre du «paquet lait» ont été menées par des organisations de producteurs reconnues dans certains Etats membres. Néanmoins, le rapport conclut qu’il est encore trop tôt pour observer des conséquences importantes du paquet lait sur le secteur laitier dans les régions défavorisées. Un observatoire européen du marché du lait a été mis en place en tant qu’instrument complémentaire du «paquet lait» et est actuellement mis en œuvre par les services de la Commission. Cet observatoire surveille ce marché spécifique et a pour objectif de fournir aux operateurs économiques des outils quantitatifs et qualitatifs pour accroitre leur connaissance du marché et les aider dans leurs décisions entrepreneuriales. Les Etats membres ont continue à exprimer des points de vues très divergents sur la question du marche du lait au cours de la dernière année du régime des quotas. Certaines délégations ont estime que, au vu de la situation actuellement favorable du marche, il serait nécessaire de réduire les sanctions applicables aux pays qui risquent de dépasser leurs quotas laitiers nationaux, en adaptant les coefficients de correction de la teneur en matière grasse pour réduire le prélèvement supplémentaire acquitte dans ce cas. Cependant, plusieurs dé- Engager des travailleurs saisonniers peut alléger votre budget Compte tenu de ce qui précède, la présidence légations se sont opposées à cette demande, estimant que les règles définies en 2008 pour grecque laisse à l’ actuelle présidence (itamettre fin au régime des quotas devraient être lienne) le soin de décider des travaux futurs sur rigoureusement appliquées pour éviter toute ce dossier. distorsion de la concurrence au sein de l’UE. $ &- #"- (# * ."* % #-' -" "*' #$*! ( "!-/ * -" * -' % Le travail saisonnier est un système de travail Les avantages pour l’employeur temporaire permettant aux entreprises des secLe recrutement de travailleurs saisonniers est teurs agricole et horticole de faire face à un suravantageux pour l’employeur eu égard au fait croît temporaire de travail. que ces travailleurs ne sont pas soumis aux cotiQuelles sont les entreprises sations de sécurité sociale ordinaires : qui peuvent engager des travailleurs les cotisations sont moins élevées que les cosaisonniers ? tisations versées pour les autres travailleurs puisque l’employeur ne doit payer ni la cotisaIl s’agit de toutes les entreprises qui relèvent tion vacances annuelles ni la cotisation de modédes commissions paritaires n° 144 et 145, à savoir ration salariale ; les entreprises agricoles et horticoles et notamles cotisations ne sont pas calculées sur le sament les entreprises actives dans le domaine de laire réel à 108 %, mais bien sur un salaire jourla culture de fruits et légumes. Le sous-secteur de nalier forfaitaire et ce, quel que soit le nombre l’implantation et l’entretien de parcs et jardins d’heures effectivement prestées. (CP n° 145.04) est toutefois exclu. Quel est le nombre de jours pendant lesquels l’employeur peut recourir à des travailleurs saisonniers ? L’employeur peut y recourir de manière illimitée, excepté dans le secteur de la culture du champignon où le travail saisonnier est limité à 156 jours par année civile. Le travailleur, quant à lui, ne peut prester que 65 jours de travail saisonnier par année civile. Dans le secteur de l’agriculture, ce nombre est réduit à 30 jours par année civile. Dans le secteur de la culture du chicon, il est toutefois possible de travailler comme travailleur saisonnier jusqu’à 100 jours par an[1]. Attention : En cas de cumul du travail étudiant avec du travail occasionnel, le statut d’étudiant prime. Ceci signifie que si un travailleur preste comme étudiant dans un secteur où le travail occasionnel est possible, il prestera d’abord ses journées comme étudiant. Les jours de travail occasionnel seront prestés par la suite. Vous trouvez de plus amples renseignements à ce sujet dans notre fiche «Etudiants – 2. Aspects de sécurité sociale» dans la rubrique Social/Info+. Les travailleurs saisonniers ne peuvent travailler plus de 11 heures par jour et 50 heures par semaine. Les formalités Les employeurs qui occupent des travailleurs saisonniers doivent remplir une déclaration DIMONA spécifique et journalière. Outre les mentions ordinaires, ils doivent également y indiquer l’heure de début et l’heure de fin des prestations de travail. Ces données sont obligatoires : même si l’employeur ne connaît pas l’heure de fin, il doit en indiquer une ! L’employeur qui ne remplit pas la DIMONA spécifique perd les avantages en matière de sécurité sociale, d’une part, et s’expose à des amendes administratives ou pénales, d’autre part.Par ailleurs, le travailleur doit disposer d’un formulaire occasionnel [2]. Si le travailleur n’en dispose pas encore, l’employeur doit en introduire la demande auprès du Fonds social et de garantie pour les entreprises horticoles ou auprès du Fonds social et de garantie pour l’agriculture. *" ,+1 ( #( ""*( [1] Cette exception dans le secteur du chicon ne revêt plus de caractère temporaire. Elle a été intégrée dans la loi du 27 juin 1969 depuis le 1er janvier 2014. [2] Ce document remplace les anciennes cartes cueillette et agriculture. Les anciennes dénominations sont toutefois également utilisées pour le nouveau document. Secrétariat Social Securex Legal 08/07/2014 #/ "*' + !# ( "0 #-.'' (-' "#*' (*" ,+1 * '.0 " - -" ( #( $#-' ""*( 17 JUILLET 2014 - Pleinchamp 7 8 Pleinchamp - DIRECTIVE-CADRE EAU Frédéric Van Westeinde, étudiantstagiaire du Service d’Etudes de la FWA, réalise une étude comparative sur l’impact économique de la Directive-cadre sur l’eau entre la région wallonne, les Pays-Bas et la France. Vous êtes nombreux à vous demander le réel impact économique de la directive cadre eau sur l’économie agricole. C’est pourquoi nous vous invitons à prendre quelques minutes pour répondre à ce questionnaire anonyme. Les conclusions de cette étude vous seront présentées en septembre à Gembloux. La date exacte vous sera communiquée ultérieurement. Vous pouvez répondre directement en ligne via le site de la FWA (www.fwa.be), par courrier ou par fax pour le 31 août au plus tard à: Bernard Decock Service d’Etudes de la FWA 47, chaussée de Namur 5030 Gembloux Fax: 081/60.04.46 Comment situez-vous votre niveau d’information sur la Directive cadre eau Par exemple: Programmes de mesures, objectifs des mesures, financement possible… Merci pour votre collaboration ! Vous sentez vous préoccupé(e) par la qualité des eaux ? ❍ Non pas du tout ❍ Uniquement dans le cadre de mon activité professionnelle ❍ Uniquement lorsque je pratique mes loisirs ❍ Oui au quotidien Quelle est pour vous la priorité la plus importante dans la liste suivante ❍ ❍ ❍ ❍ La lutte contre les pollutions de l’eau Le prix de l’eau L’épuration de l’eau Autre : Pour vous la directive européenne cadre sur l’eau est synonyme : ❍ ❍ ❍ ❍ ❍ De contraintes supplémentaires D’aides financières De coûts supplémentaires D’opportunités pour innover De nécessité pour la préservation et l’amélioration, de la qualité des eaux ❍ Autre : 17 JUILLET 2014 Quelle est pour vous la mesure la plus contraignante du programme d’action ? ❍ ❍ ❍ ❍ PGDA (quantité azote, stockage, épandage…) Bandes tampons / zones enherbées Obligation de clôturer aux abords des cours d’eau Autre : Quels investissements avez-vous réalisé pour respecter la réglementation ? ❍ ❍ ❍ ❍ ❍ Augmentation des infrastructures de stockage Achat d’un nouveau pulvérisateur Clôtures aux bords des cours d’eau Achat d’abreuvoirs, pompes, bac à museau Autre : A l’échelle de votre exploitation, a combien estimezvous le montant de ces investissements réalisés depuis 2010 ? ❍ ❍ ❍ ❍ ❍ ❍ Moins de 10 000€ 10 001 à 20 000€ 20 001 à 30 000€ 30 001 à 40 000€ 40 001 à 50 000€ Plus de 50 000€ A l’échelle de votre exploitation, a combien estimezvous le montant des coûts supplémentaires engendrés chaque année pour respecter la réglementation visant l’amélioration de la qualité des eaux? (exemple : transfert ou traitement d’effluents d’élevage, analyse de sol, achat de semences CIPAN, …) ❍ ❍ ❍ ❍ ❍ Moins de 5000€ 5001 à 10 000€ 10 001 à 15 000€ 15 001 à 20 000€ Plus de 20 000€ Votre SAU * (Nombre d’hectares) Superficie en céréales *(ha) Cultures industrielles * (ha) Cultures fourragères * (ha) Prairies * (ha) Nombre d’UGB * Dans quel bassin versant se situe votre exploitation?* ❍ ❍ ❍ ❍ ❍ Meuse Rhin Seine Escaut Je ne sais pas #$ !.& + !&'+& . +&/ '.& . '+ +.' ' +&' +&/+ ' ' +&' & + ' .&&' .! . &+$ / 1 , 2 )) .<&) ;$+ ;9> .99&+"5 -+;99& ) : 1 2 +6&);66 *-53;6 4+6&(" ;9-$5";66 -6(&+ &695&9$ )6 +9 )= *+&9-; *9&+ 1,1 1,1 11 -11 -,1 -,1 , 1 1 ,1 ,1 --1 --1 , 4056%*&& 111 ) ) ) (,1 11 11 ), 11 ), (,1 0/.' ) :, ';&))9 &' "&+# !.& .& %& 17 JUILLET 2014 - Pleinchamp 9 SANTÉ Prévention des maladies du porc à déclaration obligatoire Le Moniteur Belge de ce 9 juillet a publié l’arrêté royal du 18 juin 2014 portant des mesures en vue de la prévention des maladies du porc à déclaration obligatoire. Ce texte remplace l’arrêté ministériel du 22 janvier 2007 portant des mesures temporaires en vue de la prévention des maladies épizootiques du porc, et intègre des mesures de biosécurité qui étaient prescrites dans d’autres arrêtés. Les mesures prescrites concernent la biosécuPorcs importés rité générale dans les exploitations porcines, la Les mesures relatives à la prévention de l’inprévention de l’introduction de maladies par le troduction de maladies par le transport de porcs transport de porcs provenant de pays tiers ou de zones à risque et enfin la prévention de l’intro- provenant de pays tiers ou de zones à risque visent duction de maladies à partir des sangliers. - l’avertissement dans les 24h de l’UPC par le transporteur lors du retour de tout pays tiers ou Biosécurité générale bien d’une zone à risque; - le nettoyage et la désinfection de ce moyen Les mesures concernant la biosécurité générale dans les exploitations porcines portent sur : de transport une première fois avant le retour en - les conditions d’infrastructure et d’équipe- Belgique; - un deuxième nettoyage et désinfection de ce ment des exploitations porcines: lieu de (dé) chargement, aire d’entreposage des cadavres, moyen de transport avant d’effectuer un nousas d’hygiène, équipement de nettoyage et dé- veau transport. Sangliers La prévention de l’introduction de maladies à partir des sangliers concerne : -.l’interdiction d’introduire dans un troupeau des sangliers sauvages morts ou vifs provenant de la chasse, ou des parties de ceux-ci; - l’interdiction de contact avec des porcs pour toute personne ayant eu des contacts avec des sangliers dans les 48h qui précèdent; - des conditions d’infrastructure: voir point Biosécurité générale. - l’avertissement de l’UPC si des sangliers pénètrent dans les installations où sont hébergés des porcs. Certaines de ces mesures existaient déjà dans des arrêtés relatifs à la peste porcine. * 6<*! Le minimum Ces mesures constituent un minimum pour diminuer le risque d’apparition d’un foyer d’une maladie épidémique dans les troupeaux! En effet, de telles maladies potentiellement ré-émergentes sont présentes dans de nombreux pays tiers, et même dans certains Etats membres aux frontières Est de l’Europe. Depuis plusieurs mois et encore très récemment, des cas de peste porcine africaine et classique chez des sangliers et dans des troupeaux ont été identifiés en Pologne, Lettonie et Lituanie. La population de sangliers sauvages en Belgique représente également un risque pour 6<*! !01(( !() !) . # / +(*-<5, 0 /+5* /+5* .5 "" « 8; %2 ')787: 74))%%'42 1 ) #(!) '# 0-0( - #(( « &$%$1$2;#8)72 1 ) !01) )0() 10 Pleinchamp - les exploitations porcines, étant donné la présence du virus de la maladie d’Aujeszky ainsi que de l’agent de la brucellose porcine dans cette population. Des informations complémentaires sont disponibles sur le site de l’Agence alimentaire : - sur les maladies animales émergentes: www. favv-afsca.fgov.be/publicationsthematiques/ maladies-emergentes.asp - sur la biosécurité dans les élevages: www. favv-afsca.be/publicationsthematiques/_documents/2014-07-10_biosecurite.pdf - sur la peste porcine: www.afsca.be/santeanimale/pesteporcine 0 - --4 ( 0 # 271 % 24' $419% (*-<5 ! - #(! $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ 0 $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ ! #!)- % !0 $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ - - 17 JUILLET 2014 T ' 0 1)- '0 !)( -(2 )0( ! 3#!--! !0 ' (0 ) !)) #( -#! T ' #) !( - ## -(2+ !) #) -(2 1)0 ! !-(-0$ - ) #( -( 0 )!(-$ !( ()(1 03 5 #(() (0-0() &0 !0($ sinfection; - les conditions d’exploitation: accès limité des étables aux personnes, protection contre les oiseaux et autres animaux (sauvages) (par ex. les sangliers), vide sanitaire, registre des visiteurs; - l’interdiction d’accès pendant 72h aux personnes, véhicules ou matériels provenant d’une exploitation d’une zone à risque; - l’arrêt des mouvements (standstill) suite à l’introduction de porcs dans une exploitation: règle des 4 semaines; - all-in all-out: intervalle de temps entre l’arrivée du premier et du dernier porc. Certaines de ces mesures existaient déjà dans des arrêtés relatifs à la peste porcine et aux conditions d’infrastructure («l’attestation sanitaire» depuis 1993). Union des agricultrices Wallonnes familiale! Notre agriculture wallonne, une agriculture 17 juillet 2014 N°161 1 Pages mensuelles de l’UAW - Distribué toutes fermes - Chaussée de Namur 47 - 5030 Gembloux Tél. 081/60.00.60 - Fax. 081/60.04.46 - E-mail. [email protected] Mot de la Présidente par Marianne Streel, présidente UAW - [email protected] À bientôt à la Foire! C’est de Roumanie que je vous écris ce petit mot. Notre projet d’échange entre les agricultrices roumaines et huit de nos agricultrices wallonnes se clôture. Comme vous pourrez le lire dans nos pages, le dernier voyage a eu lieu de 1er juillet au 9 juillet dernier. Les wallonnes ont été accueillies par les familles dont les dames avaient visité notre région en mai. Et quel accueil! Les familles roumaines nous ont ouvert leurs exploitations, nous ont fait découvrir aussi bien leurs réalités agricoles et leurs très belles traditions que leur vie de famille. Le thème de cet échange était également d’expliquer aux producteurs roumains quels intérêts ils pouvaient trouver à se regrouper en syndicat. Nous avons expliqué comment la FWA, l’UAW et la FJA fonctionnent et quels sont leurs rôles. Les agricultrices wallonnes ont eu l’occasion de découvrir une agriculture diversifiée allant d’une agriculture de subsistance à une agriculture industrielle en passant par une agriculture familiale. Un tout grand merci aux familles roumaines pour la chaleur de leur accueil. Pour certaines d’entre nous, les roumaines ont même organisé une soirée belge avec des frites, des saucisses et la projection du match de foot BelgiqueArgentine sur grand écran. Nos agricultrices reviennent enchantées, la tête pleine de magnifiques souvenirs mais le cœur un peu gros. A peine rentrée en Belgique, Marianne et Rose Marie ont eu le bonheur d’être enchantée par les rires de nouveaux petits-enfants : Baptiste et Valentin ont eu la gentillesse d’attendre le retour de leurs grand-mères pour venir au monde. Je tiens à remercier Monsieur le Ministre de l’agriculture, Carlo Di Antonio, ainsi que Wallonie-Bruxelles International pour le financement de ce beau projet. Par leurs soutiens, ils ont permis aux agricultrices wallonnes d’avoir une meilleure vision du fonctionnement des systèmes agricoles dans le monde. Pendant ce temps-là, en Belgique des foins ont été rentrés et certains escourgeons battus…Puis la pluie est arrivée, noyant même certains de nos enfants lors de camps scouts. Nous attendons à présent le beau temps pour reprendre les travaux. Les concertations sur les aides couplées et le verdissement doivent à présent aboutir. Parmi les interrogations qui persistent, la définition de l’agriculteur actif est essentielle et reste une de nos priorités. Nous voici déjà en juillet, et presque déjà à Libramont! Je vous rappelle que nous vous attendons dans notre stand (n°2918) du vendredi 25 juillet au lundi 28 juillet. Nous y serons à votre disposition autour d’un café ou d’un jus de pomme. Nos agricultrices de la province du Luxembourg y vendront comme chaque année, leurs succulentes gaufres et y distribueront du lait provenant d’une ferme voisine. Plusieurs moments forts lors de cette Foire : Nous organisons sur le stand notre concours photo «L’agriculture, une histoire de famille». Vous trouverez dans nos pages, un bulletin de vote. Passez par le stand, venez apprécier les photos, choisissez celle qui vous parle et déposez votre bulletin dans l’urne qui se trouvera sur le bar du stand. Chaque soir, à 17 heures, nous tirerons au sort un «électeur» à qui nous remettrons un lot « Tupperware » et un bon « Accueil Champêtre ». Nous organisons également en collaboration avec le CSA (Collectif Stratégies Alimentaires – l’ONG de la FWA), un concours sur l’agriculture familiale dans nos provinces ainsi qu’au Brésil, en RD Congo et aux Philippines. Le CSA sera sur le stand le vendredi et le samedi de 14h30à 16h30 pour discuter avec vous des enjeux de l’agriculture familiale dans le monde. Le prix du concours sera un panier de produits belges et burundais (en provenance directe de la Foire Agricole de Bujumbura) d’une valeur de 50€ à gagner par jour et venir récupérer sur le stand. Le vendredi, l’inauguration du stand FWA se déroulera vers midi sur le stand. Bienvenue à toutes. Cette année le thème de la foire sera « La PAC pour les nuls ». La Foire de Libramont et le FWA seront à votre disposition pour vous expliquer les enjeux de la nouvelle PAC. Le samedi, les Femmes Chefs d’Entreprise en collaboration avec l’Union des Agricultrices Wallonnes et le soutien de la Ministre de L’Egalité des Chances, Joëlle Milquet et le député de la Province de Liège, Robert Meureau, vont remettre un prix à deux dames (une de la province de Liège et une choisie par l’association des Femmes Chef d’Entreprise) pour mettre en valeur leurs prises d’initiatives à travers leur métier. Cette remise de prix se fera le samedi à 15h30 dans le stand. Je me réjouis de vous rencontrer nombreux sur le stand à Libramont pour l’inauguration du vendredi ou à un autre moment autour d’un café ou d’un jus de pomme. Je ne peux terminer ce mot sans penser aux familles de Sébastien Fiasse et de Stéphane Graff qui sont dans le deuil. La vie nous semble injuste quand deux jeunes nous quittent et dans leur cas deux jeunes papa qui laissent une jeune épouse et des enfants dans le désarroi. Je pense également à leurs mamans qui malgré leurs chagrins devront être fortes pour soutenir leurs familles endeuillées. Denise, Annie, au nom de l’UAW, je vous transmets mes plus sincères condoléances. Françoise, Aline, nous sommes de tout cœur à vos côtés et sachez que les portes à l’UAW seront toujours ouvertes. Nous vous invitons à passer dans le stand UAW FWA FJA pendant la Foire (N° 29.18) qui symbolise Vous pourrez voter pour la photo iliale » le plus à vos yeux « L’Agriculture Fam Bulletin de participation « L’Agriculture : une affaire de famille ! » Nom………………………………Prénom…………………………………… Adresse……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… …… GSM……………………………….Mail…………………………………… Je vote pour la photo n° …… Je suis ❍ chef d’exploitation ❍ conjointe aidante ❍ aidante ❍ conjointe ou fille d’agriculteur et j’exerce une autre profession ❍ autre Je souhaite être informée des activités UAW ❍ oui ❍ non Des bulletins sont également disponibles dans le stand. Avec le soutien de ACW et Tupperware L’agricultrice au quotidien « La profondeur des champs » Depuis plusieurs années Michel Loriaux a développé un travail personnel à la notion de territoire géographique et humain. Si ce qui l’intéresse est avant tout dans l’imaginaire, avec ces bouts d’histoires qui constituent la trame de ses images. Parfois ces histoires s’entremêlent avec la sienne et donnent à son travail une perception intime des moments traversés et vécus. C’est pour se «frotter» au réel qu’il est devenu photographe. Sa photographie propose une vision subjective du monde qu’il traverse. « Comme photographe et surtout comme citoyen, ce qui m’intéresse fondamentalement c’est les gens dans leur quotidien, dans leur simplicité.. » Dans ce cadre je prépare un grand reportage sur les femmes agricultrices, je suis à la recherche d’exploitantes de fermes qui accepteraient que je les photographie au quotidien avec discrétion pour me confronter à leurs réalités. J’aimerais réaliser un ouvrage photographique sur ce thème. Contact : Gsm :0494/203717 www.mloriaux.be Mail : michel_loriaux@hotmail .com 2 L’Union des Agricultrices Wallonnes et le Groupe de Soutien aux Agriculteurs UAW par Christine Gonay, vice-Présidente UAW Espace d’aide et de soutien, le Groupe de Soutien aux Agriculteurs propose une écoute en toute confidentialité et un accompagnement. Il permet de créer un lien, de l’empathie et un réflexe de solidarité au sein de la profession. Préoccupées par les difficultés rencontrées dans le monde agricole, les dames de l’UAW ont constitué en son sein depuis 2001, un groupe d’agricultrices bénévoles qui viennent en aide à leurs pairs et offrent à celles et ceux qui le demandent, des visites et un accompagnement spécifique au secteur. Dans un but déontologique, ces tandems d’agricultrices bénévoles préservent une certaine distance géographique entre elles et la personne aidée afin de permettre aux demandeurs d’être à l’aise. L’originalité de la démarche des bénévoles de l’UAW au sein du Groupe de Soutien aux Agriculteurs, réside dans le fait qu’il s’agit d’une aide organisée par les agricultrices elles-mêmes. Cellesci, avec l’appui de formations pointues, peuvent ainsi mettre leurs compétences aux services de ceux qui En binôme, elles se rendent sur en ont besoin. le terrain et proposent aux agricultrices et agriculteurs en situation Leur connaissance des réalités du secteur agricole difficile, une aide au classement, un est la particularité qui les distingue fortement et accompagnement de la profession constitue un atout essentiel. et une écoute en toute confidentialité pour rompre l’isolement. Bes in d’aide? Nous sommes à vos côtés! Et nous vous proposons gratuitement: > Un accompagnement de la profession > Une écoute pour rompre l’isolement > Une aide au classement Union des Agricultrices Wallonnes Jacqueline Diet : 0495 89 84 51 - Marianne Streel : 0475 40 15 07 Paule Scutenaire : 0476 62 25 89 - Annie Vanderheyden : 04 381 07 66 Brigitte Huet : 081 62 74 95 Roumanie-Wallonie ; Histoires agricoles par Myriam Lambillon, coordinatrice UAW Voici arrivée la dernière partie de notre grand projet d’échange entre agricultrices roumaines et wallonnes. Ce début de mois de juillet, un groupe de 8 agricultrices wallonnes ont pris l’avion pour Sibiu, petit aéroport situé près des Carpathes et ont pu découvrir non seulement des paysages majestueux mais aussi des familles accueillantes. 9 jours passés au sein des montagnes vous chan- sans roumains mais également de grands moments gent une vie ! C’est ce que l’on pourrait retenir de d’amitié, pour preuve la difficulté de se dire au revoir ce voyage. Le département de Hunedoara qui com- le dernier jour. prend le Pays de Panduren, peut enchanter bien des personnes. La Roumanie nous a ouvert ses portes avec ses contradictions, mais aussi avec ses habitants qui ont le cœur sur la main. Chaque famille a veillé à ce que les visites organisées au sein des fermes soient les plus instructives. Le programme contenait aussi bien des visites, des rencontres avec d’autres agricultrices que des moments de cultures avec la cérémonie du sel, les chants traditionnels, les costumes aux broderies artisanales représentant cette région. C’est ainsi que nous avons pu visiter une laiterie au top de la modernité ensuite une ferme traditionnelle comprenant 8 vaches, 3 cochons quelques volailles. L’agriculture en Roumanie est à deux vitesses pour le moment ; il y a ceux qui ont obtenu les aides et qui ont pour se regrouper pour s’organiser autour des bâtiments d’une ancienne ferme d’Etat, monter une étable de 300 vaches laitières, des serres de légumes et un système de valorisation du fumier hors du commun et ceux qui n’ont pu se développer comme ils le souhaitaient, qui reçoivent les informations après plusieurs recherches sur internet ou dans les journaux. Aucune structure n’est encore mise en place, style syndicat, pour les aider. Pour le moment, tous peuvent aller à l’administration, mais peu font cette démarche. Le spectre du communisme plane encore sur certaines régions. Quant aux familles qui nous ont reçues, nous n’avons qu’un mot : Merci ! Pour tous ces moments partagés dans la joie, la bonne humeur et ce malgré le barrage de la langue. Ces échanges apportent non seulement une lumière sur la vie réelle des pay- Etre agricultrice aujourd’hui : les avantages du statut de conjoint aidant et de la cotitularité UAW On entend régulièrement parler de mini et de maxi statut, quelle est la différence entre les deux ? Le mini statut a été créé en 1990 afin de permettre aux femmes d’avoir un statut au sein de l’exploitation. Il était facultatif et a eu peu de succès malgré l’avancée majeure qu’il représentait. En 2003, les conjoint(e)s de tous les secteurs économiques se sont organisés pour réclamer un statut et après pluEt quelles sont les condi- sieurs mois de négociations, ils ont obtenu un statut tions pour avoir accès à ce social complet, c’est le Maxi-Statut ! Ce statut est obligatoire pour les CA nés après 1956. Il présente statut ? des avantages en termes de cotisations et évite ainsi Le conjoint ou cohabitant des coûts trop importants au sein de l’exploitation. on ces ’ Inf orm ati es ng eu ne le sa gri Ge sti on cu ltri Éc ha ibr ef am ilia uil Avec la nouvelle PAC, on reparlerait de la cotitularité, pouvez-vous nous expliquer en quoi ce régime consiste ? e ‘j La cotitularité offre au conjoint-aidant la possibilité d’avoir une gestion en commun des aspects liés à la PAC au niveau de l’exploitation. Le conjoint aidant devient titulaire indivis des quotas et de toutes attributions administratives (DPU, vaches allaitantes,…). L’accès à ce droit pour les CA est une opération neutre et donc indépendante tant des droits de propriété des moyens de production ou du patrimoniaux (indiqués dans le contrat de mariage) que du statut social du cotitulaire. Le seul effet est une modification au niveau de la carte CTI c’est-à-dire au niveau de l’identification du titulaire des droits attribués administrativement. Le numéro d’exploitation et de producteur restent identiques. up L’obtention du statut de conjoint aidant (CA) est un réel atout pour les agricultrices. Il a permis la reconnaissance du travail effectué depuis toujours par les femmes au sein de la ferme mais également de leur faire bénéficier d’un statut social propre et complet. Elles ont aujourd’hui des avantages sociaux comme tous les indépendants tels que la pension, les prestations familiales, les soins de santé, l’incapacité de travail ou la maternité (cette dernière offre également l’accès à 105 titres services). légal d’un indépendant est considéré directement comme un conjoint aidant à condition qu’il n’ait pas de revenus propres provenant d’une autre activité qui lui ouvre des droits personnels à la sécurité sociale. Il faut également que le CA apporte une aide effective et régulière au sein de l’exploitation. Si le conjoint ou le cohabitant légal, n’est pas dans le cas, il doit faire une déclaration sur l’honneur dans les 90 jours du début de l’activité du conjoint ou de l’évènement nécessitant l’assujettissement du CA (mariage,…). Depuis le début de cette année, le CA aidant peut gagner jusque 3000 € par an d’une activité indépendante propre. Éq Christine Le Borne, le statut de conjoint aidant semble présenter de nombreux avantages, qu’en estil exactement ? Les personnes nées avant 1956 peuvent pour leur part choisir entre le mini et le maxistatut. Le Mini-Statut leur offre une protection en cas d’incapacité de travail et il reste couvert via couverture du conjoint aidé. Gro L’union des Agricultrices Wallonnes a créé il y a quelques temps, un groupe « Jeunes Agricultrices », espace de rencontre et d’expression pour les agricultrices et dames de moins de 45 ans issues d’exploitations cotisantes FWA ou membres FJA au sein de notre mouvement. La dernière réunion portait sur les avantages du statut du conjoint aidant et de la cotitularité. Voici un petit résumé de la rencontre avec Christine Leborne du service d’étude de la FWA. s Par Aurélie Noiret, coordinatrice de l’UAW UAW Si vous souhaitez recevoir des informations relatives aux prochaines activités organisées par le groupe des Jeunes Agricultrices, contactez Aurélie Noiret au 081/627 494 ou [email protected] La Province de Liège à la 5 trucs et astuces pour mieux découverte des Cantons de l’Est organiser son frigo Par Aurélie Noiret, coordinatrice de l’UAW et Veronic Stas, Présidente Provinciale Comme chaque année, le comité de la province de Liège a organisé une journée de détente pour partir à la découverte des richesses du patrimoine de notre belle province de Liège. Cette année, nos pas nous ont menés plus à l’Est de la province et plus précisément à Eupen. La journée a commencé par la visite du barrage d’Eupen et la découverte des procédés de potabilisation. Après l’accueil, notre guide nous a emmenés visiter l’intérieur des bâtiments et nous a retracé son histoire depuis sa construction en 1938 et son inauguration par le régent Prince Charles de Belgique en 1952. Il nous a dévoilé le fonctionnement du barrage qui, après le passage dans les différents bassins de décantations, est capable de fournir quotidiennement 66 000 m3 d’eaux potables aux régions d’Eupen, Spa et Seraing. Le guide nous a également expliqué que les systèmes d’eaux potables sont reliés avec ceux du Barrage de la Gileppe situés à environ dix kilomètres. Afin d’anticiper le durcissement des «Réglementation eau» normes européennes sur la qualité de l’eau en provenance des eaux de surface (plus sensibles aux éléments polluants), la SWDE a entrepris d’importants travaux de modernisation de la station en 2006. Ces travaux ont été complétés en 2009 par une étape de filtration sur des membranes de nanofiltration. Pendant l’après-midi, nous sommes partis à la découverte de l’Histoire d’Eupen et de ses nombreuses Eglises. Le guide a partagé avec nous sa passion pour cette belle ville et nous a ainsi fait découvrir ses beautés cachées et ses jardins secrets. Cette journée fut également pour moi l’occasion de rencontrer les agricultrices membres de l’UAW de la province dont je m’occupe. Je les remercie pour ces belles rencontres et j’espère les revoir prochainement à Libramont ou lors d’une autre activité dans notre belle province. L’année 2014 a été décrétée par l’Union Européenne comme celle de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Conscientes de l’importance de cette thématique pour le secteur, le bureau de l’UAW a décidé de suivre cette démarche en organisant ses cinq journées provinciales et son congrès annuel autour du gaspillage alimentaire. Dans la même optique, vous pourrez retrouverez chaque mois des trucs et astuces pour vous aider à lutter quotidiennement contre le gaspillage alimentaire. 1. Ranger les aliments dans un endroit approprié La majorité des frigos possèdent des zones de températures différentes, pour une meilleure conservation des aliments, il est important de les conserver à bonne température ! La zone la plus froide se situe près de l’évaporateur (dans le schéma ci-dessous, supposé en haut). Vous ne savez pas où se trouve l’évaporateur ? La notice d’achat doit vous expliquer où se trouve la zone la plus froide. Vous pouvez également mesurer la température d’une partie de votre frigo en mettant un thermomètre dans un verre d’eau pendant au moins une nuit. Le frigo ci-dessous vous explique comment bien placer les aliments dans votre frigo. 0-5°C: viande crue, viande hachée, volaille, crème fraîche, sauces, plats cuisinés sous vide… 5 à 7°C: viandes et légumes cuits, potages, lait et crèmes entamé Bac à légumes: Légumes et fruits, fromage Porte: Beurre, œufs, sauces entamées, boissons 2. Emballer les provisions afin d’éviter leur oxydation, leur déshydration et/ou leur contamination. Pour la conservation des restes, il est recommandé de les refroidir rapidement (dans les 2h) et de les conserver dans des boites fermées propres. 3. Pas trop de provisions à la fois. Le frigo nécessite une bonne circulation de l’air, par conséquent il est préférable de réserver les « grosses courses » aux aliments non périssables. 4. Congeler ! Vous pensez ne pas pouvoir consommer votre viande ou vos restes avant qu’ils périment ? N’hésitez pas à les congeler en petites portions ! 5. Nettoyer régulièrement Le frigo doit être nettoyé une à deux fois par mois à l’eau tiède additionnée de détergent de vaisselle. Envie d’en savoir plus ? Le site www. ecoconso.be fourni de nombreux trucs et astuces pour lutter contre le gaspillage alimentaire. 3 A vos agendas ! L’Union des Agricultrices Wallonnes du Hainaut vous invite à sa juillet 2014 JOURNEE PROVINCIALE LUNDI 28 JUILLET 2014 MARDI 9 SEPTEMBRE dès 9h30’ Au ROMANTIK - Rue de la Justice, 1 - 7904 Pipaix UAW-FWA JODOIGNE 2014 Année européenne de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Visite Foire de Libramont Départ en car 8h Jodoigne parking «Carrefour»; 8h10 Thorembais-Saint-Trond,»Rond point des vaches». Acceuil café au stand UAW FWA FJA. Départ de Libramont: 18h. PAF: 10€, entrée foire non comprise. Inscription pour le 22/07 chez Marc Decoster: 010/81.24.02 ou 0475/81.04.15 ou Christiane Mauen 010/86.69.78 ou 0476/45.26.30 JEUDI 28 AOÛT 2014 Les agricultrices de l’UAW du Brabant Wallon vous invitent à une journée à la mer du Nord, à La Panne, Animations diverses pour petits et grands ! Bienvenue à toutes et tous ! JEUDI 07 AOUT 2014 UAW HERVE AUBEL Excursion annuelle. Départ 8H Barchon, parking Léonard, 8H15 parking scar à Herve ; 10H: acceuil café 11H: visite de l’ardoisière+film explicatif ; 13H: repas à Bouillon ; 15H30: spectacle de rapaces ; 16h30 : Visite guidée du château de bouillon. Retour à Herve vers 20H. Possibilté souper au restaurant «Quai des Champs», place de la gare à Herve. Inscription pour le22/07 chez Marie-José Géron au 087/67 44 66 ou 0471/ 03 50 97 ou mj.geronhalleux@ gmail.com ou chez Veronic Stas au 0494/76 26 31 ou [email protected]. PAF: 64 € enfant - 12 ans 50€. Repas du soir: 22€; a verser au compte BE13 1030 1204 4539 UAW Herve Aubel. Communication: Nom et prénom DEPART : RETOUR : 7H00 de THOREMBAIS-SAINT-TROND, PARKING OKAY 7H40 de NIVELLES, HOTEL SUD 8h45 Petit-déjeuner sur la route On quitte la station balnéaire à 18h ! Prix : 22€ comprend le car, le pourboire et le petit-déjeuner. Paiement dans le car. Attention toute réservation engage paiement ! Inscriptions obligatoires avant 12 août uniquement chez Geneviève Dumonceau T. 067 77 22 65 et G. 0491 73 73 34 VENDREDI 22 AOUT GROUPE JEUNES AGRICULTRICES Journée familiale au domaine des « Grottes de Han». Au programme : découverte des grottes et de la réserve d’animaux sauvages. RDV à 9h30 sur place : 2, rue J. Lamotte Han-Sur-Lesse. PAF : 39€/pp , 22€/enfant 4-12 ans. A payer sur place. Inscription chez Aurélie Noiret : [email protected] ou La quinzaine du boeuf 081/627 494. Par Christiane Collinet, Présidente de l’UAW Luxembourg Plusieurs exploitations viandeuses ont ouvert leurs portes, des animations, dégustations et concours ont été organisés. Les dames de l’UAW du Luxembourg en partenariat avec la FWA ont tenus à être présent sur le site de la foire de Libramont pour promouvoir la viande de bœuf lors d’une journée dédiée au marathon pour les familles et sociétés. les dames ont sensibilisé le publique à mieux connaitre notre viande par des dégustations, distributions de folders et bien sûr le dialogue. Des animaux étaient présents grâce à la FWA pour le bonheur des enfants et parents. Justine Henin et sa fille ont elles aussi caressé les animaux.... Une vingtaine de dames se sont relayées pour mettre en avant notre savoir- faire au service du consommateur! Merci à toutes pour votre disponibilité. JEUDI 28 AOUT 2014 UAW TOURNAI Excursion, second voyage annuel.Départ à 8H30 de Kain (parking Hall Tournai Expo); 10H00: arrivée à Gand et déjeuner (café + croissant); 10H30: promenade guidée dans la ville avec, entre autres, visite de la cathédrale et son célèbre «Agneau Mystique»; 12H30: départ pour la croisière sur la Lys avec son diner à bord du bateau (assiette anglaise); 15H00: arrivée à SintMartens-Laethem, temps libre; 16H00: départ en bus vers le château d’Ooidonk; 16H30: visite guidée du château et des jardins d’Ooidonk; 18H00: temps libre au jardin; 18H30/19H (selon la météo): souper au «Koetshuis» à coté du château, menu: apéritif maison+ filet de poulet, sauce estragon, frites, salade + coupe brésilienne + 1 boisson incluse (type eau, soda, bière); retour prévu à Kain vers 22H00. PAF: 75€/pp (voyage en car, déjeuner, visites guidées+ entrées pour Agneau Mystique, chateau d’Ooidonk, la croisière sur la Lys, le diner et le souper) à verser au BE92 1030 1288 6823. L’intervention des caisses locales vous sera remboursée le jour même. Amies et connaissances bienvenues, maximum 50 personnes. Inscription pour le 23 août au plus tard. MARDI 09 SEPTEMBRE 2014 UAW PROVINCE DU HAINAUT 9H30.PIPAIX au Romantik. Journée Provincialesur le thème de la ‘Lutte contre le Gaspillage Alimentaire ‘ : Les aspects communications et sociaux. Prochaine édition le 21 août 2014, articles et agenda pour le 14 août 2014. Durant 15 jours, la Province du Luxembourg mettait à l’honneur la viande de bœuf. 4 PGDA III CIPAN: attention devant, il y a du changement! Nouveau Programme de Gestion Durable de l’Azote, nouvelles obligations dans le cadre de la conditionnalité, à la veille de l’implantation des Cultures Intermédiaires Pièges A Nitrate (CIPAN), il nous semble important de faire le point sur les derniers changements en la matière. Nitrawal Obligation d’implantation: cinq situations Après apport de matière organique Partout en Wallonie, après tout apport de matière organique réalisé entre le 1er juillet et le 15 septembre, tout agriculteur doit implanter une CIPAN ou une culture d’hiver. Le semis de la CIPAN doit être réalisé avant le 15 septembre. La destruction pourra intervenir dès le 15 novembre. Sur pailles enfouies, il est possible d’apporter l’équivalent de 80 kg d’azote organique par hectare (environ 13 tonnes de fumier de bovins par hectare) sans devoir implanter un couvert. Sur une parcelle en pente Partout en Wallonie, sur la partie réellement en pente des parcelles En cas d’engagement MAE 4 (couverture hivernale du sol) Un grand nombre d’hectares de couverts sont concernés par cette mesure. Dans ce cas, tant la fertilisation minérale que le pâturage sont interdits. Le semis de la CIPAN doit être réalisé avant le 15 septembre. La destruction ne pourra être réalisée qu’à partir du 1er janvier. ayant un code R10 ou R15 sur l’orthophotoplan de la déclaration de superficie, un couvert doit être implanté ou apparaître Puis-je faucher? (repousses) pour le 15 septembre. Ce couvert ne peut être détruit qu’après le 1er janDans tous les cas, un couvert peut être révier. Cette obligation ne concerne pas les cultures sarclées. L’objectif de ce couvert est colté avant la date de destruction autorisée de limiter les risques d’érosion sur ces par- à condition que la récolte ne détruise pas le couvert en place, c’est-à-dire qu’elle n’emcelles en pente. pêche pas la repousse de celui-ci. La récolte En zone vulnérable est considérée comme une exportation d’azote favorable dans le cadre de la lutte Nouveauté en 2014: l’obligation de cou- contre le lessivage du nitrate. Dans le cas de verture est étendue à 90 % des cultures l’implantation d’un couvert à base de rayrécoltées avant le 1er septembre et qui segrass ou de seigle, le couvert peut rester en ront suivies par une culture de printemps. place jusqu’à l’implantation de la culture L’exception pour les intercultures précédant les cultures de lin et de pois n’existe de printemps. Il est donc tout à fait conceplus. La fertilisation minérale du couvert vable (et intéressant d’un point de vue enest autorisée mais fortement déconseillée vironnemental) de les garder jusqu’en avril, car elle augmente le risque de lessivage. de réaliser une seconde coupe à ce moment Pour se développer, la CIPAN utilise le reli- (ensilage), et puis seulement d’implanter, quat d’azote post-récolte et l’azote libéré par exemple, une culture de maïs. Dans le dans le sol en été et en automne). La ferti- cas de l’implantation d’une céréale comme lisation n’est donc pas nécessaire sauf pour couvert d’interculture (ex.: avoine ou les cultures dérobées à but fourrager. De seigle), il est impératif de tenir compte du plus, l’azote apporté sur le couvert ne sera stade de développement de la plante avant que partiellement utilisable par la culture de réaliser la fauche. En effet, fauchée à un suivante. Le semis du couvert doit être réastade trop avancé (montaison), la céréale ne lisé avant le 15 septembre. La destruction repoussera pas et sa fauche sera assimilée pourra intervenir dès le 15 novembre. Il est à une destruction en cas de contrôle. Il est également à noter que les repousses peuvent être considérées comme couverture donc obligatoire de faucher la céréale à un pour autant qu’elles couvrent au moins stade jeune, avant la montaison de l’épi, ou de l’implanter en mélange avec du ray75% de la parcelle au 1er novembre. grass. Dans ce cas, même si la céréale est En zone vulnérable, après une détruite suite à une fauche trop tardive, les culture de légumineuses repousses de ray-grass pourront offrir la garantie de reprise du couvert d’interculture. Autre nouveauté en 2014, une CIPAN doit être implantée après une culture de Puis-je faire pâturer? légumineuses récoltée avant le 1er août et qui sera suivie d’une culture de froment Exception faite des MAE 4, il est possible (les autres céréales et le colza ne sont pas de faire pâturer les couverts végétaux, à concernés par cette nouvelle obligation). Dans ce cas, le semis de la CIPAN devra être condition de ne pas les détruire. On veillera réalisé avant le 1er septembre. La destruc- donc à adapter la composition du couvert, tion pourra intervenir dès le 1er octobre. la charge en bétail et la durée de pâturage. Cette mesure, dite ‘Interculture Courte’ vise Attention également, le pâturage de fin de à limiter le lessivage de l’azote fixé par les saison augmente les quantités d’azote polégumineuses durant leur développement. tentiellement lessivable (APL). Puis-je semer des légumineuses? Nouveauté 2014, exception faite sur couvert «MAE 4» (destruction après le 1er janvier), le PGDA prévoit la possibilité d’implanter des mélanges de couverts composés à 50% de légumineuses (en poids des semences). En outre, sur les 10% non soumis à l’obligation de couverture, il est possible d’implanter un couvert exclusivement composé de légumineuses. Qu’en est-il des parcelles en pente? Partout en Wallonie, pour les parcelles avec un code R10 ou R15, la couverture (repousses autorisées) des parties effectivement en pente est obligatoire. Cette couverture doit être maintenue jusqu’au 1er janvier. Il n’est donc pas possible d’activer une MAE 4 sur ces parcelles. Il est à noter que cette mesure ne concerne pas les intercultures suivant une plante sarclée. Quelle méthode de destruction envisager? Nouveauté également, dans le cadre de la conditionnalité, la destruction chimique des couverts en fleurs est désormais interdite. Les nouveautés en résumé: • L’obligation de couvrir 90 % des cultures récoltées avant le 1er septembre et qui seront suivies par une culture de printemps. • L’exception de couverture pour les intercultures précédant les cultures de lin et de pois nÐexiste plus. • L’obligation d’implanter une CIPAN après une culture de légumineuses récoltée avant le 1er août et qui sera suivie dÐune culture de froment • Exception faite sur couvert «MAE 4» (destruction après le 1er janvier), le PGDA prévoit la possibilité dÐimplanter des mélanges composés à 50% de légumineuses (en poids des semences). • Dans le cadre de la conditionnalité, la destruction chimique des couverts en fleurs est désormais interdite. 17 JUILLET 2014 - Pleinchamp 15 PGDA III Sors tes couverts! Quoique leur impact sur la qualité des eaux n’est plus à démontrer, l’implantation des CIPAN représente un surcoût pouvant, dans certains cas être important. Les charges de mécanisation étant l’un des postes les plus coûteux, il est envisageable d’adopter une technique de semis moins onéreuse. Cependant, la qualité de la levée et de surcroît l’efficacité du prélèvement d’azote peut s’en ressentir. Choisir la technique d’implantation … Quel que soit l’objectif du couvert, afin de le réussir, il convient de choisir les techniques d’implantation et de destruction, l’espèce ou encore le mélange d’espèces en tenant compte prioritairement des contraintes de l’exploitation. Type de sol, rotation, présences de nuisibles ou encore disponibilité en azote sont autant d’éléments qu’il est essentiel de prendre en compte lors du choix du couvert. S’il est adapté, sa croissance ne sera pas perturbée et il remplira ainsi les objectifs qu’on lui a assignés. Il est important de considérer le couvert comme une culture car il représente un coût (financier et temporel) qu’il faut rentabiliser. … en pensant à l’azote potentiellement lessivable(APL)? le sol sera assuré principalement par les espèces non légumineuses et dans le cas où Facile à implanter (et à détruire), peu la culture précédente a laissé peu d’azote et onéreux, bon piège à nitrate, le couvert le plus répandu en Wallonie est sans conteste Selon les mêmes essais, l’implantation que le couvert reste en place plus de 3 mois, la moutarde blanche. Selon des essais me- à la volée sur labour, induit des APL plus la biomasse produite sera plus importante nés ces dernières années par Nitrawal, élevés que les parcelles constituées des re- que dans le cas d’un couvert sans légumil’UCL et Greenotec, ce sont les conditions pousses de froment d’hiver (prélèvement neuses. d’humidité du sol au cours des semaines d’azote par les repousses)! Cela peut s’expliqui suivent le semis, qui caractériseront la quer par une minéralisation accrue consélevée et la croissance de la moutarde. Dans cutive à la mise en contact de la matière orce contexte, la qualité de la préparation du ganique du sol avec l’oxygène de l’air. Lors sol et du semis, mais surtout la restauration d’une année sèche, le développement de la de la capillarité, joueront un rôle capital. Un culture intermédiaire ne permet pas de présemis à la volée, sur labour (ou sur déchau- lever l’azote libéré. mé) ne permettra pas de restaurer cette capillarité. Malgré une rapidité d’implan- Couverts, et si on mélangeait… tation, une année sèche cette technique ne permettra pas un développement rapide et Le premier objectif d’un mélange est homogène de la moutarde (comparative- d’allier les avantages de plusieurs espèces ment à l’implantation «classique» via un tout en limitant le risque d’échec. Chaque combiné rotative semoir). Une autre in- espèce ayant un comportement différent, formation importante a trait à la cinétique si certaines rencontrent des difficultés à de levée. La levée finale est quasi identique se développer (maladie, sensibilité aux à la première mesure de levée. En d’autres conditions climatiques…), d’autres, moins termes, à la grande différence de ce qui a sensibles, se développeront. En d’autres … en douceur… pu être observé dans d’autres essais à base termes, on ne met pas tous ses œufs dans Il n’existe malheureusement pas de méd’avoine où les levées ont été échelonnées, le même panier…L’association de plusieurs la moutarde qui ne lève pas directement espèces permet également de mieux oc- lange unique adapté à toutes les situations. après le semis risque de ne pas lever par la cuper l’espace «souterrain et aérien». Pour Il faudra adapter le mélange aux conditions suite. cela, il faut associer des espèces complé- de l’exploitation par «essai-erreur». Selon mentaires par rapport aux Arvalis (France), l’expérience acquise sur ports végétatifs, aux périodes les mélanges pour prairie montre que, dans de croissance ou encore aux le cas d’implantation de mélanges avec de systèmes racinaires. Par une nombreuses espèces, la composition finale meilleure couverture du sol, en terme de proportion d’espèces peut les mélanges permettent de être très variable en fonction des condilutter de manière plus efficace tions de développement, avec, souvent, au contre les adventices par un final, une simplification du mélange. Il est effet de concurrence. En outre, donc préférable, dans un premier temps, le piégeage de l’azote est éga- de tester une association de 2 ou 3 espèces lement amélioré. Pour autant maximum, bien choisies en fonction d’un que les obligations légales le objectif précis que de vouloir rajouter plus permettent (pas de MAE 4 et d’espèces que l’on ne retrouvera pas toutes maximum 50% de la compo- dans le mélange final. En d’autres termes, il sition du mélange), l’introduc- est préférable de procéder par étape et de tion de légumineuses au mé- ne pas vouloir implanter des mélanges trop lange est intéressante. Le pié- complexes dès le début. Le mélange pourra geage de l’azote résiduel dans remplir différents objectifs s’il est constiChaque couvert a ses avantages… et ses inconvénients… 16 Pleinchamp - 17 JUILLET 2014 tué d’espèces qui ont des comportements complémentaires. A titre d’exemple, on associera une légumineuse (qui apporte de l’azote atmosphérique) avec une crucifère (pour son enracinement et sa grande capacité à piéger l’azote du sol) et une phacélie (pour étouffer les adventices et «casser» la rotation). Dans la mesure du possible, on veillera à limiter les espèces de familles déjà présentes dans la rotation afin de limiter le risque de propagation de maladie. … et à la bonne dose Par facilité, le dosage de chaque espèce dans le mélange sera défini en divisant la dose de l’espèce pure par le nombre d’espèces composant le mélange (ex.: la dose de phacélie est de 8 kg/ha, dans un mélange à 4 espèces, on réduira cette dose à 2 kg/ha). Au fil des années, on adaptera les doses en fonction de ses observations, de ses rotations ou de la date d’implantation (il est inutile d’implanter certaines espèces comme le tournesol ou la phacélie après le 1er septembre). Les caractéristiques des semences doivent également être prises en compte afin de garantir la stabilité du mélange dans la trémie du semoir. Si le mélange est composé uniquement de deux espèces ayant des graines très différentes (ex. trèfle et avoine), le mélange sera instable et la répartition dans le champ ne sera pas homogène. Par contre, un mélange de plusieurs graines de forme et de tailles différentes sera beaucoup plus stable. Penser à la culture suivante et … à la précédente L’introduction dans le mélange de certaines espèces peut avoir des conséquences sur le désherbage de la culture suivante. A titre d’exemple, si on introduit du sarrasin dans le mélange et qu’il est mal géré, les repousses peuvent poser problème si une culture de betteraves ou de maïs suit. En outre, selon Arvalis, après céréale traitée avec une sulfonilurée, les légumineuses auront plus de mal à se développer. Le choix de semer un mélange de couvert comportant des légumineuses imposera d’adapter ses pratiques de désherbage en céréales. La mise en place d’un mélange complexifie la conduite du couvert. C’est la plante la plus contraignante qui dictera la conduite du couvert. Toutes les espèces du mélange de- ! &%&!# & .( +' .0'3 !.( & (.' #% &'& %# 111$$ . (.03 .( (.' &'& # ' # # !&%# & '&# +1++' /$ ##) !" %(" & " !#% & !% # ## # ' # #%!&%&!# % # ! &%&!# % & % ! # % & # %! #&! '% !&%# % # '%# %% &# '&# %! &# ! # # ! &%&!# % &!# #!# &! & '! !&( & #! '&# ! %!! '+' .' ! $$ (+.( , ,,4 .( ' (+' '( '+ "# $ ,,--)-) +(' ( !' .+( !2+ (+'( 0 !'.+ $ ' +++0+ &+%.++ 0+ &.+(+ $ 17 JUILLET 2014 - Pleinchamp 17 MARCHÉS La colonne de gauche reprend les dernières cotations dispoCINEY nibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique, 04/07/2014 entre parenthèses, les cotations du marché précédent. Sauf Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg) indication contraire, les prix s’entendent hors TVA. 55% 1.70-1.80 BATTICE 05/07/2014 Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg) CdP. - S 3-3.60 Assimilés - E 2.80-3.10 Bonne conformation - U 1.90-2.10 Taureaux 55% - R 1.40-1.75 Poids lourds - O 1.20-1.30 Bovins de boucherie/Vaches(€/tête) Bonne conformation - R 900-1100 1re catégorie 45% - O 650-875 2e qualité 40% - P 250-450 De fabrication - PN-C Elevage/Vaches(€/tête) Vaches cdp de < 5 ans 1550-2250 Vaches cdp de > 5 ans 1500-2150 Bonnes Vaches Ordinaires 750-1050 Vaches Ordinaires 425-625 Elevage/Veaux(€/tête) CdP. 375-700 Blanc-bleu 160-310 Bleus Holstein 90-140 Rouges 40-65 Noirs Bonne qualité 40-60 Noirs moyenne qualité 0-40 (3-3.60) (2.80-3.10) (1.90-2.10) (1.40-1.75) (1.20-1.30) (900-1100) (650-875) (250-450) N-C (1550-2250) (1500-2150) (750-1050) (425-625) (375-700) (160-310) (90-140) (50-75) (50-70) (0-40) BRUGES 09/07/2014 Bovins de boucherie/Génisses(€/kg vif) CdP. - S 3.20-3.50 Assimilés - E 2.90-3.10 Bonne conformation - R 2-2.35 Ordinaires - P 1.45-1.65 Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg vif) CdP. < 24 mois - 650 kg 3.45-3.60 CdP. > 24 mois - 650 kg 3-3.25 Assimilés 2.75-3 Bonne conformation, U 2.20-2.45 60% 1.80-2.05 55%, R 1.60-1.80 Holstein 1.45-1.60 Bovins de boucherie/Vaches(€/kg vif) CdP. label, < 78 mois 3.20-3.35 CdP. 2.95-3.20 Assimilées 2.55-2.75 Bonne conformation, R 2.15-2.40 55% 1.40-1.70 50% 1.10-1.30 De fabrication 0.90-1.10 18 Pleinchamp - (3.20-3.50) (2.90-3.10) (2-2.35) (1.45-1.65) (3.45-3.60) (3-3.25) (2.75-3) (2.20-2.45) (1.80-2.05) (1.60-1.80) (1.45-1.60) (3.20-3.35) (2.95-3.20) (2.55-2.75) (2.15-2.40) (1.40-1.70) (1.10-1.30) (0.90-1.10) 60% 2-2.20 Assimilés 3.10-3.30 CDP 3.40-3.75 Bovins de boucherie/Vaches(€/kg) Fabrication 0.75-1.25 50% 1.40-1.60 55% 1.70-2.10 Assimilés 2.40-2.70 CDP 3.10-3.45 Bovins maigres/Génisses(€/tête) PN/PR - 180 à 250kg 175-275 PN/PR - 250 à 400kg 325-425 PN/PR - 400 à 500kg 375-575 PN/PR - pleines 1075-1575 BBB culard - 180 à 250kg 525-725 BBB culard - 250 à 400kg 950-1150 BBB culard - 400 à 500kg 1075-1475 Bovins maigres/Taureaux(€/tête) Ordinaires - 180 à 250 kg 240-500 Ordinaires - 250 à 320 kg 450-550 Ordinaires - 320 à 370 kg 530-650 Ordinaires - > 370 kg 600-750 Assimilés - 180 à 250 kg 560-715 Assimilés - 250 à 320 kg 690-840 Assimilés - 320 à 370 kg 590-990 Assimilés - > 370 kg 940-1140 CdP. - 180 à 250 kg 825-1025 CdP. - 250 à 320 kg 1100-1250 CdP. - 320 à 370 kg 1250-1350 CdP. - > 370 kg 1350-1550 Bovins maigres/Vaches(€/tête) PN/PR - Moyennes 225-920 Cat.II - Mixtes 900-1050 Cat.I - Mixtes 1200-1450 2 à 4 ans - CdP. 1350-2650 agées - CdP. 1250-2550 Veaux/Veaux ciney(€/tête) Pie Noir (PN) - 0-50 Pie Noir (PN) - Ordinaire N-C Pie Noir (PN) - Mâle N-C Pie Noir (PN) - Femelle N-C Pie Rouge (PR) - 0-60 Pie Rouge (PR) - Mâle N-C B.B.B. - Ordinaire 100-320 B.B.B. - Mâle N-C CdP. - Mâle 500-750 CdP. - Femelle 400-700 (1.70-1.80) (2-2.20) (3.10-3.30) (3.40-3.75) (0.75-1.25) (1.40-1.60) (1.70-2.10) (2.40-2.70) (3.10-3.45) (175-275) (325-425) (375-575) (1075-1575) (525-725) (950-1150) (1075-1475) (240-500) (450-550) (530-650) (600-750) (560-715) (690-840) (590-990) (940-1140) (825-1025) (1100-1250) (1250-1350) (1350-1550) Bovins de boucherie/Taureaux(€/100kg carcasse) A - S2 517.29 (519.09) A - S3 475.60 (477.55) A - E2 441.98 (443.16) A - E3 417.99 (420.34) A - U2 367.78 (370.03) A - U3 335.35 (337.50) A - R2 321.33 (322.67) A - R3 296.21 (298.36) A - O2 285.23 (288.21) A - O3 271.38 (274.31) Bovins de boucherie/Vaches(€/100kg carcasse) D - R2 309.21 (308.88) D - R3 300.65 (301.81) D - O2 279.36 (280.66) D - O3 270.74 (272.27) D - O4 260.14 (262.44) D - P2 220.67 (222.14) D - P3 211.59 (212.91) 8.21 (8.05) 6.67 (6.52) 5.83 (5.77) 4.54 (4.44) BRUXELLES 06/07/2014 Céréales/Blé tendre(€/t) panifiable 193 fourrager 191 Céréales/Escourgeon fourrager(€/t) 164 Céréales/Triticale(€/t) N-C (193) (191) N-C N-C FIWAP 09/07/2014 Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie Laitière/Produits industriels(€/100kg) Beurre 350.28 (350.04) Poudre de lait écrémé 291.39 (291.08) Poudre de lait entier 329.56 (334.98) Cheddar 348.75 (348.75) 11/07/2014 Fruits et légumes/Plants Bintje(€/100kg net) Pays-bas, cl. A /5t en sac - 28-35mm 63-65 (63-65) Pays-bas, cl. A /5t en sac - 35-45mm 42-43 (42-43) Fruits et légumes/Pomme de terre - Frais(€/100kg net) Chair tendre (Marabel, Melody, Victoria, Caesar,...) - Prix départ HTVA N-C N-C Chair ferme (Nicola, Franceline, Charlotte, Annabelle...) - Prix départ HTVA N-C N-C Fruits et légumes/Pomme de terre - Industrie(€/100kg net) Bintje - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE Dispo. - Prix départ HTVA 2-2.50 (2.50-4) Autres variétés (Fontane/Challenger/Innovation/Ramos/Agria) - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE - Export GB - Prix départ HTVA N-C N-C BIRB 06/07/2014 Porcs/Porcelets(€/tête) Classe T 47.50 Porcs/Porcs(€/100kg carcasse) Classe S 170.20 Classe E 162.50 (0-50) N-C N-C N-C (0-60) N-C (100-320) N-C (500-750) (400-700) SAINT-TROND 10/07/2014 Porcs/Porcelets(€/tête) 20kg 32 23kg 35 kg supplémentaire 1 Porcs/Truies(€/kg carcasse) 0.78-1.04 (48.50) (167.10) (158.70) (34) (37) (1) (0.76-1.02) BIRB DEINZE 09/07/2014 Produits de la ferme/Lapins(€/kg) 1.35-1.35 Produits de la ferme/Volailles(€/kg) Poules extra lourdes + ou - 3,5 kg 0.56-0.58 Poules brunes 1,8-2 kg 0.18-0.20 Poules blanches 1,6-1,8 kg 0.13-0.15 Poulets à rôtir +/- 1,8 kg 0.98-1 (1.35-1.35) (0.56-0.58) (0.17-0.19) (0.12-0.14) (0.98-1) KRUISHOUTEM 08/07/2014 Produits de la ferme/Oeufs Kruishoutem(€/100 pièces) Oeufs de poules élevées en cages aménagées Prix production Blancs Bruns cat.0, 77.5g 7.14 (7.14) 7.22 (7.22) cat.1, 72.5g 5.90 (5.90) 5.98 (5.98) cat.2, 67.5g 5.55 (5.55) 5.82 (5.82) cat.3, 62.5g 5.20 (5.20) 5.50 (5.50) cat.4, 57.5g 4.93 (4.93) 5.10 (5.10) cat.5, 52.5g 4.58 (4.54) 4.71 (4.61) cat.6, 47.5g 4.21 (4.12) 3.99 (3.89) cat.7, 42.5g 3.66 (3.58) 3.55 (3.46) Prix négoce XL 7.74 (7.74) 7.82 (7.82) L 6.15 (6.15) 6.42 (6.42) M 5.53 (5.53) 5.70 (5.70) S 4.61 (4.52) 4.39 (4.29) Oeufs de poules élevées au sol Prix production cat.0, 77.5g 7.29 (7.29) 7.61 (7.45) cat.1, 72.5g 6.05 (6.05) 6.37 (6.21) cat.2, 67.5g 5.70 (5.70) 6.07 (5.92) cat.3, 62.5g 5.35 (5.35) 5.69 (5.63) cat.4, 57.5g 4.98 (4.98) 5.23 (5.17) cat.5, 52.5g 4.63 (4.59) 4.61 (4.51) cat.6, 47.5g 4.36 (4.27) 4.14 (4.04) cat.7, 42.5g 3.81 (3.73) 3.70 (3.61) 17 JUILLET 2014 7.89 (7.89) 6.30 (6.30) 5.58 (5.58) 4.76 (4.67) PRODUITS LAITIERS (225-920) (900-1050) (1200-1450) (1350-2650) (1250-2550) 06/07/2014 Bovins de boucherie/Génisses(€/100kg carcasse) E - U2 419 (419) E - U3 397 (397) E - R2 351 (351.50) E - R3 342.50 (342.50) Prix négoce XL L M S SYNAGRA 30/06/2014 Céréales/Blé tendre(€/t) N-C Céréales/Maïs(€/t) indigène 166.50 humidité 30% 102.50 plus ou moins €/t/% humidité 3 Céréales/Escourgeon fourrager(€/t) N-C N-C (167) (103) (3) N-C MAT. PREMIÈRES - ALIM. BÉTAIL Corn Gluten feed(€/1000kg) 22% - prix vrac - HTVA N-C Luzerne déshydratée(€/1000kg) 16%, pellets 6mm - prix vrac - HTVA 235 Manioc(€/1000kg) prix vrac - HTVA N-C Mélasse de canne à sucre(€/1000kg) prix vrac - HTVA 212 Pulpe de betterave déshydratée(€/1000kg) pellets 8mm - prix vrac - HTVA 253 Tourteaux de Colza(€/1000kg) extraction - 34% - prix vrac - HTVA 304 Tourteaux de lin(€/t) pression - 40% - prix vrac - HTVA 387 Tourteaux de soja(€/1000kg) extraction - 43% - prix vrac - HTVA 396 Tourteaux de soja(€/1000kg) extraction - 49% - prix vrac - HTVA 421 Tourteaux de soja(€/1000kg) 48% - OGM contrôlé - prix vrac - HTVA 501 Tourteaux de soja(€/1000kg) extraction - 44% - prix vrac - HTVA 386 Tourteaux de Tournesol(€/1000kg) extraction - 28% - prix vrac - HTVA 239 N-C (235) N-C (212) (254) (293) (387) (419) (441) (510) (412) (239) MARCHÉ DE CHICAGO 15/07/2014 Unité : $/boisseau Éch. Ouv. +Haut Blé 09/2014 526.25 539 Maïs 09/2014 377.25 382.75 Soja 08/2014 1193.25 1211.5 +Bas 524.25 374 1189 • CHAUSSÉE DE NAMUR, 47 - B-5030 GEMBLOUX • TÉL. : 081/60.00.60 • FAX: 081/60.04.46 • E-MAIL: [email protected] Organe de presse hebdomadaire de la Fédération Wallonne de l’Agriculture Rédaction : Richard Cydzik, Bernard Kersten, Marie-France Vienne - Abonnement : Martine Dewez - Editeur responsable: Yvan Hayez , secrétaire général - Tirage : 22.500 exemplaires distribués dans toutes les fermes de Wallonie - Imprimerie: Corelio Grand-Bigard - Prépress: Proximag AGENDA FÉDÉRATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE (FWA) LUNDI 28 JUILLET FWA JODOIGNE + UAW: Visite Foire de Libramont. Départ en car 8h Jodoigne parking «Carrefour»; 8h10 Thorembais-SaintTrond,»Rond point des vaches». Acceuil café au stand UAW FWA FJA. Départ de Libramont: 18h. PAF: 10€, entrée foire non comprise. Inscription pour le 22/07 chez Marc Decoster: 010/81.24.02 ou 0475/81.04.15 ou Christiane Mauen 010/86.69.78 ou 0476/45.26.30 FÉDÉRATION DES JEUNES AGRICULTEURS (FJA) LUNDI 21 JUILLET FJA TOURNAI 2: Peronnes, sous chapiteau, Balade en vélo fami- liale de 20 km autour de l’eau, exposition de matériel agricole par les concessionnaires de la région, animations durant toute la journée, soirée de clôture «C’est toujours pas fini». FJA SOIGNIES: Concours de Meilleur Juge en race BBB chez la Famille Vandenberghe, Rue de Mignault 103 à 7100 Besonrieux. DIMANCHE 27 JUILLET FJA CONDROZ-LIEGEOIS: Concours de Meilleur Juge en race BBB et CMA chez Jean Stassart, Himbe 5 à 4590 Ouffet, avec l’élevage de Bernard Wautelet. LUNDI 28 JUILLET DU 25 AU 28 JUILLET LIBRAMONT: Foire agricole et forestière de Libramont SAMEDI 26 JUILLET LENS: à 7h, Place de Lens, départ du car affrété par le comice pour le déplacement à la Foire de Libramont. Participation: 15 € (entrée non comprise). Réservation avant le 20 juillet au 068/65.77.88 WISBECQ: à 8h, Place de Wisbecq (Eglise), départ du car affrété par le comice de Tubize pour le déplacement à la Foire de Libramont. Inscriptions et renseignements: B. Deflandre, 0478/538.840 MARDI 29 JUILLET BRAS: Journée de l’herbe FJA NATIONALE: Traditionnel Drink de la FJA à 12h sur le stand VENDREDI 18 JUILLET FJA TOURNAI 2: Peronnes, sous chapiteau, jeux inter-comités et soirée d’ouverture «Tout est permis». SAMEDI 19 JUILLET FJA TOURNAI 2: Peronnes, sous chapiteau, Giga soirée «The fes- tival of your life». FJA MERBES-BINCHE: Soirée «Surprise» chez la Famille Delputte Etienne, Rue Paul Hainaut 4 à 7120 Peissant. (voir encart) FJA EGHEZEE: Soirée «Remplissez les gosiers!» à la Salle du Grand Manil à Saint-Germain. (voir encart) DIMANCHE 20 JUILLET FJA TOURNAI 2: Peronnes, sous chapiteau, Dîner campagnard, Moiss-batt-cross et combo cross. Soirée «C’est reparti», concert et feu d’artifice. FJA NIVELLES: Concours de Meilleur Juge en race BBB à la Ferme du Bois Del Croix, chez Yves Seha, Rue de l’Arbre de la Justice à 1490 Court-Saint-Etienne. FJA NORD-LUXEMBOURG: Concours de Meilleur Juge en race BBB à la Ferme de Guy Gaillard, Rue de l’Abbé Deldef 14 à 6941 Tohogne. LA FJA NORD-LUXEMBOURG Vous invite à son CONCOURS DE MEILLEUR JUGE BBB Dès 18h chez Mr. et Mme. Guy et Maryline GAILLARD, Rue de l’Abbé Deldef 14 à 6941 Tohogne (DURBUY). DIMANCHE 20 JUILLET 2014 Elevage de Tohogne Le concours sera suivi d’une soirée. LA FJA DE NIVELLES A le plaisir de vous inviter à la Ferme du Bois Del Croix Rue de l’Arbre de la Justice à 1490 Court-Saint-Etienne, pour sa SOIRÉE MAES RADLER PARTY DÈS 21H30 SAMEDI 19 JUILLET 2014 Et son CONCOURS DE MEILLEUR JUGE EN RACE BLONDE D’AQUITAINE & BBB DIMANCHE 20 JUILLET 2014 14h : Tour de vieux tracteurs Château gonflable, lancé de ballots, exposition de matériel,… 18h : Inscription Concours de Meilleur Juge Blonde d’Aquitaine 18h30 : Souper Porchetta Réservations après 18h30 auprès de Dylan Dheygere (0498/56.25.77) ou Elin Wauthy (0479/386.114) Adultes : 15€, Enfants : 10€ 19h : Inscription Concours de Meilleur Juge BBB, CMA & CMA junior 22h30 : Remise des prix FWA-FJA-UAW. Le discours du Président sera suivi du verre de l’amitié. ,<6 7<(-, < &,(4> "6(-* * 6<(-, **-,, *5"6(>*<>6 UNION DES AGRICULTRICES WALLONNES (UAW) de la FWA vous propose Voir pages de l’UAW DIVERS JEUDI 17 JUILLET RUMES: à 13h30, rue du Rouvroir, entre Rumes et Taintignies, sur une terre de Benoît Delcourt, Coin de champs de la FIWAP en collaboration avec le Carah, le Cra-W et différentes firmes. Infos: www.fiwap.be - la tenue de votre COMPTABILITE DE GESTION AGRICOLE - Obligatoire pour l’obtention de ISA - L’analyse du revenu de vos différentes spéculations - Un suivi de rentabilité, de trésorerie et des conseils personnalisés en fonction de votre exploitation - Un suivi rapproché des exploitations en situation précaire Contacter notre secrétariat: 081/62.74.70 VENDREDI 18 JUILLET MORLANWELZ: à 13h30, à la sortie de Morlanwelz en allant vers Binche, sur une terre de Michel Leuckx, Coin de champs de la FIWAP en collaboration avec le Carah, le Cra-W et différentes firmes. Infos: www.fiwap.be LA FJA DE MERBESBINCHE ENSEMBLE GÉRONS L’AVENIR LA FJA D’EGHEZÉE Vous invite à sa SOIRÉE « REMPLISSEZ SOIRÉE « SURPRISE » LES GOSIERS ! » SAMEDI 19 JUILLET 2014 A le plaisir de vous inviter à sa Chez la Famille Delputte Etienne, Rue Paul Hainaut 4 à 7120 Peissant Garçons : 20 euros/non-membre – 15 euros/membre Filles : 18 euros/non-membre – 13 euros/membre Parcours fléché - Le comité décline toute responsabilité en cas de perte, vol ou accident SAMEDI 19 JUILLET 2014 Ambiance assurée par Sub Sound ! Salle du Grand Manil à Saint-Germain Tarifs FJA habituels La FJA décline toute responsabilité en cas de perte, vol ou accident LA FJA DE GEMBLOUX LA FJA DE SOIGNIES LUNDI 21 JUILLET 2014 SOIRÉE APÉRO BBB A le plaisir de vous convier à leurs JEUX INTER-FJA Chez M. & Mme Carlos et Monique Van de Walle – Daoust Et chez M. & Mme Olivier et Caroline Van de Walle – Minne Rue des grands - Ha, n° 60 5032 Bossière (Parcours fléché à partir de la sortie (spy) N°13 de la E42). 10h30 : Accueil des sections locales et début des jeux 19h30 : Souper Apéritif – Jambon à la broche accompagné de ses crudités – Dessert Adultes : 15 € - Enfants : 10€ Réservations souhaitées pour le 17 juillet 2014 auprès de Léon (0479/233145) ou Nathalie (0496/101906) Durant toute la journée, des pains saucisses et des rafraichissements seront prévus. La journée se clôturera par une soirée dansante. Le comité se réserve le droit d’entrée et décline toute responsabilité en cas de vols, pertes ou accidents. Et la famille Vandenberghe Rue de Mignault, 103 (Adresse GPS: Rue du Fievet) 7100 Besonrieux Vous invitent à leur DIMANCHE 20 JUILLET 2014 Avec Radio Extremix et ses 6 DJ’s !!! Soirée ticket — Membre 6€ — Non Membre 7€ Et à leur Concours de Meilleur Juge race BBB Lundi 21 juillet 2014 (férié) A partir de 12h30: Inscription des Ancêtres, Jeux inter-Comité 14h00: -Grand tour des ancêtres (3 boissons + pain saucisse offerts) -Début des jeux ( équipe de 4 garçons et 1 fille)( 10€/ équipe) 18h30: Apéro - Steak BBB - Frites - Crudités Inscription définitive après versement sur le compte: 103-101-7484-22 16€/personne ( Communication: nombre de repas + NOM ) 19h00 : Inscription CMJ — CMA — CJA 21h30 : Fin des concours, SOIREE DE CLOTURE 23h00 : Remise des résultats INFOS / RESERVATIONS auprès de Mathilde Lété 0497 90 57 92 17 JUILLET 2014 - Pleinchamp 19 PETITES ANNONCES MATERIEL A v. charrue bisoc dernier déportable attache automatique; faucheuse le tout TBE. 069/454.545 0478/549.449 (839) A v. pompe hacheuse pour lisier Giozet servie 1 an; tonneau lisier 4000L vanne hydrau TB état. 0478/767.315 (846) A v. presse ballots ronds BR 750 New Holland 2006; cornadis 5m 7 places; dérouleuse pailleuse Suire; bascule pour bétail. 0473/249.727 (855) A v. Weidemann 3006; Case 956XL; 845XL; 624; mélangeuse 13; 9m3; masse avant 1200kg; désileuse pailleuse; benne Brimont 12T; grue Case 788; compresseur de chantier; désileuse Kuhn; bac inclinable pr grue; système porté conteneur. 0472/494.916 (878) A v. bascule pour bétail 1500kg marq Marechal très propre. 0496/871.008 (886) A v. MF 185 TBE; tonneau à eau 3000L; herse 2,50m; plateau de +/5m; scie circulaire; andaineur 320. 0488/279.271 (680c) A v. cse cess. faucheuse PZ 1,65m; andaineur Vicon double train de roues; presse pts ballots John Deere+ramasse-ballots s/roues. 061/279.288 (880) A v. Claas Dominator 108SL; Mercedes airco; hache-paille coupe 5m10. Soignies. 0478/456.995 (882) A v. scie circulaire électrique 3 lames diam 0,30, 0,50, 0,70, poss 3 pts s/tracteur bas prix. 069/352.338 (884) A v. nett haute pression Kew Neptune 7 eau chaude 1200L/h; taureau BBB 18 mois Bl dos + 40 mois. 0475/813.971 (895) A v. pulvé Berthoud 24m DPE 32 3200L; cuv eau 200L ct ok; désileuse Joskin traînée 3m3. 0495/528.571 (903) A v. semoir à grains Sulky 3m; monte-ballots 8m; cuve en inox 400L. 082/711.022 (908) A v. faucheuse Claas 3,10; andaineur Claas 4,50; faneuse Claas 6,70m. 0496/467.818 (910) A v. tracteur Renault 981 6 cylindres année 1980 bon état. 019/655.640 (911) A v. herse canadienne 5m; chisel 3m; bac à eau 650L galvanisé; rouleau en fonte 1m60 Beaumont. 0476/998.243 (912) A v. cse cessation semoir Roger 3m; semoir engr Amazo 1000kg; semoir engr Lely 600kg, tout est en parf état de fonction. 019/544.459 0497/024.446 (916) A 7km de Libramont, vend bennes BB 12T, BB 15T, Chopin 8T; and Kuhn 6A 300; bascule bétail 1500kg; charrue Kuhn 5 socs ns hydr; fauch refus Joskin TR275. 0495/270.211 (918) A v. plateau semi 12m san Doly frein hyd 500 Eur; Doly à modifier 90 Eur; autocharg Hagedorn pour plateau 8T 300 Eur. 0486/331.270 (919) A v. épandeur fumier Brimont 9T; boiler Bulex 300L; cover crop Jadin 22 disques. 0494/497.430 (920) MATERIEL (CHERCHE) Cherche toutes machines agricoles occasion: tracteurs, moiss-batt, presses, charrues, semoirs, etc. 0048 501456753 (890) $*5,(;32576 -HDQ/RXLV 7$16 SURSRVH /À>VÌiÕÀà - 8 £äx {Èxä Óää{ xx£x ³ V >À}° 8 ΣÎä Óääx ÈÓ£ä *ÀiÕ ³ ÈÎÎ £ È{£ä *ÀiÕ ÎÈä Óäää ÈxÓä /- xÎää Ài° >Û Óää{ ÈÈÎä /- ³ - {xÇä ÓääÇ ÈÓä- /- xÓää Ài >Û ÓääÎ ÇxÎä /- ³ - ÎäÈä Óä£ä n{ää ÈÓää £n nxÓä - {nää ÓääÎ V ", /8£xä Î{ää Óä£Ó ÃÃiÕÃià - iÝ {Îä x{ä Ài«° £Ç /xxä ÇnΠȣä Óää /xÈä ÈÈn È£ä Óää Èxä xxä ÓääÈ ,Õ`L>iÀ nx{ >ÝVÕÌ Ó䣣 <ØÀ *Àv «À}i Vâ>ÉÈÓä, >ÃÃià VV>ð nääÉ£äää } «À Ài°>Û WpO HPDLO MOWDQV#VN\QHWEH Cherche tracteurs Fiat série 90, 80, 66, Ford 4 et 6 cyl, MF série 200, 300, 500, 600, JD série 100, NH série 40, L, TL, TS, M, TM avec bte méca, + série G et 70. M-B NH 1530 à 1550S, 8060 à 8080, TC56, Laverda 4 & 5 secoueurs, ensileuse JD série 50. 0496/387.222 – 011/376.073 [email protected] (489) Paie cash écrémeuses Melotte et autre + refroidisseur à lait, tank. 0495/160.266 (885) Cherche faucheuse refus 1,5 à 2m boîtier 540T av Hanomag Prefect. 0495/666.300 (907) Ch. matériel agricoles d’occasion charrue 3/4 socs; presse enrubanneuse; épandeur 8, 10t; faucheuse, écrémeuse el; andaineurs rotatifs. Endommagés aussi. gsm:0489/595.254 (914) A v. presse balles carrées New Holland D1000; pick-up John Deere 224; cornadis vach génis; ton eau 5000L-1200L; char 8,4m/2,35m; 13 rails autoroutes; refroidis Muller 3750L; remorques cages ballots; citern rond 8000L et 5000L; citern rectang 6000L; 2 bacs eau inox 4,15mx0,34Lx0,34H; cuve à lait alu 830L; vérins hydraul 20T; 8 cruch à lait; 2 roues jumelées18/4/38; bac de curage 1,75m attache rap; tract Fendt 611CSA moteur rénové; remorq foin 6m; 2 petites bennes anciennes de camion 6 et 8T; container à engrais ou tourteau s/roues; sem engrais. Aubel. 0471/401.548 (925) A v. cornadi pour 6 bovins Jourdain; 2 silos en tôles 1,5T; silo en polyester 3T; trémie barboteuses porcs engrais. 0494/143.721 (926) A v. remorque semi 6T; bic; chisel 11 dents; charrue 2 socs le tout en TB état. 0474/875.006 (927) A v. génisses HF Pie N ou Pie R pleines ou vêlées libres IBR de l’Allemagne et génisses de 3-20 mois pour l’élevage ou transplantation d’embryons inscrit ou NI statut I4, brunes suisses et Fleckvieh. 0476/457.347 (196) Achat GENISSES LAITIERES âgées de 6 mois minimum gestantes de max 7 mois Statut I2-I3-I4 Sans et avec pedigree. 0472/458.166 www. bronfort.com (824) A v. vaches et génisses PR et PN car cessation activité laitière bio I4 région Malmedy. 0477/377.232 le soir (838) A v. excellent taureau BBB robe pie noire 3 ans I4 indemne de toutes les tares Langoureux x Fauve x Bismuth. 0472/210.416 (875) A v. 2 taureaux Bl Aquitaine inscrits +/- 16 mois statut I3 région Mons. 0497/408.298 (888) A v. tx de saillie BBB inscrit 15-2022 mois diverses origines indemnes 6 tares statut I2D. 0475/715.634 (897) A v. beau taureau Charolais culard BE 4 ans idem BE 7 tares I2 3600 Eur. 0497/229.706 (899) BOVINS FOURRAGES A v. taureaux saillie BBB statut I4 de 16 à 12 mois insc région Ciney. 0477/423.202 (843) A v. paille française, foin, préfané, dactyle, pois, sous abri – rendu. 0472/981.167 (652) A v. 22 belles génisses Limousines bonne conformation de 15 à 24 mois statut I2 cause surnombre. 0495/253.834 (923) AUTRES ANIMAUX A v. poules pondeuses d’1 an 2,5 euros pièce Ronquières. 0476/399.575 0478/623.034 (861) /À>VÌiÕÀà D «>`iÕÀ ,>` Ç/³ V>ÃÃi iÃ>}i D i`Ì x£x D >iÕÃi *< { ÌÕ«ià D i`Ì Îä Óä£ä D >iÕÃi Ài x°xä { ÌÕ«iî D ,i>ÕÌ Àmà ÈÈ ÓääÎ D >ÀÀÕi 6}i E Ì Î ÃVà ÛiÀà 1 `i ÃÌV Õ `j® D i«iÀ n, ÎÈä Óää iâiÕÀi D ÃL>Ì iÝ xÈä Ì>Li Çxä Óään D £n / Ç Ý Ó]Óä Ý £]Èä®] Ó iÃÃiÕÝ D *ÀiÃÃi Ài 6>À*>V £xää Óäää® >>à i>î D ÀÀ>V iÕÃi Ìj}À>i }Àv>V D >iÕÃià {Èn ÌÕ«iî D jV >ÕiÕÀ >âi >ÌÀà ΠD `>iÕÀà £Ó ÀÌÀî D ii "Û> £{ / Ó iÃÃiÕÝ £nÓ D >ÕV iÕÃià D >iÀ }iÌ / -<" 716,, +/*(66> :: $5(** 0<, 6 /5 *::5 <, 6 =( ,:5 &3< +-:12 =(:> *6 5=(:(-,6 (,-+/5&,6(*612 $ $$ $$ $$ $ -+ < - /-6:* , -*(: */&-, 06( !:<51 20 Pleinchamp - : : 6($,:<5 # ,:((/:(=+,: 17 JUILLET 2014 /5 &3< )-(,: *4,,-, 0*6 &3<6 6-,: !# :-<)-<56 /:612 6 /(6 +-,,( ,6 *6 ,=-(62 /5 =(5+,: *(** < -+/: , 88 .?;? .. ??#; ' ( 0)-(,5 * /5<= /(+,:1 $ 5 $ -,:,: -+5 /5<:(-,061 " 5 *($, 6<//*+,:(5 5,-+ 0:(:6 ,,-,61 &<66 +<5 #7 ' "?;? A v. drêches de brasserie. Préat Montignies-le Til. Agréation GMP 04-047. 071/561.8820475/439.671 (033) A v. paille et foin livrés Belg & GDL. 0032 498501568 (034) A v. 2ha50 de paille d’avoine à prendre sur le champ ballotée ou non région Bièvre. 0478/599.873 (921) /HV RXWLOV TXH OD WHUUH SUpIqUH $ Y SRXU FRPSWH FOLHQWV SURSUH 7UDFWHXUV -' FK K -' FK K -' 5 FK -' FKDUJHXU FK K -' FK K -' 7/6 FK K -' 7/6 FK K -' 5 FK K -' FK K -' FK K -' FK K -' FK K -' 7/6 FK K -' 7/6 FK K -' 7/6 FK K -' FK K -' FK K 'HXW] FK K )HQGW FK K )HQGW FK K /DPERUJKLQL )RUPXOD FK K 1+ 7 FK 7UDFWHXUV IUXLWLHUV -' *) FK K -' ) FK K 1+ 6 FK K 1+ 6 FK K 0RLVVRQQHXVHVEDWWHXVHV -' P K -' 7 P -' 7 +0 P K -' 7 P K -' 7 P K /DYHUGD P K 1+ 7; P K 3UHVVHV &ODDV [ 0) [ WDQGHP 0) [ WDQGHP 0) [ .URQH [ .XKQ /6% [ 1+ %5 5RWRFXW &KDUUXHV VRFV /HPNHQ 9DULRSDO VRFV /HPNHQ 2SDO +HUVHV URWDWLYHV /HO\ P /HPNHQ =LUNRQ 'pFKDXPHXUV +RUVFK 7HUUDQR VHPLSRUWp P -DGLQ P .|FNHUOLQJ 5HEHOO P 6HPRLUV .XKQ %69 P 5DEHZHUN 0 0XOWLGULOO P .XKQ 3ODQWHU UJV 1RGHW 3ODQWHU UJV GLVTXHV 'LVWULEXWHXUV G·HQJUDLV %RJEDOOH / 9LFRQ %6 5RWDIORZ / 9LFRQ %6 / 3XOYpULVDWHXUV %ODQFKDUG *UDQG /DUJH / P 9LFRQ /6 0DQDJHU / P +DUGL /; SRUWp / P +DUGL /= SRUWp / P %HQQHV )LOOLRQ )LEHQQH 7 )LOOLRQ 7 %ULPRQW %% 7 )DXFKHXVHV .URQH (& &9 P -' &5& P 'LYHUV 0pODQJHXVH 7DWRPD 09 Pñ &XHLOOHXU PDwV UJV )DQWLQL %HF .HPSHU P )DXFKHXVH GH UHIXV -RVNLQ 75 &8<&.(16 VD /-,6 < <5< < )-<5,* :<5 $$ $ ÀÕi , LiÀÌ] £> {Ónä ,-6, - /j° ä£Éx£ ÎÇ În v>Ý ä£Éx£ än xn ÜÜܰVÕÞViðV vJVÕÞViðV j O¶DFKDW G¶XQ SXOYp 0DVWHU 93= RX 1DYLJDWRU 'HOWD )RUFH DYDQW OH MXLOOHW $FKHWH] XQ 0DVWHU 93= RX 1DYLJDWRU 'HOWD)RUFH HW UHFHYH] JUDWXLWHPHQW XQ 6SUD\5RYHU TXL JqUH O¶RXYHUWXUH IHUPHWXUH GHV WURQoRQV SRXU YRXV $XWR6HFWLRQ&RQWURO SLORWDJH *36 DXWRPDWLTXH GHV WURQoRQV (FRQRPLH GH GH SURGXLWV SK\WR VDQLWDLUHV 0RLQV GH UHGRXEOHPHQW HQ ERXWV GH OLJQHV HW GDQV OHV FRLQV 3HXW rWUH XWLOLVp FRPPH V\VWqPH GH JXLGDJH SRXU G¶DXWUHV WkFKHV 3HXW DXVVL SLORWHU O¶RXYHUWXUH IHUPH WXUH G¶XQ GLVWULEXWHXU &RPSOHW DYHF UpFHSWHXU *36 3OXJ 3OD\ 6LPSOH j LQVWDOOHU 1. 0DVWHU 5DQJHU 1DYLJDWRU &RPPDQGHU $OSKD 7KH 6SUD\HU 17 JUILLET 2014 - Pleinchamp 21 PETITES ANNONCES A v. très bon foin en ballots carrés région Beauraing. 0472/930.421 (891) A v. 30ha herbe sur pied ou cube foin sur champ à récolter; stocht cube foin bio Ecocert + conventionnel; racine chicon propre à distribuer sur prairie ou ensiler dans votre silo préfaner Mons Rance Couvin Philippeville. 0033 684967337 (904) Achète herbe sur pied région Beaumont, Sivry Rance 0479/569.823 (915) 6&5/ IMMOBILIER Cherche belle maison max 15km Philippeville 2-3ch jard gar max 250000 Eur Club Immobilier 02/366.94.96 (866) EMPLOIS Ancien ouvrier agricole ch trav permis CE même de nuit et we sérieux ponctuel agricole transp. 0478/572.176 (913) Cherche 1 chauffeur avec permis CE sachant conduire tracteur avec benne région de Nivelles. 0475/683.620 (922) '$5,21 "VV>à ->À>}` Înä vÝi jV >ÕiÕÀ 6LÀLiÝ È }À> ³ «i}i iÀÃi ÀÌ>ÌÛi Î iÞ ii >Ài Ó iÃð / -iÀ VVÀ` Óxä D `õÕi À>«i ,ÌiV -iÀ È À}à Ãi , xäÓ ÀÃiÌÌi ÕÀ` Î Ó V>>`iià LiÀÌ x } -Ìii Îxä £Ç `iÌà 6ÛÀ `jV >ÕiÕÀ }À> È >ÛiV ÀÕi>Õ iÌ «i}i] `i `j ÕÌâ Óxä >ÛiV «>ViÀ >ÌjÀi iÕv `i ÃÌV de plaques G (même fabricant que la plaque officielle délivrée par la D.I.V.) 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Di Antonio-vaches allaitantes Bierset-CA filière viande bovine Gembloux-FWA-comité directeur syndical 8/7 Namur-Cabinet C. Di Antonio-verdissement Namur-DGO3-régionalisation du bien-être animal Jambes-DGO4-CRAT 9/7 Bruxelles-CESE-plénière 10/7 Namur-Cabinet C. Di Antonio-couplage ovin-caprin Bruxelles-CESE-plénière Drongen-ARSIA/DGZ-Fonds de santé-GPS bovins 11/7 Gembloux-FWA-AG de la FACW Vierves-visite du COPA chez D. Coulonval Demandez votre avant le 31 août 2014! Les 25, 26, 27 et 28 juillet 2014, le Comité régional PHYTO sera présent à la Foire agricole de Libramont au sein du village wallon de lÐagriculture situé dans le hall 3 (Libramont Exhibition & Congress stand 33H-3.12.02). • Introduction de demandes de possible sur le stand, inscription au 010/47.37.54 ou via [email protected]. • Séances d’informations sur la phytolicence et sur les évolutions de la législation phyto: samedi, dimanche et lundi à 10h dans la salle 1. Comité régional PHYTO (010/47.37.54 - [email protected] www.crphyto.be) A M I C A L E D E S R E T R A I T É S D E L A F WA Pays de Herve Brabant Wallon Vendredi 22 aout Vendredi 18 juillet Rendez-vous au Cercle paroissiale à Montzen. A 10h, promenade – 12h30, barbecue prix 18 euros. Inscription Victor Taeter 087/301.326 0496/742.306 paiement faisant foi au BE30 1030 1586 3511 pour le 9 aout. Mention «barbecue» A 13h30, goûter aux tartes et jeux de cartes au hall Manifagri à Wavre. NÉCROLOGIE Monsieur Auguste BOUVIER Né à Dongelberg le 15 juillet 1940 et décédé à Namur le 29 juin 2014 ✶✶✶ Monsieur Paul DOTREMONT, époux de Marie HUENS Né à La Chise (Piétrebais) le 10 mai 1925 et décédé à Tirlemont le 5 juillet 2014 ✶✶✶ Monsieur Henri GILLET, époux de Marie-Thérèse GILIS Né à Chisogne le 14 novembre 1930 et décédé à Bastogne le 8 juillet 2014 Le défunt fut Secrétaire des UPA à Bastogne ✶✶✶ La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ présentent leurs sincères condoléances aux familles NAISSANCE 24 Pleinchamp - Nathalie & Bruno RASE-MARIJSSE ainsi que Léonard sont heureux de vous annoncer la naissance de NESTOR, né le 10 juillet 2014 Rue Léon Dachelet 63 à 5310 Hanret La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ présentent leurs sincères félicitations aux heureux parents. 17 JUILLET 2014 LE CARNET DE CHAMP «CÉRÉALES» DU CADCO la nouvelle édition sera disponible à la Foire de Libramont NOUVELLE ÉDITION Disponible pour la Foire de Libramont LA TRAÇABILITÉ, UN DES PILIERS DE L’AUTO-CONTRÔLE /H&$'&2XQDFWHXUGHO¶DVEO&H3L&23 &HQWUH3LORWHZDOORQGHV&pUpDOHVHW2OpR3URWpDJLQHX[ &HQWUHDJULFROHSRXUOHGpYHORSSHPHQW GHVFpUpDOHVHWGHVROpRSURWpDJLQHX[ $VVRFLDWLRQVDQVEXWOXFUDWLI QG¶HQWUHSULVH &DUQHWGH FKDPS WDEOHDX[ 6DLVRQFXOWXUDOH $YHFOHVRXWLHQGX6HUYLFHSXEOLFGH:DOORQLH '*$51( 'LUHFWLRQGX'pYHORSSHPHQWHWGHOD9XOJDULVDWLRQ Dans ce cadre, le carnet de champ du CADCO convient en tant que registre d’utilisation des pesticides et biocides à usage agricole pour vos parcelles et évolue avec les demandes régionales. La version 2014-2015 du carnet (format de poche) comprend 88 pages dont: • une éphéméride ; • des renseignements utiles notamment au secteur «céréales»; • 38 tableaux permettant de collationner, un par parcelles, les interventions menées; N’hésitez pas à demander vos exemplaires de CARNETS DE CHAMPS, ILS SONT DISPONIBLES GRATUITEMENT À DIFFÉRENTS STANDS DE LA FOIRE AGRICOLE DE LIBRAMONT: Notamment sur notre stand Centres pilotes H3-12,13 dans le village «Agriculture de Wallonie»