Blogs : expression d`une passion, d`une citoyenneté ou

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Blogs : expression d`une passion, d`une citoyenneté ou
Homme-Animal, à la
recherche du paradigme
perdu?
Art contemporain :
entre animalité et humanité
Action et Recherche Culturelles
Analyse
2012
Art contemporain : entre animalité et humanité
Art contemporain : entre animalité et humanité
Plus l’humain se coupe de son animalité, plus elle ressurgit à travers la
création artistique contempo-raine. Si par le passé, il s’agissait de
reproduire l’animal avec minutie, à l’image d’un Raphaël, sa représentation
actuelle prend de toutes autres formes. Du loup-table imaginé par Victor
Brauner en 1939 aux créations les plus récentes, nul doute que l’animal en
voit de toutes les couleurs !
« Vous voyez, la Bête n’est pas si Bête que cela.»
Jean Cocteau, poète. La Belle et la Bête
« Si les animaux n'existaient pas,
ne serions-nous pas encore plus incompréhensibles à nous-mêmes ? »
Buffon, naturaliste
Depuis plus de 30 000 ans, l’Homme se plaît à représenter l’animal. Au paléolithique
supérieur, l’Homo sapiens orne les parois de la Grotte Chauvet (F) de plus de 400
dessins à son image. Durant l’Antiquité, les peintures animalières égyptiennes
symbolisent les divinités tandis qu’au Moyen âge, sous la prééminence du christianisme,
les représentations qui en sont faites évoquent le bien et le mal. De la préhistoire à
nos jours, chaque époque donnera de la figure animale de nouvelles interprétations.
« Si la pratique de l'art marque la rupture de l'homme avec son animalité, l'animal reste un
des motifs centraux de cette forme d'expression » relèvent à juste titre Véronique Belloir
et Anne Forray-Carlier, conservatrices au musée des Arts décoratifs de Paris (1).
L’artiste contemporain ne déroge pas à la règle et nombreux sont ceux qui lui
accordent une place centrale dans leur œuvre. Parmi les plus renommés, on citera
entre autres Niki de Saint Phalle, Barry Flanagan, Louise Bourgeois (sculptures
animalières) ; Bettina Rheims, Maurizio Cattelan (animaux empaillés) ; Annette
Messager, Mike Kelley (peluches) ; Gilles Aillaud (peintures d’animaux captifs) ou
encore Joseph Beuys qui, lors de l’une de ses plus célèbres performances, cohabita
plusieurs jours avec un coyote. À travers les différentes représentations
métaphoriques qu’ils donnent des bêtes, Beuys et ses comparses ne cessent
d’interroger l'Homme sur son identité et sur la part d’animalité et d’humanité qui se
trouve tant en lui qu’en l’animal.
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Art contemporain : entre animalité et humanité
Cabinets de curiosités
Au regard des procédés esthétiques plus ou moins « classiques » dont usent ces
artistes afin de considérer l’Homme et l’animal, de nouvelles pratiques beaucoup plus
déconcertantes se sont récemment multipliées. À l’image de celles de Damien Hirst
dont la cote sur le marché de l’art atteint des sommets et qui a pour habitude
d’exposer, dans des aquariums de formol, des corps ou des découpes de corps
d’animaux (requin, zèbre, veau (d’or)…). La finalité de son travail tend à opposer à
notre désir de jeunesse éternelle la réalité tangible de la mort et de l’inéluctable
décomposition des corps (le formol ne faisant que ralentir ce processus). De son côté,
le belge Wim Delvoye (2) tatoue, depuis plusieurs années, des porcs vivants pour
produire un art… vivant, les affublant, entre autres, de logos Louis Vuitton et
d’illustrations à l’effigie de Monsieur propre. Accusé maintes fois de maltraitance,
l’artiste rétorque que ses porcins sont « anesthésiés pour être tatoués », « de leur
vivant traités comme des stars » et, en définitive, «sauvés de l’industrie agroalimentaire. (3) » Chacun jugera, selon sa sensibilité, du degré d’incongruité et d’éthique
de l’œuvre d’un artiste qui, par ailleurs, s’affirme végétarien et dit avoir pour intention
de provoquer un débat tant sur la question de l'exploitation animale que sur les valeurs
normalisées de notre société de consommation.
Autre exemple, le « dictateur artistique » liégeois, Jean-Marie Gheerardijn, surnommé
aussi « sa Majesté des Mouches », les élève, les gaze et les assemble sur différentes
surfaces depuis le début des années 1980. En pareil cas, l’animal n’est plus alors qu’un
simple matériau, comme le sont, tout autant, les scarabées du metteur en scène et
plasticien anversois Jan Fabre. On rappellera à ce propos que c’est près d’1,4 million
d'élytres de ces insectes asiatiques qui recouvrent le plafond de la salle des Glaces du
Palais royal de Bruxelles (et son lustre central). Ainsi, à chacun de ces artistes, son
(ses) espèce(s) animale(s) de prédilection et la vague d’indignation qui accompagnera
chacune de ses expositions. Cependant si les œuvres animalières de Delvoye ou Hirst
suscitent couramment d’intenses protestations, on comptera fort peu de personnes
pour s’émouvoir, de la même manière, du sort réservé aux nuées d’êtres à six pattes
qui tapissent les œuvres de Fabre et consorts. On conviendra que rarement chez
l’humain, l’occidental en particulier, le passage de vie à trépas d’un insecte suscite la
moindre once de commisération. Préjugés et phobies n’y sont certainement pas pour
rien. Dès lors, débarrassé du poids de tout affect, l’amateur d’art peut s’émerveiller sur
les qualités qu’ont ces coléoptères exotiques à « réverbérer et interpréter la lumière. (4) »
Passé ce pur moment de délectation esthétique, il n’est pas impossible que l’un ou
l’autre d’entre-nous se demande si la vie d’un animal, fut-elle d’un insecte, puisse être à
ce point insignifiante qu’on en dispose pour un tel usage.
Natures mortes
Au regard de certaines démarches artistiques bien plus extrémistes, celles de
Gheerardijn et Fabre paraissent, en définitive, presque anodines. Adel Abdessemed,
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artiste de la transgression et protégé de l’éminent galeriste new-yorkais David Zwirner
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, est l’un de ceux qui dénoncent, de la manière la plus radicale et dérangeante qui
soit, notre hypocrisie face à la violence qui parcourt le monde. Certaines de ses
créations ne laissent personne indifférent et pour cause, elles vont jusqu’à mettre en
scène des meurtres réels d’animaux à coups de masse… « J’ai le souci de la belle image
brute. C’est cru dans le montage, cru dans l’image (6) » précise-t-il lors d’une interview au
magazine Artpress. Et l’artiste de décrire l’ensemble de ses œuvres comme autant de
cris face à la brutalité quotidienne que certains subissent et qui laisse d’autres
indifférents. Ainsi, Taxidermia, une autre de ses œuvres, révèle cette même rudesse en
prenant ici la forme d’un cube de 2 mètres sur 2 se composant d’un enchevêtrement
d’animaux empaillés et partiellement calcinés. Œuvres Choquantes ? Sans doute mais
qu’en est-il de notre indignation face à la barbarie pratiquée quotidiennement dans les
élevages et abattoirs industriels ? Quelle forme prend-elle face aux massacres et
crémations de centaines de milliers d’animaux - parfois enterrés vivants - perpétrés
lors des épizooties de fièvre aphteuse et d’encéphalopathie spongiforme bovine (7) ?
Le reproche majeur que l’on peut adresser à Abdessemed n’est-il pas de nous forcer à
voir ce que nous préférons, individuellement et collectivement, refouler ? Au delà de
nous apporter une émotion esthétique, le rôle de l’artiste, ne l’oublions pas, est
également de nous tendre un miroir sans concession. Quitte à ce qu’il reflète le
manque de cohérence de nos comportements et les petits arrangements que nous
prenons, dans bien des cas, avec notre pensée morale. En février 2000, au musée
Trapholt de Kolding (DK), l'artiste Marco Esvaritti mit frontalement son public face à
ses responsabilités. Lors du vernissage de son exposition, il présenta dix poissons
rouges nageant dans dix mixeurs branchés et laissa le choix aux personnes présentes
de passer ou non à l’acte. Deux le firent. Le directeur du musée, quant à lui, fut accusé
d’actes de cruauté sur des animaux puis relaxé au motif que les deux victimes n’avaient
pas eu le temps de souffrir. Esvaritti n’est pas le seul à nous placer en situation délicate
et à jouer avec les limites en matière de création artistique. En 2005, l’artiste chinois
Xiao Yu, désirant susciter une réflexion critique sur les technologies génétiques et
leurs dérives redoutées, exposa au Kunstmuseum de Berne une tête de fœtus humain
greffée sur un corps de mouette… Une œuvre pour le moins dérangeante s’il en est
mais le plus effrayant ne serait-il pas, si l’on y prend garde, que la réalité du monde de
demain soit plus monstrueuse encore que cette créature chimérique de Xiao Yu (8)?
Artistes démiurges
L’allemand Thomas Grünfeld avec sa série intitulée Misfits présente lui aussi des
collages improbables d’animaux de différentes espèces. Lui et Xiao Yu ne pratiquent
cependant ces greffes que sur des êtres morts. L’«art biotech » ou « bio-art » va bien
au-delà en investissant le domaine du vivant. C’est LA tendance avant-gardiste du
moment, elle sonde les arcanes des potentialités qu’offrent les biotechnologies. Les
artistes qui s’en réclament travaillent en collaboration avec des laboratoires ou créent
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le leur et ont pour matériau de prédilection l’ADN. À l’image de certains scientifiques,
ils entraînent l’Homme et l’animal vers des mutations de tout ordre. Face à ces
invraisemblables assemblages entre différentes espèces vivantes, les collages poétiques
des dadaïstes et surréalistes de la 1ère moitié du XXe siècle semblent aujourd’hui
presqu’académiques. Parmi les artistes les plus médiatisés de cette récente mouvance,
on trouve l’américain Eduardo Kac (9) adepte d’un art qui se veut résolument
transgénique. Au catalogue de ses œuvres, le lapin femelle Alba, alias GFP Bunny (10), fait
bonne figure. Il doit sa renommée à la fluorescence verte de son pelage, un signe pour
le moins particulier qu’il a hérité d’une protéine de méduse… « Alba n’est pas un
monstre. Il est à la fois différent et identique à tous les autres. Ce qui m’intéresse, c’est de voir
si la génétique va nous amener à souligner les similitudes entre les êtres vivants ou leurs
différences » (11) déclare Kac.
Près de cinq siècles après la découverte du Nouveau Monde et de sa faune luxuriante,
les artistes du bio-art explorent aujourd’hui un continent plus déroutant encore. Ce
qu’ils créent, et créeront demain, risque bien de nous troubler davantage que toute
autre création artistique antérieure, si insolite qu’elle ait été. Plus que jamais, ces
productions nous interrogent sur notre nature véritable et la place que nous occupons
dans le champ du vivant. « Se rendre compte que nous partageons une très grande partie
de notre génome avec les autres êtres vivants ne peut que soulever des questions sur notre
identité d’homme. Mon art pose cette question, alors que toute notre histoire et notre
philosophie nous apprend que l’animalité et l’humanité sont diamétralement opposées (12) »
ajoute Kac. Cependant, pour quelques temps encore, ses bidouillages bio-artistiques se
heurtent à certaines limites et Alba s’avère être moins le fruit d’un processus artistique
que scientifique. Ainsi, Edouardo Kac n’a que fortuitement découvert cet animal et ce,
au cours d’une visite du laboratoire de Louis-Marie Houdebine, spécialiste de la
transgénèse animale à l'Institut national de recherche agronomique (INRA France).
Troublé à la vue de cet étrange lapin élevé dans le cadre de la recherche fondamentale
et médicale, il le surnomma et demanda de le présenter dans le cadre d’une exposition
ayant pour thème la beauté. En dépit du refus qu’il essuya, il incorpora toutefois la
créature dans son catalogue d'œuvres personnelles...
Centaure et homme-chien
Edouardo Kac n’est donc qu’un simple apprenti démiurge, ce qui paraît rassurant, mais
Alba existe bien, ce qui peut l’être moins… L’australienne Patricia Piccinini (13) se
contente, elle aussi, du statut d’apprentie en matière de conception de créatures
fantastiques. Ces œuvres, proches de celles des bio-artistes, ne sont encore que
virtuelles mais leur forme hyperréaliste est telle que le malaise que l’ont ressent à les
voir n’en est pas moins réel. Mais tel n’est pas le cas d’autres artistes qui ont d’ores et
déjà franchit les frontières qui séparent l’inanimé du vivant et/ou l’Homme de l’animal.
Certains semblent bien décidés à s’aventurer plus profondément dans les terres
inconnues qui s’offrent à eux. La française Marion Laval-Jeantet mène, tout à la fois, des
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activités de recherche en ethnologie et en psychologie, d'enseignement et de militance
écologique. Adepte du bio-art, elle n’hésite pas à payer de sa personne. En février
2011, souhaitant que l’animal vive en elle et entrer en communication avec son
étrangeté, elle se fait transfuser du sang de cheval, du moins du plasma ainsi qu’une
grande partie des immunoglobulines. La performance a lieu en public à la Galerie
Kapelica à Ljubljana (SLO), elle est intitulée May the Horse live in Me (14) et elle se
clôturera par un prélèvement du sang-mêlé de l’artiste, aussitôt lyophilisé et conservé
dans différentes boîtes métalliques.
Parmi les artistes bio-tech, les australiens Oron Catts et Ionat Zurr ne sont pas les
moins déroutants. Par leurs créations, ils souhaitent proposer des solutions pour
mettre un terme à notre consumérisme destructeur de vies animales. Leur ambition
est de participer à l’élaboration d’« une nouvelle vision qui remette en question les
perceptions culturelles de la vie et nos relations avec les systèmes vivants (15) ». Pour ce faire,
Catts et Zurr s’emploient à tirer parti de cultures de tissus cellulaires pour donner
naissance à des « entités semi-vivantes ». C’est ainsi qu’en 2008, une veste de cuir de
quelques centimètres « semi-vécut » et grandit - in vitro - le temps d’une exposition au
MoMA de New York. Le paradoxe fut qu’elle y trouva aussi la mort… Se situant à
distance de ces productions expérimentales, mais proche de Marion Laval-Jeantet et de
son désir de fusionner avec l’animal, l’artiste russe Oleg Kulik s’illustre de façon plus
ironique et burlesque quoique tout aussi radicale. Que ce soit le long d’une artère
moscovite ou au sein d’une galerie d’art, il lui est à plusieurs reprises arrivé de
s’identifier à un chien, courant à quatre pattes, nu, attaché à une laisse, il finit alors le
plus souvent par attaquer et mordre une personne présente sur les lieux. Dans une
interview au média numérique Rue89, il précise : « Je n'ai jamais été un homme. Etre un
homme exige l'exclusion de tout ce qui est non humain, que ce soit animal ou divin. »(16)
Le chat de Marcel
Si l’œuvre d’Adel Abdessemed est un cri, celle d’Oleg Kulik est un aboiement face à
une société dont il dénonce l’anthropocentrisme. La radicalité de la démarche
artistique de ces deux artistes, tout comme celle de leurs alter ego, les amène à
repousser en permanence les limites de l’art, au risque souvent d’être incompris et
parfois de verser dans l’excès. Mais le rôle d’un artiste n’est-il pas précisément d'aller
au-delà de ce qui est permis, de ce qui est admis au regard des normes morales et
esthétiques d’une époque et de malmener les convenances sociales en vigueur ? Si
certains de leurs gestes peuvent être sujet à débat - à l’image du plus provocateur,
entrainant la mort d’un animal - ne serait-il pas bon de reconnaître que les nôtres le
sont tout autant ? Ou manquons-nous à ce point de lucidité pour nous en apercevoir ?
Ou de courage lorsqu’il s’agit d’être témoin, par exemple, des conditions de vie et de
mort des animaux de boucherie ? Par leur impertinence et quelquefois leur jusqu’auboutisme, ces artistes contemporains nous confrontent, sans détours, aux
conséquences de nos modes de vie et de nos comportements contradictoires. Par leur
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audace, ils nous confrontent à notre amour prétendu pour la nature et l’animal et à
notre obstination, concomitante, à les dominer, les exploiter et les maltraiter. Pour
autant, l’artiste contemporain ne doit-il pas, lui aussi, se tendre un miroir et se
demander si la quête du beau et l’éveil de nos consciences peuvent se faire au prix de
la vie ? Et si certaines des polémiques qu’il suscite ne sont pas davantage créées pour
accroitre sa renommée médiatique et sa valeur marchande que pour toute autre
raison. Quant à savoir ce que l’animal pense de la création contemporaine, il n’y a
guère d’artiste qui s’en soit soucié, si ce n’est le poète et plasticien surréaliste belge
Marcel Broodthaers qui, en 1970, réalisa un entretien avec un chat sur ce sujet
(Interview with a cat (17)). On peut, aujourd’hui, se demander ce que toute autre bête en
penserait.
(1) Propos tenus en introduction à l’exposition « Animal » au musée des Arts décoratifs de Paris (2010-2011)
(2) Au printemps 2012, le musée du Louvre donnera carte blanche à Wim Delvoye pour une rencontre inédite entre les
collections du musée et l’univers baroque de l’artiste.
(3) http://www.mamac-nice.org/francais/exposition_tempo/musee/delvoye/index.html
(4) http://www.monarchie.be/fr/palais-patrimoine/palais-de-bruxelles
(5) http://www.davidzwirner.com/
(6) Entretien réalisé par Anne Bonnin, Artpress Spécial, n°25, octobre 2004
(7) Ces massacres commis davantage pour des raisons économiques (dépréciation de la « marchandise »/coût des soins/
indemnisations aux éleveurs/protection des exportations et du commerce extérieur) que sanitaires. Pour se faire une idée de
la mesure de cette atrocité :
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Environnement/Actu/Fievre-aphteuse-des-millions-animaux-enterres-en-coree-duCoree-du-Sud-257493/
(8) Voir à ce sujet l’article « Moi cyborg, toi Jane », Journal de l’ARC n°111, mars-avril 2011
(9) Voir le site personnel d’Eduardo Kac: http://www.ekac.org/french.html
A lire : « Life Extreme : guide illustré de nouvelles formes de vies » d'Eduardo Kac et Avital Ronell. Editions Dis voir. Sont
réunis, dans un recueil, des êtres vivants conçus pour la recherche scientifique, l'industrie du divertissement ou de
l'ornementation.
(10) GFP : Green Fluorescent Protein
(11) http://www.ekac.org/transfert2.html
(12) idem
(13) http://www.patriciapiccinini.net/
(14) Cette performance est visible sur : http://www.youtube.com/watch?v=yx_E4DUWXbE&feature=player_embedded#!
(15) « Art et biotechnologies » sous la direction de Ernestine Daubner et Louise Poissant. P 28. Presse de l’Université du
Québec
(16) http://blogs.rue89.com/droles-de-gammes/2009/01/20/lhomme-chien-kulik-devore-les-vepres-de-monteverdi
Oleg Kulig développe un travail selon un concept qu’il nomme « zoophrénie ». Celui-ci traite de la relation homme/animal au
travers de photographies, de sculptures et de performances. Il a également mis en scène au Théâtre du Châtelet à Paris "Le
Messie" d'Haendel.
Voir : http://www.arte.tv/fr/6355512,CmC=6362150.html
(17) http://download.arteradio.com/sons/08lechat_hq_fr.mp3
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Publié avec le soutien du service
de l’Éducation permanente de la
Fédération Wallonie-Bruxelles
Editeur responsable : Jean-Michel DEFAWE
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