Production-agricole-du-Kwango

Transcription

Production-agricole-du-Kwango
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Production agricole du Kwango comparée à celles de trois autres districts du Bandundu
Introduction
Le Kwango est un de quatre districts de Bandundu appelés à devenir bientôt des provinces. Ce
découpage suscite des discussions parmi les intellectuels. Pour le commun de mortel, la
différence entre le statut quo et les nouvelles entités n’est pas perceptible. Ceux qui soutiennent
le découpage prétendent que le découpage placerait les gouvernés proches de gouvernants, par
conséquent, permettrait le développement économique de nouvelles entités. Ces dernières se
livreraient une concurrence. Ceux qui les opposent, reprochent au découpage un alourdissement
de l’appareil de l’état. Ils accusent que le découpage est une récompense, un partage de gâteau
entre politiciens. La viabilité de ses entités est donc mise en cause. D’où le Kwango tirerait-il
ses ressources pour financer une infrastructure digne d’une province ? Telle est la question que
l’on se pose.
Qu’on le veuille ou non, nous devons nous prendre en charge, financer notre développement
économique par nos propres moyens d’abord, même à pas de tortue. Le Bandundu est classé
comme étant le maillon faible, économiquement parlant, de la RDC. Selon le rapport intitulé
Document de Stratégie de la Croissance et de la Réduction de la Pauvreté (DSCPR, 2005) basé
sur les enquêtes 1,2, &3, le Bandundu arrive 2e avec une incidence de pauvreté de 89,1% l’une
de plus élevées après la province de l’Equateur (93,6%) bien au-dessus de la moyenne nationale
estimée à 73.3%. Si l’on avance dans cette même logique au niveau des districts, les futures
provinces, le Kwango est pointé du doigt comme celui qui porte cette malheureuse couronne de
pauvreté.
Cependant le Bandundu regorge d’un potentiel agricole énorme qui peut lui assurer de gros
moyens capables de permettre le décollage de son développement économique. Sa population est
à vocation agricole. Quatre vint cinq pour cent (85%) de sa population tire leurs revenus de la
pratique agricole (Monographie de la province du Bandundu, 2005). Organisée, son agriculture
pourrait lui permettre de subvenir à ses besoins tout en se développant graduellement.
La distribution de l’activité agricole n’est pas homogène dans les districts du Bandundu. Certains
districts les sont plus que les autres. Au Kwilu par exemple, cette proportion s’élèverait à 90.8%
tandis qu’au Kwango elle serait de 58%, cependant on l’estime à 88% au Mai-ndombe et elle
serait de 63% au dans le district de plateaux (DSCRP, 2005). Ayant la frontière avec l’Angola, il
est naturel que le Kwango soit le district qui a le plus connu l’exode vers ce pays. Outre l’Angola
il faut aussi compter l’exode vers la capitale, Kinshasa. Les habitants du Kwango comptent
parmi le groupe le plus nombreux de l’immigration récente à Kinshasa. Si le Kwango veut être
un district économiquement viable se faisant mériter le respect des autres en misant de tirer ses
revenus sur une base agricole, il doit s’ajuster à la performance de ses pairs.
Depuis l’antiquité à nos jours, diverses formes de gouvernements tirent leurs revenus des
impôts. Ces retenus portent divers noms dont : cens, charge, contribution, dîme, droit, gabelle,
imposition, prélèvement, redevance, surtaxe et/ou taxe. On définit les impôts comme étant des
cotisations exigées par l'Etat ou les collectivités locales afin d'assurer les dépenses publiques
(Dictionnaire). L’impôt dérive d’un produit, d’un revenu ou d’une activité commerciale
quelconque. La RDC qui croupit encore dans la pauvreté, différents paliers du gouvernement
2
peinent à répondre aux attentes de leurs gouvernants respectifs. L’apport des investissements
étrangers tarde à venir. Le pays se démène tant bien que mal en comptant sur les contributions de
ses propres citoyens. Or ces derniers ont des revenus faméliques.
Perceptive Economique
Depuis les années 1970 les prix de matières premières ont baissé, y compris ceux de produits
agricoles. Ceci a causé une crise économique. L’état s’est tourné vers l’exploitation minière,
essentiellement, au détriment des autres secteurs de l’économie souvent jugés très capricieux. A
cela il faut ajouter la mauvaise gestion et le manque d’expérience de nouveaux propriétaires. La
zaïrianisation est en constitue un exemple. Les nouveaux acquéreurs inexpérimentés, ont
abandonné les plantations. Aujourd’hui il n’en reste que des vestiges. Au tour des grandes
exploitations commerciales avaient émergée des petits exploitants qui fournissaient leurs
productions respectives aux exploitants industriels. La chute de ces gens a aussi emporté les
petits exploitants. C’est surtout au Kwilu pour le palmier et au Mai-ndombe, hévéa, qu’était
développée l’agriculture industrielle.
L’exploitation agricole requiert un bon réseau de transport, une assistance technique constante
aux agriculteurs et une recherche scientifique soutenue continue pour l’amélioration des
semences et de nouvelles méthodes de production (par exemple : accroissement de rendement et
réduction due coût de production), et un système fiscal souple. Le Bandundu a été le moins
privilégié et le Kwango davantage. La province est pourtant naturellement pourvue des cours
d’eau : le Kwilu, le Kasaï, Kwango et le fleuve Congo baignent le Bandundu. Toutes ces cours
d’eau sont navigables du moins dans la partie se trouvant dans la province de Bandundu. Au
Kwango malheureusement le Kwilu n’est pas navigable dans la partie supérieure et la rivière
Kwango a des chutes ce qui ne favorise pas le développement du transport fluvial. Ce
manquement n’est pas d’une moindre importance économique. L’on sait, par exemple que le
transport d’une tonne de manioc par bateau coûte 25$ comparativement à 100$ (4 fois) que coûte
le transport par camion. Cela représente un manque à gagner non négligeable. Un commerçant
débourse 1000$ pour 10 par camion cependant son collègue n’en dépense que 250$ (de quoi
payer pour 3 autres lots de 30 tonnes) soit un écart de 750$ par voyage. En plus de cela le
transport par routier exige un bon entretien de routes or ce n’est pas le cas avec le réseau fluvial.
Il n’y a presque pas de cantonniers sur les cours d’eau. La route asphaltée ne parcourt pas la
majeure partie du district du Kwango.
Les centres des recherches agronomiques ont été installés ailleurs dans le pays. Celui qui est au
Bandundu est à Kiyaka (Kikwit) outre le Kwango. Très souvent le Kwango est absent dans les
plans du pays. Par conséquent, le Kwango en générale n’a jamais connu une activité agricole
industrielle de grande envergeure comme ses pairs mi-part quelques exploitations en périphérie
de ses voisins. Quelques exploitations de café y ont été implémentées mais de moindre
envergure. L’agriculture de subsistance y est pratiquée depuis toujours (Jean-Pierre). Les efforts
conjugués ont souvent pour objectif l’atteinte d’une autosuffisance alimentaire. A part les
territoires environnants la capitale, Kinshasa, comme Kenge et Popokobaka, les autres se situant
en périphérie, y acheminent leurs produits souvent périssables de façon sporadique. Ceci qui
cause une morosité dans la population. Elle est démotivée à s’adonner à cette agriculture capable
de devenir le moteur du développement économique.
3
Le réseau de marchés intérieurs non plus n’est organisé. Les denrées alimentaires partaient de
Kikwit vers Kahemba par exemple. Kikwit qui est déjà connecté à d’autres débouchés dont
Kinshasa ravitaille Kahemba ce qu’aurait fait Kasongo-Lunda ou Feshi. L’exode est dirigé vers
les grands centres urbains plutôt que vers les zones spacieuses à faibles densités.
Le Kwango dispose d’une superficie de 89,974 km2 et a une population estimée à 2.877.507
habitants (en 2005) qui vivent dans 4.471 villages regroupés au sein de 224 groupements et 5
cités. Cette population est repartie en 5 territoires qui sont constitués de 20 secteurs et de 7
chefferies. L’espérance de vie à la naissance de 52 ans (au niveau provincial, inconnu au niveau
de district) qui dépasse légèrement la moyenne nationale de 51 ans (DSCRP, 2005). Cet
avantage ne lui sert pas tellement vue sa faible densité (32 ha/km2) et son faible rendement du sol
pour tous ces produits. Les collectes de produits agricoles dans ce district requièrent de long
parcours pour de petites quantités et de longues périodes pour avoir les mêmes quantités
comparativement à d’autres entités. Cela augmente les coûts de production et le temps
d’opération. Cela implique moins de main d’œuvre disponible, moins de production, moins de
revenus fiscaux et moins de services que l’état peut fournir aux citoyens. Cela se manifeste déjà
au niveau politique. Kahemba par exemple, malgré ses 20,000km2; n’a fourni qu’un seul député
national (69,341 électeurs) cependant Masi-Manimba (371,544 électeurs) avec 14,000 km mais
61 ha/km2 en a obtenu 7(Grands lacs net, 2006). Plus de représentativité politique veut dire plus
de visibilité, plus de retombées, toutes choses étant égales par ailleurs.
Par sa population, s’il était un pays, Kwango se classerait en tête de pays repris dans ce tableau
1.
Tableau 1. Pays du monde ayant une population moins que celle du Kwango
Martinique
397.000
Cisjordanie
1.089.774
Micronésie
108.000
Seychelles
Marshall (îles)
2.716.814
Wallis & futana
985.335
Maurice
1.243.000
Samoa Occidentales
81.000
188.000
Maldives
294.000
Vanuatu
218.000
Malte
268.696
St Pierre & Miquelon
56.418
Macao
2.563.092
Turks & Caicos
784.955
Lesotho
235.789
Oman (sultanat d')
38.883
Luxembourg
2.446.645
Tonga
102.000
Islande
295.000
Montserrat (Ile de)
33.396
Liberia
2.419.119
Surinam
678.792
Guinée Equatoriale
189.036
Macédoine
26.390
Koweït
2.353.874
St. Vincent & Grenadines
629.090
Groenland
174.991
Gambie
16.385
Kiribati
2.128.950
St Marin
490.901
Fidji
154.020
Estonie
14.499
Jamaïque
2.666.000
St Christophe & Nevis
465.746
Comores (îles des)
131.500
Émirats arabes Unis
14.177
Grenade
101.000
Qatar
455.429
Bahreïn
117.657
Cap vert
12.738
Gabon
1.611.134
Papouasie & Nouvelle Guinée
431.156
Andorre
74.000
Bahamas
319.000
Dominique
70.000
Panama
429.080
Virgin Islands (US)
97.008
Antigua & Barbuda
11.146
Congo Brazzaville
1.336.320
Palau
418.281
Virgin Islands (UK)
85.501
Belize
292.000
Chypre
1.293.264
Ouzbékistan
394.787
Tuvalu
79.164
Swaziland
7.054
Botswana
1.225.853
Nauru
386.649
Trinite & Tobago
75.960
Mongolie
2.646.000
Barbade
258.000
Monaco
301.268
Salomon (Iles)
67.395
Source :
Toutefois, le Kwango, comme d’ailleurs d’autres entités de la RDC, doit compter sur sa
population pour subvenir à ses besoins. Le district dénombre dans le domaine de santé 14 zones
de santé sur les 52 zones qu’en compte la province de Bandundu. Il a 14 hôpitaux de référence
sur les 52 de la province. Il a 2 OP secondaires sur les 5 de la province. On y trouve 249 centres
de santé fonctionnels sur les 1.136 de la province. Il compte 5 Instituts d’enseignement médical
public sur les 19. Il a 49 pharmacies sur les 476 et 2.209 lits montés sur les 9.636 disponible dans
la province. Au niveau des ressources humaines, il en compte 14médecins chefs de zones sur les
52. Il compte 14 autres médecins sur 93. Il a 32 Agent de Gestion sur 93. On y répertorie 4
4
infirmiers de niveau L2 (baccalauréat) sur les 7. On dénombre 67 infirmiers niveau A1 (collégial)
sur 157 ; 415 niveau A2 (secondaire 6 ans) sur 1227 ; 1.348 niveau A3 (du secondaire 5 ans) sur
les 3.505 et 105 professionnels d’autres domaines sur 247 de totaux provinciaux. Du point de
vue enseignement, 1.286 sur 6.069 écoles primaires et secondaires et 9.181 sur 49.315 (classes)
sont au Kwango. Il faut y associer un nombre important d’enseignants. Comment donc financer
ne serait-ce que ces deux domaines ? Il faut donc des revenus importants pour le gouvernement.
C’est sur l’agriculture que l’on fonde son espoir. C’est ce que soutient le Professeur Eric
Tollens : « Il faut toujours prendre en considération le stade de développement économique
auquel un pays se trouve. On ne peut pas brûler les étapes. Au stade actuel du développement
économique de la RDC, avec un PIB par habitant de seulement 107 USD en 2002 (seule
l’Ethiopie est plus pauvre avec USD 95 en 2001) et avec plus de 60% de population rurale, et le
phénomène de rurbanisation en ville, c'est encore le secteur agricole qui offre les meilleures
perspectives pour une croissance soutenue pouvant bénéficier à des larges couches de la
population. Aucun autre secteur, même le secteur minier, ne peut mettre au travail autant de
personnes et procurer autant de plus-values et de (vraies) richesses. Et presque aucun autre pays
africain, à part peut-être le Cameroun, n’a autant d’agro écologies et de potentialités agricoles
que la RDC. On devrait en effet considérer la RDC comme un grenier qui pourrait nourrir une
très grande partie de l’Afrique subsaharienne. La position de la RDC à cheval sur l’équateur lui
permet de jouir d'une alternance des climats (entre le nord et le sud du pays) propice à une
production ininterrompue des cultures sur toute l’année et un approvisionnement continu de ses
marchés en produits agricoles…Il est vrai que le développement minier et forestier peut générer
plus de recettes pour l'Etat et peut être à l'origine d'une croissance économique forte, mais ce sera
un développement économique sans vrai "développement" qui bénéficie à la population au sens
large. Et il faut relativement peu de moyens pour redémarrer le secteur agricole et le faire
contribuer significativement à la croissance économique: un cadre macroéconomique propice,
une libre circulation des biens et des personnes, une amélioration des infrastructures de
transport, une production des semences de qualité, un encadrement minimum des paysans
(Tollens, 2004).
Objectif :
La présente étude a pour but de comparer les productions agricoles du Kwango par rapport aux
autres districts de la Province de Bandundu. L’étude tente de répondre à la question principale:
sur quel paramètre susceptible de rapporter les plus des revenus agricoles miserait-on? Nous
analyserons une question secondaire : si une taxe devait être imposée sur base de ces revenus de
combien serait-elle pour financer de façon autonome le secteur social (éducation et santé)? Notre
préoccupation est d’évaluer la magnitude des recettes potentielles susceptibles d’être taxées.
Méthodologie
Nous avons voulu analyser cette question de recherche à la lumière des 10 denrées agricoles
produites au Bandundu répertoriées dans la monographie de la province de Bandundu. Il s’agit
de : 1) Manioc, 2) Arachide, 3) Mais, 4) Riz Paddy, 5) Banane Plantain, 6) Niébé, 7) Pomme de
terre, 8) Patate douce, 9) Millet et 10) Voandzou et 11) légumes. La superficie globale cultivée
(SGC) d’un produit, la proportion (% MA) de ménages agricoles, la proportion (%SC) de
superficie cultivée, le rendement (t/ha), la production totale (PT) et la production totale par
ménage (PTMA) constituent nos variables de comparaison.
5
Notre étude est basée sur les données existantes recueillies par le Ministère de l’agriculture de la
province du Bandundu et d’autres études entreprises par des ONG opérant en RDC. Ces données
ont été reprises dans le document de stratégie et de la réduction de la pauvreté (PNUD /DSCRP,
2005). Elles ont donc été rendues accessible au publique. Dix produits alimentaires sont cultivés
pour la plus part dans tous les quatre districts de la province. On a répertorié la production totale
en tonne pour chaque district, le rendement de chaque produit dans chaque province, la
superficie totale allouée à chaque denrée, la superficie moyenne par ménager, le nombre de
ménages agricoles et la production moyenne par ménagé. On détient aussi les nombres de
population de chaque district.
Nous tenons à prévenir le lecteur que la qualité de ces données peut être douteuse. Le professeur
Eric Tollens (2003) a par exemple identifié un écart significatif de sous-estimation entre les
données de la quantité de manioc provenant des autorités et celles répertoriées par les agents de
commercialisation sur le terrain. Cette sous estimation était de 37.6% au Bandundu et 72.2 % au
Bas-Congo. Qu’a cela ne tienne comme nous comparons les districts de la même province nous
présumons que l’écart n’est pas nulle mais qu’elle est de moins prononcée que celle remarquée
entre deux provinces différentes étant sous des autorités et des cultures administratives
relativement diverses. Nous formulerons multiplierons par 37.6% les données mentionnées
comme une option à coté des autres. Les calculs seront effectués sur cette base en plus de celle
de données brutes. http://www.biw.kuleuven.be/aee/clo/wp/tollens2003a.pdf.
Résultats
Production totale
Au court de l’année 2002, la province de Bandundu a produit 5.158.950 tonnes de manioc. Le
Kwango s’est classé 3e avec une production de 1.231.322 tonnes derrière le Kwilu (3.134.561
tonnes) et le Mai-ndombe (1.301.845 tonnes) respectivement 1er et 2e. Si ces quantités de manioc
étaient vendu au prix proposé de 0,3$kg soit 300$/tonne en province. Elles auraient rapporté
respectivement 1.547.685.000$ pour la province entière soit 369.400. 200$ pour le Kwango; 940.
368.300$ pour le Kwilu; 390.553.500$ pour le Mai-ndombe et 129. 538.200$ pour le District de
Plateaux. Il en résulte des écarts importants 570. 968.100$ entre le Kwango et le Kwilu, et 21.
153.300$ avec le Mai-ndombe. En termes de revenus par habitant on aurait eu : 156,45$ ou
0,43$/jour par habitant en dessous de 1$/jour par habitant, seuil de la Banque Mondiale (BM.
Nous verrons ci-dessous les facteurs qui ont favorisé les uns et les autres. En termes de
production totale de manioc par district le Kwilu arrive en tête du classement. Le tableau suivant
nous donne la suite du classement.
Tableau 2 Production totale de Manioc par district en 2004
Kwilu
Mai-ndombe
Kwango
Plateaux
total
Tonnage
3, 134,561.00
1, 301,845.00
1, 231,322.00
431,794.00
Classement
1e
2e
3e
4e
Revenus estimatifs
940, 368,300$
390, 553,500$
369, 400, 200$
1, 547, 685,000$
Le tableau 3 qui suit indique les classements de districts selon leurs productions totales
respectives pour les neuf commodités alimentaires.
6
3,242.00
2
1
1
2
3
4
2
1
3
4
1
2
3
4
Millet
44,385.00
1,373.00
1
2
Classement
Banane
plantain
11,289.00
6,889.00
4,395.00
9,661.00
1
2
4
3
Légumes
65,724.00
27,566.00
18,274.00
6,183.00
Classement
Voandzou
482.00
619.00
45.00
3.00
Classement
Classement
Classement
Patate douce
37,070.00
12,223.00
4,247.00
636.00
1
3
2
4
Niébé
3,382.00
2,713.00
107.00
28.00
Classement
Pomme de terre
Kwilu
Kwango
Mai-ndombe
Plateaux
1
1
2
3
Riz paddy
25,090.00
13,948.00
24,442.00
4,742.00
Classement
1
2
3
4
Mais
39,326.00
39,326.00
29,671.00
13,095.00
Classement
Kwilu
Kwango
Mai-ndombe
Plateaux
Arachide
65,558.00
33,634.00
6,709.00
2,674.00
Classement
Tableau 3 Distributions de Productions totales de cinq commodités aliments selon les Districts
1
2
3
4
Rendements & Ménages Agricoles
Nous observons 58% de ménages agricoles au Kwango, 63% aux Plateaux, 88% au Maindombe et 91% au Kwilu s’adonnent déjà à l’agriculture. Le graphique 1.0 suivant nous montre
les rendements de chacun des quatre districts pour chacun de 10 denrées.
Graphique 1. Comparaison de rendements de 10 denrees de 4 districts de la province de Bandundu
Ce graphique nous
indique
que
le
district de Maindombe passe en
tête de classement
des rendements de
manioc avec 12.7
tonnes
par
hectare(t/ha) et de la
banane
plantain
avec 4.5 t/ha. Il est
talonné de près par
le
district
des
Plateaux avec 11.5
t/ha et 4.3 t/ha
respectivement
pour
ces
deux
denrées
respectivement. Le
district du Kwilu les
suit pour le manioc
(7,82 ha/t) la banane
plantain ( ). Le district de Plateaux dépasse les autres districts légèrement en rendement de la
patate douce, 3.75 t/ha contre 3.5t/ha, 3.3 t/ha et 3.2t/ha pour Mai-ndombe, Kwango et Kwilu
successivement. Mai-ndombe est en ex quo avec les autres districts (pour les autres denrées
excepter la pomme de terre et le millet dont il ne dispose pas des données. Le Kwango arrive
7
troisième en rendement de quelques denrées, sinon il est souvent dernier. Le Kwilu vient avant le
Kwango mais souvent derrière le Mai-ndombe et le district des Plateaux. L’autre facteur qui
influence la production totale est le nombre de ménages agricoles.
Superficies proportionnelles
Le tableau qui suit indique les résultats de productions totales calculées sur base de proportions
de superficies totales emblavées respectives de districts. Nous les avons égalés tour à tour. Les
différences sont indiquées dans les colonnes des écarts.
Tableau 4: Productions potentielles basées sur les % de superficies respectives cultivées des districts
Kwango
Kwango
Kwango
Kwango
Kwango
Kwango
Kwango
Kwango
Kwango
Kwango
Kwango
Manioc (in tonnes)
1. 231.322.
Arachide
33.634
Maïs
39.326
Riz Paddy
13.948
Niébé
2.713
Banane plantain
6.889
Pomme de terre
3.242
Patate douce
12.223
Voandzou
619
Millet
1.373
Légumes
27.566
Sup % KL
3. 349.195
Ecart
2.117.873
Sup % MB
812.672
Ecart
- 418.649
Sup% PT
775.732
Ecart
- 455.589
91.484
57.850
22.198
-11.435
21.189
-12.444
106.966
67.640
25.955
-13.371
24.775
-14.550
37.939
23.990
9.206
-4.742
8.787
-5.160
7.379
4.666
1.791
- 922
1.709
-1004
18.738
11.849
4.547
-2.342
8.818
5.576
2.140
33.247
21.023
8.067
1.684
1.065
409
3.735
74.979
2.362
47.414
-1.102
4.340
-2.549
2.042
-1.200
7.700
-4.523
-210
390
-229
906
-467
865
-508
18.194
-9.372
17.366
-10.199
-4.156
Les résultats dans la colonne verte indiquent les productions qu’aurait produites le Kwango s’il
avait consacré les proportionnellement des superficies équivalentes à celles du district du Kwilu
pour chaque produit. La colonne adjacente comporte des écarts qui en résulteraient par rapport à
ce que le Kwango a réellement produit. On remarque que tous ces écarts sont positifs. Dans les
colonnes en jaune et orange apparaissent des résultats correspondants pour ces mêmes produits
mais en rapport à des superficies respectives allouées au Mai-ndombe et dans le district de
Plateaux. A coté de chacune apparaît une colonne adjacente indiquant des écarts. On remarque
que ces écarts sont cependant tous négatifs.
Discussions
Le Kwango traîne derrière les autres districts en production de plusieurs denrées. Il (1er) est à ex
quo avec le Kwilu (1er) en ce qui concerne la quantité totale de mais, il devance les autres
districts (premier) en production de pomme de terre et voandzou, mais malheureusement il n’en
produit pas en masse pour se faire un capital important. Le Kwilu domine pour les productions
totales de légumes, millets, patate douce, arachide, mais, riz paddy, niébé et banane plantain.
Les désavantages du Kwango sont d’abord basés sur les rendements respectifs. Hormis les
rendements, les écarts n’auraient pas été aussi vastes n’eut été les différences du nombre de
ménages agricoles impliqués et des superficies emblavées inférieurs à ceux des autres.
8
Idéalement, pour se développer, il est louable qu’une moindre proportion de la population
dépende directement de l’agriculture. Si la moindre proportion de ménages agricoles rencontrée
au Kwango sous-entend la diversité d’emploi alors, il a une avance de longueur par rapport aux
autres districts qui dépendent lourdement de l’agriculture. Visiblement, cela n’en est pas le cas.
Rendement
Il ressort que le rendement est généralement faible partout dans la province et pour tous les
produits. Même au Mai-ndombe ou l’on a répertorié un rendement de 12.7 t/ha (manioc) il est
relativement inférieur à celui rapporté ailleurs dans d’autres pays producteurs de manioc. Le
manioc rapporterait éventuellement 30 tonnes par hectare (Cock, 1985; Raffaillac, 1996a). Le
potentiel expérimental de certaines variétés améliorées les plus productives se situe autour de 45
t/ha (FAO, 1995)
Comme la production totale est tributaire du rendement et de la superficie totale emblavée et
cette dernière est la résultante du nombre de ménages agricoles et de leur capacité (force
individuelle), pour que la production totale de manioc du Kwango égale celle du Kwilu, il faut
que ce dernier hausse son rendement à 18,65 t/ha. Ce chiffre est obtenu en égalant les deux
équations : Eq1= Eq2. Production Totale du Kwilu = son Rendement x la Superficie totale
cultivée au Kwilu et PT du Kwango = son Rendement x Superficie totale cultivée au Kwango.
En substituant les valeurs de Eq1= Eq2 nous obtenons PT KL = 7,82 x 399.316 et PT= 7,3 x
167. 405. Le rendement recherché est obtenu par l’équation, 7,82x 399 .316 = 7.3 x 167. 405 =
18,65 t/ha. Pour que le Kwango augmente sa production de 255,48% cela exigerait de moyens
exorbitants en intrants. Le tableau qui suit indique les productions totales potentielles basées sur
les rendements respectifs de districts. Ils indiquent aussi les différences qui en résulteraient si le
Kwango devait produire aux rendements en court dans d’autres districts.
Les tableaux ci-dessous nous indiquent ces changements.
Tableau 5: Productions Totales Potentielles Basées sur les Rendements Respectifs de Districts
Manioc
1.231.322
Arachide
33.634
Maïs
39.326
Riz Paddy
13.948
Niébé
2.713
Banane plantain
6.889
Pomme de terre
3.242
Patate douce
12.223
Voandzou
619
Millet
1.373
Légumes
27.566
rt KL
1.319.033
Kwango
Ecart
87.711
Productions
rt MB
2.142.163
ajustées
Ecart
910.841
35.574
1.940
3.340
- 30.294
3.294
- 30.340
42.020
2.694
4.401
- 34.925
4.444
- 34.882
1.624
- 12.324
1.529
- 12.419
13.948
rt PT
1.939.754
Ecart
708.432
2.323
- 390
130
- 2.583
121
- 2.592
7.166
277
4.247
- 2.642
3.303
- 3.586
2.665
- 577
11.853
- 370
814
195
25
- 594
2.084
711
27.555
- 11
9
Il n’avère pas utile d’ajuster les rendements de Niébé, pomme de terre, patate douce et légume,
ses propres rendements étant supérieurs à ceux du Kwilu. A part le manioc, aucune autre denrée
ne dépasse celles du Kwango eu égard aux districts de Mai-ndombe et Plateaux.
Comme la production totale est aussi sujette à la superficie totale et au rendement, on peut égaler
les superficies globales emblavées. On aurait alors les équations suivantes. PT KL = 7,82 t/ha x
399.316 ha et PT KG = 7,3t/ha x 167. 405 ha. Si on équilibre les deux équations en cherchant la
superficie égale à celle du Kwilu, il faudrait que 7,82 x 399.316 = 7,3 x Superficie globale
emblavée au Kwango. Alors, nous aurions 427. 760 ha (+260,355 ha). Pour que le Kwango
emblave cette superficie (155.52%), il faudrait qu’il fasse recourt soit à une mécanisation ou la
force animale, soit à une augmentation de sa population de ménages agricoles. Cela exigerait
44.248 ménages supplémentaires au rythme actuel de sa production (+/-5.884t) ou 41.445
(6.282t) ménages à celui du Kwilu. Pour s’ajuster aux grands producteurs si l’on veut demeurer
concurrentiel, il faudra penser à la fois à la qualité des semences et aux méthodes de culture
employées. Les paysans du Kwango ne peuvent miser pas sur le changement de cette variable à
moins d’une aide extérieure.
Selon les expériences menées au Nigeria, il faudrait 450 kg d’engrais et 1 litre de pesticide par
hectare. Il en résulterait 247,500Fc (495$) pour l’engrais et pour 1 litre de pesticide pour un
hectare emblavé afin de réaliser un rendement de 25 tonnes de manioc par hectare. Cette solution
est à préconiser pour le long terme.
Expansion de superficie
L’abondance de terre au Kwango permet encore l’expansion sans trop s’inquiéter. La superficie
totale emblavée pour le manioc (167.405 ha) ne représente qu’une portion infime (1,86 %) de la
superficie totale (89,000km2). Toutefois, si l’on tient compte du temps requis pour mettre la terre
en jachère (10ans), à cela il faut ajouter la croissance au rythme de la croissance de 6%
recommandé à Maputo, l’on attendrait 177.449 (1.97%) ha la seconde année 299.769 ha (3.33%)
la dixième année. Cela sous-entend que le rendement demeure le même pour les dix ans. Le
tableau ci-dessous indique le temps requis pour la production de manioc.
Tableau 6 Besoins de main-d'œuvre pour diverses cultures de base au Nigéria
Culture
Journées de travail/ha
Journées de travail/t
Igname
325
45
Manioc
183
21
Mais
90
121
Riz
215
145
Source: Nweke. 1981.
L’expansion de la superficie cultivée est sujette à la capacité (force musculaire) humaine de
produire. En RDC au contraire, FAO (1997) suggère au contraire que l’on consacre près de 900
heures (112.5 jours de 8heures/jour) de travail par hectare pour la culture de manioc.
Si le sol du Kwango produisait au rendement de ses pairs, le Kwilu par exemple, avec 7.82
tonnes/ha pour le manioc, Ceteris paribus sic stantibus il aurait produit 1, 319,035 tonnes
dépassant ainsi le Mai-ndombe de 17,190 tonnes ce qui lui rapporterait au prix estimé de 300$/t
10
un revenu supplémentaire 517,000$ soit 18$ en plus par habitant. Cette somme suffirait à
autofinancer une zone de santé pour une année.
Si le Kwango avait le même rendement que le Mai-ndombe (manioc= 12,7 tonnes/ha), toute
chose restant pareille, il aurait produit 2, 142,163. Il souffre d’un écart de 910,841 qui aurait
procuré un dépassement de 440,318 tonnes (132, 095,400$ soit 46$/habitant) par rapport au Maindombe et aurait réduit l’écart avec le Kwilu de 992,398 tonnes au lieu de 1, 903,239 tonnes.
L’ajustement du rendement au niveau des autres districts demeure théorique. Pratiquement, pour
l’instant, il ne pas faisable vu le coût exorbitant que cela exige pour l’achat des intrants. En plus,
il faut une main-d’ œuvre qualifiée, bien formée pour l’application efficace et efficiente des ses
intrants. Au tant miser sur d’autres facteurs. Cependant, à long-terme il le faudra bien, d’où le
besoin de commencer déjà à planifier des mesures allant dans ce sens de la pratique agricole si le
Kwango veut réellement faire d’elle son moteur de développement.
Proportions de ménages agricoles.
Au Kwilu 90.85%, 88,07% au Mai-ndombe et 63% de ménages dans le district de Plateau étaient
dans l’agriculture cependant 58,16% seulement au Kwango. Si le Kwango avait la même
proportion que celle du Kwango, il aurait produit 1, 923,411 tonnes de manioc cependant si le
Kwilu avait la proportion du Kwango vouée a l’agriculture il aurait produit 2, 006,671 tonnes.
La comparaison serait de 1, 864,555 tonnes et 859,717 tonnes si le Kwango disposait de la
proportion de Mai-ndombe et vice-versa, respectivement. Eu égard a la proportion de ménages
allouées à l’agriculture, le Kwango souffre d’un écart de production évalué à 77,349 tonnes pour
le manioc en comparaison avec le Kwilu et 63,323 tonnes par rapport au Mai-ndombe, toute
chose étant égale par ailleurs. Il en serait de même pour les autres produits :
Superficie totale emblavée
Le Kwilu consacre actuellement 5.08% de son territoire à l’agriculture ce pendant que ne le fait
le Kwango (1,87%) pour la production de manioc. Pour atteindre le Kwilu, le Kwango devra
multiplier sa proportion de culture de manioc de 297%. Le tableau qui suit indiquer les écarts des
productions entre les productions initiales et les autres facteurs ajustés. L’option d’augmenter les
proportions individuelles de superficies cultivées à celles du Kwilu pour chacune de denrées
semble être l’option idéale pour Kwango à court terme.
viabilité
Si nous considérons la consommation de 288 kg de manioc par tête et par an en 2000, Goossens
et al.,(1994), Goossens (1996), et Kankonde et Tollens ( 2001) que nous arrondissons à 300 kg
(0.3t) par an par personne. La population du Kwango aurait consommé 863, 370 tonnes
disposant d’un excédent 367, 952 tonnes seulement soit 1.02tonnes par ménages. Si cet excédent
est vendu au prix de 300$/t il rapporterait 306$ soit 0.14$/jour. Si une taxe de 20% est imposée
l’état aurait 61$ par ménage et 21, 943,994 pour le Kwango. Soit en moyenne 4, 388,799$ par
territoire pour le manioc seulement.
Le Docteur Anicet Kipasa avait proposé une assurance médicale de 10$ par individus par soit
80$ pour un ménage de 8 personnes (6 enfants + 2 parents. Bien qu’il le juge suffisante, d’autres
études ont suggéré un peu plus que cela. Mafuta (2007) nous pus apprend que « concernant les
indicateurs du financement de dépenses de santé dans les structures de l'ONATRA, il a été noté
11
que l'Office a dépensé en moyenne 23 USD pour les dépenses de santé par bénéficiaire par an,
soit un total de 184$/an par famille de 8 personnes. Cette dépense moyenne est similaire à celle
que les entreprises allouaient aux soins de population ayant droit durant les années 1980 en RDC
(Makamba, 2004 cité par Mafuta, 2007. Ce montant est supérieur au montant alloué en moyenne
par les ménages pour les soins de santé en RDC, dépense moyenne ayant été estimée à 15 USD
par habitant par an. Il est aussi supérieur au montant fixé par les experts de l'OMS et de la
Banque mondiale, au niveau macroéconomique, pour permettre le financement du coût de
services de base dans les pays en voie de développement en particulier dans les pays d'Afrique à
faible revenu, montant estimé à 12 USD. Mais il est inférieur au 32 USD par personne par an
constituant le minimum requis pour couvrir les interventions essentielles comme la lutte contre
l'infection VIH-SIDA. Il est aussi inférieur à la dépense moyenne consentie par les entreprises
dans le District sanitaire de Boma en 2004 ».
Conclusion
Les chiffres sur les productions de ces dix denrées semblent appuyer l’observation du professeur
Tollens : « Il faut aussi bien admettre que les cultures pérennes (excepté le thé et le cocotier) ont
un avantage comparatif en zone forestière, tout comme les tubercules et racines, les bananes et
les plantains. Par contre, en zone de savane, ce sont les céréales (à l'exception du riz pluvial), le
coton, les légumineuses à graines et l'élevage qui devraient être davantage développés. Il y a
rapport entre la géographie et le rendement de sols. De part sa géographie, grande savane au
Feshi, Kahemba et Kenge, Popokabaka et une partie de Kasongo-Lunda, espace, le Kwango en
sort défavorable pour plusieurs denrées forestières non viables dans la savane. Pour demeurer
concurrentiel, les planificateurs doivent tenir compte de cette assertion en se concentrant sur le
relief de différentes zones végétatives du district, ciblant chacune selon ses avantages
concurrentiels en rendement des denrées. A cela il faut ajouter les conditions de transports
défavorables, la nature, voies (routière versus navigation) et les longues distances à parcourir,
qui n’ont pas été l’objet de cette étude.
Le Kwango vient en deuxième place en termes de superficie avec 89,974 km2 derrière le Maindombe (95,000km2) et le district de Plateaux. Donc, le Kwango a la taille d’un pays. De part sa
superficie, il dépasse les états repris dans le tableau suivant dont certains sont devenus viables,
l’île Maurice par exemple pour ne citer qu’un pays africain.
Tableau 7. Pays Moins large que le Kwango
Jordanie
88.930
Saint-Kitts-Et-Nevis
360
Emirats arabes unis
83.600
Iles Salomon
27.990
Polynésie française
3.660
Grenade
340
Autriche
82.730
Haïti
27.560
Samoa
2.830
Iles Vierges (US)
340
Azerbaïdjan
82.600
Albanie
27.400
Luxembourg
2.586
Malte
320
République tchèque
77.280
Burundi
25.680
Réunion
2.513
Wallis et Futuna
276
Panama
74.430
Macédoine
25.430
Comores
2.230
Niué
265
Sierra Leone
71.620
Rwanda
24.670
Ile Maurice
2.030
Iles Caïmanes
260
Géorgie
69.490
Djibouti
23.180
Guadeloupe
1.783
St.-Pierre-et-Miquelon
242
Irlande
68.890
Belize
22.800
Iles Féroé
1.400
Iles Cook
238
Sri Lanka
64.630
Israël
21.710
Hong-Kong
1.042
Iles Anglo-Normandes
200
Lituanie
62.680
El Salvador
20.720
960
Samoa américaines
200
Lettonie
62.050
Slovénie
20.120
Antilles néerlandaises
800
Aruba
190
Croatie
55.920
Nouvelle-Calédonie
18.280
Dominique
750
Iles Marshall
181
Togo
54.390
Fidji
18.270
Kiribati
730
Liechtenstein
160
Bosnie-Herzégovine
51.200
Koweït
17.820
Tonga
720
Iles Vierges (UK)
153
Costa Rica
51.060
Swaziland
17.200
Bahreïn
710
Ile Christmas
136
Slovaquie
48.800
Timor-Leste
14.870
Micronésie
702
Sainte-Hélène
122
République dominicaine
48.380
Iles Falkland (Malvinas)
12.287
Singapour
670
Montserrat
102
Bhoutan
47.000
Vanuatu
12.190
Sainte-Lucie
620
Anguilla
96
Danemark
42.430
Qatar
11.000
Ile de Man
572
Saint-Marin
61
Sao Tomé-et-Principe
12
Estonie
42.390
Jamaïque
10.830
Guam
550
Bermudes
50
Suisse
39.550
Liban
10.230
Iles Mariannes du Nord
477
Pitcairn
37
Pays-Bas
33.880
Bahamas
10.010
Andorre
468
Ile Norfolk
35
Moldavie
32.880
Gambie
10.000
Palaos
460
Tuvalu
26
Taïwan
32.260
Chypre
9.240
Seychelles
450
Macao
21
Lesotho
30.350
Porto Rico
8.870
Antigua-et-Barbuda
440
Nauru
21
Belgique
30.230
Territoire palestinien occupé
6.220
Iles Turks et Caïques
432
Iles Cocos
14
Arménie
28.200
Brunéi
5.270
Barbade
430
Gibraltar
7
Guinée-Bissau
28.120
Trinité-et-Tobago
5.130
St-Vincent-et-les Grenadines
390
Monaco
2
Guinée équatoriale
28.050
Cap-Vert
4.030
Mayotte
374
Source : www.Pays-Monde.fr
Si le Kwango est bien organisé, il peut incontestablement vivre dignement de son agriculture. Il
faut cependant cibler les produits selon le potentiel de chaque coin. Cela ne sera possible que si
le Kwango accède aux marchés en développant son réseau routier afin de permettre la circulation
de gens et de leurs biens au sein même des districts. Les Kwangolais doivent lutter pour accéder
aux nouvelles méthodes agricoles. Cela requiert la collaboration de tous : la population, les
différents paliers de gouvernements, les opérateurs économiques et ses intellectuels.
13
Source: Houyoux, J. 1986.
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