Masse d`eau HC01 - envlit

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Masse d`eau HC01 - envlit
Basse-Normandie
www.ifremer.fr/envlit/region/basse_normandie
Le chalutage pélagique en Manche Ouest
Schéma d’un chalut pélagique en pêche
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Les différents espèces ciblées par ce métier
Les principales espèces sont : le bar, la dorade grise, le maquereau et le chinchard.
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Les caractéristiques de ce métier
Le métier est pratiqué surtout par des navires opérant par paires (chalutage en bœuf). L'engin utilisé
est un filet remorqué travaillant entre deux eaux à des profondeurs variables en fonction des espèces
recherchées. La majorité des 75 navires est originaire des quartiers de Cherbourg et de Saint-Brieuc mais
une part importante vient aussi de Bretagne Sud et pêche au large du Finistère. Le métier exploite les
concentrations saisonnières des espèces cibles. Il est complémentaire du chalutage de fond pour tous les
bateaux résidents de Manche (flottille des chalutiers ouest) ou pratiqué par des navires spécialisés au
pélagique toute l'année et capables d'une forte flexibilité géographique.
La production officielle a varié de 1800 à 3500 tonnes sur la période étudiée. Les fluctuations, en
terme d'apports comme d'effort de pêche, sont fortes. Elles sont provoquées par la variabilité de l'abondance
annuelle de la dorade grise et du bar, principales espèces cibles du chalutage pélagique en bœuf en
Manche. Les activités de chalutage ont lieu plutôt au premier semestre. Elles visent le bar de février à avril
sur les frayères entre les îles anglo-normandes et la Cornouaille. La pêche de la dorade grise est plus
répartie dans le temps, alors que chinchard et maquereau apparaissent comme des espèces hivernales
pour le métier. La production en valeur du métier est largement dominée par le bar.
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Les principales réglementations
Maillage communautaire variable selon la composition des apports : 80 mm pour le bar et la dorade
grise, 40 mm pour le maquereau,
Réglementation européenne concernant le maquereau (portant principalement sur le pourcentage de
maquereau dans les captures totales),
Accès aux eaux territoriales britanniques sous réserve de droits historiques reconnus,
Depuis 1997, limitation en France des apports de bar.
Répartition des apports
Fig. 1 : Répartition des captures par rectangle statistique CIEM
(l’intensité de la coloration est proportionnelle au taux d’activité)
Le chalutage pélagique en Manche Ouest
Laboratoire Environnement Ressources de Normandie
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2004
Fig. 2 : Répartition des captures par Quartier Maritime
(en tonnes, données 1993-1995).
Source schéma : IFREMER
Le chalutage pélagique en Manche Ouest
Laboratoire Environnement Ressources de Normandie
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