Seagull Controls Limited - Expertise Hec Ca Hec MontréAl
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Seagull Controls Limited - Expertise Hec Ca Hec MontréAl
En partenariat avec le Seagull Controls Limited Notes produites par la Société des comptables en management accrédités du Canada (SCMC Canada) Notes adaptées par Catherine Chapleau et Claude Laurin Examen d’admission CMA 1994, question 4 Reproduit avec la permission de CMA Canada Durée normale prévue: 84 minutes Date: Destinataire: Expéditeur: Objet: LE 21 Janvier 2003 Lucie Lambert, présidente Mario Mancini, contrôleur Rapport sur le conflit entre les divisions et la croissance de l'entreprise Vous trouverez ci-joint mon rapport sur les enjeux suivants: A. B. C. D. Approvisionnement du composant CTR1 en 2003 Occasion présentée par Apex Automotive Examen du système de contrôle de gestion Croissance de l'entreprise Si vous avez besoin d'autres renseignements, veuillez communiquer avec moi en temps opportun. _____________ Mario Mancini Notes pédagogiques – SeagullControls Limited Rapport sur Seagull Controls Limited A. Approvisionnement du composant CTR1 en 2003 L'annexe 1 du présent rapport renferme un contrôle des contraintes de capacité de la division des composants et analyse trois solutions d'approvisionnement de CTR1 pour la division des appareils. D'après le contrôle des contraintes, la division des composants a la capacité voulue en 2003 pour répondre à la totalité de la demande en composants CTR1 et CTR2 et pour produire l'échantillon de 500 unités du JAFAR. L'analyse des trois solutions d'approvisionnement révèle que la stratégie la moins coûteuse consisterait à acheter 2 000 unités de CTR1 à l'extérieur et à faire produire les 12 000 unités restantes par la division des composants pour le compte de la division des appareils. Pour Seagull Controls, cette solution coûte 32 000$ de moins, dans l'ensemble, que l'annulation de toute la commande passée au fournisseur externe et 380 000$ de moins que le maintien intégral du contrat prévoyant la production de 10 000 unités de CTR1. Par contre, si la qualité du composant fabriqué à l'extérieur n'est pas à la hauteur ou que la livraison s'avère peu fiable, il pourrait en résulter un manque d'efficacité ainsi que la possibilité de produire des UCP de qualité inférieure. L'économie de 32 000$ risque d'être négligeable comparativement à l'incidence négative que pourraient avoir des UCP de piètre qualité sur les relations avec la clientèle. Par souci de cohérence avec l'énoncé de mission de l'entreprise, la meilleure solution consisterait peut-être à annuler le contrat passé avec le fournisseur externe, à payer la pénalité de 252 000$ et à produire à l'interne chacune des 14 000 unités du CTR1. B. Occasion présentée par Apex Automotive Si nous décidons de saisir l'occasion offerte par Apex Automotive, la division des composants devra développer ses activités en usine moyennant un coût en capital de 2 000 000$. Cela en accroîtra la capacité de 60 000 heures-machines, ce qui excède les 40 000 heures-machines requises pour produire les composants JAFAR, tout en éliminant les procédures de mise en marche et de fermeture de l'usine. La stratégie comporte cependant un risque, car la commande n'est pas garantie. Apex Automotive a besoin d'un échantillon en 2003 pour éclairer sa décision de passer ou non une grosse commande pour deux ans. Il nous faudrait investir dè s maintenant les 2 000 000$ pour agrandir l'usine, sans avoir la certitude de recevoir la commande. Si nous n'obtenons pas la commande, nous devrons trouver d'autres utilisations pour la capacité de la division des composants afin d'amortir les dépenses en immobilisations. Même sans l'agrandissement de l'usine et dans l'hypothèse où les ventes d'UCP progresseraient de 10% par an, la division des composants aura suffisamment de capacité pour répondre à la fois aux besoins © 1994, CMA Canada Notes pédagogiques – SeagullControls Limited du contrat de fabrication du CTR2 et aux exigences de la division des appareils en CTR1 jusqu'en 2005 (c'est-à-dire, 25 000 x 1 H-M + 16 940 x 2 H-M = 58 880 H-M, soit moins que la capacité de 60 000 H-M). Le contrat de fabrication du CTR2 vient à échéance à la fin de 2005, si bien que la division des composants disposera dès 2006 de 25 000 heures-machines supplémentaires pour combler les besoins de la division des appareils en composants. L'annexe 2 renferme une analyse de la valeur actualisée nette prévue de cette occasion. D'après cette analyse, si Apex commande 8 000 unités du JAFAR par an en 2004 et 2005, il en résulterait une valeur actualisée nette positive de près de 275 000$. Si Apex Automotive décide de ne pas passer la commande du JAFAR après avoir fait l'essai de l'échantillon de 500 unités en 2003, Seagull risque de perdre une valeur actualisée nette supérieure à 1 500 000$ à moins de trouver un autre emploi pour la capacité additionnelle de l'usine. À partir de l'estimation de Carl Chevis voulant que Seagull ait 75% des chances de se voir attribuer le contrat de deux ans, la valeur actualisée nette prévue est de -190 534$. De plus, il convient de supposer qu'il faudrait procéder à d'autres investissements dans le fonds de roulement, ce qui réduirait davantage la valeur actualisée nette. Sauf si vous estimez que nous devons de toute façon développer la capacité de la division des composants pour combler les besoins de la division des appareils, je vous déconseille de saisir l'occasion offerte par Apex Automotive. C. Examen du système de contrôle de gestion Au moment de sa création, la division des composants avait pour mission d'approvisionner la division des appareils en composants CTR1 (c'est-à-dire, une intégration verticale). Cette mission a été confirmée lors de la dernière ré union du conseil d'administration. Il y aurait donc lieu de traiter la division des composants comme un centre de coûts et d'évaluer son rendement en fonction de son aptitude à contrôler les coûts tout en maintenant un niveau élevé de qualité. Les conflits entre les deux divisions ont pris naissance lorsque la division des composants s'est mise à produire le composant CTR2 et qu'on a commencé à l'évaluer d'après son bénéfice avant impôts. Au lieu d'être traitée comme un centre de coûts, la division était considérée comme un centre de profits. Cela a incité les deux directeurs de division à prendre des décisions moins qu'optimales. Ainsi, le directeur de la division des composants a été poussé à fixer un prix de cession interne qui lui rapportait une marge brute raisonnable. Si ce prix de cession répond aux critères d'évaluation du rendement de la division des composants, il est néanmoins incompatible avec la mission de la société. Le niveau prohibitif du prix de cession interne a amené le directeur de la division des appareils à passer, avec un fournisseur externe, un contrat qui n'est pas avantageux pour la société dans son ensemble. Bien qu'elle augmente de 900 000$ le chiffre d'affaires de la division, cette décision ferait baisser d'au moins 100 000$ (c'est-à-dire, le montant des frais d'outillage à verser au fournisseur externe) le bénéfice avant impôts global de l'entreprise en 2003 et pourrait le faire chuter de 600 000$ (c'est-à-dire, les frais externes de 2 100 000$ comparativement aux coûts variables internes de 1 500 000$ lorsque 10 000 unités sont acquises auprès du fournisseur externe). Pour la division des composants, cette décision aurait pour effet de faire baisser de © 1994, CMA Canada Notes pédagogiques – SeagullControls Limited 1 500 000$ (300$ - 150$) x 10 000) son bénéfice avant impôts. Si le directeur de la division des composants choisit de majorer le prix de l'UCP afin de tenir compte de l'augmentation des coûts, le volume des ventes pourrait en souffrir, ce qui réduirait davantage le bénéfice de la société. Il existe plusieurs solutions pour régler ce conflit: Traiter la division des composants comme un centre de coûts. En vertu de cette solution, la division serait chargée de contrôler ses coûts. Elle devrait également être encouragée à maintenir la qualité de ses produits à un niveau élevé. Par conséquent, il faudrait baser son rendement sur le contrôle à la fois des coûts et de la qualité. Pour que la division soit amenée à envisager d'autres occasions d'utiliser sa capacité inexploitée, le rendement de son directeur devrait être fondé, du moins en partie, sur le niveau du bénéfice global de la société et sur la réalisation des objectifs de cette dernière. En fondant la prime du directeur de la division des composants sur la rentabilité de l'entreprise, on l'encouragera aussi à contrôler la qualité des produits et les coûts. Continuer de considérer la division des composants comme un centre de profits, mais imposer une politique d'approvisionnement. Cette politique obligerait les deux divisions à assurer/chercher à l'interne l'approvisionnement en composants CTR1 avant de songer à d'autres stratégies ou fournisseurs. Il existe plusieurs politiques d'établissement des prix de cession interne en vertu de cette solution: Coûts variables - Cette stratégie maximiserait le bénéfice de la division des appareils et réduirait au maximum celui de la division des composants. Il faudrait alors établir des critères d'évaluation du rendement qui prennent ce déséquilibre en compte et qui encouragent la division des composants à contrôler la qualité de même que les coûts tout en donnant la priorité à l'approvisionnement de la division des appareils. Coût complet - Cette démarche aurait au moins l'avantage de mettre le bénéfice après impôts de la division des composants à l'abri des cessions internes (en supposant que la division ne tourne pas à pleine capacité). D'autre part, il faudrait que les critères d'évaluation du rendement encouragent la division des composants à contrôler les coûts et la qualité et à donner la priorité à l'approvisionnement de la division des appareils. Prix de cession interne négocié - Les deux divisions pourraient négocier un prix qui donnerait à chacune une part raisonnable de l'apport global à la société (coût différentiel) résultant de la cession interne. Prix de cession implicite - On pourrait porter au crédit de la division des composants le coût complet majoré d'un rendement raisonnable et facturer à la division des appareils un prix de cession interne fondé sur les coûts variables ou complets. L'écart entre les deux sommes serait facturé au siège social. Cette stratégie seule n'inciterait pas la division des composants à contrôler ses coûts et sa qualité ni à donner la priorité à l'approvisionnement de la division des appareils en CTR1. Il faudrait prévoir une autre forme d'encouragement dans le système d'évaluation du rendement. Idéalement, la méthode retenue pour l'établissement du prix de cession interne devrait amener chaque directeur de division à prendre des décisions optimales pour l'ensemble de l'entreprise. Le choix d'un prix de cession interne repose notamment sur deux critères précis: 1) la promotion de la convergence des buts (les deux directeurs de division © 1994, CMA Canada Notes pédagogiques – SeagullControls Limited cherchant à réaliser les objectifs de l'entreprise dans son ensemble); 2) la promotion d'un niveau élevé et soutenu d'effort de la part des gestionnaires. Compte tenu de ces critères, un PCI négocié constitue la meilleure solution si les deux divisions sont considérées comme des centres de profit et que l'entreprise adopte une politique d'approvisionnement à l'interne. Centraliser la structure organisationnelle. Cela nécessiterait la centralisation, entre les mains de la haute direction, de toutes les grandes décisions: niveaux de production, expansion, lancement de nouveaux produits, marketing, etc. Les directeurs de division auraient pour tâche de contrôler les coûts et la qualité. Même si cette option garantit que la prise de toutes les grandes décisions tient compte des objectifs globaux de la société, Seagull Controls Limited perdrait néanmoins une partie des avantages de la décentralisation. À titre d'exemple, la décentralisation accélère le processus décisionnel et accroît la motivation, la créativité et la productivité des gestionnaires. Comme l'entreprise s'est donné pour mission d'occuper le premier rang parmi les fabricants intégrés de petits dispositifs de contrôle des processus au Canada, il est recommandé que la division des composants soit considérée comme un centre de coûts et que l'évaluation du rendement des deux directeurs de division soit fondée sur le bénéfice net global ou le rendement des capitaux investis de l'entreprise. Cette solution inciterait les deux directeurs à contrôler les coûts et la qualité et à envisager des occasions de croissance. Le prix de cession interne du composant CTR1 devrait correspondre à son coût complet standard, pour que les décisions en matière d'établissement du prix de l'UCP tiennent compte de tous les coûts, sans toutefois refléter les manques d'efficacité de la division des composants. Il faudrait maximiser la coordination et la collaboration entre les deux divisions si elles ont chacune pour objectif de maximiser le bénéfice global ou le rendement des capitaux investis de l'entreprise. D. Croissance de l'entreprise Le conseil d'administration a demandé qu'on favorise la croissance de l'entreprise en fixant l'attention des cadres sur la mission de Seagull, qui est d'occuper le premier rang parmi les fabricants intégrés de petits dispositifs de contrôle des processus au Canada. S'il est raisonnable de s'attendre à une croissance de 10% des ventes annuelles de l'UCP au cours des prochaines années, Seagull peut réaliser sa mission en considérant la division des composants comme un centre de coûts, en fixant pour le composant CTR1 un prix de cession interne égal au coût complet et en fondant l'évaluation du rendement des deux divisions sur la maximisation du bénéfice global de Seagull. Pour s'assurer que les UCP seront de toute première qualité, l'entreprise devrait annuler le contrat externe pour le composant CTR1 et payer la pénalité. La division des composants devrait fabriquer tous les composants CTR1 voulus et les céder à la division des appareils. Même si l'occasion offerte par Apex peut s'avérer rentable, il est probable, à 25%, que Seagull perde plus de 1500 000$, et la production du composant JAFAR ne s'harmonise pas avec la mission de l'entreprise. À long terme, il vaudrait mieux chercher des occasions d'accroître la © 1994, CMA Canada Notes pédagogiques – SeagullControls Limited demande d'UCP, notamment en explorant le marché international ou en trouvant de nouveaux utilisateurs pour les UCP. Il faudrait se pencher sur la rentabilité à long terme de l'UCP et se demander où ce produit en est rendu dans son cycle de vie. Est-il réaliste de s'attendre à un taux de croissance annuel de 10%? Si la demande de l'UCP se rapproche de la maturité, Seagull devrait peut -être réexaminer sa mission, qu'elle centre actuellement sur l'UCP même si les composants tels que le CTR2 et JAFAR semblent offrir de meilleures possibilités de croissance. Il faudrait songer à diverses occasions de croissance, comme la mise au point de nouveaux produits et la découverte de nouvelles utilisations ou d'une nouvelle clientèle pour les produits existants. © 1994, CMA Canada Notes pédagogiques – SeagullControls Limited ANNEXE 1 ANALYSE DES CHOIX D 'APPROVISIONNEMENT DU COMPOSANT CTR 1 POUR 2003 Contrôler les contraintes imposées à la division des composants: Heures-machines Capacité pratique 60 000 Maximum requis pour le composant CTR2 25 000 unités @ 1 H-M 25 000 Maximum requis pour le composant CTR1 en 2003 14 000 unités @ 2 H-M 28 000 Besoins pour 500 composants JAFAR @ 5 H-M 2 500 Capacité maximale requise pour 2003 55 500 Capacité excédentaire 4 500 Option 1 Acheter 10 000 unités de CTR1 à un fournisseur externe Coût = 10 000 x 210$ = 2 100 000$ Option 2 Annuler le contrat avec le fournisseur externe, payer la pénalité et produire les 10 000 unités de CTR1 à l'interne. Coûts de production variables: Matières premières 54$ Main-d'oeuvre directe 40 Frais généraux variables 56 Coût variable par unité 150$ x 10 000 unités = 1 500 000 $ Plus: pénalité @ 12% x 2 100 000$ 252 000 Coût total 1 752 000 $ Option 3 Réduire l'approvisionnement externe du composant CTR1 à 2000 unités, payer les frais d'outillage forfaitaires et produire les 8 000 unités restantes de CTR1 à l'interne. Coût de production interne = 150$ x 8 000 1 200 000 $ Coût d'achat auprès du fournisseur externe = 210$ x 2 000 = 420 000 Frais d'outillage payés au fournisseur externe 100 000 Coût total 1 720 000 $ © 1994, CMA Canada Notes pédagogiques – SeagullControls Limited ANNEXE 2 ANALYSE DE LA VALEUR ACTUALISÉE NETTE DE L'OCCASION PRÉSENTÉE PAR APEX A UTOMOTIVE Supposons une commande de 8 000 unités du JAFAR par an pendant deux ans (probabilité de 75%). Coût en capital Avantage fiscal découlant de la DPA: 2 000 000$ x 0,2 x 0,45 1 + 0,06 = 0,12 + 0,2 (1 + 0,12) Augmentation des sorties de fonds résultant des frais généraux fixes de fabrication Nouveau total, frais généraux fixes de fabrication (25$ x 120 000) 3 000 000 $ Ancien total, frais généraux fixes de fabrication (30$ x 60 000) 1 800 000 Augmentation des frais généraux fixes de Fabrication 1 200 000 Moins: Augmentation de l'amortissement (2 000 000$/2) 1 000 000 Augmentation des sorties de fonds résultant des frais généraux fixes de fabrication 200 000 $ Valeur actualisée de l'augmentation des sorties de fonds annuelles résultant des frais généraux fixes de fabrication (200 000$ x 0,55 x 1,690) Rentrées de fonds différentielles par unité Prix de vente 700 $ Matières premières 200 $ Main-d'oeuvre directe 100 Frais généraux variables 140 Frais de vente variables 10 450 Marge sur coûts variables par unité 250 $ Valeur actualisée des rentrées de fonds = 250$ x 8 000 x 0,55 x 1,690 = Valeur actualisée des rentrées de fonds provenant de l'échantillon = 250$ x 500 x 0,55 x 1,0 = Total de la valeur actualisée nette © 1994, CMA Canada (2 000 000 )$ 532 366 (185 900 ) 1 859 000 68 750 274 216 $ Notes pédagogiques – SeagullControls Limited ANNEXE 2 (SUITE) Supposons qu'il n'y ait aucune commande de JAFAR, sauf les 500 unités de l'échantillon en 2003 (probabilité de 25%). Coût en capital (2 000 000 )$ Avantage fiscal découlant de la DPA: 2 000 000$ x 0,2 x 0,45 1 + 0,06 = 0,12 + 0,2 ( 1 + 0,12 ) 532 366 Valeur actualisée des sorties de fonds annuelles imputables aux frais généraux fixes de fabrication (200 000$ x 0,55 x 1,690) (185 900 ) Valeur actualisée des rentrées de fonds imputables à l'échantillon = 250$ x 500 x 0,55 x 0,10 68 750 Total de la valeur actualisée nette (1 584 784 )$ Valeur actualisée nette prévue: (274 216$ x 0,75) + (-1 584 784$ x 0,25) = 205 662$ - 396 196$ © 1994, CMA Canada = (190 534)$
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