La Gruyere Online
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9 Veveyse La Gruyère / Jeudi 31 janvier 2013 / www.lagruyere.ch Un randonneur à skis décède en montagne TEYSACHAUX. Un homme Eric Vuichard (à g.) et Ernest Seewer seront récompensés pour leurs quarante ans de musique lors du concert annuel. CLAUDE HAYMOZ En musique avant le Giron de la Veveyse SEMSALES. Orga- ni-satrice du 65e Giron des musiques de la Veveyse, en mai, L’Edelweiss de Semsales commence l’année avec son concert annuel. ANGÉLIQUE RIME Le concert annuel de L’Edelweiss de Semsales se tient samedi et dimanche. La première partie sera assurée par les 25 jeunes de l’école de musique de la société, dirigés par Guy Vuichard. Les 45 musiciens de la fanfare, qui évolue actuellement en 2e catégorie, interpréteront ensuite Flight comme pièce maîtresse du concert. Du compositeur Mario Bürki, ce morceau emmènera le public en voyage à bord d’un avion Piper. La Tocata en ré mineur de Bach, ainsi qu’un thème celtique du groupe The Corrs, avec la violoniste Emilie Tâche, complétera cette première partie. Après l’entracte, le public découvrira la yodleuse Débo- rah Munier dans la pièce Oldbox. Différents registres seront également mis à l’honneur tels que les percussions dans Tea for two ou les cornets dans Way down yonder in New Orleans et Crazy clarinets. Cette soirée sera la dernière sous la baguette de Romain Vergères, qui quittera son poste de directeur à l’issue de cette saison musicale. La partie officielle du concert sera l’occasion de récompenser trois musiciens: Didier Vuadens pour ses trente-cinq ans de musique ainsi qu’Eric Vuichard et Ernest Seewer pour leurs quarante ans de fidélité à L’Edelweiss. Après avoir dirigé les fanfares de Dorénaz et de Renens, Dider Vuadens a rejoint les rangs de L’Edelweiss en 2008. Quant à Eric Vuichard et Ernest, ils ne comptent plus les heures passées au sein de la société, que ce soit au comité, dans l’organisation des girons ou en répétition. ■ de 62 ans est décédé mardi sur les pentes de Teysachaux. Il a été pris dans une coulée alors qu’il effectuait une randonnée à skis. ANGÉLIQUE RIME Porté disparu depuis mardi soir, un homme de 62 ans a été retrouvé mort par les secouristes la nuit dernière dans la combe de Tremettaz, en dessous de Teysachaux. Il a été pris dans une coulée alors qu’il effectuait une randonnée à skis. Selon les informations de la police, il s’agirait d’un homme dont le véhicule possède des plaques vaudoises, et qui n’habitait pas la région. Selon nos sources, il connaissait cependant bien la montagne et fréquentait souvent le secteur. «Son épouse nous a alertés à 18 h 15», précise Pierre-André Waeber, porte-parole de la police fribourgeoise. Parti mardi vers 12 h 45 du lieu-dit la Pudze, près de Rathvel, il était accompagné de son épouse, équipée de raquettes à neige. Le couple a décidé de se séparer pendant la balade et de se retrouver en fin de journée. Au total, une trentaine d’hommes ainsi que trois hélicoptères de la Rega ont été mobilisés. «Les machines n’ont pas pu voler longtemps à cause du brouillard. Nous avons dû descendre le corps du disparu à bras d’hommes», explique Pierrot Vallélian. Conditions de secours difficiles Dès l’annonce de la disparition, les colonnes de secours de la Gruyère et de la Veveyse ont été engagées. «Les conditions n’étaient pas bonnes. Il faisait nuit, il y avait des rafales de vent qui pouvaient aller jusqu’à 100 km/h et du brouillard», explique Dominique Mooser, responsable de la colonne de secours de la Gruyère. Et Pierrot Vallélian, en charge de celle de la Veveyse d’ajouter: «Ça coulait de partout. Le danger était très élevé.» Avec les températures clémentes de ces derniers jours, l’instabilité du manteau neigeux était en effet grande. «Au vu des informations que l’on a, il s’est certainement fait prendre dans la coulée alors qu’il montait», précise Pierrot Vallélian. Savoir renoncer Les deux secouristes appellent les randonneurs à la prudence. «Même si ce n’est pas à moi de juger, il est vrai qu’il est toujours préférable de partir en montagne tôt le matin, afin d’être rentré pour midi», décrit Dominique Mooser. Pierrot Vallélian insiste sur la nécessité de s’informer des conditions météorologiques: «Il est nécessaire de consulter le bulletin avalanche. De plus, il faut parfois savoir renoncer et rebrousser chemin.» Un appel à la prudence qui vaut d’autant plus pour Teysachaux qui, par sa proximité avec les centres urbains et son altitude peu élevée, devient un sommet de plus en plus couru, mais non sans danger. ■ Millionième visite à la Maison Cailler Semsales, salle polyvalente, samedi 2 février à 20 h et dimanche 3 février à 17 h CHLOÉ LAMBERT Mardi après-midi, la Maison Cailler, à Broc, a fêté son millionième visiteur. La récompense est tombée sur Gaby Weber, de Grosshöchstetten (BE), accompagnée de son mari Markus et de leurs deux enfants. La famille, qui visitait la chocolaterie pour la première fois, a reçu un prix en présence d’Eugenio Simioni, directeur général de Nestlé Suisse. Rouverte en avril 2010, la Maison Cailler a attiré 362273 visiteurs en 2012, soit près de 1000 par jour. «C’est confirmé, aujourd’hui la Maison Cailler à Broc est l’attraction touristique la plus importante de Suisse romande», indique le communiqué. EB Gruyère Glâne Un Broc’roscope pour sortir de l’hiver «La Socque» trempée dans le café CARNAVAL DE BROC. CARNAVAL DE ROMONT. Pas moins vitriolée que d’habitude, La Socque, le journal du Carnaval de Romont, dégage de forts effluves de café au fil des 65 pages de sa cuvée 2013. Le ton est donné avec, en une, un dessin représentant George Clooney, égérie de Nespresso, en train de dialoguer avec un lapin. «Si elles ne sont pas coupées, qu’est-ce qu’elles sont, George?» demande l’animal à propos des pattes de lapin faisant office de cravate au célèbre comédien. Réponse: «Clo“o”nées, what else?» Décidément «forte de café», La Socque nous offre aussi la double interview, en exclusivité, dudit George Clooney et du syndic Roger Brodard ainsi qu’un épisode inédit du Seigneur des capsules… La rédaction du journal décoche, bien entendu, une flèche aux Verts glânois et à l’un de leurs illustres représentants au Conseil général de Romont pour son opposition privée (retirée, depuis) aux modifications du plan d’aménagement de la zone destinée à accueillir l’usine Nespresso… La politique romontoise et ses dessous ne sont pas l’unique tasse de café des gratte-papier Pour sa 35e édition du 8 au 12 février, le Carnaval de Broc tacle l’horoscope maya, auquel il a survécu, et célèbre l’horoscope chinois dont il s’inspire: ce sera donc «Broc’roscope, l’Année du dragon» – laquelle, comme chacun sait, se terminera le 10 février. On ne déroge pas à une formule gagnante: l’ouverture du Carnabar aura donc lieu le vendredi à 17 h. Suivra le concert de deux groupes fribourgeois, Les Violettes Noires, puis Catillon, dès 20 h à l’Hôtel de Ville. Samedi sera l’occasion d’un cortège «Chasse-hiver» aux flambeaux, avec concert de guggens dans la cour de l’école (dès 19 h). Mais ce que tout Brocois attend, c’est le grand cortège du dimanche qui s’élancera à 14 h 44. Plus de 30 chars, groupes et guggens sont annoncés, avec une mise à mort du prince du carnaval prévue à 17 h. Les concours de masques, c’est pour lundi, avec celui des enfants dès 17 h 30 et celui des adultes dès 19 h 30. Enfin, le Carnaval des enfants clora ce long week-end mardi dès 13 h 30. Un après-midi animé par les clowns de la Fondation Théodora, à laquelle sera versé le bénéfice de la journée. Un goûter sera offert à chaque jeune et la participation de la guggen des enfants La Cafetière de Broc et des Ecoles Musique Club est annoncée. Par ailleurs, quatre «parties» sont organisées à l’Hôtel de Ville dont trois, du samedi au lundi soir, en collaboration avec Globull. «Réputé et craint» Mais le Carnaval de Broc ne serait rien sans le «réputé et craint» (dixit le communiqué de presse) Brasse Pacot. Sa sortie officielle est prévue dès ce vendredi 1er février dans les kiosques, mais les impatients pourront le découvrir jeudi 31 janvier, dès 20 h, au Carnabar, sous le restaurant Jin Lin. Au programme, les traditionnelles petites vannes sur les habitants du coin, mais aussi la revue des petits et grands événe- ments des douze derniers mois. Cela va de l’abattage en vol d’Ueli Maurer et de son Gripen à un coup de gueule sur le marathon en cours du centre sportif de la Gruyère, en passant par un charmant roman-photo sur l’histoire d’amour entre Cerniat et Julien Coissac et les assemblées communales à répétition de Vuadens. Réputé et craint, le Brasse Pacot… JnG www.carnaval-de-broc.ch de La Socque, qui brossent par ailleurs les portraits de Willy Schorderet en impossible préfet grincheux et de Georges Godel en conseiller d’Etat perpétuellement heureux. En prime: de jolis coups de griffe. A Marie Garnier, par exemple, «l’enfant terrible du Gouvernement», invitée, perfidement, à «penser à nous laisser quelques souvenirs au terme de cette législature». Allusion aux bornes marquant les frontières cantonales que laissa en héritage Roselyne Crausaz au terme de son bref passage au Conseil d’Etat. Les villages de la Glâne sont associés à cette rétrospective carnavalesque, sous la forme d’interviews de personnalités ou bien sous celle d’une centaine de potins et commérages. Une mention particulière aux dessinateurs Marc Roulin, Mibé et David Dunant. MPA Romont, Hôtel de Ville, jeudi 31 janvier, dans la soirée, sortie de La Socque, en vente dès vendredi