Camelot dans la presse
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Camelot dans la presse cameloteurope.com Ils parlent de Camelot Property Habiter, légalement, dans un bureau ou un entrepôt Afin de protéger des locaux vides, une société propose d'y installer des occupants temporaires. Le confort est spartiate mais la surface généreuse et cela ne peut coûter plus de 200 euros par mois aux occupants. Les bâtiments vacants, c'est la hantise des propriétaires immobiliers. Pour éviter les problèmes de squat ou de dégradation des lieux (dégâts des eaux non signalé, usure, etc.), les Pays-Bas disposent depuis longtemps 200€/mois pour un loft de b de sociétés gestion de spécialisées locaux dans vacants. la L'une d'elles, Camelot Property, présente dans cinq pays d'Europe, veut s'implanter en France après une 10/05/2012 première tentative avortée en 2008. Camelot France compte ainsi loger de façon temporaire des particuliers dans les premiers locaux qui lui ont été confiés: des bureaux proches de Caen, une plateforme logistique dans le Val-d'Oise et une maison de retraite désaffectée dans les Yvelines. A terme, elle compte aussi ajouter à son stock des bâtiments publics ou des châteaux comme c'est le cas en Grande- 0123 Bretagne. De 50 m² à 350 m² Une formule rendue possible par l'adoption de l'article 101 de la loi Boutin, qui permet à titre Samedi 5 mai 2012 expérimental (jusqu'à fin 2013 pour l'instant) de déroger au droit commun du logement. Ce texte Olivier Berbu permet d'installer dans des locaux vides des occupants pour un minimum de trois mois, avec au « Un bien occ 23.04.2012 cours d'instruction). Il ne reste alors à la société qu'à installer au moins une douche pour 5 Entre le gestio occupants. Pour la cuisine, à eux de se débrouiller avec des plaques électriques notamment. Le importe, en Fr confort est certes souvent spartiate, mais la redevance demandée aux occupants (on ne parle pas d’occupation s ici de loyer) ne peut dépasser 200 € par mois, selon la loi. Quant aux surfaces par personne, elles de leur patrim laissent rêveur: en général elles démarrent autour de 50 m2 et peuvent atteindre 350 m2, France. Des bureaux qui peuvent déployer de larges espaces : un moins un mois de préavis avant de quitter les lieux. Pour rendre les sites habitables, Camelot doit tout d'abord obtenir une autorisation préfectorale (les premières demandes sont actuellement en comme ce devrait être le cas pour un occupant des bureaux dans la région de Caen qui disposera habitat de choix ! (©Camelot Property) d'un étage à lui seul. De son côté, la société Camelot s'engage vis-à-vis desImmo:Quel propriétaires est à Business inspecter régulièrement les lieux. Elle encaissera les redevances auprès des occupants et facture des frais fixes, entre 500 et 3000 € par propriétaires. le business mo Property rendent de Olivier fait un Berbudeau:Camelot service de taille à leur logeur,este mois, selon l'importance et la situation des locaux, aux Nous sommes présents sur six pays d’Eur matériaux, intrusions, squat et contribuent ainsi àc notre activité en France. Nous intervenons site de Camelot Property. Le régime juridique de ce ou maisons de retraite. red qu’un préavis d’un mois. De sonMoyennant côté, le « une gardien une présence constante sur site visant à ré très faible, de 200 euros maximum fixée par la naturelles identifiées en amont. Nous sél Camelot France. présence, ont un effet dissuasif. Nous ap résidence temporaire dérogatoire aux lois d Un logement peu onéreux qui peut permettre... d possibilité de vivre dans des locaux souven coût modique. En retour, ils s’engagent à n france 0123 Samedi 5 mai 2012 9 Habiterdansunbureau, unesolutiondelogement Venu des Pays-Bas, un système d’occupation de locaux vacants contre un loyer modique s’installe en France J olie résidence d’accueil de 4 000 m2 à partager au sein d’un parc arboré de plusieurs hectares en bordure de village. Parking. 195 euros par mois, eau, électricité et chauffage compris. 10 km de Poissy (Yvelines).» La proposition est alléchante, au point de sentir l’arnaque. Pourtant, elle estsérieuse.D’ici à finmai, la société Camelot Property va installer, dans cette ancienne maison de retraite, dix « résidents temporaires » pour y habiter. Créé en 1993 aux Pays-Bas, Camelot Property propose à des particuliersd’occupertemporairementdesbâtimentspublicsou privés, en attente de vente, de location ou de rénovation, en contrepartied’unefaible redevancemensuelle. Par leur simple présence, ses « locataires gardiens » contribuent à sécuriser les lieux. Cette formule originale a fait ses preuves en Europe du Nord, où le groupeest présentdanscinq pays(PaysBas, Belgique, Irlande, RoyaumeUni, Allemagne). Aux Pays-Bas, où cette activité est un secteur économique à part entière, plus de 50 000 personnes vivent ainsi dans des lieux qui vont du simple bureau à la caserne désaffectée,en passantpardeschâteaux, d’anciennes écoles ou encore une ancienne base aérienne. L’équivalent de la SNCF, du ministère des finances ou de la défense néerlandais utilise ses services. En France, la formule arrive seulement aujourd’hui. Elle bénéficie pourtant d’un cadre légal depuis trois ans. L’article 101 de la loi du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion a créé un dispositif expérimental dit « de résidence temporaire ». Pour chaque opération, la préfecture vérifie que la sécurité et la salubrité des locaux sont assurées ainsi que « la dignité et le respect de la vie privée des résidents ». Le montant maximal de la redevance est fixé par la loi à 200 euros maximum. « Nous mettons une dizaine de résidents maximum par site, qui disposent chacun d’un espace privé de 20 à 100 m2. Cuisine et sanitaires peuvent être communs», explique Olivier Berbudeau, directeur du développement de Camelot Property, chargé de lancer l’activité en France. Les résidents sont positionnés dans les endroits stratégiques du bâtiment et dans les étages inférieurs pour des raisons de sécurité incendie. Cette faible présence humaine permet de limiter les charges (eau, électricité, chauffage), payéesparle propriétaire. L’entreprise retient seulement les Par leur simple présence, ces «locataires gardiens» contribuent à sécuriser les lieux biens qui disposent d’un bon niveau d’équipement. La plupart des bâtiments disposent de cuisine et de sanitaires (toilettes et douches) en nombre suffisant. L’eau, l’électricité et le chauffage doivent fonctionner. Pour le propriétaire, cette formule revient en moyenne à 500 euros par mois et par bâtiment, contre 150 000 euros par an pour un simple gardiennage. Outre les économies sur les coûts desécurité,l’occupationtemporaire permet de préserver les locaux des squatteurs, du vandalisme ou encore des accidents (fuite d’eau, incendie…). En échange, le locataire devra être capable de quitter les lieux dans un délai de quatre semaines et s’engage à prévenir la société en cas d’intrusion ou de dégradations naturelles. Dans les pays où le système est déjà bien rodé, la période d’occupation varie en moyenne de neuf à douze mois. De son côté, le locataire peut résilier à tout moment, moyennant 15 jours de préavis, son contrat. Il ya troisans,le groupenéerlandais avait tenté de s’installer en France, via une entité juridique aujourd’hui dissoute. Un immeuble situé à Paris avait été occupé légalement par des résidents temporaires. Mais l’expérimentation avait tourné court au bout de quatre mois, avec la vente de l’immeuble. La société Camelot Property tente une nouvelle percée. Malgré unesélectionrigoureuse– une candidature sur trois est retenue –, les volontaires se bousculent. « Nous ne nous adressons pas à des populations précarisées, prévient M. Berbudeau. Mais à des salariés ou des personnes garantissant des revenus réguliers autour de 2 000 euros, âgé de 25 à 35 ans, sans enfant,de préférence avec une expérience de la colocation, qui vont occuper le bien paisiblement. » Les animaux ne sont pas acceptés. Autre contrainte, l’occupant doit garantir qu’il dispose d’un engagement de relogement par un proche. « Le but n’est pas de générer de la précarité », poursuit le responsable de Camelot. Pour Julien Bayou, cofondateur de Jeudi noir, un collectif qui dénonce le mal-logement et la chertéde l’immobilier,cette initiative a des limites. « Sur le principe, il est bien de faire feu de tout bois pouroptimiserla vacance,mais cette solution ne génère une nouvelle offre que pour les personnes qui pourraientdéjà se loger », estime le militant,par ailleurs élu au conseil régional d’Ile-de-France sur la liste commune PS-Europe Ecologie. «Nous sommesune simplealternativeaulogementcher, pasune solution contre le mal-logement, se Un immeuble de bureaux à Amsterdam et un entrepôt à Londres loués à des particuliers. CAMELOT défend Olivier Berbudeau. La souplesse de cette formule peut convenir aux personnes en mobilité professionnelle, en formation ou encore à des jeunes qui accèdent à un «Un mois de préavis, pas de caution... C’est tout ce que je cherchais» Elle rêve d’un beau manoir, ce sera plutôt une ancienne maison de retraite. A 28 ans, Magali Drouin fait partie des premières personnes qui testeront le système d’occupation temporaire de bâtiments vacants. D’ici quelques semaines, la jeune femme devrait déménager dans un bâtiment inoccupé en région parisienne. Cette éducatrice spécialisée auprès d’enfants en difficulté n’avait jamais entendu parler de cette formule, importée des PaysBas. C’est un ami, qui en surfant sur le site Internet Leboncoin.fr, a repéré l’annonce de la société Camelot. « Le mot temporaire a fait tilt, explique la jeune femme. Un mois de préavis, pas de caution… aucune des contraintes de la location classique, c’est tout ce que je cherchais.» Magali a des projets de mobilité professionnelle, qui s’accordent bien avec la flexibilité du système. Habituée des colocations, elle est « curieuse » de voir où elle va atterrir mais pas inquiète. «J’espère que je ne serais pas la première à arriver quand même », avoue-t-elle. Autour d’elle, ses proches sont moins zen. « Tu ne t’installes pas vraiment. Tu vas être encore dans une situation transitoire», se sont alarmés certains. D’autres lui ont dit : « Tu pourrais laisser ta place à des gens qui sont à la rue, toi tu peux payer un loyer. » Elle leur a expliqué que « ce n’était pas du social ». D’ici quelques semaines, Magali devrait être rejointe dans l’ancienne maison de retraite par Fred Farrow, un vétéran de la résidence temporaire. Ce styliste de 25 ans, de nationalité anglo-hollandaise, l’a déjà expérimenté au cours de ses études aux Pays-Bas. « Là-bas, dans les journaux, il y a tout le temps des annonces pour proposer une place. C’est très facile d’enchaîner les endroits. J’ai été logé pen- «En France, les gens pensent au squat ou à la communauté. Il faut leur dire que ça n’a rien à voir» Fred Farrow styliste à Paris dant trois ans comme ça et tous mes amis ont eu aussi ce type d’expérience.» Venu en France travailler dans la haute couture, il monte actuellement sa propre collection et « en a eu marre de tout mettre dans un loyer parisien». Un temps, locataire d’un 40 m2 pour 1 000 euros, il ne croyait plus pouvoir trouver un jour « quelque chose de bien, de grand et de pas trop cher», un lieu qui lui permettrait de travailler dans de bonnes conditions. Pour lui, le système hollandais est exportable en 5 Mai 2012 - Le Monde serait porteur. 5,5 millions de mètres carrés de bureaux sont inoccupés, dont 3,5 millions rien qu’à Paris et en Ile-de-France. p Catherine Rollot L’Ecosse est une terre de pionniers. En 1909, Charles Gordon, le gendre du créateur de la distillerie Glenfiddich, fut le premier à prendre la mer pour exporter son Single Malt. Grâce à lui, Glenfiddich peut aujourd’hui se déguster aux quatre coins du monde. France, malgré les différences de mentalité avec l’Europe du Nord : « Il faut qu’il y ait une confiance réciproque entre les résidents et les propriétaires du lieu, et du respect entre les occupants. En France, les gens pensent au squat ou à la communauté. Il faut leur dire que ça n’a rien à voir.» A Caen, Daniel (qui a requis l’anonymat) « ne voulait plus vivre dans une cage à lapin ». Propriétaire d’une maison dans laquelle résident encore son ex-femme et ses enfants, il louait un petit appartement dans le centre de Caen. Mais, pour cet ingénieur du son, qui se dit « pas trop matérialiste», le luxe « c’est d’avoir de la place, dans un environnement tranquille, avec quand même un minimum de confort ». Par son âge, ce quinquagénaire ne correspond pas tout à fait au profil habituel des résidents temporaires ciblés par Camelot Property mais il s’est tourné vers cette solution après avoir pensé un temps à la colocation. Selon lui, la résidence temporaire est une formule moins risquée. «Ce dispositif ne s’adresse qu’à des gens installés socialement, avec des revenus fixes, il n’y a pas à résoudre toutes les questions de caution solidaire », estime ce motard, musicien de guitare basse à ses heures perdues, qui admet cependant que pour tenter l’aventure «il faut une certaine ouverture d’esprit». p Lixir RCS Bobigny N°B 393 611 561 Témoignages premier emploi ou à des apprentis. » D’ici à 2012, la société espère gérer en France une vingtaine de bâtiments et une centaine de résidents temporaires. Le marché L’A B U S D ’A LCO O L ES T DA N G E R E UX P O U R L A S A N T É, À CO N S O M M E R AV E C M O D É R AT I O N C. Ro. cameloteurope .com Habiter, légalement, dans un bureau ou un entrepôt Afin de protéger des locaux vides, une société propose d'y installer des occupants temporaires. Le confort est spartiate mais la surface généreuse et cela ne peut coûter plus de 200 euros par mois aux occupants. Les bâtiments vacants, c'est la hantise des propriétaires immobiliers. Pour éviter les problèmes de squat ou de dégradation des lieux (dégâts des eaux non signalé, usure, etc.), les Pays-Bas disposent depuis longtemps de sociétés gestion de spécialisées locaux dans vacants. la L'une d'elles, Camelot Property, présente dans cinq pays d'Europe, veut s'implanter en France après une première tentative avortée en 2008. Camelot France compte ainsi loger de façon temporaire des particuliers dans les premiers locaux qui lui ont été confiés: des bureaux proches de Caen, une plateforme logistique dans le Val-d'Oise et une maison de retraite désaffectée dans les Yvelines. A terme, elle compte aussi ajouter à son stock des bâtiments publics ou des châteaux comme c'est le cas en GrandeBretagne. De 50 m² à 350 m² Une formule rendue possible par l'adoption de l'article 101 de la loi Boutin, qui permet à titre expérimental (jusqu'à fin 2013 pour l'instant) de déroger au droit commun du logement. Ce texte permet d'installer dans des locaux vides des occupants pour un minimum de trois mois, avec au moins un mois de préavis avant de quitter les lieux. Pour rendre les sites habitables, Camelot doit tout d'abord obtenir une autorisation préfectorale (les premières demandes sont actuellement en cours d'instruction). Il ne reste alors à la société qu'à installer au moins une douche pour 5 occupants. Pour la cuisine, à eux de se débrouiller avec des plaques électriques notamment. Le confort est certes souvent spartiate, mais la redevance demandée aux occupants (on ne parle pas ici de loyer) ne peut dépasser 200 € par mois, selon la loi. Quant aux surfaces par personne, elles laissent rêveur: en général elles démarrent autour de 50 m2 et peuvent atteindre 350 m2, comme ce devrait être le cas pour un occupant des bureaux dans la région de Caen qui disposera d'un étage à lui seul. De son côté, la société Camelot s'engage vis-à-vis des propriétaires à inspecter régulièrement les lieux. Elle encaissera les redevances auprès des occupants et facture des frais fixes, entre 500 et 3000 € par mois, selon l'importance et la situation des locaux, aux propriétaires. 3 Mai 2012- Le Figaro Economie cameloteurope .com Le fait du jour Aujourd’hui en France / Dimanche 17 février 2013 02 Le fa Etsionhabitaitdans desbureauxvacants? L’ E N J E U si des entreprises privées Eà latapportaient un début de réponse crise du logement ? Et non pas l’Etat, en dépit des discours volontaristes des politiques de gauche et de droite depuis de nombreuses années ? Alors que pas une semaine ne s’écoule sans que des exemples de familles entassées dans des habitations insalubres défraient la chronique, à l’heure où le nombre de personnes mal — ou carrément pas — logées n’a jamais été aussi problématique, une société néerlandaise propose une alternative originale : le temps de quelques semaines, voire quelques mois, transformer des bureaux vacants en logements. Les surfaces disponibles se comptent en millions de mètres carrés. Une solution expérimentée avec succès chez plusieurs de nos voisins européens. Le concept arrive en France. Des entreprises louent des locaux inoccupés à des particuliers. Une piste contre le manque de logements. V ivre dans un château pour 200 € par mois, impossible à l’heure où plus de 8 millions de Français cherchent un toit ou sont mal logés ? Eh bien, non ! Méconnue en France, la société Camelot Property propose, en colocation et pour pas cher, des locaux inoccupés. Et il y en a pour tous les goûts : des bureaux pour l’essentiel mais aussi des anciennes écoles, de vieilles gares de province, des casernes de pompiers et même un château, situé près de Dourdan (Essonne). LES CLÉS 3642177. C’est le nombre de personnes mal logées en France en 2013. La plupart vivent sans confort ou dans des logements trop exigus au regard du nombre d’occupants. 133 000 n’ont pas de domicile, 38 000 vivent à l’hôtel, 85 000 dans des logements de fortune (cabane, construction provisoire, camping ou mobile-home…) bérer de nombreux locaux d’entreprises et ce pour des années. « Certains bâtiments sont vides pendant des mois, voire des années, confirme Gilles, le gestionnaire d’un parc immobilier client de Camelot. Outre le manque à gagner en loyers, une solution de gardiennage avec des maîtres-chiens revient à près de 15 000€parmoisetunsystèmedecaméras de surveillance revient au même prix pour un an. Avoir des gens sur place permet de nous protéger du squat, du vandalisme et des accidents éventuels à moindre coût. » Unesolutiongagnant-gagnantquia ses limites : elle s’adresse aux jeunes travailleurs, qui doivent plier bagage dès qu’une entreprise signe un bail commercial. Les familles ne sont pas acceptées pour l’instant. « Mais la crise fait évoluer les mœurs », explique Henry Buzy-Cazaux, pour qui ce nouveau phénomène montre surtout que l’onpourrait«transformercesimmeubles en vrais logements, notamment dansleszonesoùlesbesoinssontpressants », comme en Ile-de-France. n Unesolution gagnantgagnant Une idée farfelue ? « Cette initiative peut être une des solutions à la crise du logement, estime Henry Buzy-Cazaux, président de l’Institut du management et des services immobiliers. D’autant plus que ces locaux sont aujourd’hui parfois plus confortables que certains appartements et offrent clarté et espace. C’est aussi une bouffée d’oxygène pour les propriétaires de bureaux ou de commerces. » Selon cet expert, la crise économique va li- 5 154 235. C’est le nombre de personnes considérées comme fragilisées par la crise du logement. Elles ont des problèmes d’impayés, habitent dans des copropriétés en difficulté ou vivent trop à l’étroit. AURÉLIE LEBELLE ET BRUNO MAZURIER «Desmillionsdemètrescarrésdisponibles» Le logement, 1 180 000. C’est le nombre de ménages qui étaient en attente d’un logement social en septembre 2012. Fin 2011, plus de 96 000 Parisiens avaient fait une demande de HLM. Il faut attendre en moyenne huit ans avant d’en obtenir un. INTERVIEW (LP/Olivier Arandel.) F 1 305 200. C’est le nombre de ménages locataires qui ont récemment rencontré des difficultés de paiement de loyer. 2millions. C’est le nombre de logements vacants en France. A Paris, 1,4 million de mètres carrés de bureaux étaient vides fin juin 2012. Plus de 4,5 millions de mètres carrés d’immobilier d’entreprise ou de commerce seront vacants en Ile-de-France d’ici à un an selon une étude publiée fin 2012. L’actualité .........................Pages 2 à 12 En France ..................................Page 13 Sports ............................... Pages 14 à 19 Sport hippique ............. Pages 20 à 23 Mon dimanche ............. Pages 25 à 33 Jeux ............................................Page 34 Météo ........................................ Page 35 OlivierBerbudeau,directeurdudéveloppementdeCamelotenFrance ondée en 1993 aux Pays-Bas, la société Camelot Property s’est installée en France en 2011. Elle propose aux entreprises qui possèdent des locaux vi- (DR.) des de les louer temporairement pour loger des occupants à moindre coût. A qui s’adressent ces logements dans des locaux inoccupés ? OLIVIER BERBUDEAU. A des gens sérieux. La plupart sont de jeunes travailleurs qui ont besoin d’un logement pour une période de transition ou qui bougent géographiquement. Je suis une entreprise : je ne fais pas d’accompagnement social. Il ne faut surtout pas penser que cela permet de faire du squat arrangé. Notre objectif est aussi d’offrir des logements dans des lieux atypiques : maisons de retraite, châteaux, gares, écoles ou encore casernes de pompiers. Tout est possible. Est-ce une solution pour enrayer en partie la crise du logement ? “ caux inoccupés grâce à l’article 101 de la loi Molle. Mais cette loi est expérimentale jusqu’au 31 décembre 2013. Après, on ne sait pas ce qui se passera et si nous pourrons encore mettre le dispositif en place. Les entreprises veulent éviter le vandalisme, le vol ou les squatteurs” En Hollande, 50 000 personnes sont en effet hébergées grâce à Camelot. Ils sont entre 10 000 et 20 000 en Angleterre. Je crois que cela peut en effet permettre de fluidifier le marché du logement et de proposer aux jeunes d’accéder à un espace assez grand à prix minime. En France, il est possible de louer des lo- 17 Février 2013 - Le Parisien Cechâteauaux PaysBas, commesortid’uncontedefées,abritedeslocatairesletemps detrouverunacquéreur.CeconceptestdéveloppéenFranceparCamelotProperty. (DR.) Y a-t-il de nombreux bureaux vides qui pourraient être utilisés comme logements en France ? Bien sûr ! En janvier 2013, il y avait plus de 3,5 millions de mètres carrés de bureaux disponibles rien qu’en Ilede-France. Et, en province, cela avoisine 1,5 million. Le marché des bureaux français est le deuxième au monde. Et encore on ne compte pas les activités logistiques, où il peut y avoir des zones de bureaux où l’on peutinstallerdeslogements.Engénéral, les bureaux sont vacants entre douze et dix-huit mois en région parisienne. Pourquoi les entreprises font-elles appel à vous ? Les entreprises veulent éviter le vandalisme, le vol ou les squatteurs. Elles ne souhaitent pas que leur bien se dévalorise. Avec notre système, s’il y a un dégât des eaux, cela leur permet d’être au courant très rapidement. Alors que, sinon, cela leur coûterait beaucoup d’argent. En échange, elles nous versent entre 500 et 3 000 € par mois, en fonction de la surface du logement. Propos recueillis par A.L. une des priorités pour la gauche es micrologements de moins de D 4 m², des familles entassées dans des appartements insalubres, des locataires qui n’ont plus les moyens de payer… selon la Fondation Abbé Pierre, 3,6 millions de personnes sont mal logées en France et 5 millions s’estiment à l’étroit ou en situation précaire. Pour répondre à cette crise du logement, accentuée par la flambée des prix de l’immobilier, le président de la République s’est engagé à taxer les logements vacants dans les zones de marché tendues. Plus de 2 millions de logements sont inoccupés dans l’Hexagone. François Hollande a aussi promis de construire 500 000 logements par an, dont 150 000 HLM. La ministre du Logement, Cécile Duflot, a activé différents leviers pour libérer de l’espace. Sa loi sur le logement social porte à 25 % la proportion de logements sociaux obligatoires pour les communes de plus de 3 500 habitants, avec un durcissement des sanctions pour les communes réfractaires. L’Etat propose aux communes une décote du prix de certains terrains publics, pouvant même aller jusqu’à la gratuité. « Pour soutenir la construction, un nouveau dispositif fiscal permet déjà aux propriétaires de toucher une réduction d’impôt s’ils achètent un logement neuf pour le mettre en location à un loyer en dessous du marché, explique un conseiller du ministère du Logement. La ministre souhaite aussi sécuriser les propriétaires en créant un système F.M. de garantie des loyers. » cameloteurope .com RégiondeCaen(Cal Hélo CAEN (CALVADOS) De nos envoyés spéciau H éloïse ne trav sur 24 et pou elle dort au cette chargée de r tallé son lit dans les d’une entreprise, e zone industrielle d vrande, tout près d Sur le grand par ciété, envahi par elle a garé sa voitu problème pour tro ça,c’estsûr !»s’am cause:lessalariéso puis longtemps. A lesvols,levandalis et en attendant de teur pour ces locau fait appel à Cam «C’est Simon, locat L es pancartes sent comme d Dans le qua d’Argenteuil (V d’une dizaine de l sont disponibles à cation. Depuis sa c une vue imprena ments inoccupés. semaines, cet ing s’est installé en p quartier, dans les tratifs d’un entrep plusieurs mois. “ Le che un peu lo aller à la c « J’ai vu une pet site Leboncoin. d’une colocation d bureaux à cinq m nouveau travail e mois. Cela m’a in pelé. » Comme l cents curieux ont pour ce logement sont ceux du jeun ces quatre autres ont été acceptés. Dans l’immen évrier 2013 02 Le fait du jour Aujourd’hui en France / Dimanche 17 février 2013 03 s s? ments. caux d’entrepries. nts sont vides ire des années, stionnaire d’un nt de Camelot. gner en loyers, nnage avec des ient à près de nsystèmedecance revient au . Avoir des gens ous protéger du et des accidents oût. » nt-gagnantquia esse aux jeunes nt plier bagage e signe un bail lles ne sont pas nt. « Mais la crise urs », explique pour qui ce nountre surtout que mercesimmeuts, notamment esoinssontpresde-France. BRUNO MAZURIER nt, riorités uche s de moins de entassées dans alubres, des s les moyens dation Abbé ersonnes sont t 5 millions en situation e à cette crise ée par la mmobilier, le que s’est ments vacants hé tendues. gements sont gone. 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Sur le grand parking vide de la société, envahi par des herbes folles, elle a garé sa voiture. « On n’a pas de problème pour trouver de la place, ça,c’estsûr !»s’amuse-t-elle.Etpour cause:lessalariésontpliébagagedepuis longtemps. Alors, pour éviter lesvols,levandalismeetlessquats— et en attendant de trouver un acheteur pour ces locaux —, l’entreprise a fait appel à Camelot, une société CALVADOS Manche Manche Man che Caen Orne Mayenne 25 km chargée de trouver des occupants pour vivre dans le vieux bâtiment. Six logements de tailles différentes ont été aménagés. « S’ils trouvent un acheteur, on peut être amenés à partir en un mois. C’est le deal. En échange, on peut vivre ici pour 200 € par mois, charges comprises. A Caen, je n’aurais rien trouvé à moins de 500 € et, comme je suis en CDD, cela aurait été très compliqué,voireimpossible,d’obtenirun logement pour moi. » Depuis un mois, Héloïse partage 700 m² de bureaux réaménagés avec cinq autres occupants temporaires. Et si la cuisine, un peu spartiate, les toilettesetlasalledebainsaulooktrès militaire sont communes à tous, la jeune femme possède tout de même son « petit » coin à elle : 60 m² qu’elle a aménagés au mieux pour en faire un deux-pièces agréable. Et tant pis si les faux plafonds aux néons éblouissants et les multiprises qui envahissent les murs rappellent en permanence que l’appartement est un ancien open space. Héloïse s’en moque. « Je vais essayer de masquer un peu les lumières,quifontmalauxyeux.Cen’estpas facile à aménager et j’ai eu du mal à m’y faire au début. Mais, là, je commence à trouver mes marques. » n Pasplusdetroisinvités, pasdechienni…d’enfant Idem pour son voisin de pallier, Eric, un motard de 50 ans un brin atypique. Lui a été le premier à investir les lieux, il y a déjà six mois. « C’était plus pour la démarche. Je refuse d’habiter dans une maison avec un toit pointu. » Dans ses 60 m², il a tout fait pour apporter sa touche originale : despostersgéantssurlesmurs,unhamac rose en travers de la pièce, son vélo dans l’entrée, un coin « muscu », une chambre à la lumière tamisée… « Je me sens bien ici, même si je sais que c’est temporaire. Dans ma chambre, j’ai de grandes caisses qui sont prêtes au cas où il faudrait partir. » «C’estvraiquec’estatypiquecommeendroit !» Simon, locataire dans un bâtiment de bureaux à Argenteuil (Val-d’Oise) L es pancartes « à louer » poussent comme des champignons. Dans le quartier industriel d’Argenteuil (Val-d’Oise), plus d’une dizaine de locaux de bureaux sont disponibles à la vente ou à la location. Depuis sa chambre, Simon a une vue imprenable sur ces bâtiments inoccupés. Car, depuis deux semaines, cet ingénieur de 25 ans s’est installé en plein cœur de ce quartier, dans les locaux administratifs d’un entrepôt, déserté depuis plusieurs mois. “ Le chemin est un peu long pour aller à la cuisine…” « J’ai vu une petite annonce sur le site Leboncoin.fr. Ils parlaient d’une colocation dans des locaux de bureaux à cinq minutes de mon nouveau travail et pour 200 € par mois. Cela m’a intrigué et j’ai appelé. » Comme lui, plus de deux cents curieux ont déposé un dossier pour ce logement atypique. Mais ce sont ceux du jeune Bordelais et de ces quatre autres colocataires qui ont été acceptés. Dans l’immense couloir qui Argenteuil(Vald’Oise),mercredi.Simonatrouvésonlogementdontlebailn’apas deduréedéterminéeparuneannoncepasséesurunsiteInternet. (LP/YannForeix.) 17 Février 2013 - Le Parisien coupe en deux le bâtiment, certaines salles sont inaccessibles aux locataires. Sans fenêtre, elles ne pouvaient pas être louées. Dans les autres, et pour une durée inconnue, les nouveaux occupants prennent possession des lieux. Simon, lui, a aménagé son 30 m² le week-end dernier. Et devant la porte de sa chambre —un ancien bureau avec du lino au sol et des néons au plafond—, il a installé un paillasson. « C’est un bon moyen pour se sentir chez soi tout de suite. » Dans la salle de bains commune, les shampoings des uns et des autres jalonnent déjà le pourtour de la douche, comme à la maison. « La seule différence, c’est que, pour aller se laver, ou même aller jusqu’à la cuisine, le chemin est assez long. Surtout pour ceux dont la chambre est à l’autre bout du bâtiment ! » La nuit tombe sur l’entrepôt. Les parkings se sont vidés et un silence pesant règne sur le quartier. Les cinq colocataires semblent seuls au monde. « C’est vrai que c’est atypique comme endroit. On est un peu les gardiens du temple ici. Même si on ne fait que passer. » A.L. Cet animateur dans une radio locale s’est fait au règlement, affiché dans toutes les pièces. Besoin de s’absenter plus de trois jours ? Il faut prévenir Camelot de votre absence. Envie d’inviter plus de trois amis ? Il faut aussi en référer à la société, qui interdit les regroupements dans les locaux, mais aussi d’avoir un animal domestique, de postuler si l’on a un enfant, d’allumer des bougies, de faire des trous dans le mur, d’avoir un frigo dans sa chambre… Mais, dans cette colocation atypique, cela ne gêne personne. Dans les interminables couloirs au carrelage froid, les uns et les autres se croisent,enchaussonsetpeignoirs,le soirvenu.«Etpuis,legrandavantage, c’est qu’ici on n’est vraiment pas déA.L. rangé par le bruit. » Des solutions originales partout dans le monde our répondre à la demande P croissante de logements en Suisse, à Zurich, où près de la moitié des appartements sont occupés par une seule personne, la ville propose des logements partiellement communautaires, appelés clusters. Les locataires bénéficient d’un espace privé, avec chambre et salle de bains, et d’un espace commun avec cuisine, salle à manger et terrasse. En Israël, les étudiants ont la possibilité de loger dans des communautés de vingt à trente étudiants, situées dans des quartiers périurbains défavorisés. En échange de ces logements à bas prix, les étudiants doivent participer à deux cents heures de bénévolat la première année. En Inde, pour apporter une solution aux millions de personnes sans toit, le groupe Tata, qui avait lancé, en 2008, la voiture la moins chère du monde, a annoncé, en 2011, le lancement d’une maison lowcost… en kit montable en une semaine. Dotée de portes, de fenêtres, d’un toit et de murs intérieurs en jute ou fibres de coco, F.M. elle sera vendue 500 €. cameloteurope .com 21 Février 2013 - L’Express cameloteurope .com Février 2013 cameloteurope .com 6 Normandie Éric habite dans des bureaux, pour 195 € « La gare m Ce Normand vient d’emménager dans des locaux vacants. Une formule importée en France par Camelot Property, une société née aux Pays-Bas. Dans l’Hexagone, elle est encadrée par la loi Boutin. Un loft de 350 m2 Ils seront sept à vivre dans le millier de m2 du bâtiment, dont un loft de 350 m2. Cuisine, salle de détente, douches… Certaines pièces sont communes. La formule a fait Dans le grand hall d Jean-Yves Desfoux « 195 € par mois, charges comprises. Immeuble avec grandes surfaces privatives et jardin. » L’annonce laisse rêveur, Eric a foncé. Fin juillet, cet animateur radio a emménagé dans des bureaux vides, à 10 km au nord de Caen. Ce quinquagénaire fait partie des quinze premiers résidents de Camelot Property en France, le premier dans l’Ouest. Anciennes gares, châteaux, entrepôts, monastères… Cette société née aux Pays-Bas en 1993 gère des biens vacants, confiés par leurs propriétaires. Elle y installe des occupants temporaires. Parmi ses clients : la SNCF néerlandaise, l’Église catholique en Irlande, la mairie de Berlin, le ministère de la Défense britannique. Avantage pour le propriétaire : pour une somme à partir de 500 € par mois, il prévient de possibles dégradations de son bien, résultant d’intrusions ou d’origine naturelle, comme un dégât des eaux repéré six mois après. Avantage pour le résident : un logement souvent spacieux, à prix modique. « C’est gagnant, gagnant », pointe Olivier Berbudeau, directeur du développement Camelot France. Un échange « de bons procédés, estime aussi Eric. J’ai dit bingo. L’originalité et le concept m’intéressent. » Il a posé sa guitare dans un deux pièces de 60 m2, garé moto et voiture dans les « 7 000 m2 » de parking et espaces verts. « Je sors d’un studio en centre-ville, ça me change… » Quinquagénaire normand, Eric a emménagé fin juillet dans un bâtiment de bureaux vides. ses preuves ailleurs. Aux PaysBas, 50 000 personnes vivent ainsi, 20 000 en Grande-Bretagne. Pour sa part, Camelot (300 salariés) compte plus de 10 000 résidents et gère 3 500 bâtiments dans six pays. En France, l’article 101 de la loi Boutin, votée en 2009, encadre le dispositif. Il introduit « un dispositif expérimental » jusqu’à fin 2013. La redevance versée par l’occupant ne peut dépasser 200 €. Pour chaque opération, il faut un agrément de la préfecture. Le propriétaire est tenu de rendre le lieu habitable. Le profil type ? Des personnes prêtes à « vivre dans des lieux atypiques et ayant une ouverture d’esprit ». Elles répondent à des critères rigoureux : « Garantir de revenus réguliers. Et surtout un engagement de relogement par un proche. » Le règlement se montre strict : ne pas fumer, pas d’animaux, pas de fêtes, etc. « Cela ne me dérange pas, reprend Eric. Mon chez-moi étant le chez-lui du propriétaire, la boucle est bouclée. » Après trois mois, le préavis est d’un mois. Dans les faits, indique Olivier Berbudeau, cela dure le plus souvent « au minimum six mois à un an ». Camelot essaie de « conserver » ses résidents et de les « transférer » dans d’autres locaux. Pour l’instant, elle gère d’autres bâtiments en région parisienne et à Amiens. Et compte parvenir « à une cinquantaine de résidents en fin d’année ». Virginie JAMIN. En vidéo sur www.ouest-france.fr Une année hors-norme pour la saint-jacques La pêche à la coquille ouvre ce lundi au large de la Baie de Seine. Une période cruciale pour la quasi-totalité des pêcheurs bas-normands. Exceptionnelle La campagne le sera à plus d’un titre. Notamment parce que le gisement est estimé à 29 000 tonnes par Ifremer. « C’est la première fois que l’on voit ça, remarque Paul Françoise. Cela ne veut pas dire que tout sera pêché. Les bateaux devraient ramener 20 000 tonnes jusqu’à mars. » D’autant que le stock des grosses coquilles, de 3 ans et plus, est le plus important jamais observé depuis 10 ans, atteignant plus de 30 % du gisement global. Quotas Cette année, les règles de pêche ont été assouplies. Les chalutiers pourront pêcher tous les jours de la semaine (et non du lundi au vendredi), à raison de quatre marées de 24 heures hebdomadaires. Les quotas sont également revus à la hausse avec 1 500 kg par sortie pour les moins de 15 mètres et 2 000 kg pour les plus de 16 mètres. La Normandie en bref tracteur Manchois verbalisé… à Paris 5 Le Mars 2012du - Ouest France Françoise. Mais la vraie question est de savoir comment le marché va absorber l’offre. » Les quinze premiers jours sont toujours difficiles avec des cours très bas. « L’an dernier, nous avons commencé à 2,15 € sous la criée, même si l’on a vite atteint les 3 €. » De son côté, Dimitri Rogoff, président de Normandie-Fraîcheur mer estime que ces nouvelles règles risquent de provoquer « une mise en marché disproportionnée par rapport à la demande ». Une angoisse d’autant plus importante que la saintjacques représente « 70 % du chiffre d’affaires de l’année pour la majorité des bateaux », comme le souligne Paul Françoise. Elle fêtera ses 80 nous avons décid mage à cette vieil maritime de Cher sieurs vies. Inaugu Albert Lebrun, pré blique, elle est l’œu René Levavasseur raître durant la Sec diale. Reconstruite à p connaît les paque tion, les stars qui quai de France e New York. Mais c’é monde. Les avions taient peu à peu la Le bâtiment Art quatre tours allait quelques trains de la fin des années faste pour la gare des bals, des gal rencontres sportive Mais le départ en paquebots de la Mary et Queen E sonner le glas de l Avec Ludo Ludovic Bonneau nationale du mei Portrait Timide, le jeune hom de lui. Ludovic Bon ticipe à la finale na apprenti de Franc au 8 octobre. Sa c queterie. « Nous pr de bois et nous l différentes essenc grand brun, origina l’Orne. Entre ses un perroquet et un mande de sa sœur Avec patience e Bonneau a passé les ateliers du ly Vente L’Aigle pour réalis « Nous avons des inquiétudes sé au concours, u après le pillage organisé par les pêau fond de l’océa cheurs britanniques, reconnaît Paul Éric MARIE. porte la médaille d Depuis son enfa neau a le bois au « À 6 ou 7 ans, je atelier bois à Sée credis, pendant s voitures et Coquillages et crustacés : belle cameloteurope affluence à Granville .com des contreplaqué. Dès Archives Ouest-France Baie de Seine Ce lundi, la pêche à la coquille est autorisée hors Baie de Seine. Une zone située à 12 milles au large, audelà d’une ligne allant de Barfleur au Havre. Une centaine de bateaux doivent être armés pour cette ouverture. « Cela représente 80 chalutiers pour le Calvados, explique Paul Françoise, président du comité des pêches du Calvados. Les plus grosses quantités seront débarquées à Port-enBessin et Grandcamp-Maisy. » Mardi soir, Oues de la Manche or e « Mr Le Préfet Reignier, Délégué Interministériel à la DIHAL : “Je considère que par rapport à la crise du logement c’est une formule qui mérite encore d’être testée et qui me parait pertinente » Avril 2012 TF1 - Sept à huit cameloteurope .com Mars 2013 - M6 cameloteurope .com Une société propose d’habiter temporairement dans des bureaux vides moyennant 200 euros. L’expérience, très populaire en Europe, pourrait prendre fin dès décembre malgré les retours positifs des entreprises et des résidents. A louer : logements dans des bureaux vides, 200 euros par mois Les horaires d’ouverture figurant sur l’ancienne porte de l’accueil du public ont été masqués à l’adhésif. Devant, le parking n’accueille plus de véhicules dans cette rue peu fréquentée. Tout laisse à croire que le bâtiment caché derrière les hautes haies est laissé à l’abandon. Tout, sauf un panneau blanc et vert signalant : “Protection par occupation”. Car à l’intérieur vivent six personnes, confortablement installées dans les anciens bureaux et locaux techniques. Quelques années après avoir cessé son activité dans cette commune de l’agglomération de Caen, dans le Calvados, le groupe propriétaire des lieux a choisi de ne pas les laisser vacants dans l’attente d’un repreneur. Il a fait appel à la société Camelot, pour le moment la seule en France à mettre en relation des entreprises disposant de bureaux vides et des personnes prêtes à y résider de manière temporaire moyennant 200 euros par mois – et ce, quel que soit le niveau des loyers dans les alentours. Une cinquantaine de personnes sont ainsi hébergées, principalement en région parisienne. C’est ainsi qu’Eric a été, en juillet 2012, le premier à poser ses meubles dans sa “chambre” de 60 m² du bâtiment caennais. Pour cet animateur radio de 51 ans, le prix et l’absence de caution demandée ont été décisifs, d’autant plus que la redevance mensuelle inclut l’eau et l’électricité. “Dans le centre-ville de Caen, j’aurais pu avoir un 24 m² pour 550 euros. Et on sait très bien qu’avec le temps, le 24 m² devient vite un 12 m² avec tout ce qu’on amasse”, sourit-il. Après bientôt un an passé dans les deux pièces en enfilade où il s’est aménagé un coin séjour et une chambre, l’homme à l’air rigolard se dit “conquis” par le concept venu des Pays-Bas, où quelque 100 000 personnes sont logées dans des bureaux vacants. “Ici, c’est chez moi !”, clame-t-il. Même si le préavis de départ d’un mois peut arriver à tout instant dans la boîte aux lettres. Si cela arrive, il est prêt à candidater à une autre résidence temporaire proposée par Camelot. “UNE BONNE SOLUTION TEMPORAIRE” 27 June 2013 - Le Monde.fr cameloteurope .com Le Spécialiste Européen de la gestion de locaux vacants Camelot Property Protection 27 Avenue de l’Opéra 75001 Paris T. + 33 (0)170385459 Vous disposez de locaux inoccupés? Pour un audit de vos locaux et une solution sur-mesure: 0170385459 ou [email protected] Les avantages de la solution Camelot property : • Protection contre les risques de squats, vandalismes et vols de matériaux • Préservation du bâtiment contre les dégradations naturelles • 80 % d’économies sur vos coûts de sécurité • Générez des revenus sur vos biens inoccupés • Choisissez votre durée d’occupation à partir de quelques mois • Restitution de votre bien moyennant un mois de préavis à tout moment Efficace - Economique - Légale - Souple
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chargeront d’y placer des «résidents temporaires» en échange
d’une indemnité ne pouvant dépasser 200 euros. Ce dispositif
«expérimental» a été reconduit fin 2013 pour cinq ans.
Si cette formule fai...