Camelot dans la presse

Transcription

Camelot dans la presse
Camelot dans la presse
cameloteurope.com
Ils parlent de Camelot Property
Habiter, légalement, dans un bureau ou un entrepôt
Afin de protéger des locaux vides,
une société propose d'y installer
des occupants temporaires. Le
confort est spartiate mais la
surface généreuse et cela ne peut
coûter plus de 200 euros par mois
aux occupants.
Les
bâtiments
vacants,
c'est
la
hantise des propriétaires immobiliers.
Pour éviter les problèmes de squat
ou de dégradation des lieux (dégâts
des eaux non signalé, usure, etc.), les
Pays-Bas disposent depuis longtemps
200€/mois pour un loft de b
de
sociétés
gestion
de
spécialisées
locaux
dans
vacants.
la
L'une
d'elles, Camelot Property, présente dans cinq pays d'Europe, veut s'implanter en France après une
10/05/2012
première tentative avortée en 2008. Camelot France compte ainsi loger de façon temporaire des
particuliers dans les premiers locaux qui lui ont été confiés: des bureaux proches de Caen, une plateforme logistique dans le Val-d'Oise et une maison de retraite désaffectée dans les Yvelines. A terme, elle
compte aussi ajouter à son stock des bâtiments publics ou des châteaux comme c'est le cas en Grande-
0123
Bretagne.
De 50 m² à 350 m²
Une formule rendue possible par l'adoption de l'article 101 de la loi Boutin, qui permet à titre
Samedi 5 mai 2012
expérimental (jusqu'à fin 2013 pour l'instant) de déroger au droit commun du logement. Ce texte
Olivier Berbu
permet d'installer dans des locaux vides des occupants pour un minimum de trois mois, avec au
« Un bien occ
23.04.2012
cours d'instruction). Il ne reste alors à la société qu'à installer au moins une douche pour 5
Entre le gestio
occupants. Pour la cuisine, à eux de se débrouiller avec des plaques électriques notamment. Le
importe, en Fr
confort est certes souvent spartiate, mais la redevance demandée aux occupants (on ne parle pas
d’occupation s
ici de loyer) ne peut dépasser 200 € par mois, selon la loi. Quant aux surfaces par personne, elles
de leur patrim
laissent rêveur: en général elles démarrent autour de 50 m2 et peuvent atteindre 350 m2,
France.
Des bureaux qui peuvent déployer de larges
espaces : un
moins un mois de préavis avant de quitter les lieux. Pour rendre les sites habitables, Camelot doit
tout d'abord obtenir une autorisation préfectorale (les premières demandes sont actuellement en
comme ce devrait être le cas pour un occupant des bureaux dans la région de Caen qui disposera
habitat de choix ! (©Camelot Property)
d'un étage à lui seul. De son côté, la société Camelot s'engage vis-à-vis
desImmo:Quel
propriétaires est
à
Business
inspecter régulièrement les lieux. Elle encaissera les redevances auprès des occupants et facture
des frais fixes, entre 500 et 3000 € par
propriétaires.
le business mo
Property
rendent de Olivier
fait un Berbudeau:Camelot
service de taille à leur
logeur,este
mois, selon l'importance et la situation des locaux, aux
Nous
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matériaux, intrusions, squat et contribuent ainsi
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activité
en
France.
Nous
intervenons
site de Camelot Property. Le régime juridique de ce
ou maisons
de retraite.
red
qu’un préavis
d’un mois.
De sonMoyennant
côté, le « une
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une présence constante sur site visant à ré
très faible, de 200 euros maximum fixée par la
naturelles identifiées en amont. Nous sél
Camelot France.
présence, ont un effet dissuasif. Nous ap
résidence temporaire dérogatoire aux lois d
Un logement
peu onéreux qui peut permettre... d
possibilité de vivre dans des locaux souven
coût modique. En retour, ils s’engagent à n
france
0123
Samedi 5 mai 2012
9
Habiterdansunbureau,
unesolutiondelogement
Venu des Pays-Bas, un système d’occupation de locaux
vacants contre un loyer modique s’installe en France
J
olie résidence d’accueil de
4 000 m2 à partager au sein
d’un parc arboré de plusieurs
hectares en bordure de village.
Parking. 195 euros par mois, eau,
électricité et chauffage compris.
10 km de Poissy (Yvelines).» La proposition est alléchante, au point
de sentir l’arnaque. Pourtant, elle
estsérieuse.D’ici à finmai, la société Camelot Property va installer,
dans cette ancienne maison de
retraite, dix « résidents temporaires » pour y habiter.
Créé en 1993 aux Pays-Bas,
Camelot Property propose à des
particuliersd’occupertemporairementdesbâtimentspublicsou privés, en attente de vente, de location ou de rénovation, en contrepartied’unefaible redevancemensuelle. Par leur simple présence,
ses « locataires gardiens » contribuent à sécuriser les lieux. Cette
formule originale a fait ses preuves en Europe du Nord, où le groupeest présentdanscinq pays(PaysBas, Belgique, Irlande, RoyaumeUni, Allemagne).
Aux Pays-Bas, où cette activité
est un secteur économique à part
entière, plus de 50 000 personnes
vivent ainsi dans des lieux qui
vont du simple bureau à la caserne
désaffectée,en passantpardeschâteaux, d’anciennes écoles ou encore une ancienne base aérienne.
L’équivalent de la SNCF, du ministère des finances ou de la défense
néerlandais utilise ses services.
En France, la formule arrive
seulement aujourd’hui. Elle bénéficie pourtant d’un cadre légal
depuis trois ans. L’article 101 de la
loi du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte
contre l’exclusion a créé un dispositif expérimental dit « de résidence temporaire ». Pour chaque opération, la préfecture vérifie que la
sécurité et la salubrité des locaux
sont assurées ainsi que « la dignité et le respect de la vie privée des
résidents ». Le montant maximal
de la redevance est fixé par la loi à
200 euros maximum. « Nous mettons une dizaine de résidents
maximum par site, qui disposent
chacun d’un espace privé de 20 à
100 m2. Cuisine et sanitaires peuvent être communs», explique Olivier Berbudeau, directeur du
développement de Camelot Property, chargé de lancer l’activité
en France.
Les résidents sont positionnés
dans les endroits stratégiques du
bâtiment et dans les étages inférieurs pour des raisons de sécurité
incendie. Cette faible présence
humaine permet de limiter les
charges (eau, électricité, chauffage), payéesparle propriétaire. L’entreprise retient seulement les
Par leur simple
présence, ces
«locataires gardiens»
contribuent à
sécuriser les lieux
biens qui disposent d’un bon
niveau d’équipement. La plupart
des bâtiments disposent de cuisine et de sanitaires (toilettes et douches) en nombre suffisant. L’eau,
l’électricité et le chauffage doivent
fonctionner.
Pour le propriétaire, cette formule revient en moyenne à
500 euros par mois et par bâtiment, contre 150 000 euros par an
pour un simple gardiennage.
Outre les économies sur les coûts
desécurité,l’occupationtemporaire permet de préserver les locaux
des squatteurs, du vandalisme ou
encore des accidents (fuite d’eau,
incendie…). En échange, le locataire devra être capable de quitter les
lieux dans un délai de quatre
semaines et s’engage à prévenir la
société en cas d’intrusion ou de
dégradations naturelles. Dans les
pays où le système est déjà bien
rodé, la période d’occupation varie
en moyenne de neuf à douze mois.
De son côté, le locataire peut résilier à tout moment, moyennant
15 jours de préavis, son contrat.
Il ya troisans,le groupenéerlandais avait tenté de s’installer en
France, via une entité juridique
aujourd’hui dissoute. Un immeuble situé à Paris avait été occupé
légalement par des résidents temporaires. Mais l’expérimentation
avait tourné court au bout de quatre mois, avec la vente de l’immeuble. La société Camelot Property
tente une nouvelle percée. Malgré
unesélectionrigoureuse– une candidature sur trois est retenue –, les
volontaires se bousculent.
« Nous ne nous adressons pas à
des populations précarisées, prévient M. Berbudeau. Mais à des
salariés ou des personnes garantissant des revenus réguliers autour
de 2 000 euros, âgé de 25 à 35 ans,
sans enfant,de préférence avec une
expérience de la colocation, qui
vont occuper le bien paisiblement. » Les animaux ne sont pas
acceptés. Autre contrainte, l’occupant doit garantir qu’il dispose
d’un engagement de relogement
par un proche. « Le but n’est pas de
générer de la précarité », poursuit
le responsable de Camelot.
Pour Julien Bayou, cofondateur
de Jeudi noir, un collectif qui
dénonce le mal-logement et la
chertéde l’immobilier,cette initiative a des limites. « Sur le principe,
il est bien de faire feu de tout bois
pouroptimiserla vacance,mais cette solution ne génère une nouvelle
offre que pour les personnes qui
pourraientdéjà se loger », estime le
militant,par ailleurs élu au conseil
régional d’Ile-de-France sur la liste
commune PS-Europe Ecologie.
«Nous sommesune simplealternativeaulogementcher, pasune solution contre le mal-logement, se
Un immeuble de bureaux à Amsterdam et un entrepôt à Londres loués à des particuliers. CAMELOT
défend Olivier Berbudeau. La souplesse de cette formule peut convenir aux personnes en mobilité professionnelle, en formation ou encore à des jeunes qui accèdent à un
«Un mois de préavis, pas de caution...
C’est tout ce que je cherchais»
Elle rêve d’un beau manoir, ce
sera plutôt une ancienne maison
de retraite. A 28 ans, Magali
Drouin fait partie des premières
personnes qui testeront le système d’occupation temporaire de
bâtiments vacants. D’ici quelques
semaines, la jeune femme devrait
déménager dans un bâtiment
inoccupé en région parisienne.
Cette éducatrice spécialisée
auprès d’enfants en difficulté
n’avait jamais entendu parler de
cette formule, importée des PaysBas. C’est un ami, qui en surfant
sur le site Internet Leboncoin.fr, a
repéré l’annonce de la société
Camelot. « Le mot temporaire a
fait tilt, explique la jeune femme.
Un mois de préavis, pas de caution… aucune des contraintes de
la location classique, c’est tout ce
que je cherchais.»
Magali a des projets de mobilité professionnelle, qui s’accordent bien avec la flexibilité du système. Habituée des colocations,
elle est « curieuse » de voir où elle
va atterrir mais pas inquiète. «J’espère que je ne serais pas la première à arriver quand même »,
avoue-t-elle. Autour d’elle, ses
proches sont moins zen. « Tu ne
t’installes pas vraiment. Tu vas
être encore dans une situation
transitoire», se sont alarmés certains. D’autres lui ont dit : « Tu
pourrais laisser ta place à des gens
qui sont à la rue, toi tu peux payer
un loyer. » Elle leur a expliqué que
« ce n’était pas du social ».
D’ici quelques semaines, Magali devrait être rejointe dans l’ancienne maison de retraite par Fred
Farrow, un vétéran de la résidence
temporaire. Ce styliste de 25 ans,
de nationalité anglo-hollandaise,
l’a déjà expérimenté au cours de
ses études aux Pays-Bas. « Là-bas,
dans les journaux, il y a tout le
temps des annonces pour proposer
une place. C’est très facile d’enchaîner les endroits. J’ai été logé pen-
«En France, les gens
pensent au squat
ou à la communauté.
Il faut leur dire que
ça n’a rien à voir»
Fred Farrow
styliste à Paris
dant trois ans comme ça et tous
mes amis ont eu aussi ce type d’expérience.» Venu en France travailler dans la haute couture, il
monte actuellement sa propre collection et « en a eu marre de tout
mettre dans un loyer parisien».
Un temps, locataire d’un 40 m2
pour 1 000 euros, il ne croyait
plus pouvoir trouver un jour
« quelque chose de bien, de grand
et de pas trop cher», un lieu qui lui
permettrait de travailler dans de
bonnes conditions. Pour lui, le système hollandais est exportable en
5 Mai 2012 - Le Monde
serait porteur. 5,5 millions de
mètres carrés de bureaux sont
inoccupés, dont 3,5 millions rien
qu’à Paris et en Ile-de-France. p
Catherine Rollot
L’Ecosse est une terre de pionniers. En 1909, Charles Gordon, le
gendre du créateur de la distillerie Glenfiddich, fut le premier à
prendre la mer pour exporter son Single Malt. Grâce à lui, Glenfiddich
peut aujourd’hui se déguster aux quatre coins du monde.
France, malgré les différences de
mentalité avec l’Europe du Nord :
« Il faut qu’il y ait une confiance
réciproque entre les résidents et les
propriétaires du lieu, et du respect
entre les occupants. En France, les
gens pensent au squat ou à la communauté. Il faut leur dire que ça
n’a rien à voir.»
A Caen, Daniel (qui a requis
l’anonymat) « ne voulait plus
vivre dans une cage à lapin ». Propriétaire d’une maison dans
laquelle résident encore son
ex-femme et ses enfants, il louait
un petit appartement dans le centre de Caen. Mais, pour cet ingénieur du son, qui se dit « pas trop
matérialiste», le luxe « c’est
d’avoir de la place, dans un environnement tranquille, avec quand
même un minimum de confort ».
Par son âge, ce quinquagénaire
ne correspond pas tout à fait au
profil habituel des résidents temporaires ciblés par Camelot Property mais il s’est tourné vers cette
solution après avoir pensé un
temps à la colocation. Selon lui, la
résidence temporaire est une formule moins risquée. «Ce dispositif
ne s’adresse qu’à des gens installés
socialement, avec des revenus fixes,
il n’y a pas à résoudre toutes les
questions de caution solidaire »,
estime ce motard, musicien de guitare basse à ses heures perdues,
qui admet cependant que pour tenter l’aventure «il faut une certaine
ouverture d’esprit». p
Lixir RCS Bobigny N°B 393 611 561
Témoignages
premier emploi ou à des apprentis. » D’ici à 2012, la société espère
gérer en France une vingtaine de
bâtiments et une centaine de résidents temporaires. Le marché
L’A B U S D ’A LCO O L ES T DA N G E R E UX P O U R L A S A N T É, À CO N S O M M E R AV E C M O D É R AT I O N
C. Ro.
cameloteurope .com
Habiter, légalement, dans un bureau ou un entrepôt
Afin de protéger des locaux vides,
une société propose d'y installer
des occupants temporaires. Le
confort est spartiate mais la
surface généreuse et cela ne peut
coûter plus de 200 euros par mois
aux occupants.
Les
bâtiments
vacants,
c'est
la
hantise des propriétaires immobiliers.
Pour éviter les problèmes de squat
ou de dégradation des lieux (dégâts
des eaux non signalé, usure, etc.), les
Pays-Bas disposent depuis longtemps
de
sociétés
gestion
de
spécialisées
locaux
dans
vacants.
la
L'une
d'elles, Camelot Property, présente dans cinq pays d'Europe, veut s'implanter en France après une
première tentative avortée en 2008. Camelot France compte ainsi loger de façon temporaire des
particuliers dans les premiers locaux qui lui ont été confiés: des bureaux proches de Caen, une plateforme logistique dans le Val-d'Oise et une maison de retraite désaffectée dans les Yvelines. A terme, elle
compte aussi ajouter à son stock des bâtiments publics ou des châteaux comme c'est le cas en GrandeBretagne.
De 50 m² à 350 m²
Une formule rendue possible par l'adoption de l'article 101 de la loi Boutin, qui permet à titre
expérimental (jusqu'à fin 2013 pour l'instant) de déroger au droit commun du logement. Ce texte
permet d'installer dans des locaux vides des occupants pour un minimum de trois mois, avec au
moins un mois de préavis avant de quitter les lieux. Pour rendre les sites habitables, Camelot doit
tout d'abord obtenir une autorisation préfectorale (les premières demandes sont actuellement en
cours d'instruction). Il ne reste alors à la société qu'à installer au moins une douche pour 5
occupants. Pour la cuisine, à eux de se débrouiller avec des plaques électriques notamment. Le
confort est certes souvent spartiate, mais la redevance demandée aux occupants (on ne parle pas
ici de loyer) ne peut dépasser 200 € par mois, selon la loi. Quant aux surfaces par personne, elles
laissent rêveur: en général elles démarrent autour de 50 m2 et peuvent atteindre 350 m2,
comme ce devrait être le cas pour un occupant des bureaux dans la région de Caen qui disposera
d'un étage à lui seul. De son côté, la société Camelot s'engage vis-à-vis des propriétaires à
inspecter régulièrement les lieux. Elle encaissera les redevances auprès des occupants et facture
des frais fixes, entre 500 et 3000 € par mois, selon l'importance et la situation des locaux, aux
propriétaires.
3 Mai 2012- Le Figaro Economie
cameloteurope .com
Le fait du jour
Aujourd’hui en France / Dimanche 17 février 2013
02
Le fa
Etsionhabitaitdans
desbureauxvacants?
L’ E N J E U
si des entreprises privées
Eà latapportaient
un début de réponse
crise du logement ? Et non pas
l’Etat, en dépit des discours
volontaristes des politiques de
gauche et de droite depuis de
nombreuses années ? Alors que pas
une semaine ne s’écoule sans que des
exemples de familles entassées dans
des habitations insalubres défraient
la chronique, à l’heure où le nombre
de personnes mal — ou carrément
pas — logées n’a jamais été aussi
problématique, une société
néerlandaise propose une alternative
originale : le temps de quelques
semaines, voire quelques mois,
transformer des bureaux vacants en
logements. Les surfaces disponibles
se comptent en millions de mètres
carrés. Une solution expérimentée
avec succès chez plusieurs de nos
voisins européens.
Le concept arrive en France. Des entreprises louent des locaux
inoccupés à des particuliers. Une piste contre le manque de logements.
V
ivre dans un château pour
200 € par mois, impossible à
l’heure où plus de 8 millions
de Français cherchent un
toit ou sont mal logés ? Eh bien, non !
Méconnue en France, la société Camelot Property propose, en colocation et pour pas cher, des locaux inoccupés. Et il y en a pour tous les goûts :
des bureaux pour l’essentiel mais
aussi des anciennes écoles, de vieilles
gares de province, des casernes de
pompiers et même un château, situé
près de Dourdan (Essonne).
LES CLÉS
3642177. C’est le nombre de
personnes mal logées en France en
2013. La plupart vivent sans confort
ou dans des logements trop exigus
au regard du nombre d’occupants.
133 000 n’ont pas de domicile,
38 000 vivent à l’hôtel, 85 000 dans
des logements de fortune (cabane,
construction provisoire, camping ou
mobile-home…)
bérer de nombreux locaux d’entreprises et ce pour des années.
« Certains bâtiments sont vides
pendant des mois, voire des années,
confirme Gilles, le gestionnaire d’un
parc immobilier client de Camelot.
Outre le manque à gagner en loyers,
une solution de gardiennage avec des
maîtres-chiens revient à près de
15 000€parmoisetunsystèmedecaméras de surveillance revient au
même prix pour un an. Avoir des gens
sur place permet de nous protéger du
squat, du vandalisme et des accidents
éventuels à moindre coût. »
Unesolutiongagnant-gagnantquia
ses limites : elle s’adresse aux jeunes
travailleurs, qui doivent plier bagage
dès qu’une entreprise signe un bail
commercial. Les familles ne sont pas
acceptées pour l’instant. « Mais la crise
fait évoluer les mœurs », explique
Henry Buzy-Cazaux, pour qui ce nouveau phénomène montre surtout que
l’onpourrait«transformercesimmeubles en vrais logements, notamment
dansleszonesoùlesbesoinssontpressants », comme en Ile-de-France.
n Unesolution
gagnant­gagnant
Une idée farfelue ? « Cette initiative
peut être une des solutions à la crise
du logement, estime Henry Buzy-Cazaux, président de l’Institut du management et des services immobiliers.
D’autant plus que ces locaux sont aujourd’hui parfois plus confortables
que certains appartements et offrent
clarté et espace. C’est aussi une bouffée d’oxygène pour les propriétaires
de bureaux ou de commerces. » Selon
cet expert, la crise économique va li-
5 154 235. C’est le nombre
de personnes considérées comme
fragilisées par la crise du logement.
Elles ont des problèmes d’impayés,
habitent dans des copropriétés en
difficulté ou vivent trop à l’étroit.
AURÉLIE LEBELLE ET BRUNO MAZURIER
«Desmillionsdemètrescarrésdisponibles» Le logement,
1 180 000. C’est le nombre
de ménages qui étaient en attente
d’un logement social en
septembre 2012. Fin 2011, plus de
96 000 Parisiens avaient fait une
demande de HLM. Il faut attendre
en moyenne huit ans avant d’en
obtenir un.
INTERVIEW
(LP/Olivier Arandel.)
F
1 305 200. C’est le nombre
de ménages locataires qui ont
récemment rencontré des difficultés
de paiement de loyer.
2millions. C’est le nombre de
logements vacants en France. A
Paris, 1,4 million de mètres carrés
de bureaux étaient vides fin
juin 2012. Plus de 4,5 millions de
mètres carrés d’immobilier
d’entreprise ou de commerce seront
vacants en Ile-de-France d’ici à un
an selon une étude publiée fin 2012.
L’actualité .........................Pages 2 à 12
En France ..................................Page 13
Sports ............................... Pages 14 à 19
Sport hippique ............. Pages 20 à 23
Mon dimanche ............. Pages 25 à 33
Jeux ............................................Page 34
Météo ........................................ Page 35
OlivierBerbudeau,directeurdudéveloppementdeCamelotenFrance
ondée en
1993 aux
Pays-Bas,
la société Camelot Property
s’est installée
en France en
2011.
Elle propose
aux entreprises
qui possèdent
des locaux vi- (DR.)
des de les louer
temporairement pour loger des occupants à moindre coût.
A qui s’adressent ces logements
dans des locaux inoccupés ?
OLIVIER BERBUDEAU. A des gens sérieux. La plupart sont de jeunes travailleurs qui ont besoin d’un logement pour une période de transition
ou qui bougent géographiquement.
Je suis une entreprise : je ne fais pas
d’accompagnement social. Il ne faut
surtout pas penser que cela permet de
faire du squat arrangé. Notre objectif
est aussi d’offrir des logements dans
des lieux atypiques : maisons de retraite, châteaux, gares, écoles ou encore casernes de pompiers. Tout est
possible.
Est-ce
une solution
pour enrayer
en partie la crise
du logement ?
“
caux inoccupés grâce à l’article 101 de
la loi Molle. Mais cette loi est expérimentale jusqu’au 31 décembre 2013.
Après, on ne sait pas ce qui se passera
et si nous pourrons encore mettre le
dispositif en place.
Les entreprises
veulent éviter
le vandalisme, le vol
ou les squatteurs”
En Hollande,
50 000 personnes
sont en effet hébergées grâce à Camelot. Ils sont entre
10 000 et 20 000 en Angleterre. Je
crois que cela peut en effet permettre
de fluidifier le marché du logement et
de proposer aux jeunes d’accéder à un
espace assez grand à prix minime. En
France, il est possible de louer des lo-
17 Février 2013 - Le Parisien
Cechâteauaux Pays­Bas, commesortid’uncontedefées,abritedeslocatairesletemps
detrouverunacquéreur.CeconceptestdéveloppéenFranceparCamelotProperty. (DR.)
Y a-t-il
de nombreux
bureaux vides qui
pourraient être
utilisés comme
logements
en France ?
Bien sûr ! En janvier 2013, il y avait
plus de 3,5 millions de mètres carrés
de bureaux disponibles rien qu’en Ilede-France. Et, en province, cela avoisine 1,5 million. Le marché des bureaux français est le deuxième au
monde. Et encore on ne compte pas
les activités logistiques, où il peut y
avoir des zones de bureaux où l’on
peutinstallerdeslogements.Engénéral, les bureaux sont vacants entre
douze et dix-huit mois en région parisienne.
Pourquoi les entreprises
font-elles appel à vous ?
Les entreprises veulent éviter le vandalisme, le vol ou les squatteurs. Elles
ne souhaitent pas que leur bien se dévalorise. Avec notre système, s’il y a
un dégât des eaux, cela leur permet
d’être au courant très rapidement.
Alors que, sinon, cela leur coûterait
beaucoup d’argent. En échange, elles
nous versent entre 500 et 3 000 € par
mois, en fonction de la surface du logement.
Propos recueillis par A.L.
une des priorités
pour la gauche
es micrologements de moins de
D
4 m², des familles entassées dans
des appartements insalubres, des
locataires qui n’ont plus les moyens
de payer… selon la Fondation Abbé
Pierre, 3,6 millions de personnes sont
mal logées en France et 5 millions
s’estiment à l’étroit ou en situation
précaire. Pour répondre à cette crise
du logement, accentuée par la
flambée des prix de l’immobilier, le
président de la République s’est
engagé à taxer les logements vacants
dans les zones de marché tendues.
Plus de 2 millions de logements sont
inoccupés dans l’Hexagone. François
Hollande a aussi promis de construire
500 000 logements par an, dont
150 000 HLM.
La ministre du Logement, Cécile
Duflot, a activé différents leviers pour
libérer de l’espace. Sa loi sur le
logement social porte à 25 % la
proportion de logements sociaux
obligatoires pour les communes de
plus de 3 500 habitants, avec un
durcissement des sanctions pour les
communes réfractaires. L’Etat
propose aux communes une décote
du prix de certains terrains publics,
pouvant même aller jusqu’à la
gratuité.
« Pour soutenir la construction, un
nouveau dispositif fiscal permet déjà
aux propriétaires de toucher une
réduction d’impôt s’ils achètent un
logement neuf pour le mettre en
location à un loyer en dessous du
marché, explique un conseiller du
ministère du Logement. La ministre
souhaite aussi sécuriser les
propriétaires en créant un système
F.M.
de garantie des loyers. »
cameloteurope .com
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F.M.
»
RégiondeCaen(Calvados),mercredi. Eric,lemotardde50ans(àgauche),etHéloïse, jeunefemmeenCDD,sontdeuxdessixcolocatairesd’unbâtimentprofessionnel. (LP/YannForeix.)
Héloïseetsescinqvoisinssepartagent700m²
CAEN (CALVADOS)
De nos envoyés spéciaux
H
éloïse ne travaille pas 24 heures
sur 24 et pourtant, chaque soir,
elle dort au bureau. A 23 ans,
cette chargée de recrutement a installé son lit dans les locaux inoccupés
d’une entreprise, en plein cœur de la
zone industrielle de Douvres-la-Délivrande, tout près de Caen (Calvados).
Sur le grand parking vide de la société, envahi par des herbes folles,
elle a garé sa voiture. « On n’a pas de
problème pour trouver de la place,
ça,c’estsûr !»s’amuse-t-elle.Etpour
cause:lessalariésontpliébagagedepuis longtemps. Alors, pour éviter
lesvols,levandalismeetlessquats—
et en attendant de trouver un acheteur pour ces locaux —, l’entreprise a
fait appel à Camelot, une société
CALVADOS
Manche
Manche
Man
che
Caen
Orne
Mayenne
25 km
chargée de trouver des occupants
pour vivre dans le vieux bâtiment.
Six logements de tailles différentes
ont été aménagés.
« S’ils trouvent un acheteur, on
peut être amenés à partir en un mois.
C’est le deal. En échange, on peut vivre ici pour 200 € par mois, charges
comprises. A Caen, je n’aurais rien
trouvé à moins de 500 € et, comme je
suis en CDD, cela aurait été très compliqué,voireimpossible,d’obtenirun
logement pour moi. »
Depuis un mois, Héloïse partage
700 m² de bureaux réaménagés avec
cinq autres occupants temporaires.
Et si la cuisine, un peu spartiate, les
toilettesetlasalledebainsaulooktrès
militaire sont communes à tous, la
jeune femme possède tout de même
son « petit » coin à elle : 60 m² qu’elle a
aménagés au mieux pour en faire un
deux-pièces agréable. Et tant pis si les
faux plafonds aux néons éblouissants
et les multiprises qui envahissent les
murs rappellent en permanence que
l’appartement est un ancien open
space. Héloïse s’en moque. « Je vais
essayer de masquer un peu les lumières,quifontmalauxyeux.Cen’estpas
facile à aménager et j’ai eu du mal à
m’y faire au début. Mais, là, je commence à trouver mes marques. »
n Pasplusdetroisinvités,
pasdechienni…d’enfant
Idem pour son voisin de pallier, Eric,
un motard de 50 ans un brin atypique. Lui a été le premier à investir les
lieux, il y a déjà six mois. « C’était plus
pour la démarche. Je refuse d’habiter
dans une maison avec un toit
pointu. » Dans ses 60 m², il a tout fait
pour apporter sa touche originale :
despostersgéantssurlesmurs,unhamac rose en travers de la pièce, son
vélo dans l’entrée, un coin « muscu »,
une chambre à la lumière tamisée…
« Je me sens bien ici, même si je sais
que c’est temporaire. Dans ma chambre, j’ai de grandes caisses qui sont
prêtes au cas où il faudrait partir. »
«C’estvraiquec’estatypiquecommeendroit !»
Simon, locataire dans un bâtiment de bureaux à Argenteuil (Val-d’Oise)
L
es pancartes « à louer » poussent comme des champignons.
Dans le quartier industriel
d’Argenteuil (Val-d’Oise), plus
d’une dizaine de locaux de bureaux
sont disponibles à la vente ou à la location. Depuis sa chambre, Simon a
une vue imprenable sur ces bâtiments inoccupés. Car, depuis deux
semaines, cet ingénieur de 25 ans
s’est installé en plein cœur de ce
quartier, dans les locaux administratifs d’un entrepôt, déserté depuis
plusieurs mois.
“
Le chemin est
un peu long pour
aller à la cuisine…”
« J’ai vu une petite annonce sur le
site Leboncoin.fr. Ils parlaient
d’une colocation dans des locaux de
bureaux à cinq minutes de mon
nouveau travail et pour 200 € par
mois. Cela m’a intrigué et j’ai appelé. » Comme lui, plus de deux
cents curieux ont déposé un dossier
pour ce logement atypique. Mais ce
sont ceux du jeune Bordelais et de
ces quatre autres colocataires qui
ont été acceptés.
Dans l’immense couloir qui
Argenteuil(Val­d’Oise),mercredi.Simonatrouvésonlogementdontlebailn’apas
deduréedéterminéeparuneannoncepasséesurunsiteInternet. (LP/YannForeix.)
17 Février 2013 - Le Parisien
coupe en deux le bâtiment, certaines salles sont inaccessibles aux locataires. Sans fenêtre, elles ne pouvaient pas être louées. Dans les
autres, et pour une durée inconnue,
les nouveaux occupants prennent
possession des lieux.
Simon, lui, a aménagé son 30 m²
le week-end dernier. Et devant la
porte de sa chambre —un ancien
bureau avec du lino au sol et des
néons au plafond—, il a installé un
paillasson. « C’est un bon moyen
pour se sentir chez soi tout de
suite. » Dans la salle de bains commune, les shampoings des uns et
des autres jalonnent déjà le pourtour de la douche, comme à la maison. « La seule différence, c’est
que, pour aller se laver, ou même
aller jusqu’à la cuisine, le chemin
est assez long. Surtout pour ceux
dont la chambre est à l’autre bout
du bâtiment ! »
La nuit tombe sur l’entrepôt. Les
parkings se sont vidés et un silence
pesant règne sur le quartier. Les cinq
colocataires semblent seuls au
monde. « C’est vrai que c’est atypique
comme endroit. On est un peu les
gardiens du temple ici. Même si on ne
fait que passer. »
A.L.
Cet animateur dans une radio locale s’est fait au règlement, affiché
dans toutes les pièces. Besoin de s’absenter plus de trois jours ? Il faut prévenir Camelot de votre absence. Envie d’inviter plus de trois amis ? Il faut
aussi en référer à la société, qui interdit les regroupements dans les locaux, mais aussi d’avoir un animal
domestique, de postuler si l’on a un
enfant, d’allumer des bougies, de
faire des trous dans le mur, d’avoir un
frigo dans sa chambre… Mais, dans
cette colocation atypique, cela ne
gêne personne.
Dans les interminables couloirs au
carrelage froid, les uns et les autres se
croisent,enchaussonsetpeignoirs,le
soirvenu.«Etpuis,legrandavantage,
c’est qu’ici on n’est vraiment pas déA.L.
rangé par le bruit. »
Des solutions
originales partout
dans le monde
our répondre à la demande
P
croissante de logements en
Suisse, à Zurich, où près de la moitié
des appartements sont occupés par
une seule personne, la ville propose
des logements partiellement
communautaires, appelés clusters.
Les locataires bénéficient d’un espace
privé, avec chambre et salle de bains,
et d’un espace commun avec cuisine,
salle à manger et terrasse.
En Israël, les étudiants ont la
possibilité de loger dans des
communautés de vingt à trente
étudiants, situées dans des quartiers
périurbains défavorisés. En échange
de ces logements à bas prix, les
étudiants doivent participer à deux
cents heures de bénévolat la
première année.
En Inde, pour apporter une solution
aux millions de personnes sans toit, le
groupe Tata, qui avait lancé, en 2008,
la voiture la moins chère du monde, a
annoncé, en 2011, le lancement d’une
maison low­cost… en kit montable en
une semaine. Dotée de portes, de
fenêtres, d’un toit et de murs
intérieurs en jute ou fibres de coco,
F.M.
elle sera vendue 500 €.
cameloteurope .com
21 Février 2013 - L’Express
cameloteurope .com
Février 2013
cameloteurope .com
6
Normandie
Éric habite dans des bureaux, pour 195 €
« La gare m
Ce Normand vient d’emménager dans des locaux vacants. Une formule importée en France par Camelot
Property, une société née aux Pays-Bas. Dans l’Hexagone, elle est encadrée par la loi Boutin.
Un loft de 350 m2
Ils seront sept à vivre dans le millier
de m2 du bâtiment, dont un loft
de 350 m2. Cuisine, salle de détente, douches… Certaines pièces
sont communes. La formule a fait
Dans le grand hall d
Jean-Yves Desfoux
« 195 € par mois, charges
comprises. Immeuble avec grandes
surfaces privatives et jardin. » L’annonce laisse rêveur, Eric a foncé.
Fin juillet, cet animateur radio a emménagé dans des bureaux vides, à
10 km au nord de Caen. Ce quinquagénaire fait partie des quinze premiers résidents de Camelot Property
en France, le premier dans l’Ouest.
Anciennes gares, châteaux, entrepôts, monastères… Cette société née aux Pays-Bas en 1993 gère
des biens vacants, confiés par leurs
propriétaires. Elle y installe des occupants temporaires. Parmi ses clients :
la SNCF néerlandaise, l’Église catholique en Irlande, la mairie de Berlin, le
ministère de la Défense britannique.
Avantage pour le propriétaire : pour
une somme à partir de 500 € par
mois, il prévient de possibles dégradations de son bien, résultant d’intrusions ou d’origine naturelle, comme
un dégât des eaux repéré six mois
après. Avantage pour le résident :
un logement souvent spacieux, à
prix modique. « C’est gagnant, gagnant », pointe Olivier Berbudeau,
directeur du développement Camelot France.
Un échange « de bons procédés,
estime aussi Eric. J’ai dit bingo.
L’originalité et le concept m’intéressent. » Il a posé sa guitare dans
un deux pièces de 60 m2, garé moto
et voiture dans les « 7 000 m2 » de
parking et espaces verts. « Je sors
d’un studio en centre-ville, ça me
change… »
Quinquagénaire normand, Eric a emménagé fin juillet dans un bâtiment de bureaux vides.
ses preuves ailleurs. Aux PaysBas, 50 000 personnes vivent ainsi,
20 000 en Grande-Bretagne. Pour sa
part, Camelot (300 salariés) compte
plus de 10 000 résidents et gère
3 500 bâtiments dans six pays.
En France, l’article 101 de la loi
Boutin, votée en 2009, encadre le
dispositif. Il introduit « un dispositif
expérimental » jusqu’à fin 2013. La
redevance versée par l’occupant ne
peut dépasser 200 €. Pour chaque
opération, il faut un agrément de la
préfecture. Le propriétaire est tenu
de rendre le lieu habitable.
Le profil type ? Des personnes
prêtes à « vivre dans des lieux atypiques et ayant une ouverture d’esprit ». Elles répondent à des critères
rigoureux : « Garantir de revenus réguliers. Et surtout un engagement
de relogement par un proche. » Le
règlement se montre strict : ne pas
fumer, pas d’animaux, pas de fêtes,
etc. « Cela ne me dérange pas, reprend Eric. Mon chez-moi étant le
chez-lui du propriétaire, la boucle
est bouclée. »
Après trois mois, le préavis est d’un
mois. Dans les faits, indique Olivier
Berbudeau, cela dure le plus souvent
« au minimum six mois à un an ». Camelot essaie de « conserver » ses résidents et de les « transférer » dans
d’autres locaux. Pour l’instant, elle
gère d’autres bâtiments en région
parisienne et à Amiens. Et compte
parvenir « à une cinquantaine de résidents en fin d’année ».
Virginie JAMIN.
En vidéo sur
www.ouest-france.fr
Une année hors-norme pour la saint-jacques
La pêche à la coquille ouvre ce lundi au large de la Baie de Seine. Une période cruciale pour la quasi-totalité
des pêcheurs bas-normands.
Exceptionnelle
La campagne le sera à plus d’un titre.
Notamment parce que le gisement
est estimé à 29 000 tonnes par Ifremer. « C’est la première fois que l’on
voit ça, remarque Paul Françoise.
Cela ne veut pas dire que tout sera
pêché. Les bateaux devraient ramener 20 000 tonnes jusqu’à mars. »
D’autant que le stock des grosses coquilles, de 3 ans et plus, est le plus
important jamais observé depuis
10 ans, atteignant plus de 30 % du
gisement global.
Quotas
Cette année, les règles de pêche ont
été assouplies. Les chalutiers pourront pêcher tous les jours de la semaine (et non du lundi au vendredi), à raison de quatre marées de
24 heures hebdomadaires. Les quotas sont également revus à la hausse
avec 1 500 kg par sortie pour les
moins de 15 mètres et 2 000 kg pour
les plus de 16 mètres.
La Normandie en bref
tracteur
Manchois
verbalisé… à Paris
5 Le
Mars
2012du
- Ouest
France
Françoise. Mais la vraie question est
de savoir comment le marché va absorber l’offre. » Les quinze premiers
jours sont toujours difficiles avec des
cours très bas. « L’an dernier, nous
avons commencé à 2,15 € sous la
criée, même si l’on a vite atteint les
3 €. » De son côté, Dimitri Rogoff,
président de Normandie-Fraîcheur
mer estime que ces nouvelles règles
risquent de provoquer « une mise en
marché disproportionnée par rapport à la demande ». Une angoisse
d’autant plus importante que la saintjacques représente « 70 % du chiffre
d’affaires de l’année pour la majorité des bateaux », comme le souligne
Paul Françoise.
Elle fêtera ses 80
nous avons décid
mage à cette vieil
maritime de Cher
sieurs vies. Inaugu
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René Levavasseur
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Avec Ludo
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Coquillages et crustacés : belle cameloteurope
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Archives Ouest-France
Baie de Seine
Ce lundi, la pêche à la coquille est
autorisée hors Baie de Seine. Une
zone située à 12 milles au large, audelà d’une ligne allant de Barfleur au
Havre. Une centaine de bateaux doivent être armés pour cette ouverture.
« Cela représente 80 chalutiers pour
le Calvados, explique Paul Françoise,
président du comité des pêches du
Calvados. Les plus grosses quantités seront débarquées à Port-enBessin et Grandcamp-Maisy. »
Mardi soir, Oues
de la Manche or
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« Mr Le Préfet Reignier, Délégué Interministériel à la DIHAL : “Je considère que par rapport à la crise du
logement c’est une formule qui mérite encore d’être testée et qui me parait pertinente »
Avril 2012 TF1 - Sept à huit
cameloteurope .com
Mars 2013 - M6
cameloteurope .com
Une société propose d’habiter temporairement dans des bureaux vides moyennant 200 euros.
L’expérience, très populaire en Europe, pourrait prendre fin dès décembre malgré les retours positifs
des entreprises et des résidents.
A louer : logements dans des bureaux
vides, 200 euros par mois
Les horaires d’ouverture figurant sur l’ancienne porte de l’accueil du public ont été masqués à l’adhésif. Devant, le parking n’accueille plus
de véhicules dans cette rue peu fréquentée. Tout laisse à croire que le bâtiment caché derrière les hautes haies est laissé à l’abandon.
Tout, sauf un panneau blanc et vert signalant : “Protection par occupation”. Car à l’intérieur vivent six personnes, confortablement installées
dans les anciens bureaux et locaux techniques.
Quelques années après avoir cessé son activité dans cette commune de l’agglomération de Caen, dans le Calvados, le groupe propriétaire
des lieux a choisi de ne pas les laisser vacants dans l’attente d’un repreneur. Il a fait appel à la société Camelot, pour le moment la seule
en France à mettre en relation des entreprises disposant de bureaux vides et des personnes prêtes à y résider de manière temporaire
moyennant 200 euros par mois – et ce, quel que soit le niveau des loyers dans les alentours. Une cinquantaine de personnes sont ainsi
hébergées, principalement en région parisienne.
C’est ainsi qu’Eric a été, en juillet 2012, le premier à poser ses meubles dans sa “chambre” de 60 m² du bâtiment caennais. Pour cet
animateur radio de 51 ans, le prix et l’absence de caution demandée ont été décisifs, d’autant plus que la redevance mensuelle inclut
l’eau et l’électricité. “Dans le centre-ville de Caen, j’aurais pu avoir un 24 m² pour 550 euros. Et on sait très bien qu’avec le temps, le 24
m² devient vite un 12 m² avec tout ce qu’on amasse”, sourit-il.
Après bientôt un an passé dans les deux pièces en enfilade où il s’est aménagé un coin séjour et une chambre, l’homme à l’air rigolard
se dit “conquis” par le concept venu des Pays-Bas, où quelque 100 000 personnes sont logées dans des bureaux vacants. “Ici, c’est chez
moi !”, clame-t-il. Même si le préavis de départ d’un mois peut arriver à tout instant dans la boîte aux lettres. Si cela arrive, il est prêt à
candidater à une autre résidence temporaire proposée par Camelot.
“UNE BONNE SOLUTION TEMPORAIRE”
27 June 2013 - Le Monde.fr
cameloteurope .com
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