THEME : J-AEBECI, LEVONS NOUS ET BATISSONS ! Texte

THEME :
J-AEBECI, LEVONS NOUS ET BATISSONS !
Texte : Néhémie : 2.18
Période : du 05 au 7 Décembre 2014
LIEU : Village Baptiste de Bouaké
ORATEUR : Pasteur TOURE Boribaga
« Le leader c’est Quelqu’un qui lutte avec un future incertain pour l’intérêt des autres – quelqu’un qui utilise
ses dons, ses talents et ses capacités pour influencer le sens de la vie des autres pour leur bien » (Dan
Allender, learning with a limp)
« Le vrai leadership est fondé sur le don de soi pour servir les autres, mais pas en forçant les autres et
persuadant les autres à nous servir. Le vrai service n’est pas sans un prix à payer, souvent cela implique des
défis à relever, et une vie souffrance » (Oswald Sanders, Spiritual Leadership, P14)
J-AEBECI : Forum des Leaders 2014 : Enseignement
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THEME : LEVONS NOUS ET BATISSONS
Problématique : QUELS SONT LES ETAPES A SUIVRE POUR BATIR LA JAEBECI APRES 40 ANS D’EXISTENCE?
INTRODUCTION
Le contexte de cette histoire de Néhémie est le retour des juifs exilés à
Babylone. Malgré le retour de certains déportés à Jérusalem depuis des années, la
muraille n'avait pas été reconstruite. Zorobabel avait conduit le retour d'un groupe
d'exilés en 538 AJ, 93 ans avant la venue de Néhémie. Les premiers à revenir de l'exil
étaient en majorité les sacrificateurs, les descendants d'Aaron, le reste des juifs qui
préféraient abandonner les positions lucratives qu'ils avaient en Babylonie pour
rentrer au pays. Les arrivants ont commencé à reconstruire le temple. Esdras aussi
était revenu, il a apporté un soutien spirituel dans les années 458, c'est-à-dire 80 ans
après Zorobabel.
587 av. JC : Destruction du Temple de Jérusalem et déportation.
538 : Édit de Cyrus (les Juifs exilés peuvent retourner à Jérusalem).
520-515 : Reconstruction du Temple avec Aggée et Zacharie.
515-445 : Opposition des Samaritains à la reconstruction des Murs
445 : Néhémie avec l’autorisation d’Artaxerxès accomplit la Vision.
I-
AVOIR LA VISION (le projet)
La vision selon notre définition, est la manière dont nous percevons par notre
esprit, notre imagination ce que nous rêvons de l’avenir, ce que nous voulons être, ce
que nous voulons de organisation. Il s’agit de notre histoire, d’où nous sommes partis
où nous avons commencé, là où nous sommes, et où nous voulons arriver. C’est faire
valoir ses réflexions, son imagination ses capacités intellectuelles et avoir un regard
de sagesse sur une situation vraie en vue de son amélioration, en vue de son
perfectionnement. Parler de vision, c’est parler de l’avenir, du changement, du
développement, de l’amélioration d’un état ou d’une situation, c’est regarder haut,
grand pour son organisation.
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Une organisation telle que la J-AEBECI a besoin de leaders qui définissent une
vision c’est-à-dire un projet, une image claire et positive de l’avenir. Le fait que le
leader soit orienté vers le futur plutôt que vers le passé est, dans ce sens, une
condition indispensable pour l’avancement du groupe.
Néhémie après l’échange avec son frère, découvre un problème parmi son peuple
qu’il transforme en projet afin de trouver une solution. Néhémie est en captivité avec
son peuple, mais le Seigneur lui fait grâce d’être un proche du roi de son temps. Il
avait comme fonction échanson du roi, malgré cette bonne position à Babylone ses
oreilles étaient toujours tournées vers Jérusalem (Néhémie 1.2-3). Il porta à cœur la
souffrance et la misère de ses compatriotes Juifs réchappés qui étaient restés de la
captivité, et au sujet de Jérusalem. Dieu déposa dans son cœur la vision de la
reconstruction des murailles de Jérusalem et ses portes. Nous voyons cela au verset
11 lorsqu’il dit : « Ah ! Seigneur, que ton oreille soit attentive à la prière de ton
serviteur, et à la prière de tes serviteurs qui veulent craindre ton nom ! Donne
aujourd’hui du succès à ton serviteur, et fais lui trouver grâce devant cet homme !
J’étais alors échanson du roi ».
Néhémie découvre avec consternation que malgré la reconstruction du temple,
la vie des juifs n'avait pas changé. Un mur est le symbole de la séparation ; et le mur
de séparation entre Israël et les païens avait été détruit. La porte était le lieu, et, en
même temps, l’emblème du jugement. Par la destruction des portes, nous apprenons
que la justice n’était plus rendue avec équité. La honte était le pain quotidien du
peuple de l'Eternel. Muraille en ruine, plus de portes, n'importe qui pouvait pénétrer
dans la ville et faire ce qui lui plaît.
II-
PRIER POUR LE PROJET (Prov16.1-3)
A la place qu’il occupait, Néhémie avait appris, ce qui est rarement réalisé dans
une telle mesure même par des chrétiens, à être un intercesseur pour son peuple :
« Jour et nuit » v6. Beaucoup peuvent se lamenter sur l’état du peuple de Dieu, mais
peu nombreux sont ceux qui savent s’identifier avec lui et vraiment intercéder pour
lui dans la présence de Dieu. Néhémie priait pour eux et de là venait qu’il avait la
capacité de confesser leurs péchés. Dans sa prière, il s’est identifié avec Israël, de
sorte qu’il fut rendu capable de prendre sur lui leurs péchés et de les confesser
comme étant les siens. « Moi aussi », dit-il, « et la maison de mon père, nous avons
péché ». (1v6-7)
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La prière, la clef du succès de l’accomplissement de la vision.
Dès que Néhémie a compris que Dieu l’a choisit pour reconstruire les murailles et les
portes de Jérusalem, son succès est passé par la prière (Néhémie 1. 4-6,11). Nous
avons les promesses de Dieu, mais l’accomplissement passe par un temps de prière.
S’il y a une force à laquelle aucune adversité ne peut résister c’est bien la prière, elle
ouvre des portes, déplace les montagnes, change les temps et les circonstances, et
nous amènent dans l’excellence, (Néhémie 2. 1-7; Exode 17. 8-13; Luc 4. 1-2; Marc
6. 35-44 ; Esther 4.15). Combien de fois prions-nous pour les actions que nous
voulons mener ? Quelque rare fois on a une journée de jeûne et prière de la JAEBECI dans les districts ou sections et c’est tout. Néhémie nous enseigne que la
prière doit prendre une part importante de nos activités et programmes.
Néhémie 2. 18 « je leur racontai comment la bonne main de mon Dieu avait été sur
moi, et quelles paroles le roi m’avait adressées. Ils dirent : Levons-nous, et bâtissons
! Et ils se fortifièrent dans cette bonne résolution. » Mettez Dieu au centre des projets
par le jeûne et la prière en rappelant son amour et sa fidélité. Il s’agit d’exposer à
Dieu le problème (Prov16.1-3). Le faire toujours, avant toute action, donc prier
comme Néhémie l’a fait (Néhémie 1.5-11)
En même tant, il faut marcher fidèlement avec Dieu et il sera aussi fidèle à nous Dieu
est toujours fidèle envers ceux qui l’aiment et observent Ses commandements ; mais,
hélas ! Ils n’avaient pas gardé ses commandements, ni ses statuts, ni ses ordonnances.
Tout ceci est entièrement confessé ; mais il se tourne maintenant vers une promesse
sur laquelle il peut fonder sa prière et compter sur l’intervention de Dieu en sa faveur.
III-
FAIRE L’ETAT DES LIEUX (L’EVALUATION)
1- Evaluer l’existant
Néhémie commence par faire « l’état des lieux » des décombres de la muraille
détruite. Il fait le tour de la ville, tranquillement, sans convoquer les journalistes, pour
évaluer l’ampleur du chantier et y réfléchir. Avant d’agir, il est important d’évaluer
honnêtement la situation, d’identifier les besoins, de réfléchir à la meilleure façon de
s’y prendre. Sans cela, on risque de dissiper ses forces et son zèle en vain. Le forum
des leaders est un moment propice à l’évaluation des besoins et propice à la réflexion
pour la J-AEBECI. Ici on pourra poser les questions suivantes : D’où venons-nous ?
Où en sommes-nous ? Où allons-nous ? Commençons par notre vie personnelle. Où
en suis-je dans ma relation, ma marche avec Dieu ? Dans mon obéissance à sa Parole
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et à son Esprit ? Où sont les points faibles (les brèches, les portes brûlées) dans mon
leadership? Où en sommes-nous dans notre participation à la vie de notre jeunesse ?
Assumons-nous nos responsabilités ? Sommes-nous des ouvriers... ou des patrons
Néhémie a dû regarder en face les débris et les cendres, les décombres de la ville. Il
nous faut à ce forum et quand on sera dans nos districts et sections regarder les
insuffisances, faiblesses et problèmes en face.
La première chose à faire avant de commencer le travail, c'est d'évaluer ce qui
est là ; car si nous voulons reconstruire, il faut savoir l’état de l’existent :
Complètement détruite, plus de portes, ou seulement quelques brèches. Quel est l'état
de votre muraille, de la J-AEBECI ?
Soyez honnêtes, car si vous ne le faites pas avec une entière honnêteté, le
raccordement des réparations ne donnera que plus de fragilité à celle-ci ; la bible
déclare en Matthieu 9-16 :« Personne ne coud un morceau de tissu neuf sur un vieil
habit, car la pièce ajoutée arrache une partie de l'habit et la déchirure devient
pire… »
Pour la J-AEBECI on peut évaluer la situation en ces points suivants:





L’évangélisation
L’édification (conférence, enseignements, formation, études bibliques…)
L’unité entre les jeunes et entre les sections et districts
Nombre de Jeûne et prière
Le niveau de mobilisation pendant les activités organisées par le BEN, les
districts, les sections.
 La relation avec les autres
 La marche avec le Seigneur
 Le niveau des cotisations
2- Se remettre en cause
Se remettre en question sur nous-mêmes, nos attitudes, notre comportement c'est
essentiel pour pouvoir reconstruire. Si vous êtes tout le temps en train de culpabiliser
les autres pour tous les malheurs qui vous arrivent, et que vous ne comprenez pas que
parfois ce sont vos choix qui apportent de lourdes conséquences dans vie de votre
section ou district, vous allez rester au pied de la muraille à vous lamenter, et vous
n'aurez pas la victoire que le Seigneur veut vous donner. Pour relancer cette JAEBECI, à laurée de ses 40 ans, il est importants que chacun des leaders se mette en
cause pour voir sa responsabilité dans ce qui n’a pas marché.
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IV-
PARTAGER LA VISION
Néhémie avait une mission, mais il ne s’imaginait pas pouvoir reconstruire
Jérusalem tout seul (Neh 2.17-18). Il a partagé son projet avec ceux du peuple de
Dieu qui étaient avec lui. Pour travailler ensemble, il est essentiel que nous ayons une
vision partagée de ce que nous voulons construire. Nous n’emploierons pas tous les
mêmes moyens, comme il existe dans le bâtiment différents corps de métier, mais il
nous faut être d’accord pour suivre le plan de l’architecte.
C’est une vision commune qui permettra de conjuguer nos efforts et de nous
compléter les uns les autres pour construire un corps cohérent, un édifice qui tient
debout. Néhémie a eu la joie de constater que d’autres, à Jérusalem, étaient prêts à
partager sa vision et à aborder l’étape suivante d’un commun accord. L’analogie entre
l’activité de Néhémie et notre vie chrétienne fonctionne par le biais de l’idée de la
construction. Aux Corinthiens, Paul écrit : Car nous sommes ouvriers avec Dieu
(1Cor3.9). Puis il ajoute : Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, comme un sage
architecte, j’ai posé le fondement et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne
garde à la manière dont il bâtit dessus (v10). Et Pierre complète : ... vous-mêmes,
comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint
sacerdoce... (1Pi 2.5). Nous avons à construire dans chaque génération l’édifice
qu’est l’église du Seigneur. En tant que jeunes, notre plus grande place c’est au sein
de la J-AEBECI.
Quatre étapes à suivre pour partager une vision selon le modèle de Néhémie:
1- Le problème (2. 17a) : Je leur dis alors : Vous voyez le malheureux état où
nous sommes ! Jérusalem est détruite, et ses portes sont consumées par le
feu !... mais Néhémie arrive de l’extérieur. De quoi se mêle-t-il ? Les habitants
de Jérusalem ont-ils vraiment intérêt à reconstruire les murs ? Néhémie doit
réveiller la léthargie et l’apathie du peuple. Néhémie ne leur apprend rien de
nouveau. Le problème n’est pas la vision, mais il offre un contexte clair pour
présenter la vision. Exposer le problème de manière précise est le début de
solution.
2- La solution (2.17b) : reconstruire les murs. Venez, rebâtissons la muraille de
Jérusalem, Une seule phrase suffit pour communiquer la vision.
3- Le motif qui pousse à agir (2.17c). Il faut répondre à la question : qu’est-ce
que cette vision changera vraiment ? Quelle sera la différence ? Pourquoi je
devrais être tenté à m’engager dans cette vision ? et nous ne serons plus dans
l’opprobre. Il faut construire pour être protégé (le mur) et vivre dans la justice
selon Dieu (la porte).
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4- Le motif qui pousse à agir maintenant : Pourquoi cette urgence ? Les murs
sont détruits depuis près de 142 ans, pourquoi s’énerver maintenant ?
Réponse : (v. 18b). Et je leur racontai comment la bonne main de mon Dieu
avait été sur moi, et quelles paroles le roi m’avait adressées. Le motif repose
sur le fait que Dieu a agit en ce sens. La plupart des auditeurs pensent que Dieu
les a abandonnés. Néhémie doit les convaincre du contraire. Néhémie focalise
sur l’intervention de Dieu, sur le fait qu’il a tout préparé depuis fort longtemps
pour que cette reconstruction se produise maintenant. Dieu est avec nous, cela
nous rassure et doit nous pousser à aller de l’avant au niveau de la J-AEBECI.
Chaque jeune doit donc être associé à la vision de la J-AEBECI nationale et locale.
Les leaders devront partager clairement et largement la vision tant sur le plan national
que sur le plan local afin de stimuler chaque jeune à y prendre une part active. Mais
aussi pour avoir leurs conseils (Pr15.22).
V-
MOBILISER LES MOYENS (STRATEGIES)
En général, les gens attendent d’avoir les ressources avant de commencer une
vision, un projet. Ils disent : (« Si j’avais un million de dollars,… ») Dans le
Seigneur, il faut commencer par la foi et avec courage. Les ressources viennent après.
C'est l'impossible que Néhémie est amené à demander au roi (2.7-8)! Puis je
dis au roi : Si le roi le trouve bon, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs
de l’autre côté du fleuve, afin qu’ils me laissent passer et entrer en Juda, et une lettre
pour Asaph, garde forestier du roi, afin qu’il me fournisse du bois de charpente pour
les portes de la citadelle près de la maison, pour la muraille de la ville, et pour la
maison que j’occuperai. Le roi me donna ces lettres, car la bonne main de mon Dieu
était sur moi. On dirait aujourd'hui qu'il a du culot car sa demande avait toutes les
chances d'être mal comprise : elle peut passer, aux yeux du roi, comme une tentative
de révolte. N'est-ce pas pour permettre à Jérusalem de reprendre son indépendance
que Néhémie demande au roi l'autorisation de la fortifier ?
Il faut que comme Néhémie, que la J-AEBECI ose faire de telles demandes aux
comités, aux fidèles, aux jeunes et à d’autres organisations. Je pense que si le projet
est bien défini avec des objectifs clairs, Dieu permettra que les uns et les autres
réagissent favorablement aux demandes. Osons et Dieu fera le reste ! L’obtention de
ces ressources humaines, financières et matérielles se fait par la mobilisation qui doit
aboutir à l’adhésion massive à la vision du leader du groupe.
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VI-
TRAVAILLER EN EQUIPE
Dans Néhémie 2.18 nous trouvons ces mots de la part du peuple de Jérusalem :
« Levons-nous et bâtissons ». Et dans Néhémie 4 v 6 il est écrit : « Nous rebâtîmes la
muraille, qui fut partout achevée jusqu’à la moitié de sa hauteur. Et le peuple prit à
cœur ce travail ». Dans ces deux textes, le « nous » est très important. Il souligne
l’importance d’un travail d’équipe. Le défi immense du relèvement des ruines de
Jérusalem ne pouvait se faire au travers d’un seul homme. Si Néhémie eut été seul,
jamais il n’y serait parvenu. Sa passion, sa vision, fut embrassée par plusieurs et c’est
avec tous ceux qui s’engagèrent à ses côtés que le travail fut accompli.
Aujourd’hui, comme ce fut le cas du temps de Néhémie, nous avons besoin de
travailler en équipe, d’unir nos efforts, de participer, chacun à sa place et selon la part
que Dieu lui a confiée, à cette grande tâche de l’édification de la maison de Dieu au
sein de la J-AEBECI. Dieu donne la vision à certains, ils communiquent leur vision à
d’autres, et lorsque tout le peuple prend à cœur l’œuvre et s’engage, alors le travail
avance. Il faut que toutes les forces de la J-AEBECI soient mises à contribution.
Comment pourrons-nous relever le défi d’atteindre notre nation par l’évangile?
Comment pourrons-nous restaurer ce qui a été détruit ? Comment pourrons-nous
relever le défi de la mobilisation pendant les grandes rencontres? La réponse est toute
simple : grâce à un engagement de tous (Phil 3.15-16).
VII-
METTRE CHACUN A SA PLACE SELON SES CAPACITES (CHAP 3)
Un leader ne peut réussir tout seul. L'ancienne notion selon laquelle le «leader est
le sommet de la pyramide» est fausse. Le leader efficace travaille et se tient en
contact avec les membres de son groupe. Il leur permet d'agir en leur offrant une aide
technique, un soutien émotionnel et une vision des résultats. Les leaders efficaces
insistent pour obtenir l'appui et la collaboration de ceux qui sont visés par un projet
donné. Ils pensent avec le pronom «nous» et non pas «je».
Tout le monde ne peut pas accompagner la louange avec un instrument de
musique, tout le monde ne peut pas enseigner les enfants de l’écodim, présider le
culte, faire des travaux de réparation ou d’entretien dans les locaux de l’église, faire
des visites, prendre part à la prédication, tenir les comptes, se consacrer à un
ministère d’intercession, s’occuper de l’entraide ou être président de la J-AEBECI...
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Mais chacun peut s’investir « quelque part », selon ses possibilités. La répartition des
tâches est inscrite dans le plan de Dieu pour son Église. Il y pourvoit en répartissant
ses dons, les distribuant à chacun en particulier comme il veut (1 Co 12.11), à chacun
la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune (v7). À chacun de
trouver sa place sur la muraille de la J-AEBECI selon la part de don qu’il a reçu de
Dieu, sans nous désintéresser de ce que font nos frères et sœurs à la place qui est la
leur. Pour ce faire, chaque jeune de la J-AEBECI doit comprendre qu’il a un rôle
important à jouer dans le groupe et qu’en ne le faisant pas, personne ne le fera à sa
place. Que les leaders non seulement implique chaque jeune mais aussi qu’ils mettent
chacun là où il peut être le plus utile.
VIII- LA RESOLUTION (L’ACTION)
« Sans l'action, la vision de l'avenir n'est qu'un rêve. Sans une vision de l'avenir,
l'action ne sert qu'à passer le temps. La vision de l'avenir conjuguée à l'action peut
changer le monde ». (Joel Arthur Baker)
Levons-nous et bâtissons ! Et ils se fortifièrent dans cette bonne résolution. Ils
comprenaient que la tâche était immense. Ils n’ignoraient pas qu’il y aurait un prix à
payer, des efforts à consentir. Mais, tous ensemble, ils ont pris la ferme décision
d’aller de l’avant. La vision se concrétise par la résolution. Ils auraient pu se
contenter de vœux pieux : « Il faudrait rebâtir la muraille. On devrait réparer les
portes. » Ils auraient pu se contenter d’apporter un soutien moral à Néhémie : « Vasy, on priera pour toi ! » En fait, ils se sont engagés ensemble par cette résolution
commune : Levons-nous et bâtissons ! Ici, la résolution est active. On ne parle pas
encore de qui fera quoi...D’abord, ils s’engagent, d’abord, ils déclarent qu’ils sont
parties prenantes pour réaliser la vision. C’est la résolution qui nous aide à passer de
l’évaluation et la vision à l’action. Il faut déboucher sur des décisions, sur
l’engagement de commencer, de se lancer, de se mettre à l’œuvre avec la ferme
intention d’aller jusqu’au bout en comptant sur la grâce de Dieu.
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CONCLUSION
Le développement d’une vision passe toujours par des obstacles. Parmi ces obstacles,
nous citons:
-le doute,
-la peur de se tromper,
-le sentiment d’aller vers l’inconnu,
-la peur d’être pris pour un rêveur, un utopiste;
-la peur d’échouer,
-le risque de se retrouver seul,
-le découragement,
-le refus d’adhésion,
-l’opposition des collègues,
-le manque ou l’insuffisance des moyens.
Face à ces difficultés, on peut facilement laisser tomber une vision. Mais seule la
conviction du porteur de la vision (le leader) brise les obstacles. On ne peut pas
réussir sans échecs et sans des moments de déception. Cela implique souvent, un
dépassement de soi, une prise de risque, il faut être convaincu pour convaincre
surtout quand il s’agit de l’œuvre de Dieu.
Que Dieu nous aide à évaluer les choses avec lucidité, qu’il renouvelle notre vision
de la mission qu’il nous confie en tant que Jeunesse de l’AEBECI, qu’il nous fortifie
dans la résolution d’agir par la foi. Qu’il nous donne, de contribuer tous, de manière
différente mais complémentaire, à la construction de l’édifice de Dieu. Car nous
sommes ouvriers... avec Dieu. Enfin qu’aucune difficulté quelque soit son origine et
sa nature ne vienne nous décourager de faire l’œuvre de Dieu !
QUE DIEU BENISSE LA J-AEBECI ET QU’ELLE PROSPERE A TOUS EGARDS !
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