20 décembre 2016, 24heures, Vevey perd une figure de l`hôtellerie
Transcription
20 décembre 2016, 24heures, Vevey perd une figure de l`hôtellerie
Vaud et régions 17 24 heures | Mardi 20 décembre 2016 Vevey perd une figure de l’hôtellerie voulait participer: être à la retraite, ce n’était pas son genre», confirme Pia von Kauffmann. Née de parents danois à Nice, Lillian von Kauffmann avait grandi à Rome. Un article de 24 heures de 1987 raconte qu’«elle s’enfuit en 1943 du Danemark en ramant elle-même jusqu’à la Suède toute proche pour échapper aux nazis». «Elle Carnet noir Lillian von Kauffmann s’est éteinte à presque 96 ans, dans le palace des Trois Couronnes où elle résidait à vie et dont elle avait été propriétaire. Elle avait 13 enfants «C’était une femme exceptionnelle.» Pia von Kauffmann est marquée par le décès de sa maman, Lillian von Kauffmann, qui s’est éteinte la semaine dernière aux Trois Couronnes, où elle vivait. Elle en avait été propriétaire – ainsi que du deuxième palace veveysan, le Grand Hôtel du lac – de 1987 à 1998. Depuis la revente, elle possédait un contrat pour résider à vie aux Trois Couronnes. «Il était impératif pour elle de pouvoir y vivre jusqu’à la fin de ses jours. Des millions supplémentaires ne l’auraient pas fait renoncer à cette clause», souligne Jean-Paul Ingold, qui l’a très bien connue, lui qui fut directeur de l’établissement de 1991 à 2000. Femme d’affaires, Lillian von Kauffmann était une propriétaire «à l’ancienne», qui voulait avoir son mot à dire dans la gestion quotidienne du palace acquis à ses 66 ans. «Très compétente et très exigeante, elle voulait tout savoir et allait facilement dans les chambres jouer un peu la gouvernante pour voir si tout était en ordre, raconte, amusé, Jean-Paul Ingold. C’était une financière qui voulait du rendement. Mais elle avait conscience qu’il fallait se donner les moyens pour rester au top comme 5 étoiles, et avait passablement investi (dans les chambres, la cuisine ou le toit) par opposition aux précédents propriétaires qui fonctionnaient plutôt sur l’autofinancement.» «Elle était la patronne et Lillian von Kauffmann Ancienne propriétaire de l’Hôtel des Trois Couronnes a été très traumatisée par cette période», se contente de dire Pia von Kauffmann, qui ne souhaite pas s’étendre sur ce sujet. Après guerre, Lillian von Kauffmann hérite de son père de plusieurs sociétés, notamment une très grande entreprise laitière et une fabrique de chicorée. Mais aussi de Dadeko, qui détenait les droits au Danemark pour Coca-Cola et Fanta. Malgré ses occupations, elle a eu 13 enfants (3 de deux lits et 10 avec son dernier mari). «Nous avons beaucoup voyagé, y compris en Suisse, de 1959 à l’achat du Palace Hotel à Copenhague en 1964. Ces années-là, elle a pris le goût des palaces, se souvient Pia von Kauffmann. Femme d’affaires, elle avait aussi un côté maternel très développé. D’un grand tempérament, elle savait ce qu’elle voulait, même à un âge avancé.» Pia von Kauffmann est fière de montrer les très belles peintures réalisées par sa mère encore cette année. «Cela a été pour moi une très grande chance et un cadeau de m’occuper de ma mère ces sept dernières années.» ST.A. Elle a dit «Je n’aime pas ce discours sur l’élite qui, pour moi, est un non-sujet» Economie locale Uberpop et ses «salariés» VANESSA CARDOSO Fabienne Freymond Cantone Municipale de Nyon, candidate ! à la primaire PS au Conseil d’Etat, dans «Le Temps» Crédit Giratoire plus cher que prévu En 2002, le Conseil d’Etat avait demandé au Grand Conseil 2,8 millions pour le giratoire de Vers-chez-Perrin à Payerne et pour les corrections routières des RC 608 et 609. Il en coûtera plus cher que prévu à cause de nombreuses procédures d’expropriation et du renchérissement. Ce projet a pâti aussi d’une hausse des prix de génie civil entre le moment du devis initial, en 1999, et le retour d’appels d’offres qui ont induit un redimensionnement et une réalisation en trois étapes. Le crédit supplémentaire est de 673 450 francs. L.BS VC2 Contrôle qualité Lausanne et région Le Conseil d’Etat vient de répondre à l’interpellation du député socialiste Jean Tschopp qui s’inquiétait du statut des chauffeurs d’Uberpop. Sont-ils des indépendants ou des salariés? Le gouvernement précise que pour une entreprise de transports, c’est la Suva qui détermine le statut des chauffeurs. Pour l’heure, la Suva se trouve au milieu d’un processus de décision à ce sujet. En attendant l’aboutissement, les chauffeurs sont considérés comme des salariés et sont au bénéfice de couvertures sociales. L.BS Le chiffre 3,5 C’est, en millions de francs, le montant des prestations que le Bureau cantonal pour l’intégration (BCI) a versées en 2015. Sur cette somme, 2,4 millions étaient accordés par la Confédération. Ce chiffre a été indiqué par le Conseil d’Etat suite à une interpellation de la députée Fabienne Despot (UDC) sur le coût de l’intégration. Et de préciser que le BCI a pu soutenir près de 700 prestations «d’intégration et de prévention du racisme», touchant au total près de 40 000 personnes. P.C. Parfois, les ceps, trop vieux, doivent être arrachés et remplacés par des «barbues» (en bas à g.), les jeunes plants qui grimperont le long d’une rangée d’échalas. Plus tard dans l’année, l’ébourgeonnage (en bas à dr.) consiste à supprimer des pousses indésirables pour réguler la plante dans sa croissance. DAVID BOCHUD Un livre raconte l’année vigneronne à Lavaux Passion Le photographe David Bochud a suivi un vigneron de Grandvaux dans tous ses travaux, de la vigne à la cave Cécile Collet Minage, palissage, ébourgeonnage… Moins connus que les effeuilles et les vendanges, ces travaux de la vigne sont pourtant une part importante de la vie vigneronne. Dans un livre richement illustré, David Bochud, photographe à Blonay, a mis en lumière ces moments, en suivant durant un an Jacques Joly, vigneron à Grandvaux, de la vigne à la cave. Père Noël à Ouchy Lausanne Petits et grands sont invités à venir accueillir le Père Noël au ponton de la Vierge du lac, mercredi à partir de 17 h. Il arrivera à bord d’un bateau de sauvetage sans ses six rennes. Distribution de friandises pour les petits, vin chaud, chocolat chaud, soupe et animation musicale sont au programme. Gratuit. R.H. Soupe de quartier Lausanne Moment de convivialité pour les fêtes de fin d’année, aujourd’hui de 18 h à 20 h devant le magasin Coop de l’avenue de Morges. La population amène son bol et le centre socioculturel de Prélaz-Valency s’occupe de la soupe. R.H. David Bochud Photographe «J’ai rencontré la famille Joly en 2014, alors que j’étais allé faire les vendanges chez eux avec un ami», explique David Bochud. Le photographe, adepte du format panoramique, cherche à l’époque un sujet sur lequel mener un travail de longue haleine. «La passion de Jacques pour son métier et pour le paysage dans lequel il évoluait m’a donné l’idée de mettre ces deux éléments vis-à-vis, et de montrer ce lieu de travail qui est par ailleurs constamment photographié.» Le «héros» de l’ouvrage se dit «toujours ému de relire ce bouquin», qui trône en bonne place au do- Lutry Vacances pour familles en chalet La Commune propose sur son site une idée de séjour du 27 décembre au 2 janvier. Il s’agit d’un camp pour familles aux Mosses avec logement dans le Chalet de la Colonie de Lutry. Capacité d’environ 65 personnes, jeux pour l’après-ski, pension complète avec cuisinier professionnel, animation pour la soirée du Nouvel-An et sports d’hiver à proximité. Abonnement de ski gratuit pour les enfants de Lutry. Séjour à 400 francs par adulte. Inscription: 021 799 26 08 le soir. R.H. maine. Il fixe pour lui fidèlement les étapes répétitives de l’année vigneronne. «Ce qu’il ne montre pas, ce sont les inconnues qui rendent chaque année différente», nuance Jacques Joly. La parole à la vigne Pour accompagner les images, qui montrent la famille Joly et ses employés arracher de vieux ceps, étiqueter ou encore planter de nouvelles barbues (jeunes plants), le photographe a fait appel à l’auteur Philippe Neyroud. Ce dernier, plutôt que d’expliquer, donne la parole à la vigne et coiffe l’Homme d’une majuscule, dans un vibrant hommage à cette terre façonnée par lui, avec un style qui évoque Ramuz et son infinie tendresse pour les coteaux de Lavaux et le parler vaudois. Sous sa plume, ce qui colle est pédzant, le bruit est un chenabre et le grand froid une cramine. Les mots tout droit sortis du carnotzet ne sont pas traduits en allemand, dans la version dédiée aux plus grands amateurs de Lavaux, les Suisses allemands, qui fait miroir au texte français (Aurelia Joly, l’épouse du vigneron originaire d’outre-Sarine, aurait soufflé l’idée). Mais l’âme est retranscrite dans ce qui s’avère une belle «plaquette» pour tous les vignerons de la région. L’Association Lavaux Patrimoine mondial ne s’y est d’ailleurs pas trompée: elle soutient la publication et exposera ces photographies dans son futur espace culturel, à Grandvaux. Regards en Lavaux: de la vigne à la cave Prix: 40 fr. En vente dans les librairies de Vevey et sur www.davidbochud.com Le chiffre Epalinges Slogan au concours pour la bibliothèque c’est, en milliers de francs, la somme distribuée par le Rotary Club Lausanne-Ouest à des personnes en situation de précarité sous forme de bons Manor de 50 francs. Pour garantir l’anonymat, le montant sera transmis à des associations puis redistribué à 200 familles dans le besoin. Une action qui touchera 560 personnes dont plus de la moitié sont des enfants. Pour réunir cette somme, le Rotary Club organise des événements, notamment des matinées cinéma. R.H. A l’occasion de ses 40 ans, la bibliothèque d’Epalinges souhaite offrir des sacs solides pour le transport de ses livres. Il y figurera un slogan qui, en quelques mots, donnera envie de fréquenter les lieux et d’emprunter un des 20 000 ouvrages. La bibliothèque lance donc un concours à tous les lecteurs adolescents et adultes. Tous les slogans feront l’objet d’une exposition à la bibliothèque durant les festivités des 40 ans. Les propositions sont attendues jusqu’au 1er avril 2017. L.A. 28,4