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® Le magazine mensuel consacré aux Warrants et Certificats Citi 102 FÉVRIER 2016 CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016 ÉCONOMIE 01 2016 : L’aube d’une nouvelle récession mondiale ? MARCHÉS Infernal triptyque Produits présentant un risque de perte en capital. Frais de courtage remboursés* sur les produits de bourse Citi Avec Boursorama Banque du 1er février au 31 mars 2016 * voir conditions sur www.boursorama-banque.com Produits présentant un risque de perte en capital. En raison de leur effet de levier à la hausse comme à la baisse, ce qui peut être favorable ou défavorable à l’investisseur, les produits CitiFirst peuvent connaître de grandes variations, voire perdre tout ou partie de leur valeur, notamment en raison d’une perte de valeur temps des Warrants, de désactivation des Turbos ou de franchissement de la borne basse des Certificats Bonus Cappés. Sur les Turbos Infinis et Infinis BEST, l’ajustement du prix d’exercice et de la barrière désactivante accroît le risque de perte partielle ou totale en capital. Les Turbos sur actions US, devises et matières premières ont des horaires/jours de désactivation spécifiques figurant sur le site www.citifirst.com. Sur une période de plusieurs jours, la performance de l’indice à levier des Leverage & Short peut être différente de la performance des éléments composant l’indice à levier multipliée par le levier, ce qui peut être favorable ou défavorable à l’investisseur. Les produits CitiFirst s’adressent uniquement à des investisseurs avertis disposant de connaissances suffisantes des spécificités de ces produits. Les investisseurs sont invités à prendre connaissance des facteurs de risques énoncés dans le Prospectus de Base afin d’établir si le produit correspond à leurs besoins et à leurs moyens. Les produits CitiFirst émis par Citigroup Global Markets Deutschland AG font l’objet d’un Prospectus de Base visé par la BaFin (régulateur financier allemand) ayant fait l’objet d’un certificat d’approbation par la BaFin à destination de l’AMF, et de Conditions Définitives de l’Offre disponibles gratuitement sur le site www.citifirst.com et sur le site www.info-financiere.fr. © 2016 Citigroup Global Markets Limited. All rights reserved. Citi and Arc Design and CITIFIRST are trademarks and service marks of Citigroup Inc., used and registered throughout the world. Gabriel Sicouri ÉDITORIAL CitiFirst De la BCE à la Fed Début d’année difficile pour les marchés mondiaux : le CAC 40® a reculé dix fois sur seize séances, portant son recul à 7,2 %, depuis le 31 décembre. L’EuroStoxx 50 et le S&P 500 ne font guère mieux avec une baisse de 8 %. En Europe les secteurs qui ont le plus souffert sont, l’automobile, qui marque un rempli de 17 %, suivie par les secteurs financiers, pétroliers et parapétroliers qui chutent de 15 %. Au sein du CAC 40® on citera notamment les baisses enregistrées par Société Générale et BNP (-16 %), Peugeot et Renault (-14 %). Outre-Atlantique les sociétés productrices de matières premières et les sont en queue de peloton. On citera par exemple Chesapeake Notre économiste banques - 34 %, Bank of America – 23 %. Europe continue de tabler sur deux réductions supplémentaires de taux de 10 bps chacune d’ici fin 2016 Du côté des entreprises US, le mois de janvier a concentré de nombreuses publications. La majorité des sociétés ont présenté des résultats supérieurs aux attentes des analystes dont American Express, Mac Donald’s, Apple, Citi, JP Morgan, Goldman Sachs et Wells Fargo et Bank of America. Les tensions dans le marché sont multiples : les cours du pétrole ont plongé de 20 % et les marchés asiatiques sont toujours marqués par une très forte volatilité : Hang Seng de Hong Kong - 14 %, le Nikkei à -12 %, surperforme un peu autour de spéculation d’une intervention de la BoJ. Du côté des banques centrales, la BCE a laissé tous ses taux directeurs inchangés à la réunion du 21 janvier, le taux de facilité de dépôt à - 0,3 %, le taux de refinancement à 0,05 % et le taux de la facilité marginale à 0,3 %. Les investisseurs semblent avoir été rassurés par le ton de cette réunion qui suggère une accentuation de sa politique monétaire dans un futur proche. Notre économiste Europe continue de tabler sur deux réductions supplémentaires de taux de 10 bps chacune d’ici fin 2016, avec une première réduction avant le mois de juin. Il table également sur l’extension de l’assouplissement quantitatif, à septembre 2017, ainsi que sur le rachat de 15bn € d’actifs supplémentaires/mois. ? Vous avez une question N’hésitez pas à contacter notre accueil Warrants & Certificats au 0810 511 115 (numéro Azur) ou au 01 70 75 50 08 (numéro fixe) pour joindre nos spécialistes. Sommaire 04 Flash LES VECTEURS DE VOLATILITÉ 05 Économie 2016 : L’AUBE D’UNE NOUVELLE RÉCESSION MONDIALE ? 06 Marchés INFERNAL TRIPTYQUE 08 Analyses AIR FRANCE-KLM, DANONE, SCOR ET VEOLIA ENVIRONNEMENT CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016 Le discours de la Fed, prononcé au cours de la réunion FOMC, est, comme toujours, très attendu par les investisseurs qui, après la décision de relever de 25 bps la fourchette d’objectif des Fed funds, sont à l’affût d’indices présageant du probable calendrier des prochaines échéances du relèvement des taux d’intérêts. 03 FLASH Henri-Jean Reville LES VECTEURS DE VOLATILITÉ A CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016 lors que la chute du marché chinois a entraîné une correction de toutes les places boursières depuis le début de l’année, c’est désormais le prix du pétrole qui détermine l’évolution des différentes classes d’actifs dans le monde. La corrélation n’a jamais été aussi élevée. Même si cette chute provoque un appel d’air pour les consommateurs, son amplitude est telle qu’elle brouille les pistes. S’agit-il d’un mouvement de fond encore plus puissant, comme l’importance grandissante des énergies alternatives ? Est-ce précurseur d’une récession ? Le transfert de valeur des pays producteurs vers les pays consommateurs est-il compensé par les fortes contractions d’investissements lui étant inhérentes ? Autant de questions amenant à de multiples réponses. Bref, la visibilité est faible. 04 Le point de vue des experts de Citi est très clair. Ils ne pensent pas qu’il y aura une contraction de la demande de pétrole sur les prochaines décennies car il y a une forte dynamique démographique au sein des pays émergents où les populations aspirent à une amélioration de la qualité de vie. Sans négliger la montée en puissance des énergies alternatives, la croissance de la demande de pétrole va rester d’actualité. D’ailleurs, même si l’offre excède la demande, cette dernière continue de progresser. C’est surtout au sein du secteur des explorateurs que la donne va changer. Les gagnants de demain ne seront pas uniquement les groupes capables de baisser leurs coûts et investissements afin de préserver leurs dividendes. Il s’agit de ceux dont les actifs sont commercialement viables. Ces groupes vont voir leurs parts de marché progresser (10 % actuellement) grâce à de meilleurs choix d’allocations de capital. Selon les experts de Citi, ces groupes pétroliers contrôlent 36 années de réserves dont le potentiel de marché est de 1,3 trillion de dollars. C’est 33 % de plus que le niveau actuel de leurs capitalisations combinées. Les gagnants de demain, pouvant par ailleurs acheter des acteurs fragilisés, sont Chevron, Total et Statoil. Responsable marchés actions, Frabelux Mais comment en sommes-nous arrivés là ? Citi a la chance d’avoir un expert politique. Tina Fordham évoque la nouvelle convergence entre la géopolitique et la vox populi. Les évènements politiques et les évolutions sociales sont de plus en plus interconnectés. Des liens peuvent facilement être identifiés entre les tensions au Moyen-Orient et les attaques terroristes dans le monde, mais aussi les sujets politiques en Europe et au Royaume-Uni. Jusqu’à maintenant, les tensions géopolitiques étaient adressées par les réseaux diplomatiques. Aujourd’hui, la diplomatie est inefficace pour contrer les sentiments d’injustice et d’inégalité. Il en résulte des mesures non diplomatiques comme les sanctions, le protectionnisme, une réglementation agressive, des tensions frontalières et les conflits armés. D’un autre côté, le sentiment « anti-establishment » se concrétise par des manifestations violentes et des actes terroristes. Les afflux massifs de migrants fragilisent la chancelière allemande et donc l’équilibre au sein de la zone euro. Après le Grexit, les nouveaux termes à la mode sont le « Merkel-exit » et le « Brexit ». Il y a donc différents vecteurs de transmissions de ces turbulences géopolitiques au sein des marchés financiers. La chute du prix des matières premières et l’accroissement du protectionnisme pèsent sur le commerce et la croissance globale. Comme la prédominance sécuritaire des États-Unis s’est nettement affaiblie dans le monde sous la mandature de Barack Obama, les tentatives de déstabilisation progressent. Un facteur important de dilution des risques géopolitiques est l’abondance de liquidités fournie par les banques centrales. Néanmoins, comme la Fed a initié un cycle de relèvement de son taux directeur, ce soutien va s’affaiblir. En 2015, les marchés ont été influencés par deux facteurs : 1) la politique de la Fed et 2) les perspectives économiques en Chine. En 2016, la politique pourrait être un facteur prédominant. Il est possible que nous assistions à un nouveau paradigme où l’influence des banques centrales sera moins forte. Les marchés seront confrontés à d’importantes échéances électorales : les élections aux USA, le référendum au Royaume-Uni, la formation d’un nouveau gouvernement en Espagne, etc. Sans oublier que les problèmes de dettes en Europe sont loin d’être réglés. Comment investir dans un tel environnement ? Les experts de Citi sur la stratégie quantitative propose une sélection de titres faiblement sensibles à la volatilité des indicateurs macro-économiques. Il s’agit surtout d’entreprises avec une forte exposition à la zone euro et une faible exposition à l’Asie-Pacifique. À l’inverse, une trentaine de valeurs sont écartées de l’univers d’investissement. En 2015, cette approche long/short a affiché une performance de 10,2 %. ❚ Senior Euro-zone Economist D’UNE NOUVELLE RÉCESSION MONDIALE ? ÉCONOMIE 2016 : L’AUBE Guillaume Menuet A Un interventionnisme moins marqué Malgré une croissance globale décevante, nous n’attendons pas de nouvelles mesures majeures de la part des banques centrales des économies les plus avancées. En effet, le ralentissement économique actuel vient principalement des faiblesses des économies émergentes, qui se refusent à intervenir plus agressivement au niveau monétaire par crainte de dévaluer leur monnaie trop fortement. De plus, les banquiers centraux des économies développées semblent partager l’avis que l’activité économique domestique n’est pas assez faible pour justifier plus de relâchement monétaire. Au vu de l’ampleur des mesures déjà prises par le passé, la valeur ajoutée de nouvelles actions semble limitée, d’autant plus que l’impact de la désinflation sur la croissance globale est jugé temporaire. Il reste cependant probable que la Fed relèvera de nouveau ses taux en 2016 (nous estimons que la prochaine hausse devrait se faire en mars), tandis que la BoJ et la BoE devraient rester en suspens. Nous nous attendons tout de même à ce que la BCE mette en place de nouvelles mesures en parallèle de sa politique déjà en place, plutôt qu’un « coup de bazooka ». Les États-Unis étant presque (avec quelques pays émergents qui font face à des problèmes de faiblesse monétaire) le seul pays à relever ses taux cette année, nous nous attendons à ce que le dollar prenne de la valeur face à la majorité des autres devises, notamment en atteignant $1,05/€ dans les mois à venir. Dans ce contexte de faible croissance, où le prix du pétrole chute et les politiques monétaires divergent, plusieurs devises fixées ou semifixées à d’autres se sont libérées ou ont évolué vers un système de taux de change semi-flottant (ex : Russie en 2014, Suisse en 2015, Chine en ce moment). Nous estimons que le nouveau système de change flexible vers lequel se dirige la Chine devrait voir le RMB se stabiliser autour de 7,20/USD dans les prochains trimestres. Joker politique : édition spéciale Brexit Un des évènements majeurs à venir dans le paysage économique et politique mondial est le référendum sur la sortie de l’UE de la Grande-Bretagne. La date exacte reste incertaine : le gouvernement s’est engagé à tenir ce vote d’ici la fin 2017. Cependant, il semble fort probable que le référendum pourrait être tenu dès la fin juin ou le début juillet de cette année. Cette décision sera liée à la capacité du gouvernement à faire accepter le projet lors du prochain sommet européen (18-19 février) ou dans la foulée. Si le projet n’est pas validé, dès lors la prochaine date possible de référendum sera repoussée à septembre ou octobre de cette année. Nous estimons que la probabilité d’une sortie de l’Union européenne est de l’ordre de 20-30 % et ce n’est donc pas notre scenario de base. La plupart des sondages montrent toujours le parti pro-UE légèrement en tête, avec une avance de 3 points en moyenne sur les dix derniers sondages. Cependant, cette avance est en baisse depuis août dernier, où elle était de 10 points. Si le scénario de Brexit venait à arriver, cela déclencherait très probablement un épisode de faiblesse économique important pour le Royaume-Uni, accompagné d’une chute de la livre/sterling, d’une crise politique majeure avec la démission du Premier ministre Cameron et la possibilité qu’il s’ensuive un deuxième référendum sur l’indépendance de l’Écosse, cette fois-ci avec succès. Ce référendum sera donc un des points d’attention principaux des marchés dans les mois à venir. ❚ CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016 u cours des dernières années s’est maintenu un équilibre économique fragile, entre croissance mondiale décevante et politiques de soutien monétaire (via des politiques de taux bas et des programmes de rachats d’actifs). Les stimuli monétaires ont permis jusqu’à présent de maintenir une croissance annuelle globale de 2,5 %, légèrement en dessous de la moyenne long terme de 3 %, aux dépends d’une inflation très faible pour éviter le risque d’une nouvelle récession mondiale (que nous définissons par une croissance annuelle globale inférieure à 2 %). Cependant, les risques qui pèsent sur la croissance et la crainte d’un interventionnisme moindre des banques centrales mettent cet équilibre en danger. Les données disponibles pour le quatrième trimestre 2015 suggèrent que l’économie mondiale pourrait être à l’aube d’une nouvelle période de récession. Au quatrième trimestre 2015, la croissance du PIB mondial, en base annuelle, s’est contractée à 2,3 %. La croissante réelle implicite serait donc proche de 2 % en base annuelle, après ajustement du PIB chinois. Pour 2016, nous estimons que la croissance mondiale devrait grimper à 2,7 % en base annuelle (soit approximativement 2,3 %, après ajustement des données économiques chinoises). Nos anticipations sont inférieures au consensus en ce qui concerne la croissance aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Japon ainsi que dans les marchés émergents et ce scénario se fonde sur la continuité des pressions déflationnistes actuelles. 05 MARCHÉS Bertrand Richard INFERNAL TRIPTYQUE Journaliste et analyste financier indépendant Le CAC 40® a déjoué tous les pronostics. Un biais baissier le brutalise et la crainte d’une cassure des 4 100 points n’est pas vaine si le baril de pétrole ne veut pas s’arrimer à la barre des 30 dollars. Cette dernière résume à elle seule toute la psychologie du moment. CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016 L 06 e mois dernier, nous faisions preuve d’un certain optimisme en n’excluant pas un début d’année prometteur si les cours du pétrole voulaient bien s’assagir. En effet, le mois de décembre apparaissait suffisamment baissier pour que les opérateurs profitent du mois de janvier, traditionnellement haussier, pour organiser leur portefeuille en ramassant de nombreux titres qui avaient suffisamment souffert. Si, au mois de décembre, l’or noir résumait, avec son évolution négative, toutes les inquiétudes des opérateurs, il n’en est plus de même car la Chine est entrée dans la danse des facteurs anxiogènes. Il ne manquait plus que le sentiment diffus que toute l’économie mondiale allait vivre une période de récession et pourquoi pas une nouvelle crise économique bien pire que celle née en 2008. La discrétion s’est emparée bien vite des oracles pour qui l’objectif des 5 000 points serait une formalité au vu d’un « frémissement » de l’économie européenne. Nous sommes entrés dans une période de fortes turbulences avec la conjonction d’un triptyque en forme de cercle vicieux : pétrole, Chine, économie mondiale. Un seul des trois entraîne les autres et chacun constitue un baromètre pour les autres. Pourtant, il n’y a rien de bien nouveau sous le soleil d’hiver. La guerre des producteurs de pétrole ne date pas de 2016, la mutation chinoise était bien visible et le risque d’une croissance mondiale molle bien acté. Alors comment, pourquoi, un mois de janvier historiquement aussi catastrophique ? Il faut garder à l’esprit que les opérateurs, du professionnel au particulier, bénéficient d’une information pléthorique qu’il n’est pas, pour eux, toujours aisé de trier. Dans un comportement assez moutonnier, ils se focalisent sur un petit nombre d’indicateurs, voire sur un seul, comme si la caricature servait de guide rassurant. Ils en changent régulièrement, forçant les observateurs à percevoir au mieux leur psychologie du moment. Ces mêmes observateurs entretiennent une forme de psychose qui s’autoalimente. Ainsi, l’on a oublié que le plein emploi faisait peur aux États-Unis. Moins de 5 % de chômeurs et les marchés baissaient car le risque inflationniste resurgissait avec des salariés qui se « vendaient cher » au plus offrant, profitant à plein d’une pénurie de main d’œuvre. L’immobilier a permis de belles vagues de hausse car en pleine forme, il autorisait de nouveaux crédits par l’amélioration du gage. Un propriétaire de plus en plus riche empruntait plus et ainsi consommait plus. À une autre époque, il convenait de suivre essentiellement l’indice ISM des services car seul ce secteur portait des promesses de nouvelles richesses, le recul concomitant de l’ISM manufacturier était bien ressenti. Puis avec la crise, on se préoccupe de l’ISM manufacturier. Lui seul permet de revenir aux fondamentaux. L’inflation, longtemps, a constitué le principal fléau, celui qui contraignait les banques centrales à relever les taux directeurs, donc le déplacement des capitaux vers l’obligataire. Fait inédit, il convient de se préoccuper des ravages potentiels de la déflation. Intervenir sur les marchés impose donc de se préoccuper de la psychologie de l’instant et peu importe que la rationalité ou l’efficience s’en trouvent affectées. L’or noir ou le chef d’orchestre du moment Nous avions eu l’occasion le mois dernier de rappeler que les cours du pétrole avaient, jusqu’à une période récente, assez peu d’impact sur les mouvements des marchés actions. Les opérateurs,de manière classique, s’attachaient à arbitrer entre actions et obligations, entre risque et rendement. L’effondrement du secteur obligataire orchestré volontairement par les banques centrales a diversifié les sources de placement car le marché action ne pouvait, à lui seul, accueillir tout l’or du monde ! Les matières premières ont alors sacrifié au besoin de mode. Le baril de pétrole ne devait-il pas valoir deux cents dollars ? Il fallait oublier de mentionner le gigantesque espoir suscité par l’exploitation à tout va du gaz de schiste. Les Américains voyaient là la clé de leur indépendance énergétique et l’opportunité L’effondrement du secteur obligataire orchestré volontairement par les banques centrales a diversifié les sources de placement car le marché action ne pouvait, à lui seul, accueillir tout l’or du monde ! exceptionnelle de cesser de gendarmer le monde, plus particulièrement cette région qui provoque leur autisme : le MoyenOrient. Avec un peu de recul, et en essuyant le collyre de la naïveté, il semblait évident que l’Arabie saoudite ne serait pas restée sans réagir. Le pari de cette dernière est un peu fou, du moins extrêmement risqué, mais de son point de vue peut-être fortement gagnant. Grossièrement, son coût de production pour un baril est de 20 dollars, 50 pour un exploitant récemment installé aux ÉtatsUnis. L’une peut attendre, l’autre pas surtout qu’il s’est endetté. Un bain de sang appartient à la chronique annoncée d’autant que les victimes collatérales frappent au guichet de la misère, de l’Algérie en passant par le Nigéria ou encore le Venezuela, sans oublier la Russie que l’on ne peut vexer ou, pire, mettre à genoux impunément. Restait l’Iran à qui l’on ne pouvait imposer perpétuellement un embargo. L’offre de pétrole est historiquement élevée et les cours s’effondrent car chaque camp ne veut rien lâcher, convaincu de son bon droit à la survie. Les consommateurs se sont réjouis d’arbitrer leurs revenus pour d’autres causes et de siffloter à leur passage à la pompe. Tout économiste sérieux sait que l’on ne conduit pas les grands équilibres comme un kart. Le dosage du frein ou de l’accélérateur est essentiel. Les banques centrales le savent également et redoutent la venue d’une déflation dont les conséquences sont simplement inquantifiables. Peu auraient donc imaginé un jour que le pétrole servirait de chef d’orchestre. Il faut simplement comprendre que le point bas du pétrole est inconnu. Seul un maintien au-dessus des 30 dollars peut permettre de caresser l’espoir d’un rebond. Pourquoi ce chiffre ? Pour rien, simplement parce que les opérateurs ont constaté qu’au-dessus les marchés se reprennent et qu’en deçà ils paniquent. Un mouton souffre-t-il réellement d’une absence de neurones ou basiquement réside-t-il dans le vrai ? croissance chinoise ne pouvait continuer sur un tel rythme. Bien sûr il fallait opérer une mue avant l’émergence d’une société de consommation qui, nécessairement, passe par des révolutions économiques. Les occidentaux en savent quelque chose puisqu’ils l’ont vécu il y a maintenant bien longtemps. Les inquiétudes s’en sont allées comme elles étaient venues et les vendeurs se sont vus astreints au silence. En ce début d’année la décélération de la croissance chinoise ne constitue donc pas une surprise. En revanche, la problématique s’est déplacée des données économiques aux données politiques. En effet, face aux perturbations des marchés boursiers chinois, les autorités du pays semblent tâtonner, voire expérimenter de fausses pistes comme la mise en place de coupe-circuits intempestifs. Là encore, les investisseurs doivent innover et s’adapter. Le sort de l’économie américaine n’est plus la seule source de mouvements mondiaux. Le continent asiatique prend une part de plus en plus prépondérante et tenir compte de ce phénomène induit nécessairement la présence de mouvements très volatiles. Que se passerait-il si la Chine connaissait une croissance bien inférieure aux chiffres officiels (de plus en plus sujets à caution) qu’elle veut bien délivrer ? Les grandes entreprises exportatrices du monde entier sont de plus en plus impliquées dans le développement de l’économie chinoise. À qui Apple peut-il bien vendre désormais ses iPhones ? La question est posée. L’atterrissage chinois ou le virus contaminant Le CAC 40 ® vient de menacer d’enfoncer son support des 4 100 points. Il se reprend nerveusement en osmose parfaite avec les cours du pétrole eux-mêmes totalement dépendants de la perception de la vitalité de l’économie mondiale. D’aucuns s’insurgent devant ce qui serait irrationnel et sans phase avec la réalité de données fondamentales plutôt solides. Le cœur a ses raisons, les marchés aussi et donc peu d’espoir en deçà des 4 100 points. ❚ Au mois d’août dernier, une grande frayeur s’était emparée des opérateurs quand ils constatèrent que les autorités chinoises dévaluaient sans prévenir, et par trois fois, leur monnaie. Ils se sont vite repris, voulant se persuader que, dans l’empire du milieu, les choses étaient encore entre de bonnes mains. Bien sûr, la Le CAC 40® vient de connaître l’un des pires mois de janvier de son histoire. Il s’est retrouvé sur des plus bas de 2015 et 2014. Il peut encore rebondir sur 4 100 points, encore faut-il que le baril de pétrole l’autorise. CAC 40 5050 5000 4950 4900 4850 4800 4750 4700 4650 4600 4550 4500 4450 4400 4350 4300 4250 4200 4150 4100 4050 PH 4586.11 PB 4084.68 Dernier 4206.40 Résistance 4940 Résistance 4705 GAP GAP Résistance 4345 Support 4090 20000 21/01 15000 10000 5000 x10000 November October May December 2016 February CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016 SUPPORT MAJEUR July 07 ANALYSES graphiques Réalisés le 26 janvier 2016 par AIR FRANCE-KLM Poursuite de la hausse Le titre est inscrit dans une dynamique haussière. AIR FRANCE-KLM Validation d’une figure en « tête et épaules inversée » . L‘ANALYSE >>> La configuration graphique du titre Air FranceKLM est positive en dépit du mauvais début d’année des indices actions. Le titre a validé une figure de retournement dite en « tête et épaules » inversée en début d’année, appelant à un retournement de tendance du titre à moyen terme. Les cours évoluent au-dessus des moyennes mobiles à 20 et 50 jours actuellement à 7,49 et 6,89 euros. L’indicateur de tension RSI en base journalière se situe au-dessus des 50 % et n’est pas suracheté. Pour conclure, tant que le seuil des 7,15 euros reste support, le titre vise une poursuite de la hausse vers les 8,5 euros et les 8,88 euros en extension. À l’inverse, un enfoncement des 7,15 euros validerait une baisse vers les 6,7 euros et les 6,3 euros en extension. ❚ 8,88 9 8,5 8 7,15 7 6,7 6,3 6 5 26/03/15 RSI 26/05/15 26/07/15 26/09/15 26/11/15 26/01/16 DANONE Rebond attendu Le titre valide une figure haussière. DANONE CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016 Support clef à 57 euros. 08 L‘ANALYSE >>> La configuration graphique du titre Danone est positive à court terme. Ainsi, le mouvement de baisse amorcé début décembre 2015 a conduit les cours jusque vers le niveau de support des 57 euros, ancienne zone qui a soutenu la consolidation en octobre 2015. Graphiquement, les cours s’extirpent d’une figure de retournement de tendance haussier dite en biseau descendant. Par ailleurs, l’indicateur RSI en base journalière valide un signal d’essoufflement de la baisse avec la présence d’une divergence visible sur l’indicateur. Enfin, les cours s’affranchissent de la moyenne mobile à 20 jours, néanmoins descendante. Pour conclure, tant que le seuil des 57 euros reste support, le titre vise un rebond technique vers les 63,35 euros et les 66,4 euros en extension. À l’inverse, un enfoncement des 57 euros validerait une baisse vers les 54,2 euros et les 51,8 euros en extension. ❚ 68 66,4 64 63,35 60 57 56 54,2 51,8 52 48 RSI 26/03/15 26/05/15 26/07/15 26/09/15 26/11/15 26/01/16 Grâce à l’analyse graphique, il est possible de faire ressortir des données fondamentales, mais également des tendances de marché. Ce mois-ci, retrouvez dans First les analyses Air France-KLM, Danone, Scor et Veolia Environnement. SCOR Le risque baissier domine Le titre forme une figure baissière de retournement de tendance. SCOR Coiffée par la moyenne mobile à 20 jours. L‘ANALYSE >>> La configuration graphique du titre Scor est négative à court terme. Le titre est entré dans une phase de correction sous les sommets de décembre 2015 et reste coiffé par les moyennes mobiles à 20 et 50 jours actuellement à 31,78 et 34,1 euros. D’un point de vue chartiste, le titre dessine une figure de retournement de tendance en biseau d’élargissement. L’indicateur RSI en base journalière se situe sous 50 % et n’est pas survendu. Même si une poursuite du rebond technique en cours n’est pas à exclure, son ampleur devrait être limitée. Ainsi, tant que le seuil de résistance des 34 euros n’est pas dépassé, le titre vise la validation de la figure baissière de retournement de tendance en biseau d’élargissement et ainsi une reprise de la baisse vers les 28,5 euros, 27 euros, voire le niveau de cible théorique des 25 euros en extension. À l’inverse, un dépassement des 34 euros invaliderait le scénario baissier et militerait pour une poursuite du rebond vers les 36,4 euros et les sommets de décembre 2015 autour des 38 euros. ❚ 39 38,0 36,4 36 34 33 30 28,5 27 27 25 24 RSI 26/01/15 26/04/15 26/07/15 26/10/15 26/01/16 VEOLIA ENVIRONNEMENT Reprise de la hausse Le titre forme un drapeau de continuation de tendance. VEOLIA ENVIRONNEMENT Rebond sur la moyenne mobile à 200 jours. 26 24,4 24 23,0 22 20 20 18,8 17,8 18 16 26/03/15 RSI 26/05/15 26/07/15 26/09/15 26/11/15 26/01/16 CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016 L‘ANALYSE >>> La configuration graphique du titre Veolia Environnement est positive à court et moyen termes. La tendance haussière de moyen terme en place depuis 2013 n’a pas été remise en cause par le mouvement correctif amorcé sous le niveau des 23 euros en décembre dernier. Les cours consolident au sein d’une figure classique dite en drapeau et ont rebondi sur la moyenne mobile à 200 jours actuellement à 20,2 euros. L’indicateur de tension RSI s’est posé sur le niveau des 30 % et se retourne à la hausse. Ainsi, tant que le seuil des 20 euros reste support, le titre vise la validation de la figure haussière en drapeau et ainsi une reprise de la hausse vers les 23 euros, les sommets de décembre dernier, avec la cible théorique des 24,4 euros en extension. À l’inverse, un enfoncement des 20 euros invaliderait le scénario haussier et militerait en faveur d’une correction technique vers les 18,8 euros et les 17,8 euros. ❚ 09 AGENDA février 2016 Chaque mois, surveillez la publication des statistiques économiques qui influencent les marchés, et les résultats financiers des principales entreprises françaises. FIRST STATISTIQUES ÉCONOMIQUES 23.02 16:00 US Vente d'immobilier ancien 24.02 01.02 14:30 US Revenus des ménages 14:30 US Dépenses des ménages 16:00 US ISM manufacturier 16:00 US Dépenses de construction 03.02 13:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires 14:15 US Variation de l'emploi ADP 25.02 16:00 US ISM non manufacturier 04.02 14:30 US Productivité non agricole 14:30 US Inscriptions au chômage 14:30 US Coûts de main-d'œuvre horaires 14:30 US Demandeurs d'emploi 15:45 US Confort des consommateurs Bloomberg 16:00 US Vente d'immobilier ancien 16:00 US Reventes de logements 26.02 08:45 FR Indice de confiance des consommateurs 13:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires 16:00 US Ventes de logements neufs 08:45 FR Indice de confiance des consommateurs 13:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires 16:00 US Ventes de logements neufs 18:00 FR Demandeurs d'emploi 14:30 US Inscriptions au chômage 14:30 US Demandeurs d'emploi 14:30 US Commandes de biens durables 08:45 FR PIB 08:45 FR PIB annualisé 14:30 US Consommation des ménages (Liste non exhaustive et donnée à titre indicatif uniquement) 16:00 US Commandes de biens durables (hors transport.) 05.02 08:45 FR Balance commerciale 08:45 FR Balance des comptes courants FIRST LES RÉSULTATS FINANCIERS 14:30 US Balance commerciale 14:30 US Main-d'œuvre non agricole 14:30 US Taux de chômage 14:30 US Revenus horaires moyens 21:00 US Crédit à la consommation 09.02 08:30 FR Sentiment des affaires de la Banque de France 08:45 FR Sondage Investissements Industriels 10.02 08:45 FR Production Industrielle 13:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires 20:00 US Rapport budget mensuel 11.02 14:30 US Inscriptions au chômage 14:30 US Demandeurs d'emploi 15:45 US Confort des consommateurs Bloomberg 12.02 08:45 FR Main-d'œuvre non agricole 16:00 US Stocks des entreprises 16.02 14:30 US Indice "Empire State" 16:00 US Indice NAHB du marché immobilier CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016 17.02 10 18.02 23.02 01.02 Alphabet Résultat 4e Trimestre 2015 02.02 LVMH Résultat 4e Trimestre 2015 02.02 Unibail-Rodamco Résultat 2015 02.02 Yahoo! Résultat 4e Trimestre 2015 04.02 Dassault Systèmes Résultat 2015 05.02 BNP Paribas Résultat 2015 05.02 Vinci Résultat 2015 09.02 Sanofi Résultat 2015 10.02 Natixis Résultat 2015 10.02 Twitter Résultat 4e Trimestre 2015 10.02 Tesla Motors Résultat 4e Trimestre 2015 13:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires 11.02 Edenred Résultat 2015 14:30 US Mises en chantier 11.02 Faurecia Résultat 2015 14:30 US Permis de construire 11.02 Publicis Groupe Résultat 2015 15:15 US Production Industrielle 11.02 Total Résultat 2015 15:15 US Capacité d'utilisation 11.02 L'Oreal Résultat 2015 11.02 Alcatel-Lucent Résultat 2015 14:30 US Inscriptions au chômage 11.02 Pernod Ricard Semestre 1 2016 14:30 US Demandeurs d'emploi 11.02 Société Générale Résultat 2015 15:45 US Confort des consommateurs Bloomberg 11.02 Legrand Résultat 2015 08:45 FR Indice des prix à la consommation de la zone euro 08:45 FR Indice des perspectives de production 12.02 Christian Dior Résultat 2015 08:45 FR Perspectives de production des chefs d'entreprises 12.02 Renault Résultat 2015 16:00 US Indice Manufacturier de la FED de Richmond 12.02 ArcelorMittal Résultat 2015 16:00 US Reventes de logements 16.02 Orange Résultat 2015 (Liste non exhaustive et donnée à titre indicatif uniquement) FIRST LES RÉSULTATS FINANCIERS FIRST AVERTISSEMENT Résultat 2015 16.02 EDF Résultat 2015 17.02 Schneider Electric Résultat 2015 17.02 Credit Agricole Résultat 2015 17.02 Barrick Gold Résultat 4e Trimestre 2015 18.02 Accor Résultat 2015 18.02 Air Liquide Résultat 2015 18.02 Air France-KLM Résultat 2015 18.02 Valeo Résultat 2015 18.02 Nestlé Résultat 2015 18.02 Cap Gemini Résultat 2015 18.02 Vivendi Résultat 2015 18.02 Vallourec Résultat 2015 18.02 Groupe Eurotunnel Résultat 2015 19.02 Aegon Résultat 2015 19.02 Essilor International Résultat 2015 19.02 Kering Résultat 2015 23.02 Danone Résultat 2015 24.02 Thales Résultat 2015 24.02 Bouygues Résultat 2015 24.02 SCOR Résultat 2015 24.02 Airbus Group Résultat 2015 24.02 Peugeot Résultat 2015 24.02 Suez Environnement Résultat 2015 25.02 SEB Résultat 2015 (Liste non exhaustive et donnée à titre indicatif uniquement) FIRST CONTACTS Accueil Warrants & Certificats 0 810 511 115 (Numéro Azur) 01 70 75 50 08 (Numéro fixe) Audiotel Warrants & Certificats 0 800 511 511 (Numéro Vert) Numéro Vert Belgique 0 800 7733 3377 Internet www.citifirst.com E-mail [email protected] Reuters <ISIN>.PA <Mnémonique>.PA Bloomberg <ISIN> Corp Go Adresse Citi CitiFirst Warrants & Certificats 1-5, rue Paul Cézanne 75008 Paris Imprimeur certifié imprim‘vert. Impression avec encres végétales sur papier issu de sources responsables – Pour plus d’infos : www.pefc-france.orgr )%&$ &HUWLILp3()& SHIFIUDQFHRUJ Citigroup rappelle que les Warrants et Certificats sont des produits complexes qui ne bénéficient d’aucune garantie en capital. En raison de leur nature optionnelle, les Warrants et Certificats peuvent connaître de grandes variations, voire perdre tout ou partie de leur valeur, avant ou à leur échéance. Le recours aux conseils de l’intermédiaire financier habituel ou de tout autre conseiller professionnel de l’investisseur avant tout investissement, ainsi que la vérification de l’adéquation des Warrants et des Certificats avec la stratégie, le profil des risques choisis et l’importance du portefeuille d’actifs financiers détenus par l’investisseur, peuvent s’avérer nécessaires pour des personnes non averties des spécificités des Warrants et des Certificats. Les données contenues dans ce document ne sont fournies qu‘à titre indicatif et ne constituent pas, de la part de Citi, une incitation à vendre ou à acheter. Citi ne pourrait en aucun cas être tenue responsable pour toute erreur typographique pouvant figurer dans ce document. Tous les Warrants et Certificats Citi sont émis par Citigroup Global Markets Deutschland AG et font l’objet d’un Prospectus de Base visé par la BaFin (régulateur financier allemand), ayant fait l’objet d’un certificat d’approbation par la BaFin à destination de l’AMF et, si nécessaire, d’une (de) Note(s) Complémentaire(s) également visée(s) par la BaFin ainsi que des Conditions Définitives de l’Offre. Le Prospectus de Base des Turbos est disponible sur simple demande auprès de Citi ainsi que sur www.citifirst.com et sur le site Internet www.info-financiere.fr. Les Conditions Définitives de l’Offre sont disponibles sur le site www.citifirst.com et sur le site Internet www.info-financiere.fr. Seuls les documents d’émission visés par la BaFin font foi. L’attention du public est attirée sur la partie « facteurs de risques » du Prospectus. Les instruments financiers, objets du présent document, ne bénéficient pas de garantie de capital et sont sujets à un effet de levier. Les commentaires de Guillaume Menuet et Henri-Jean Reville ne constituent ni la production ni la diffusion de recommandations d’investissement, mais représentent une vue personnelle au sens de l’article R621-30-4 du Code monétaire et financier. Il ne s‘agit pas d’une analyse financière, mais ils peuvent contenir des extraits de l‘analyse financière publiée par Citigroup. À propos de l’article de Bertrand Richard, les investisseurs s’engagent à ne pas copier, ni diffuser, ni transmettre, ni reproduire – partiellement ou en totalité – les informations rédigées. Les commentaires formulés dans cet article n’ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d’achat d’instruments financiers émis ou négociés par Citigroup. Citigroup n’accepte aucune responsabilité quant au contenu des informations développées par Bertrand Richard. Les commentaires et projections concernant les marchés, réalisés par le journaliste, ne représentent pas les estimations, prévisions ou vues de Citigroup et ne peuvent engager la responsabilité de Citigroup. À propos des analyses rédigées par CHART’S, les investisseurs s’engagent à ne pas copier, ni diffuser, ni transmettre, ni reproduire – partiellement ou en totalité – les informations rédigées par CHART’S. Les commentaires sont formulés par CHART’S, ils n’ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d’achat d’instruments financiers émis ou négociés par Citigroup. Citigroup n’accepte aucune responsabilité quant au contenu des informations développées par CHART’S. Les commentaires et projections concernant les marchés, publiés par CHART’S, ne représentent pas les estimations, prévisions ou vues de Citigroup et ne peuvent engager la responsabilité de Citigroup. First 102 Le mensuel FIRST est édité par Citigroup Global Markets Deutschland AG, Reuterweg 16, 60323 Francfort-sur-le-Main, Allemagne. Rédaction : Alban Soubigou, Gabriel Sicouri, Robin Said et Geoffroy Le Roy-Maguin. Dépôt légal à la parution. Conception-réalisation : nidépices. [email protected]. www.nidepices.fr. Crédits photos : D.R., Fotolia ©Photographee. eu, Fotolia ©alice_photo, Fotolia ©AnnaElizabeth, Fotolia © Gajus. CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016 16.02 Air Liquide 11 warrants .france@ citi.com warrants .f rance@c w w w .c it iti.com Accueil Warrants : ifirst.co m www.citifi rst.com Audiotel : [email protected] – www.citifirst.com Audiotel : Accueil WAudiotel : arrants : Accueil W arrants : N° Fixe 01 70 75 50 08 LE LEVIE R DU JO UR ToEuLsEleVs L IEmRati DnUs,JaOvU anRt Tl’o ouusvelertsum rea,til’a ns, naalyvse ant tecuhvneiq l’o rtue rein , l’a trandaalyyse duchCnAiqC te u4 e0in®trpadr a y Buert d Cra ACnd40 R®icpharrd. ertrand LE LEVIER DUBJOUR Richard. Tous les matins, avant l’ouverture, l’analyse technique intraday du CAC 40® par Bertrand Richard. À NE PA S MANQ UER DENMEAPIN À AS MAN Q U ER DCEhM aqAuIN e jour, la rédactio de C n haIn qvueestjoiru.fr,r se ré la mdoabciltiisoe dpeouInrvveostu n s.farpse ir pom À NE PAS MANQUER rteorbillaislist do p eu e e s rvv ao leuusrsapàpsu DEMAINc ortivere r la etlidstees dehsiffr vaele s uàrsatt àesu ndivre Chaque djour, la rédaction reloers t des cheifla frep àca htt ain enedse de Investir.fr sesro mobilise re ss loio rsn d e la bopuro rs e . chala ine sessio pour vous apporter de bours n e.suivre liste des valeurs à et des chiffres à attendre lors de la prochaine session de bourse. N° Fixe 01 70 75 N° Fixe 01 70 75 NOUVEL LES ÉM ISSIONS AO N fin UV NOUVELLES ÉMISSIONS de ELre Lst ES erÉto MuIS joSuIO rsNinSfo definl’adcetu A Afin de rester toujours informé alistté re erdto e s p u ro jo urs duin itsfoC ecl’a evcetu de l’actualité desdre produits z aleliCiti, stéale dertsepsro N ouuitvsellC d É re m recevez les alertescNouvelles eisvsieo z nlesspale re rt-m esaNilo . uvelle ÉInmsc Émissions par e-mail. isrisipotinosnpd aar nes-m laase il. ction « M Inscription dans In lasc section orinpti CoitniFdirast ns»ladusesicte tion ww M « Mon CitiFirst »«w du osite n.cit Cifi itiF rsirt.st co»mdu site www.citifirst.comwww.citifirs t.com Numéro 97 | septembre 2015 ® Numéro 97 | septembre 2015 Le magazine mensuel consacré aux Warrants et Certificats Citi 102 Le magazine mensuel consacré aux Warrants et Certificats Citi FÉVRIER 2016 Le magazine mensuel consacré aux Warrants et Certificats Citi ÉCONOMIE Nouvelle baisse des prévisions de croissance ÉCONOMIE Nouvelle baisse des prévisions 2016 : L’aube MARCHÉS d’une nouvelle de croissance Mais que fait récession mondiale ? la Chine ? MARCHÉS Mais que fait MARCHÉS la Chine ? Infernal FIRST FLIR em STagazine FIRST mensuel geram L tuaitga dzeinCeiti.m Le magazine mensuel ensuel gra gratuit de Citi. tuit de Citi. Chaque mois, l’a ctualité CdheasqW ua errmaonis Chaque mois, l’actualité ts,,l’a decstuTaulirb ee téos t sdeWsam d rrarc des Warrants, des Turbos nts h,éd s.es Turb et des m os archés. et des marchés. CitiFirst N° 102 ❚ Février 2016 ÉCONOMIE triptyque 01 TENDAN CE FUTU RE TEEnNmDilAieNu CdEeFm UaTtiUnRéEe, l‘annm E aly ilie seu te dechm naiqtiuneée , sunrale l‘a lyse Futu tere chnCiq AC ue e sunrble ase Fuh tuore rair CeA.C en base horaire. TENDANCE FUTURE En milieu de matinée, l‘analyse technique sur le Future CAC en base horaire. Les Warrants Les Warrants Guide Pédagogique Produits Pédagogique à effet de levier Guide avec barrière désactivante Produits présentant un risque Produits effet de levier de perteàen capital avec barrière désactivante Produits présentant un risque de perte en capital Je souh aite rece voir gra Je LseouGh tuiteme uaiditeeW nt par c reacrreavnoir ourrier : ts gratuit L Lee G id ement p Gu e uide T u rb W o s a ar courr rrants L Lee m a g ier : GuidaezTinue me rbos nsuel FIR S Je sLoeum T a g a ine mens haitezre Prénom uel FIRS cevoir g – Nom Je LseouLhJe souhaite Tm ratuitegratuitement par courrier : ea iter dreucJev recevoir vie ent par Prénom – e Nom o o -m ir u r g q : ail : anraatu Lu Warrants lysiteegm eoLtiedvie Adresse ndeuGuide raepnhtiqpuaer e ienrLe dJuoC T ® Ca4 -m urATurbos 0 qeunodtiadnieceLe : a Guide il nalyse g Prénom – Nom : Adresse nFeutu ra hique dureC:AaCna d unFduaturenLe Te s®e technpFIRST 4ly 0mensuel nce C Amagazine C re iq F e u u n tu e À m a n du Feuptu asremanq : anatilynséee te Adresse CAC ueerm cgratuitement hn ue Je souhaite par e-mail : éÀcn drecevoir e oe nopm am tinaéine : l’ageiq ueanet fin asiqm nda graphique quenradndu cm ieJour économiq Le Levier rain : : analyse e ue et fin l’agen® oupon à anciedu quotidienne r CAC 40 da retourne r : Future : analyse technique Tendance otiuFpirosnt W Code Po à arerrto anuts stal – Vill & ti rnFuture CAC en matinée e erC:ertif ti,F1ir-s5t, W ic ruaerrPadu a te C ode Post s , utslne a C n é al – Ville z À pas manquer demain : l’agenda a & n Certnifeic i, 1 - 5, ru , 7 5 0 Eatefis0 mail (Po e Paéconomique , 8 Paris ul Cézan nancier ur les ab ne, 7et onnCode emenPostal 5008 Pa E-mail (P ts par –e-Ville ris our les ab mail) onnemen ts par e-mai Coupon à retourner : l) E-mail (Pour les abonnements par e-mail) CitiFirst Warrants & Certificates, Citi, 1 - 5, rue Paul Cézanne, 75008 Paris Les Turbos Les Turbos Guide Pédagogique Produits Pédagogique à effet de levier Guide avec barrière désactivante Produits présentant un risque Produits effet de levier de perteàen capital avec barrière désactivante Produits présentant un risque de perte en capital BROCHU RE TU BROCHURE TURBOS RBOS BER TOWCAHRUR RAENTTUSR ET WARRANTS BOS InTdis E WpAeR nR saAbN leTsSaavant Indispensables tout vant to indvis In ut est peisnse sam ble enstasu investissement sur les v r a le n t s pro tout in vedst uis it s seàm ffnettsu produits àeeeffet dde er lelevier, vsier, pnro osdbro itscàhuere ffesteexposent nosubrochures x d p e olese v ntr, eo ie n nsqburo elq uu ch ere s pspages en quelques le aegxepsole sent efo nnqcutieolq n nesmpeangt et les u fonctionnement eest le les risnqcutieosnn fo ehméere risquesininhérents à nn t ts et àle s rice sqs upero s dinuhitésreddérivés. ces produits néts rivàés. ces prod uits déri vés. ✁ ✁
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