Finances publiques Optimisme et illusiOn
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Finances publiques Optimisme et illusiOn
N° 36 | Février 2010 Le magazine mensuel consacré aux warrants et certificats Citi Economie Finances publiques fırst Marches Optimisme et illusion Faites le pas . . . . . . et découvrez le monde de CitiFirst CitiWarrants & Certificates devient CitiFirst. Citi, une expérience incomparable au service des investisseurs actifs : 1er warrant émis en Suisse en 1986, 1er contrat d’animation de marché sur un warrant coté en bourse de Paris en 1993, leader sur le marché des Turbos en France depuis 20041. Aujourd’hui, Citi poursuit son élan en regroupant, au sein de la famille CitiFirst, l’ensemble de ses offres de warrants, turbos, certificats, fonds et obligations structurées dans le monde entier. Créée par des spécialistes pour répondre aux besoins d’une clientèle diversifiée, la gamme CitiFirst utilise un code couleur permettant de distinguer le niveau de risque associé au produit financier concerné : Protection, Performance ou Opportunité. En alliant innovation et simplicité, CitiFirst vous ouvre de nouvelles voies pour investir en sortant des sentiers battus. 1 CitiFirst Protection CitiFirst Performance CitiFirst Opportunity investissements défensifs investissements à risque modéré absence de protection du capital, perspective de rendement plus élevé Montants échangés sur NYSE-Euronext Paris du 01/10/2004 au 31/10/2008. Certains produits de la gamme CitiFirst comportent des risques spécifiques et peuvent connaitre de fortes variations, voire perdre tout ou partie de leur valeur. Avant tout investissement, le recours à un conseiller professionnel peut s’avérer nécessaire, ainsi qu’une consultation attentive des facteurs de risques du prospectus de base et des conditions définitives relatifs à l’instrument financier concerné, disponibles sur www.citifirst.com © 2010 Citigroup Global Markets Limited, Citi et le sigle de l’Arche sont des marques déposées et des marques de service de Citigroup Inc., déposées et utilisées dans le monde entier. Edito First | Février 2010 Consolidations en vue Alors que l'Europe participe à un nouvel épisode du risque souverain avec en tête d’affiche la Grèce – détenteur du plus gros déficit de la zone euro – et à sa suite tous les effets de contagion sur le marché du crédit, la Chine continue à surprendre par une solide demande, avec une hausse de 56 % pour les importations (un record en dollars pour le volume des importations) et de 17,7 % des exportations. Ces bons chiffres du commerce se traduisent par une production industrielle et un marché de l’emploi dynamiques qui alimentent la consommation intérieure et se répercutent sur la demande en matières premières. A l’opposé, la croissance molle en Allemagne, en combinaison avec des taux d'épargne élevés dans des pays comme la France, la flambée des taux d'endettement dans des pays comme le Royaume-Uni et l'Espagne, laissent prévoir une sous-performance de la consommation en Europe au cours des 12 à 18 prochains mois par rapport aux marchés émergents. Alors que certains se préoccupent de l'inflation, la volatilité des taux d'intérêt devrait augmenter sensiblement en 2010, dans la mesure où le marché spécule sur une hausse de taux tout en ignorant quand et comment. Pendant ce temps Barack Obama trace les plans du plus grand bouleversement du système bancaire depuis 1930 ; outre les taxes exceptionnelles (117 milliards $ pour les États-Unis, 11 milliards $ pour le Royaume-Uni), plusieurs réformes sont à l’étude, telles que de nouvelles limites sur le trading pour compte propre des banques, sur les participations dans les Hedge funds ainsi que de nouveaux règlements permettant à l’Etat un plus grand contrôle. Pris en étau entre la peur et l’appas du gain, les investisseurs sont sortis des craintes post-Lehman assez rapidement et les actifs tels que les actions et le crédit se sont redressé en 2009. Par opposition 2010 pourrait être marquée par certains mouvements de consolidation alors que de nouveaux défis comme la solidité des finances publiques, le retrait des plans de relance par les banques centrales, les réformes bancaires ou encore la hausse des taux d'intérêt nous rappellent que la page de la crise n’est pas encore totalement tournée. Alban Soubigou Vous avez une question ? N’hésitez pas à contacter notre accueil Warrants & Certificats au 0810 511 115 (numéro Azur) pour joindre nos spécialistes. Sommaire Flash Pourquoi opter pour les warrants CAC 40® de parité 100:1 ? 4 Economie Finances publiques 5 Marches Optimisme et illusion 6 Analyses Lafarge, LVMH, Carrefour, Renault 8 3 4 Flash First | Février 2010 Pourquoi opter pour les warrants CAC 40® de parité 100:1 ? Citi émet depuis peu ses warrants CAC avec une parité de 100:1 et non plus de 200:1 comme c’était le cas jusqu’à maintenant, et comme c’est toujours le cas pour les autres émetteurs. Pourquoi ce choix ? Parce que ceci apporte à la fois plus de transparence et plus de réactivité. Tout d’abord revenons sur un rapide historique. Les warrants sur CAC 40 sont depuis plusieurs années émis avec une parité de 200 warrants par indice pour deux raisons. Tout d’abord, la parité est directement liée à l’écart de fourchette (le « spread ») des warrants. Ainsi, lorsque sur le marché de référence, celui des options sur CAC 40 qui s’échangent entre investisseurs institutionnels sur le LIFFE (Marché londonien), un écart de prix de 2 euros est pratiqué entre l’offre et la demande, ceci se traduit, pour une parité de 200:1 sur le warrant correspondant, par un écart de 1 centime d’euro. Comme les investisseurs sur warrants ont généralement une préférence pour les spreads de 1 centime, l’argument de la « cosmétique » a dicté le choix de la parité sur les warrants CAC. Deuxième raison, technique celle-ci, la plateforme de négociation que constitue la bourse de NYSE-Euronext permet aujourd’hui une meilleure performance en termes de fréquence de mise à jour des cours, alors que ceci constituait encore une limite technique il y a quelques années. Or plus la parité d’un warrant est basse, plus son prix varie fréquemment. En effet un warrant CAC de parité 100:1 voit son prix varier deux fois plus souvent qu’un warrant de parité 200:1 (voir tableau ci-dessous). Il était donc préférable dans le passé de choisir une parité de 200:1. Cependant beaucoup de choses ont changé à présent : d’une part, la plateforme NYSE-Euronext a connu beaucoup de progrès, et il est à présent beaucoup plus facile de coter des produits avec une haute fréquence de variation (plusieurs variations de prix par seconde). D’autre part, l’essor des Turbos sur CAC, qui ont une parité de 100:1, un écart de spread de 3 centimes, et sont souvent beaucoup plus réactifs que les warrants classiques, ont libéré les esprits et ont permis de comprendre qu’un écart de 1 centime de fourchette est tout relatif, et n’est pas forcément un gage de performance. C’est d’ailleurs ce succès des Turbos CAC qui a poussé Citi à émettre des warrants avec la même parité que les Turbos. En effet, une parité de 100:1 est dans l’absolu plus simple et plus transparent pour l’investisseur. Il est plus facile de faire soi-même le calcul du prix du produit par rapport à celui du sous-jacent : par exemple, un warrant Call 3700 qui vaut 1,80 euros pour un CAC à 3775, avec une parité de 100:1, s’apparente à un coût de 180 points de CAC pour une option d’achat à 3700 sur 1 indice. Par ailleurs, il est plus simple de comparer directement un warrant de parité 100:1 avec le Turbo équivalent de même strike. L’objectif est donc évident : il s’agit de rendre le marché des warrants plus transparent, et de permettre une comparaison plus simple en termes de couple risque / rendement entre les warrants et les Turbos. Exemple Prenons un warrant Call 4000 d’échéance juin 2010, de delta de 27 % et comparons les variations pour les deux hypothèses de parité. Sur le premier warrant (parité 200:1), le pas de cotation est de 0,01/0,27*200 (variation du warrant / delta * parité) soit 7,40 points. Il faut donc 7,40 points de CAC pour que le warrant varie de 1 centime. Sur le second (parité de 100:1), le pas de cotation est de 0,01/0,27*100 = 3,70. Le warrant bouge donc d’un centime tous les 3,70 points de CAC. Dans les deux cas le gain en pourcentage sur le warrant, entre le cours d’achat et le cours de vente pour une variation du CAC de 3766 à 3782 est strictement égal, soit +2,2 %. Par contre, comme le pas de cotation est réduit sur le warrant de parité 100 :1, il est possible de réaliser un gain de 1 centime sur le warrant dès 3778 sur le CAC, contre 3782 pour le warrant de parité 200:1. n Exemple Fourchette achat-vente du warrant pour un CAC 40 à Call 4000 Juin 2010 3766 3770 3774 3778 3782 Parité 200:1 0,44-0,45 0,44-0,45 0,45-0,46 0,45-0,46 0,46-0,47 Parité 100:1 0,88-0,90 0.89-0.91 0,90-0,92 0,91-0,93 0,92-0,94 First | Février 2010 Economie Finances publiques n C’est en grande partie grâce aux Etats et à leur soutient que la récession a pris fin dans la plupart des pays. Mais alors même que les politiques fiscales accommodantes contribuent au maintient d’une reprise économique, les acteurs du marché et les agences de notation commencent à s’inquiéter de la hausse importante de l’endettement public dans certains pays. Les finances d’Etat seront probablement un sujet déterminant dans les années à venir pour les pays industrialisés et devraient conduire à une fiscalité plus restrictive ainsi qu’à des dépenses budgétaires en baisse au moins aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et dans la zone Euro, pesant ainsi sur la croissance dans ces régions. Il est peu probable que les banques centrales permettent aux gouvernements des pays concernés d’emprunter la voie apparemment facile, mais potentiellement très coûteuse à long terme, de la monétisation de la dette publique. On peut toutefois penser que la hausse des impôts et charges pourraient provoquer une certaine pression à la hausse sur l’inflation. En comparaison avec les USA, où l’on peut s’attendre à un déficit général de 10 % pour 2009 et de 7,5 % en 2010, et avec le Royaume-Uni, qui devrait voir son déficit atteindre les 12 %, la situation n’est pas si mauvaise dans la zone Euro, avec une estimation de 6,5 % en 2009 et une prévision de 7 % en 2010. Pourtant, un certain nombre de pays européens ont vu leur taux d’endettement exploser en 2009. La Grèce, qui est entrée dans la crise avec un taux d’endettement qui atteignait déjà 99 % en 2008, est en tête du classement des mauvais élèves, avec un déficit attendu à 13 % en 2009, suivie de très près par l’Irlande (12,5 %) et l’Espagne (11 %). Pourtant, alors que les craintes de faillite de l’Etat Grec faisaient monter les écarts de taux d’intérêts entre les emprunts d’Etat grecs et ceux dont bénéficient l’Etat Allemand par exemple, les dettes irlandaises et espagnoles se sont plutôt bien comportées. Ces deux pays, en particulier l’Irlande, ont bénéficié malgré la récession des efforts déjà réalisés en termes de réductions d’impôts pour convaincre les investisseurs étrangers, ainsi que les autres pays de l’Union Européenne, de leur volonté d’assainir les finances publiques. En Grèce, bien que l’incertitude sur les statistiques et l’impact temporaire des premières mesures fiscales aient retardé le phénomène, la pression actuelle des marchés et des membres de l’Union Européenne milite pour une mise en place de mesures de consolidation fiscale. Ces mesures contribueront sans doute à montrer qu’en cas d’aggravation de la situation en Grèce, celle-ci pourra compter sur Dr. Jürgen Michels Senior Economist | Citi l’aide des autres pays membres, et ainsi devrait réduire la possibilité de faillite d’un Etat dans le futur. Certes, tous les problèmes budgétaires en Grèce, en Espagne et en Irlande ne seront pas immédiatement résolus cette année grâce à ces mesures. Au sein des piliers Européens, l’Allemagne est la mieux placée pour le moment, même si elle ne dispose plus d’une grande marge de manœuvre pour un éventuel relâchement fiscal supplémentaire en 2011. Après un net élargissement des déficits ces dernières années, la France devra également entreprendre de gros efforts pour revenir sur le chemin de finances publiques saines. L’Italie, championne de l’endettement pendant de longues années, aura aussi besoin de prendre des mesures fiscales importantes. Enfin, comme déjà mentionné, il est urgent pour les USA et le Royaume-Uni de réagir pour arrêter la montée de l’endettement à moyen terme et pour empêcher une dégradation de leur dette publique par les agences de notation. Au RoyaumeUni les perspectives sont d’autant plus obscures que le résultat des élections législatives proches est encore incertain. Dans le cas où aucun des deux grands partis outre-manche ne recevrait une majorité claire au parlement, l’incapacité du gouvernement à prendre des décisions claires pourrait mener vers des pressions sur les emprunts d’Etat britanniques ainsi que sur la Livre Sterling. n 5 6 Marches First | Février 2010 Optimisme et illusion Février 2010 n Le mois dernier, nous doutions d’un passage des 3850 points en fanfare dans la mesure où cette résistance reflétait bien l’opinion de beaucoup de professionnels, conscients de ce que la progression des marchés depuis mars avait de fulgurant, et donc peu enclins à continuer des achats à l’aube d’une année assez incertaine. De fait, il était acté que la crise économique était en voie de résorption. Pour autant, une reprise économique forte ne relevait que de l’hypothèse que seul un optimisme certain pouvait soutenir. Mais dès la mi-décembre, le CAC, libéré de ses chaînes, s’enhardissait nettement accumulant les gaps et trouvant pratiquement chaque jour de quoi s’enthousiasmer en ignorant toute perturbation. Champagne pour la première séance de la nouvelle année avec le passage hautement symbolique des 4000 points. Le décor douillet d’une nouvelle étape de hausse était campé, vendeurs aux ondes négatives, passez votre chemin. Pourtant, l’analyste technique ne pouvait pas manquer de s’interroger sur l’étrange absence de volumes lorsqu’il sait que tout mouvement sans volumes est suspect. Les dernières séances de décembre, trêve des confiseurs oblige, sont traditionnellement désertées par les professionnels. Ceux qui restent s’adonnent généralement à l’expédition des affaires courantes ou plus généralement procèdent au « toilettage » des portefeuilles afin de présenter le meilleur bilan possible. Les baisses intempestives sont donc rares. En revanche, dès le début du mois de janvier, il est question de recomposer les portefeuilles en fonction des secteurs jugés les plus porteurs. Les volumes sont donc tout aussi habituellement étoffés. Curieusement, en ce début de mois, les transactions se voulaient maigrichonnes, preuve que de nombreux gérants n’estimaient pas opportun de participer à une fête qu’une conjoncture économique globale ne justifiait pas et ce alors que la saison des résultats pouvait réserver de mauvaises surprises. La première désillusion de l’année est venue du géant américain de l’aluminium Alcoa. Ce dernier ouvre le bal des résultats trimestriels et un peu de superstition veut qu’il donne le ton global. Rien ne justifie l’assertion mais le fait est que les chiffres ne sont pas à la hauteur des anticipations et la direction, presque penaude, avoue un manque de visibilité. Les organismes de prévisions économiques, FED en tête, ont pourtant évoqué une reprise fragile, molle ou laborieuse mais les opérateurs ont préféré anticiper une accélération de la croissance et il est vrai que le dynamisme des pays émergents au premier rang desquels se situe la Chine peut s’avérer être contagieux. Le lundi 11 janvier à quelques points du seuil des 4100 points, la fin de la récréation était sifflée et loi des séries oblige, les prétextes les plus divers se sont multipliés, décourageant de nombreux acheteurs soudainement allergiques au risque. Généralement, à cette époque de l’année, les attentions se concentrent sur les résultats, et surtout les perspectives des grandes entreprises américaines, celles qui composent le S&P 500, et qui illustrent parfaitement l’état de l’économie américaine. Le S&P 500 dicte sa loi aux autres marchés et évolue en fonction de la bonne santé ou non de ses composants. S’il baisse, les autres marchés suivront ce qui relativise de bonnes performances individuelles au sein d’autres indices. C’est ainsi que les résultats d’Alcoa ont résonné dans toutes les places du Monde car ils ont fait reculer le S&P 500, lui-même déclenchant le jeu de dominos. La macro-économie a toujours son importance mais pendant les périodes de résultats, elle se fait plus discrète. Chaque chose en son temps en quelque sorte mais les marchés vivent de règles et d’habitudes pour mieux s’en défaire comme si ordre et anarchie vivait d’harmonie. En ce mois de janvier, la macro-économie semble supplanter les résultats d’entreprises. Ainsi, la Chine crée la surprise en vou- Marches First | Février 2010 lant limiter les risques de surchauffe de son économie. La locomotive sur laquelle les autres économies développées comptaient se raccrocher est contrainte à ralentir la vitesse car le ménagement de la monture s’imposerait. Le coup est rude et bon nombre d’opérateurs préfèrent arrêter là le voyage surtout ceux qui ont embarqué aux premières heures de mars quand les marchés signaient leurs plus bas. La communauté financière, notamment américaine, deuxième désillusion, ne s’attendait sans doute pas à ce que le président Obama veuille prendre de front les établissements bancaires afin que ces derniers ne reviennent pas à des pratiques spéculatives, pas si anciennes, et qui ont concouru à la crise financière et économique actuelle. Tel le chien qui s’ébroue en sortant de l’eau pour se sécher, le Président veut se libérer de tous les groupes de « lobbying » qui assiègent la Maison Blanche afin que les marchés puissent continuer à vivre dans une bulle virtuelle dont l’éventuelle explosion ne pourrait atteindre que le simple citoyen. Il est vrai que la seule leçon bien apprise de la crise économique réside dans l’impossibilité de laisser une banque de grande taille faire faillite. La chute ou plus exactement l’abandon de Lehman Brothers par le Trésor américain constitue l’erreur à ne plus jamais commettre. La tentation pour les banques de grossir afin de s’offrir l’ultime garantie du contribuable est grande. Les belles déclarations de principe de dirigeants européens, aptes à la fermeté de ton, devaient faire sourire les tenants d’un libéralisme mondial insusceptible de contrôle effectif. Le fait que le président des Etats-Unis soit prêt à une croisade qui trouve un écho populaire déstabilise soudainement le secteur bancaire. Le feuilleton débute et des mots aux actes, le pas n’est pas aisément franchi mais l’incertitude incite à déserter le secteur. Aux Etats-Unis, toujours, le camp républicain ne décolère pas et la grande réforme du système de santé passe mal ce qui peut favoriser le secteur pharmaceutique si le président ne parvient pas à imposer sa volonté. La FED, elle-même, se retrouve sur la sellette vivement critiquée par certains pour un laxisme coupable qui aurait consisté à laisser se développer les activités spéculatives voire à les favoriser. La tête de Ben Bernanke est exigée et si elle était obtenue, les investisseurs en prendraient effectivement ombrage car la FED a jusqu’ici incontestablement aidé à la reprise des marchés notamment par une politique de communication rassurante. De la FED, il est également craint qu’elle ne soit dans l’obligation non pas de relever ses taux mais déjà de renoncer à un certain nombre de facilités telle la mise à disposition d’importantes liquidités ce qui constituerait une autre désillusion. L’accumulation de questions en cette deuxième quinzaine de janvier a donc permis de purger une hausse sans doute trop rapide et mal construite et les investisseurs devraient désormais affirmer plus d’exigences avant de procéder à des achats massifs. Il est déjà évident que les résultats d’entreprises ne sont plus attendus de la même façon qu’en 2009. En pleine crise, on s’attendait au pire d’où des achats basés sur la notion de soulagement. Les résultats n’étaient pas excellents voire mauvais mais ils auraient pu être pire. Désormais, le consensus est unanime, le pire de la crise économique n’est plus à venir si l’on excepte les conséquences sociales. Les entreprises doivent donc publier des résultats nettement supérieurs à ceux escomptés pour susciter l’enthousiasme. Apple a annoncé des bénéfices records et déjoué les meilleurs pronostics. Son cours de Bourse ne s’est pas emballé. Faut-il désormais verser dans le pessimisme ? L’excès de prudence est souvent un danger disait l’abbé Delille et il ne faudrait pas que les investisseurs en viennent à oublier une conjoncture mondiale qui s’améliore et les derniers diagnostics du FMI vont en ce sens. Graphiquement, le seuil des 3850 points retrouve toute son importance. Longtemps résistance en 2009, il serait d’aloi raisonnable qu’il redevienne pour 2010 un support solide, siège d’un optimisme non plus prématuré mais prudent, toute illusion perdue. n Bertrand Richard Journaliste et analyste financier indépendant 7 8 Analyses First | Février 2010 Analyses graphiques Analyses réalisées par le 26 janvier 2010 Lafarge Echec d’une psychologie de renversement haussière Le titre est désormais très peu supporté par les acheteurs. La faiblesse des indicateurs techniques confirme la tendance baissière à moyen terme. n Le titre a engagé une correction baissière significative pour une raison principale : l’échec d’une psychologie de renversement haussière. En effet, on peut observer sur le graphique la formation d’une figure de ce type en double-bottom dont la confirmation n’a entraîné qu’une très faible progression haussière. Deux choses peuvent en être déduites : les acheteurs ont bataillé pendant plus de deux mois pour imposer leur consensus (temps de formation de la figure) sans y parvenir ; par ailleurs, une catégorie d’opérateurs rentrée à l’achat au moment du dépassement de 60,39 euros est désormais prise au piège et est forcée de déboucler ses positions au fur et à mesure, ce qui constituera le moteur de la future correction. Enfin, d’autres éléments viennent supporter ce point de vue : les cours sont repassés sous la moyenne mobile simple à 50 séances ; l’indicateur de vitesse RSI a rompu sa droite de tendance haussière. En conclusion, nous sommes donc baissiers sur Lafarge avec 49,75 euros et 44,00 euros comme cibles pour un seuil pivot situé à 63,00 euros. n Lafarge : L’incapacité à franchir les 63,00 euros a relancé la pression baissière sur le titre. LVMH le biais reste haussier Après avoir inscrit de nouveaux plus hauts annuels, le titre a légèrement corrigé. La présence d’un support majeur à 75,00 euros maintient une pression haussière sur celui-ci. Un rebond est attendu. n Depuis un point bas enregistré le 13 juillet 2009, le titre a progressé de manière graduelle, supporté par une droite de tendance haussière. Après avoir dépassé ses points hauts de septembre 2008 à 78,50 euros, il a inscrit un nouveau record à 82,50 euros en début d’année. La pause des dernières séances a permis au titre de reprendre son souffle. Les indicateurs techniques rebondissent de leur côté sur un fort niveau de support, nous incitant à privilégier une poursuite de la progression. L’indicateur de tension, RSI, proche de sa ligne de signal à 50, mais haussier, montre par ailleurs que le potentiel de hausse est encore loin d’être épuisé. Ainsi, le dépassement de la résistance horizontale des 82,50 euros libèrera un potentiel de progression en direction des 90,00 euros. En revanche, l’enfoncement du support horizontal à 75,00 euros invaliderait ce scenario positif. Dans cette hypothèse, un repli vers 70,00 euros serait alors attendu. n LVMH : Le titre reste inscrit dans un canal haussier de long terme. Analyses First | Février 2010 Grâce à l’analyse graphique, il est possible de faire ressortir des données fondamentales, mais également des tendances de marché. Ce mois-ci, retrouvez dans First, les analyses Lafarge, LVMH, Carrefour et Renault. Carrefour une accélération haussière est à prévoir Le dépassement de la résistance majeure des 35,00 euros relance la dynamique haussière sur le titre. n En novembre dernier l’atteinte de la zone de support à 29,00 euros a permis au titre de s’extirper du canal baissier dans lequel il évoluait depuis fin août. Le titre a ensuite évolué dans un canal haussier de moyen terme avant de buter sur la résistance des 35,00 euros. A partir du 15 janvier, et pour trois séances consécutives, le titre a réussi à franchir cette zone dans des volumes très importants avant de connaître une nouvelle phase de consolidation. Le rebond qui s’ensuit actuellement montre que la zone des 35,00 euros fait désormais office de support, les cours sont donc appelés à se maintenir au-dessus de celle-ci. L’orientation positive du RSI, qui est inscrit dans un canal haussier, depuis début novembre, milite également pour la mise en place d’une nouvelle phase de rebond sur le titre. En conséquence, la formation d’une nouvelle jambe de hausse est attendue pour les semaines à venir avec comme premier objectif la résistance des 37,50 euros. Le dépassement de ce niveau amènera une accélération vers les 40,00 euros. n Carrefour : Le RSI rebondit sur une zone de support, militant pour une poursuite du mouvement positif. Renault dynamique négative Le titre a cassé à la baisse un canal haussier de moyen terme. Le plongeon des indicateurs techniques milite pour une poursuite de la correction. n Après une phase de consolidation horizontale entamée au début du mois d’août, le titre a testé avec succès début novembre, le support à 30,00 euros pour entamer un cycle haussier. Après avoir buté sur la résistance des 40,00 euros, ce cycle s’est brutalement interrompu et le titre connaît depuis une première phase de correction. Celle-ci est accentuée par la cassure à la baisse du canal haussier dans lequel Renault évoluait depuis novembre. De leur côté, les indicateurs techniques ont cassé des lignes de tendance importantes en se retournant à la baisse et leur déclin actuel ne montre aucun signe d’arrêt. Par ailleurs, les cours évoluent désormais sous leur moyenne mobile à 20 et 50 jours qui maintiennent désormais une pression baissière sur celui-ci. En conséquence, une nouvelle phase de correction est attendue en direction des prochains supports situés à 30,00 euros et 26,10 euros. Seul le dépassement des 37,80 euros viendrait invalider ce scénario. Un nouveau test des 40,00 euros se dessinerait alors. n Renault : Le titre évolue désormais sous ses moyennes mobiles courtes et longues. . 9 10 Agenda First | Février 2010 Dates à Février Statistiques Economiques 1.2. 2. 2. 3. 2. 4. 2. 5. 2. 8. 2. 9. 2. 10. 2. 11. 2. 12. 2. 8:45 14:30 14:30 16:00 16:00 16:00 16:00 23:00 23:00 23:00 13:00 16:00 14:30 14:30 14:30 14:30 16:00 8:45 14:30 14:30 14:30 14:30 14:30 21:00 8:30 16:00 23:00 8:45 8:45 8:45 13:00 14:30 20:00 14:30 14:30 14:30 14:30 16:00 8:45 8:45 8:45 15:55 FR US US US US US US US US US US US US US US US US FR US US US US US US FR US US FR FR FR US US US US US US US US FR FR FR US Indice des prix à la production Revenus des ménages Dépenses des ménages ISM manufacturier ISM prix payés Dépenses de construction Ventes de logement en cours Indice ABC de confiance de consommateurs Ventes intérieures de véhicules Ventes totales de véhicules MBA Demandes de prêts hypothécaires ISM non-manufacturier Productivité non-agricole Coûts de main d’œuvre horaires Inscriptions au chômage Demandeurs d’emplois Commandes des entreprises Balance commerciale Main d’œuvre non-agricole Taux de chômage Main d’œuvre manufacturière Revenus horaires moyens Horaires hebdomadaires moyens Crédit à la consommation Sentiment des affaires de la Banque de France Stocks des grossistes Indice ABC de confiance de consommateurs Comptes courants Production Industrielle Production Manufacturière MBA Demandes de prêts hypothécaires Balance commerciale Rapport Budget mensuel Ventes au détail avancées Ventes au détail avancées (hors auto.) Inscriptions au chômage Demandeurs d’emplois Stocks des entreprises PIB Emplois non-agricoles Salaires Indice de confiance de l’Université du Michigan décembre décembre décembre janvier janvier décembre décembre 1. 1. janvier janvier 1. 1. janvier 4ème trim. 4ème trim. 1. 1. 1. 1. décembre décembre janvier janvier janvier janvier janvier décembre janvier décembre 1. 2. décembre décembre décembre 1. 2. décembre janvier janvier janvier 1. 2. 1. 1. décembre 4ème trim. 4ème trim. 4ème trim. février 16. 2. 17.2. 18. 2. 19. 2. 23. 2. 24. 2. 25. 2. 26. 2. 14:30 23:00 13:00 14:30 14:30 14:30 14:30 14:30 15:15 15:15 20:00 14:30 14:30 14:30 14:30 16:00 8:45 8:45 8:45 14:30 14:30 8:45 8:45 8:45 16:00 23:00 13:00 13:00 16:00 8:45 14:30 14:30 14:30 14:30 14:30 14:30 15:55 16:00 US US US US US US US US US US US US US US US US FR FR FR US US FR FR FR US US US US US FR US US US US US US US US Indice “Empire State” Indice ABC de confiance de consommateurs MBA Demandes de prêts hypothécaires Indice des prix à l’importation Mises en chantier Permis de construire Mises en chantier Permis de construire Production Industrielle Capacité d’utilisation Résumé de la réunion de la Fed Indice des prix à la production Indice des prix à la production (hors Alim. & Energie) Inscriptions au chômage Demandeurs d’emplois Indicateurs directeurs Indice de confiance des entreprises Perspectives de production des chefs d’entreprises Indice des perspectives de production Indice des prix à la consommation Indice des prix à la consommation Dépenses des ménages Indice des prix à la consommation Indice des prix à la consommation (hors tabac) Indice de confiance des consommateurs Indice Manufacturier de la FED de Richmond Indice ABC de confiance de consommateurs MBA Demandes de prêts hypothécaires Ventes de logements neufs Indice de confiance des consommateurs Commandes de biens durables Commandes de biens durables (hors transport.) Inscriptions au chômage Demandeurs d’emplois PIB Consommation des ménages Indice de confiance de l’Université du Michigan Reventes de logements (Liste non exhaustive et donnée à titre indicatif uniquement) février 1. 2. 1. 2. janvier janvier janvier janvier janvier janvier janvier 1. 2. janvier janvier 1. 2. 1. 2. janvier février février février janvier janvier janvier janvier janvier février février 1. 2. 1. 2. janvier février janvier janvier 1. 2. 1. 2. 4ème trim. 4ème trim. février janvier Agenda First | Février 2010 Contacts Accueil Warrants & Certificats Audiotel Warrants & Certificats Numéro Vert Belgique Internet E-mail Reuters Bloomberg Adresse 0 810 511 115 (Numéro Azur) 0 800 511 511 (Numéro Vert) 0 800 7733 3377 www.citifirst.com [email protected] <ISIN>.PA <Mnémonique>.PA Warrants : <Mnémonique> FP Equity Go Turbos : <Mnémonique> FP Corp Go CitiFirst Warrants & Certificates Citi 1-5 rue Paul Cézanne, 75008 Paris Le mensuel FIRST est édité par Citigroup Global Markets Deutschland AG & Co. KGaA, Reuterweg 16, 60323 Frankfurt am Main, Allemagne. Rédaction : Alban Soubigou. Dépôt légal à la parution. Conception-réalisation : BAUM & GARTEN — agentur für kommunikation, Hamburger Allee 45, 60486 Frankfurt, Allemagne. Impression : Easyfactory, 32 rue Guersant, 75017 Paris Advertissement Résultats Financiers 4. 2. 10. 2. 11. 2. 12. 2. 15. 2. 17. 2. 18. 2. 19. 2. 23. 2. 24. 2. 25. 2. LVMH Peugeot Sanofi-Aventis Renault Alcatel-Lucent Total Danone Air-France KLM EDF Michelin L’Oréal Air Liquide BNP Paribas Société Générale Schneider Electric Technip Cap Gemini SA Pernod Ricard SA Thales SA Lafarge Carrefour SA Valourec SA Accor Suez SA Credit Agricole SA Natexis France Télécom Suez Environment Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats 3ème trim. 2010 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats 1ère sem. 2010 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 Résultats annuels 2009 (Liste non exhaustive et donnée à titre indicatif uniquement) Citigroup rappelle qu’en raison de leur nature optionnelle, les warrants et certificats peuvent connaître de grandes variations, voire perdre tout ou partie de leur valeur avant ou à leur échéance. Le recours à un conseiller professionnel avant tout investissement ainsi que la vérification de l’adéquation des warrants et des certificats avec la stratégie, le profil des risques choisis et l’importance du portefeuille d’actifs financiers détenus par l’investisseur peuvent s’avérer nécessaires pour des personnes nonaverties des spécificités des warrants et des certificats. Les données contenues dans ce document ne sont fournies qu’à titre indicatif et ne constituent pas de la part de Citigroup une incitation à vendre ou à acheter. Citigroup ne pourrait en aucun cas être tenu responsable de toute erreur typographique pouvant figurer dans ce document. Tous les warrants et certificats émis par Citigroup à compter du 1er juillet 2005 font l’objet d’un prospectus de base visé par la BaFin (régulateur financier allemand) et ayant fait l’objet d’un certificat d’approbation par la BaFin à destination de l’AMF, et si nécessaire, d’une (de) Note(s) Complémentaire(s) également visée(s) par la BaFin ainsi que des Conditions Définitives de l’Offre. Le prospectus de base des Turbos a fait l’objet d’un avis financier dans La Tribune datée du 18 octobre 2008 et est disponible sur simple demande auprès de Citigroup ainsi que sur www.citifirst.com. Les Conditions Définitives de l’Offre sont disponibles sur le site de l’AMF www.amf-france.org ainsi que sur www.citifirst.com. Seuls les documents d’émission visés par la BaFin pour les warrants et les certificats émis à compter du 1er juillet 2005 font foi. L’attention du public est attirée sur la partie « facteurs de risques » du prospectus. Les instruments financiers, objets du présent document, ne bénéficient pas de garantie de capital et sont sujets à un effet de levier. Les commentaires de Jürgen Michels et Gerry Fowler ne constituent ni la production ni la diffusion de recommandations d’investissement, mais représentent une vue personnelle au sens de l’article R621-30-4 du Code Monétaire et Financier, il ne s’agit pas d’analyse financière, mais peut contenir des extraits d’analyse financière publiée par Citigroup. A propos de l’article de Bertrand Richard, les investisseurs s’engagent à ne pas copier, ni diffuser, ni transmettre, ni reproduire partiellement ou en totalité les informations rédigées par Bertrand Richard. Les commentaires sont formulés par Bertrand Richard et n’ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d’achat d’instruments financiers émis ou négociés par Citigroup. Citigroup n’accepte aucune responsabilité quant au contenu des informations développées par Bertrand Richard. Les commentaires et projections concernant les marchés, publiés par Bertrand Richard, ne représentent pas les estimations, prévisions ou vues de Citigroup et ne peuvent engager la responsabilité de Citigroup. A propos des analyses rédigées par CHART’S, les investisseurs s’engagent à ne pas copier, ni diffuser, ni transmettre, ni reproduire partiellement ou en totalité les informations rédigées par CHART’S. Les commentaires sont formulées par CHART’S et n’ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d’achat d’instruments financiers émis ou négociés par Citigroup. Citigroup n’accepte aucune responsabilité quant au contenu des informations développées par CHART’S. Les commentaires et projections concernant les marchés, publiés par CHART’S, ne représentent pas les estimations, prévisions ou vues de Citigroup et ne peuvent engager la responsabilité de Citigroup. 11 [email protected] www.citifirst.com Audiotel : Accueil Warrants : Le Levier du Jour Tous les matins, avant l’ouverture, l’analyse technique intraday du CAC 40 par Bertrand Richard. A Ne Pas Manquer Demain Chaque jour, la rédaction de Investir.fr se mobilise pour vous apporter la liste des valeurs à suivre et des chiffres à attendre lors de la prochaine session de bourse. Nouvelles émissions Afin de rester toujours informé de l’actualité des produits Citi, recevez les alertes Nouvelles Émissions par e-mail. ZXkj:`k` j\kZ\ik`Ô nXiiXek ejXZiXlo ejl\cZf q`e\d\ C\dX^X fırst Le magazine mensuel gratuit de Citi. '(' mi`\i) E*-s= Chaque mois, l’actualité des warrants, des Turbos et des marchés. @< <:FEFD <J =@E8E: <J L GL9C@H 8I:?<J D<<K FGK@D@J E @F J L C @C =@IJKD TENDANCE FUTURE En milieu de matinée, l‘analyse technique sur le Future CAC en base horaire. 8KJ <IK@=@: I9FJs: EKJsKL N8II8 Xekj C\jNXii Xki`j\i \e[i\~d i\kXggi ;Zflmi` c\m`\i cË\]]\k[\ Coupon à retourner à CitiFirst Warrants & Certificates, Citi, 1 — 5 rue Paul Cézanne, 75008 Paris iifXjekj KlXiY C\jN Xki`j\i \e[i\~d i\kXggi ;Zflmi` c\m`\i cË\]]\k[\ ✁ Je souhaite recevoir gratuitement par courrier : Le Guide Warrants Le Guide Turbos Le magazine mensuel FIRST Je souhaite recevoir gratuitement par email : Le Levier du Jour : analyse graphique quotidienne du CAC 40 Tendance Future : analyse technique du Future CAC en matinée A ne pas manquer demain : l’agenda économique et financier Les nouvelles émissions de Citi 8KJ <IK@=@: I9FJs: EKJsKL N8II8 Prénom Nom Adresse Code Postal Ville E-mail (Pour les abonnements par e-mail) BROCHURE TURBOS ET WARRANTS Indispensables avant tout investissement sur les produits à effet de levier, nos brochures exposent en quelques pages le fonctionnement et les risques inhérents à ces produits dérivés.
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