Programmation Derrière Le Hublot > saison 2011 Compagnie

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Programmation Derrière Le Hublot > saison 2011 Compagnie
Programmation Derrière Le Hublot > saison 2011
Compagnie Vieussens > Chandelle Quand le rugby monte sur les planches
> concert et récit
ATTENTION CHANGEMENT DE LIEU : ce spectacle sera présenté à la salle Agora
et non à la salle Atmosphère, comme initialement annoncé.
Vendredi 7 octobre, Capdenac-Gare (12), salle Agora - 21h
Tous publics, à partager en famille – Durée 1h
Tarifs normal 12 € / réduit, 12-18 ans 10 € / adhérent 8 € / moins de 12 ans 5 €
Spectacle accueilli avec le soutien de l’Office Artistique de la Région Aquitaine (OARA).
Chandelle est une évocation sensible et musicale d’un sport de racines
et d’authenticité : le rugby.
Adaptation de quatre textes de « XV histoires de rugby » de Patrick Espagnet
(journaliste, écrivain, ancien joueur du XV de Grignols en Gironde),
ce spectacle mêle récits et musiques et fait revivre l’ambiance
fédératrice et chaleureuse de l’univers du ballon ovale.
A l’origine de Chandelle, Christian Vieussens, musicien accompli et
collecteur de musiques et de récits de tradition orale, dont Bernard
Lubat, Benòat Achiary (chanteur et percussionniste basque qualifié de
« founamboule des mots ») et Bernard Manciet (poète et romancier
gascon) furent les compagnons de route.
Il s’entoure aujourd’hui de six musiciens pour évoquer un des
emblèmes de la culture du Sud Ouest, celui qui se joue dans les
villages, celui du partage et de la convivialité. La gouaille de l’ami
Vieussens, la langue ciselée de Patrick Espagnet et la musique pour
défendre ce sport qui est aussi un art de vivre !
Quand le rugby monte sur les planches… Essai transformé !
« (…) Je m’appuie sur les textes incomparables de Patrick Espagnet.
Leurs histoires racontent une tragi-comédie humaine. (…) C’est du
basco-gascon-lando-béarnais. » Sud Ouest, octobre 2007.
Extrait « Voilà presque 20 ans que Jacky Loubrie, de Grignols,
trimballe son petit bide et ses genoux rafistolés sur tous les terrains du
Sud-Ouest, en honneur et en troisième division, vingt ans qu’il souffre
dans les mêlées de la Côte d’Argent ou de la Côte Basque.
Son numéro 1 sur les épaules, il s’est cogné tout le monde : de la vieille
rogne en rupture de nationale B au jeune costaud qui piste France A,
du pilier gras comme un chien de restaurant, au pilier sec et osseux
que le Béarn invente encore. Il quittera sa palombière une longue
journée, à contrecœur parfois les dimanches de grand passage, pour
prendre le bus, la route des Landes, et aller se frotter à d’autres
oiseaux bien plus redoutables dans la cage des mêlées. »
Acteurs, anonymes, inconnus, petit peuple du rugby...
Ils souffriront pour défendre un maillot, un village ou prendre leur pied
tout simplement. Cette histoire, ces histoires, Vieussens, entouré de
six musiciens vous les fera vivre de l’intérieur. Une façon de vivre le
Sud-ouest, la fête et les copains, la fraternité, la solidarité, la
camaraderie, les coups de gueules, et quelques autres choses moins
glorieuses aussi, que Patrick Espagnet a su magnifiquement
démasquer. Talonneur dans l’équipe de Grignols, il a tout de suite
compris que le rugby était une histoire d’homme avec du muscle, oui,
mais du cœur aussi, un mélange de .viande et de poésie...
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Vieussens s’en souvient, lorsque son copain Patrick commentait ses
concerts depuis la buvette par un tonitruant : « Allez Vieussens,
mets du gras ! »
A travers ces récits et les musiques qui vont avec, il s’agit bien
là de retrouver au-delà du rugby, une culture, un pays qui nous
est cher et encore une fois de défendre un certain art de vivre.
Défendre le bout d’humanité qui appartient aux gens ordinaires, du
plus petit terrain au bistrot le plus reculé de notre grand Sud-Ouest,
et comme disait Moscato : « quand j’entends un couac, un canard
qui vient des tribunes, je me dis : y a pas que les pilars qui font des
en-avant aujourd’hui », ou Berbizier « J’ai toujours pensé que les
musiciens se passaient entre eux les notes de musique ; la vie en
somme n’est qu’un jeu de passe : on donne, on reçoit. »
Né à l’occasion de la précédente Coupe du Monde de Rugby organisée en France en 2007,
Chandelle a depuis joué dans toutes les divisions, enchaînant les unes après les autres les
places fortes de l’ovalie.
C’est à l’occasion de cette nouvelle Coupe du Monde de Rugby que nous accueillons la
compagnie Vieussens à Capdenac-Gare pour une évocation sensible d’un sport « de racines
et d’authenticité », d’une compétition fondamentalement culturelle.
>> Distribution
Auteur Patrick Espagnet. Compositeur et arrangements Christian Vieussens.
Avec : Christian Vieussens, textes, flûte et saxophone / Cyril Triballeau, tuba, accordéon, trombone / Thomas
Lachaize, saxophones / Régis Lahontäa, trompette, bugle / Yves Bouquet, accordéon / Pierre Thibaud, batterie,
percussion / Rija Randrianivosoa, guitare, valiha.
Lumières Kako Cavalié et Thomas Bienvenu. Son Bertrand Amable.
>> La presse en parle
Jazzmag P. MEZIAT
« Tous les spectacles de la Compagnie Vieussens ont eu cet impact de faire entendre la place de chacun
au sein d’un ensemble qui trouve sa cohérence en la vivant. L’expérience même de l’improvisation, bien
comprise, ne peut aller que dans ce sens. »
Sud Ouest, 11 octobre 2010, G. R.
Vieussens et Espagnet font corps sur scène
Quand le rugby monte sur scène, il déplace l'émotion de la pelouse à la scène.
Le tout nouveau club des partenaires du FCAG aurait aimé transformer l'essai vendredi soir au théâtre.
En accueillant la compagnie de Christian Vieussens pour « Chandelle », le club du business a souhaité
réunir les chefs d'entreprise autour d'une soirée pas ordinaire. Le comédien girondin reprend, soutenu par
ses coéquipiers musiciens, quatre des « Quinze Histoires de rugby » de Patrick Espagnet.
Sur les planches, les deux amis ne font qu'un. Dans la simplicité de l'interprétation se faufile la sensibilité à
fleur de plume de feu l'auteur. « Chandelle » n'est pas uniquement une pièce sur le rugby, « c'est,
selon les mots du comédien au blouson de cuir noir, une pièce sur la condition humaine dans le SudOuest. » Pendant ou entre les quatre portraits, trompette, saxo, batterie, guitare et accordéon entonnent
des airs d'ici. Sur un « Paquito », pourtant gentiment assis sur siège de velours, on est victime d'un
irrépressible mouvement d'épaules d'avant en arrière, à peine un peu plus sage qu'au pied de la
cathédrale condomoise un deuxième week-end de mai. Rugby, toros, feria, palombières et champignons,
Espagnet croque avec autant de tendresse, d'humour que de rugosité la supportrice de toutes les
troisièmes mi-temps, le papy qui se bat à coups de béret le long de la main courante et même le peuplier,
caché derrière le planchot et qui ne voit jamais le score de son équipe. »
La Dépêche du Midi, 2 juillet 2010
« Flûtiste, pifraïre, contrebassiste, compositeur et directeur de compagnie, Christian Vieussens engage
aujourd'hui dans sa musique toute l'expérience acquise au long d'un parcours d'une richesse
exceptionnelle. Au carrefour des musiques traditionnelles, du jazz et de l'improvisation, il accepte et
même sollicite la rencontre avec les autres cultures pour en faire non un produit de consommation mais
l'occasion d'une expérience humaine et artistique. »
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>> Patrick Espagnet, auteur de « XV histoires de rugby »
Né dans la rugbystique cité de Grignols en Gironde et décédé à
Bordeaux, ancien talonneur de l'équipe locale, journaliste à Sud Ouest
puis écrivain, Patrick Espagnet (1950-2004) a écrit des articles, des
chroniques, des nouvelles et des poèmes.
Tous ses livres sont touchés par la grâce et c’est à lui que l'on doit le plus
beau et le plus vrai livre jamais écrit sur le rugby, « XV histoires de
rugby » (Editions Culture Suds 2003).
Il était passionné par le rugby, le jazz, la corrida, les atmosphères
nocturnes et les rencontres venues de tous horizons. Il fut comme l'écrivit
son ami Jean-François Mezzergues, un « inimitable conteur d'un
territoire, d'un terroir et d'un peuple dont il avait toutes les
subtilités, l'originalité, les métissages et l'unicité. »
Christian Vieussens en parle :
« Patrick était « critique » (musical), il était né critique, acerbe, généreux, tendre et violent à la fois.
La frime, le surfait, le vedettariat, le bavardage, l’académisme bordelais bon chic bon genre n’avait
aucune chance avec lui, il savait le dire, très fort des fois, on aurait presque pu avoir honte d’avoir fait
le conservatoire. Il suivait mes débuts de musicien, patiemment, sachant mal excuser les dérapages
sirupeux et coups de fatigue, sans concession.
En même temps il écumait les arènes et les terrains de rugby, et avait les mêmes exigences pour
toreros et joueurs. Né à Grignols, rugbyman, étudiant en lettre à Bordeaux, apprenti batteur de jazz, il
était à cheval entre deux sociétés, urbaine et rurale et savait sentir et transmettre, du terrain au
comptoir, de l’arène aux salles de concert, des fêtes de Mont-de-Marsan au Festival Sigma, la culture
malmenée mais fortement marquée gasconne, dans laquelle nous nous baignions, nagions et
coulions parfois. Il savait sentir, très en avant, il savait dire, commenter, critiquer, prendre partie aussi
bien pour un chorus de Portal, que pour un en-avant. Discutable. De là à écrire : il n’y avait qu’un pas,
il suffisait d’une table de bistrot et d’un stylo. Il en venait aux mains, donc.
Ses textes, la plupart, parlent de personnages véritables, véridiques, réels que nous avons
souvent connu tous les deux, des forts en gueule, parce qu’en Gascogne on a besoin de
parler. L’oralité c’est aussi .la parole donnée et on ne revient pas si facilement en arrière.
Le fait de dire ces textes redonne aux écrits de Patrick leur caractère d’oralité, de parler vrai,
de coup de gueule, de sentence, de parole, d’avertissement. »
Christian Vieussens
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>> Christian Vieussens
Pas facile de résumer sa carrière depuis ses débuts de
musicien de bal dans les années 70, jusqu’à sa dernière
création La Gueuze. Musicien à la compagnie Lubat dans les
années 80, collecteur de chansons et de récits de tradition
orale, joueur de flûtes, fifre et piccolo, on l’a vu avec l’Orchestre
de Chambre de la Gironde, aux côtés de Bénat Achiary, du
poète Bernard Manciet.
Il a présidé à la renaissance des « Ripatalouères », ces
fanfares de villages composées de fifres, d’une grosse caisse
et d’un tambour. Il a su créer un univers musical à part, mêlant
tradition et improvisation, paroles et musiques, sans jamais
tomber dans la démonstration virtuose, une musique sincère
et humaine.
Flûtiste, Christian Vieussens s'est intéressé au fifre en tant que
musicologue, interprète et compositeur. Il a ainsi collationné le
répertoire traditionnel de l'instrument, rencontrant à cet effet
nombre d'anciens et sauvegardant un patrimoine essentiel de la
vie locale puisque le fifre accompagnait certains moments de la
vie quotidienne comme les bals, le recrutement des conscrits,...
Devenu fifraire, Christian Vieussens a lui-même interprété ce répertoire qui ne se ferme à aucun matériau,
qu'il puise aux marches traditionnelles, aux techniques de souffle en usage dans la musique
contemporaine ou même aux inflexions propres au jazz.
Au-delà de sources gasconnes, d'autres traditions sont conviées dans sa musique : tentations nordafricaines, percussions diverses et typées, africaines ou brésiliennes, flûtes traversières, flûtes à bec ou
flûtes basques. Le résultat est un très beau « voyage poétique entre souffles et percussions. »
Conteur, comédien, il a su ces derniers temps, que ce soit à travers les histoires du bassin girondin ou les
textes de son ami Bernard Manciet ou de l’écrivain Patrick Espagnet, faire passer en français ou en
gascon, avec une rare justesse et beaucoup de sensibilité le fond et la forme de cette « culture du SudOuest » à laquelle il est très attaché et qui demeure sa principale source d’inspiration.
« L'instrument de musique de tradition populaire est un livre d'histoire.
Il nous renseigne sur l'homme d'ici ou d'ailleurs, il nous enrichit
du geste de l'autre. »
Christian Vieussens
Le site de la compagnie : www.vieussens.fr
> Réservations et billetterie
● Office
de tourisme du Pays de Figeac :
Tél. 05 65 64 74 87 (accueil de Capdenac-Gare)
et 05 65 34 06 25 (accueil de Figeac)
● Services
culturels de Figeac-Communauté :
Tél. 05 65 34 24 78
> Derrière Le Hublot, Contacts
Pôle des arts de la rue Capdenac / Midi-Pyrénées
72 av. Albert Thomas - 12700 Capdenac-Gare
Tél./Fax : 05 65 64 70 07 (attention, aucune
réservation de spectacle à ce numéro)
Mel [email protected]
www.derriere-le-hublot.fr
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