III. Le chiffre d`affaires d`AXA Belgium en assurances IARD

Transcription

III. Le chiffre d`affaires d`AXA Belgium en assurances IARD
0404.483.367
AXA BELGIUM
Société anonyme d’assurances
fondée en 1856
établie à 1170 Bruxelles,
Boulevard du Souverain 25
TVA BE 0404.483.367 RPM Bruxelles
Entreprise agréée sous le n° 0039
Rapport de gestion présenté
à l’assemblée générale
des actionnaires
du 26 avril 2012
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I. Organes de gestion
Administration, direction et contrôle
Conseil
d'Administration
Jacques de Vaucleroy,
Président
Gestion journalière
Emmanuel de Talhouët
Administrateur délégué
Comité d'Audit
Jacques Espinasse,
Président (*)
Patrick Lemoine
Emmanuel de Talhouët
Sophie Manigart (depuis le
23 août 2011) (*)
M.B.I.S. SPRL,
représentée par Marc
Bellis (depuis le 23 août 2011)
(*)
Didier Bellens (jusqu’au 7
Sonja Rottiers (depuis le 24
janvier 2011)
Denis Duverne
Patrick Lemoine
juin 2011)
Jacques Espinasse (*)
Luc Geuten (jusqu’au 7 juin
2011)
Jean-Pierre Bizet (depuis le
(*)
Pierre Macharis (depuis le 23
août 2011) (*)
Sophie Manigart (depuis le 23
août 2011) (*)
M.B.I.S. SPRL, représentée
par Marc Bellis (depuis le 23
août 2011) (*)
23 août 2011)
Comité de Rémunération
Direction effective
Jacques de Vaucleroy,
Emmanuel de Talhouët
Président
Sonja Rottiers (depuis le 1
er
Patrick Lemoine
er
Jean-Pierre Bizet (depuis le
23 août 2011) (*)
février 2011)
François Lemonnier (du 1
septembre 2010 au 31 janvier
2011)
Didier Bellens (jusqu’au 7 juin
Karel Boone (jusqu’au 7 juin
Pierre Macharis (depuis le
(*)
Pierre Drion (jusqu’au 7 juin
2011)
2011)
2011)
23 août 2011)
Pierre Drion (jusqu’au 7 juin
Karel Boone (jusqu’au 7 juin
2011)
2011)
Luc Geuten (jusqu’au 7 juin
2011)
Commissaire
(*) Administrateur
indépendant
PricewaterhouseCoopers,
Réviseurs d'Entreprises,
sccrl,
représentée par Tom
Meuleman (depuis le 8 juin
2011)
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II. Le contexte économique et financier en 2011
Contexte général
La croissance du PIB mondial ralentit en 2011 et devrait se situer à 2,5 % contre
3,7% en 2010, toujours tirée par les marchés émergents (5,9% en 2011 contre 7,1%
en 2010). Ce ralentissement entraine dans son sillage une chute de la croissance
des exportations mondiales qui devrait se situer à 5,8% en 2011 contre 14,1% en
2010 et ceci dû à trois évènements majeurs affectant les économies développées.
Premièrement le tremblement de terre et le tsunami qui ont dévasté le Japon en
mars 2011 ont eu un impact sans précédent, depuis Hiroshima, sur l’économie
nippone, mais ont également eu des répercussions sur l’ensemble de l’économie
mondiale principalement dans les secteurs automobile et électronique.
Deuxièmement l’explosion de la dette des Etats-Unis qui atteint les 15 000 milliards
$. L’impasse dans lequel se trouve le Congrès américain pour trouver un accord sur
la réduction de ce déficit aura duré toute l’année, ce qui a entrainé la perte cet été
du AAA américain. Plus qu’une perte symbolique, elle augure des coupes
budgétaires aveugles qui ont aussi bien un impact immédiat sur la confiance des
investisseurs et des consommateurs qu’un impact à moyen, voir long terme sur la
croissance américaine.
Enfin, la crise de la dette souveraine de la zone Euro, affectant les économies
périphériques telles la Grèce et l’Irlande, mais dorénavant aussi la quasi-totalité des
pays de la zone Euro. La réduction des déficits est devenue la principale
préoccupation des différents gouvernements européens, provoquant la chute des
gouvernements grecs, italien, espagnol. Cette crise entraine aussi bien une hausse
des taux d’intérêt dans la zone euro qu’un ralentissement de l’économie
européenne.
Climat d’investissement
Les investisseurs se sont détournés des actifs risqués et se sont dirigés vers
d’avantage de sécurité, que ce soit vers les obligations d’état allemandes, suisses
ou japonaises jugées plus sûres, ou encore vers l’or (+14% comparé à l’euro depuis
le premier janvier avec un pic à +35% en août).
Dans la même philosophie, les investisseurs se sont détournés du marché actions
qui s’est stabilisé à +0,1 % de l’indice S&P 2011 contre +12,8% en 2010.
Les nouvelles réglementations ont d’ores et déjà poussé les compagnies
d’assurances et les banques à s’orienter vers une approche plus prudente de
l’allocation d’actifs suite aux dispositions de « Solvabilité II » et de « Bale III ».
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Contexte économique belge
Le renforcement de la croissance belge observé en 2010, s’est poursuivi au premier
semestre 2011 (+1% et +0.7% sur les deux premiers trimestres) avant de se replier
légèrement au second semestre et amène la croissance du PIB belge pour 2011 à
1,9% contre 2,2% en 2010.
Le redressement important des exportations en 2010 ont encore sensiblement
progressé au premier semestre 2011 mais ont baissé sensiblement au deuxième
semestre suite au repli des débouchés extérieurs, ce qui n’est malheureusement
plus assez pour compenser le niveau élevé du prix du pétrole. Du coup le surplus de
la balance commerciale qui se situait à 1% du PIB en 2010 disparait en 2011.
Le redressement économique amorcé en 2010 et poursuivi au premier semestre de
2011 a permis de diminuer le nombre de chômeurs. En moyenne sur 2011, la
Belgique comptait 421.823 chômeurs complets soit -3,8 % de moins qu’en 2010
avec en moyenne 438.425.
En prévision d’un ralentissement de l’économie, le taux d’épargne des belges reste
élevé (16,5%), même si légèrement inférieur à 2010 (16,8%)
A ces différents éléments se rajoute de manière encore plus marquée qu’en 2010,
l’augmentation de l’inflation à 3,5% en 2011 contre 2,19% en 2010. Cette inflation
est surtout tirée par les prix de l’énergie.
L’inquiétude se porte surtout du côté de la dette publique comme pour le reste de la
zone Euro, contrairement à l’année passée où la Belgique se situait encore du côté
des bons élèves. Aggravée par l’absence de gouvernement prenant des mesures
d’assainissements, la situation s’est dégradée suite à la débâcle de Dexia, ce qui a
amené la dette publique à 97% du PIB. Ceci a causé la perte en novembre du rating
AA+ avec des taux d’intérêt qui ont dépassé les 5,5% fin novembre, mais qui sont
revenus à des niveaux plus raisonnables depuis.
Sur le marché de l’assurance belge, l’encaissement total Vie et Non-Vie est en recul
en 2011, un recul estimé à -1,3%. Malgré une légère érosion de sa part de marché,
AXA Belgium devrait maintenir sa position de leader en IARD et de challenger en
Vie.
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III. Le chiffre d’affaires d’AXA Belgium en assurances IARD
Le chiffre d'affaires en assurances IARD d’AXA Belgium est de 2 047,5 millions EUR
contre 2 014,1 millions EUR en 2010.
IARD (mios EUR)
IARD Particuliers
IARD Entreprises
Santé et acceptations
Total
2010
2011
930,2
900,1
183,8
2 014,1
947,9
912,6
187,0
2 047,5
Variation 2011/2010
+1,9%
+1,4%
+1,7%
+1,7%
1. Assurances IARD pour les particuliers
Le chiffre d’affaires en IARD (incendie, accidents et risques divers) pour les
particuliers s'élève à 947,9 millions EUR. Il est en hausse de 1,9% par rapport à
2010.
Particuliers (mios EUR)
Auto (protection juridique
incluse)
Incendie
Responsabilité civile
(protection juridique incluse)
Accidents individuels
Accidents du travail
Total
2010
2011
Variation 2011/2010
564,3
567,5
+ 0,6%
301,2
49,4
314,6
51,5
+ 4,5%
+ 4,1%
9,7
5,6
9,0
5,4
- 6,9%
- 3,6%
930,2
947,9
+ 1,9%
Face à la tendance du marché belge à une dégradation des résultats techniques en
auto et incendie, la politique IARD particuliers d’AXA Belgium s’est articulée durant
l’année 2011 autour de plusieurs mesures visant à privilégier la rentabilité plutôt que
la croissance : un système de hausses segmentées basé sur le profil de risque de
l’assuré, une nouvelle offre produit en Habitation et la gestion active du portefeuille
pour en augmenter la profitabilité.
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Assurances auto
Tendance de marché
Au cours de l’année 2011, les entreprises d'assurances ont, comme en 2010,
augmenté leurs tarifs ou limité leurs garanties afin de faire face à une rentabilité
technique toujours sous pression et au recul des revenus de placements.
Les adaptations tarifaires se sont traduites par une augmentation de l’encaissement
comparée à l’accroissement du parc automobile.
Ces actions ont permis d’initier le rétablissement de la rentabilité de la branche. De
plus, grâce au développement de la sécurité routière, à des circonstances
climatiques favorables et sans doute aussi au recul de l’activité induite par la crise
financière, la fréquence des sinistres a diminué en 2011.
Stratégie AXA et produits
En 2011, AXA a:
•
•
•
•
Continué sa politique de segmentation plus poussée des risques
Indexé les tarifs nouvelles affaires responsabilité civile et dommages
Continué les hausses segmentées sur le portefeuille en fonction du profil de
risque de l’assuré.
Renforcé et accéléré la mise en place de mesures d’assainissement et de
remaniement.
Le marché et nos intermédiaires ont bien réagi : ces mesures de redressement ont
eu un impact acceptable avec une stabilisation de la production en responsabilité
civile.
Chiffre d’affaires et résultats techniques
En termes de chiffre d’affaires, 2011 se conclut par une décroissance pour la
garantie responsabilité civile (-1,2%) suite principalement à une diminution du
portefeuille, la prime moyenne évoluant à la hausse. D’autre part, le chiffre d’affaires
pour les garanties annexes continue de progresser (+2,9%), grâce aux hausses
segmentées. Le nombre de garanties assistance et sécurité du conducteur
progresse comme les années précédentes, ce qui amène le chiffre d’affaires global
de l’assurance auto en croissance (+0,6%).
Quant aux résultats techniques, 2011 a connu une amélioration des résultats en
responsabilité civile, principalement grâce à une diminution de la sinistralité liée aux
dossiers matériels. Les garanties dommages auto s’améliorent également grâce aux
garanties Dégâts Matériels et Bris de vitre qui présentent une forte décroissance de
la fréquence. Les garanties Vol, Forces de la Nature (orages de juin et août) et
Incendie ont connu quant à elles une détérioration par rapport à l’exercice 2010.
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Assurances habitation
Tendance de marché
En ce qui concerne le péril incendie, la détérioration générale du loss ratio sur le
marché depuis 2005 s’est poursuivie en 2011. Tous périls confondus, 2011 marque
cependant une amélioration de la sinistralité principalement due à un impact
moindre des phénomènes climatiques par rapport à 2010.
Les pertes affichées s’expliquent notamment par :
• Le fait que l’année 2011 reste perturbée par les dégâts occasionnés par la
pression de la neige et les inondations de janvier et les orages du 28 juin et
ceux du 18 et 22-23 août. Ces événements auront coûté au secteur plus de
300 millions EUR sur un encaissement de 2,1 milliards EUR (et une charge
dossiers de plus de 20 mios EUR pour AXA).
• la part prépondérante dans les portefeuilles d‘extensions de garantie lancées
avant 2007 durant la période de bonne rentabilité et largement sous tarifées,
Parallèlement, le secteur applique des hausses tarifaires (entre 3 et 5 % au-delà de
l'abex).
Stratégie AXA et produits
Cette problématique de profitabilité vaut également pour AXA et plus
particulièrement pour les contrats confort habitation. En même temps, AXA
enregistre une décroissance du portefeuille d’environ 2%.
Tout comme en assurances auto, AXA Belgium a pris des mesures correctrices et
introduit des innovations qui permettent un retour à la rentabilité :
•
•
des hausses segmentées sur le portefeuille en adéquation avec les différents
profils de risque
une nouvelle offre innovante dont les caractéristiques principales sont :
o un dédoublement de l’offre – confort habitation cosymo et confort
habitation cosymax – en fonction des attentes et profils des clients et
qui permet d’enclencher un processus de sortie des contrats détournés
en « contrats d’entretien ».
o la mise en place d’avantages exclusifs pour les clients happy
generation
Ont également été réalisées 2 études qui seront déployées début 2012 :
• la révision du zonage et des tensions tarifaires pour la garantie de base et
pour la garantie tempête
• la révision des modèles de géo-localisation et géo-scoring en CATNAT
(inondation) et une politique de recours accru au Bureau de Tarification.
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Chiffre d’affaires et résultats techniques
Le chiffre d’affaires 2011, en ce compris un indice ABEX à la hausse (+3,0%), croît
de 4,5% et la garantie vol (nombre de garanties/contrats) affiche un taux d’inclusion
en croissance.
Tous périls confondus, les résultats techniques en 2011 se sont améliorés, l’année
2010 ayant été fortement perturbée par la tempête Xynthia et autres phénomènes
climatiques pour un coût global bien supérieur à celui lié aux événements de 2011.
Le péril incendie présente cependant une dégradation de la sinistralité suite à une
hausse du coût moyen des sinistres graves. Le péril Vol s’améliore quant à lui grâce
à une diminution du coût moyen.
Evolution de l’offre happy family, programme de fidélisation tous
produits
Ce concept innovant lancé début 2008 a connu quelques aménagements en 2011
pour augmenter sa rentabilité sans endommager la continuité du programme.
2. Assurances IARD pour les entreprises
Entreprises (mios EUR)
Auto
Incendie
Responsabilité civile (protection
juridique incluse)
Accidents individuels
Accidents du travail
Autres
2010
2011
Variation 2011/2010
249,8
175,9
105,5
262,0
178,8
110,5
+ 4,9%
+1,7%
+4,7%
56,1
265,5
47,3
55,9
264,1
41,3
-0,5%
-0,5%
-12,7%
Total IARD entreprises
900,1
912,6
+1,4%
Santé et acceptations
183,8
187,0
+1,7%
1 083,9
1 099,6
+1,7%
Total IARD
Tendance du marché
Le marché belge reste difficile en assurances destinées aux entreprises. La reprise
économique entamée depuis 2009 n'avait pas encore permis à ce jour de retrouver
le niveau d'avant 2008. Ceci tant au niveau de l'emploi qu'au niveau du nombre de
faillites. La nouvelle crise financière survenue mi-2011 a mis fin à cette tendance de
rattrapage. Dans un marché déjà fort concurrentiel, ceci ne contribue pas au
redressement des prix. En Accidents du Travail néanmoins, les numéros deux et
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trois du marché ont, sous l'impulsion des actions de redressement d'AXA en
septembre, également lancé une opération de hausse.
En Responsabilité Civile, et ce malgré l’agressivité de certains concurrents sur les
prix, AXA, qui est leader, continue à progresser de façon rentable.
En Incendie, les compagnies sont toujours confrontées aux événements climatiques
même si leurs conséquences ont été moindres qu'en 2010. Elles commencent à
augmenter leurs prix pour compenser les pertes subies.
En Risques Industriels, le marché reste difficile et les prix bas à cause de la
surcapacité provoquée par de nouveaux entrants. Il y a néanmoins quelques signes
précurseurs de redressement et de retrait dans des secteurs telle celui de
l’alimentation. En 2010, les ratios de sinistralité en Risques Industriels du marché
belge dépassaient 80 %. Malgré une amélioration de sa sinistralité en 2011
supérieure à celle de ses concurrents, AXA devra continuer des actions de
redressement.
En Auto le marché est plus concurrentiel qu'en 2010. Malgré diverses attaques, le
portefeuille se maintient tant en prime qu'en sinistralité. La surveillance récurrente
ainsi que les hausses annuelles y contribuent.
Stratégie AXA
Tout en voulant rester un assureur offrant une gamme complète de produits à toutes
les entreprises, AXA a mis l'accent sur l'amélioration de la rentabilité.
Différentes actions ont été prises dans ce sens : une surveillance systématique des
portefeuilles et des assainissements accompagnés d'un durcissement des
conditions d'acceptation comme pour le secteur agricole par exemple. Des hausses
tarifaires dans pratiquement toutes les branches ont été décidées, notamment en
Catastrophes Naturelles, hausses qui touchent aussi bien les nouvelles affaires que
le portefeuille.
Dans son désir d'être présent sur le marché avec des produits performants et
répondant aux besoins du client, AXA a lancé mi-année deux nouveaux packages
Talensia destinés aux PME et ciblés l'un sur le secteur du parachèvement de la
construction, l'autre sur le commerce de détail de l'alimentation.
L'accent est aussi mis sur l'amélioration de la qualité de service en PME. Les
premières mesures ont été prises, mais l'effort doit être poursuivi afin de fournir aux
courtiers le service qu'ils sont en droit d'attendre d'AXA. Dans ce but AXA désire
augmenter les échanges électroniques avec les courtiers et développer
progressivement l'accès pour les courtiers aux données de leur portefeuille.
Enfin la direction PME continue ses investissements qualité selon le schéma prévu
de sorte que d'ici mi-2012 toutes les entités seront gérées selon la méthodologie
d'amélioration des processus mise au point par AXA (W3). La stabilisation des
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équipes ainsi que la formation intensive sont plus que jamais nos atouts pour
l’avenir.
Résultats
ƒ
ƒ
ƒ
L'encaissement de 2011 s'élève à 913 mios en augmentation de 1,4 % par
rapport à l'année dernière malgré les différentes actions d'assainissement qui ont
été prises.
Les branches Auto, Responsabilité et Incendie sont en croissance tandis que
l'encaissement de l'Accident du Travail est stable.
La sinistralité de 2011 est en amélioration de 1,2 point par rapport à l'année
dernière. Cette tendance se retrouve à travers pratiquement toutes les branches,
à l'exception de la branche Incendie qui a dû supporter entre autres pour 17 mios
de sinistres liés aux événements climatiques.
L'évolution favorable des sinistres sur les exercices antérieurs améliore le
résultat.
IV. Le chiffre d’affaires d’AXA Belgium en assurances vie
Le chiffre d'affaires statutaire vie est de 2.114,5 millions EUR contre 2.479,1 millions
EUR en 2010.
VIE (mios
EUR)
2010
2011
Variation
2011/2010
Vie particuliers
et
petites
entreprises
Vie entreprises
Divers
1 897,4
1 542,8
- 18,7%
579,5
2,2
571,1
0,6
- 1,5%
- 73,3%
Total
2 479,1
2 114,5
- 14,7%
1.
Vie particuliers et petites entreprises
Tendance du marché
Après plusieurs années successives de recul, un léger redressement durant le
premier trimestre de 2010 a engendré l’espoir de voir la tendance s’inverser et de
constater une amélioration progressive des marchés. Les résultats du second
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semestre de 2010 ont montré que ces espoirs étaient vains et que la tendance à la
baisse allait se prolonger pour l’année 2011.
De fait, avec la reprise de la crise, les clients ont préféré s’orienter vers l’épargne
bancaire portant le moins de risque et à horizon de placement court.
2011 fut donc marquée en assurances vie retail par des chutes considérables des
volumes aussi bien en branche 21 qu’en branche 23, les volumes constatés étant
les plus bas des cinq dernières années
Stratégie AXA et produits
Le redressement des volumes en branche 23 de 2010, après une baisse
permanente depuis 2007, s’est poursuivie de manière appréciable pendant le
premier trimestre de 2011. Malheureusement, le second trimestre fut marqué par
une chute considérable des volumes confirmant que cette activité est fortement liée
à la tenue des marchés financiers.
Dans ces conditions de marchés défavorables, la nouvelle offre en fonds ouverts et
fonds structurés n’a pas rencontré le succès espéré. L’année 2011 a été marquée
par un recul des volumes en branche 23 de plus de 40%.
Cette tendance constatée accentue l’importance d’une vente combinée de produits
branche 23 et de branche 21 en vue d’offrir aux clients un portefeuille
d’investissement équilibré. La stratégie d’AXA en 2011 a dès lors consisté en un
développement d’une nouvelle offre basée sur la gamme de produits existants.
Chiffres d’affaires et résultats techniques
Le chiffre d’affaires vie particuliers et petites entreprises baisse de 18,7%, passant
de 1 897,4 millions EUR à 1 542,8 millions EUR et se subdivise comme suit :
2011
Variation
Chiffre
d’affaires
vie 2010
2011/2010
particuliers
et
petites
entreprises (mios EUR)
1 421,5 1 151,0
-19 ,0%
Epargne branches 21 et 26
191,7
112,7
- 41,2%
Epargne branche 23
284,2
279,0
- 1,8%
Classique &
complémentaire
Total
1 897,4 1 542,8
-18,7%
11
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Contrats de type universal life et branche 23
En universal life, qui comprend entre autres les produits de branche 21 nouvelle
génération tel que crest, nous remarquons les tendances suivantes :
Crest
Crest enregistre une baisse importante par rapport à l’année dernière, générant un
volume de 870,1 millions EUR par rapport à 1 156 millions EUR en 2010 (-24,7%)
ce qui équivaut, en montant absolu, à une baisse de 285,8 millions EUR.
En termes de répartition de l’activité, en raison de l’incertitude sur les marchés
financiers et la baisse de confiance de l’investisseur, il n’est pas surprenant que plus
de 90 % de l’encaissement a été réalisé dans les formules crest avec les garanties
les plus élevées. Alors qu’en 2010 les formules à taux 0% représentaient encore
13%, il faut constater qu’en 2011 le poids de ces formules baisse à 10% en 2011.
Opti-plan
Opti-plan, formule d’épargne à long terme ou d’épargne retraite, est resté stable
cette année après des années de croissance ininterrompue. Cette activité en primes
récurrentes reste un puissant stabilisateur de l’encaissement.
Fonds ouverts
Le redressement spectaculaire (104%) que Piazza invest a opéré au second
semestre 2010 s’est poursuivi pendant le premier trimestre de 2011. La tendance
s’est inversée à partir du mois d’avril avec le retour de l’incertitude sur les marchés.
Une chute spectaculaire de l’encaissement s’en est suivie avec une mise à plat du
chiffre d’affaires vers la fin de l’année. Si la production moyenne du premier
trimestre atteignait 15 millions EUR par mois, elle s’est écrasée à 3 millions EUR par
mois au dernier trimestre.
Fonds fermés
En 2010, AXA a mis un terme à la gamme de produits existants. Après une phase
de recherche et développement, AXA s’est dotée en 2011 d’une nouvelle gamme de
fonds structurés en branche 23. Le lancement de la première formule
« Trendshare » a généré une production de 14,2 millions EUR.
Twinstar
Le caractère « niche » de l’activité Twinstar garantissait une collecte stable les deux
dernières années. La faiblesse des taux combinée avec une forte volatilité sur les
actions a rendu la tarification de ce produit très délicat. Il a été nécessaire d’adapter
le tarif en 2011, ce qui a résulté en une production divisée par deux. Venant de 40,9
millions EUR en 2010, le chiffre d’affaire représente 20,4 millions EUR en 2011.
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Vie classique
Cette activité a enregistré un léger recul de -1,8% principalement influencée par la
vie traditionnelle (-5,3%) en érosion naturelle. Par contre, les assurances décès ont
affiché une croissance de 7,1%. Cette évolution s’explique par la production
d’assurances liées aux crédits et à une approche qui s’appuie sur les besoins de
transmission patrimoniale. Notons une nouvelle initiative « Direct Protect » visant
une approche « mass market » au niveau des assurances décès.
Vie petites entreprises
Le chiffre d’affaires connaît une évolution favorable en produits fiscaux du deuxième
pilier pour les indépendants et les petites entreprises. En 2011, AXA enregistre en
effet une augmentation de l’encaissement de 7,5%.
La gamme stars for life représente près de 51% de ce chiffre d’affaires et, au sein de
celui-ci, la formule secure ne cesse de prendre de l’importance et montre une forte
augmentation de 32,5% vis-à-vis de l’exercice précédent. En 2011, 77% de
l’encaissement Stars For Life est investi dans la formule « secure ».
2. Vie grandes et moyennes entreprises
VIE GME (mios EUR)
Vie entreprises
2010
2011
579,5
Variation 2011/2010
571,1
-1,5%
Tendance de marché
Marché
L’année 2011 a été marquée par une forte turbulence des marchés financiers.
La hausse du taux des OLO, en particulier au dernier trimestre, a permis de
réinvestir dans des actifs à taux élevés et de pouvoir ainsi mieux couvrir la garantie
du taux d’intérêt technique.
Dans le second pilier, il est en effet crucial de pouvoir offrir un taux garanti de
minimum 3,25% étant donné l’obligation que la LPC impose à l’organisateur d’un
engagement de pension pour salariés (garantie minimale de 3,25% sur les
contributions patronales et 3,75% sur les contributions personnelles).
Pour 2011 et 2012, la norme maximale pour l’évolution du coût salarial, fixée à 0%
en 2011 et 0,3% en 2012, limite fortement la marge possible pour l’instauration ou la
modification d’un plan de pension. L’effet de cette mesure s’est peu fait sentir durant
l’année écoulée, mais sera à suivre en 2012.
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Le retrait d’agrément d’Apra Leven a fait couler beaucoup d’encre et a suscité pas
mal d’interrogations également au sujet des assurances du 2d pilier dans la mesure
où il a mis en évidence les risques encourus par un entreprise en cas de faillite de
son assureur.
De manière générale, le sentiment qui se dégage sur le marché est une inquiétude
quant aux décisions que le monde politique pourrait prendre en matière de pensions
complémentaires.
Enfin, le projet « DB2P » qui oblige les assureurs à participer à la constitution de la
« banque de données Pensions complémentaires » a mobilisé d’importantes
ressources à plusieurs niveaux (HR, IT, …) et a été réalisé avec succès puisque
AXA a été une des rares entreprises d’assurances à avoir déclaré dans les délais
les « versements » (càd les primes que les clients ont versées pour l’exercice 2010)
et les « régimes » (càd les principales caractéristiques des plans de pensions de
chaque client).
Stratégie AXA et produits
AXA a poursuivi une politique de souscription orientée pour les garanties retraite
vers des produits en primes uniques successives, c’est-à-dire sans garantie de taux
sur les primes futures, et investis dans le Main fund.
L’accent a aussi été mis sur la production d’affaires comportant davantage de
garanties décès, qui sont profitables.
Le produit Essential For Life « EFL » destinés aux salariés et offrant un package de
garanties retraite, décès, invalidité et frais médicaux a connu un beau succès. Le
courtage a particulièrement apprécié la rapidité de l’application front end mise à leur
disposition et leur permettant d’émettre les affaires on line.
Chiffre d’affaires et résultats techniques
L’encaissement vie/décès pour le périmètre AXA est de 571,1 millions EUR en 2011
contre 579,5 millions EUR en 2010, soit une baisse de 1,5%. Cette très légère
diminution s’explique par deux facteurs :
•
•
Des entreprises qui ont décidé de payer tout ou une partie de leurs primes en
allant puiser dans leur fonds de financement
Une production qui a été réalisée en partie par des transferts de réserves liés
à des reprises d’affaires existantes.
Cette année, les résultats engrangés permettront de répartir de la participation
bénéficiaire. En tenant compte des niveaux de taux technique garantis, le
rendement global octroyé est appréciable.
14
0404.483.367
Les résultats d’AXA en life corporate, après répartition des participations
bénéficiaires, se situent à un niveau satisfaisant.
V. Gestion des risques
Au même titre que l’ensemble des acteurs du monde de l’assurance, AXA Belgium
doit faire face à une grande variété de risques dont ceux liés aux produits financiers
détenus en couverture des provisions techniques. Les risques sont identifiés,
mesurés, suivis régulièrement et font l’objet d’études approfondies afin de les garder
sous contrôle.
Un cadre d’appétit au risque a été développé. Des limites de volatilité sont définies
sur le résultat comptable, la marge de solvabilité, la valeur de l’entreprise et la
liquidité. Ces volatilités acceptées sont définies par le Conseil d’Administration et
déterminent une enveloppe de risques dans laquelle les décisions stratégiques et
tactiques doivent être prises. En cas de dépassement de cette enveloppe de risque,
des mesures adéquates sont immédiatement mises en place (par exemple des
stratégies de couvertures) afin de limiter l’exposition au risque d’AXA et de revenir
dans les limites définies par notre appétit au risque.
Les risques financiers représentent plus de 70% du capital économique d’AXA et
nécessitent un suivi très régulier. Nous donnons donc ci-dessous une définition de
chacun d’entre eux ainsi que la description de quelques actions prises afin de gérer
l’exposition au risque d’AXA.
Risques de marché
Risque de taux
Pour une compagnie d’assurance, surtout en vie, le principal risque est le risque de
pertes liées à des fluctuations des taux d’intérêt. Le risque de taux est présent tant
sur le passif que sur l’actif du bilan. Il doit donc être géré dans un cadre général
d’équilibre de bilan au moyen d’une gestion intégrée actif-passif (ALM).
Le risque de taux est géré portefeuille par portefeuille et passe d’abord et avant tout
par la détermination d’une duration cible des actifs. Celle-ci est déterminée lors des
études d’allocation stratégique d’actifs et est spécifique à chaque portefeuille.
Si nécessaire, cette première couverture est complétée par l’utilisation des produits
dérivés : soit des swaps, soit des swaptions qui, selon les portefeuilles, protègent
contre un risque de hausse des taux ou un risque de baisse des taux.
Risque d’inflation
Un autre risque lié à la fois à l’actif (via le risque de taux) et au passif du bilan est le
risque d’inflation. Il s’agit du risque de pertes liées à des fluctuations du taux
d’inflation.
15
0404.483.367
Dans le cadre de ses activités en IARD et accidents du travail, AXA Belgium est
exposée à un risque d'inflation. Le portefeuille immobilier offre une première
protection naturelle (les loyers étant indexés sur l’inflation belge), complétée depuis
2007 par l'achat d'options et de swaps d'inflation.
Risque de prix
Ce risque prend sa source dans la volatilité des marchés qui entraîne des variations
de valeurs des actifs financiers détenus (actions, immobilier, hedge funds, …).
En 2010, AXA Belgium avait poursuivi sa politique de couverture de son portefeuille
actions via des couvertures optionnelles. Cependant, en réaction à la baisse et à la
volatilité prolongées des marchés, AXA Belgium a décidé de significativement
réduire en 2011 son exposition en actions.
En ce qui concerne le traitement comptable des placements financiers, le Groupe
AXA a, depuis plusieurs années, défini une politique de réduction de valeur claire et
constante d’un exercice à l’autre. Cependant, étant donné la volatilité élevée
constatée sur les marchés ces trois dernières années, les règles de réduction de
valeur en norme statutaire ont été modifiées pour les actions (de -20% à -30%), tout
comme en 2002. En 2011, cette modification a donc été maintenue.
Risque de change
Ce risque naît des pertes potentielles dues à l’évolution des taux de change.
La règle est celle de la congruence : des passifs doivent être couverts par des actifs
libellés dans la même devise. Au global en AXA Belgium, il est autorisé d’avoir 3%
des actifs (environ 1 milliard EUR) en devises étrangères non-couverts contre le
risque de change et à fin 2011, AXA est largement en deçà de la limite. Les
couvertures mises en place utilisent divers instruments (swaps, contrats à termes,
options).
Risques de crédit et de contrepartie
Risque de défaut
Il est dû au défaut partiel ou total d’un débiteur qu’il s’agisse d’un pays, d’une
entreprise ou de toute autre contrepartie.
L’ensemble du portefeuille obligataire fait l’objet de limites de risque de
concentration et de crédit qui sont suivies mensuellement par un comité de risques
financiers qui veille au bon respect de ces limites. Des réductions de valeur sont
enregistrées en cas d’évènement de crédit et sont reprises lorsqu'elles n'ont plus
d’objet. Cependant, lorsque la liquidité de certains marchés du crédit n’a plus été
jugée suffisante pour que le prix du marché reflète la valeur intrinsèque des titres,
16
0404.483.367
certaines valorisations ont été fondées sur des modèles internes (notion de marked
to model).
Finalement, suite à la faillite de Lehman Brothers, le Groupe AXA a mis en place
une politique très stricte de gestion des dérivés, notamment au niveau de l’exigence
de collatéral, qui a permis de réduire très fortement les pertes potentielles liées au
défaut de contreparties dans le cadre des contrats de produits dérivés.
En ce qui concerne le risque de défaut potentiel de certains états, AXA Belgium a
depuis toujours fait le choix pour une diversification importante de son portefeuille
d’obligations gouvernementales. Notre exposition à la Grèce est donc
particulièrement réduite.
Risque de liquidité
Ce risque est défini comme l’exposition à une perte découlant d’une insuffisance
d’actifs liquides pour honorer les cash-flows du passif aux moments où ils sont dus.
L’assureur peut alors être obligé de réaliser des pertes en vendant des actifs moins
liquides à des prix inadéquats.
Le risque de liquidité d’AXA Belgium est très réduit en raison de l’existence d’un
cash-flow net positif. Ce risque est mesuré au niveau global de la compagnie au
travers de la capacité à disposer de suffisamment de cash en cas de scenarii de
stress, aussi bien sur les marchés financiers qu’au niveau technique (scénario de
rachats massifs en vie et de catastrophe naturelle en non-vie).
AXA Belgium a par ailleurs mis en place une politique de gestion de la liquidité pour
pourvoir faire face à 2 scénarios extrêmes : des rachats importants et une crise de
liquidité.
VI. Stratégie d’investissement
L’année 2011 a été marquée par la crise des dettes publiques touchant fortement
les marchés des obligations d’état et impactant, depuis le mois de juillet, les
marchés actions.
A cause de cette volatilité accrue et l’arrivée des règles Solvency II, la stratégie
d’investissement d’AXA Belgium a été marquée par une nette réduction des risques
financiers.
La taille du portefeuille actions a fortement diminuée dans le cadre des opérations
des réductions de risque et dans le cadre de l’arrêt de la stratégie « Recovery »
dans les portefeuilles Crest 30, Crest 40, Crest 30Duo et Pro 50. La stratégie
« Recovery » consistait à systématiquement couvrir les positions actions dans ces
portefeuilles par des options put. La diversification du portefeuille actions, entamée
en 2010, a continué en 2011 en investissant dans des actions de pays émergents.
17
0404.483.367
Sur la poche obligations d’état, l’exposition à la Grèce est restée très faible.
L’exposition aux autre pays les plus touchés par la crise (Irlande, Portugal) est
restée stable à un niveau modeste. Les positions sur l’Espagne et l’Italie sont plus
importantes, mais ont été réduites et représentent moins de 10% du portefeuille
d’emprunts d’état.
Dans le but de rallonger la duration, AXA Belgium a diminué son portefeuille
d’obligations de crédit, tant en direct que dans les fonds communs de placement,
pour réinvestir dans des obligations longues des états belge et français.
Dans un contexte de diversification et de recherche du rendement, AXA Belgium
s’est engagée à porter progressivement son niveau d’investissement dans des
« Commercial Real Estate Loans », des prêts hypothécaires pour financer des
projets commerciaux en Europe (surtout en France et au Royaume Uni) de 250
millions d’Euros à 700 millions d’euros. En fin d’exercice, le niveau d’investissement
atteignait quelque 270 millions d’euros.
Le portefeuille immobilier est resté stable en volume, tout en étant activement géré.
Le taux de vacance locative est très bas, ce qui conjugué à une durée de bail
élevée, garantit des revenus stables pour de longues années.
Cette exposition immobilière contribue à réduire notre exposition à l’inflation. En
complément à ceci, nous avons renforcé notre protection par des swaps inflation.
La progression de l’encours du portefeuille repo s’explique notamment par la
politique de gestion de gap de duration.
Enfin, le cash est dans l’ensemble à un niveau assez faible en raison de la faible
rémunération offerte sur les taux courts. Néanmoins, AXA Belgium reste en mesure
de libérer à court terme le cash nécessaire au respect de ses engagements.
18
0404.483.367
VII. Commentaires sur le résultat financier statutaire
1. Non-Vie
Compte technique non-vie ( en unités d'Euro )
1 Primes acquises nettes de réassurance
2bis. Produits des placements
31.12.2011
31.12.2010
1.964.245.372
1.555.415.670
549.905.051
533.531.493
838.220
271.334
1.330.867.147
1.153.703.167
3
Autres produits techniques nets de réassurance
4
Charge des sinistres, nette de réassurance (-)
5
Variation des autres provisions techniques, nette de
réassurance (augmentation - , réduction +)
-3.372.953
-4.613.646
Participations aux bénéfices et ristournes, nettes de
réassurance (-)
341.436
-710.311
Frais d'exploitation nets (-)
622.092.387
477.211.331
7bis. Charges des placements (-)
233.041.661
188.407.296
104.151.652
116.886.225
817.829
15.327.573
221.939.236
164.434.716
6
7
8
9
10
Autres charges techniques, nettes de
réassurance (-)
Variation de la provision pour égalisation et
catastrophes, nette de réassurance
(augmentation - , réduction +)
Résultat du compte technique non vie
19
0404.483.367
La comparaison des résultats entre décembre 2010 et 2011 est perturbée par
la fin de la titrisation de notre portefeuille auto. Pour rappel, en 2010 une partie
de notre portefeuille auto faisait l’objet d’une titrisation. Dans ce cadre, les
comptes au 31 décembre 2010 incluaient une cession à notre pool de
réassurance de :
•
•
•
373 Mio de primes
219 Mio de charge sinistres
152 Mio de commissions
Pour simplifier la lecture, nous commentons les évolutions avec et hors cet
effet titrisation.
Les primes acquises nettes de réassurance augmentent de 35,9 millions
EUR hors titrisation (408,8 millions EUR avec titrisation) suite à une
augmentation d’encaissement tant en corporate qu’en particulier. Le segment
corporate et plus particulièrement les branches auto et incendie augmentent
grâce à de nouveaux contrats et à une hausse tarifaire. Le segment particulier
observe une augmentation de l'encaissement suite à des augmentations de
tarifs dans toutes les branches compensant les pertes de portefeuille.
Les revenus de placements diminuent de 28,3 millions EUR à décomposer en
• Une baisse de 8,5 millions EUR des revenus de placements entre
2010 et 2011 engendrée par une diminution de l’actif sous gestion liée à
un transfert de trésorerie vers la VIE.
• Une réduction des plus et moins-values sur réalisations de 48,6
millions EUR qui provient principalement de moins-values réalisées sur
des fonds obligataires afin de diminuer notre exposition.
• Une amélioration des corrections de valeur sur placements (moinsvalues non réalisées) de 28,8 millions EUR par rapport à 2010, ce qui
s’explique par d’importantes reprises de réductions de valeur
enregistrées en 2011 suite à la vente d’actions.
La charge des sinistres, nette de réassurance diminue de 54,4 millions hors
titrisation par rapport à l’an dernier (augmentation de 164,9 millions EUR avec
titrisation) conduisant à une amélioration du ratio de sinistre à prime net de 4,2
pts lorsque l’on neutralise l’effet de la titrisation. Ceci s’explique essentiellement
par une belle amélioration de la sinistralité auto tant dans le segment particulier
que corporate ainsi qu’une diminution de la charge liée aux événements
climatiques (particulièrement important durant l’année 2010).
Hors titrisation les frais d’exploitation s’améliorent de 7,1 millions grâce à une
diminution des coûts de marketing et une diminution des coûts de
rémunération, résultant d’une diminution du nombre d’employés.
L’augmentation des frais d’exploitation de 144,8 millions EUR s’explique par les
commissions liées à la titrisation en 2010 (152 Mio)
Par conséquent, le bénéfice net (avant impôt) est en augmentation de 57,5
millions EUR et atteint 221.9 millions EUR.
20
0404.483.367
2. VIE
II. Compte technique vie ( en unités d'Euro )
31.12.2011
31.12.2010
1 Primes nettes de réassurance
2.112.790.002
2.476.621.957
2. Produits des placements
1.701.910.918
1.722.590.266
10.417.753
104.066.726
2.044.140.390
1.683.416.468
-737.684.631
1.561.726.563
-121.538.325
22.680.707
8 Frais d'exploitation nets (-)
231.198.869
248.198.160
9 Charges des placements (-)
874.102.237
541.266.765
10 Corrections de valeur sur placements du poste D.
de l'actif (charges) (-)
68.619.079
8.329.915
11 Autres charges techniques, nettes de
réassurance (-)
29.764.549
5.199.081
6.242.766
-12.559.981
-32.609.991
219.901.309
3 Corrections de valeur sur placements du poste D.
de l'actif (produits)
5 Charge des sinistres, nette de réassurance (-)
6 Variation des autres provisions techniques, nette de
réassurance (augmentation - , réduction +)
7 Participations aux bénéfices et ristournes, nettes de
réassurance (-)
12bis. Variation du fonds pour dotations futures
(augmentation - , réduction +)
13. Résultat du compte technique vie
Les primes nettes de réassurance diminuent de 14,7%. Cela s’explique par une
baisse de 355 millions EUR à 1.542 millions EUR en vie particuliers et petites
entreprises (-19%). La vie collective tend à la baisse mais maintient une certaine
stabilité (-1,6% soit -9 millions EUR à 571 millions EUR).
21
0404.483.367
Globalement, les placements (produits diminués des charges) diminuent de 353,5
millions EUR à décomposer en
• Une progression des revenus de placements de 8,6 millions EUR entre
2010 et 2011, suite à une augmentation de l’actif sous gestion et à un
changement favorable de l’allocation d’actifs, partiellement compensé par de
moindres rendements sur les fonds obligataires et les obligations.
• Une diminution des corrections de valeur sur placements (non réalisées)
de 66,1 millions EUR provenant principalement des obligations d’état grec
ainsi que des titres de participation de sociétés immobilières. Or en 2010,
d’importantes reprises de réduction de valeurs avaient été réalisées suite à la
vente d’actions.
• Une dégradation des plus-values et moins-values sur réalisations de
296,1 millions EUR principalement liée à d’importantes moins-values sur des
actions et des fonds obligataires afin de diminuer notre exposition.
La charge des sinistres, nette de réassurance augmente de 361 millions EUR
(+21%) et atteint 2 044 millions EUR à comparer à 1 683 millions EUR en 2010 en
raison principalement de l'augmentation des rachats de 218 millions EUR en vie
particuliers et petites entreprises, l'augmentation des échéances de 109 millions
EUR (66 millions EUR en Vie particuliers et petites entreprises et 44 millions EUR
en vie collective), l'augmentation des sinistres de 23 millions EUR principalement en
Vie Particuliers et petites entreprises (21 millions EUR) et l'augmentation des
anticipations de 13 millions EUR en vie collective.
La variation des autres provisions techniques nettes de réassurance diminue
de 824 millions EUR à 738 millions en raison principalement de la baisse de la
collecte nette (soit les primes diminuées des prestations : -753 millions) et une
moindre charge d’intérêts techniques.
Le produit sur les Participations aux bénéfices et ristournes, nettes de
réassurance augmente de 144 millions EUR et atteint 122 millions EUR (à comparer
à une charge de 23 millions EUR en 2010) et ce principalement en raison du faible
taux de Participation bénéficiaire octroyé en 2011.
Les frais d’exploitation nets sont en diminution de 17 millions EUR à 231 millions
EUR. Les frais d’acquisition et les commissions sont respectivement en baisse de 4
millions EUR et de 6 millions EUR. Les frais d’administration sont en baisse de 7
millions EUR
Par conséquent, le bénéfice net (avant impôt) est en diminution de 253 millions
EUR et atteint -33 millions EUR.
22
0404.483.367
3. Non-technique
III. Compte non technique ( en unités d'Euro )
1 Résultat du compte technique non-vie
Bénéfice (+)
2 Résultat du compte technique vie
Bénéfice (+)
Perte (-)
31.12.2011
31.12.2010
221.939.236
164.434.716
219.901.309
32.609.991
3 Produits des placements
24.703.534
7.009.290
5 Charges des placements (-)
34.553.386
10.218.550
7 Autres produits (état n° 13)
3.875.613
7.036.941
13.343.548
15.755.393
170.011.458
372.408.313
8 Autres charges (état n° 13) (-)
8bis. Résultat courant avant impôts
Bénéfice (+)
12 Charges exceptionnelles (état n° 14) (-)
43.280.908
13 Résultat exceptionnel
Perte (-)
43.280.908
15 Impôts sur le résultat (-/+)
-37.919.401
-36.986.973
15bis. Impôts différés (-/+)
-7.797.662
-8.881.489
16 Résultat de l'exercice
Bénéfice (+)
81.013.487
326.539.851
2.202.334
1.943.510
17.345.719
19.191.734
65.870.102
65.870.102
309.291.627
17 a) Prélèvements sur les réserves
immunisées
b) Transfert aux réserves immunisées (-)
18 Résultat de l'exercice à affecter
Bénéfice (+)
23
0404.483.367
VIII. Affectation du résultat
Le compte de résultats présente un bénéfice de l’exercice de 65 870 102 EUR.
Compte tenu du bénéfice reporté de l’exercice 2010, soit 407 321 001 EUR, le
résultat à affecter s’élève à 473 191 103 EUR.
Le conseil propose à l'assemblée générale de répartir ce solde bénéficiaire de la
manière suivante:
• tantièmes : 154 684 EUR
• bénéfice à reporter: 473 036 419 EUR
IX. Evénements importants intervenus depuis le 1er janvier
2012
Le 2 mars 2012, AXA Belgium et Dela Belgique ont, sous réserve de l’approbation
des autorités de contrôle, conclu un accord par lequel DELA Belgique reprend
l’activité d’assurance obsèques d’AXA Belgium. Le transfert de cette activité, qui
constitue un marché de niche en Belgique, porte tant sur le portefeuille d’assurance
d’AXA Belgium et le personnel qui y est affecté, que sur l’activité d’intermédiation et
les membres du personnel de la s.a. Services et Consulting.
Le 22 mars 2012 est intervenue la fusion par absorption des sociétés Servis-Life
(entreprise d’assurances Vie), Marina Building (société immobilière) et A.Dis
(société d’intermédiation en assurance) par la s.a. AXA Belgium.
X. Activités à l'étranger
AXA Belgium opère à l'étranger au travers de trois succursales dont l'activité se
limite à la gestion d'un run off d'affaires:
•
de responsabilité civile générale aux USA;
•
de responsabilité civile auto aux Pays-Bas;
•
accidents, incendie et autres dommages aux biens et responsabilité civile
auto en France.
XI. Comité d’audit – Compétence individuelle et collective
des membres et critères d’indépendance
Le comité d’audit d’AXA Belgium est composé de quatre membres : Jacques
Espinasse, président du comité, Patrick Lemoine, Sophie Manigart et la SPRL
M.B.I.S., représentée par Marc Bellis.
24
0404.483.367
Jacques Espinasse est nommé administrateur d’AXA Belgium depuis le
24/04/2007. Il est diplômé de l’Université du Michigan et Master of Business
Administration. Il a été directeur financier de grandes entreprises dans le secteur de
l’automobile, des medias et de la communication. Il a été directeur général adjoint
du Groupe Havas et directeur financier et membre du Directoire de Vivendi. Il est
également membre du conseil d’administration d’AXA Bank Europe depuis avril
2008.
Patrick Lemoine est nommé administrateur d’AXA Belgium depuis le 01/01/2010. Il
est Ingénieur des Mines (EMSE), dispose du diplôme d’Etude Comptable Supérieur,
d’un MBA de l’INSEAD et il est actuaire. Il a commencé sa carrière en 1981 auprès
du Crédit Lyonnais et a acquis depuis une large expérience en tant que directeur
technique en assurances dommages et en tant que directeur financier dans le
secteur de l’assurance, en France et au Canada.
Sophie Manigart est nommée administrateur d’AXA Belgium depuis le 23/08/2011.
Elle est ingénieur civil et docteur en management de l’Université de Gand. Elle est
professeur ordinaire et partner de la Vlerick Leuven Gent Management School. Elle
a acquis une large expérience de gestion en qualité d’administrateur de diverses
sociétés dont la Gewestelijke Investeringsmaatschappij Vlaanderen.
Marc-Antoine Bellis est le représentant de la SPRL M.B.I.S., nommée
administrateur d’AXA Belgium depuis le 23/08/2011. Il est docteur en Droit et
licencié en Droit Economique de l’ULB. Il a été avocat et fiscaliste. Il a une large
expérience en crédits, investissements, gestion des risques et en banque. Il a été
CEO de Fortis UK et CEO Corporate, Institutional & Public Banking pour le groupe
Fortis.
Jacques Espinasse, Sophie Manigart et la SPRL M.B.I.S., représentée par Marc
Bellis sont administrateurs indépendants selon les critères d’indépendance prévus à
l’article 526 ter du Code des sociétés.
XII. Comité de rémunération – Compétence individuelle et
collective des membres et critères d’indépendance
Le comité de rémunération d’AXA Belgium est composé de 2 administrateurs nonexécutifs – Jacques de Vaucleroy et Patrick Lemoine - et de 2 administrateurs
indépendants au sens de l’article 526 ter du Code des sociétés : Jean-Pierre Bizet et
Pierre Macharis.
Jean-Pierre Bizet, docteur en économie appliquée de l’ULB, est administrateurdélégué de D’Ieteren sa. Il est aussi administrateur de plusieurs fondations et
professeur de Stratégie à la Solvay Brussels School of Economics & Management
(ULB).
25
0404.483.367
Pierre Macharis, ingénieur industriel en automatisation et licencié en sciences
économiques, dirige VPK Packaging Group. Il est également administrateur auprès
d’Ackermans & Van Haaren et chez Max Green, la centrale de biomasse
d’Electrabel. Il est président de Cobelpa, la fédération belge des fabricants de
papier, et administrateur auprès de son pendant européen, Cepi.
Jacques de Vaucleroy est juriste diplômé de l’UCL et dispose d’une maîtrise en
droit des sociétés de la VUB. Il a effectué l’essentiel de sa carrière au sein du
groupe ING, au sein duquel il a notamment été membre du comité exécutif. Il a 25
ans d’expérience des métiers de l’assurance, de la gestion d’actifs et de la banque,
en Europe et aux Etats-Unis. Il a été nommé directeur général de la région Europe
du Nord, centrale et de l’Est (NORCEE) d’AXA en 2010 et est membre du comité de
direction et du comité exécutif du Groupe AXA.
Le conseil d’administration est donc en position d’affirmer la compétence individuelle
et collective des comités d’audit et de rémunération tels que constitués pour AXA
Belgium.
XIII. Politique de rémunération
1. Généralités
La politique de rémunération appliquée par AXA Belgium constitue la déclinaison de
la politique de rémunération du Groupe AXA, tout en s’alignant sur les règles locales
et les pratiques du marché. L’objectif principal est de concilier ces principes avec
une gestion saine et efficace des risques de l’entreprise.
2. Structure de la politique de rémunération
La rémunération de dirigeants d’AXA Belgium comprend une composante fixe et
une composante variable. L’équilibre entre ces deux composantes peut varier selon
les niveaux de responsabilités, étant entendu que la composante fixe reste toujours
adéquate afin de permettre une politique de rémunération flexible sur la composante
variable.
La composante variable se compose de deux parties :
• Une composante variable non différée qui est définie par une cible « cash »
annuelle.
• Une composante variable différée.
3. Mesures de performance pour la rémunération variable non
différée
La composante variable non différée est déterminée en fonction de :
26
0404.483.367
•
•
•
la performance individuelle, mesurée suivant la réalisation d’objectifs fixés à
court et à plus long terme ;
la performance de l’entité de rattachement de la personne ;
la performance du Groupe AXA dans son ensemble.
La performance individuelle est mesurée annuellement sur base de deux éléments :
• L’atteinte des résultats business qui est déterminée sur base de lettres
d’objectifs avec des éléments quantitatifs, mais aussi qualitatifs (attitude
générale, prise en compte des risques, alignement avec l’intérêt des clients,
des employés et des actionnaires) qui intègrent la notion de durée (objectifs
de l’année, mais aussi objectifs pluriannuels pour les années futures).
• Le comportement qui est mesuré à travers le modèle de compétences de
leadership du Groupe AXA.
La performance de l’entité est déterminée sur base d’un certain nombre
d’indicateurs d’activités et de résultats recevant chacun une certaine pondération,
tels la rentabilité, les dépenses en frais généraux, le résultat d’exploitation, la qualité
de service envers les clients et envers les courtiers.
La performance de l’entité et du groupe détermine le « STIC (Short Term Incentive
Compensation) Pool » qui déterminera l’enveloppe totale disponible pour les
rémunérations variables individuelles. Au plus les résultats de l’entité seront bons,
au plus cette enveloppe sera importante. En cas de mauvaise performance de
l’entité et / ou du groupe, les rémunérations variables individuelles seront
automatiquement diminuées proportionnellement.
4. Mesures de performance pour la rémunération variable
différée
AXA dispose d’un plan de rémunération à long terme (plan Equity AXA), dont les
principes peuvent être adaptés de manière régulière, notamment en fonction de
l’évolution du cadre législatif international.
Ce mode de rémunération, qui s’appuie sur l’intéressement à long terme des
collaborateurs, permet de différer une part significative de la rémunération variable
et en même temps de se conformer aux exigences des régulateurs nationaux et
internationaux. Cette rémunération correspond en moyenne à plus de 50% de la
rémunération variable totale.
L’objectif est de récompenser et fidéliser les collaborateurs en les associant à la fois
à la performance intrinsèque du Groupe AXA, à celle de leur entité de rattachement
et à la performance du titre AXA sur le moyen/long terme. Les critères de sélection
des bénéficiaires sont : l’importance de la fonction dans l’organisation (Rôle) ;
l’importance de la personne qui exerce la fonction (rétention) : l’importance de la
personne pour le futur (potentiel) : la qualité de la contribution individuelle
(performance).
La composante variable différée est composée de deux principaux véhicules :
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