art KARLSRUHE 2016

Transcription

art KARLSRUHE 2016
art KARLSRUHE 2016
Foire internationale d’art moderne et contemporain
Du 18 au 21 février 2016
Conférence de presse en ligne le 25 novembre 2015 dans la galerie municipale de
Karlsruhe
Les intervenants suivants vous attendent :
Avancer en prenant du recul
Ewald Karl Schrade, commissaire de la manifestation, présentera la section consacrée à l’art
moderne au Salon
Musée Kirchner de Davos – L’exposition exceptionnelle « Le peintre en photographe »
Thorsten Sadowsky, Directeur du musée Kirchner de Davos
Dans l’air du temps
Britta Wirtz, directrice du salon, présente la section consacrée à l’art contemporain au Salon
Galerie Meyer Riegger, Karlsruhe – L’incontournable galerie d’art contemporain
Thomas Riegger, galeriste, raconte sa première participation au Salon
Vous trouverez les retranscriptions des différentes interventions dans ce dossier de presse
(la page suivante donne d’autres indications sur ce que contient ce dossier de presse).
Vous trouverez également des visuels utiles pour votre reportage dans l’espace presse, à
l’adresse suivante : www.art-karlsruhe.de
Sommaire :
Le salon art KARLSRUHE – Un point de rencontre entre classiques et contemporains
Le jury de l’édition 2016 du salon art KARLSRUHE ouvre ses portes à 31 galeries
supplémentaires / De nouveaux visages dans les halls d’exposition
Les expositions spéciales de l’édition 2016 – Reflet de l’art moderne
ARTIMA art meeting 2016 – Le marché de l’art en Allemagne
Les emplacements réservés aux sculptures : les lieux où l’on célèbre la sculpture
Les remises de prix du salon art KARLSRUHE
Un siècle de production artistique – Les axes principaux du salon art KARLSRUHE
Mémento, informations pratiques
Avancer en prenant du recul
Interview du commissaire de la manifestation Ewald Karl Schrade qui s’exprime sur l’art
moderne
1. Monsieur Schrade, en seulement quelques années, le salon art KARLSRUHE est devenu
dans l’espace germanophone l’un des trois plus grands marchés d’art moderne et d’art
contemporain. Un succès auquel beaucoup ne s’attendaient pas au départ.
Je me souviens encore du climat de défiance et des critiques parfois violentes auxquelles nous
avons été confrontés lorsque nous préparions la toute première édition du salon art KARLSRUHE
en 2003 et en 2004. Certains sceptiques pensaient qu’il était impossible de montrer un
échantillonnage représentatif d’un siècle d’œuvres d’art. Alors que dès le départ je savais
comment relier l’expressionnisme allemand aux courants les plus récents de l’art contemporain.
Par la suite, tous ceux avec qui j’ai pu parler du salon art KARLSRUHE m’ont donné raison. La
rencontre d’œuvres datant de différentes périodes prend beaucoup de sens et permet de mettre
encore plus en valeur ce marché de l’art. Lorsque l’édition 2016 du salon art KARLSRUHE
ouvrira ses portes le 18 février, nous pensons à nouveau accueillir près de 50 000 visiteurs.
2. Des œuvres datant de périodes différentes qui se rencontrent et se correspondent, on
voit souvent ce type de scénario au salon art KARLSRUHE. Quelle valeur ajoutée ce type
de rencontres peut-il avoir pour un marché de l’art ?
Le but était de créer un salon montrant qu’une œuvre d’art doit être considérée dans son contexte,
comme on le dit si souvent aujourd’hui. Naturellement, je pense tout d’abord au contexte temporel,
notamment à l’art moderne qui a mis en place les conditions propices pour qu’aujourd’hui, de
jeunes artistes imprégnés des thèmes de notre temps puissent créer des œuvres avec un regard
neuf, des peintures et des sculptures d’actualité nous permettant de refléter la condition humaine
et de la mettre en perspective.
Ainsi, il allait de soi qu’il nous fallait réunir des façons de voir différentes, en confrontant des
positions artistiques variées au salon art KARLSRUHE.
Nous avons réalisé quelque chose d’unique à Karlsruhe en créant un dialogue cohérent entre des
créations récentes et des œuvres devenues classiques.
3. Le salon art KARLSRUHE, un panorama des arts visuels sur une période de 100 ans.
Comment ne pas se sentir désorienté par la grande diversité des halls d’exposition
lorsqu’on est visiteur ?
Notre priorité est de garantir une structure claire aux visiteurs. Ceux qui commencent dans le hall
1 à gauche du hall événementiel pourront profiter d’une sélection remarquable de photographies
et d’éditions. Ils pourront également y voir la grande exposition exceptionnelle, où l’on présente
cette année le musée Kirchner de Davos.
Le directeur du musée, Dr Thorsten Sadowsky, est aujourd’hui notre invité et prendra la parole
pour présenter l’exposition exceptionnelle tout de suite après moi.
Dans le hall 2, l’art contemporain et celui des modernes se côtoient pour mieux mettre en tension
les liens artistiques qui existent entre les deux. On peut y découvrir les mouvements qui
établissent un pont entre les deux pôles moderne et contemporain, comme Fluxus, l’art informel,
le Pop Art et le groupe ZÉRO. Renate Bender, Walter Bischoff, Dorothea van der Koelen, Georg
Nothelfer, Michael Schultz, Michael Werner et d’autres, la liste des galeries de grande renommée
présentes dans le hall 2 est longue, et ces galeries participent depuis longtemps déjà. D’autres
galeries notamment de Berlin, de Hambourg et de Strasbourg viendront y ajouter de nouveaux
venus.
Le hall 3 se chargera lui aussi de montrer de l’art contemporain et de l’art moderne de niveau
muséal principalement.
Enfin, le hall 4, la dm-arena, propose tout ce que je regroupe sous l’appellation de
« Contemporary art 21 », parce qu’on y trouve les œuvres les plus récentes, celles datant des
quinze dernières années.
4. Le nom « art KALRSRUHE » est devenu une sorte de référence dans le domaine de l’art
moderne et le salon a mis l’accent sur cet aspect. À quels moments forts et à quelles
nouveautés pouvons-nous nous attendre cette année ?
Je vois comme une reconnaissance supplémentaire de notre travail le fait que de nouveaux
exposants d’art moderne, connus et reconnus dans le monde entier, participent à la prochaine
édition du salon art KALRSRUHE. Nous sommes fiers d’accueillir cette année la Galerie
Utermann de Dortmund, une entreprise familiale depuis quatre générations. Les visiteurs seront
également heureux d’y voir des œuvres de l’expressionnisme allemand comme le Couple
dansant d’Hermann Max Pechstein, les peintures à tempera de Christian Rohlfs et les aquarelles
exceptionnelles d’Emil Nolde. Parmi les nouveaux venus se trouvent également la galerie Meyer
Riegger de Karlsruhe et la galerie Ernst Hilger de Vienne.
Par ailleurs, la présence de marchands d’art célèbres comme Henze & Ketterer, Ludorff,
Maulberger, Rotermund, Michael Werner, Schlichtenmaier et Schwarzer qui seront dans le hall 3,
contribuera à donner plus de résonance à l’événement.
5. Des aménagements spacieux, la lumière du jour dans les halls et de vastes espaces
pour les sculptures, ces caractéristiques typiques du salon art KARLSRUHE l’ont placé au
rang d’incontournable. Et quel est le rôle de l’insolite et de l’innovation dans ce salon ?
Un salon d’art contemporain convaincant se doit de surprendre en permanence. Il ne doit pas
seulement se contenter de structures bien rôdées. Il s’agit d’élargir le champ de vision, d’émettre
des suggestions et de donner de nouveaux accès à l’art et à la collection.
Pour la 13e édition du salon art KARLSRUHE, nous avons organisé une exposition exceptionnelle
consacrée à l’institut Ernst Ludwig Kirchner, fondé en 1982 sur l’initiative de Roman Norbert
Ketterer. L’actuel directeur du musée Kirchner, Thorsten Sadowsky, en parlera plus en détails
lors de sa présentation.
Par ailleurs, j’ai arrangé une rencontre avec le collectionneur Jürgen A. Messmer de la commune
Riegel am Kaiserstuhl et sa collection qui sera présentée dans la dm-arena. Entrepreneur et
amateur d’art passionné, il a acquis dans les années soixante-dix une grande partie de la
succession d’André Evard, peintre suisse décédé en 1972.
Peu à peu, il a amassé de façon constructive une collection d’art qu’il expose aujourd’hui à la
Kunsthalle Messmer. Au salon art KARLSRUHE, on peut constater à quel point Evard n’est
jamais resté dans le moule, comme le dit si bien Messmer, et que l’artiste a également pris le
temps de faire de la peinture figurative.
Evard est considéré comme le premier expressionniste suisse et comme le précurseur de l’art
moderne suisse. L’art d’Evard consiste en une synthèse unique en son genre de formes opérant
une synthèse parfaite entre abstraction géométrique et figuration lyrique.
Les deux expositions, aussi différentes soient-elles, arrivent à dégager ensemble un
dénominateur commun mentionné à de nombreuses reprises. Il s’agit de s’extraire des attendus
trop convenus, des cadres et des contraintes.
Alors que Kirchner essayait de se refuser à reconnaître la photographie comme une forme d’art à
part entière, Evard, lui, s’est refusé d’obéir aux restrictions artistiques imposées par nombre de
ses collègues. Un constructiviste qui fait également de la peinture figurative, cela paraît forcément
étrange et abscons. André Evard ne s’en est pourtant jamais laissé dissuader.
Ainsi, la boucle est bouclée. Aujourd’hui, de jeunes artistes se prennent des libertés et, ma foi, ils
ont de l’impertinence et l’audace de faire sauter les cadenas entre les disciplines, de (nous)
violenter quitte à être difficiles à comprendre, ce qui leur permet ainsi de s’aventurer en terre
inconnue au XXIe siècle.
Si nous réussissons une fois encore, dans cette 13e édition du salon art KARLSRUHE, à faire voir
et comprendre l’arrière-plan historique de notre époque, alors nous aurons accompli notre devoir
au profit des exposants, des collectionneurs et du public amateur d’art.
Musée Kirchner de Davos –
Exposition exceptionnelle : « Le peintre en tant que photographe »
Interview de Thorsten Sadowsky, directeur du musée Kirchner de Davos
Le musée Kirchner de Davos fait partie des lieux de recherche et d’exposition les plus
importants dans le domaine de l’art moderne. Quelles sont les œuvres qu’inclut la
collection exactement ? Quelle est la particularité de votre institution, celle qui lui permet
de se démarquer ?
L’œuvre de Kirchner se compose d’environ 25 000 œuvres d’art. Près de 12 000 d’entre elles se
trouvent actuellement au musée Kirchner de Davos. Ainsi, le musée dispose de loin de la plus
grande collection mondiale d’œuvres de l’artiste expressionniste allemand.
Cette collection réunit 40 peintures, 7 sculptures – dont le lit que Kirchner sculpta en 1919 pour
Erna Schilling –, plus de 700 dessins et aquarelles, plus de 300 gravures sur bois, autres
gravures et lithographies, 160 cahiers d’esquisses contenant plus de 9 000 dessins, environ
1 500 négatifs sur verre et sur cellulose et des tirages d’époque, sans oublier près de 20 œuvres
textiles qui furent brodées ou tricotées d’après les croquis de Kirchner. À cela s’ajoutent
également de nombreux prêts permanents. Enfin, cette collection s’accompagne d’autres œuvres
ayant été offertes au musée.
Le musée Kirchner de Davos fait partie des musées d’art les plus isolés d’Europe puisqu’il se
situe aux confins du paysage alpin qui a tant marqué la vie et l’œuvre d’Ernst Ludwig Kirchner de
1917/18 à 1938. C’est d’ailleurs à cette époque que Kirchner est devenu l’un des plus grands
peintres de la région des Alpes et s’est épris de son style de vie et a développé son art avantgardiste. Malgré sa vie recluse dans les montagnes de Davos, il n’a cessé d’être en avance sur
son temps en essayant constamment de renouveler son œuvre et de se défaire de l’étiquette de
l’expressionnisme qui lui était apposée.
Les nombreuses facettes de son œuvre sont étudiées et représentées au musée Kirchner. De
temps à autres, elles établissent un dialogue avec les positions de l’art contemporain. C’est la
raison pour laquelle le musée Kirchner ne doit pas être considéré comme un lieu de culte qui
sacraliserait l’œuvre d’un grand artiste du XXe siècle, mais plutôt comme un forum discursif visant
à analyser et à diffuser l’actualité, la diversité et la modernité d’Ernst Ludwig Kirchner.
Ernst Ludwig Kirchner est surtout connu comme peintre et graphiste. Peu connaissent ces
réalisations photographiques. Votre musée dispose d’une collection photographique riche
d’environ 1 500 œuvres. La totalité des négatifs ont été numérisés et un échantillonnage
est actuellement présenté dans le cadre d’une exposition temporaire au sein de votre
musée. Quel est le but de ce projet ?
Lorsque l’on se penche sur ses œuvres photographiques posthumes, on constate que Kirchner
s’est de son vivant beaucoup intéressé à la photographie et qu’il reconnaissait l’importance de
cette nouvelle forme picturale. Selon lui, la photographie désencombrait la peinture de la simple
représentation, cette dernière se transformant toujours en symbole.
Kirchner se servait également de la photographie comme pense-bête et intégrait dans ses
peintures des effets photographiques comme le grand angle, la vision de près, le détail et la
double exposition.
La numérisation de notre stock photographique contribue énormément à valoriser nos pièces et à
créer un catalogue en ligne de notre collection. Les photographies continueront à faire partie
intégrante de la collection et permettront de donner des éclaircissements sur les motifs picturaux,
les situations et les étapes de la vie de l’artiste.
Les photographies sont également très instructives en tant que créations artistiques puisque
Kirchner les a exploitées et utilisées de façon artistique même s’il ne les considérait pas comme
des œuvres d’art à proprement parler.
Au-delà de cette vision désuète de l’art, le rôle de la photographie en tant que support de
documentation est également important pour Kirchner. Près de 75 % de toutes les photos qu’il a
prises sont des photos d’objets, notamment d’œuvres et de vues d’exposition. Kirchner n’était pas
seulement un artiste assoiffé de créations, c’était également un archiviste doté d’un fort penchant
pour la méthode.
Nous voulons dévoiler cette diversité, sa méthode et sa spontanéité dans l’œuvre photographique
de Kirchner.
L’exposition exceptionnelle de votre musée au salon art KARLSRUHE met également
l’accent sur les créations photographiques de Kirchner. À quoi peuvent s’attendre les
visiteurs de cette exposition spéciale ?
Nous allons analyser les interactions entre la photographie, la gravure et la peinture. Avec
Kirchner, toutes les formes d’art se croisent. Ainsi, Kirchner se servait de photographies comme
de modèles picturaux pour certaines de ses œuvres. Plus loin, nous montrons le parallélisme
entre le dessin et la photographie comme l’illustre l’exemple An der Quelle Trinkender (Buvant à
la source) de 1920. La scène du berger buvant à la source a un aspect beaucoup plus
symbolique dans le dessin à la plume que sur la photographie. Kirchner conçoit la photographie
comme un moyen d’invention picturale, elle est un partenaire de dialogue des genres classiques.
Dans cette exposition, en utilisant des exemples parlants, nous allons présenter ce cheminement
des premières archives photographiques à la peinture en passant par le dessin et la gravure.
Enfin, nous montrerons que la photographie est présente jusqu’à la fin du processus de création,
lorsqu’il photographie les différents stades de peintures, puis l’œuvre finie pour les documenter et
les répertorier dans un catalogue réalisé par ses soins. Ainsi, la photographie est en arrière-plan
du début à la fin : de l’invention picturale au catalogue de ses œuvres. Le photographe Kirchner
n’avait jamais été montré de façon si « exhaustive » par le passé.
Parmi les œuvres photographiques se trouvent quelques travaux qui n’ont jamais été
dévoilés auparavant. Certains d’entre eux seront présentés au public pour la première fois.
Nous avons reçu récemment un don de négatifs sur verre, qui permettent de comprendre la
genèse de l’œuvre majeure et visuellement exigeante la Reiterin (La Cavalière, 1931/1932).
Kirchner répond au problème de la fragmentation des corps et de la multiplicité de points de vue,
qui d’ailleurs feront naître le cubisme, par le principe de l’addition des points de vue, qui
apparaissent les uns à côté des autres ou superposés les uns sur les autres. La cavalière est par
exemple représentée sous trois angles différents : de face, sur le côté et de dos. Cela crée des
effets qui rappellent beaucoup la technique de la double exposition en photographie.
Nous exposons également des portraits uniques d’Henry van de Velde, Gustav Schiefler, Fritz
Winter, Oskar Schlemmer et Alfred Döblin, qui tous ont été hébergés par Kirchner, dans son
« studio en plein air », sur la véranda de sa maison de Wildboden.
Les impressions de haute montagne ne manqueront pas, tout comme les témoignages
photographique de sa vie d’artiste bohème berlinois. Kirchner avait agencé son atelier de Berlin
pour en faire un refuge plein de surprises et s’y mettre en scène. À Davos, pendant l’été 1921, il
organisa une soirée dansante avec la jeune danseuse Nina Hard, qui dansa nue sur les prairies
d’alpage et eut brièvement un ménage à trois passionné avec Kirchner et sa compagne Erna
Schilling.
Nous avons choisi une sélection de pièces capables d’illustrer toutes les facettes de l’œuvre
photographique d’Ernst Ludwig Kirchner.
Dans l’air du temps
Britta Wirtz, la directrice du salon, s’exprime sur l’art contemporain
1. Thorsten Sadowsky vient de nous montrer l’œuvre de Kirchner sous un jour nouveau.
Au-delà de l’art moderne, les mouvements de l’art contemporain nous réservent également
bien des surprises. Quel rôle jouent les tendances actuelles au salon art KARLSRUHE ?
Le simple fait que nous organisions d’abord une conférence en ligne avant l’ouverture du salon
art KARLSRUHE montre à quel point nous voulons pérenniser le succès de ce salon. Les
nouveaux médias et leurs technologies offrent de nombreuses opportunités pour accroître la
communication dans le domaine de l’art.
L’art contemporain lui-même a beaucoup évolué au cours des douze dernières années et le
succès du salon art KARLSRUHE est indissociable de cette évolution. En interne, j’aime parler de
l’« offensive qualité », une recherche constante de qualité qui se dégagera inéluctablement si ce
salon conserve sa place de troisième marché d’art le plus important dans l’espace germanophone.
2. Comment se traduit cette recherche de qualité au salon art KARLSRUHE
Voilà ce que « l’offensive qualité » signifie dans le domaine de l’art contemporain : nous ne
créons pas les tendances, mais nous les observons en analysant le travail des galeries qui
défendent des positions établies et celles qui s’efforcent, en prenant des risques, de trouver la
relève, les artistes de demain pour ensuite les révéler au public.
Dans la salle dm-arena, nous voulons montrer l’art des plus jeunes dans une exposition intitulée
« Contemporary art 21 ». D’année en année, les candidatures d’exposants dans cette catégorie
ne cessent d’augmenter.
Nous sommes heureux de pouvoir compter parmi nos exposants des galeries comme celle
d’Anna Jil Lüpertz de Berlin ou l’atelier Fritz Winter de Diessen. Nous sommes également fiers
d’exposer de l’art international dans ce hall, avec notamment les galeries Laurence Esnol et
Alternative Collections, toutes deux venues de Paris.
Nous nous réjouissons d’avance à l’idée d’accueillir la galerie d’art italienne anOTHER, qui
installera pour l’occasion l’exceptionnelle Art House de Paul Critchley, une œuvre de 70m2
praticable à pied. Cette œuvre donne une vision d’un intérieur comme nous avons l’habitude d’en
observer dans les traditionnels tableaux de genre, mais dans une réalité spatiale en trois
dimensions, pour leur donner plus de profondeur. L’installation inclut 85 tableaux répartis dans
quatre salles et donne vraiment l’impression d’être dans un appartement.
Pour nous, il est aussi très important de faire revenir des galeristes qui ont été représentés au
salon art KARLSRUHE par le passé et qui ont fait une pause pour des raisons diverses. Ainsi,
nous aurons le plaisir de recevoir en février Brigitte Holbein-March avec l’International
Contemporary Art de Stuttgart.
3. Vous avez évoqué Brigitte Holbein-March, une galeriste qui dès le début s’est tournée
vers l’international, avec des artistes comme John Cage et Lawrence Weiner, originaires
des États-Unis, ou encore Patrick Raynaud qui est français. Lorsque l’on s’intéresse à la
liste des exposants, on se rend compte que le salon art KARLSRUHE a largement agrandi
son réseau international.
Vous avez raison et nous sommes très heureux de cette évolution, car elle est un autre indice de
notre succès. Notre commissaire, Ewald Karl Schrade, et les sept membres du conseil consultatif
du salon art KARLSRUHE ont constaté que nous recevions plus de candidatures de l’étranger
qu’au cours des années précédentes. Pour nous, c’est un signe très positif.
La proportion des exposants internationaux montre en effet que le salon art KARLSRUHE s’est
établi bien au-delà de l’espace germanophone. Je vous donne quelques chiffres : les exposants
que nous avons admis viennent de treize pays différents. Un galeriste sur quatre vient donc de
l’étranger. Certains d’entre eux ont déjà acquis la notoriété, à l’instar de Chiefs & Spirits de La
Haye, Esnol de Paris, Gilden’s Art de Londres, Victor Lope de Barcelone, Morone de Milan, Van
Der Planken d’Amsterdam et Várfok de Budapest.
Je peux également citer la galerie Ernst Hilger de Vienne qui a acquis une véritable renommée à
l’international. Sa présentation, qui aura lieu dans le hall 2, va se concentrer sur les représentants
de l’art abstrait autrichien comme Haus Staudacher ou Franz Grabmayr décédé en mai 2015. La
galerie fera d’ailleurs une petite présentation de l’artiste au salon art KARLSRUHE.
De même, de nombreux artistes étrangers exposeront cette année dans le hall 1, où nous avions
l’habitude de présenter des exposants allemands travaillant dans les domaines de la
photographie et de l’édition, comme la Maison d’art de Lübeck ou la galerie In focus de Cologne.
Nous aurons notamment Maryam Fasihi Hrandi de Téhéran ou de la Rademakers Gallery
d’Amsterdam.
4. Entre-temps, le salon art KARLSRUHE est devenu une sorte d’étendard pour la ville,
dont le nom est d’ailleurs mentionné dans l’intitulé du salon, en lien avec les institutions
culturelles basées ici. Où peut-on remarquer ce lien au salon art KARLSRUHE ?
C’est vrai. Le salon art KARLSRUHE est niché dans une ville qui a beaucoup à offrir, entre son
Centre d'art et de technologie des médias ZKM et ses galeries, ses musées et ses deux
académies d’art. Le salon sera inauguré le 17 février par Peter Sloterdijk, conférencier invité. Ce
philosophe est très attaché à la ville de Karlsruhe puisqu’il y a encore quelques mois, il était
recteur de l’Université des arts et du design de Karlsruhe et où il est toujours professeur de
philosophie et d’esthétique.
Ce lien se retrouve également de par notre hôte : la galerie municipale.
Depuis 2008, le Land de Bade-Wurtemberg et la ville de Karlsruhe décernent au salon art
KARLSRUHE le prix du même nom au meilleur « one-artist-show ». Il s’agit de 15 000 euros qui
permettent au Land et à la ville de Karlsruhe d’acheter les travaux de l’artiste pour la collection art
KARLSRUHE. Il s’agit d’une collection qui se trouve ici-même, dans la galerie municipale de
Karlsruhe.
Je tiens donc à remercier du fond du cœur la directrice de la galerie municipale, Madame
Baumstark, de nous avoir invités et de nous avoir permis de tenir cette conférence dans la cour
intérieure de la galerie municipale.
Galerie Meyer-Riegger – Karlsruhe
L’incontournable galerie d’art contemporain
Interview de Thomas Riegger, galeriste
L’histoire de la galerie Meyer-Riegger est intrinsèquement liée à la ville de Karlsruhe.
Pendant vos études, vous y avez réalisé des expositions dans votre propre appartement,
et votre partenaire, Jochen Meyer, y avait déjà organisé des expositions par le passé,
notamment dans la maison de la littérature de Karlsruhe.
Depuis 1997, vous dirigez ensemble la galerie Meyer-Riegger que vous avez depuis
transformée en galerie incontournable dans le domaine de l’art contemporain. Quel est le
secret du succès de votre galerie ?
C’est l’accueil précoce d’artistes comme Franz Ackermann, Corinne Wasmuth, Dieter Roth, Silke
Schatz ou Korpys/Löffler dans notre galerie et leur succès qui nous ont permis d’attirer l’attention
sur nous très tôt.
Vous avez ouvert une filiale à Berlin. Cependant, vous restez fidèle à Karlsruhe. Que
représente cette ville et ce lieu pour votre galerie ?
Nous avons commencé nos activités de galeriste à Karlsruhe, car nous avons tous deux fait nos
études ici. Mes études à l’Académie des Beaux-Arts font que je conserve aujourd’hui encore des
relations étroites avec l’université. Notre galerie, située dans la Klauprechtstraße, est devenue
une sorte de carrefour artistique. Des artistes comme Franz Ackermann, Meuser ou Daniel Roth
viennent souvent pour échanger et parler d’art.
Mais ce n’est pas seulement pour l’Académie des Beaux-Arts que nous sommes culturellement
attachés à Karlsruhe. Des institutions comme le ZKM, la galerie d’art et l’association d’art
confèrent à la ville une atmosphère particulière.
Quelle est votre résonance dans une grande métropole comme Berlin et comment vous y
différenciez-vous de la galerie que vous tenez à Karlsruhe ?
Nous avons ouvert notre galerie sur la Friedrichstraße à Berlin pour deux raisons. D’une part,
nous voulions exposer certains de nos artistes à Berlin, LA ville de l’art en Allemagne. D’autre
part, nous trouvions intéressant de relever un nouveau défi, après dix ans d’activités à Karlsruhe.
L’atmosphère à Berlin est bien plus critique qu’à Karlsruhe ; une expérience à laquelle tous les
galeristes sont confrontés.
Depuis, nous donnons la même importance à nos deux galeries qui fonctionnent comme un tout.
Votre programme est orienté vers l’art conceptuel, l’art minimaliste, le Land Art et l’Arte
Povera. Quel but voulez-vous atteindre avec votre galerie ? Que voulez-vous transmettre
grâce à votre travail ?
Aujourd’hui, il n’existe plus vraiment de galeries ayant des programmes bien définis mais en effet,
nous nous intéressons beaucoup à l’art conceptuel et à l’art minimaliste des années soixante. Il
arrive donc souvent que les artistes que nous présentons aient des points communs avec cet art
historique.
Mais notre programme n’a rien à voir avec nos positions artistiques ou nos avis. Nous diffusons
de l’art contemporain susceptible de nous toucher, qu’il s’agisse d’art conceptuel ou d’art lyrique.
Sur votre stand, vous exposez, entre autres, des œuvres de Meuser, Franz Ackermann et
Daniel Roth – qui d’ailleurs, sont tous professeurs à l’Académie des Beaux-Arts de
Karlsruhe – et des œuvres de Robert Janitz. Quel est le concept de votre présentation ?
Vous ne citez là que quelques exemples. Nous devrions finalement avoir sept ou huit positions
différentes. Le concept de notre présentation doit refléter le travail de notre galerie qui se
compose de notre programme international. On pourra également y voir les professeurs qui
enseignent ici. Cela semblait logique de les présenter là, à l’endroit où ils dispensent leur
enseignement. Cependant, nous n’avons pas encore tout prévu. Certaines choses doivent être
gardées pour la fin, cela permet de faire planer le suspense.
Ce sera la première fois que vous vous présentez au salon art KARLSRUHE. Qu’est-ce-qui
a été déterminant dans la décision d’exposer et qu’attendez-vous de votre participation au
salon ?
Nous envisagions depuis longtemps déjà de participer à cet événement, tout simplement parce
que nous tenons une galerie à Karlsruhe. Cependant, les dates du salon qui, auparavant, avait
lieu en mars, empiétaient toujours sur les dates d’autres salons où nous tenions à aller. Ainsi,
nous sommes très heureux que cette édition du salon art KARLSRUHE ait lieu en février.
Un point de rencontre entre classiques et contemporains
La 13e édition du salon art KARLSRUHE met l’accent sur les contemporains tout en
accordant la même importance au modernisme
Le galeriste d’In focus Galerie, Burkhard Arnold de Cologne, complimente les organisateurs pour
« les halls spacieux et aérés, l’atmosphère excellente ». Son collègue de Francfort Peter Femfert
est enthousiasmé par « le professionnalisme de l’organisation ». Et Hans Maulberger de Munich,
qui depuis de nombreuses années est exposant au salon art KARLSRUHE, s’étonne toujours de
ses très bonnes ventes à Karlsruhe, lui, le spécialiste de l’art du ZÉRO et de l’art informel. Le
bilan est « plus que satisfaisant, depuis ma première participation au salon ». Dans le Sud-Ouest,
selon Rainer M. Ludorff, marchand d’art à Düsseldorf, « il y a de nombreux collectionneurs, y
compris des collectionneurs jeunes et ouverts, qui font leurs achats à Karlsruhe et non à Bâle ou
à Cologne ».
Rien d’étonnant donc, à ce que le salon art KARLSRUHE, depuis l’année de sa création en 2004,
fasse partie des salons qui se distinguent par la grande fidélité de leurs exposants. D’année en
année, pour y rencontrer leurs collectionneurs, les galeristes d’Allemagne, de France, de Suisse
et de nombreux pays voisins reviennent dans cette ville qui abrite non seulement le Centre d’Art
et de Technologie des médias de Karlsruhe mais aussi de remarquables musées. Près de 50 000
visiteurs affluent alors dans les quatre halls d’exposition. La directrice du salon, Britta Wirtz, le
commissaire du salon Ewald Karl Schrade ainsi que les sept membres du conseil font ainsi le
nécessaire pour garantir une qualité irréprochable tout en assurant une ambiance sereine dans
des halls spacieux et clairement structurés. Une bonne luminosité, de larges allées, des aires de
repos qui sont de véritables oasis en font un salon où il fait bon flâner, que ce soit pour échanger
avec des professionnels ou pour acheter des œuvres d’art en toute sérénité.
Sous le slogan « L’homme. Le marché. L’art », 210 galeristes de 13 pays parmi lesquels de
nombres exposants renommés du salon art KARLSRUHE et également quelques nouveaux
venus, notamment les galeries de renommée internationale Utermann (Dortmund, Modernisme
classique) et Meyer Riegger (Karlsruhe/Berlin, Art contemporain) se présentent du 18 au 21
février 2016 (ouverture le 18 février). Pour citer la directrice Britta Wirtz : « Notre devise est la
suivante : Continuer de progresser avec l’art contemporain, se maintenir en force au sein du
modernisme ».
Une galerie sur quatre vient de l’étranger
La fraction des galeries étrangères s’est également vue renforcée par la procédure de
candidature au salon art KARLSRUHE 2016. Le conseil consultatif du salon a notamment
accepté la candidature de marchands d’art tels que Chiefs & Spirits (La Haye), Esnol (Paris),
Gilden’s Art (Londres), Victor Lope (Barcelone), Morone (Milan), Van Der Planken (Anvers) et
Várfok (Budapest), soit au total 51 exposants.
Avec la liste de ses exposants, Ewald Karl Schrade est à même de couvrir tout le vaste éventail
de l’art sur plus d’un siècle. De l’expressionnisme allemand aux derniers courants de l’art
contemporain et des positions figuratives aux peintures et sculptures concrètes : il n’y manque
rien.
Le jury de l’édition 2016 du salon art KARLSRUHE ouvre ses portes à 31 galeries
supplémentaires
De nouveaux visages dans les halls d’exposition
Ouvert sur le monde
Brigitte Holbein-March, Brigitte March International Contemporary Art (Stuttgart) : « La
galerie est synonyme d’ouverture sur le monde », déclare Brigitte Holbein-March, galeriste qui,
dès ses débuts, a décidé de se tourner vers l’international. Fondée en 1976 à StuttgartWeilimdorf, la galerie Brigitte March se consacre depuis près de quarante ans à la diffusion de
l’art contemporain conceptuel. Cette galerie a mené, dans le domaine de la culture institutionnelle,
des travaux avant-gardistes qui ont été fortement appréciés par-delà les frontières allemandes.
Brigitte Holbein-March s’est constituée une liste d’artistes qui appartiennent tous au gratin du
monde artistique : Joseph Beuys, John Cage, Lawrence Weiner, Ulrike Rosenbach, Christo &
Jeanne-Claude ou Ugo Dossi présentent eux aussi leurs œuvres dans cette illustre galerie. Pour
la deuxième fois après 2008, la galerie sera présente au salon art KARLSRUHE 2016. Dans le
hall 2, elle exposera entre autres les œuvres de Richard Jackson, Patrick Raynaud, Lawrence
Weiner et Guido Mangold. « Notre présence au salon art KARLSRUHE renforce notre visibilité
dans le sud de l’Allemagne », conclut la galeriste.
Attaché aux traditions
Rémy Bucciali, Galerie Éditions Rémy Bucciali (Colmar) : Le galeriste se passionne pour les
gravures classiques. « La gravure sur cuivre est une forme d’expression artistique qui doit faire
avec moins de moyens que la peinture. Elle crée des règles et des lois qui lui sont propres. Mais
elle possède également une richesse d’expression sans limite. Je dis souvent que la gravure est
le quatuor à cordes de la peinture et j’endosse le rôle de l’interprète d’une nouvelle partition. »
L’atelier-galerie de Bucciali, fondé en 1983 à Colmar, a un concept très particulier : c’est à la fois
un lieu de production et un lieu de vente. Là-bas, l’imprimeur et galeriste Rémy Bucciali conçoit,
en collaboration avec des artistes, des éditions limitées imprimées à la main. Bucciali, un des
derniers éditeurs d’héliogravure en France, conserve une tradition vieille de plus de cinq cents
ans, celle sur laquelle Albrecht Dürer se reposait également. Des artistes comme Alain Clément
saluent le savoir inestimable de cet Alsacien. Pour la treizième édition du salon art KARLSRUHE,
on pourra se réjouir du « one-artist-show » de cet artiste du sud de la France sur le stand des
Éditions Rémy Bucciali dans le hall 1. Des graveurs à la pointe sèche comme Jacques Clauzel,
Michel Cornu et Matthew Tyson nous feront eux aussi l’honneur de leur présence. « La cerise sur
le gâteau est la présence de mon artiste de la première heure, celui que j’édite depuis maintenant
plus de trente ans et qui représente à mes yeux le maître incontesté de l’art singulier : Raymond
Waydelich », conclut Bucciali.
Collaborations
Jochen Meyer et Thomas Riegger, Galerie Meyer Riegger (Karlsruhe) : L’Académie des
Beaux-Arts, le ZKM, le musée Staatliche Kunsthalle, la fondation artistique Badischer Kunstverein
et l’Université des arts et du design font de Karlsruhe un haut-lieu de l’art en Bade-Wurtemberg.
La galerie Meyer Riegger, fondée en 1997 par Jochen Meyer et Thomas Riegger, participe à la
renommée internationale de la ville, en contribuant à façonner la scène artistique dynamique de
Karlsruhe en étroite collaboration avec les universités et les institutions.
Depuis 2008, la galerie est également installée à Berlin, où elle représente environ 30 artistes, de
Franz Ackermann à Rosa Barba en passant par Helen Mirra et Jonathan Monk. Pour la première
fois, leurs positions conceptuelles, qui touchent de près à la société et qui mettent l’accent sur le
potentiel émancipatoire de l’art, feront leur entrée au salon art KARLSRUHE 2016. Les deux
galeristes apprécient le fait que le salon réussisse à se réinventer en permanence. « Nous
voulions participer au salon de Karlsruhe depuis longtemps. Malheureusement, nous ne l’avions
pas pu jusqu’à présent car le salon art KARLSRUHE avait lieu en même temps que celui de New
York. Cette année, il a lieu en février, ce qui nous donne enfin l’occasion d’y participer », se
réjouissent Jochen Meyer et Thomas Riegger. Sur leur stand, les visiteurs pourront admirer les
œuvres de Franz Ackermann, Björn Braun, Katinka Bock, Miriam Cahn, Anna Lea Hucht, Robert
Janitz, Korpys / Löffler, Eva Kotatkova, Meuser, Daniel Roth et Waldemar Zimbelmann.
Familial
Galerie Utermann (Dortmund) : Tradition oblige : Wilfried Utermann représente déjà la
quatrième génération de la galerie Utermann fondée par son arrière-grand-père en 1853. C’est la
galerie familiale la plus ancienne de tout le pays. Depuis 1972, le marchand d’art s’engage en
faveur de l’expressionnisme, du modernisme, de « l’art postérieur à 1945 » et des positions
contemporaines, de Horst Antes à Norbert Tadeusz en passant par Abraham David Christian. Un
programme qui s’accorde parfaitement aux thèmes de prédilection du salon art KARLSRUHE.
Les expositions se succèdent régulièrement dans les salles de la Silberstraße du galeriste
entreprenant qui compte parmi les directeurs-fondateurs de la maison de vente aux enchères
Villa Grisebach et qui s’engage pour les archives de Christian Rohlfs à La Haye. Depuis
Dortmund, il prend soin de ses contacts dans le monde entier avec des experts en art, des
institutions et des collectionneurs. De grandes sculptures extérieures ont trouvé dans le jardin des
sculptures de cette galerie un lieu idéal pour y être exposées.
Attendue pour la toute première fois au salon art KARLSRUHE, la galerie Utermann exposera
dans le hall 3 les incunables de l’art d’après-guerre. « Le one-artist-show de notre première
présentation sera consacré à l’artiste Horst Antes, avec lequel nous travaillons depuis trente ans.
Ensuite, nous mettrons l’accent sur la production artistique d’après 1945 », explique la gérante
Karin Schulze-Frieling. « Nous allons montrer des œuvres de Fritz Winter, Emil Schumacher,
Hann Trier, Karl Hartung et Norbert Tadeusz. Une sélection dans le domaine de
l’expressionnisme allemand sera également présentée ».
Les expositions exceptionnelles de l’édition 2016 – Reflet de l’art
moderne
Musée Kirchner de Davos
Le peintre en tant que photographe
« La photographie », explique Roland Scotti, spécialiste de l’artiste Ernst Ludwig Kirchner,
« occupait une grande place dans la vie quotidienne de l’artiste ». Néanmoins, la photographie
réalisée par l’expressionniste allemand a longtemps suscité peu d’intérêt, peut-être du fait que ce
n’est qu’en 1980 qu’une publication réagit pour la première fois à cette forme d’art en présentant
Ernst Ludwig Kirchner (1880 – 1938) en tant que photographe. Le prochain salon art
KARLSRUHE accueillera dans le hall 1 Thorsten Sadowsky, directeur du Musée Kirchner de
Davos qui, dans le cadre d‘une exposition exceptionnelle, présentera l’artiste avec ses peintures
et gravures en mettant l’accent sur l’œuvre photographique de celui-ci.
Car, entre les années 1908 et 1938, le cofondateur du mouvement « die Brücke » a réalisé un
nombre considérable de photographies et documenté ainsi un large éventail de son
environnement personnel, qui s’étend des prises de vues de la vie de bohème de son atelier de
Berlin aux études contemplatives du monde alpin, des autoportraits aux nus, des photographies
de groupes aux paysages. Kirchner a principalement réalisé ses prises de vue avec un appareil
de marque Zeiss au format 18 sur 24 centimètres, qui se trouve encore à Davos aujourd’hui. Il a
majoritairement utilisé des négatifs sur verre de sensibilités et de formats divers. L’artiste s’était
en partie lui-même chargé du développement et de l’agrandissement de ses photos.
Il s’est toutefois montré plutôt sceptique vis-à-vis de ce nouveau médium artistique. En 1928, il
écrivait « que la photographie ne portait pas de dommage à l’art, mais qu’elle lui était utile ».
« Cependant, elle n’a rien à voir avec l’art à proprement parler », ce que bien sûr personne ne
peut plus envisager aujourd’hui. Le Musée Kirchner est fier de présenter dans les mois à venir cet
héritage photographique dans le cadre d’une exposition. Le fait qu’une exposition exceptionnelle
– alors que ce type de manifestations fait partie des traditions propres au salon art KARLSRUHE
–, soit financée cette fois par la Fondation Ernst Ludwig Kirchner, crée en 1982 sur l’initiative de
Roman Norbert Ketterer, est une fois de plus la preuve d’un « engagement privé exemplaire en
faveur de l’art », selon les termes du commissaire du salon Ewald Karl Schrade.
Messmer Foundation Riegel
André Evard – Pionnier de l’art concret et constructif
Jürgen A. Messmer est un collectionneur passionné. À Riegel am Kaiserstuhl, il gère la Maison
de l’art Messmer sur le site d’une ancienne brasserie, où la Galerie Messmer est également
établie depuis 2013. En 1978, l’entrepreneur a réussi à acquérir une grande partie de l’héritage
d’André Evard (1876-1972). Avec ce peintre précurseur de l’art moderne en Suisse, l’amateur
d’art s’est positionné dans un art concret et constructif qui représente aujourd’hui le point fort de
sa collection. L’étude de la vie et de l’œuvre d’Evard est pour Jürgen Messmer une affaire de
cœur.
« André Evard représente beaucoup pour moi et, spécialement par le biais des nombreux
visiteurs, nous pouvons découvrir constamment de nouvelles facettes dans son œuvre si
diversifiée. Qu’il ne se soit jamais laissé classer dans une catégorie de l’histoire de l’art et qu’il
soit toute sa vie resté fidèle à une peinture figurative tout en évoluant vers une peinture
constructive, et ce à un niveau très élevé, me fascine toujours aujourd’hui. » Les visiteurs du
salon art KARLSRUHE 2016 auront l’occasion de partager l’enthousiasme de Messmer : dans la
dm-arena, la présentation d’une sélection de son œuvre sera un événement à ne pas manquer.
ARTIMA art meeting 2016
Le marché de l’art en Allemagne
Ces derniers mois, on n’avait jamais autant abordé le thème de la politique culturelle. Et cela
n’avait rien d’un hasard. Après des débats sur les thèmes de la caisse sociale des artistes, du
droit de suite et de la TVA, beaucoup de collectionneurs et de marchands d’art se sont sentis
menacés par les projets de loi sur la protection du patrimoine culturel. Le premier jour du salon, le
18 février à 14h, aura lieu dans le cadre de l’ARTIMA art meeting une discussion intitulée les
« handicaps d’ordre politique » qui tentera d’aborder ce qui angoisse les acteurs du marché de
l’art aujourd’hui.
Sous la houlette de Carl Friedrich Schröer, un exposé tripartite sur la situation aura lieu, suivi d’un
face-à-face entre Ansgar Hollah, directeur au ministère, venu de Berlin, qui représentera le
gouvernement et les galeristes Kristian Jarmuschek (association fédérale des galeries et
marchands d’art allemands - Berlin) et Wolfgang Henze (Directeur des archives de Kirchner Wichtrach/Bern) pour tenter de comprendre la nécessité de cette nouvelle loi et les effets qu’elle
aura sur le marché et les musées.
Le lendemain, le 19 février, à 14h également, le salon art KARLSRUHE présentera la deuxième
partie de cet événement. Le ARTIMA art meeting deviendra : « du point de vue des musées »,
et ce pour aborder les thèmes délicats et sous tension de l’art, de la politique et du marché. Outre
le Dr Bernhard Maaz, directeur général de Munich et Ulrike Lorenz, directrice de la salle
d’exposition de Mannheim, Bernhard Schultz, critique berlinois au Tagesspiegel, nous fera part
de ses expériences et de ses observations.
La série de débats ARTIMA art meeting est rendue possible chaque année au salon art
KARLSRUHE grâce à ARTIMA, l’assurance d’œuvres d’art de Mannheim. Comme chaque
année, l’entreprise sera à nouveau représentée sur un stand d’informations dans le hall 3.
Des intervenants de renommée internationale
La liste des participants à l’ARTIMA art meeting est diversifiée et impressionnante. Ces dix
dernières années, près de 80 personnalités phares ont participé à ce forum de discussion avec
des artistes comme Jürgen Klauke, Markus Lüpertz, Jonathan Meese, Gregor Schneider et Klaus
Staeck ainsi que des directeurs de musées comme Roger M. Buergel, Susanne Gaensheimer,
Ulrike Groos, Max Hollein et Walter Smerling. Des théoriciens sont également intervenus comme
Bazon Brock, Robert Fleck, Wolfgang Ulrich et Peter Weibel, sans oublier des hommes et des
femmes d’expérience dans l’univers des galeristes et des collectionneurs. Que ce soit Harald
Falckenberg ou Eske Nannen, Christian K. Scheffel ou Michael Schultz, l’ARTIMA art meeting est
un lieu de rencontres réunissant des profils éclectiques, un lieu d’analyse entre l’art et le marché.
On y discute de politiques culturelles ou du rôle des critiques d’art. On y discute du génie de
l’artiste ou de la peinture conçue comme discipline insurpassable.
Des apparitions dont on se souviendra
Il y longtemps que certaines apparitions se sont incrustées indélébilement dans la mémoire du
petit monde qui gravite autour de l’art. Il est impossible d’oublier la performance de Jonathan
Meese en plein débat avec un intervenant en 2011. Il avait réuni devant l’estrade un grand
nombre d’invités venus voir et écouter cette star de sa génération. On se souviendra toujours du
besoin de se quereller autour de questions artistiques de certains, comme cela a été le cas,
l’année suivante, de Bazon Brock, dans une diatribe aussi passionnée que peu diplomatique.
Davantage mesurés et disciplinés, nombreux sont ceux qui ont participé activement aux débats
proposés au forum. Lorsqu’au cours du meeting de mars 2015, Marli Hoppe-Ritter (les chocolats
Ritter Sport), dont le carré est au centre de sa collection d’art depuis des décennies, fut
interrogée sur son attrait pour les formes géométriques clairement définies, elle avait surpris tout
le monde en organisant, peu de temps après le Salon, une exposition exhaustive d’art lumineux,
sans carrés, dans son musée.
Où la sculpture se célèbre
Tout le monde le sait : les emplacements des sculptures au salon art KARLSRUHE sont chers au
commissaire. Ewald Karl Schrade crée avec elles des lieux de contemplation qui sont ressentis
comme bienfaisants par les visiteurs des halls d’exposition. Une opportunité de célébrer
dignement l’art en trois dimensions. « Combien de fois a-t-on déclaré la mort à la peinture ? »,
demande-t-il, « et pourtant, elle continue d’exister. Il en va de même pour la sculpture. » La 13e
édition du salon art KARLSRUHE offre 19 emplacements dédiés aux sculptures, où des
galeristes comme Dorothea van der Koelen et Christian K. Scheffel présenteront un ou deux
sculpteurs tout au plus sur une surface de 100 m2. Bien qu’on y trouvera également quelques
travaux figuratifs, il est évident que beaucoup d’exposants de l’édition 2016 préfèreront miser sur
les travaux en volume. La liste d’artistes va de Madeleine Dietz (Nothelfer/Hollinger) à Peter Lang
(Keller) en passant par Herbert Mehler (Tammen & Partner).
Les remises de prix du salon art KARLSRUHE
Le prix art KARLSRUHE pour le meilleur One-Artist-Show
Enrichir la collection de la galerie municipale
Depuis 2008, le Land de Bade-Wurtemberg et la ville de Karlsruhe décernent au salon art
KARLSRUHE le prix du même nom au meilleur « one-artist-show ». Un choix qui s’avère difficile
pour le jury composé d’experts, qui à nouveau devra choisir l’heureux élu pour 2016 sur un panel
de 164 exposants. Le prix de 15 000 euros permettra au Land et à la ville de Karlsruhe d’acheter
les travaux de l’artiste pour la collection art KARLSRUHE qui est conservée dans la galerie
municipale. « Le prix art KARLSRUHE récompense chaque année une one-artist-galerie et des
positions artistiques d’exception. » Cela permet de féliciter à la fois le galeriste et l’artiste. Aux
galeristes et artistes impatients de connaître l’heureux élu de la 13e édition du salon art
KARLSRUHE : sachez que le mystère sera levé le vendredi 19 février 2016, à 17h dans le hall
action.
2008 Reto Boller
Galerie Mueller-Roth, Stuttgart
2009 Thomas Müller
Galerie Michael Sturm, Stuttgart
2010 Julius Grünewald
Galerie Karlheinz Meyer, Karlsruhe
2011 Jens Hanke
Galerie Hunchentoot, Berlin
2012 Tatjana Doll
Galerie Klaus Gerrit Friese, Stuttgart
2013 Claude Wall
Galerie Angelo Falzone, Mannheim
2014 Jessica Buhlmann
Galerie Anja Rumig, Stuttgart
2015 Alfonso Hüppi
Galerie Reinhold Maas, Reutlingen
Le prix d’art et d’écriture Hans Platschek
« Le prix Hans Platschek montre le lien entre les arts plastiques et l’écriture, déjà de par son nom.
Lorsqu’on m’a demandé de nommer un lauréat, il ne m’a fallu que quelques secondes pour
penser à Justin Almquist comme candidat », révèle Matthias Mühling, directeur de la galerie
municipale du musée Lenbachhaus de Munich, nommé seul membre du jury du prix d’art et
d’écriture Hans Platschek 2016.
« À l’instar des travaux de Platschek, ceux d’Almquist permettent un éclaircissement mutuel de
l’image et de l’écriture. Les débats traditionnels artistique et historique accompagnant l’évolution
réciproque des deux systèmes de signes que sont l’écriture et l’image, devient soudain plus
évidente lorsque l’on regarde un dessin d’Almquist », explique le directeur de musée. Il avance
d’autres arguments pour justifier le choix de cet artiste né en 1976 dans le Minnesota et vivant
actuellement à Munich : dans la biographie des deux hommes se trouve un point commun reliant
le continent américain à l’Europe, à savoir Munich. Tout comme les caricatures politiques que
Platschek a réalisées dans ses jeunes années, on peut également lire les dessins d’Almquist
comme des caricatures et des exagérations. On pourra donc s’attendre à une mise en parallèle
étonnante de l’œuvre des deux artistes sur le stand du salon dédié à la fondation Hans Platschek.
La fondation offrira au lauréat de l’année 2016 une exposition monographique au salon art
KARLSRUHE, dans le hall 1, confrontée à une sélection d’œuvres du peintre et écrivain décédé
en 2000. »
Un siècle de production artistique – Les axes principaux du salon art
KARLSRUHE
La sélection du salon art KARLSRUHE s’étend de l’art moderne à l’art contemporain. Une grande
clarté est assurée par la structure thématique des quatre halls qui se focalisent sur des axes
différents dans chaque lieu.
« Les éditions originales et la photographie », dans le hall 1
Le hall 1 regroupe les galeries qui présentent « les éditions originales et la photographie ».
Les exposants fidèles tels que le galeriste « Kunsthaus Lübeck », la galerie « In focus » de
Cologne ou la galerie « Persiehl & Heine Galerie für Fotografie » de Hambourg, tous des éditeurs
passionnés, sont des garants de la qualité haut de gamme dans ce secteur du marché de l’art.
Nouveaux venus captivants qui enrichiront le profil 2016, les exposants Maryam Fasihi Hrandi de
Téhéran et Rademakers Gallery d’Amsterdam viennent nous présenter pour la première fois leur
programme.
« Classique moderne (après 1945) + Art contemporain » dans le hall 2
Les amoureux du domaine « Classique moderne + Art contemporain » trouveront leur bonheur
dans le hall 2. Comme chaque année, nous y retrouvons entre autres Renate Bender de Munich,
Walter Bischoff de la Galerie Bischoff, Musée Villa Haiss de Zell a.H. ou encore Nothelfer de
Berlin. Nous pouvons également nous féliciter l’arrivée de nouveaux exposants venus de
Hambourg (Evelyn Drewes Galerie), de Strasbourg (Radial Art Contemporain) et de Berlin
(Galerie « Die Möwe »).
« L’art moderne classique (avant 1945) + Art contemporain » dans le hall 3
La présence d’exposants de renom, tels que la Galerie Schlichtenmaier de Grafenau, la Galerie
Schwarzer de Düsseldorf ou la Galerie Henze & Ketterer de Wichtrach/Berne confère au Hall 3
« L’art moderne classique + Art contemporain » une ambiance presque muséale. L’offre 2016
y est entre autres complétée par la Galerie Herold de Hambourg et la Galerie Keller de Mannheim.
« Contemporary art 21 », dans la dm-arena
Dans le thème « Contemporary art 21 », des exposants comme Anna Jill Lüpertz (Berlin), l’Atelier
Fritz-Winter (Diessen) et les Galeries Steinberger (Weikersheim) apportent une forte impression
de nouveauté dans la dm-arena. On attend avec impatience de savoir quelles impulsions seront
données par les nouveaux venus comme Alternative Collections Ltd. ou encore Laurence Esnol
Gallery (tous deux venus de Paris). Une expérience fascinante sera ici sans conteste celle de
Paul Critchley et de sa « Art House » sur le stand de la galerie « anOTHER art gallery » de
Farindola (Italie). Dans cette installation comprenant plusieurs pièces à traverser, 64 mètres
carrés vous invitent à flâner en parcourant salon, cuisine, salle de bain et chambre à coucher
pour y découvrir des meubles et intérieurs typiques – non pas sous forme d’objets réels mais de
peintures.
Mémento
Dates de la manifestation
Du 18 au 21 février 2016
Organisateur
KMK - Karlsruher Messe- und Kongress-GmbH
Directrice
Britta Wirtz
Commissaire
Ewald Karl Schrade
www. galerie-schrade.de
Lieu de la manifestation
Parc des expositions de Karlsruhe, Messeallee 1, D-76287 Karlsruhe / Rheinstetten
Le salon en chiffres :
Nombre total d’exposants :
Nombre d’exposants de l’étranger :
Nombre de visiteurs attendus :
Surface :
211 galeristes de 13 pays
51 galeristes
environ 50 000
environ 35 000 m2
Thème
La foire présente l’art du début du XXe siècle jusqu’aux plus récents mouvements d’art
contemporain, le tout réuni sous le slogan « L’homme. Le marché. L’art ». Beaucoup
d’exposants habitués mais aussi des nouveaux venus se présenteront à la 13e édition du salon
art KARLSRUHE
Axes essentiels du salon KARLSRUHE
1:
« Les éditions originales et la photographie »
2:
« Classique moderne (après 1945) + Art contemporain »
3:
« L’art moderne classique (avant 1945) » + Art contemporain »
dm-arena : « Contemporary art 21 »
Expositions spéciales
Parmi les moments les plus attendus de l’édition 2016, l’exposition exceptionnelle de la
fondation messmer (kunsthalle messmer, RIEGEL AM KAISERSTUHL), présentera les
œuvres d’André Evard, un des peintres les plus importants de l’art moderne suisse
(« André Evard – Pionnier de l’art concret et constructif », dm-arena).
Tout comme l’exposition exceptionnelle du Musée Kirchner de Davos, qui montrera des
peintures et des gravures du peintre et graphiste Ernst Ludwig Kirchner mais mettra l’accent
également sur les créations photographiques de l’artiste peu connues aujourd’hui et jamais
exposées par le passé (« Le peintre en photographe », hall 1).
Remises de prix
9e prix d’art et d’écriture Hans Platschek
Cérémonie de remise du prix : Jeudi (18 février 2016) à 17h, dans le hall événementiel
Depuis 2008, deux prix sont remis pendant le salon art KARLSRUHE. Le prix d’art et d’écriture
Hans Platschek, remis par la fondation Hans Platschek de Hambourg, félicite un auteur d’arts
plastiques et graphiques, qui, en plus d’aptitudes artistiques excellentes, s’illustre également dans
l’art de manier les mots et l’écriture. Le lauréat du 9e prix d’art et d’écriture d’Hans Platschek est
Justin Almquist, qui aura la possibilité de venir présenter son œuvre au salon art KARLSRUHE,
sur le grand stand de la fondation.
Prix art KARLSRUHE du Land de Bade-Wurtemberg et de la ville de Karlsruhe
Cérémonie de remise du prix : vendredi (19 février 2016), à 17h, dans le hall événementiel
Le meilleur one-artist-show du salon recevra le prix art KARLSRUHE du Land de BadeWurtemberg et de la ville de Karlsruhe. 15 000 Euro, la moitié payée par la ville de Karlsruhe et
l’autre moitié par le Land de Bade-Wurtemberg, serviront – contrairement aux autres prix – à
acheter les œuvres de la présentation sélectionnée, en vue d’enrichir la collection art
KARLSRUHE.
ARTIMA art meeting :
Tous les ans, grâce à ARTIMA, l’assurance d’œuvres d’art de Mannheim, a lieu au salon art
KARLSRUHE une conférence étalée sur deux jours, où l’on aborde des thèmes d’actualités.
Après avoir traité du thème de la collection, le « marché de l’art en Allemagne » sera cette fois à
l’ordre du jour les 18 et 19 février 2016, à partir de 14h dans le hall événementiel.
Informations pratiques art KARLSRUHE 2016
Heures d’ouverture
Du jeudi au samedi : de 12h à 20h
Le dimanche : de 11h à 19h
Journée professionnelle (sur invitation)
Mercredi 17 février 2016, de 15h à 21h
Accueil des personnalités et des journalistes à partir de 11h
Tarifs
Carte journalière 20,- €, tarif réduit 16,- €
Tarifs réduits pour écoliers, étudiants, retraités, handicapés, pass musées, Carte SWR2, CIK
Soirée à partir de 17h 14,- Euro (dimanche à partir de 16h)
Famille 44,- Euro (deux adultes et jusqu’à trois enfants entre 12 et 17 ans)
Journée en prévente 18,- Euro
(Office du tourisme de Karlsruhe, prévente en ligne sur www.art-karlsruhe.de)
Catalogue (catalogue art Karlsruhe et catalogue des one-artist-shows) : 25,- €
Visites guidées en français
Information / réservation : [email protected]
Accès
Karlsruhe et le Parc des expositions sont très bien déservis par les transports publics.
Paris/Karlsruhe 3h, Strasbourg/Karlsruhe, 50 minutes en TGV.
Navette gratuite entre la gare centrale et le Parc des expositions.
Plus d’informations sur le site trilingue : www.art-karlsruhe.de
Contact presse France
Petra Holtmeyer
17, rue de Bischwiller
F-67000 Strasbourg
Tél : 03 88 23 51 55
[email protected]