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Communiqué de presse, 10 mars 2013
Rayonnement international considérable
La limite des 50 000 visiteurs atteinte
art KARLSRUHE a fermé ses portes dimanche soir
Lors de cette magnifique journée de printemps, le salon de Karlsruhe n'a jamais
attiré autant de visiteurs venus découvrir le large éventail proposé par les 220
galeries de 13 pays et offrir au salon art KARLSRUHE un chiffre d'affaires en
millions d'euros. « Pour la 10e édition, notre public vivement intéressé a franchi la
limite des 50 000 visiteurs. Mais ce sont les collectionneurs qui ont offert le plus
beau cadeau aux galeristes : d'excellents chiffres d'affaires grâce à leur passion
pour l'art », résume Britta Wirtz, la directrice de Karlsruher Messe- und KongressGmbH. L'enthousiasme suscité par l'offre des galeristes sur le salon art
KARLSRUHE est resté intact. D'après un sondage, plus de 90 % des visiteurs
ont accordé des notes maximales. Parmi eux, on compte plus de collectionneurs
et d'acheteurs internationaux venant de loin. Un visiteur sur trois a parcouru une
distance importante (au moins 100 km). En ce qui concerne les invités étrangers,
les Suisses arrivent en tête (un visiteur suisse sur deux a visité le salon pour la
première fois), suivis par les Français.
Le succès de la 10e édition d'art KARLSRUHE s'est dessiné dès la journée
d'ouverture. Les annonces de vente se sont accumulées au cours des premières
heures : des œuvres de Josef Albers (à 9500 euros chacune) à la galerie Ludorff
ont trouvé de nouveaux propriétaires ravis aussi rapidement que pour la
Komposition, WK 751 (120 000 euros) de Fritz Winter au stand de la Fritz-WinterHaus, Ahler, ou que pour la Menschensimulation (15 000 euros) de Harald
Metzke à la Berliner Galerie LEO.COPPI. De même, la Gilden‘s Arts Gallery de
Londres s'est félicité d'excellentes ventes dès l'avant-première. L'œuvre la plus
chère des stands, un pastel récemment découvert de l'impressionniste Camille
Pissarro, a été cédée à un collectionneur allemand. Des points rouges ont
également été accolés très rapidement à des peintures de Max Pechstein, Max
Beckmann et à l'avant-gardiste hongrois Hugo Scheiber. Les œuvres d'André
Derain ont toutes également été vite vendu par la galerie londonienne. Selon la
collaboratrice de la galerie Petra Kaffeesieder : « Notre sélection a été gagnante.
Des œuvres d'un prix élevé ont suscité un grand intérêt, ce qui s'est traduit par
de nombreuses ventes. » Renate Krümmer de Krümmer fine art de Hambourg
est aussi élogieuse que sa collègue : « Des sommets ont été atteints dès l'avantpremière. Sept œuvres pour une galerie dans notre catégorie de prix, ce n'est
pas rien. » La galeriste hambourgeoise a notamment vendu Die Hausdame de
Gabriele Münter (68 000 euros) et une tête de femme de Sigmar Polke
(100 000 euros).
Pendant ce temps-là, la galerie de Karlsruhe Rottloff a récolté de nombreux
éloges pour son stand où étaient exposés Hans Peter Reuter et Hildegard
Fuhrer. Une peinture de ce dernier a trouvé preneur pour 16 000 euros et une
œuvre de grand format de Reuter, Flirr Mondrian 3/6/1 (2003), a changé de
mains pour 24 000 euros. « De même cinq plus petites aquarelles de la série Flirr
ont vite été pratiquement vendues », précise la galeriste Helgard Müller-Jensen.
D'autres nouvelles de succès sont venues de la part de Johann Döbele : Frauen
mit Kind (1913) et Vertikale Akzente (1959) de Max Ackermann ont été vendus
par la galeriste de Dresde à un musée allemand, ainsi que six autres œuvres
d'art abstrait à un collectionneur privé.
Grande Cardinale in Piedi, un bronze de 3,5 mètres de haut de Giacomo Manzù
exposé sur la place pour sculptures de la galerie zurichoise Vertes Modern a
également constitué un centre d'attraction du salon. « Le Bade-Wurtemberg est
la région d'Allemagne qui dispose du plus important pouvoir d'achat, et cela se
voit », juge Bennet Vertes qui a entre autres vendu pour 58 000 euros une
sculpture de Markus Lüpertz et une œuvre d'Andy Warhol, Toy Series, pour
185 000 euros. On trouve le même écho chez Carsta Zellermayer : « Petra
Petitpierre a été le grand événement de cette année », confie la galeriste
berlinoise. Ses peintures, acquises par des collectionneurs en Suisse, en France
et en Allemagne, ont représenté un chiffre d'affaires supérieur à 60 000 euros.
Mais les collectionneurs ne sont pas les seuls à être internationaux. Les
exposants viennent de 13 pays – parmi lesquels Bamberger de Strasbourg,
Goethe de Bolzano ou bien Taguchi de Tokyo.
« J'ai vendu deux grandes œuvres, ainsi que plusieurs petites ; j'en suis très
heureux », rapporte l'artiste Lore Bert qui prépare justement son projet de
biennale « Lore Bert und die Platonischen Körper » [Lore Bert et les corps
platoniciens]. Les objets-images en papier japonais fabriqués main et à la feuille
d'or 23 carats sur le stand de Dorothea van der Koelen, Mayence/Venise, ont
rapporté chacun 60 000 euros (la galeriste vante également l'écho international
auprès des visiteurs internationaux). Monika Thiele est une autre participante de
la biennale couronnée de succès au salon art KARLSRUHE. La galerie Supper,
Baden-Baden, a vendu pour environ 36 000 euros les quatre broderies finement
travaillées.
Mais seuls les chiffres de vente ne comptent pas au salon art KARLSRUHE.
Werner Lauth, Ludwigshafen, exposant de la première heure, mentionne d'autres
arguments tout aussi importants : « art KARLSRUHE est pour nous un salon
décisif sur le plan financier, mais aussi essentiel pour la communication. C'est un
lieu d'échanges intenses entre collègues, artistes et passionnés d'art. » C'est ce
que confirme le nouvel exposant René Bruijstens du Bruijstens Modern Art de
Amsterdam qui a pu présenter à Karlsruhe ses expositions d'artistes à
Strasbourg et Berlin. Dieter F. Lange, de la galerie Wasserwerk.Lange, Siegburg,
confirme que le salon est également une plate-forme de contact. Un galeriste
réputé de Zurich veut absolument organiser une exposition sur Josef Wittlich »,
rapporte le galeriste en possession de plus de 400 œuvres suite à la succession
de l'artiste hors-normes. « Dix nouvelles œuvres de Wittlich que nous avons pu
ajouter à notre répertoire d’œuvres ont refait surface », ajoute-t-il. On ressent là
aussi cette passion pour l'art qui a servi de devise à la 10e édition du salon art
KARLSRUHE. ARTIMA art meeting, animée par Hans-Joachim Müller, fait
également en sorte que le salon soit remarqué comme un lieu d'échanges pour
le secteur. Après la première partie de cette manifestation étalée sur deux jours
et consacrée à un retour sur le salon, le débat – parfois véhément – a tourné
vendredi autour du thème « Pour ou contre les marchés et salons » avec la
collectionneuse Marita Ruiter, l'artiste HA Schult et le journaliste spécialiste du
marché de l'art Stefan Koldehoff. La discussion a porté sur l'importance des prix,
sur le salon comme scène de transmission de l'art et sur la possibilité de
s'informer sur l'art de façon concentrée grâce à ces marchés.
L'artiste de Stuttgart Claude Wall et son galeriste Angelo Falzone de Mannheim
ont pu se réjouir vendredi de la remise du prix art KARLSRUHE accompagné
d'une récompense de 15 000 euros. « Nous l'avons bien mérité après 23 ans de
travail comme galeriste et 18 ans de collaboration avec Claude Wall », précise
sûr de lui Angelo Falzone en commentant la décision du jury de quatre
personnes qui a sélectionné les lauréats parmi 200 one-artist-shows. Le point de
vue souvent ironique de Claude Wall sur son rôle d'artiste et sur la
commercialisation de l'art a souvent remporté les suffrages. La galerie Judith
Andreae avait elle aussi espéré un prix pour son one-artist-show avec Sabrina
Haunsperg. La galerie de Bonn, présente pour la première fois au salon, fait
l'éloge du service offert. « La culture d'accueil n'est pas qu’un vain mot, elle est
bien réelle », rapporte Arta Valstar-Verhoff qui résume ainsi l'avis de nombre de
ses collègues. « L'ambiance si sympathique du salon est due au caractère de
l'organisateur tout autant qu'à l'état d'esprit du public », constate Eva Poll,
galeriste à Berlin. De bonnes ventes, un public enthousiaste et des galeristes en
majorité satisfaits : une telle reconnaissance pourrait très facilement monter à la
tête. Mais Ewald Karl Schrade reste réaliste : « Non, pas d'inquiétude, le succès
de cette 10e édition d'art KARLSRUHE ne nous rendra pas exubérants.
Comme précédemment, nous améliorons sans cesse le salon et nous
réjouissons pour 2014. »
Le 11e salon art KARLSRUHE se tiendra du 13 au 16 mars 2014.
Nous restons à votre entière disposition pour toute question. Merci de vous présenter au bureau de presse de l'
art KARLSRUHE, auprès de Lindinger + Schmid, Büro für Kunst und Öffentlichkeit [Bureau d'art et de relations
publiques], Sonja Silberhorn
(Tél. 0941/22177, [email protected]).