n - Communauté d`Agglomération du Soissonnais
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n°12 Bulletin d’information de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais 2005 s’achève bonne année 2006 à tous. DÉCEMBRE 2005 Acy, Bagneux, Belleu, Berzy-leSec, Billy-surAisne, Chavigny, Courmelles, Crouy, Cuffies, Cuisy-enAlmont, Juvigny, Leury, Mercin-etVaux, Missy-auxBois, Noyant-etAconin, Osly-Courtil, Pasly, Ploisy, Pommiers, Septmonts, Serches, Sermoise, Soissons, Vauxbuin, Vauxrezis, Venizel, VilleneuveSaintGermain, Vregny Sauver une vie par un don d’organe ! Depuis 15 ans, l’association France ADOT 02, créée par Jacques Cabot et Gilbert Delmer, s’attache à susciter le don d’organes dans l’Aisne. Vous avez entre 18 et 50 ans ! Alors rendez-vous au centre de transfusion de Soissons. Un médecin vous recevra et vous aidera à prendre une décision : pour ou contre. En 2004, il y a eu 3945 greffes en France. Au 31 décembre 2004, 6707 personnes étaient toujours en attente d’un rein, d’un poumon, d’un foie, d’un pancréas. Pour le département de l’Aisne, 3 personnes sont en attente de greffon hépatique et 9 pour un greffon rénal ou pancréatique. Contact : Association France ADOT 02 Tél : 03 23 59 08 86 Centre de transfusion de Soissons Tél : 03 28 54 78 55 Communiqué de l’Association France ADOT 02 Le don d’organes est volontaire, gratuit et anonyme. 4 décembre En scène Bénéficiaire du RMI - le service insertion vous accompagne Vous et votre logement 3e partie 6 Bande annonce Dès avril, trois bacs par foyer -les déchets annoncent la couleur 7 Actualités Nos travaux Les travaux d’assainissement Les Entrepôts prennent forme SNCF - des tarifs sur la bonne voie 10 14 A l’affiche Zapping Nos entreprises Flor Ad Hoc - location de fleurs 16 Rétrospective Les 1000 feux de la Boulaf ! 17 En scène Un projet 18 dito Le Plateau et ses concepteurs Expositions à l’Arsenal 15 éL Le club de hand de Courmelles En couleurs Balade Ploisy Histoire Les moulins de Crise Bulletin d’information Communauté du Soissonnais “Les Terrasses du MAIL” 11 avenue François MITTERRAND 02880 CUFFIES Tél. 03 23 53 88 40 courriel : [email protected] Directeur de la publication : Jean-Marie PAULIN Président Conception-réalisation : service communication Photos : service communication sauf mention contraire Impression : Groupe Morault Distribution : ADREXO Tirages : 27 000 exemplaires ISSN 1636-5739 Jean-Marie PAULIN Président de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais e Soissonnais est à nouveau gravement touché avec les pertes d’emploi annoncées chez Vico, et les conséquences humaines qui vont en découler. Après Wolber, BSL, AR Carton et PecquetTesson,Vico vient confirmer - s’il en est encore besoin - que les mutations se poursuivent et n’épargnent aucun territoire. Le Pays Soissonnais, qui va de Villers-Cotterêts à Braine, de Vailly-sur-Aisne à Oulchy-leChâteau et de Vic-sur-Aisne à Soissons, vient de se doter d’une charte de développement. Ce Pays doit prendre toute la mesure de ces destructions d’emplois. Ainsi, ensemble, il nous faut formaliser des actions fortes permettant de se donner pour horizon un avenir de progrés social et économique. Ce n’est qu’ainsi qu’il démontrera son urgente nécessité. Les projets à l’oeuvre au sein de la communauté d’agglomération permettent d’envisager dans les mois qui viennent 150 nouveaux emplois avec une quasi-certitude ; que ce soit sur la zone des Etomelles, sur celle des Entrepôts, sur le Plateau ou sur le Parc Gouraud. Il faut prendre ces chiffres pour une première étape. Le développement des ces politiques d’accueil de nouveaux emplois, à l’échelle du bassin, sera la réponse adaptée. A l’ensemble des salariés, à leur famille, à leurs proches, je veux donner un message d’espoir. Travailler au pays n’est pas un vain mot. Il revient aux élus de continuer à tout mettre en oeuvre pour que cela réussisse.Recevez tous nos voeux pour ces fêtes de fin d’année. en scène Bénéficaire du Revenu Minimum d’Insertion : Le service insertion vous accompagne ! L’équipe du service insertion présente le dispositif RMI à ses nouveaux allocataires. Conditions d’obtention Le RMI (Revenu Minimum d’Insertion) existe depuis le 1er décembre 1988. Afin d’être plus proche des bénéficiaires c’est le Conseil Général de l’Aisne qui en assure la gestion et la charge financière. Le Service Insertion, dont les locaux sont situés à Soissons, couvre l’ensemble de l’arrondissement. Les objectifs du Conseil Général de l’Aisne sont clairs : - placer le bénéficiaire du RMI au centre du dispositif - les rendre acteur de leur insertion - proposer à chaque bénéficiaire un parcours d’insertion adapté - aider au retour à l’emploi. contact Depuis la rentrée, le Service Insertion met en place des réunions d’information générale pour les nouveaux entrants dans le dispositif RMI. Ces réunions permettent de rappeler leurs droits et leurs devoirs au regard du versement de l’allocation. Elles présentent les différents partenaires qui interviennent au côté du Service Insertion (PLIE, Mission Locale...). Elles expliquent ce que le dispositif RMI peut leur apporter comme « outils » afin de faciliter un retour à l’emploi. Contact : Service Insertion 7, rue des Francs Boisiers 02200 Soissons Tél. 03 23 76 30 00 Communauté du Soissonnais 12.2005 Il ne peut être versé que sur la demande de l’intéressé qui doit remplir quatre conditions : - une condition de résidence : Français, Européens et étrangers résidant en France, sous certaines conditions - une condition d’âge : le demandeur doit être âgé de plus de 25 ans ou assumer la charge d’au moins un enfant né ou à naître - une condition de ressources : les ressources de l’allocataire du RMI et des membres de son foyer doivent être inférieures au montant du RMI lui-même - une condition liée aux engagements d’insertion sociale du bénéficiaire : le bénéficiaire s’engage en signant un contrat d’insertion à s’inscrire dans un parcours dont l’objectif ultime est l’emploi. Après instruction de la demande de RMI par les services sociaux (assistante sociale, CCAS), et si les droits au RMI sont effectivement ouverts, le bénéficiaire du RMI rencontre un conseiller du Service Insertion pour que soit réalisée son « Evaluation/Diagnostic ». Ce premier rendez-vous permet d’établir les besoins spécifiques du bénéficiaire en terme d’accompagnement social et/ou professionnel. En fonction des résultats de cet entretien, le bénéficiaire se voit nommer un référent qui le suivra lors de son parcours d’insertion. Il peut notamment s’agir d’un conseiller en Insertion Professionnelle du RMI, d’un conseiller ANPE, d’un conseiller du Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi (PLIE), d’un conseiller de la Mission Locale ou d’une assistante sociale de la DIPAS de SOISSONS. Le contrat d’insertion La première tâche du conseiller est d’établir avec le bénéficiaire son contrat d’insertion. Ce contrat est signé pour une durée minimale de 3 mois et maximale de 12 mois. Il fixe des objectifs en terme de suivi social, d’accès à la formation, d’accès à un chantier école et/ou d’accès direct à l’emploi. Le bénéficiaire s’engage donc à mettre en oeuvre tous les moyens pour atteindre ces objectifs, tandis que son conseiller s’engage à le soutenir et l’accompagner dans ses démarches. Des actions pour mener vers un emploi durable Pour soutenir et aider les bénéficiaires, le Service Insertion met en place des actions spécifiques dont les chantiers d’insertion, qui sont financés par le conseil général. Entretien autour des sites touristiques de Soissons, restauration du petit patrimoine sur le territoire de la Communauté du Soissonnais sont des exemples de chantiers en cours. L’objectif est de permettre aux bénéficiaires d’accéder à une formation et à une qualification, et à terme à un emploi durable en scène vous et votre logement ! 3 partie e Vous faites construire ou vous achetez un logement neuf ou ancien, le service Habitat de l’agglomération se propose de vous donner quelques pistes à suivre. Le prêt à taux zéro (le PTZ) Le PTZ est une avance financière, remboursable sans intérêt sur une durée allant de 6 à 22 ans, distribuée par les établissements de crédits ayant passé une convention avec l’État. Il s’adresse aux ménages aux revenus modestes ou moyens, qui souhaitent acquérir un logement, neuf ou ancien, comme résidence principale. Conditions pour les emprunteurs : - Ne pas avoir été propriétaires de leur résidence principale au cours des 2 années précédant l’offre de prêt, - Le prêt dépend de la taille du ménage, de la localisation du logement et des ressources des personnes qui l’occuperont, - Le montant du prêt correspond, soit à 20 % du coût de l’opération dans la limite d’un plafond et de la nature de l’opération (neuf ou ancien), majoration possible en Zone Urbaine Sensible (ZUS) et en Zone Franche Urbaine (ZFU) ; soit, à 50 % du montant total du ou des autres prêts de plus de 2 ans finançant l’opération. Le PTZ est cumulable avec d’autres prêts (prêts aidés, prêts bancaires...) sans pouvoir être supérieur à 50 % du montant de ces autres prêts. N’hésitez pas à contacter votre établissement bancaire ! Les prêts aidés - Le prêt conventionné (PC) : sans condition de ressources, il finance la construction ou l’achat d’un logement neuf ou existant, suivi ou non de travaux, ainsi que des travaux seuls (mises aux normes minimales d’habitabilité, maîtrise d’énergie, adaptation à une personne handicapée...). Ce logement doit être votre résidence principale, achevé depuis au moins 10 ans. Le prêt peut couvrir jusqu’à 100 % du coût de l’opération. Ce prêt ouvre droit à l’APL. - Le prêt à l’accession sociale (PAS) : sous réserve de répondre à des plafonds de ressources, il finance les mêmes opérations que le PC (jusqu’à 100 % du coût de l’opération). Le taux est variable en fonction de l’établissement de crédit, dans la limite d’un maximum réglementé (mais le taux est inférieur à celui du PC). Son obtention dépend des ressources, de la zone géographique et de la composition du ménage. Le remboursement peut-être aménagé en cas de difficultés : chômage... Ce prêt ouvre droit à l’APL. N’hésitez pas à contacter votre établissement bancaire ! Les aides du 1 % logement Un prêt à taux réduit peut être accordé aux salariés des entreprises assujetties au 1 % (entreprises privées employant au moins 10 salariés) qui achètent une résidence principale dans le neuf ou l’ancien. Ce prêt peut intervenir en complément d’un prêt principal. Son obtention n’est pas liée à des conditions de ressources, mais son montant est variable selon les ressources. Les aides du 1 % proposent aussi des dispositifs de sécurisation des accédants en situation difficile (chômage, éclatement de la cellule familiale, baisse des ressources...). Adressez-vous auprès de votre employeur (ou www.cill.com) ! Il existe aussi des prêts pour les fonctionnaires (Crédit Foncier de France) et des prêts des mutuelles et des caisses de retraites. Se renseigner auprès de vos organismes respectifs. Les autres prêts bancaires L’emprunteur doit faire jouer la concurrence entre les différents établissements bancaires afin de comparer les crédits proposés (frais, taux d’intérêt...). Les banques proposent aussi le Compte d’Epargne Logement (CEL) et le Plan d’Epargne Logement (PEL). Après une phase d’épargne, un prêt logement peut être accordé. Le montant du prêt est variable en fonction des intérêts acquis pendant la période d’épargne et de la durée du prêt (dans la limite d’un taux d’intérêt réglementé). N’hésitez pas à contacter votre établissement bancaire ! Communauté du Soissonnais 12.2005 5 bande annonce Dès avril, 3 bacs par foyer Les déchets recyclables annoncent la couleur ! Robert LEVIEL Président Commission ordures ménagères ce NOUVEAU bac jaune est destiné à accueillir les emballages en plastique, en métal, en carton, ainsi que les briques alimentaires, les revues, les magazines et les journaux. le bac vert est destiné à accueillir les emballages en verre, tels que les bouteilles, les pots et les bocaux. le bac bordeaux est prévu pour le restes des déchets non recyclables jetés dans la poubelle traditionnelle. L’année 2006 est placée sous le signe du renouveau.Dès le printemps 2006, la Communauté du Soissonnais lance une nouvelle collecte des déchets ménagers. Ce nouveau défi a pour objectif de moderni- ser la gestion du service public, d’améliorer le système de collecte et le tri sélectif. Pour y parvenir, de nouveaux bacs de collecte vont être distribués à chaque foyer du territoire de l’agglomération. Votre geste de tri est le premier maillon de la chaîne de recyclage et le succès de ce projet collectif dépend au quotidien de votre geste individuel. Pour cela, le tri doit être le plus performant possible, aussi bien sur un plan quantitatif (tonnage collecté) que qualitatif (limiter les erreurs de tri). connaître à tout moment le type de déchets collectés et les jours de ramassage. Un nouvel élan pour l’Environnement En modifiant vos habitudes de tri, votre geste s’inscrit dans une démarche collective qui répond à des préoccupations écologiques, financières et légales. Avec cette collecte les déchets sont acheminés vers le centre de Trier, c’est : tri de Villeneuve-Saint-Germain qui les prépare en vue de leur - réduire la quantité de déchets déposés dans les décharges recyclage (affinage du tri, élimination des indésirables et condi- - préserver notre environnement, limiter la pollution dans la nationnement en balles). ture et laisser un cadre de vie sain pour nos enfants et petits enfants Une nouvelle organisation de la collecte - maîtriser, minimiser les coûts d’élimination des déchets stocavec un nouveau calendrier… kés en décharge qui ne cessent d’augmenter depuis quelques L’équipement de 3 bacs pour chaque foyer va impliquer une années réorganisation du ramassage des ordures ménagères. - économiser les ressources naturelles (bois, pétrole, eau…) et Pour vous préparer à ces changements, une campagne de sen- l’énergie sibilisation et d’information est prévue avant le démarrage de la - offrir une seconde vie aux déchets dont certains matériaux nouvelle collecte. Des messagers du tri iront à votre rencontre entrent dans la fabrication de nouveaux produits pour vous expliquer le fonctionnement de ce nouveau dispositif, - respecter la loi qui encourage la valorisation des déchets ménales consignes de tri et répondre à toutes vos questions. gers par le recyclage, le compostage, le réemploi et qui vise à supC’est pourquoi un pense-bête sera apposé sur chaque bac pour primer les décharges recevant les déchets ménagers tels quels Communauté du Soissonnais 12.2005 actualités Assainissement les travaux nos travaux Alain RAVERDY Président Commission travaux et assainissement Schéma de principe du fonctionnement des réseaux d’assainissement Les travaux d’assainissement engagés dans les communes par la Communauté du Soissonnais se poursuivent. Ils visent à installer un réseau de collecte des eaux usées, les eaux pluviales devant être séparées. A terme, près de 98 % de la population disposera du réseau collectif. Sont terminés les travaux de l’impasse Milempart à Villeneuve-St-Germain, de la rue Jaquin à Belleu, le raccordement de l’entreprise PATÉ à Cuffies, la 1ère tranche à Acy, la rue du petit Longpont à Pasly. Sont entrepris : la rue du Pressoir à Belleu, les 1ère tranches pour les communes d’Osly et Sermoise. Quant aux études préalables, sont lancées celles de la 2de tranche d’Acy, les 1ère tranches pour Cuisy, Leury, Ploisy et Vauxrezis. Pour l’ensemble des communes non encore desservies, les travaux font l’objet d’une programmation en cours d’élaboration. L’ensemble des travaux d’assainissement sur le territoire représentent un gros budget : 1,8 millions d’euros HT par an. Ils sont financés pour un peu plus d’un tiers par l’Agence de l’eau et 15 % par le Conseil Général de l’Aisne. RAPPEL REGLEMENTAIRE SUR LES REFLUX D’ÉGOUT On subit aujourd’hui des orages de plus en plus fréquents et violents pouvant entraîner des mises en charge des collecteurs publics et provoquer des reflux dans les propriétés privées. Les reflux se produisent principalement dans les sous-sols ou locaux situés en dessous du niveau de la chaussée. Aussi, est-il important de préciser que réglementairement, le raccordement sans précautionn de ces locaux situés en contre-bas est proscrit. Ils ne sont admis que si le raccordement est muni d’un système anti-retour (clapet ou pompe). Dans tous les cas, avec ou sans système anti-retour, les raccordements des locaux situés en contre-bas sont sous la responsabilité du propriétaire des locaux et non pas du service public d’assainissement. Communauté du Soissonnais 12.2005 7 nos travaux Infographie : Draudré-Vignier et Pouget actualités Les Entrepôts prennent forme Dès décembre 2004 la communauté d’agglomération a engagé la réhabilitation de la friche Jacob Delafon. Son objectif est de créer une zone d’activités sur la partie nord-est de l’agglomération, afin d’accueillir de l’activité commerciale, artisanale ou industrielle. Les travaux sont en cours et les 5 hectares commencent à prendre forme. Des lots disponibles L’avenue de Laon, la rue du Président René Coty et l’avenue de Coucy forment un triangle qui délimite la zone des Entrepôts (ancienne friche Jacob Delafon). A ce jour, de cet espace aménagé par la Communauté du Soissonnais, une surface de 42636 m2 est mise en vente, en 9 lots, de 1600 à 9000 m2. Ils sont disponibles de suite pour les entreprises qui désirent s’installer sur le territoire. En ce qui concerne les bâtiments, les offres vont de 250 à 2800 m2. Deux bâtiments couverts de 350 et 900 m2 sont mis à la vente ou à la location. Certains sont en cours de réhabilitation, et l’ensemble sera mis à disposition en 2006. Des démolitions partielles ou complètes de bâtiments sont opérées. Une grande partie est déjà réalisée. Le souhait est de préserver le plus possible l’aspect du site avec les toits voûtés. Ces bâtiments sont destinés à abriter des activités artisanales ou de commerce. Les architectes, le Cabinet Daudré-Vignier associé à Pouget, sont chargés de ce dossier. Ils ont pour contrainte de respecter au mieux l’aspect originel de cet ensemble industriel. Communauté du Soissonnais 12.2005 Enfin, la zone bénéficie d’un plan paysager. Haies vives, arbres boules et gazon jalonneront les voies d’accès et de circulation, ainsi que les parcs de stationnement. LMB déjà sur place La société LMB, spécialisée dans la location de matériel a acquis un terrain à l’entrée de la zone et achève ses travaux de construction. C’est une société qui est actuellement installée au coeur du quartier Saint-Waast à Soissons. Un plan de circulation élaboré L’avenue du Président René Coty est réaménagée (liaison entre la RD1, en direction de Saint-Quentin, et la RN2 vers Laon). En juillet dernier, un giratoire faisant face à l’entrée de la zone et à celle des Taillepieds est mis en service. L’enjeu est d’absorber le flux de poids lourds que ne manquera pas d’engendrer l’activité des Entrepôts. Des dessertes à l’intérieur du site ont été tracées et une seconde entrée, à l’angle nord-ouest de la zone, a été créée. À sens unique, elle limite les risques. À l’intérieur de la ZAC, les voies ont été dimensionnées avec le même souci d’apporter un plus en termes d’aménagement et de sécurité. L’allée centrale est large de sept mètres et les voies est et ouest de 6 mètres actualités SNCF, des tarifs sur la bonne voie Le Pass’Actifs Il concerne les salariés picards qui résident et qui travaillent en Picardie. Cet abonnement permet une réduction de 40 % sur les trajets supérieurs à 75 km en Picardie. La Région Picardie muscle son dispositif de tarifications régionales SNCF. Objectif : aider l’emploi et les étudiants tout Le Pass’Actifs Paris L’ancienne formule limitait la longueur du trajet. Désormais, la baren favorisant les transports en commun. rière des 110 km n’existe plus et l’économie est de 30 % sur le prix En 2001, une étude avance un chiffre symbolique. Sur 142 670 Picards qui travaillent en dehors de leur région, 68 % rejoignent l’Ile-de-France. Les choses n’ont guère évolué et Claude Gewerc, président de la Région, encourage « la mobilité des Picards et l’usage des transports collectifs ». Joignant le geste à la parole, le Conseil Régional vient de booster les quatre formules Picardie Pass. Depuis le 2 mai 2005 pour Pass’Emploi et depuis le 1er septembre 2005 (Pass’Actifs, Pass’Actifs Paris et Pass’Etudes), ces nouveaux tarifs concernent à la fois les Picards qui travaillent chez eux ou à Paris, les étudiants et les chercheurs d’emploi. Pour l’instant, quelques 7500 étudiants bénéficient des réductions et 3000 usagers des avantages des Picardie Pass ‘Actifs et Picardie Pass’Actifs Paris. « Il y a une forte demande, concède Philippe Pinoli de la Direction de l’Aménagement au Conseil régional. Nous attendons 1500 demandes de plus sur les Pass’Actifs. » d’un forfait abonnement classique. Le Pass’Emploi Pour les demandeurs d’emploi, depuis le 2 mai 2005, cette formule permet de voyager gratuitement pour se rendre à un entretien d’embauche. Il faut pour cela être inscrit à l’ANPE et présenter la convocation. L’ANPE, les Missions Locales et PAIO (Permanences d’Accueil, d’Information et d’Orientation) sont partenaires. Le Pass’Etudes A destination des étudiants de Picardie, cette formule accorde 50 % de réduction sur l’abonnement SNCF. Nouveauté depuis la rentrée : la gratuité pour les boursiers. Pour bénéficier de ce Pass’, il suffit d’avoir moins de 26 ans et de poursuivre des études supérieures non rémunérées en France ou à l’étranger. Objectif de cette mesure : inciter plus de jeunes Picards à poursuivre des études supérieures. Exemples de vraies économies - Paris/Villers-Cotterêts (78 km) : tarif annuel de l’abonnement PPAP (Picardie Pass’ Actifs Paris) = 136 € L’économie est de 126 €�(48 %) pour un abonné lors de sa 1ère année d’abonnement, de 60 €�(31 %) pour sa 2ème année et de 38 € (22 %) pour sa 3ème année. - Paris/Hirson (197 km) : tarif annuel de l’abonnement PPAP = 207 €. L’économie est de 136 € (40 %) pour un abonné lors de sa 1ère année d’abonnement, de 59 €�(22 %) pour sa 2ème année et de 29�€(12 %) pour sa 3ème année. - Paris/Amiens ou Paris/Tergnier (131 km) : tarif tarif annuel de l’abonnement = PPAP 172 €��. L’économie est de 127 €�(43 %) pour un abonné lors de sa 1ère année d’abonnement, de 55 €� (24 %) pour sa 2ème année et de 29 €(14 %) pour sa 3ème année. Communauté du Soissonnais 12.2005 9 gros plan nos travaux Le Plateau et ses concepteurs La voie d’accès de la zone déjà aménagée. Im ag ea ge n ce HY L Dès 2001, la volonté du conseil communautaire de développer une politique d’accueil aux entreprises s’est exprimée par la réalisation d’études nécessaires au lancement de travaux. Aujourd’hui, les chantiers fleurissent un peu partout sur le territoire. Le plus important, en terme de superficie, est la zone du Plateau. Elle engage sa deuxième tranche de travaux. Le cabinet de paysage HYL est en charge du dossier et transforme les vastes champs en une nouvelle zone de vie. Communauté du Soissonnais 12.2005 L’Agglomération a constaté qu’elle souffrait d’une pénurie de terrains industriels adaptés pour accueillir des unités industrielles ou logistique de grande taille. Une étude a été menée, dès 1999, pour connaître la faisabilité de réalisation d’une future zone industrielle sur la zone du Plateau, en direction de Paris. Elle a conclu à la possibilité de lancer un tel projet sur cette zone. Le terrain étudié se composait d’une parcelle de 64 ha, propriété des hospices de Soissons. Une extension en direction de l’aérodrome pouvait même être envisagée. C’est aujourd’hui réalité. gros plan Des terrains adaptés nos travaux Photo : HYL La première tranche de travaux, qui se situe sur les terres de la commune de Ploisy (64 ha), est presque achevée. La zone comporte, à ce jour, l’ensemble des réseaux internes, le raccordement des eaux usées de la zone d’activités à la station d’épuration de Pommiers, la voirie primaire et une partie de la voie secondaire. La plantation des bandes forestières des fonds de parcelles et en alignement de la voie primaire (48 000 arbres) a été réalisée, ainsi que la mise en place des candélabres. Les industriels peuvent disposer, à ce jour, d’une grande variété de parcelles - de 2 à 45 ha - dans une unité paysagère intégrée et aménagée par la Communauté d’Agglomération. Vue d’ensemble de la tranche 1. Photo : P. Lenoble Tranche 2 c’est parti ! Photo : P. Lenoble Les comions de l’entreprise URANO en mouvement de 6h à 2h cet été. Les élus communautaires en visite, commentée par les services techniques de l’agglomération. Communauté du Soissonnais 12.2005 11 gros plan RN 2 ve r sS oi ss on s 2e tranche (95 ha) en cours Photo : Cabinet Houdry 1ère tranche (65 ha) achevée Préparer l’avenir ! La seconde phase de travaux de la zone du Plateau sur les terrains de la commune de Courmelles a débuté fin juillet. Il s’agit des travaux de terrassement sur 95 hectares pour aménager des plate-formes destinées à recevoir les futures entreprises. Pour ce chantier, les engins déplacent environ un million de m3 pour mettre en forme le terrain. 18 000 m3 par jour sont ainsi déplacés d’un point à un autre du terrain, puisqu’aucune exportation, ni importation de terre n’est effectuée. Les équipes se sont relayées cet été et le chantier était en activité de 6h à 2h. C’est l’entreprise URANO de Charlevilles-Mézières qui est chargée de ces travaux, avec une équipe de 35 à 40 personnes. Pour cette seconde tranche, les aménagements seront phasés et suivront la commercialisation des terrains. Le pré-verdissement interviendra dès cet hiver pour se poursuivre jusqu’en 2006. La quantité d’arbres prévue est tout aussi importante que pour la tranche 1. Il s’agira d’essences telles que : noisetier, érable, noyer, chêne... Ce dispositif poursuit le même objectif que celui développé pour la tranche 1 de Ploisy : deux bandes de forêt seront plantées aux limites nord et sud du terrain. Leur épaisseur atteindra 70 mètres. Les boisements se situeront aussi en bordure de la RN 2 et en bordure des bassins d’orage. Ces plantations, composées de hêtres, de charmes et de merisiers ont pour objectifs d’obtenir des parcelles qui s’appuiront sur des masses boisées, de protéger des vents et des intempéries. Pour cette seconde tranche, la création d’un bassin d’infiltration d’eaux pluviales est prévue à Berzy-le-Sec. Le chantier a démarré cet été. Il se situe à 7 km de la zone et son but est de récupérer les eaux venant du Plateau. Avec la loi sur l’eau, l’agglo prend toutes les précautions nécessaires et des dispositifs automatiques sont mis en place pour qu’une pollution éventuelle n’atteigne jamais la nappe. Il y aura Communauté du Soissonnais 12.2005 Images Agence HYL ainsi des systèmes au niveau de chaque parcelle d’entreprise pour éviter la propagation d’une éventuelle pollution. La voie à partir du futur carrefour de Cravançon est terminée, ainsi que les réseaux. Les travaux de cet échangeur sont prévus, quant à eux, pour fin 2005. Début 2006, l’Etat se charge des travaux avec des financements venant du Conseil Régional et du Conseil Général. Parcelle réservée pour BIPA Comme nous l’annoncions dans ACTION 9, la Société BIPA, spécialiste des menuiseries en PVC, prépare son déménagement sur la zone du Plateau. Elle a confirmé, il y a peu, sa réservation d’une parcelle le long de la RN2. BIPA voit aujourd’hui son marché croître considérablement et son activité nécessité de la place... Le Plateau lui offre ce dont elle a besoin ! La commercialisation est active Pour faire connaître le site du Plateau et en faire sa commercialisation, deux cabinets de prospection ont été missionnés. Leur tâche est de prospecter en France, Italie, Irlande et RoyaumeUni.Comme l’annoncait Jean-Marie PAULIN, lors d’un conseil communautaire : « Pour aller à la chasse aux entreprises... il s’agit de lancer des filets pour rapporter des poissons... Des dossiers nous ont déjà été transmis. Ça frétille doucement, mais sûrement. » gros plan Photo : HYL Images 3 D permettant de simuler l’installation de grandes entreprises sur le site ainsi que l’importance du végétal pour dissimuler les grandes unités. De gauche à droite : Christophe LAFORGE, Pascale HANNETEL et Arnaud YVER. L’agence HYL Les paysagistes en charge du Plateau Pascale Hannetel est paysagiste DPLG et travaille depuis plus de 15 ans sur l’aménagement d’espaces publics et le projet de paysage. Elle est paysagiste conseil de la Corse du Sud pour le compte du Ministère de l’Equipement et des Transports. Arnaud Yver est architecte DPLG. Il a collaboré au sein de l’Atelier Henri Gaudin à de nombreux projets d’architecture. Outre son activité d’architecte, il conçoit aujourd’hui des espaces publics urbains et des plans d’urbanisme. Christophe Laforge est géographe, urbaniste et paysagiste. Il a travaillé comme Ingénieur au sein de la Direction Départementale de l’Equipement, puis dans le Département des Hautsde-Seine sur des problématiques de grands paysage et d’urbanisme. Il est enseignant à l’Ecole d’Architecture de la Ville et des Territoires de Marne-la-Vallée. Pascale Hannetel,Arnaud Yver et Christophe Laforge sont associés depuis 1997. L’agence HYL élabore des projets en réponse à la mutation contemporaine des paysages urbains, péri-urbains ou ruraux : espaces publics de centre-ville, aménagements de nouveaux quartiers, parcs d’activités, projets liés à de grandes infrastructures… Images Agence HYL Communauté du Soissonnais 12.2005 13 à l’affiche Salon Innovact 2005 L’Agglo et ses partenaires remarqués ! La Communauté du Soissonnais, accompagnée de deux jeunes entreprises tournées vers l’agroressources ont tenu des stands au salon Innovact. Ce salon est destiné à faire connaître les entreprises innovantes. CETRIL et le CEPAC étaient également présents . Pour tous, ce salon a été très fructueux, puisque des contacts leur permettront de développer leur activité. ARSENAL Eric AUPOL « Photographies 2000-2005 » du 11 novembre au 15 janvier 2006 5e Forum des projets urbains-PARIS L’agglo sollicitée Né en 1969 dans la Loire, Eric AUPOL participe à de nombreuses expositions en France et à l’étranger depuis 1992. Son travail se nourrit des lieux qu’il observe. Il mène un travail où lumière, matière et mémoire des lieux se conjuguent dans de subtiles variations de couleurs. Promeneur solitaire, il sait capter l’invisible, au visiteur de voir à son tour avec les yeux de l’imaginaire. Pour l’exposition de Soissons, il envisage de réaliser une création spécifique à la suite de la visite de différents lieux du Soissonnais. « Archéo quel chantier ! » Le Forum est destiné à présenter les principales opérations d’aménagement en cours à l’échelle française et européenne. Les organisateurs du forum ont demandé à l’agglo de participer à ce lieu d’échanges et de débat en présentant le Parc Gouraud. Une occasion pour le territoire de rencontrer des investisseurs et promoteurs pour vendre nos bâtiments de la technolope. du 4 mars au 14 mai 2006 Photos : Musée de Soissons Exposition itinérante, organisée par le Conseil Général de l’Aisne, consacrée à l’archéologie et à ses méthodes. Cette expo donne un aperçu des sites majeurs fouillés dans le département. Elle propose une frise qui montre l’histoire de l’archéo dans le département et présente une sélection d’objets. Les coulisses du métier d’archéologue sont aussi dévoilées. Entrée libre de 9h à 12h / 14h à 17h Lundi, mardi, jeudi, vendredi de 14h à 18h Samedi, dimanche Fermé le mercredi Communauté du Soissonnais 12.2005 Aisne Initiative Zoom sur un repreneur d’entreprise Aisne Initiative est une association départementale qui a pour objet de soutenir les créateurs et repreneurs d’entreprise et de les aider à développer leurs activités dans le département de l’Aisne. Son antenne locale est située sur la Communauté du Soissonnais. Ses moyens d’intervention sont le prêt d’honneur, le parrainage, le suivi technique. Dernièrement, Fabrice GAILLARD a présenté son entreprise aux membres d’Aisne Initiative. Il a expliqué son parcours de reprise d’activité, suite au souhait de M. BRUNAUX de céder son entreprise de serrurerie, métallerie et construction métallique. Actuellement il dirige 5 personnes. zapping Protection de la jeunesse Déco très haut de gamme Recrutement de familles d’accueil Le Foyer d’Action Educative de Saint-Quentin est un service de la protection judiciaire de la jeunesse. Il prend en charge des mineurs de 13 à 18 ans, majoritairement des garçons, par ordonnance des juges des enfants. Il recherche des familles d’accueil, susceptibles de recevoir des jeunes sur l’ensemble du département. Les familles sont indemnisées à hauteur de 26 € maximum par jeune et par jour de présence. Foyer d’Action Educative 82 bld Victor Hugo 02100 SAINT-QUENTIN Patrimoine de Soissons Gouraud, de la caserne au parc. Un grand merci aux nombreuses personnes qui ont pris contact avec notre service communication afin de prêter des cartes postales anciennes de la caserne Gouraud. Celles-ci feront l’objet d’une exposition prévue dans le courant de l’année 2006. Logiciels libres - CETRIL Le Centre Européen de Transfert et de Recherche en Informatique Libre vous invite à découvir les logiciels libres, grâce à des formations et ateliers accessibles à tous. CETRIL vous propose de découvrir un nouveau logiciel libre tous les 1er samedi de chaque mois. Contact : Tél : 03 23 76 76 96 Mail : [email protected] Les grandes entreprises et les enseignes de luxe l’ont bien compris : les compositions de fleurs artificielles ne sont pas forcèment de pâles imitations de la nature, réservées à fleurir les tombes de nos proches. Elles peuvent être utilisées dans la décoration avec le plus grand goût. A ce jour, la fleur artificielle coûte cher parce qu’elle est très proche de la fleur naturelle. Par ses couleurs, ses formes, ses matières, elle est capable de tromper le plus fervent amateur de fleurs naturelles. Les dernières conceptions de fleurs apparues sur le marché portent la mention « natural touch ». Ce n’est pas sans signification : effleurer les pétales d’une rose, vous craignez de l’abimer. Yann DELACOUR a installé son entreprise, FLOR AD HOC, à Villeneuve-SaintGermain. Son activité réside dans la création de compositions modernes et élégantes présentées dans des vases au design original (verre, métal...). Sa spécificité est qu’il ne vend pas ses créations - chacune de celles-ci serait vendue en moyenne 150 € - mais qu’il contracte des abonnements avec ses clients. Tous les mois le bouquet est changé sur le site. Les clients sont ainsi assurés de disposer d’un choix de fleurs originales et rares, en toute saison ; de fleurs toujours fraîches d’aspect, et qui ne demandent aucun entretien. Le produit est par ailleurs très stable (température, lumière...). Grâce à une résine parfaitement transparente qui imite l’eau à s’y méprendre, l’ensemble est solidaire et conserve toute son élégance dans le temps. Avec les contrats proposés, la décoration du hall d’accueil de l’entreprise, de la salle de réunion, du bureau du président ou du magasin se réalise à un budget inférieur à la fleur naturelle. Ce service s’adresse à tous les professionnels qui prêtent attention à leur image et à l’accueil de leurs clients. Depuis peu,Yann DELACOUR propose aussi une gamme d’arbres et d’arbustes à l’apparence tout aussi étonnante pour des contrats en longue durée, pouvant sans problème entrer dans le budget déco de l’entreprise. contact Si vous êtes une famille désireuse d’accueillir un jeune, faites vous connaître auprès : Contact : Flor Ad Hoc Tel. 06 13 24 13 39 Fax : 03 23 55 79 80 fl[email protected] 15 Communauté du Soissonnais 12.2005 rétrospective La Boulaf a brillé de 1000 feux ! La 2e édition du festival « 1001 facettes » s’est déroulée cette année à Berzy-le-Sec, les 9, 10 et 11 septembre 2005. Pendant 3 jours, les arts du cirque et de la rue, ainsi que les concerts et les expos ont réuni 90 artistes de tous horizons. L’équipe de La Boule à Facettes a montré son professionnalisme à organiser un tel festival, lors de la première édition à Acy. C’est donc sans réserve que le conseil municipal de Berzy a accepté d’être commune d’accueil en 2005. Pour 2006, aucune info ne filtre de l’équipe dirigeante mais on sait déjà que plusieurs communes seraient partantes. « Rendre notre territoire attractif » Par Jacques MAURICE Maire de Berzy-le-Sec Le spectacle déambulatoire offet par la Compagnie Les Tatas, lors de la soirée inaugurale. « Lorsqu’on a demandé à la commune de Berzy-le-Sec si elle voulait bien que le festival 1001 facettes se déroule sur son territoire cette année 2005, le conseil municipal a été unanime pour accepter cette idée. C’est un beau projet, bien structuré et réalisé par des personnes qui savent où elles vont et qui ont les clés de la réussite. Membre, depuis le début, de la Communauté d’Agglomération, la commune de Berzy-le-Sec a toujours été très attachée à la réalisation de projets communautaires faisant sien le proverbe « l’union fait la force ». Son conseil municipal estime aussi que la culture, l’art, les loisirs font aussi partie du développement local et qu’il ne faut pas uniquement s’arrêter aux projets économiques. Une communauté est attractive par ses réalisations et ses possibilités économiques, certes, mais aussi par son art de vivre, car les entreprises sont composées aussi d’hommes et de femmes qui cherchent un cadre de vie agréable, dynamique leur permettant de s’épanouir. Un festival comme 1001 facettes, en se développant, en devenant de plus en plus connu participe au renom de Berzy-leSec, mais aussi à la réputation d’accueil de la Communauté du Soissonnais (...). Vive le festival 2005. Longue vie à la Boule à Facettes. » Jacques MAURICE. Contact : De gauche à droite : Jacques MAURICE, maire de Berzy, Baptiste FOURRIER, Aurélie HANNEDOUCHE et Alexandre RABOZZI les 3 piliers de La Boule à Facettes. Communauté du Soissonnais 12.2005 La Boule à Facettes [email protected] en scène un projet Une commune un projet Photo : FJEP Le handball plaisir à Courmelles Les jeunes du club de hand sorier, puis président depuis deux saisons. » Et bon nombre de parents font de même. Il faut voir la centaine de supporters qui soutiennent les équipes dès les premiers matches. Une ferveur qui permettra sans doute aux équipes féminines de monter d’un cran. La bataille est rude, mais les dirigeants y croient. « Nos jeunes sont sérieux, se félicite le président. Ils viennent systématiquement aux entraînements. » Et c’est ainsi que le FJEP Courmelles alimente les conversations du village. Les résultats sont là et les journaux en parlent… Mais pas de grosses têtes dans l’effectif. À Courmelles, on sait qu’il faut encore travailler si l’on veut accrocher un jour la Nationale 3. Un rêve qui n’empêche pas l’équipe dirigeante de promouvoir le hand « plaisir ». « On propose le mini-hand pour les enfants dès 5 ans, explique Francis Désirant. Il s’agit de s’amuser, de jouer avec la balle. Pas question de compétition… Et puis, cette année nous avons institué le hand loisirs, chaque deuxième dimanche de chaque mois. » Avec16 enfants au mini-hand et cinq inscrits au hand loisirs, le pari des deux cents inscrits sera sans doute gagné contact Des jeunes jouant au niveau national, un club qui s’apprête à fêter ses quarante ans et un président footballeur qui s’investit à fond dans le hand-ball. C’est à Courmelles que cela se passe ! Pour une ville, tout est souvent affaire d’image. Le maire de Courmelles, Serge Vallée, gère une belle commune de 1659 habitants, abritée dans un vallon, non loin d’une zone artisanale et de la RD1. Entre quiétude et activité, c’est cependant le sport qui vaut à Courmelles une belle notoriété et la commune le soutient. Et il n’est pas sûr qu’Albert Balssa, créateur du FJEP Courmelles en 1966 ait espéré si belle réussite. En octobre 2006, le club de hand-ball fêtera ses quarante ans avec ses 187 licenciés. Son secret ? C’est Francis Désirant, tout jeune président du FJEP Courmelles qui le révèle : « Convivialité et formation, je crois. Quand un gamin arrive chez nous, on fait tout pour qu’il se sente bien. On ne s’arrête pas à la performance ; on lui laisse le temps. » Et ça fonctionne. Le club possède aujourd’hui treize équipes et l’an dernier, les Juniors sont allés en quarts de finale du Challenge de France. Les Seniors filles évoluent, quant à elles, au plus haut niveau régional. « Tout cela est le résultat d’un effort sur la formation, insiste Francis Désirant. Si je prends comme exemple les plus de 16 ans, sur les 14 joueurs dix ont été formés au club. Michel Bomy, l’entraîneur est un très bon formateur et les dirigeants sont totalement impliqués dans la marche du club. » Les tout petits aussi… Et le président sait de quoi il parle. Lui, le fan de football, s’est lancé dans l’aventure il y a dix ans. « J’ai suivi mon fils et j’ai aimé l’ambiance, se souvient Francis Désirant. C’est comme cela que je me suis retrouvé tré- Francis Désirant : président Tel : 03 23 93 14 89 Sylvie Rapicault : secrétaire Tél : 03 23 73 31 17 Entraînements : Gymnase de Courmelles Site : http://courmelles.handball.free.fr Communauté du Soissonnais 12.2005 17 balade en pays soissonnais en couleurs P loisy « Nous avons une volonté affirmée de préserver le caractère rural de Ploisy ». C’est François Leroux, maire du village depuis treize ans, qui l’affirme. Et cela n’a rien à voir avec une tentation d’isolement. Niché dans un vallon verdoyant, Ploisy est d’ailleurs au centre du développement économique du Soissonnais et cela sans que les habitants s’en inquiètent. C’est en effet en partie sur son territoire que la zone d’activités du Plateau s’implante. La zone du Plateau occupe actuellement 63 hectares sur Ploisy et une extension sur la commune de Courmelles est en cours de travaux. « Tout le monde a bien compris l’importance de ce projet, rappelle François Leroux, et les gens sont rassurés. » Les 95 habitants conserveront donc une qualité de vie qui attire d’ailleurs les gens de l’extérieur. « En trois recensements, nous sommes passés de 67 à 87 habitants », confie M. le Maire. Une exception sur l’agglomération dont les petites communes ont une démographie négative. A Ploisy, beaucoup d’enfants du pays restent ou font construire. Deux maisons sont occupées par d’anciens parisiens. Ils viennent y chercher calme et convivialité. L’équipe municipale en a conscience. Elle a entrepris de gros travaux depuis 10 ans (enfouissement téléphonique, électrique) et a créé un club de tennis associé à Courmelles. « Le court de tennis a été construit en 1991. Depuis, nous avons une école de tennis, une équipe bien classée et une trentaine d’adhérents », se réjouit François Leroux. Bientôt la salle des fêtes sera terminée et les habitants pourront y organiser des manifestations. Pas mal pour un village qui, en 1917, servait de centre de tri des blessés du Chemin des Dames. Les premiers habitants à revenir dans Ploisy découvrirent1200 lits s’étalant du haut jusqu’en bas du village. Presque toutes les maisons avaient été détruites. Aujourd’hui, on en dénombre 32, et, malgré le peu de terrain, les possibilités de constructions existent toute de même « Nous avons encore 6 ou 7 maisons à construire. En ce qui concerne nos projets ils concernent les réseaux d’assainissement et la réfection des voiries pour la rue de Chaudun et la rue du Lavoir » Et pour bien marquer que ruralité peut rimer avec modernité, Ploisy disposera bientôt de l’internet très haut débit. Accès et contact : Sortie Soissons en direction de Chateau-thierry Tourner à droite direction Courmelles puis Ploisy Tél mairie : 03 23 74 83 07 Communauté du Soissonnais 12.2005 en couleurs m les de la Criseoulins Dessin : B.ANCIEN L es moulins étaient autrefois très nombreux. Il y avait ainsi des moulins à farine, à huile (les tordoirs), des tanneries (moulin à tan), des moulins à papier, etc. On utilisait aussi la force motrice de l’eau pour actionner des scieries à bois ou à pierre, pour pomper l’eau, etc. En 1809, dans le seul arrondissement de Soissons, on répertoriait 194 moulins à eau pour seulement 6 moulins à vent. Au Moyen Age, seuls les titulaires de fiefs possédant la justice avaient le droit d’user du cours d’eau traversant leur domaine pour y ériger un moulin. Au XVIe siècle, cet usage est perdu, les seigneurs laissent construire des usines, à charge par les meuniers de leur verser une redevance. Au XVIIe siècle, la concurrence entre les meuniers est si forte qu’elle les conduit à offrir des cadeaux pour attirer les clients. Cette pratique a pris une telle ampleur que treize meuniers des environs de Soissons décident, en 1701, de la faire cesser en signant devant notaire un traité prévoyant 200 livres d’amende pour les contrevenants. L’abolition des droits féodaux va encore accroître le nombre de moulins. La concurrence entre les meuniers devient plus forte et est à l’origine du droit de Chasse-manée. Chaque meunier a un employé, le chasse-manée, qui va chercher directement chez les agriculteurs le grain puis leur rapporte la farine après en avoir prélevé le douzième. Aux environs de Soissons, des travaux considérables de dérivation et d’aménagement de la Crise ont été effectués au cours des siècles pour alimenter les cinq grands moulins des communautés religieuses de la ville. Entre Chevreux et le Pré Foireux, le cours de la Crise avait été élevé artificiellement au moyen de digues qui la faisait couler au dessus de son lit naturel. A chaque moulin, un bras de dérivation permettait d’évacuer le surplus d’eau en cas de crue. Jusqu’au XVIIIe siècle, tous ces moulins étaient de petite taille, deux salles contiguës suffisaient : le moulage, contenant les tournants et travaillants, et la chambre à farine, servant d’entrepôt. A partir du XVIII e siècle et surtout au siècle suivant avec la modernisation des mécanismes, les moulins sont devenus très importants. Ils pouvaient abriter quatre, six ou huit meules. Les mécanismes installés permettaient, à l’aide de treuils mécaniques d’effectuer rapidement la manutention des sacs de farine. De ce fait, ils possédaient de grandes surfaces de stockage. Ils ont alors été construits sur plusieurs niveaux et leur silhouette a beaucoup changé. Depuis la source de la Crise, il y avait 18 moulins dont 14 sur le cours principal : les moulins de Muret, du Batrand, de Faÿ, d’Ecuiry, de Septmonts, d’Aconin, de Courmelles, Botté à Saint Félix, de Chevreux, de Crèvecoeur, de Notre Dame, de Saint Jean, de Gournay ou du Pré Foireux, de La Place, de l’Evêque. 4 sur les affluents de la Crise : un à Violaine, deux à Courmelles et un à Vauxbuin. Mais cette liste est celle des moulins qui existaient au moment de la Révolution. Les plus ancien étaient celui de Crèvecoeur, déjà mentionné en 1283, et du Pré Foireux, cité en 1185. D’autres moulins ont disparu au cours des âges. Une déclaration du temporel de Saint-Jean des Vignes en 1522, par exemple, révèle la présence de trois moulins qu’on ne sait plus localiser : La Buerie, Tossac et Bricoteau. Tous ces moulins, installés sur un même cours d’eau, étaient une source de conflits entre les meuniers, mais aussi les riverains. Chacun devait régler la hauteur de sa vanne en fonction du débit du moment afin d’assurer le fonctionnement convenable de son usine sans perturber le moulin amont ou inonder les riverains et assurer le fonctionnement convenable du moulin aval. L’apparition des machines à vapeur, puis de l’électricité, va progressivement réduire, puis faire disparaître les moulins hydrauliques Denis ROLLAND Président des Sociétés Historiques de l’Aisne. Communauté du Soissonnais 12.2005 19 COMMERCIALISATION 41 rue des Cordeliers 02200 SOISSONS Tél. 03 23 59 04 28 lcr-socavim.com en obi R e d loi Une résidence de standing dans un quartier tourné vers la modernité Implanté au coeur de Soissons, dans un espace de près de 13 hectares, ce projet sera intégré à la future technopole. Lʼaménagement et lʼarchitecture sont çoncus par le cabinet Wilmotte & Associés, en coopération avec les paysagistes Neveux et Rouyer. Située derrière un muret dʼenceinte rehaussé dʼune grille en ferronnerie, la résidence « Le Jeanne dʼArc » se compose de deux immeubles de standing de 23 appartements qui sont implantés en retrait du boulevard, afin de développer un jardin de premier plan. Des matériaux nobles sont utilisés afin de proposer un niveau de prestations esthétiques, fonctionnelles et durables en favorisant le confort. Elle bénéficie des avantages fiscaux du dispositif loi Robien en investissement locatif. Lʼinitiation à lʼinformatique gratuite pour tous, en suivant les modules suivants : - informatique (2h) navigateur internet (2h) internet (6h) courrier électronique (2h) traitement de lʼimage (20h) création de page web (20h) publication assistée par ordinateur (20h) traitement de texte (20h) tableur (15) création de site avec SPIP (20h) vidéo (20h) installation et configuration du système dʼexploitation Mandrake (6h) Pour vous renseigner ou vous inscrire : 06 73 00 36 15 adresse internet : [email protected] site internet : http://pelsoissonnais.free.fr
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