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n°10 Bulletin d’information de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais Gouraud p 7 la pépinière bientôt prête Haut Internet Jeunes p 8 Entreprises Arsenal débit p 10 p14 pour un Soissonnais branché ! expo à ne pas manquer JUIN 2005 Acy, Bagneux, Belleu, Berzy-leSec, Billy-surAisne, Chavigny, Courmelles, Crouy, Cuffies, Cuisy-enAlmont, Juvigny, Leury, Mercin-etVaux, Missy-auxBois, Noyant-etAconin, Osly-Courtil, Pasly, Ploisy, Pommiers, Septmonts, Serches, Sermoise, Soissons, Vauxbuin, Vauxrezis, Venizel, VilleneuveSaintGermain, Vregny La FAVEC vous accueille : - Ses membres vous aident à retrouver votre place dans la société - Leur expérience vous permet de vaincre la solitude - Ils vous écoutent La FAVEC vous informe : - Sur vos droits, et vous oriente vers les organismes correspondants - Elle vous renseigne sur les différentes allocations (Reversion, retraite, veuvage, complémentaire) - Elle propose une formation. La FAVEC vous défend : - En se battant pour la revalorisation de la demi-part sur la déclaration d’impôts - En représentant les veuves, veufs et orphelins auprès du gouvernement - En 2004, l’association s’est battue pour la révision de la réforme des retraites Grâce à elle, en 2010, la pension de reversion sera allouée dès la disparition du conjoint. Vous n’êtes pas seuls ! Un foyer sur quatre est touché par le veuvage. Contrairement à ce que l’on pense, les jeunes ne sont pas les derniers touchés. L’association FAVEC - Face Au Veuvage, Ensemble, Continuons appelle ces derniers à la rejoindre. Rejoignez la FAVEC ! FAVEC 02-ADVVA 16, avenue Georges Clémenceau 02000 Laon Permanence en mairie de Soissons chaque 1er lundi du mois de 14 h à 16 h. Tél./Fax. : 03 23 72 51 66 ou Tél./Fax : 03 23 73 13 92 Communiqué de l’Association FAVEC Depuis 1946, la FAVEC 02 défend les droits des veuves, des veufs et des orphelins. 4 juin En scène Soyez nature ! composter vos déchets et faites des économies Vous et votre logement 6 7 é Zoom Assainissement ZOOM - Respect de l’environnement pour l’agglo En direct Nos travaux GOURAUD : la pépinière prête fin 2005 dito J’ai 14 ans et je suis PDG ! 10 14 Internet haut débit Le soissonnais branché ! L A l’affiche e 21 mars la communauté a voté le budget de l’année en cours. Celui-ci inscrit la poursuite des grands projets développés depuis plus de trois ans pour construire ensemble un avenir commun au Soissonnais. Les finales au lycée hôtelier EXPO à ne pas manquer à l’Arsenal 15 Zapping Le département aide le Soissonnais La RN2 dévie enfin Urcel et Chavignon 16 Objectif découverte 17 En scène Un projet 18 Le Soissonnais - Zone Nationale d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique Le bistrot de Villeneuve En couleurs Balade Osly-Courtil Histoire Les origines de l’aviation soissonnaise Bulletin d’information Communauté du Soissonnais “Les Terrasses du MAIL” 11 avenue François MITTERRAND 02880 CUFFIES Tél. 03 23 53 88 40 courriel : [email protected] Directeur de la publication : Jean-Marie PAULIN Président Conception-réalisation : service communication Photos : service communication sauf mention contraire Dossier haut débit : photos France Télécom. Impression : Goupe Morault Distribution : ADREXO Tirages : 24 500 exemplaires ISSN 1636-5739 Jean-Marie PAULIN Président de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais L’ensemble des élus communautaires travaillent avec volonté et persévérance pour redonner espoir et confiance à l’ensemble de nos concitoyens. La gestion budgétaire de la communauté est rigoureuse et dynamique. Mis au service de 54 000 habitants, le budget de la communauté est de 60 millions d’euros. La communauté investira plus de 31 millions d’euros en 2005 pour une masse salariale de 3,7 millions d’euros, représentant 110 emplois. L’ambition essentielle reste le renforcement économique du territoire. L’emploi est donc au cœur de l’action de la communauté. Mais l’action, c’est aussi le développement des services à la population pour accroître la cohésion du territoire. L’avenir est terre d’espoir. 2005 ouvre une nouvelle phase de développement avec : le lancement de nouvelle contractualisation avec le Département et la Région, la mise en œuvre d’un contrat de pays pour renforcer le déploiement de politiques communes à l’échelle de l’arrondissement de Soissons, les premières études pour la réalisation à venir d’un conservatoire, ainsi que les premières réflexions sur la grande salle de spectacle, financée par le Conseil Général. Renforcer le territoire, l’animer, sont les leviers du développement et les conditions du progrès social. en scène Photos : ADEME Les 4 règles d’or pour réussir un compost de qualité : - Diversifier les déchets à composter (matières brunes comme la sciure, la paille, les feuilles mortes, les écorces ... et matières vertes comme les résidus de récoltes du potager, les fleurs coupées, les tontes de gazon, le marc de café, les sachets de thé ...) - Broyer les gros éléments - Oxygéner et aérer le tas en le mélangeant au moins toutes les 2 semaines - Garder humide. NE JETER SURTOUT PAS LE GAZON DANS LA POUBELLE - Préférez le compostage naturel Avec l’arrivée de l’été, les déchets organiques représentent une part importante des ordures ménagères stockées en décharge. Non seulement ils encombrent inutilement les décharges, mais ils contribuent à l’augmentation des coûts de collecte et de traitement des ordures ménagères. Les déchets organiques, composés des déchets verts produits par les activités de jardinage (tontes de gazon, tailles de haies…), des déchets fermentescibles de l’habitation (déchets de cuisine, fleurs fanées, cendres, essuie-tout …) peuvent être éliminés intelligemment. La solution la plus économique pour l’usager comme pour la collectivité reste leur valorisation. Pensez au compostage ! Le compostage apparaît comme le moyen le moins coûteux et le plus écologique pour se débarrasser de ses déchets organiques. Dégradés par un processus naturel, les déchets organiques permettent de produire un fertilisant appelé compost. Ainsi, contrairement à l’engrais, le compost se dégrade lentement et agit plus longtemps. Il renforce le stock d’humus et apporte des nutriments aux plantes. En outre, il permet l’amélioraCommunauté du Soissonnais 06.2005 Soyez nature ! Composter vos déchets tion de la structure du sol. Celui-ci devient plus facile à travailler. Quelles solutions pour vos déchets organiques ? La Communauté d’Agglomération du Soissonnais vous propose deux modes de valorisation pour vos déchets organiques : Le compostage individuel : Pour la cinquième année consécutive, l’agglo met à disposition des usagers, des composteurs individuels. Ces bacs vous permettent de réaliser vous-même votre propre terreau, tout en participant à la réduction de la production d’ordures ménagères à faire collecter et traiter. L’apport de végétaux en déchetterie : L’accès à la déchetterie de Villeneuve-SaintGermain et le dépôt de végétaux sont entièrement gratuits pour les usagers de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais. Les végétaux amenés en déchetterie sont ensuite acheminés sur la plate-forme de compostage, située à Pommiers, pour être transformés en compost, proposé aux agriculteurs. La déchetterie est ouverte du lundi au samedi de 9h00 à 19h00 sans interruption. Elle est fermée le dimanche et les jours fériés. et faites des économies Réaliser soi-même son compost ... Photo : ADEME Le compostage individuel consiste à traiter soi-même tout ou partie des déchets végétaux de son jardin, en y ajoutant épluchures, restes de nourriture, pour les transformer en terreau. C’est un geste qui a existé de tout temps. Quand il est réalisé dans de bonnes conditions il permet d’avoir à bon compte un amendement utile pour le jardin. Et surtout, il permet de limiter les coûts de gestion des déchets pris en charge par la collectivité. ... c’est - produire un amendement organique 100 % naturel - économiser l’achat d’engrais - protéger l’environnement en réduisant les tonnages de déchets stockés en décharge - faire un acte de citoyenneté et s’inscrire dans un effort de la collectivité pour une gestion intelligente et moins coûteuse des ordures ménagères. La Communauté du Soissonnais, située à Cuffies, met en vente deux types de bacs pour que vous puissiez réaliser vous-même votre compost. Le modèle plastique : 320 litres et 800 litres Le modèle bois : 575 litres et 815 litres. Les petits modèles sont à 22 euros et les grands modèles sont à 45 euros. Renseignez-vous auprès des animateurs du tri en téléphonant le mercredi au 03 23 53 88 40. en scène vous et votre logement ! 1ère partie Sur plusieurs numéros du périodique ACTION, le service Habitat de l’agglo se propose de vous éclairer sur les aides que vous pouvez obtenir auprès d’organismes divers, que vous soyez locataire ou propriétaire. Nous vous présentons dans ce numéro de juin le volet destiné aux locataires. L’aide personnalisée au logement (APL) et l’allocation de logement (AL) ce sont plus de 230 familles qui ont bénéficié d’aides du FSL sur notre territoire. Pour plus de renseignements, contactez votre bailleur ou les travailleurs sociaux du Conseil Général de l’Aisne. Vous pouvez bénéficier de ces aides si vous occupez votre logement à titre de résidence principale et si vos ressources ne dépassent pas un certain plafond. Le montant de l’aide dépend de plusieurs critères : situation familiale, nature et lieu du logement, montant du loyer ... Les aides du 1% logement - APL : Votre logement doit faire l’objet d’une convention entre votre propriétaire et l’Etat. L’aide est versée directement à votre propriétaire. Vous ne paierez que la différence entre le loyer, augmenté des charges qui figurent sur votre quittance, et l’aide personnalisée au logement. - AL : Il en existe deux sortes : l’allocation à caractère familial et l’allocation à caractère social. En général, l’allocation de logement vous est versée directement. Les deux aides ne peuvent se cumuler. Pour plus de renseignements, contactez votre Caisse d’Allocation Familiales ou votre Caisse de Mutualité Sociale Agricole (www.caf.fr pour obtenir plus d’informations et télécharger les formulaires. CAF de Soissons 3, avenue de l’Aisne 02200 Soissons). Le Fonds de solidarité pour le logement (FSL) Si vous avez des difficultés pour accéder à un logement locatif ou pour vous y maintenir, le FSL peut, à titre exceptionnel et en complément des aides de la CAF, vous venir en aide sur le plan financier (cautions, prêts, garanties ou subventions). Cette aide est généralement accordée après instruction de votre dossier et enquête sociale. Les bénéficiaires du FSL peuvent également faire l’objet d’un accompagnement social. La Communauté du Soissonnais participe au financement de ce fonds pour les 28 communes membres. En 2004, Les entreprises privées assujetties au « 1% logement » consacrent une partie de leur masse salariale au logement des salariés en versant cette somme à des collecteurs. Ces collecteurs octroient des aides aux salariés (prêt à taux réduit remboursable sur 5 à 20 ans), aux jeunes de moins de 30 ans en premier emploi ou à la recherche d’un emploi, et des prêts aux organismes HLM pour la construction de logements, en contre partie de réservation pour les salariés. Pour plus d’informations, contactez votre employeur ou consultez le www.cill.com. - Le LOCAPASS Dispositif qui consiste à avancer le dépôt de garantie ou/et à garantir le paiement du loyer et des charges locatives pour une durée maximale de 3 ans. - Le PASS TRAVAUX Prêt pour le financement de travaux d’amélioration des résidences principales (chauffage, isolation thermique ...) en obtenant un prêt allant de 8000 € (sans condition de ressources) à 9 600 € maximum (selon conditions de ressources). Il peut financer 100 % des travaux que vous entreprenez et sa durée maximale est de dix ans. Les travaux sont pris en compte quel que soit l’âge du logement. - Le MOBILI PASS Subvention destinée à couvrir certaines dépenses liées au changement de résidence principale en cas de nouveau travail ou en cas de changement de lieu de travail (pour couvrir une double charge de logement ou des dépenses connexes au changement de logement). Cette aide varie de 1600 € à 3200 € maximum (selon conditions) Communauté du Soissonnais 06.2005 5 zoom L’assainissement : respect de l’environnement pour l’agglo ZOOM Dans le cadre de sa politique de respect de l’environnement, de transparence envers le public et de maîtrise des coûts, la Communauté du Soissonnais met en place un système de management environnemental (SME), selon le référentiel ISO 14001. Cela pour le système d’assainissement, et plus particulièrement la collecte des eaux usées et pluviales, dont elle assure la collecte et le traitement pour les 28 communes adhérentes. Un Système de Management Environnemental a été élaboré par le service assainissement de la Communauté du Soissonnais. Il définit un certain nombre d’objectifs, qui suivent une politique qu’elle s’est fixée : prévention de la pollution du sous-sol et des nappes, prévention des eaux superficielles souterraines, inondation des riverains par des eaux de pluies polluées, amélioration de l’environnement au voisinage de ses activités, amélioration de l’élimination des déchets ... Dans ce 1: 400 ! 1 ISO alité me u Nor ge de q Mettre en place un Système de Management Environa nemental c’est pour l’organisme qui fait la démarche, un g plusieurs étapes à franchir : 1- La revue environnementale : Identifier ses activités et ses services susceptibles d’avoir des effets sur l’environnement. Examiner les modifications qu’ils entraînent sur l’environnement, autrement dit connaître l’impact environnemental. L’organisme doit également dresser un inventaire des exigences législatives et réglementaires qui déterminent les exigences auxquelles il doit se conformer. 2- La politique environnementale : Au vue des résultats de la revue environnementale initiale, l’organisme doit s’engager dans un document écrit qui énonce sa politique environnementale. Elle est la base sur laquelle il s’appuie pour construire son Système de Management Environnemental. Elle doit comporter des engagements : Communauté du Soissonnais 06.2005 programme, les objectifs à atteindre sont listés, et accompagnés d’indicateurs de suivi qui permettent de mesurer et contrôler les actions menées. Pour donner un exemple : un service public d’assainissement non collectif va être mis en place à l’automne 2005. Il aura pour but de contrôler les assainissements individuels sur les zones non collectives afin d’effectuer une prévention sur les eaux superficielles et souterraines. - se conformer à la législation en vigueur - appliquer le principe d’amélioration continue des performances environnementales - assurer la prévention de la pollution - fixer un cadre pour définir des objectifs d’amélioration. 3- La planification Après avoir recensé les impacts environnementaux, l’organisme va identifier ceux sur lesquels il peut agir. A l’aide d’une méthode utilisant un certain nombre de critères, il va classer chacun des aspects maîtrisables et leurs impacts par degré d’importance sur l’environnement. 4- Mise en oeuvre et fonctionnement L’organisme doit alors veiller à se doter de moyens humains, financiers et techniques pour être en mesure d’atteindre ses objectifs. Sur le plan externe, l’organisme doit, dans une procédure, indiquer comment il traite les demandes de renseignements et les plaintes provenant des riverains, ou autres personnes intéressées. en direct nos travaux Dessin : Cabinet Wilmotte Les deux premiers bâtiments tels qu’ils apparaîtront à terme Visite de chantier pour nos élus Gouraud la pépinière prête fin 2005 Le parc Gouraud, vaste espace de 8,5 hectares en coeur de ville de Soissons, face à l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes, constituera d’ici quelques années un superbe quartier comprenant bureaux, logements et commerces. De gros travaux sont en cours et, d’ici la fin d’année 2005, le premier bâtiment abritant la pépinière et l’hôtel d’entreprises sera livré. Suite au départ de l’armée en 1993, la Communauté du Soissonnais a trouvé opportun d’acquérir cet espace laissé à l’abandon. Elle en est devenue propriétaire à l’été 2001. L’idée a très vite germé de créer un nouveau quartier d’activités et d’habitations dans la ville, un vaste espace ouvert, style campus, organisé autour d’une grande esplanade. Des études ont été menées entre 2001 et 2002, et plusieurs scénarios d’architectes ont été étudiés. Le choix du jury s’est porté sur le cabinet Wilmotte, associé aux paysagistes Rouyer et Neveux et au bureau d’études Infra-Service, pour les réseaux. Un cahier de recommandations architecturales a été rédigé. Les différents maîtres d’ouvrage privés et publics qui construiront dans le parc Gouraud devront s’y référer, afin de garder une cohérence à l’ensemble et rester dans l’esprit souhaité par la Communauté d’Agglomération. Une première réhabilitation concernant le cercle des officiers s’est achevée en 2002. Elle est le siège des associations Soissons Informatique Libre et Technopole de l’Aisne. Le parc Gouraud s’organisera autour d’une esplanade engazonnée d’environ 75 m de large et 200 m de long : long ruban de verdure, en alignement de l’abbaye. Son aménagement permettra d’être un lieu de détente et d’accueillir des manifestations. De grands arbres seront plantés. De chaque côté de l’esplanade les huits bâtiments de l’armée, datant des années 20, seront réhabilités et agrandis. Ils seront reliés par une galerie. Le premier bâtiment est en travaux, depuis novembre 2004. Il accueillera une pépinière et un hôtel d’entreprises. Dès décembre 2005 il offrira 3300m2 de bureaux. Le coût des travaux pour ce bâtiment est de 4,4 millions d’euros HT. Un second bâtiment, similaire au premier, est pris en charge par la Société d’Equipement du Département de l’Aisne (SEDA), par le biais d’une convention publique d’aménagement, signée avec la Communauté d’Agglomération. La SEDA et l’agglomération commercialisent ainsi 4800 m2 de bureaux. Dès lors que 60 % de la superficie aura été vendue, la SEDA engagera les travaux de Dessin : BM Architecture Une salle de réunion dans la pépinière réhabilitation et d’extension. Les cellules offriront une superficie de 70 à 700 m2. Les deux pavillons d’entrée de l’ancienne caserne vont également faire l’objet d’une réhabilitation dont les travaux vont être lancés après l’été 2005. L’un sera le site d’accueil et de formation à l’informatique « Picardie en Ligne ». L’autre pavillon constituera un lieu d’accueil et d’expositions consacré aux projets sur le parc Gouraud. Les espaces périphériques du parc sont réservés au logement, avec une maîtrise d’oeuvre privée. Ainsi, début d’été 2005, 46 logements de standing vont voir le jour boulevard Jeanne d’Arc. La commercialisation d’un second bâtiment, consacré au logement situé à l’entrée de la rue Lavisse, est engagé par la Société CEDIBAT. Les travaux de réseaux et de voirie sont lancés. Le parvis, qui constitue l’entrée du parc sera ainsi aménagé. Les travaux de paysagement seront engagés à la suite Communauté du Soissonnais 06.2005 7 en direct 26 mars 2005, les jeunes entreprises profitent du marché du samedi matin pour vendre leurs productions Encourager et promouvoir l’esprit d’entreprise dès le collège, voici l’objectif de l’AJEP (Association des Jeunes Entreprises de Picardie). Association nationale dont le réseau s’est bien développé en Picardie, l’AJEP de donne pour mission d’établir des passerelles entre le monde académique et celui de l’entreprise. Le conseil d’administration de cette association est essentiellement composé de personnel de l’enseignement mais le CEPAC situé à Soissons assure son soutien en tenant le poste de vice-présidence. J’ai 14 ans et je suis PDG ! Le mouvement « Jeunes entreprises » existe depuis les années 20 aux Etats-Unis. Il a gagné l’Europe anglo-saxonne après la seconde guerre mondiale. En France, le mouvement connaît une croissance régulière. A ce jour on dénombre 85 mini entreprises, dont 20 % du nombre en Picardie. C’est elle qui détient d’ailleurs le nombre de créations le plus important : 22 projets de mini entreprises ont été concrétisés pendant cette année scolaire 2004/2005 dans les départements Picards. L’objectif est de donner la possibilité à un groupe de jeunes élèves volontaires de créer et de vivre une véritable entreprise, qui fonctionne en miniature mais « pour de vrai ». L’implication des établissements scolaires Une convention de partenariat entre le rectorat de l’Académie d’Amiens et l’AJEP est signée. Les mini entreprises peuvent se créer dans les établissements et constituer un réel projet pédagogique. Des groupes d’élèves volontaires sont constitués au sein des collèges ou lycées et, durant une année les élèves aidés de leurs professeurs et de conseillers extérieurs ( 3 à 4 conseillers par mini entreprise), vont créer leur société qui prendra la forme d’une Société Communauté du Soissonnais 06.2005 Anonyme, qui aura une durée de vie d’un an. Pour la mise en place des mini entreprises, l’AJEP dispose de supports pédagogiques : les élèves recoivent le Manuel du mini entrepreneur. L’enseignant et les conseillers extérieurs recoivent le Manuel du conseiller. L’AJEP travaille avec tous les établissements scolaires, publics ou privés, mais s’attache tout particulièrement à travailler avec les jeunes en difficulté scolaire, car ce sont ces mêmes jeunes qui auront le plus de difficultés au moment de leur insertion professionnelle. La mini entreprise est un véritable outil de formation. C’est une occasion d’acquérir des connaissances, c’est aussi une préparation à la future vie professionnelle. Elle permet aux élèves de construire un projet, de se donner Un projet pédagogique confirmé des objectifs et des moyens pour l’informatique ou la technologie. La les réaliser. Qu’ils soient plus tard mini entreprise est un projet qui responsables d’entreprises ou non, passionne les jeunes. Ils n’hésitent ils seront confontrés à la mise en pas à travailler en dehors des place de leurs heures scopropres projets Une manière de travailler laires pour (personnel ou mener à autrement avec les élèves,qui bien leur professionnel). modifie radicalement l’amLes élèves projet. développent C’est un biance de classe. des qualités constat que personnelles utiles dans le monde les professeurs font chaque année. du travail tels que l’expression Le rapport professeur-élève est orale, le travail en équipe, l’esprit changé et cette manière de trade synthèse. Ils apprennent aussi le vailler autrement modifie radicalesens des responsabilités, l’automent l’ambiance de classe. nomie, la créativité. La création d’une mini entreprise c’est aussi l’occasion d’appliquer les enseignements scolaires tels que les mathématiques, le français, l’anglais, en direct La mini entreprise n’est pas un jeu de rôle ! En début d’année scolaire, l’AJEP présente le projet aux élèves. Une fois qu’ils ont décidé de créer leur mini entreprise, ils réfléchissent à l’activité qu’ils souhaitent commercialiser. Ce peut être un produit ou un service. La mini entreprise est un travail d’équipe et très rapidement la distribution des tâches est effectuée. Les élèves se répartissent en services et élisent leur direction. Ainsi la mini entreprise est constituée d’un PDG, d’un service commercial, d’un service financier, d’un service administratif, d’un service technique. Très vite, en fonction du produit ou du service défini, une étude de marché est réalisée par l’équipe marketing, pour vérifier la viabilité du projet. Dès lors, un capital social est constitué par la vente d’actions (4€ l’une). L’assemblée générale constitutive est tenue en présence de l’ensemble des actionnaires, à qui les objectifs de l’entreprise sont présentés. Les conseillers, souvent chefs d’entreprises, aident l’équipe dans le calcul du prix de revient, l’évaluation de la rentabilité, les arguments de vente, les contraintes de fabrication, la gestion de stock, le suivi de trésorerie. 1- Une mini entreprise lors d’un de ses conseils d’administration 2- Le stand de la SA.VISION lors du marché du 26 mars dernier 3- La SA.VISION, lauréate du concours régional Un mouvement soutenu L’AJEP établit le relais entre les jeunes, les professeurs et les conseillers. Elle organise régulièrement des réunions de formation des conseillers de l’entreprise et de l’enseignement. Son rôle d’interface est essentiel, c’est elle qui donne l’impulsion. Le CEPAC de l’Aisne, organisme de formation des jeunes créateurs, soutient fortement le mouvement « Jeunes Entreprises ». Récemment, une coordinatrice AJEP pour l’Aisne a été recrutée. Son rôle va être dans un premier temps de faire connaître le mouvement auprès de tous les établissements scolaires du département. Pour l’heure, 12 projets de mini entreprises sont déjà recensés pour la prochaine rentrée scolaire dans l’Aisne ! La coordinatrice est joignable au CEPAC 7 rue de l’Echelle du Temple à Soissons. Photo : AJEP Saint-Rémy lauréat du 2e concours Le 26 mars dernier, a eu lieu, à Soissons, le second concours régional des mini entreprises. Une vingtaine d’entre elles, venant de différents départements du nord de la France, étaient installées en centre-ville de Soissons, un samedi matin, jour de marché. Il y avait foule ce jour là pour découvrir les productions proposées à la vente. Le lycée Château Potel de La Ferté-Milon présentait des tee-shirts sous le slogan « Fun à Milon ». Les autres collèges ou lycées proposaient des sacs besaces : le « Bagadam », des supports de chargeur destinés au téléphone portable, des coupe-gâteau ... Le jury qui circulait parmi les stands a établi son classement en fonction de nombreux critères : stratégie commerciale (logo, présentation des vendeurs et convivialité, argumentaire de vente ...), produit (intérêt, conception, production, originalité, esthétique ...). Cette année, les terminales STT de Saint-Rémy peuvent être fières. Elles ont remporté le deuxième prix du concours régional. Le produit créé et commercialisé par la SA. VISION est un jeu de stratégie qui se déroule sur un support quadrillé à l’aide de billes chinoises. Ce jeu est adaptable aux mal-voyants. Ce produit a rencontré un vif succès : plus de 1500 exemplaires ont dû être fabriqués pour répondre à la demande. Le concours national se déroulera au Sénat le 4 juin. Le lycée SaintRémy y participera. Le concours international aura lieu quant à lui à Oslo au mois d’août Photo : CEPAC AJEP : Véronique WEYMEERSCH 7 rue de l’Echelle du Temple 02200 SOISSONS 06 83 26 45 28 Mail : [email protected] Communauté du Soissonnai 06.2005 9 gros plan Haut Internet débit En ce moment se livre une bataille féro- ce. Les forces en présence ont pour nom France Telecom, Neuf Cegetel, Free, Alice ou AOL fournisseurs d’accès à Internet. L’enjeu : s’arracher les clients à l’instant précis où les Français avouent acheter un ordinateur en priorité pour bénéficier de l’ADSL. Et le Soissonnais est aussi le théâtre de cette concurrence … Neuf Cegetel, Free et Wanadoo (France Telecom) avancent chacun leurs pions. Mais l’ADSL, c’est quoi au juste ? Toujours plus vite « C’est d’abord un énorme succès, prévient Gil Grehan, chef du projet « haut débit pour tous » chez France Telecom. C’est une technologie d’accès à haut débit pour Internet qui présente beaucoup d’avantages. Notamment, elle permet d’en bénéficier à partir d’une simple ligne téléphonique. Je rappelle, au passage, que le débit se mesure en nombre d’informations transitant dans un temps donné. » Communauté du Soissonnais 06.2005 Le Soissonnais branché ! Moyen de développement, lubie d’internautes maniaques ou réel confort d’utilisation pour la majorité ? L’Internet haut débit est un enjeu pour l’avenir. À l’horizon 2006, le territoire de l’agglomération soissonnaise sera entièrement maillé. Un train à ne pas manquer. Et c’est bien ce qui semble avoir séduit des millions de clients à travers le monde. Et en France plus particulièrement. En 2002, on comptait sur le territoire 800 000 abonnés à Internet. Deux ans plus tard, ce sont cinq millions d’utilisateurs qui sont recensés. Principale raison de ce boum : la vitesse. Passer du 56 Kbit/s (kilobit par seconde), qui ne vous permet pas d’utiliser votre ligne téléphonique en même temps et impose un temps de chargement des fichiers exaspérant, à du 516 kbits/s. C’est le combat du lièvre et de la tortue. Avec un lièvre malin … Et ils sont malins dans le monde Internet ! Les offres sont alléchantes et les performances toujours plus impressionnantes. Désormais, pour les particuliers, on propose du 512 kbit/s, du 1 ou du 2Mbit/s (Mégabit), voire du 5, 8, 10 ou 20 Mbit/s. Cela signifie que la transmission se fait jusqu’à 50 fois plus vite. Une surenchère parfois déraisonnable. « Qui a besoin de 20 Mbit/s chez soi ?, s’interroge Jean-Marc Dubrunfaut, directeur des réseaux dédiés chez Cegetel. À moins de télécharger des films comme un fou… » Reste que ce qui se vend le plus tourne autour de 2Mbit/s. En réalité, c’est largement suffisant pour vous et moi ! Zones rurales : le défi On l’a vu, pour profiter de l’ADSL, c’est simple. Enfin, si l’on est à proximité d’un central téléphonique équipé d’un DSLAM (matériel qui fait la jonction entre le haut débit et votre ligne téléphonique) et que la ligne n’est pas trop longue. En effet, la portée de l’ADSL varie en fonction de la grosseur du câble téléphonique. « La portée se situe entre 6 et 6,5 kilomètres, précise Gil Grehan. Mais certaines fermes, quelques hameaux ont une longueur de lignes plus grande. Fin 2006, le territoire soissonnais sera couvert à 98% par l’ADSL. Il restera 2% de clients dans l’impossibilité d’être reliés ». Fort heureusement, des solutions alternatives existent et l’on espère beaucoup des avancées technologiques dans un proche avenir. gros plan Les offres au grand public Cegetel Pour 2 à 5 mégabits, l’abonnement est de 14,90 euros par mois. Pour 10 euros supplémentaires, en vous branchant sur la Cbox (59 euros), vous avez accès aux appels téléphoniques illimités en local et national. Pour 20Mbit/s, ADSL MAX (plus téléphonie illimitée), les mensualités sont de 24,90 euros. Pensez à vous faire préciser les débits montant et descendant. France Télécom L’opérateur propose du 18Mbt/s à 34,90 euros par mois durant douze mois et 44,90 euros par la suite. Cela si vous souhaitez télécharger des films, de la vidéo régulièrement … Sinon, plus raisonnable est l’offre pour le 8Mbit/s que vous aurez pour 29,90 euros ou le classique 512kbit/s (cela coûtera 19,90 euros par mois). Free François LEROUX Vice-Président Développement Economique Communauté du Soissonnais Haut débit, 29,90 euros, forfait illimité, débit 20Mbit/s en réception, 1Mbit en émission. En zone non dégroupée, le débit est de 2560 Kbit/s en réception. Boitier Freebox (USB et Ethernet) fourni gratuitement pour tout nouvel abonné. Sans durée d’engagement, téléchargement illimité. L’alternative électrique Et ces exclus, il en est certains qui veulent bien s’en charger : ce sont les tenants du réseau électrique. « Avec nos réseaux électriques » explique Luc Boucher, directeur de la SICAE de l’Aisne à Belleu, « nous sommes capables de transporter du haut débit. Le procédé est simple : il suffit d’ amener au poste de transformation électrique une fibre optique en provenance d’un central téléphonique et d’injecter de la bande passante au niveau de la sortie basse-tension du transformateur. Chaque abonné dispose alors du haut débit dans n’importe quelle prise électrique de sa maison. Cela permet de régler le cas particulier des villages ou hameaux trop éloignés. Pour amener cette fibre optique, nous avons dans de nombreux cas des fourreaux disponibles que nous avons enterrés lors de travaux d’enfouissement du réseau haute-tension et en coordonnant nos travaux avec un plan de déploiement du haut débit dans le soissonnais, nous pouvons encore optimiser nos actions. Dans les autres cas, des travaux spécifiques à faible profondeur avec des autorisations de voierie spécifiques peuvent être envisagés ». Les offres aux entreprises FRANCE TELECOM : - ADSL pour un mono site (l’entre- CEGETEL : prise n’a qu’un siège social) Entre 100 et 1000 euros par mois selon les services (sécurité, hébergement, bande passante, garantie 24/24 h…) La fourchette se situe entre 15 et 3000 euros. - pour 15 euros par mois le client bénéficie de l’ADSL en débit non garanti pouvant aller jusqu’à 8 Mbit/s. - ADSL pour multi sites (l’entreprise - Entre 2000 et 3000 euros Cegetel fait partie d’un réseau national) Entre 100 et 1000 euros par mois avec des services spécifiques qui font varier les tarifs comme ci-dessus. - Fibre optique fournit du Turbo/DSL, du SDSL ou des liaisons spéciales. Le débit est garanti jusqu’à 4Mbit/s. Pour un débit supérieur, il propose des solutions sur mesure. Gros débit (100 Mbit/s ou plus) sur fibre avec configuration sur mesure. Entre 4000 et 6000 euros par mois. Communauté du Soissonnais 06.2005 11 gros plan Quelques trucs… Si vous voulez savoir si vous êtes sur une zone qui reçoit l’ADSL, vous pouvez obtenir le renseignement en faisant le 1014, en allant sur le site de francetelecom. com, cegetel.fr ou sur adsl-facile.com. En donnant votre numéro de téléphone, votre code postal et votre email, vous serez vite fixé. Gare aux promotions ! Elles sont souvent pleines de promesses. Ces dernières ne seront tenues que durant trois ou six mois. Attention aux désillusions ! Attention aussi aux abonnements qui augmentent ! Chez certains fournisseurs d’accès on vous majore l’abonnement de 5 euros au bout d’un an. Renseignez-vous enfin sur les performances des hotlines. Ce sont elles qui vous aideront si avez un problème. Il semblerait qu’il y ait une prise de conscience chez les fournisseurs d’accès. Raison de plus pour faire jouer la concurrence ! Soissons bientôt couvert ! Les enjeux sont énormes, les solutions multiples, on l’a compris. Et la concurrence a du bon comme en témoigne le nombre de propositions faites pour le territoire. France Télécom, tout en affichant une relative sérénité, n’en étoffe pas moins ses offres de multiples services. Tout d’abord, fin 2006, le maillage du territoire sera total et chaque habitant du Soissonnais (exceptés les 2 % perdus en bout de ligne) pourra disposer de l’ADSL classique et du haut débit. « Nous serons en mesure de proposer des produits comme le 2Mbit/s Sdl, prophétise Raphaël Santerne, de France Télécom. C’est du symétrique : vous en disposez donc en débit Communauté du Soissonnais 06.2005 montant et descendant. Cependant, tout cela est en cours de validation d’agrément ». Une nouveauté qui séduirait les particuliers comme les entreprises. Des entreprises au cœur du projet « Internet haut débit pour tous » annonçait Thierry Breton en octobre 2004. Les ZAE (Zones d’Activités Economiques) font même l’objet d’un traitement particulier. Parmi les bénéficiaires sur l’Aisne, on trouve le Parc des Etomelles, le parc Gouraud, le parc d’activités du Plateau. Bien évidemment, il sera plus facile d’installer de la fibre optique sur Gouraud que sur le Plateau. « Ça ne nous pose aucun problème, affirment Gil Grehan et François Jacquet de France Télécom. Si demain, une entreprise demande du 20Mbit/s sur la Technopole à Gouraud, nous pourrons les lui fournir dans un délai de trois mois ». Pour ce qui concerne les autres d’activités, l’affaire est plus compliquée puisqu’il n’y a pas forcément d’entreprises implantées ou pas d’éligibilité de la zone. Le « Plateau » pourra disposer du haut débit courant 2006 dès qu’une entreprise s’y sera installée. Sur Mercin aucun problème : un central a été installé en décembre 2004. « Pour le reste des zones, il nous est difficile de donner des réponses, s’excuse Jean-Baptiste Darracq, responsable développement réseau chez France Télécom Cela dépend de l’emplacement précis d’une entreprise. À 500 mètres près, un client peut ne pas être éligible.» Conséquence : pour les zones d’activités de Belleu, Sermoise, Soissons Nord, Vauxbuin ou Venizel, il faudra s’adresser directement à l’opérateur et lui donner les renseignements pour une réponse précise. Le cas de la ZAE de Villeneuve-Saint-Germain est exemplaire. Très étendue, elle n’est pas entièrement couverte. France Télécom cherche un terrain pour y implanter un bâtiment non loin de son armoire de répartition à Billy-sur-Aisne. Ce qui permettra à toutes entreprises de la zone d’être éligibles pour l’ADSL. gros plan Les entreprises en parlent : M. Chareau, directeur de Linux PC : « In-dis-pen-sa-ble… » Quand on a une société informatique qui gére des serveurs à distance, le haut débit Internet, voire le très haut débit, on fait plus qu’y penser. « Pour nous, c’est indispensable. Nous faisons de l’administration de sites et « Free » nous propose du 2 Mbit/s en non dégroupé ou du 8Mbit/s en dégroupé. C’est un débit suffisant pour notre activité ». Brice Thimothée, gérant associé de Kalys : « Le très haut débit pour se développer » Carole et Brice Thimothée sont jeunes. Frère et sœur, ils se sont installés à la maison source de la Technopole de Gouraud en février 2004. Ils ont beaucoup d’ambition et ont embauché Karine et Delphine. « Notre agence s’occupe de communication spécialisée dans les sites web. On fait pas mal de création graphique et des objets de pub » explique Brice. La situation est idéale avec les aides apportées à l’installation. « On a un réseau qui permet de nous développer. Et l’on veut vraiment intégrer la pépinière à terme ». Une volonté marquée d’aller plus loin et assez vite. Pour l’heure la jeune entreprise dispose d’un débit de 2Mbit/s. « C’est bon pour l’envoi de fichiers chez Nexlink, notre hébergeur, avance Brice. Cependant, nous aimerions faire de l’hébergement. Et là, il nous faudra plus de 20 Mbit/s et un plus grand local. Primordial pour nous développer ». Et si Kalys ne dispose pas de ces outils, elle déménagera peut-être. Philippe Baud, commercial chez SIRAP (SIG) : « De la préhistoire à la Renaissance…» La cartographie numérique, c’est du lourd… Si on ajoute que le siège social de la société de Philippe Baud se trouve dans la Drôme, on pressent que le haut débit lui fait dresser l’oreille. « Je suis constamment en contact avec Romans-sur-Isère et mes clients (Aisne et départements limitrophes). Je travaille à longueur de journée sur mon ordinateur et je viens juste de découvrir l’Adsl avec la Free Box. Écoutez, je suis passé de la préhistoire à la Renaissance en oubliant le Moyen âge ». Là où il lui fallait une demi-heure de transmission pour un fichier, désormais en dix secondes, l’affaire est faite. « En plus, ma messagerie est prise en main à distance et je téléphone pour le tarif d’une communication locale. Gain de temps énorme, sécurité… C’est la vitesse d’une 2 CV face à une BMW dans une côte» Pour Philippe Baud, aucun doute, le haut débit, c’est l’avenir. « Les entreprises de bâtiment recevront et enverront des plans numérisés contenant des documents tels que le POS, le PLU. » Un vrai fan ! Un peu de vocabulaire… Débit montant C’est la vitesse à laquelle votre ordinateur est capable d’envoyer des informations vers Internet. Il vaut mieux se renseigner auprès de son fournisseur d’accès. Débit descendant Le contraire du montant. C’est la vitesse à laquelle l’ordinateur reçoit les informations en provenance d’Internet. Boucle locale On parle là de la paire de fils de cuivre qui relie votre prise téléphonique au répartiteur de France Télécom. Dégroupage Lorsqu’on parle de dégroupage, on évoque l’obligation qui est faite à France telecom (propriétaire du réseau téléphonique) de louer à ses concurrents son réseau de la prise de téléphone jusqu’au répartiteur. ADSL (Asymetrical Digital Subscriber Line) Technologie qui permet d’accéder à Internet à haut débit directement par votre ligne téléphonique. Une partie haute fréquence permet la transmission et la réception des fichiers alors que la partie basse permet de téléphoner. ADSL 2+ Avec cette formule, on atteint des débits allant jusqu’à 25Mbit/s en réception et 1 Mbit/s en émission. Inconvénient : il faut être situé à moins de deux kilomètres du répartiteur France Telecom pour en bénéficier. WI-FI (Wireless Fidelity) Technologie de réseau sans fil. Avantage : fini le cauchemar des enchevêtrements de câbles. Un modem et une carte réseau dans votre ordinateur communiquent par ondes radio … Hotline C’est l’assistance technique par téléphone (gratuite ou payante). Elle propose un support technique aux utilisateurs qui rencontrent des difficultés. Il peut s’agir de problèmes de connexion Internet ou de tout autre problème informatique sur votre machine. Primordial. Surtout lorsqu’on sait que certaines sont plus performantes que d’autres … Communauté du Soissonnais 06.2005 13 Photos : Ass. Georges Roux Des finales au lycée hôtelier e 2 trophée George Roux « Cuisine et pâtisserie » La finale du deuxième Trophée s’est déroulée au Lycée hôtelier de Soissons, le 16 mars 2005, sous l’égide de l’Académie Culinaire de France. C’est le lycée hôtelier Beaumarchais de Grenoble qui a remporté les lauriers pour l’année 2005. Cette compétition a réuni 5 binômes : le lycée Beaumarchais de Grenoble, l’école Ferrandi de Paris, le lycée de Gascogne de Talence, l’école de Strasbourg d’Illkirsch et le lycée Jeanne d’Arc d’Aulnoye Aymerie. Des équipes de 2 élèves de baccalauréat ou de BTS sont entrées en compétition, entourées de nombreux professionnels reconnus, et parrainées cette année par Gilles Poyac, meilleur ouvrier de France, exerçant au Sénat à Paris. Un jury composé des meilleurs ouvriers de France, de membres de l’Académie Culinaire de France et du principal partenaire : la SOGERES, ont donné aux candidats un avant-goût de la profession qu’ils souhaitent embrasser. Les différentes épreuves ont balayé toutes les connaissances qu’un hôtelier doit réunir pour appréhender au mieux le monde professionnel. A noter par ailleurs que le lycée hotelier de Soissons se distingue de nouveau : la 5e promotion d’étudiants est parrainée par Michel ROTH, meilleur Ouvrier de France, Bocuse d’Or et Chef des cuisines du RITZ. Une bien belle reconnaissance ! Communauté du Soissonnais 06.2005 ARSENAL Alfred Manessier (1911 - 1993) Photos : Musée de Soissons à l’affiche « Peintures » du 25 juin au 28 août Cette exposition fait partie d’un cycle de manifestations organisé en Picardie en hommage à Alfred Manessier, dix ans après sa mort accidentelle. L’exposition de Soissons s’attache à présenter les œuvres les plus monumentales de Manessier. Certaines d’entre elles seront exposées pour la première fois en France. Alfred Manessier est né en 1911 à Saint-Ouen près d’Abbeville, en Picardie. Son œuvre, initiée en 1933, s’inscrit au lendemain de la seconde guerre mondiale, dans les courants artistiques dominants et novateurs de l’époque. Il obtient le Grand prix international de Peinture de la Biennale de Venise en 1962. Marqué par sa foi religieuse, il participe au renouveau de l’Art sacré. Les vitraux de l’église du Saint-Sépulcre Entrée libre d’Abbeville, qu’il réalise entre 1982 et 1993, témoignent magistralement de cet engagement. Parallèlement à de telles orientations, le peintre n’a cessé, jusqu’à sa disparition en 1993, de puiser son inspiration dans les paysages de sa région natale. Les œuvres présentées à Soissons s’organisent en deux ensembles très liés, renvoyant à deux thématiques qui se réfèrent à des paysages (Favellas et Banlieue-tours) et à des évènements (Hommages à …). Comme les Favellas, les Banlieue-tours (pour la première fois exposées en France), ne se réfèrent pas à un paysage réel, mais à une méditation sur la condition humaine. L’exposition réunit environ 35 œuvres de 1950 à 1993 provenant de collections privées, d’institutions publiques et de la famille Manessier. de 9h à 12h / 14h à 17h Lundi, mardi, jeudi, vendredi de 14h à 18h Samedi, dimanche Fermé le mercredi Le contrat est signé ! Le département aide le Soissonnais Le Conseil Général de l’Aisne et la Communauté d’Agglomération ont signé le premier Contrat Départemental de Développement Local (CDDL). Il s’agit d’un dispositif contractuel qui définit les objectifs de partenariat sur une période de six ans avec un territoire. Ils correspondent à quatre priorités du département : développement équilibré des territoires, développement économique, améliorer l’identité de l’Aisne, améliorer le quotidien des habitants. Dans le cadre de ce contrat, c’est environ 800 000 euros que le Conseil Général attribuera au Soissonnais au cours de chaque année. Voici de quoi aider le territoire et financer les projets que les communes, les syndicats et la Communauté d’Agglomération entendent mettre en oeuvre. zapping Au couleur de l’agglo ! Le club de rugby de Soissons vient de se voir attribuer un lot de parkas à l’effigie communautaire. Après une très belle saison 2003-2004 et une accession au niveau fédéral 2, le club va être amené à se déplacer dans le nord, l’est, la région parisienne ou l’ouest. Reste à leur souhaiter que les couleurs de l’agglo leur porteront chance lors des matchs. Photo : DDE 02 Photo : DDE 02 Un début pour la RN2 ! Vendredi 13 mai 2005, le tronçon à 2x2 voies entre Soissons et Laon, déviant les communes d’Urcel et Chavignon, a été ouvert à la circulation. Un peu plus de 9 km de voie expresse permettent ainsi aux populations locales de retrouver une qualité de vie perdue depuis de nombreuses années, et aux usagers de la route une plus grande sécurité. Toutes les personnalités politiques présentes sont satisfaites de ce bel investissement mais l’accent a cependant été mis sur les retards qu’accuse le département de l’Oise dans ses travaux routiers. La liaison vers Paris par une voie expresse nécessite trois chantiers de déviation dans l’Oise : Gondreville, Nanteuil-le-Haudouin et Le Plessis Nanteuil. Ces chantiers sont inscrits au contrat de plan EtatRégion 2000-2006 (qui prévoit 138 millions d’€ pour la modernisation de la RN2). L’inquiétude est grande chez les élus et notamment les élus soissonnais qui n’ont aucune certitude quant à la date de démarrage de ces travaux dans l’Oise, et qui estiment que cette situation est catastrophique sur le plan économique. Le ministre, les élus locaux et le directeur de la DDE lors de l’inauguration Communauté du Soissonnais 06.2005 15 objectif découverte Le Soissonnais - Vallée de l’Aisne Un territoire essentiel pour la préservation en Picardie des pelouses calcicoles et des chauves-souris Le Conservatoire des Sites Naturels de Picardie a élaboré des bilans du patrimoine par grands territoires, véritables outils de connaissance, de promotion, de sensibilisation et de décision pour les différents partenaires. Le but étant de définir et de délimiter l’étendue et la nature du patrimoine naturel. Une quarantaine de Z.N.I.E.F.F. (Zone Nationale d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) ont ainsi été répertoriées sur le territoire du Soissonnais -Vallée de l’Aisne (pour des raisons pragmatiques, l’étude couvre l’ensemble des territoires des cinq Communautés de communes). Il convient de préciser que les Z.N.I.E.F.F. couvrent surtout le sud du territoire en petits sites éclatés, qui correspondent le plus souvent à des pelouses calcaires et qui témoignent de l’ancienne vocation pastorale des versants abrupts des vallées du Soissonnais. Le territoire du Soissonnais-Vallée de l’Aisne est constitué d’un complexe de plateaux profondément disséqués par l’Aisne et ses affluents. Ces plateaux calcaires, pour l’essentiel cultivés, sont délimités par des coteaux refuges de boisements et de pelouses calcicoles remarquables. De petites vallées, telles celles de la Muze et de la Crise hébergent un patrimoine naturel encore exceptionnel. De nombreuses autres plantes rares et menacées se développent sur les pelouses calcaires du Soissonnais. Les corniches calcaires ensoleillées accueillent des espèces spécifiques tels le Fumana couché et la Germandrée des montagnes. Un grand nombre d’insectes, comme le Mercure à Buzancy et la Mélitée orangée à Crouy, deux papillons menacés de disparition en Picardie, fréquentent également ces milieux. Un territoire exceptionnel pour le Petit Rhinolophe Les pelouses calcicoles : des milieux d’une grande richesse fortement menacés Autrefois entretenues par les pratiques pastorales, les pelouses calcicoles aujourd’hui souvent à l’abandon, disparaissent progressivement. De nombreux exemples encore présents sur le Soissonnais hébergent une grande partie des insectes et de la flore remarquable du territoire. Photos : CNSP L’abri préféré des chauves-souris : les grottes et cavités Les pelouses à Véronique sont caractéristiques des pelouses sablo-calcaires du Soissonnais L’une des caractéristiques du Soissonnais est de posséder ponctuellement des secteurs de sables calcaire issus de la nature particulièrement friable de certains calcaires. Cela permet la présence de pelouses sur sables d’une grande originalité. Le Silène à oreillette, l’Armoise champêtre et la Véronique de Scherrer caractérisent ses milieux exceptionnels et rares en France. Communauté du Soissonnais 06.2005 contact Photos : CNSP La qualité des territoires de chasse riches en insectes et l’existence d’un réseau important de cavités souterraines disponibles pour leur reproduction ou leur hibernation expliquent que le Soissonnais constitue avec le Laonnois et le Noyonnais un territoire majeur pour la préservation des chauves-souris en Picardie. L’importance sur l’est du territoire des colonies de Petit Rhinolophe confère ainsi au Soissonnais un rôle majeur dans la préservation de cette espèce menacée à l’échelle de l’Europe Conservatoire des Sites Naturels de Picardie Antenne dans l’Aisne : Merlieux et Fouquerolles 02000 Tél. : 03 23 80 07 91 en scène un projet Une commune un projet le bistrot de Villeneuve-St-Germain Dix logements locatifs dans l’ancien café du village Nous n’allons pas dire que la commune est spécialisée dans la reconversion de bistrot mais presque ! La première réhabilitation concerne le café de la place. Quatre logements ont été réalisés et ils sont gérés par l’ODES. Leur livraison date de juillet 2004. Un autre projet de même nature est en cours et concerne le bistrot rue de la mairie. Ce bâtiment, de style traditionnel, a été construit après la seconde guerre mondiale. Ses façades sont en pierre. La couverture est en ardoise. Depuis une dizaine d’années les locaux sont inoccupés. Le bâtiment s’organise sur 3 niveaux. A l’origine il était occupé par un café-restaurant, une épicerie et probablement une boucherie. A l’étage il y avait 3 logements. La mairie et l’ODES ont envisagé , dès 2002, de transformer l’édifice en immeuble d’habitation collective de 10 logements locatifs. L’ensemble est à réaménager et l’architecte a prévu 4 logements en rez-de-chaussée (dont 3 accessibles aux handicapés), 3 logements au premier étage et 3 en combles. Leur taille est variable : un studio, un T2, cinq T3 et trois T4. Les bandeaux publicitaires une fois enlevés, les encadrements de vitrines déposés, les baies en partie rebouchées et la façade nettoyée, plus aucun indice ne viendra dire qu’un jour, des commerces existaient à cet endroit ... signes des temps ... Architecte : Vincent Hérault Dix garages sont prévus et la périphérie de l’immeuble sera aménagée en jardins. Chaque appartement au rez-de-chaussée bénéfie en effet d’un petit jardin clos de haies. Sur rue, la terrasse en béton du restaurant et le mur de clôture seront démolis pour permettre de créer des jardins devant la façade. Un muret bas doublé d’une haie délimite l’espace. Deux tilleuls sont prévus en façade sur rue. Ces logements seront gérés par l’ODES de Soissons. Les travaux vont commencer cet été et la livraison est espérée pour l’été 2006. Ce projet vient compléter un vaste chantier de construction de logements que la commune entreprend depuis de nombreuses années. Ainsi près de 35 logements ont été réalisés sur les terrains des Grands Jardins, 17 logements ont été réhabilités, 10 logements en accession à la propriété gérés par LOGIVAM sont en projet et d’autres dossiers sont également à l’étude. Le maire estime à 200 le nombre d’habitants supplémentaires dans sa commune depuis ces 6 dernières années. Cela grâce, en partie, aux programmes de constructions. Eviter le vieillissement de la population de Villeneuve, voilà bien un objectif de l’équipe municipale qui rejoint la politique de l’habitat portée par la Communauté d’Agglomération Communauté du Soissonnais 06.2005 17 balade en pays soissonnais en couleurs O sly-Courtil Reproduction carte postale (cachet de la poste 1908) Madame Satin et Monsieur Dudon Ce qui fait l’âme d’un village, ce ne sont pas seulement les pierres mais aussi les gens qui l’habitent, qui y naissent. Osly-Courtil, qui compte trois cents habitants, est héritier d’une longue et belle histoire et abrite deux défenseurs de son charme. Il faut entendre Gaston Dudon, jeune homme de 95 ans raconter son village. Et c’est avec émotion que l’on écoute Madeleine Satin (75 ans), née à Paris mais qui « pour rien au monde n’aurait vendu » la maison de sa mère, nichée près de la mairie. « Je me souviens qu’après la première guerre mondiale, il n’y avait qu’une centaine d’habitants », rappelle Gaston Dudon. Son père était entrepreneur de battage et travaillait jusqu’à Saint-PierreAigle. L’œil de Gaston se mouille lorsqu’il évoque la machine à vapeur. « A 14 ans, je la conduisais » se rappelle-t-il. Il l’a vendue quand je n’étais pas là. J’aurais pleuré, je crois. » Car Osly, comme la plupart des villages de France, est avant tout rural. Dans la jeunesse de Gaston, il y avait douze petits agriculteurs. « Aujourd’hui, ils ne sont plus que deux », regrette-il. Reste que son père lui avait interdit de travailler la terre. Gaston sera donc boucher et voyagera beaucoup. En cela, son histoire rejoint celle des parents de Madeleine Satin. Verrier, son père quitte Soissons en 1928 pour Paris. Madeleine y naîtra, ne découvrant Osly qu’en 1957. Mais le berceau de la famille se situe entre Montigny-Lengrain et Cuffies. « Mes parents se sont saignés aux quatre veines pour acheter cette maison », confie-t-elle. Pas question de l’abandonner. D’ailleurs, sa fille ne le lui pardonnerait Communauté du Soissonnais 06 pas… Et les deux ambassadeurs du village de se souvenir qu’il n’y a pas si longtemps il y avait un port, que l’on pêchait les écrevisses dans le ru. « Il y avait même des truites », croit se souvenir Gaston Dudon. Une quasi résurrection quand on sait ce que le village a subi lors de la Grande Guerre. « Les trois quarts d’Osly étaient par terre », raconte Gaston. « Le clocher de l’église a été détruit et beaucoup de maisons autour. Pas étonnant puisque c’était là que les veilleurs étaient installés ». Gaston et Madeleine rendent hommage à leurs aînés qui « ont relevé leurs ruines et ont bien gagné leur vie ». Aujourd’hui, madame le maire, Christiane Parmentier, couve d’un regard tendre ses deux administrés. Son village existe depuis l’an 893 et entre en pleine modernité. Au conseil municipal, sur onze élus, on ne compte que quatre hommes. A Osly-Courtil, la parité c’est du concret ! Accès et contact : Sortie Soissons direction Compiègne par N31, prendre Pommiers et tourner à gauche avant la sortie. Tél mairie : 03 23 55 79 79 Site internet : www.pages-France.com/picardie/aisne/osly-courtil-02290.php en couleurs a Photo : Sté Historique Les origines de Une des premières vues aériennes de Soissons en 1910 : le centre-ville 1912, la guerre menace, le général Roques, inspecteur de l’Aéronautique, sélectionne des avions pour la reconnaissance militaire. A Reims, mais aussi partout en France, on organise des meetings aériens. Victor Becker, maire de Soissons, invente alors pour sa ville un destin aéronautique. Il manifeste au Ministre de la Guerre sa volonté d’acquérir un terrain destiné à une halte pour aéroplanes pouvant servir en temps de guerre. Il informe les maires de toutes les communes de l’arrondissement de l’intérêt du projet et conseille de ne pas se dessaisir des fonds qu’ils pourraient recueillir ... pour les affecter à la station future. Le 8 mai, le Ministre de la Guerre répond qu’à l’installation permanente d’un organe aussi important qu’un centre d’aviation militaire ... il est préférable, plus modestement, d’aménager à proximité de la ville une halte d’atterrissage ne comportant que quelques hangars .... Victor Becker signifie à son Conseil la réponse du Ministre et propose la création d’un Comité d’Aviation pour une action exclusivement patriotique. Il sera composé de la municipalité, d’une commission des Fêtes, 6 directeurs de journaux, M. Arnault de la Ménardière, avoué, délégué de la Société Générale Aéronautique, et Me Marquigny comme président. Dès lors, on presse les municipalités d’associer leurs efforts en votant une subvention et en organisant des fêtes, quêtes, souscriptions, au nom d’un élan de patriotisme. Il lance une souscription auprès des banques locales. Les kermesses organisées les 4 et 11 août rapportent 12.518 F dont 4.540 F d’entrées et 1.890 F de tours d’aéroplane. Une souscription qui a pour slogan « Pour l’Aviation ! Pour la France ! Pour la Patrie ! » produit 795 F. Elle a été levée parmi une « sorte de Communauté d’Agglomération ». En effet, 28 l’ soissonnaise viation 1ère partie communes ont répondu à l’apen jouissance des terrains. Les pel parmi lesquelles Braine, Billy, arbres sont abattus et on fait Mercin, Margival, Osly-Courtil, un terrassement avec bloRozières, Saconin, Sermoise, cage pour 4 hangars de remise Vic-sur-Aisne, etc. En attendant d’aéroplanes avec appentis pour d’autres contributions, la ville de le personnel pour 4.600 F. Le Soissons alloue 1.000 F sur ses gardiennage est confié au chef fonds libres. de la halte St Christophe des Le 22 novembre, le Comité pro- Chemins de Fer du Nord, pour pose, en accord avec le chef de 60 F par mois. Petit cadeau de bataillon Lesné du Génie de La Noël, le 23 décembre l’aviation Fère, un plan du terrain prévu militaire offre à Soissons un à la halte St-Christophe et avec monoplan Deperdussin baptisé le général Delarue Cdt d’Armes Ville de Soissons. à SoisTout sons, qui Dès 1912, 28 communes cela détaille les se regroupent pour voler au secours pour aménage- de l’aviation soissonnaise peu d’efments à fet, car prévoir. Il s’agissait de 7 hectaen avril 1914, la halte d’atterrisres au lieu-dit La Plaine Maupas sage n’est pas encore ouverte et d’une bande de terrain de bien que quelques avions s’y 10 ares le long de la voie ferrée soient déjà posés. Durant toute Compiègne-Soissons. la guerre, sous la menace des Dès le 28 février, la ville se débatteries allemandes, elle n’est cide à procéder aux acquisitions pas ou guère utilisée ... et aux travaux prévus. Le 1er août, les terrains sont achetés René Verquin à M Jodon de Villeroché et à Vice-Président de la Société Mme Marie Augustine Hélène Historique de Soissons de Montreuil pour 17.890 F, plus indemnité d’arbres 2.000 F et frais de clôture 500 F. En septembre, Soissons entre Communauté du Soissonnais 06.2005 19 1998 1999 2001 2000 2002 2003 2004 Pic’Arts 2005 SEPTMONTS 2-3 juillet SINSEMIL MAR TIN R APPE NEAU IA BRICE K APEL JONASZ RIDAN AY INIMO GAR M S WR S E L Informations et réservation : 03 23 23 48 49 ou www.festivalpicarts.com DEPORTIVO LE IGG
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