Des femmes handicapées à Maurice pour un accord de partenariat

Transcription

Des femmes handicapées à Maurice pour un accord de partenariat
Échanges inter-îles de l’océan indien
Des femmes handicapées à Maurice pour un accord de
partenariat
La ministre de la Sécurité sociale et de la Solidarité nationale, Mme
Sheila Bappoo qui recevait ce matin, une délégation de l’association
des femmes handicapées malgaches lui a promis tout son soutien
pour un programme d’échanges et de resserrement des liens entre les
services de son ministère et l’association malgache.
Venue à Maurice pour s’enquérir de l’état des lieux du secteur des
handicapés, la présidente de l’association, Mme Fela Razafinjato s’est
déclarée très enthousiasme des progrès réalisés dans ce secteur à la
suite de ses contacts avec les responsables des institutions et les
visites chez des ONGs dont l’APEIM, la fondation George Charles qui
sont impliqués directement dans le développement des handicapés.
Des visites au CEDEM, APRIM et à l’Association Amour sans Frontière
sont aussi programmées.
« Je suis venue avec ma délégation pour un échange d’informations;
s’enquérir sur le développement des actions de sensibilisation et
d’information afin de promouvoir l’autonomisation des femmes
handicapées et aussi, de développer des actions de sensibilisation et
de formation en direction des acteurs du développement, donc le
gouvernement et les convaincre de prendre en compte l’accessibilité
des femmes handicapés malgaches dans leurs projets » a d’emblée
résumé sa visite à Maurice.
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Mme Razafinjato a ajouté que son association, fondée en 2011, se bat
pour une meilleure reconnaissance de la femme malgache en termes
d’appui institutionnel, ce qui ne permet pas aux femmes handicapées
malgaches de faire de grandes avancées. Elle a cité en exemples, le
fait du retard des autorités malgaches de ratifier la Convention des
Nations Unies sur les droits des handicapés, un des atouts du droit
international humanitaire et l’absence des fonds d’appui budgétaires
garantis par le ministère des affaires sociales pour faciliter la mise en
œuvre des programmes en faveur des femmes handicapées de son
pays. Elle devait aussi affirmer qu’une grande majorité des enfants
handicapés demeure exclue du système scolaire, ce qui est
profondément discriminatoire.
La présidente de l’association malgache devait reconnaître les
avancées de Maurice au sujet de la forte progression pour la
thématique accessibilité en ce qu’il s’agit des soins médicaux et des
centres de loisirs ; de la prise en compte des personnes à handicap
pour faciliter leur embauche et l’accompagnement dans leur
autonomie ; de leur réinsertion sociale ; de l’appui technique des
autorités gouvernementales et de la sensibilisation et l’information
pour anéantir toute stigmatisation. « Maurice est en avance par
rapport à Madagascar en ce qu’il s’agit de l’aide aux groupes
vulnérables» avance-t-elle.
La présidente de l’association malgache a ainsi plaidé en faveur de
l’établissement des liens plus approfondis avec Maurice.
La ministre Bappoo a ainsi souhaité qu’une fois les bases des
consultations sont jetées entre la partie malgache et les services du
ministère responsables du secteur des handicapés, l’on pourra
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éventuellement songer à élaborer un accord de partenariat efficace,
sous forme d’un ‘Memorandum of Understanding’ (MOU) pour une
collaboration plus étroite dans les domaines relevant de la formation
et le renforcement des capacités structurelles du secteur s’occupant
des handicapés, celui de la réhabilitation, de l’employabilité des
femmes dans des conditions d’handicap.
La ministre Bappoo a parlé de l’importance de cette ouverture entre
les associations qui leur permet de se regrouper en réseau. Ce qui
faciliterait, dit-elle les programmes d’échange surtout dans un esprit
de connexion et de solidarité inter-îles. Elle a situé l’importance de
telles collaborations en citant l’exemple du récent accord de
partenariat qui a été signé avec le Conseil national pour la
réhabilitation des handicapés aux Seychelles.
De plus, elle a soutenu que pour favoriser une stratégie régionale
d’aide dépend des résultats de concertation. Ainsi, la ministre a
demandé à l’association de sonder un appui technique de la COI en
tant qu’ONG en vue de contribuer à améliorer son action dans
l’implémentation des projets pour les femmes et enfants handicapés.
Ministère de la Sécurité sociale et de Solidarité nationale
22 mai 2014
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