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LA LETTRE DU
H O R S
S É R I E
-
2 0 1 2
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1 , 7 5 €
Des relations
privilégiées
pour des projets
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Édito
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Nos savoir-faire
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ÉQUIPER
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SÉCURISER
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FORMER
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PROFESSIONNALISER
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ESSAIMER
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Mobiliser
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Mobilisés pour agir
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Rapport financier L’ESSENTIEL 2011
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Le fonctionnement
31
Perspectives 2012
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Au moment de dresser le bilan des actions de SOS SAHEL en
2011, l’actualité a de nouveau focalisé le regard du plus grand
nombre sur les aspects les plus immédiatement dramatiques - et
médiatiques - d’une région soumise à de nouvelles et inquiétantes tensions.
Au déficit de pluies de l’an dernier qui est à l’origine de la crise alimentaire actuelle est venue s’ajouter une incertitude géopolitique susceptible de
compliquer nos projets sans rien entamer de notre détermination à les conduire,
les multiplier et les pérenniser pour construire avec nos amis
sahéliens le développement qui seul pourra constituer la base
solide de leur autonomie future.
À l’évidence, l’autonomie alimentaire reste la priorité des
priorités pour conjurer la répétition de crises dont nous continuons de croire qu’elles ne sont pas inéluctables.
C’est le sens historique de notre action au Sahel.
C’est l’objectif que nous avons continué de construire en 2011.
C’est le sens d’un engagement que nous poursuivrons, avec
constance et imagination, dans la ligne des années passées et
dans l’esprit incarné par Marc Francioli, notre ancien président
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auquel le Conseil d’administration renouvelle ses remerciements
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cordiaux.
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Un bilan ne peut se résumer à un catalogue d’intentions, aussi
généreuses soient elles et c’est sur le terrain qu’on en juge les fruits.
Le bilan 2011 que nous présentons ici se traduit d’abord par des chiffres : ils
sont éloquents. Les sommes croissantes engagées témoignent de l’ampleur
des projets conduits.
Nous sommes convaincus que la professionnalisation croissante des équipes de
SOS SAHEL, l’expertise acquise au fil des expériences, les partenariats étroits,
exigeants et vivants tissés avec nos partenaires sahéliens nous donneront les
moyens organisationnels et techniques d’aller encore plus loin dans l’aide au
développement que nous animons.
Il est tout aussi assuré que sans l’engagement renouvelé et confiant de nos
partenaires institutionnels et privés à nos côtés, nous n’aurons pas les moyens
de notre ambition qui est grande et qu’appuient des donateurs particuliers
généreux et fidèles.
Je compte sur vous pour que, au-delà des incertitudes du moment, ces
engagements soient renouvelés, confirmés, amplifiés, et que forts des résultats
prometteurs de ce bilan 2011, nous puissions conforter, avec vous, nos
nombreux projets pour 2012. »
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Projets
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Les Sahéliens sont à l’initiative des projets. SOS SAHEL les
accompagne dans le montage et la mise en œuvre. Du début
à la fin, la population est au cœur des activités, garantissant
ainsi leur pérennité.
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SOS SAHEL applique dans ses projets des techniques parfaitement adaptées aux modes de vie des Sahéliens et aux conditions souvent extrêmes d’utilisation.
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SOS SAHEL accorde une importance primordiale à la formation des populations (techniques agricoles, gestion d’activités
commerciales…) et au renforcement des organisations paysannes et villageoises.
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Le réseau professionnel de SOS SAHEL est le gage d’une réelle
valeur ajoutée pour les projets initiés. SOS SAHEL International
France travaille en partenariat avec des associations sahéliennes
possédant leur propre structure incluant tous les savoir-faire
indispensables à leur fonctionnement. Chacune d’elles a une
parfaite connaissance du terrain, des partenaires locaux (les
communes, les organisations paysannes…), des opportunités
et des risques pour chaque action qu’elle engage. Les partenaires
sahéliens accompagnent les populations locales dans la mise
en œuvre du projet, assurent la gestion quotidienne et le suivi
des activités du projet. Ils apportent leurs expériences de terrain
et assurent constamment l’implication de tous les acteurs du
4
projet. Experts reconnus en matière de développement durable,
leurs participations aux projets garantissent un suivi permanent, en temps réel, des actions engagées. Au total, ce sont plus
de 150 collaborateurs sahéliens qui accompagnent les populations locales : des ingénieurs agronomes, des ingénieurs eaux
et forêts, des sociologues, des économistes, des vétérinaires, des
gestionnaires, des animateurs de proximité…
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Présent sur le terrain aux côtés des acteurs locaux, SOS SAHEL
France accompagne les partenaires dans leurs actions, contrôle
et évalue les réalisations tout au long des projets.
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Burkina Faso
R(T I<C8E:<;LI89C<;<C8GIF;L:K@FE8>I@$
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Démarré en mai 2008 Durée 3 ans Bénéficiaires à
long terme : 3 090 000 personnes Budget : 1 131 146 €
Partenaires : Union européenne, SEED Foundation, Conseil
Général de l’Orne, Communauté Urbaine de Bordeaux et son
concessionnaire Suez Environnement - La Lyonnaise des Eaux,
Agence de l’eau Adour Garonne, Ville d’Annecy, Ville de Tignes.
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Démarré en janvier 2008 Durée 4 ans Bénéficiaires à long
terme : 143 446 habitants Budget : 1 177 000 € Partenaires :
Union européenne, Jardiland, Rotary International.
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Burkina Faso / Niger
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En avril 2011 Durée 1 an et 6 mois Bénéficiaires à long
terme : 350 000 personnes Budget : 400 128 € Partenaires :
Danone, Casino.
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En janvier 2011 Durée 4 ans Bénéficiaires à long terme :
367 000 personnes Budget : 1 303 736 € Partenaires : Union
européenne, Institut Jardiland.
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Sénégal
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En avril 2011 Durée 3 ans Bénéficiaires à long terme :
20 000 personnes Budget : 200 394 € Partenaires : ASO
(Amaury Sport Organisation), Kinder In Not.
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Démarré en janvier 2009 Durée 3 ans Bénéficiaires
directs et indirects : 50 000 personnes Budget : 750 000 €
Partenaires : Danone, Nexira.
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Démarré en janvier 2010 Durée 1 an et 9 mois
Bénéficiaires à long terme : 1 500 000 personnes Budget :
1 745 000 € Partenaires : Union européenne, Fondation
Air France, Fondation Aviva, Fondation Bel, Fondation
Lemarchand, Fondation L’Occitane, Ville d’Annecy, Troupe
théâtrale de la commune de Schleithal.
Niger
R+T IyGFEJ<;ËLI><E:<ÁC8:I@J<8C@D<EK8@I<
;8EJC8Iy>@FE;<K@CC89yIP
Démarré en juillet 2010 Durée 1 an Bénéficiaires : 10 316
personnes Budget : 151 527 € Partenaires : Principauté de
Monaco, Kinder in Not.
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Burkina Faso
R,T y;L:8K@FEELKI@K@FEE<CC<<E=8M<LI;<J
<E=8EKJ;8EJC8GIFM@E:<;L98D
Démarré en juin 2008 Durée 2 ans et 9 mois
Bénéficiaires directs : 3 640 personnes Budget : 100 000 €
Partenaires : Programme Alimentaire Mondial, Kinder in
Not, Action Aid, Union Européenne, Snecma.
R-T <8LGFK89C<<K8JJ8@E@JJ<D<EKGFLIC<J
:FDDLE<J;<;y;FL>FL#9FLJJy<KC8GIFM@E:<
;L98D
Démarré en septembre 2008 Durée 3 ans Bénéficiaires
à long terme : 380 000 personnes Budget : 1 631 574 €
Partenaires : Ville de Cholet, Ville de Douai, Agence de l’eau
Artois Picardie, Agence de l’eau Loire Bretagne, Agence de
l’eau Seine Normandie, Fondation Ensemble, Principauté
de Monaco, Conseil Général de la Seine Maritime, Ministère
des Affaires Etrangères et Européennes.
R.T :FFGyI8K@FE;y:<EKI8C@Jy<GFLIC<;yM<$
CFGG<D<EKCF:8C;<9FLJJyJ8F
Démarré en juin 2006 Durée 7 ans Bénéficiaires à long
terme : 40 000 personnes Budget : 887 258 (413 958 € pour
2006-2010 et 473 300 € pour 2010-2012) Partenaires :
Ville de Cholet, Communauté d’agglomération du Choletais,
Ministère des Affaires Etrangères et Européennes, Agence de
l’eau Loire Bretagne.
R/T :FFGyI8K@FE;y:<EKI8C@Jy<GFLIC<;yM<$
CFGG<D<EKCF:8C;<;y;FL>FL
Démarré en juin 2008 Durée 5 ans Bénéficiaires : 15 000
personnes Budget : 754 323 € (281 412 € pour 2008-2010
et 472 911 € pour 2010-2013) Partenaires : Ville de Douai,
Ministère des Affaires Etrangères et Européennes, Agence de
l’eau Artois Picardie.
R0T I<E=FI:<IC<IyJ<8L@EK<IE8K@FE8C;<C8
Mali
Tchad / Cameroun
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Démarré en janvier 2009 Durée 4 ans Bénéficiaires à
long terme : 92 360 personnes Budget : 1 358 110 € (2009 :
511 685 € - 2010 : 454 573 € - 2011 : 523 438 €) Partenaires :
Agence de l’Eau Seine Normandie, Conseil Général des Hautsde-Seine, Kinder in Not, Principauté de Monaco, Château du
Clos Lucé - Parc Léonardo da Vinci.
R((T <KL;<;<C8=@C@ßI<B8I@Ky<K;<J=FP<IJ
8DyC@FIyJ;8EJC<JIy>@FEJ;<BFLC@BFIF<K
;<J@B8JJF
Démarré en novembre 2010 Durée 10 mois Budget :
25 000 € Partenaires : Fondation Caritas France et Cummins.
Sénégal
R()T (D@CC@FE;Ë8I9I<JGFLICLKK<I:FEKI<
C8;yJ<IK@=@:8K@FE;8EJC<JE@8P<J
Démarré en décembre 2009 Durée 3 ans et 5 mois
Bénéficiaires à long terme : 80 000 habitants Budget :
1 195 303 € Partenaire : ACCOR.
En février 2011 Durée 3 ans Bénéficiaires à long terme :
40 000 personnes Budget : 750 000 € Partenaire : AFD
(Agence Française et Développement).
R(/T 8DyC@FI8K@FE;<J:FE;@K@FEJ;<M@<;<J
GIF;L:K<LIJ:L<@CC<LJ<J;<>FDD<8I89@HL<
G8ICË8L>D<EK8K@FE;LI89C<;<C8M8C<LI<K
;<JMFCLD<J;<C<LIGIF;L:K@FE%
En juin 2011 Durée 20 mois Bénéficiaires à long terme :
200 000 personnes Budget : 825 504 € Partenaire : Union
européenne.
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Burkina Faso
Niger / Ethiopie
R(0T <EJ<D9C<#GC8EKFEJ(D@CC@FE;Ë8I9I<J
En avril 2012 Durée 1 an et 6 mois Bénéficiaires à long
terme : 350 000 personnes Budget : 400 000 € Partenaires :
Danone, Casino.
Jy:LI@Ky8C@D<EK8@I<GFLICË8DyC@FI8K@FE
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E<CC<JIFJJ8; Tchad / Cameroun
Démarré en octobre 2009 Durée 3 ans Bénéficiaires : les
109 organisations de la société civile du ROSSAD Budget : 96
300 € Partenaires : Action Aid, IFSN (International Food Security
Network), SOS SAHEL France, SOS SAHEL Burkina Faso, ROSSAD.
R(*T <JJFI;<C8=@C@ßI<>FDD<8I89@HL<GFLI
Tchad / Cameroun
CË8DyC@FI8K@FE;<J:FE;@K@FEJ;<M@<;<J:FD$
DLE8LKyJ;Ë8N@P8<K;<B8IE8B8LK:?8;<K
;<N8Q88L:8D<IFLE
En avril 2012 Durée 1 an Bénéficiaires à long terme :
450 personnes Budget : 84 519 € Partenaire : Kinder In Not.
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R)'T :FEJKIL:K@FE;ËLE<y:FC<Á8N@P8K:?8;
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« Il faut
avoir une
vision
innovante,
globale
et stratégique
pour
demain »
Jy98JK@<EFIKFC8&)'D@ELK<J
Interview
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Le taux d’accès à l’eau potable est de 32 % en milieu rural
et de 44 % pour l’accès aux infrastructures d’assainissement. Par manque d’eau et de terres fertiles, la production annuelle de la zone est trop faible pour nourrir la
population.
Le Syndicat intercommunal de la bande du fleuve (SICOBAF), qui regroupe quatre municipalités de la région,
riveraines du fleuve Niger (Rharous, Banikane, Séréré,
Hamzakoma) a été mis en place en 2007 pour créer une
synergie et gérer des projets communs visant l’amélioration durable des conditions de vie des populations.
Le SICOBAF a sollicité SOS SAHEL pour initier un programme multipartenarial axé notamment sur un meilleur
accès à l’eau et à l’assainissement des populations.
L’objectif du projet, mené sur quatre ans, de 2009 à 2012,
est l’amélioration durable des conditions de vie des populations de Gourma-Rharous par un meilleur accès à
l’eau, à la nutrition des enfants de 0 à 5 ans et à l’amélioration de la sécurité alimentaire.
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L’objectif du projet de « Renforcement des capacités locales » est de favoriser un accès équitable à l’eau potable
et à l’assainissement des populations pauvres, en particulier des femmes et des enfants.
À plus long terme, il est primordial de réduire de moitié
le pourcentage de la population n’ayant pas accès à l’eau
potable de façon durable.
Les zones visées par le projet sont Dédougou, Boussé et
la province du Bam, des localités qui font l’objet d’un
très faible accès à l’eau potable et aux systèmes d’assainissement.
Le taux d’accès à l’eau potable est de 36 % à Dédougou et
48 % à Boussé et dans la province du Bam.
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L’objectif est de privilégier la communalisation. C’est
pourquoi SOS SAHEL s’adresse en priorité au personnel
et aux élus des communes pour les accompagner en renforçant leurs compétences en matière de gestion d’eau
potable et d’assainissement.
La stratégie d’intervention du projet est orientée de façon
à impliquer pleinement les élus et les services techniques
communaux ainsi que les autres acteurs locaux concernés par l’accès à l’eau potable et l’assainissement dans la
mise en oeuvre et le suivi évaluation du projet.
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Lorsque le forage ne
fonctionnait pas, les enfants
abandonnaient les cours
pour aller chercher de l’eau.
L’école compte 481 élèves
dont 205 filles et à chaque
récréation, la cour de l’école
se vide de ses enfants
qui errent de toute part
pour soulager leur soif.
Je suis satisfait de voir enfin
le forage fonctionner. »
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L’objectif de ce programme est l’amélioration
durable des conditions de vie socio-économiques
des populations pauvres dans la partie nord du Mali
et principalement l’accès à l’eau potable.
L’atteinte de cet objectif passe notamment par
la formation des élus et des gestionnaires sur les
bases stratégiques, techniques et méthodologiques
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nécessaires. Il se traduit aussi par la formation des
groupes bénéficiaires sur un ensemble de compétences et d’outils aidant à l’autonomie dans la gestion, le fonctionnement, la maintenance et le suivi
des ouvrages.»
Mahamane CISSE, Coordinateur projets SOS SAHEL zone
Rharous.
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9
Sécuriser
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Grâce à la mise en place du projet, j’ai pu créer une petite
ferme. J’ai appris à construire une fosse fumière et j’ai reçu du
petit matériel comme une barre à mine, un pic, un arrosoir
et une brouette. Aujourd’hui, mes greniers sont remplis. J’ai
également bénéficié d’un micro-crédit pour acheter un boeuf,
que j’ai revendu 5 mois plus tard. Avec les bénéfices, j’ai pu payer
les frais de scolarité de mes enfants, acheter un mouton et un sac
de ciment pour la maison. »
Le climat sahélien et l’accroissement démographique
augmentent la pression sur les ressources naturelles
provoquant un appauvrissement des sols. Les familles
rurales, souvent très isolées, subissent de plein fouet
les variations saisonnières - appelées aussi « la volatilité saisonnière » - des prix et les variations climatiques.
L’agriculture et l’élevage sont deux piliers majeurs de la
sécurité économique et alimentaire des ménages pauvres
et vulnérables de ces deux pays sahéliens.
Le projet vise à accompagner les petits exploitants de deux
provinces du Burkina Faso et du Niger tout au long du
processus de production et de commercialisation de leurs
cultures en leur donnant accès aux matières premières,
aux services et aux formations innovantes. Le but est
de redynamiser la production agricole et l’élevage afin
de permettre aux populations des 13 villages ciblés de
répondre à leurs besoins de base (alimentation et augmentation des ressources) tout en utilisant des techniques
efficaces et respectueuses de l’environnement.
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]feZk`fee\d\ek[ldXiZ_„\km\e[i\c\d`\logfjj`Yc\j\jXe`dXlo%
Les arbres plantés
restaurent notre
environnement. À terme,
ils contribueront à régénérer
l’écosystème et ramèneront
la pluie sur nos terres,
les rendant plus fertiles. Les
plantations ont également un
impact positif sur notre santé.
Le Moringa produit ainsi des
feuilles comestibles, une fois
séchées et pilées, on peut en
nourrir les enfants malnutris,
qui guérissent en quelques
mois.Enfin, d’un point de vue
économique, les graines et
les feuilles des arbres peuvent
être valorisées et vendues
sur le marché de Gayeri,
et nous apportent un revenu
supplémentaire, pour subvenir
aux besoins de nos familles. »
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L’arbre qui est au coeur du projet, permet de protéger
l’environnement, de restaurer les terres, d’apporter une
nourriture plus riche et de créer des revenus pour améliorer durablement la vie quotidienne des populations.
Pour les femmes sahéliennes notamment, ces activités
sont d’une importance cruciale. Elles permettent d’obtenir un revenu essentiel pour subvenir aux besoins quotidiens de leur famille et aussi d’épargner.
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Le projet mené par SOS SAHEL a permis de réintégrer un
nombre important d’arbres précieux pour l’écosystème de
ces régions tels que le doumier, le gao, l’acacia, le karité
ou le néré. Ces campagnes de reboisement ont contribué
à lutter contre la dégradation des ressources naturelles
dans des zones fortement touchées par la désertification.
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EFTQFUJUTQSPEVDUFVST
FUEFTGFNNFT
Dans ces pays, la majorité des habitants vivent de l’agriculture. Aussi, l’appauvrissement des sols a des conséquences directes sur les revenus des populations. C’est
pourquoi, les actions de reboisement s’inscrivent dans
une démarche globale de développement de l’agriculture
et de l’économie locale.
Plus de 320 groupements villageois impliquant plus
de 10 000 femmes ont ainsi été créés. Ces groupements
assurent la durabilité du projet car ils sont en charge
notamment de l’entretien des pépinières et ils organisent
l’exploitation et la commercialisation des futures récoltes.
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En 2011, le projet « Ensemble, plantons un million
d’arbres » a bénéficié à 12 000 personnes dans 21 communes au Burkina Faso et au Niger. À terme, 350 000 personnes bénéficieront du développement économique et
social de leurs régions. Les impacts environnementaux et
socioéconomiques sont conséquents. Ils concernent principalement l’amélioration des techniques de production,
la valorisation de la biodiversité, l’éducation environnementale et surtout l’amélioration de l’alimentation et la
lutte contre la pauvreté.
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La pérennisation des projets de SOS SAHEL, qui s’appuie
étroitement sur les structures communales, dépend aussi
de cette capacité des populations bénéficiaires à participer
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La forte croissance démographique a des conséquences
dramatiques sur l’accès des populations à l’eau potable
(points d’eau saturés, maladies hydriques).
Depuis une dizaine d’années, l’État burkinabé a entamé
le transfert progressif d’une partie de ses compétences
(santé, éducation, environnement, eau potable et assainissement) aux communes. Cependant, la plupart
des mairies ne disposent pas des ressources humaines
et financières nécessaires pour assurer efficacement leur
fonctionnement. De nombreux villages se sont regroupés
autour d’une « commune rurale », dirigée par un Conseil
municipal, comme la commune de Dédougou, rassemblant 37 villages.
Deux tiers de nos élus sont analphabètes, comment voulez-vous conduire un développement
communal en étant analphabète, comprendre une
nomenclature budgétaire ? » s’exclame Gnami Valentin Konate, le maire de Dédougou une région de près de
100 000 habitants avec les 37 villages qui entourent la
partie urbaine qui en compte elle-même 50 000.
La plupart des conseillers municipaux sont là,
mais ne comprennent rien, ne disent rien ! On en a
encore pour longtemps avant d’avoir des conseillers
avertis malgré les 4 centres d’alphabétisation créés
avec les pôles de développement ».
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concrètement aux actions initiées. L’alphabétisation est
d’évidence la clé de cette participation.
Célestin Sama, 58 ans, est conseiller municipal à Tionkuy
et membre du Comité de Gestion de l’Eau. Le français, il
le pratique depuis l’école primaire, mais au Conseil municipal il est l’un des seuls.
Ici, on parle le bwamu, explique-t-il. Mais les gens
eux-mêmes le parlent mal et on n’arrive pas à leur
expliquer clairement les choses. Alors, j’ai suivi une
alphabétisation de 10 jours en bwamu pour bien le
parler, corriger ceux qui le parlent à tort et à travers
et qu’on puisse vraiment travailler ensemble ».
Comités villageois de développement, comité des gestions
de l’eau, associations des usagers de l’eau, banques de
céréales, magasin de stockage, de warrantage, champsécoles, filières économiques... tous les projets de SOS
SAHEL impliquent les populations bénéficiaires en leur
faisant prendre personnellement en charge la gestion des
réalisations au travers de multiples groupements.
Les fondements, c’est le statut et le règlement
intérieur, explique Jean-Marie Kadio, animateur
SOS SAHEL. D’abord, nous définissons clairement
pour quelle activité le groupement est constitué,
sans jamais fermer la parenthèse pour pouvoir
accueillir un nouveau partenaire. Ensuite, il faut
élire 3 personnes, Président, Trésorier, Secrétaire,
disposer d’un compte bancaire avec toujours 3 signataires, fixer les frais d’adhésion, en général de
500 à 1000 FCFA (0,75 à 1,5 euro). »
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Valanta, Brieau, Abi, India, Vernier... ces marques de
pompes ne parlent qu’au monde de l’hydraulique : comment les villageois sahéliens les connaîtraient-ils ? Or,
une fois le forage creusé, la pérennité de la ressource en
eau va dépendre d’une installation correcte de la pompe
et de son entretien. D’où la nécessité de disposer de réparateurs bien formés et disponibles, une préoccupation
constante pour les équipes de SOS SAHEL.
En liaison avec la Direction régionale de l’Agriculture
et de l’Hydraulique qui gère les agréments à Dédougou,
Dofini Dembele est le « point focal » de la Boucle du Mouhoun. Les marques, ils les connaît toutes, leurs qualités
et leurs faiblesses.
Chaque commune disposant d’un forage doit
recruter un réparateur et signer un contrat après
un appel d’offres. Le profil recherché est celui de
mécanicien au sens large. Comme il y a plusieurs
marques, il faut former chaque réparateur au plus
grand nombre de marques possible, ce que nous encourageons. Et le doter des outils adaptés, les clés ne
sont pas les mêmes... »
Le réparateur reçoit une formation de base sur deux semaines suivie d’un recyclage un an plus tard.
Cette formation théorique doit impérativement
être validée par la pratique, c’est le vrai métier » insiste-t-il.
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Contrairement aux idées reçues, les latrines ne s’improvisent pas. Mal réalisées, elles seront un vecteur de maladies. Bien conçues, elles seront à l’inverse une garantie
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essentielle de l’hygiène et de la protection sanitaire des
populations : les latrines – familiales, scolaires ou publiques – doivent répondre à des normes strictement définies à partir d’une formation et d’un kit fournis par les
équipes de SOS SAHEL.
Chaque village concerné doit se préoccuper de sélectionner le maçon qui, après accord du Conseil municipal,
recevra les formations nécessaires.
Daouda Coulibaly, 44 ans, de Koumandia a reçu dès 2008
une formation de 4 jours.
On m’a donné le kit et j’ai appris les normes à
respecter pour une latrine « simplate améliorée » :
le trou doit avoir 2,5 m de profond et 1m de diamètre, la dalle 1,20 m. On m’a aussi montré comment faire le soubassement. »
Parallèlement, Daouda Coulibaly a appris à vérifier
que l’emplacement d’une latrine familiale à proximité
de l’habitation est conforme aux normes, notamment
l’orientation de la porte. La famille bénéficiaire creuse le
trou et le rémunère par l’intermédiaire du Comité Villageois de Développement pour éviter tout conflit.
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La gomme arabique, en particulier la gomme friable, issue de l’écoulement naturel de sève de l’Acacia seyal (un
arbre vivant uniquement dans la savane aride du Sahel)
est une matière première de plus en plus valorisée. Son
usage intervient dans de nombreux secteurs : pharmaceutique, cosmétique et agroalimentaire.
Le programme « ACACIA », mené par SOS SAHEL, vise à
améliorer les conditions de vie des populations des terroirs
d’Awiya, de Karnak au Tchad et de la commune de Waza
au Cameroun qui cueillent la gomme arabique pour
assurer leur subsistance (300 000 familles paysannes et
plus de 500 000 personnes dépendantes de cette filière
économique). Les femmes sont plus particulièrement
impliquées pour la cueillette de gomme arabique friable.
Leur rôle est majeur dans le maintien et la durabilité de
cette source de revenu.
Depuis que le
forage est à proximité
de mon village de
Guidgada, je gagne 3 à
4 heures chaque jour
pour aller plus souvent
et plus longtemps à la
gommeraie, à une heure
de marche, cueillir un
peu plus de gomme
arabique que je vends
pour quelques centaines
de francs (moins de
15 centimes d’euros)
chaque semaine pour
acheter savon, sucre,
thé, huile, sel, oignons,
haricots... »
Le cercle de Kati, autrefois très lié à la filière coton et à
celle de l’arachide, a connu dans son développement les
mêmes perturbations que les marchés de ces produits.
L’alternative principale trouvée pour pallier cette crise fut
la coupe et la vente de bois de chauffe afin d’alimenter les
besoins en bois des foyers de la capitale, Bamako. Dans
ce cadre, SOS SAHEL est intervenue pour répondre à un
enjeu majeur : comment mettre en place une agriculture
et des filières productives, pourvoyeuses d’emploi et respectueuses du milieu naturel ?
C’est dans ce contexte qu’a démarré dans un premier
temps le projet « Appui aux activités économiques alternatives à la coupe de bois sur trois communes du cercle
de Kati ». Ce programme a duré 3 ans, de 2006 à 2009.
Trois filières prioritaires ont été identifiées : le maraîchage, l’élevage et le beurre de karité. Dans le cadre de
la promotion de la filière karité, trois coopératives de
productrices de beurre de karité ont été constituées et regroupées autour d’une union. Elles ont été équipées et les
femmes ont pu bénéficier de diverses formations.
Dans un deuxième temps, une étude de la filière karité a
été menée en 2011. Cette étude prend en compte l’aspect
filière économique mais aussi l’axe transfert de compétences et va encore plus loin en identifiant une stratégie
de développement pour toute une région.
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Professionnaliser
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Cette bande de dunes côtières produit actuellement plus
de 50 % de l’approvisionnement en fruits et légumes du
Sénégal. Au centre de la bande, le terroir horticole de Fass
Boye s’étend sur 9 villages. Le légume le plus cultivé et
commercialisé est la carotte, qui représente 48 % de la
production maraîchère de la zone. La superficie cultivée
varie de 0,25 à 2 hectares par famille. Malgré la fertilité
de leurs terres, les producteurs maraîchers des Niayes
ne parviennent pas à vivre décemment de leurs activités
horticoles.
L’objectif du projet est de permettre aux bénéficiaires de
tirer meilleur profit de la filière carotte en créant des circuits courts de mise sur le marché et en renforçant son
organisation commerciale.
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Avant 1980, on vivait
de lait, de viande, de nos
troupeaux. Mais les années
qui ont suivi, il y a eu une
grande famine causée par
la sécheresse. Beaucoup
d’hommes et de bétail sont
morts à cette époque. La
crise était telle que nous
avons été rassemblés dans un
village voisin pour faciliter
la distribution des vivres par
l’aide internationale.
A notre retour chez nous, un
membre de notre communauté
a créé une parcelle agricole
pour tout le monde, il nous
a dit qu’ainsi, notre cheptel
aurait du fourrage. Cet homme
avait voyagé, et il voulait
reproduire des techniques
agricoles qu’il avait observées
dans d’autres pays et qui
pouvaient répondre à nos
besoins. C’est comme ça que
les jardins se sont multipliés
petit à petit, qu’une association
de producteurs fut créée avec
l’ambition de devenir un jour
une vraie coopérative. »
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Comme au Mali, au Burkina Faso ou au Tchad, les
Ethiopiens, les Djiboutiens et les Soudanais vivent essentiellement de l’agriculture et du pastoralisme. Eux aussi
doivent faire face à la dégradation de plus en plus sévère
de leurs terres. En cause, des pratiques traditionnelles
aujourd’hui inadaptées pour faire face aux changements
climatiques ou abandonnées au profit de techniques dites
modernes, appauvrissant toujours plus les sols. Fragilisées
par une économie de subsistance, les populations rurales
subissent des crises alimentaires récurrentes et peinent à
s’ancrer solidement dans un développement durable.
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De nombreux savoir-faire ont été consolidés, expérimentés et développés en Afrique de l’Ouest depuis 40 ans avec
l’accompagnement de SOS SAHEL. Les missions exploratoires en Afrique de l’Est mettent aussi en relief des
savoir-faire spécifiques tels que l’agroforesterie en Ethiopie par exemple, qui pourraient être partagés. C’est cette
expertise sahélienne que SOS SAHEL souhaite valoriser à
travers tout le Sahel, d’est en ouest, en appuyant la mise
en réseau des expériences, en créant un cadre propice,
émulateur d’idées pour un développement durable.
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En Ethiopie, en République de Djibouti et au Soudan, en
dépit des sécheresses, du manque d’eau accessible, de la
raréfaction des terres fertiles et des pâturages, le potentiel
existe : l’agroforesterie en Ethiopie, la cueillette de la gomme
arabique au Soudan, les jardins oasiens de Djibouti, la
restauration des parcours de transhumance… Ces activités
sont développées traditionnellement ou ont été amorcées
plus récemment, de façon expérimentale, en réponse aux
défis que les populations doivent relever. Aujourd’hui, elles
sont soutenues par des ONG locales professionnelles telles
que SOS SAHEL Ethiopia et SOS SAHEL Sudan, ou des
organisations de base communautaire.
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Earth Guest Day
2 jours pour la planète !
Après le succès du premier Earth Guest Day l’an dernier, SOS
SAHEL et le groupe hôtelier ACCOR, partenaires de longue
date, ont renouvelé l’opération en 2011. Cet évènement mondial, organisé à l’occasion de la Journée de la Terre, symbolise l’engagement du groupe en faveur de l’environnement.
Depuis 2006, ACCOR est impliqué dans le projet « 1 million
d’arbres pour lutter contre la désertification dans les Niayes »,
pour préserver l’équilibre écologique et permettre aux populations de développer une agriculture durable dans cette région
de l’ouest du Sénégal.
Les journées Earth Guest Day du 26 et 27 avril 2011 ont été l’occasion pour les collaborateurs ACCOR du Sénégal d’échanger
avec les agriculteurs des Niayes et d’observer les résultats du
reboisement sur la dune de M. Oumar Sow, débuté en 2010.
Les équipes ACCOR et SOS SAHEL ont ensuite participé à la
plantation de 1 200 arbres pour poursuivre le reboisement de
la dune aux côtés des villageois. Cette année, les écoliers de
Lompoul et de Louga ont participé au Earth Guest Day en
présentant des sketchs sur les bonnes pratiques environnementales à adopter.
Deux journées de partage pour vivre le quotidien des populations des Niayes et soutenir leur combat contre la désertification !
+6*/
Mobilisation massive
des médias pour la campagne
SOS SAHEL
Chaque année, SOS SAHEL fait appel à la générosité des médias
pour sensibiliser l’opinion publique à ses actions. Plus de 110
médias, chaînes de télévision, journaux, magazines, radios,
cinémas, sites Internet et afficheurs ont répondu présents en
2011 pour diffuser gracieusement la campagne « Donnons
aux Sahéliens les moyens de leur développement ». Nouveauté
cette année : nos partenaires médias ont été sollicités d’une part
autour de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse (17 juin), et d’autre part pour les fêtes de
fin d’année en décembre. SOS SAHEL remercie ses partenaires
médias pour leur soutien renouvelé !
1BSUFOBJSFT57
AB 1 AB Moteurs Animaux Chasse et pêche
Encyclopédia Escales Mangas Toute l’Histoire ARTE
Canal + Planète I Télé Jimmy TPS Star Infosport
Chaînes thématiques Ciné Cinéma EURONEWS France 24
Outremer 1ère : Guadeloupe Outremer 1ère : Guyane
Outremer 1ère : Réunion France 4 13ème Rue Syfy BFM
Business TV BFM TV MCM La Chaîne Parlementaire M6
EQUIDIA Game One MTV France MTV Base MTV Pulse
MTV Idol USHUAIA TMC.
1BSUFOBJSFTQSFTTF
Evene Libération Orange Psychologies Allociné
L’Etudiant Le Point Au Féminin 24/7 REAL MEDIA
METEO France Afrik Deezer Pure Charts Next Régie
Beezik La Place des Marchés Cuisine AZ Je veux aider
Voyager moins cher CBS Interactive Action Future.
1BSUFOBJSFTSBEJP
Vibration Forum Ado Sud Radio Beur FM Ouï FM
Autoroute Info Africa n°1 RMC National BFM Business
Radio Skyrock Espace FM.
1BSUFOBJSFTDJOÏNB
Screenvision Médiavision.
1BSUFOBJSFBGGJDIBHF
MediaTransports.
Afrique Asie Amina Lyon Plus Jeune Afrique Magazine
L’Humanité Dimanche Les Inrockuptibles La Terre
Stratégies France Soir Le Journal du village des notaires
Midi Libre L’Indépendant Centre Presse.
1BSUFOBJSFTXFC
Magic Maman France Télévisions Interactive Price
Minister Santé Magazine Europe 1 Elle Choc Alapage
Comment ça marche Canal +.fr Nouvel observateur
Challenges Sciences et Avenir La Dépêche Mondomix
« Exposition itinérante L’Eau,
source de vie »
Sensibiliser petits
et grands aux difficultés d’accès
à l’eau et à l’assainissement
Différents établissements scolaires et associatifs ont exposé les
superbes photographies de Roberto Neumilier au cours de l’année 2011. L’école Sainte-Thérèse en Polynésie Française a ainsi
accueilli l’exposition pour un travail collectif et pédagogique
autour de la thématique de l’eau. Les enfants ont été sensibilisés au manque d’eau dans certains pays du Sahel et ont réalisé
des oeuvres plastiques (dessins, collages, peintures…) vendues
au profit de SOS SAHEL.
L’association Amitiés Abraysiennes sans Frontières de Saint
Jean de Braye (département du Loiret) a également exposé les
tirages à l’occasion de la Semaine de la solidarité internationale (octobre-novembre 2011).
18
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4044")&-3"11035"//6&-
19
Mobiliser
Opération Karité
Découvrir l’or blanc
du Mali
Des sapins de Noël
solidaires pour soutenir
les femmes du Sahel
Depuis 2006, et pour la sixième année consécutive, l’Institut
Jardiland se mobilise en offrant son soutien et son savoir-faire
à SOS SAHEL. L’Institut Jardiland reverse à l’association une
partie des bénéfices de la vente de sapins de Noël achetés au
sein des magasins. La collecte de fonds permet d’accompagner
sur le terrain les projets portés et développés par les Sahéliens.
En 2011, après le succès de la création des 500 mini-fermes
avec des femmes de la province de la Gnagna au Burkina Faso,
l’objectif initial a été multiplié par trois pour accroître durablement la production agropastorale de la zone.
L’Institut Jardiland poursuit sa collaboration avec SOS SAHEL
en 2012, et renouvellera l’opération dans les magasins du
groupe à l’occasion des fêtes de Noël 2012.
Ensemble, plantons
un million d’arbres
A l’occasion de la Semaine du Développement durable et en
soutien au projet « Ensemble, plantons un million d’arbres »
au Burkina Faso et au Niger, nos partenaires Danone et Casino
ont mis en place une opération en magasins du 30 mars au
9 avril 2011, selon le principe « 1 produit acheté = 1 arbre
planté ».
En 2011, ce partenariat a permis de planter 400 000 arbres au
Burkina Faso et 600 000 au Niger, améliorant ainsi la vie des
12 000 bénéficiaires du projet.
Les arbres plantés contribuent à préserver l’environnement et
la biodiversité, pour relancer l’agriculture locale. Les espèces
sélectionnées permettent de dynamiser l’économie grâce à la
vente des fruits ou de la gomme d’acacia notamment. Les fruits
et les feuilles comestibles préservent la santé des habitants, en
leur apportant une alimentation de qualité.
Une opération similaire est prévue en 2012 pour planter un
million d’arbres supplémentaires au Burkina Faso, au Niger
et en Ethiopie.
20
Comme chaque année depuis 2009, nous proposons à nos
donateurs de découvrir la crème de karité produite par les
femmes de la coopérative d’Yiriwasso* à Sanankoroba au
Mali. Cette opération a une nouvelle fois connu un vrai succès auprès de nos donatrices et donateurs, puisque près de 2 000
personnes ont été séduites par l’action et ont ainsi renouvelé
leur soutien aux femmes.
Ce projet s’inscrit dans la volonté de SOS SAHEL de soutenir
la production et la vente de beurre de karité, une des filières
commerciales qui permet aux femmes sahéliennes d’augmenter leurs revenus et d’améliorer les conditions de vie de leurs
familles. Le beurre de karité est utilisé en Afrique dans l’alimentation (principale source de corps gras) et dans les soins
cutanés. Il est également exporté à l’international pour les secteurs agro-alimentaires, notamment la chocolaterie, et pour
la cosmétologie et l’industrie pharmaceutique.
*« Yiriwasso » signifie « maison du développement » ou « maison de la prospérité » en bambara, la langue nationale au Mali.
La voix des Sahéliens
La Lettre du Sahel
Diffusée à plus de 183 000 exemplaires par an, la Lettre du
Sahel donne la parole aux populations sahéliennes et permet
au lecteur de se rapprocher du terrain en suivant l’avancée des
programmes et en découvrant les savoir-faire de SOS SAHEL.
Sur le web
SOS SAHEL
au Cabaret Sauvage !
Du 21 juin au 31 juillet 2011, la salle parisienne Le Cabaret
Sauvage mettait à l’honneur les cultures du monde grâce
au festival annuel Sin
Fronteras. A l’occasion
de la soirée SAHARA
BLUES qui réunissait
les meilleurs musiciens touaregs le 24
juillet, SOS SAHEL était
présente pour sensibiliser le public sur ses
actions de développement menées en
faveur des populations sahéliennes.
Un bel évènement
pour mettre en
lumière les talents
du Sahel !
-"-&553&%64")&- 3"11035"//6&-
Toutes les actualités de SOS SAHEL en France et au Sahel
sont relayées sur le site Internet XXXTPTTBIFMPSH
ainsi que sur le groupe et le profil Facebook de SOS SAHEL.
Toute l’année, des reportages vidéo et des interviews du terrain sont mis en ligne sur notre WebTV YouTube.
En 2011, une boutique solidaire a vu le jour. Sont proposés à la
vente les photos de Roberto Neumiller sous formes de tirages ou
de cartes postales, le livre « Sahel » de Marc Francioli et Roberto
Neumiller, et les albums du célèbre duo malien Amadou et
Mariam.
1SPGJM'BDFCPPLhttp://www.facebook.com/sos.sahel
(SPVQF'BDFCPPL
http://www.facebook.com/groups/109624229091369/
8FC57:PV5VCF
http://www.youtube.com/user/ongsossahel
Le don par tous les moyens
-FEPOFOMJHOFTJNQMFFUSBQJEF
Le don en ligne par carte bancaire, une solution rapide et sûre.
Notre système de don par Internet, accessible dès la première
page de notre site www.sossahel.org est 100 % sécurisé et assure
à nos donateurs une totale confidentialité des informations
transmises.
-FEPOQBSQSÏMÒWFNFOUBVUPNBUJRVF
ËTPOSZUINF
Le don programmé dans le temps permet de mieux répartir
son soutien tout au long de l’année, d’anticiper et de gérer les
programmes. C’est un facteur de stabilité pour la gestion des
ressources de SOS SAHEL.
-FTMFHTFUEPOBUJPOT
QPVSBJEFS4044")&-BVUSFNFOU
SOS SAHEL, association reconnue d’utilité publique par décret,
est habilitée à recevoir les donations sans droits de mutations et
les legs sans avoir à payer de droits de succession.
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CXgXifc\Xlo\e^X^„j
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21
Témoignages
Maintenant
on peut
s’engager.
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La force
de SOS SAHEL :
collaborer
avec les
associations
locales
au Sahel.
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« L’expertise de SOS SAHEL, c’est l’information et la sensibilisation du grand public mais aussi la recherche de partenariats innovants favorisant le développement dans le Sahel.
Le rôle de facilitateur et de médiateur de SOS SAHEL permet
d’accomplir cette mission aux côtés d’organisations locales.
Au sein de l’équipe opérationnelle, notre plus-value est d’établir les bonnes connections avec les associations sahéliennes.
Ces ONG locales ont une connaissance précise des politiques
nationales et des orientations de chacun des pays sahéliens
en termes de priorités de développement et de politiques
économiques.
Elles ont une maîtrise de toutes les structures locales notamment les organisations paysannes.
Connaissant tous les acteurs, leurs capacités et leur fiabilité, l’expertise de ces associations est la base de la mesure
de faisabilité des projets.
Un projet fiable répondra à des préoccupations locales et
nationales, sera dirigé par des personnes compétentes au
niveau des organisations paysannes et des services techniques locaux. »
22
Travailler
avec les Sahéliens,
c’est la force
de SOS SAHEL,
un gage de réussite
et de durabilité des
projets au bénéfice
des populations.
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« De 1992 à 1998, j’ai travaillé comme coordinateur Eau
potable et assainissement dans les régions Centre-Nord et
Centre-Est du Burkina Faso. A mon retour au Tchad en
2001, j’ai intégré la Fonction publique tout en gardant ma
fibre humanitaire. Fort de mon expérience personnelle,
j’ai souhaité contribuer au développement de mon pays,
en m’associant à d’autres personnes engagées. Grâce à
l’appui de SOS SAHEL Burkina Faso et France, nous avons
lancé un projet pilote d’aménagement d’un Ouadi (oasis)
au profit des groupements des femmes dans la sous-préfecture de Doum, près du Lac Tchad. Une première expérience
difficile, car il ne fallait pas seulement faire face à la désertification, mais agir sur les hommes, avec eux.
Aujourd’hui, je suis pleinement satisfait du travail accompli. Au départ, nous avons abordé les villageois sans
moyens, avec nos idées, notre générosité. Nous leur avons
dit : nous n’avons rien, mais ensemble on va essayer de
faire quelque chose avec vous et pour vous.
Après le lancement de notre 1er grand programme ACACIA
en 2009 soutenu par Danone, Nexira (anciennement CNI)
et l’Agence Française de Développement, nous avons lancé
le projet d’« Accès durable à l’eau, l’hygiène et l’assainissement ». Nous attendons prochainement le lancement du
projet d’amélioration des conditions de vie des producteurs
cueilleurs de gomme arabique par l’augmentation durable
de leur production, financé par l’Union Européenne.
Mais, aller aussi vite, aussi fort était inimaginable. Nous
sommes aujourd’hui une ONG nationale. A l’avenir, nous
ne souhaitons pas nous précipiter. Il nous faudra trouver
de nouvelles ressources. Néanmoins, il faut d’abord disposer d’un organe opérationnel éprouvé, d’une structure
solide. Il nous faut aussi avoir des ressources humaines de
qualité. En résumé, avancer avec prudence et précaution. »
-"-&553&%64")&- 3"11035"//6&-
« En allant visiter les projets de SOS SAHEL à Boussé-Sao
au Burkina Faso, j’ai eu l’opportunité de rencontrer les
acteurs des projets, et un grand nombre d’acteurs concernés par les questions de l’eau sur la commune (son accès,
sa gestion, ses usages…). C’est en effet la meilleure façon
de comprendre l’organisation de la gestion de l’eau en lien
avec les usages et les pratiques des habitants.
La présence régulière sur le terrain des équipes de SOS SAHEL
est essentielle. Elle favorise une bonne connaissance du
contexte local. Leur implication sur le terrain est gage de
projets ciblés et adaptés aux besoins. Elle nécessite du temps
et demande de considérer le projet dans toute sa complexité.
Les actions menées localement ont du sens dès lors qu’elles
sont envisagées en concertation avec les acteurs locaux, les
bénéficiaires, et qu’elles sont inscrites dans une approche
globale de territoire. Même si cette démarche n’est pas
simple, les projets sont des programmes menés à long terme
pour lesquels la gouvernance et l’adaptation aux fonctionnements locaux sont incontournables.
Par exemple, le creusement d’un forage nécessite aussi
l’organisation de son entretien et sa gestion via une association d’usagers de l’eau.
L’accompagnement par SOS SAHEL est précieux pour assurer l’appropriation par les populations des projets, les former et les soutenir dans leurs initiatives tout en restant en
cohérence avec les actions menées par les autorités locales
et territoriales. Maintenir un dialogue permanent entre les
parties prenantes est essentiel au développement équitable,
viable et durable des territoires considérés.
Sur le terrain, toutes les questions en relation avec le
contexte local que sont les réalités hydrogéologiques, le droit
coutumier, les dynamiques foncières, l’organisation socioculturelle, les conditions socio-économiques notamment,
doivent être identifiées et analysées avant toute démarche ;
elles sont à inscrire dans le processus de montage de projet.»
Des liens
étroits de
solidarité,
de complicité,
de fraternité
unissent
tous les acteurs
locaux.
J’espère
voir bientôt
le paysage
changer,
grâce aux
plantations qui
restaureront
les sols.
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« Autrefois, les terres étaient recouvertes de karité, de cerisiers sauvages, le sol était fertile. Aujourd’hui, ces terres sont
arides et dures comme du béton. On n’a même plus peur
des feux de brousse, car il n’y a rien à brûler. Les hommes
ont coupé tous les arbres pour étendre leurs cultures et
vendre le bois. Les anciens disent que c’est l’ignorance qui
nous a menés là, mais aujourd’hui on voit le résultat.
Dans ma parcelle de 2 ha, je cultive du mil, des haricots,
du sésame et de l’arachide… de quoi nourrir ma famille.
J’attends la pluie pour planter.
J’espère pouvoir contribuer à reverdir ma région avec SOS
SAHEL. J’ai choisi de planter 2 000 plants de Prosopis et de
Nilotica pour délimiter mon champ. Les plantations protègent les champs des animaux et favorisent la régénération
du sol. J’ai également planté du Moringa, qui produit des
fruits pour nourrir ma famille.
Je suis très fier de contribuer ainsi à reverdir ma région.
J’espère voir bientôt le paysage changer, grâce aux plantations qui restaureront les sols et feront revenir la pluie
dans la région. »
:cXl[\K_Xii\Xl#8[d`e`jkiXk\li[\cX=fe[Xk`fe9<C#
gXik\eX`i\[\JFJJ8?<Cgflic\gifa\k[\Clkk\
Zfeki\cË`ej„Zli`k„Xc`d\ekX`i\[XejcXi„^`fe[l:\eki\Efi[
[l9lib`eX=Xjf
« Quelle sera l’utilité réelle d’un projet dans des pays où les
besoins sont immenses?
Des séances de théâtre-forum, est-ce bien utile pour faire
reculer la malnutrition ?
Les enfants vont-ils vraiment pouvoir participer à la production de fruits et de légumes ?
La réponse à mes interrogations, les villageois de Ka et les
écoliers de Bouenkoubouga me l’ont donnée...
Du vieux break 403, les comédiens ont extrait la sono et
un grand rideau en guise de décor. Tout le village est là,
les femmes, les ados, les hommes. Ils rient, ils applaudissent
les comédiens qui tournent gentiment en ridicule certaines
vieilles coutumes ancestrales, mais rien ne leur échappe
des messages qu’ils leur adressent : allaiter son bébé le plus
longtemps possible, envoyer les filles à l’école... Et après la
représentation les femmes se pressent autour des agents de
santé villageois : pour avoir des conseils, pour faire le test de
malnutrition, pour apprendre à faire la bouillie enrichie...
Classe de CM2, c’est cours de géométrie... et initiation à
l’agriculture : Comment tracer le rectangle et calculer la
surface du jardin potager ? Pourquoi faut-il arroser tous
les jours ?... Le maître : «Jeudi, pas de classe, mais il y a
toujours des élèves pour venir arroser ».
En réalité, ce que j’ai découvert au Burkina, c’est toute une
communauté mobilisée autour des actions pilotées par SOS
SAHEL. Des liens étroits de solidarité, de complicité, de fraternité unissent tous les acteurs locaux, autour de ses animateurs : élus, corps enseignant, parents, agents de santé,
groupements de femmes, de producteurs...
C’est cette création de liens, de synergies, de passerelles entre
les acteurs, qui donne me semble-t-il, tout leur sens aux
actions des associations. Grâce à cela, leurs initiatives lèveront durablement les blocages au développement. »
4044")&-3"11035"//6&-
L’important,
c’est de
soutenir une
association
dont j’aime
la façon
de travailler.
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« J’ai 82 ans et je ne sais plus depuis combien de temps je
suis donateur de SOS SAHEL ! L’important, c’est de soutenir une association dont j’aime la façon de travailler. A
SOS SAHEL, vous apportez aux populations vulnérables les
moyens de leur propre développement. Ils ont besoin d’une
petite aide pour démarrer et si celle-ci peut être accompagnée dans la durée, c’est comme ça qu’on peut gagner ! ».
Lorsqu’on écoute son histoire, on comprend mieux pourquoi
M. Le Rumeur porte l’Afrique dans son coeur : il y a consacré
une vingtaine d’années de sa vie professionnelle dans plusieurs
pays, aux côtés des populations.
Depuis son retour en France il y a dix ans, cette forte expérience
l’a conduit à soutenir SOS SAHEL.
Son engagement va au-delà du don, car M. Le Rumeur anime
aussi des séances de sensibilisation.
«J’interviens dans les écoles pour sensibiliser les enfants
de 8 à 15 ans aux conditions de vie des jeunes sahéliens.
J’essaie de leur faire prendre conscience des conditions difficiles dans lesquelles les enfants suivent les cours à l’école
avec un professeur pour soixante élèves.
J’explique aussi la différence entre la valeur de notre monnaie et la leur. Avec un don d’un euro (656 FCFA), on peut
contribuer à améliorer leurs conditions de vie.
Les enfants sont réceptifs, écoutent et posent des questions...
C’est avec ces enfants qu’on pourra faire du développement. »
23
Partenaires
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Ô[…c\j\k`dgc`hl„j
n 2011, deux nouveaux partenaires nous ont rejoints pour soutenir nos projets, en plus des 12
partenaires en 2010. Récents ou fidèles, au-delà de leur
soutien à nos projets, nos partenaires s’engagent véritablement pour l’avenir des communautés sahéliennes.
Informés et impliqués quotidiennement de l’évolution
des actions, les partenaires, leurs collaborateurs, administrés ou clients sont au cœur des projets.
En 2011, 8 partenaires sont allés à la rencontre des populations sahéliennes pour se rendre compte du sens de
l’action, de l’impact de leur soutien et créer avec elles des
liens étroits de solidarité et de complicité.
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ENTREPRISES
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24
ASSOCIATIONS
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B`e[\i@eEfk
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Kiflg\k_„kiXc\[\cXZfddle\
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ÉTABLISSEMENTS
PUBLICS
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8^\eZ\[\cË<Xl8ikf`jG`ZXi[`\
8^\eZ\[\cË<XlCf`i\9i\kX^e\
8^\eZ\[\cË<XlJ\`e\EfidXe[`\
FONDATIONS ET FONDS
DE DOTATION
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INSTITUTIONS
NATIONALES
ET INTERNATIONALES
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COLLECTIVITES
TERRITORIALES
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25
Essentiel 2011
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e rapport de gestion du Conseil d’administration de l’association SOS SAHEL International
France relatif à l’exercice 2011 a été adopté à
l’unanimité par l’Assemblée générale qui s’est tenue le
28 mars 2012. L’Assemblée générale a par ailleurs donné
quitus de leur gestion aux administrateurs. Enfin, les
comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2011 ont été
certifiés par Monsieur Luc Bourdalé, Commissaire aux
comptes, de la société LB & Associés.
Philippe Lecomte, Président de l’association et le
Conseil d’administration ont présenté à Marc Francioli,
Président sortant, leurs chaleureux remerciements pour
l’ensemble de l’action menée sous sa direction durant ses
mandats successifs et qui a permis non seulement la pérennité mais également le développement de l’association.
-
=X`kjdXihlXekj[\cË\o\iZ`Z\
L’année 2011 a de nouveau été marquée par plusieurs
faits tragiques affectant la sécurité des pays sahéliens dans
lesquels intervient SOS SAHEL International France et ses
partenaires, notamment au Mali et au Niger. La situation
d’insécurité s’est amplifiée tant pour les populations que
pour les équipes opérationnelles agissant sur le terrain et
a nécessité un renforcement des mesures de prévention
prises en 2010.
Dans ce contexte, SOS SAHEL International France
a dû également faire face à un désengagement de
plusieurs partenaires financiers sur les zones où, à cause
de l’insécurité, il est devenu très complexe de réaliser des
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26
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Une étude d’opportunité concernant un projet agroforestier a été menée sur le district de Loka Abaya dans la
province du Sidama.
¤8lDXc`
Le lancement de la troisième phase du projet
« Lutte contre la malnutrition et contre l’extrême pauvreté » dans le cercle de Rharous.
La finalisation des études « Filière karité » et « Foyers
améliorés » dans les régions de Koulikoro et de Sikasso.
¤
¤8lJ„e„^Xc
8lE`^\i
La clôture de l’opération « Secours nutritionnel »
avec les services de santé de la région de Tillabéry.
projets au profit des populations. Cependant, l’association
s’emploie à ne pas abandonner ses territoires d’action où
les populations ont plus que jamais besoin d’un soutien.
A côté de l’insécurité qui frappe la zone Ouest du
Sahel, dans la zone Est du Sahel, notamment en Ethiopie
et en Somalie, ce sont des crises alimentaires graves, liées
aux mauvaises récoltes et au manque d’eau qui ont frappé
les populations. De plus, la campagne agricole 2011 ayant
été très mauvaise dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest,
des pénuries alimentaires importantes sont à prévoir en
2012 au Niger, au Mali, en Mauritanie et au Tchad.
Face à cette situation, tous les efforts sont employés
pour prévenir les crises alimentaires et renforcer les
programmes existants dans les pays traditionnels
d’intervention de l’association. En effet, les résultats de
plusieurs projets montrent le bien fondé d’un travail à long
terme pour prévenir les crises.
Pour déployer l’action de SOS SAHEL International
France et de ses partenaires sur une plus grande échelle et
ainsi permettre à un plus grand nombre de Sahéliens de
mieux vivre, la priorité a été donnée à l’analyse qualitative
des projets et à l’évaluation de l’impact social, économique
et environnemental.
Parallèlement, l’association a réalisé un état des
lieux de la situation du développement de l’ensemble des
régions sahéliennes. Il en ressort que les situations et les
problèmes à résoudre sont très semblables dans les grands
bassins versants caractérisant les différents pays du Sahel.
Ce constat justifie la volonté d’étendre le périmètre d’action
de SOS SAHEL International France dans l’Est du Sahel
afin de renforcer l’expertise et l’impact des programmes et
diversifier les champs d’action. Des projets pourraient être
lancés rapidement, notamment en Ethiopie et à Djibouti.
C\]feZk`fee\d\ek[\
JFJJ8?<C1]X`kj~i\k\e`i
CXjljg\ej`fe[\kflk\ZfccXYfiXk`fe avec notre
partenaire SOS SAHEL International Sénégal tant que
l’association n’aura pas réuni les conditions de fonctionnement normales de ses instances;
CXi„fi^Xe`jXk`fe[\cËXjjfZ`Xk`feautour de 3 pôles :
un pôle « Développement » comprenant la sensibilisation
-"-&553&%64")&- 3"11035"//6&-
du public, la recherche de fonds et les relations avec les
bailleurs de fonds, un pôle « Opérations » en charge du
suivi des projets et un pôle « Finance et administration »;
CXd`j\\egcXZ\[\cË8ek\ee\de suivi des projets
à Dakar;
CXi\ml\Zfdgc…k\[lZfiglj de procédures de l’association;
CXi„Xc`jXk`fe[Ëlej„d`eX`i\[\kiXmX`c sur la définition des missions des pôles. Ce travail ayant permis de
renforcer l’implication des collaborateurs et collaboratrices dans la préparation du plan d’action et du budget
2012;
C\cXeZ\d\ek[ËleZ_Xek`\i[\i„]c\o`fe sur la
stratégie de communication de SOS SAHEL International France qui sera poursuivi en 2012 et fera l’objet d’un
plan d’actions;
C\i\e]fiZ\d\ek[\j„Z_Xe^\javec les partenaires
historiques sahéliens de l’association sur l’évolution de
nos partenariats;
CXj`^eXkli\[Ële\Zfem\ek`fede partenariat avec
Action Contre la Faim en janvier 2011. A ce jour, cette
convention se traduit par un partage de locaux à Dakar;
CXd`j\\egcXZ\[ËlegcXe[˄gXi^e\salariale pour
les collaborateurs permanents de l’association.
C\jXZk`fejXlJX_\c
8l9lib`eX=Xjf
¤
CËXZ_…m\d\ek[\kif`jgifa\kj
Le projet « Restauration des sols » dans la province du
Nayala.
Le projet de réhabilitation faisant suite aux inondations
dans les 4 régions du Sud-Ouest.
Le projet « Facilité alimentaire » dans le Centre-Nord.
CXgflijl`k\[\jgifa\kj
Le projet « Secours alimentaire contre la malnutrition » dans le Bam et le Louroum.
Le projet « Eau et assainissement » sur 9 communes du
Bam, du Kourwéogo et de la boucle du Mouhoun.
Le projet « Appui au développement local » de la région
de Dédougou et du territoire de Boussé-Sao.
Le projet « Réseau de sécurité alimentaire » du Burkina
Faso.
Le lancement du nouveau projet « Actions Dakar »
concernant la filière carotte.
La poursuite du projet « Reforestation intégrée » dans
la région des Niayes.
¤8lKZ_X[
La poursuite du programme « Acacia » pour le
soutien au développement de la filière gomme arabique
dans le département de Massenya au Tchad et la province
de l’extrême-nord du Cameroun.
L’ouverture du projet « Eau et assainissement » dans le
département de Massenya dans le cadre du programme
« Acacia », et du projet « Développement local et accès à
l’eau et à l’assainissement ».
L’ouverture du projet « Appui à la filière gomme
arabique » dans les provinces du Chari Baguirmi et du
Kanen.
Le lancement d’un projet de construction d’une école à
Awiya dans le département de Massenya.
L’étude d’un nouveau projet « Accompagnement de
la décentralisation » dans les régions du Lac et dans la
région du Chari-Baguirmi.
¤;Xejc\jgXpj[lJX_\c
Le lancement du projet « Développement des
services agricoles et soutien aux filières de production » et
du projet « Ensemble, plantons un million d’arbre » dans
les régions Est du Burkina Faso et de Tillabéry au Niger.
La poursuite de l’appui partiel aux partenaires
sahéliens pour le suivi et le contrôle financier des projets.
CXZfddle`ZXk`fe
j\ej`Y`c`jXk`fe
CËXee„\)'((X„k„dXihl„\gXi1
C\i\e]fiZ\d\ekde la campagne de sensibilisation
« Donnons aux sahéliens les moyens de leur développement », largement diffusée dans les médias avec un
développement important de notre présence sur le web.
CXd`j\\egcXZ\[\cËfg„iXk`fe« Ensemble, plantons un millions d’arbre » qui a fait l’objet d’une publicité grand public à l’initiative des partenaires du projet.
CXgflijl`k\ de la communication de l’association sur
ses opérations et sa gestion financière avec la parution de
la troisième édition de son Rapport annuel réalisé grâce
au soutien de plusieurs partenaires;
CXi„Xc`jXk`fe d’un audit externe sur le site internet et
la mise en place d’un atelier interne sur la communication externe de l’association, qui permettront de lancer en
2012 une nouvelle dynamique de communication et un
chantier de reconception du site internet;
CËXee„\)'(( n’a pas fait l’objet d’organisation de
nouvelles manifestations.
Fei\k`\e[iXhl\1
CËXZk`m`k„ ^cfYXc\ est en hausse de 9 % avec
10 043 706 € en 2011 contre 9 174 023 € en 2010.
C\ji\jjfliZ\j en provenance des particuliers sont
comparables à l’année 2010.
C\d„Z„eXket autres concours privés sont en forte
hausse grâce aux lancements de nouveaux projets.
C\jjlYm\ek`fejet autres concours publics apparaissent en baisse pour des raisons liées aux dates de signatures des conventions.
C\j]fe[j[„[`„j et non encore utilisés sont en baisse
du fait de l’avancée des projets et de la finalisation de
plusieurs projets importants financés par des bailleurs de
fonds institutionnels.
C\jXZk`fej[\[„m\cfgg\d\ek au Sahel sont en progression financière de 13 %.
CË`e]fidXk`fe et la sensibilisation du public,
financées principalement par des contributions volontaires en nature, sont en forte hausse.
C\j]iX`j[\]feZk`fee\d\ek de l’association sont en
hausse de 36 885 €, en cohérence avec l’accroissement de
l’activité de SOS SAHEL International France nécessitant
un renforcement des équipes.
C\Y`cXeXZk`] et passif s’inscrit à 6 923 288 €.
C\i„jlckXk apparaît en excédent de 221 698 €. L’Assemblée générale a décidé de son affectation en report à
nouveau.
I„jlckXkj]`eXeZ`\ij
C\jZfdgk\jXeel\cj[\
cË\o\iZ`Z\fek„k„„cXYfi„j\k
jfekgi„j\ek„jZfe]fid„d\ek
Xloi…^c\j^„e„iXc\j
Xggc`ZXYc\j\ecXdXk`…i\
\k[Xejc\i\jg\Zk[lgi`eZ`g\
[\gil[\eZ\%
C\jZfem\ek`fej^„e„iXc\j
ZfdgkXYc\jfek„k„
Xggc`hl„\jZfe]fid„d\ek
Xlo_pgfk_…j\j[\YXj\1
²:fek`el`k„
[\cË\ogcf`kXk`fe%
²G\idXe\eZ\[\j
d„k_f[\j#ZfdgkXYc\j
[Ële\o\iZ`Z\~cËXlki\%
²@e[„g\e[XeZ\
[\j\o\iZ`Z\j%
CXd„k_f[\[\YXj\i\k\el\
gflic˄mXclXk`fe[\j„c„d\ekj
`ejZi`kj\eZfdgkXY`c`k„
\jkcXd„k_f[\[\jZf”kj
_`jkfi`hl\j%:fdd\gfli
cË\o\iZ`Z\gi„Z„[\ek)'(' c\Zfdgk\\dgcf`j&i\jjfliZ\j
\jkgi„j\ek„j\cfec\j
[`jgfj`k`fejc„^Xc\j\em`^l\li#
dX`j`c\jkZfdgc„k„gXi
lej\Zfe[kXYc\Xlhl`i\gi\e[
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cXhl\cc\g\id\kXlo[feXk\lij#
gXik\eX`i\j\kXlki\j
ÔeXeZ\lij[ËXmf`ilejl`m`
kiXejgXi\ek#kiXejgXi\eZ\
hl`Xkflaflij„k„
i\ZfddXe[„\#[\cËXZk`m`k„
ÔeXeZ`…i\[\cËXjjfZ`Xk`fe
jligclj`\lijXee„\j%
La trésorerie de l’association est répartie exclusivement sur :
;\loZfdgk\jZfliXekj½^„e„iXlo¾#
XZkl\cc\d\ek [fd`Z`c`„j ~ cX :X`jj\
[Ë<gXi^e\\k~cX9EGGXi`YXj#
;\jjfljZfdgk\jYXeZX`i\jjg„Z`]`hl\j
[„[`„j~Z_XZle[\jgifa\kjZf$]`eXeZ„j
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Lec`mi\k8~cX:X`jj\[Ë<gXi^e\
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C\j]fe[j[„[`„ji\gi„j\ek\ekcXgXik`\[\j
i\jjfliZ\jm\ij„\gXi[\jk`\ij]`eXeZ\lij
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Z_XZle[\jgifa\kj%:\j]fe[j[„[`„jjfek
kflaflijX]]\Zk„j~[\jgifa\kjgi„j\ek„j
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jl`m`[\jZfejfddXk`fejgXigifa\k%C\j
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C\j[feXk\lijg\lm\ekfYk\e`ijlij`dgc\
[\dXe[\c\j[fZld\ekj[„kX`cc„j#hl`jfek
„^Xc\d\ekglYc`„jjlic\gfikX`c[lAflieXc
F]]`Z`\cnnn%aflieXc$f]]`Z`\c%^flm%]i%
;\jZfdgc„d\ekj[Ë`e]fidXk`fejfek[`jgf$
e`Yc\jjlic\j`k\`ek\ie\knnn%jfjjX_\c%fi^%
27
R\e\lifjT
$0.15&%&.1-0*4%&43&44063$&4
&.1-0*4
<o\iZ`Z\[l'(&'(&)'((Xl*(&()&)'((
Essentiel 2011
3&44063$&4
Emploi
de 2011
=
compte
de résultat
Affectation
par emplois des
ressources collectées
auprès du public
utilisées en 2011
Ressources
collectées
sur 2011 =
compte de
résultat
Suivi des
ressources
collectées auprès
du public
et utilisées sur 2011
REPORT DES RESSOURCES COLLECTÉES AUPRÈS DU PUBLIC
NON AFFECTÉES ET NON UTILISÉES EN DÉBUT D’ EXERCICE
4 610 109
1. Missions sociales
999 728
1. Ressources collectées auprès du public
1.1. Réalisées en France
Actions réalisées directement
Versements à d’autre sorganismes agissant en France
1.2. Réalisées à l’étranger
Actions réalisées directement
Versements à un organisme central ou d’autres organismes
266 877
126 797
447 628
3 895 604
28 540
844 391
2. Frais de recherche de fonds
421 039
253 930
2.1. Frais d’appel à la générosité du public
2.3. Charges liées à la recherche de subventions et autres concours publics
330 644
49 717
40 678
163 535
49 717
40 678
3. Subventions et autres concours publics
3. Frais de fonctionnement
111 669
111 669
4. Autres produits
5 142 817
1 365 328
2.2. Frais de recherche des autres fonds privés
TOTAUX
I. TOTAL des emplois inscrits au compte de résultat
II. Dotations aux provisions
5 142 817
-
III. Engagements à réaliser sur ressources affectées
2 067 536
1 366 388
1 365 328
1 154 650
129 695
80 983
1 060
1 154 650
129 695
80 983
-
1.1. Dons et legs collectés
Dons manuels non affectés
Dons manuels affectés
Legs et autres libéralités non affectés
Legs et autres libéralités affectés
1.2. Autres produits liés à l’appel à la générosité du public
dont matériel et outillages
dont autres
immobilisations corporelles
Immobilisation financières
1 976 640
65 286
1 365 328
4 596 160
4 596 160
I. TOTAL des ressources de l’exercice insrites au compte de résultat
II. Reprises de provisions
III. Report des ressources affectées non utilisées
des exercices antérieurs
2 472 890
221 698
7 432 050
IV. Excédent de ressources de l’exercice
V. Insuffisance de ressources de l’exercice
1 365 328
7 432 050
VI. TOTAL GÉNÉRAL
VI. Part des acquisitions d’immobilisations brutes de l’exercice,
financée par les ressources collectées auprès du public
VII. Neutralisation des dotations aux amortissements des immobilisations financées à compter de la première application
du règlement par les ressources colle ctées auprès du public
1 365 328
VII. TOTAL des emplois financés par les ressources
collectées auprès du public
1 365 328
2 607 306
Frais de recherches de fonds
Bénévolat
4 350
Frais de fonctionnement et autres charges
22 185
Prestations en nature
-
2 589 471
Dons en nature
-
$0.1"3"5*'
R\e\lifjT
<o\iZ`Z\[l'(&'(&)'((Xl*(&()&)'((
&.1-0*4
3&44063$&4
3ÏFM
Total 2011
3ÏFM
2010
Part financière
Part valorisée
I. Missions sociales et
dépenses opérationelles
4 610 109
2 607 306
7 217 415
6 077 297
Actions d’information
et de sensibilisation
Actions de développement au Sahel
266 877
2 565 711
2 832 588
2 218 932
4 343 232
41 595
4 384 827
3 858 365
II. Ressources
affectées aux actions
et non utilisées
2 067 536
0
2 067 536
2 472 890
III. Frais de recherche
de mécénat et autres
concours extérieurs
90 395
0
90 395
131 026
I. Produits de la générosité
du public
Dons particuliers
non affectés
Dons particuliers affectés
Legs non affectés
Autres produits :
Manifestations
Dons sociétés
et organismes divers
II. Report des ressources
affectées aux missions
et non utilisées
III. Mécénat et autres
concours privés
Associations et fondations
Mécénat d’entreprises
IV. Frais d’appel à la
générosité du public
330 644
V. Frais de
fonctionnement
111 669
VI. Résultat
de l’exercice
4 350
0
334 994
111 669
286 183
74 784
IV. Autres produits affectés
aux missions sociales
Abonnements
V. Subventions et autres
concours publics
Institutions
Collectivités locales
Organismes publics
221 698
0
221 698
131 844
VI. Autres produits non affectés aux missions sociales
Cotisations
Produits financiers
Produits exceptionnels
Transfert de charges
et autres produits
Rabais, ristourne
sur prestation
Autres produits
TOTAL DES EMPLOIS
28
7 432 050
2 611 656
10 043 706
9 174 024
TOTAL DES RESSOURCES
-"-&553&%64")&- 3"11035"//6&-
TOTAL ACTIF
Total Net au
31/12/2010
Net
147 078
49 199
55 807
110 839
99 277
11 561
32 174
562
562
0
-3
75 315
47 239
28 075
14 073
9 563
0
9 563
9 563
6 914 088
5 977 321
458
458
1 493
2 534
2 534
520
Total au 31/12/2011
I . Fonds associatifs et réserves
Fonds associatifs sans droit de reprise
Report à nouveau
Résultat de l’exercice
Provisions pour risques et charges
Fonds dédiés
II. Dettes
Fournisseurs et comptes rattachés
Autres
Produits constatés d’avance
Total au
31/12/2010
2 783 991
2 945 320
300 000
145 641
221 698
49 116
2 067 536
300 000
13 797
131 844
26 789
2 472 890
4 179 297
3 087 808
129 916
168 064
3 881 317
286 260
98 352
2 703 197
6 963 288
6 033 128
0
1 486
3 787
4 543 256
4 543 256
4 578 221
776 008
776 008
361 163
1 542 326
1 542 326
976 616
49 506
49 506
54 035
6 963 288
6 033 128
7 110 367
147 078
TOTAL PASSIF
-
&7"-6"5*0/%&4$0/53*#65*0/470-0/5"*3&4&//"563&
Missions sociales
Créance de fonctionnement
Avances et acomptes
versés sur commande
Créances usagers
et comptes rattachés
Personnel
Organismes sociaux
États, taxes
sur le chiffre d’affaires
Autres créances
Créances sur les
associations sahéliennes
Valeurs mobilières
de placement
Amortissement
provisions
196 279
6 914 088
Charges constatées
d’avances
SOLDE DES RESSOURCES COLLECTEES AUPRES DU PUBLIC
NON AFFECTEES ET NON UTILISEES EN FIN D’EXERCICE
II. Actif circulant
Disponibilités
VIII. TOTAL des emplois financés par les ressources
collectées auprès du public
PASSIF
Total au 31/12/2011
I. Actif immobilisé
IV. Variation des fonds dédiés collectés auprès du public
V. TOTAL GÉNÉRAL
ACTIF
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
TOTAUX
R\e\lifjT
<o\iZ`Z\[l'(&'(&)'((Xl*(&()&)'((
Brut
1 550 847
2. Autres fonds privés
#*-"/
2010
Part financière
Part valorisée
Total 2011
1 366 388
23 055
1 389 443
1 407 875
1 154 650
22 335
1 176 985
1 238 362
129 695
80 983
0
0
0
129 695
80 983
0
104 997
58 179
1 145
1 060
720
1 780
5 191
2 472 890
0
2 472 890
2 563 947
1 550 847
2 588 601
4 139 447
2 967 842
257 180
1 293 667
22 890
2 565 711
280 069
3 859 378
353 590
2 614 252
6 030
0
6 030
6 757
6 030
0
6 030
6 757
1 976 640
0
1 976 640
2 056 142
1 671 152
126 313
179 175
0
0
0
1 671 152
126 313
179 175
1 438 609
384 593
232 940
59 256
0
59 256
171 462
4 510
7 348
6 273
0
0
0
4 510
7 348
6 273
4 890
3 584
89
0
0
0
135 592
39 977
0
39 977
27 307
1 148
0
1 148
0
7 432 050
2 611 656
10 043 706
9 174 024
9l[^\kgi„m`j`fee\c
GcXe[ËXZk`fe)'()
Le budget prévisionnel 2012
est de 10 659 232 €
C\gcXe[ËXZk`fej)'()Zfdgi\e[
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C\ji\jjfliZ\j
La collecte auprès des particuliers est en forte progression grâce à la fidélisation et la prospection mais aussi
via des dons en ligne et dans la boutique internet, tout
comme les legs.
Le mécénat est évalué à 3,5M € dont 1M € de part
financière et 2,5 M € de parts valorisées.
Les subventions devraient se situer à hauteur de
3 M € grâce au lancement de nouveaux projets.
C\j\dgcf`j
Les actions au Sahel représentent un budget total
de 4,2M €. Notons que cette année permettra de lancer de
nouveaux projets importants à l’horizon 2013.
Les frais de recherche de mécénat et autres
concours extérieurs, ainsi que les frais d’appel à la générosité du public, augmentent et permettent à SOS SAHEL
International France de développer ses fonds non dédiés
et ainsi d’assurer le cofinancement des projets pour 2013.
Les frais de fonctionnement sont en hausse de 11%
par rapport à l’année 2011, en raison de l’adaptation de
la structure à la croissance des activités.
C\ic\
[lZfd`k„
[\cX
Z_Xik\
CËXd„c`fiXk`fe de la qualité des actions.
C\[„m\cfgg\d\ekde nouvelles opérations avec
de nouveaux partenaires ou sur de nouvelles zones.
CËXek`Z`gXk`fesur les évolutions des métiers exercés par l’association et ses partenaires sahéliens.
L’association entend ainsi améliorer la qualité de
ses actions et renforcer ses expertises et ses partenariats.
Il s’agit plus précisément d’assurer une meilleure gestion
des opérations existantes en effectuant un suivi financier plus régulier et approfondi tout en rationalisant les
méthodes de travail. Il s’agit également de renforcer les
partenariats en analysant la qualité des partenaires et en
effectuant un suivi efficace de la contractualisation.
SOS SAHEL International France entend poursuivre
son action sur les territoires existants et en parallèle se
développer sur de nouveaux territoires où des opérations
peuvent être menées tant en Afrique de l’Ouest qu’en
Afrique de l’Est. Pour cela, l’association doit s’adapter
à l’évolution de son environnement, développer de nouveaux réseaux d’expertise, mobiliser de nouvelles sources
de financement et mettre en œuvre de nouveaux programmes à long terme dans chacun des pays.
C\jd`jj`fej
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29
Fonctionnement
C\]feZk`fee\d\ek
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u cours de l’exercice, le mandat de cinq administrateurs est arrivé à expiration, ceux de Marc
Francioli, d’Henri-Pierre Maders, de Jean Lelong, de
Jean-Marie Blin et de Paul Morand.
Marc Francioli, président, a décidé de ne pas renouveler son mandat d’administrateur. Les quatre autres
administrateurs, candidats au renouvellement de leur
mandat ont été élus à l’unanimité par l’Assemblée
générale. L’Assemblée générale a également ratifié
à l’unanimité la cooptation en cours d’exercice de
deux administrateurs : Armand Paquier et Catherine
Poncey.
Le Bureau s’est réuni neuf fois au cours de l’exercice.
Le Conseil d’administration a été réuni quatre fois : le
22 mars 2011, le 9 juin 2011, le 28 septembre 2011, et
le 7 décembre 2011.
Le Président du Comité de la Charte a annoncé que
l’agrément de SOS SAHEL International France avait
"
été confirmé par décision de la Commission d’agrément du Comité du 23 septembre 2011. Le Conseil
d’administration en a pris acte lors de sa séance du
27 octobre 2011. Cet agrément a été assorti de demandes ainsi formulées : SOS SAHEL International
France « doit fournir une information plus précise à
ses adhérents et à ses donateurs sur ses coopérations
effectives au Sahel et leurs modalités ; ainsi que sur
l’évolution de sa relation annoncée et ses objectifs avec
l’organisation Action Contre la Faim ». De même, il
est demandé à l’association de « relancer son réseau
d’adhérents ». Ces trois remarques ont bien été prises
en compte par le Président.
Concernant le suivi de la comptabilité et de la clôture
des comptes, l’association travaille avec le cabinet
d’expertise comptable GCL Pontoise.
Vingt-deux conventions, protocoles d’accord ou
contrats ont été signés au cours de l’exercice 2011.
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PÔLE DÉVELOPPEMENT
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PÔLE FINANCE
& ADMINISTRATION
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PÔLE DES OPÉRATIONS
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LES ADMINISTRATEURS
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