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LA LETTRE DU H O R S S É R I E - 2 0 1 2 - 1 , 7 5 € Des relations privilégiées pour des projets durables D FQVJT/&9*3"TFOHBHFË QSÏTFSWFSMBSFTTPVSDFOBUVSFMMF RVFSFQSÏTFOUFMBHPNNFE"DBDJB TPVSDFFTTFOUJFMMFEFSFWFOVTQPVSMFT QPQVMBUJPOTTBIÏMJFOOFT&OQBSUFOBSJBU BWFD4044")&-FU%BOPOFRVJVUJMJTF DFUUFHPNNFEBOTDFSUBJOTEFTFT QSPEVJUTMBJUJFSTVOQSPKFUQPVSBQQVZFSMB QSPEVDUJPOEVSBCMFFUMBDIBUSFTQPOTBCMF EFMBHPNNFBSBCJRVFBWVMFKPVSBWFD PCKFDUJGTQSJODJQBVY -BQQVJËMBGJMJÒSFQBSMJOTFSUJPOEF QFUJUTDVFJMMFVSTGBNJMJBVYEBOTMFTNBSDIÏT EFYQPSUBUJPOFUMBJEFËMBTUSVDUVSBUJPOEF MJOUFSQSPGFTTJPO -BHFTUJPOEVSBCMFEFTSFTTPVSDFT OBUVSFMMFTQBSMBNJTFFOQMBDFEFDBESFT MPDBVYFUEFSÒHMFTEBDDÒTFUEVTBHFBJOTJ RVFMBTFOTJCJMJTBUJPOBVYQSPCMÏNBUJRVFT MJÏFTËMBDPVQFEVCPJT -BQQVJBVEÏWFMPQQFNFOUTPDJBMQBSMB NJTFFOQMBDFEFQPJOUTEFBVFUEFDBTFTEF TBOUÏNBUFSOJUÏ E OTJHOBOUFOVOFDIBSUFEF DPPQÏSBUJPOEÏDFOUSBMJTÏFBWFD MFWJMMBHFEF4BPBV#VSLJOB'BTP MB7JMMFEF$IPMFUBDMBJSFNFOUNPOUSÏ TBWPMPOUÏEÏMBSHJSFUEFOSJDIJSTFT BDUJWJUÏTJOUFSOBUJPOBMFTNBJTBVTTJ FUTVSUPVUTBWPMPOUÏEFTFOTJCJMJTFS MFTDJUPZFOTDIPMFUBJTËMBTPMJEBSJUÏ JOUFSOBUJPOBMF 1PVSMBJEFSËNFOFSËCJFOTFTQSPKFUT TVSMFUFSSBJOMB7JMMFEF$IPMFUBTV USPVWFSFO4044")&-VOQBSUFOBJSF EFDPOGJBODF%FQVJTQMVTEFBOT 4044")&-FTUBJOTJMFNBÔUSFEVWSF EFMB7JMMFEF$IPMFUQPVSMBSÏBMJTBUJPO EFTQSPHSBNNFTEFEÏWFMPQQFNFOU MPDBMËEFTUJOBUJPOEF#PVTTÏ4BP BV#VSLJOB'BTP6OQBSUFOBSJBURVF MB7JMMFEF$IPMFUFOUFOEQPVSTVJWSF FODPSFEFOPNCSFVTFTBOOÏFTBVWV EFTSÏTVMUBUTFODPVSBHFBOUTPCUFOVT L BWJMMFEF%PVBJEFQVJTBQQPSUF BWFDMBJEFEFM"HFODFEFM&BV"SUPJT 1JDBSEJFFUFOQBSUFOBSJBUBWFD404 4")&-TBDPOUSJCVUJPOËMBNÏMJPSBUJPO EFMBEFTTFSUFFOFBVQPUBCMFFUEF MBTTBJOJTTFNFOUEBOTTBWJMMFKVNFMÏFEF %ÏEPVHPVBV#VSLJOB'BTP"VDPVSTEFT EFVYQSFNJÒSFTBOOÏFTMBDPOTUSVDUJPO EFQVJUTFUEFMBUSJOFTMBQQVJËMB DPOTUJUVUJPOEFDPNJUÏTEFHFTUJPOEFT QPJOUTEFBVFUMBGPSNBUJPOËMIZHJÒOFEFT QPQVMBUJPOTFUEFTÏMVTPOUÏUÏDPNQMÏUÏT QBSVOWPMFUTVQQMÏNFOUBJSFHSÉDFËMB QBSUJDJQBUJPOEV.JOJTUÒSFEFT"GGBJSFT &USBOHÒSFTFU&VSPQÏFOOFTRVJBQFSNJT MFSFDSVUFNFOUQBSMBNBJSJFEF%ÏEPVHPV EFUSPJTUFDIOJDJFOTQPVSTVJWSFMFQSPKFU FUSFOGPSDFSMBCPOOFHFTUJPOEFDFUUF NVOJDJQBMJUÏ %FQVJTVOOPVWFBVQSPKFUBÏUÏ MBODÏRVJBKPVUFVOWPMFUÏDPOPNJRVFBVY BDUJWJUÏTQSÏDÏEFOUFTRVJTFQPVSTVJWFOU -PCKFDUJGFTUEFSÏIBCJMJUFSMFTUFSSFTEF MBDPNNVOFQPVSEÏWFMPQQFSMFTBDUJWJUÏT EFNBSBÔDIBHFFUMBDVMUVSFEFSJ[EBOT MFT[POFTMFTQMVTIVNJEFTFUEFNFUUSFFO QMBDFEVjXBSSBOUBHFxQPVSVOFNFJMMFVSF HFTUJPOEFTTUPDLTBMJNFOUBJSFT&OGJO MBNJTFFOQMBDFEVODZCFSDFOUSFËMB EJTQPTJUJPOEFMBQPQVMBUJPOEFWSBJUBVTTJ BJEFSËMVUUFSDPOUSFMBGSBDUVSFOVNÏSJRVF CËXee\ )'(( XlJX_\c 4044")&-3"11035"//6&- 1 y[`kf 3 4 6 Édito 7 8 Nos savoir-faire Le\m`j`fe^cfYXc\gfli[\jgif^iXdd\j`ek^ij ½@c]XlkXmf`ile\m`j`fe`eefmXek\^cfYXc\ \kjkiXk^`hl\gfli[\dX`e¾gXiId`?\d\ipZb ÉQUIPER ;\cË\XlgfkXYc\\k[\jj\im`Z\j[ËXjjX`e`jj\d\ek[liXYc\j 10 SÉCURISER :lck`m\i#j\d\i#gcXek\i#¿8jjli\ic\hlfk`[`\e[\jJX_c`\ej 12 FORMER y[lhl\igcljcXi^\d\ekgfliXdc`fi\ic\jZfdgk\eZ\j 14 PROFESSIONNALISER C\jÔc` i\jZfefd`hl\j#le\]fiZ\gflic\jJX_c`\ej 16 ESSAIMER <ogfik\iefki\jXmf`i$]X`i\X`cc\lijXlJX_\c 17 18 21 22 24 Mobiliser DfY`c`jjXlhlfk`[`\egflimfljiXggifZ_\i [lk\iiX`e Mobilisés pour agir CXgXifc\Xlo\e^X^j EfjGXik\eX`i\j 25 26 Rapport financier L’ESSENTIEL 2011 30 Le fonctionnement 31 Perspectives 2012 CË<JJ<EK@<C)'((1I\e]fiZ\ic\[m\cfgg\d\ek JfddX`i\ Constance on i t a n i g a m i et Au moment de dresser le bilan des actions de SOS SAHEL en 2011, l’actualité a de nouveau focalisé le regard du plus grand nombre sur les aspects les plus immédiatement dramatiques - et médiatiques - d’une région soumise à de nouvelles et inquiétantes tensions. Au déficit de pluies de l’an dernier qui est à l’origine de la crise alimentaire actuelle est venue s’ajouter une incertitude géopolitique susceptible de compliquer nos projets sans rien entamer de notre détermination à les conduire, les multiplier et les pérenniser pour construire avec nos amis sahéliens le développement qui seul pourra constituer la base solide de leur autonomie future. À l’évidence, l’autonomie alimentaire reste la priorité des priorités pour conjurer la répétition de crises dont nous continuons de croire qu’elles ne sont pas inéluctables. C’est le sens historique de notre action au Sahel. C’est l’objectif que nous avons continué de construire en 2011. C’est le sens d’un engagement que nous poursuivrons, avec constance et imagination, dans la ligne des années passées et dans l’esprit incarné par Marc Francioli, notre ancien président G_`c`gg\C<:FDK< auquel le Conseil d’administration renouvelle ses remerciements Gij`[\ek JFJJ8?<C cordiaux. @ek\ieXk`feXc=iXeZ\ Un bilan ne peut se résumer à un catalogue d’intentions, aussi généreuses soient elles et c’est sur le terrain qu’on en juge les fruits. Le bilan 2011 que nous présentons ici se traduit d’abord par des chiffres : ils sont éloquents. Les sommes croissantes engagées témoignent de l’ampleur des projets conduits. Nous sommes convaincus que la professionnalisation croissante des équipes de SOS SAHEL, l’expertise acquise au fil des expériences, les partenariats étroits, exigeants et vivants tissés avec nos partenaires sahéliens nous donneront les moyens organisationnels et techniques d’aller encore plus loin dans l’aide au développement que nous animons. Il est tout aussi assuré que sans l’engagement renouvelé et confiant de nos partenaires institutionnels et privés à nos côtés, nous n’aurons pas les moyens de notre ambition qui est grande et qu’appuient des donateurs particuliers généreux et fidèles. Je compte sur vous pour que, au-delà des incertitudes du moment, ces engagements soient renouvelés, confirmés, amplifiés, et que forts des résultats prometteurs de ce bilan 2011, nous puissions conforter, avec vous, nos nombreux projets pour 2012. » 4044")&-3"11035"//6&- 3 Projets #63,*/"'"40 9flZc\[\Dfl_fle GcXk\XlZ\ekiXc :\eki\Efi[ :\eki\<jk Jl[fl\jk ."-* :\iZc\[\ >flidXI_Xiflj :\iZc\[\bXk` /*(&3 K`ccXYip 4²/²("E`Xp\j 5$)"% 8n`pX BXieXb &5)*01*& Jl[fl\jk $".&306/ NXqX 7URSLTXHGX&DQFHU 0$85,7$1,( 1RXDNFKRWW Ì/(6'8 &$39(57 () (- U JH L 1 (' + (+ 1LDPH\ (, (0 %DPDNR *8,1e( %,66$8 .KDUWRXP /DF7FKDG 2XDJDGRXJRX (( %DPDNR %85.,1$ - . )$62 2XDJDGRXJRX ( * , (+ (0 %85.,1$ )$62 0 Les Sahéliens sont à l’initiative des projets. SOS SAHEL les accompagne dans le montage et la mise en œuvre. Du début à la fin, la population est au cœur des activités, garantissant ainsi leur pérennité. ;\jk\Z_e`hl\jkiX[`k`fee\cc\jgiflm\j SOS SAHEL applique dans ses projets des techniques parfaitement adaptées aux modes de vie des Sahéliens et aux conditions souvent extrêmes d’utilisation. CX]fidXk`fe#Zc[Ële[m\cfgg\d\ek[liXYc\ SOS SAHEL accorde une importance primordiale à la formation des populations (techniques agricoles, gestion d’activités commerciales…) et au renforcement des organisations paysannes et villageoises. JFJJ8?<C#leij\Xl[\gif]\jj`fee\cj Xlj\im`Z\[l[m\cfgg\d\ek EfjgXik\eX`i\jjX_c`\ej Le réseau professionnel de SOS SAHEL est le gage d’une réelle valeur ajoutée pour les projets initiés. SOS SAHEL International France travaille en partenariat avec des associations sahéliennes possédant leur propre structure incluant tous les savoir-faire indispensables à leur fonctionnement. Chacune d’elles a une parfaite connaissance du terrain, des partenaires locaux (les communes, les organisations paysannes…), des opportunités et des risques pour chaque action qu’elle engage. Les partenaires sahéliens accompagnent les populations locales dans la mise en œuvre du projet, assurent la gestion quotidienne et le suivi des activités du projet. Ils apportent leurs expériences de terrain et assurent constamment l’implication de tous les acteurs du 4 projet. Experts reconnus en matière de développement durable, leurs participations aux projets garantissent un suivi permanent, en temps réel, des actions engagées. Au total, ce sont plus de 150 collaborateurs sahéliens qui accompagnent les populations locales : des ingénieurs agronomes, des ingénieurs eaux et forêts, des sociologues, des économistes, des vétérinaires, des gestionnaires, des animateurs de proximité… :fej\`cc\i\kXZZfdgX^e\i Présent sur le terrain aux côtés des acteurs locaux, SOS SAHEL France accompagne les partenaires dans leurs actions, contrôle et évalue les réalisations tout au long des projets. '*/"-*4²4&/ Burkina Faso R(T I<C8E:<;LI89C<;<C8GIF;L:K@FE8>I@$ :FC<;8EJC<JL;$FL<JK Démarré en mai 2008 Durée 3 ans Bénéficiaires à long terme : 3 090 000 personnes Budget : 1 131 146 € Partenaires : Union européenne, SEED Foundation, Conseil Général de l’Orne, Communauté Urbaine de Bordeaux et son concessionnaire Suez Environnement - La Lyonnaise des Eaux, Agence de l’eau Adour Garonne, Ville d’Annecy, Ville de Tignes. R)T =<IK@C@J8K@FE;<JJFCJGFLILE<Jy:LI@Ky 8C@D<EK8@I<;LI89C<;8EJC8GIFM@E:<;L E8P8C8 Démarré en janvier 2008 Durée 4 ans Bénéficiaires à long terme : 143 446 habitants Budget : 1 177 000 € Partenaires : Union européenne, Jardiland, Rotary International. -"-&553&%64")&- 3"11035"//6&- '-,%287, (* (. (/ &$0(5281 (+ (, (0 (5<7+5e( (* (. (/ )' $GGLV$EHED 1LO%ODQF ) / $VPDUD 1¶'MDPHQD (* (. (/ 1LDPH\ (7+,23,( %²."33²4&/ Burkina Faso / Niger R(+T <EJ<D9C<#GC8EKFEJ(D@CC@FE;Ë8I9I<J En avril 2011 Durée 1 an et 6 mois Bénéficiaires à long terme : 350 000 personnes Budget : 400 128 € Partenaires : Danone, Casino. R(,T ;yM<CFGG<D<EK;<JJ<IM@:<J8>I@:FC<J <K;<J=@C@ßI<J;<GIF;L:K@FE En janvier 2011 Durée 4 ans Bénéficiaires à long terme : 367 000 personnes Budget : 1 303 736 € Partenaires : Union européenne, Institut Jardiland. (0 Sénégal <DRXQGp R(-T ½8:K@FE;8B8I¾1GIFA<K;<GIFDFK@FE;< C8=@C@ßI<:8IFKK<Á=8JJ9FP<;8EJC<JE@8P<J En avril 2011 Durée 3 ans Bénéficiaires à long terme : 20 000 personnes Budget : 200 394 € Partenaires : ASO (Amaury Sport Organisation), Kinder In Not. R*T CLKK<:FEKI<CË@EJy:LI@Ky8C@D<EK8@I< C\jgifa\kj`e`k`j\kgfikjgXic\jJX_c`\ej 628'$1 L &KDU Le\m`j`fe ^cfYXc\gfli[\j gifa\kj`ek^ij 'DNDU 7&+$' U JH 1L X %OH 1LO 6e1e*$/ *$0%,( 1,*(5 0$/, O JD Qp 6p -FTBYFTEJOUFSWFOUJPOEF4044")&- TPSHBOJTFOUEBOTVOFEÏNBSDIFDPIÏSFOUF MFTBDDÒTBVYTFSWJDFTGPOEBNFOUBVYVOF BHSJDVMUVSFEVSBCMFFUMFSFOGPSDFNFOUEFTmMJÒSFT EFQSPEVDUJPOFUEFDPNNFSDJBMJTBUJPO Démarré en janvier 2009 Durée 3 ans Bénéficiaires directs et indirects : 50 000 personnes Budget : 750 000 € Partenaires : Danone, Nexira. ;8EJC8Iy>@FE;L:<EKI<EFI; Démarré en janvier 2010 Durée 1 an et 9 mois Bénéficiaires à long terme : 1 500 000 personnes Budget : 1 745 000 € Partenaires : Union européenne, Fondation Air France, Fondation Aviva, Fondation Bel, Fondation Lemarchand, Fondation L’Occitane, Ville d’Annecy, Troupe théâtrale de la commune de Schleithal. Niger R+T IyGFEJ<;ËLI><E:<ÁC8:I@J<8C@D<EK8@I< ;8EJC8Iy>@FE;<K@CC89yIP Démarré en juillet 2010 Durée 1 an Bénéficiaires : 10 316 personnes Budget : 151 527 € Partenaires : Principauté de Monaco, Kinder in Not. &/$0634&/ Burkina Faso R,T y;L:8K@FEELKI@K@FEE<CC<<E=8M<LI;<J <E=8EKJ;8EJC8GIFM@E:<;L98D Démarré en juin 2008 Durée 2 ans et 9 mois Bénéficiaires directs : 3 640 personnes Budget : 100 000 € Partenaires : Programme Alimentaire Mondial, Kinder in Not, Action Aid, Union Européenne, Snecma. R-T <8LGFK89C<<K8JJ8@E@JJ<D<EKGFLIC<J :FDDLE<J;<;y;FL>FL#9FLJJy<KC8GIFM@E:< ;L98D Démarré en septembre 2008 Durée 3 ans Bénéficiaires à long terme : 380 000 personnes Budget : 1 631 574 € Partenaires : Ville de Cholet, Ville de Douai, Agence de l’eau Artois Picardie, Agence de l’eau Loire Bretagne, Agence de l’eau Seine Normandie, Fondation Ensemble, Principauté de Monaco, Conseil Général de la Seine Maritime, Ministère des Affaires Etrangères et Européennes. R.T :FFGyI8K@FE;y:<EKI8C@Jy<GFLIC<;yM<$ CFGG<D<EKCF:8C;<9FLJJyJ8F Démarré en juin 2006 Durée 7 ans Bénéficiaires à long terme : 40 000 personnes Budget : 887 258 (413 958 € pour 2006-2010 et 473 300 € pour 2010-2012) Partenaires : Ville de Cholet, Communauté d’agglomération du Choletais, Ministère des Affaires Etrangères et Européennes, Agence de l’eau Loire Bretagne. R/T :FFGyI8K@FE;y:<EKI8C@Jy<GFLIC<;yM<$ CFGG<D<EKCF:8C;<;y;FL>FL Démarré en juin 2008 Durée 5 ans Bénéficiaires : 15 000 personnes Budget : 754 323 € (281 412 € pour 2008-2010 et 472 911 € pour 2010-2013) Partenaires : Ville de Douai, Ministère des Affaires Etrangères et Européennes, Agence de l’eau Artois Picardie. R0T I<E=FI:<IC<IyJ<8L@EK<IE8K@FE8C;<C8 Mali Tchad / Cameroun R('T CLKK<:FEKI<CË<OKIÜD<G8LMI<KyC8D8C$ R(.T <8L#?P>@ßE<<K8JJ8@E@JJ<D<EK;8EJC<J ELKI@K@FE;8EJC<:<I:C<;<>FLID8$I?8IFLJ :FDDLE8LKyJ;Ë8N@P8<K;<B8IE8B8LK:?8; <K;<N8Q88L:8D<IFLE Démarré en janvier 2009 Durée 4 ans Bénéficiaires à long terme : 92 360 personnes Budget : 1 358 110 € (2009 : 511 685 € - 2010 : 454 573 € - 2011 : 523 438 €) Partenaires : Agence de l’Eau Seine Normandie, Conseil Général des Hautsde-Seine, Kinder in Not, Principauté de Monaco, Château du Clos Lucé - Parc Léonardo da Vinci. R((T <KL;<;<C8=@C@ßI<B8I@Ky<K;<J=FP<IJ 8DyC@FIyJ;8EJC<JIy>@FEJ;<BFLC@BFIF<K ;<J@B8JJF Démarré en novembre 2010 Durée 10 mois Budget : 25 000 € Partenaires : Fondation Caritas France et Cummins. Sénégal R()T (D@CC@FE;Ë8I9I<JGFLICLKK<I:FEKI< C8;yJ<IK@=@:8K@FE;8EJC<JE@8P<J Démarré en décembre 2009 Durée 3 ans et 5 mois Bénéficiaires à long terme : 80 000 habitants Budget : 1 195 303 € Partenaire : ACCOR. En février 2011 Durée 3 ans Bénéficiaires à long terme : 40 000 personnes Budget : 750 000 € Partenaire : AFD (Agence Française et Développement). R(/T 8DyC@FI8K@FE;<J:FE;@K@FEJ;<M@<;<J GIF;L:K<LIJ:L<@CC<LJ<J;<>FDD<8I89@HL< G8ICË8L>D<EK8K@FE;LI89C<;<C8M8C<LI<K ;<JMFCLD<J;<C<LIGIF;L:K@FE% En juin 2011 Durée 20 mois Bénéficiaires à long terme : 200 000 personnes Budget : 825 504 € Partenaire : Union européenne. ®7&/*3&/ Burkina Faso Niger / Ethiopie R(0T <EJ<D9C<#GC8EKFEJ(D@CC@FE;Ë8I9I<J En avril 2012 Durée 1 an et 6 mois Bénéficiaires à long terme : 350 000 personnes Budget : 400 000 € Partenaires : Danone, Casino. Jy:LI@Ky8C@D<EK8@I<GFLICË8DyC@FI8K@FE ;<J:8G8:@KyJ8C@D<EK8@I<J<KELKI@K@FE$ E<CC<JIFJJ8; Tchad / Cameroun Démarré en octobre 2009 Durée 3 ans Bénéficiaires : les 109 organisations de la société civile du ROSSAD Budget : 96 300 € Partenaires : Action Aid, IFSN (International Food Security Network), SOS SAHEL France, SOS SAHEL Burkina Faso, ROSSAD. R(*T <JJFI;<C8=@C@ßI<>FDD<8I89@HL<GFLI Tchad / Cameroun CË8DyC@FI8K@FE;<J:FE;@K@FEJ;<M@<;<J:FD$ DLE8LKyJ;Ë8N@P8<K;<B8IE8B8LK:?8;<K ;<N8Q88L:8D<IFLE En avril 2012 Durée 1 an Bénéficiaires à long terme : 450 personnes Budget : 84 519 € Partenaire : Kinder In Not. 4044")&-3"11035"//6&- R)'T :FEJKIL:K@FE;ËLE<y:FC<Á8N@P8K:?8; 5 Id`?\d\ipZb# ;c^l^eiXc [\JFJJ8?<C% 8l[Ylk[\Z\kk\eflm\cc\[Z\ee`\# hl\cjjfekc\j\ea\logfli[\dX`e6 Id`?\d\ipZb18lafli[Ë_l`#cXgi\d` i\li^\eZ\\jk [\gflijl`mi\c\[m\cfgg\d\ek%@ce\]XlkgXjflYc`\ihl\ cXgi\d` i\gifZZlgXk`fe[\jJX_c`\ej#ZË\jk[ËXmf`i le\jZli`kXc`d\ekX`i\#leXZZ j~cË\XlgfkXYc\\k~cË\Xl gflicËX^i`Zlckli\\kle\d\`cc\li\jXek% ;\gl`j,Xejc\jgXpj[lJX_\cjlY`jj\ek[\jZi`j\j iZlii\ek\j1jZ_\i\jj\#XkkXhl\j[\Zi`hl\kj#`efe[Xk`fej# _Xljj\[\jgi`o[\jdXk` i\jgi\d` i\j% Flki\c\jZfekiX`ek\jZfefd`hl\j#c\j`eZ`[\eZ\j [lZ_Xe^\d\ekZc`dXk`hl\#c\jgfglcXk`fejjfek^Xc\d\ek m`Zk`d\j[ËleZfek\ok\[Ë`ejZli`k^iXe[`jjXek\ \k[\eflm\cc\jd\eXZ\j[\ZfeÕ`kj%:Ë\jkgflihlf`cË`ek\im\ek`fe [\JFJJ8?<C[f`kki\^i\[\]Xfe^cfYXc\\kZfeZ\ik\% :\jjfclk`fejjfek[\cËfi[i\[lcfe^k\id\\k[g\e[\ek [\cXmfcfek[\c\jd\kki\\ef\lmi\% Hl\cc\jjfekZ\jjfclk`fej6 I%?%1;\jjfclk`fej\o`jk\ek%8lafli[Ë_l`#`c\jki\cXk`m\d\ek ]XZ`c\[\ZXgk\icË\Xl%@c\jkgfjj`Yc\[Ë`em\jk`i df[id\ek[Xejc\jjfcjc\jgclj]\ik`c\j#[\i\jkXli\i c\jqfe\j[^iX[\j%Efki\\ogi`\eZ\[\gl`jgi\jhl\+'Xej [dfeki\hl\c\ji\e[\d\ekjg\lm\ekki\[flYcj \kc\jgif[lZk`fejX^i`Zfc\jj`^e`ÔZXk`m\d\ekXdc`fi\j Xm\Z[\j`em\jk`jj\d\ekjiX`jfeeXYc\j% :\g\e[Xek#gfliki\gc\`e\d\ek\]ÔZXZ\j#Z\jjfclk`fej k\Z_e`hl\jeZ\jj`k\ek[\jd\jli\j[\]fe[jlicËXdeX^\d\ek [\jk\ii`kf`i\j%<cc\j[f`m\ekki\Zfe[l`k\j\eZfccXYfiXk`fe kif`k\Xm\Zc\jZfdgk\eZ\jcfZXc\j%:Ë\jk[XejZ\k\jgi`k hl\efljXmfejcXeZ[\jgifa\kj[Ë\em\i^li\gflii\jkXli\i \ki_XY`c`k\i[\jjfcjif[j#\kXljj`fi^Xe`j\i[\jZ`iZl`kj [\gif[lZk`fe#\eXdfek\k\eXmXc#Xm\ZcËfYa\Zk`]ZfejkXek[\ Zi\ic\jYXj\j[Ële\X^i`Zlckli\i\cc\d\ek[liXYc\% Áhl\cc\Z_\cc\Z\jjfclk`fejg\lm\ek$\cc\j ki\Xggc`hl\j6 I%?%1<e)'((#JFJJ8?<CXiXc`jle\ki jcXi^\kl[\ gfli[i\jj\ilekXk[\jc`\lo[\cË\ej\dYc\[\ji^`fej jX_c`\ee\j\edXk` i\[\[m\cfgg\d\ek%@cp\jk[dfeki hl\c\jj`klXk`fej\kc\jgifYc d\j~ijfl[i\jfekki j j\dYcXYc\j[Xejc\j^iXe[jYXjj`ejm\ijXekjhl`ZXiXZki`j\ek c\jgXpj[lJX_\c1c\YXjj`e[lÕ\lm\Je^Xc#c\YXjj`e[lE`^\i# c\YXjj`e[\cXMfckX#c\YXjj`e[lcXZKZ_X[#Z\cl`[lE`c\kZ\cl` [\cXmXcc\[lI`]k%:\i\^Xi[[Ë\ej\dYc\im c\cË`dgfikXeZ\ [Ëk\e[i\c\gi`d ki\[ËXZk`fe[\JFJJ8?<C[Xej[ËXlki\j i^`fejgflii\e]fiZ\icË\og\ik`j\\kcË`dgXZk[\efjgif^iXdd\j jlic\jgfglcXk`fejjX_c`\ee\j% 6 « Il faut avoir une vision innovante, globale et stratégique pour demain » Jy98JK@<EFIKFC8&)'D@ELK<J Interview :fdd\ekXYfi[\q$mfljc\jj`klXk`fejcfZXc\j6 I%?%1Efki\jflZ`dXa\li\jkY`\em`[\dd\ek[\igfe[i\ XloY\jf`ej[\jgfglcXk`fejcfZXc\j%:\jigfej\j\kc\jXZk`fej hl`\eijlck\ek[f`m\ekki\d\e\j\eZfeZfi[XeZ\Xm\Z cXjkiXk^`\eXk`feXc\[\jgXpjZfeZ\iej\kXljj`Xm\Z c\j\ea\logclj^cfYXlo1c\Z_Xe^\d\ekZc`dXk`hl\#cXZi`j\ Zfefd`hl\#cXgi\jj`fe[\jdXiZ_j#\kc\jZXgXZ`kji\cc\j [\jXZk\lijcfZXlo\ki^`feXlo%%% CX[`d\ej`fe_ldX`e\i\jk\[feZgi`fi`kX`i\[Xejefjgif^iXdd\j1 jflk\e`ic\j^iflg\d\ekj[\gif[lZk\lijgfliXdc`fi\i c\ji\e[\d\ekjX^i`Zfc\j#\kXl$[\c~]fid\ic\jXZk\lijcfZXlo \km\`cc\iXlkiXej]\ik[\Zfdgk\eZ\j%:XiZ\kk\]fidXk`fe \jkcËle`hl\^XiXek`\[\cX[liXY`c`k\k[\cËXggifgi`Xk`fe[\Z\j gifa\kjgXic\jgfglcXk`fej% ;XejZ\kk\jkiXk^`\hl`mX[lcfZXcXl^cfYXc# hl\cc\jjfekc\jg\ijg\Zk`m\jgfli)'()\kXl$[\c~6 I%?%1Eflj[\mfejZ_\iZ_\i~igc`hl\ikfljefjgif^iXdd\j ~gclj^iXe[\Z_\cc\#\e`em\jk`jjXek[Xejc\[fdX`e\ [\cXgif[lZk`feX^i`Zfc\#[\dXe` i\~cXeZ\i[\eflm\cc\j fgiXk`fejXlJX_\c%Eflj[\mfej~cX]f`jmXcfi`j\iefki\\og\ik`j\ \k[`m\ij`Ô\iefki\jXmf`i$]X`i\gflii\e]fiZ\iefjXZk`fej jlic\k\iiX`e\kXggfik\ile\igfej\j`^e`ÔZXk`m\Xlo[Ôj [\cË`ejZli`kXc`d\ekX`i\\k[\cXgXlmi\k% -"-&553&%64")&- 3"11035"//6&- EfjjXmf`i$]X`i\ %FQVJTQSÒTEFBOT4044")&-DPOUSJCVF ËMBNÏMJPSBUJPOEFTDPOEJUJPOTEFWJFEFTQPQVMBUJPOT EVDVSEFM"GSJRVF(SÉDFËOPUSFFYQFSUJTFFUOPUSF SÏTFBVQSPGFTTJPOOFMOPVTSÏBMJTPOTEFTQSPKFUTEF EÏWFMPQQFNFOUTPDJBMÏDPOPNJRVFFUFOWJSPOOFNFOUBM "VKPVSEIVJOPTQSPKFUTSFQPTFOUTVSVOFBQQSPDIF JOUÏHSÏFFUEFTQSPHSBNNFTTUSBUÏHJRVFT 4044")&-3"11035"//6&- )'((<E:?@==I<J (**/,+' BSCSFTQMBOUÏT )'0,#/)_X EFUFSSFTSFTUBVSÏFT ++), 4BIÏMJFOTGPSNÏT ,OPVWFBVYQSPKFUT 7 Équiper :fek\ok\;\jgfglcXk`fejjX_c`\ee\jjfl]]iXek FYa\Zk`]@dgcXek\i[\jgifa\kj[liXYc\j\edXk` i\[Ë\Xl Dfp\ej;\j`e]iXjkilZkli\jZfejkil`k\j\eZfccXYfiXk`fe hlfk`[`\ee\d\ek[ËledXehl\[ËXZZ j~cË\Xl#~cËXjjX`e`jj\d\ek \k~cË_p^` e\%;\j`dgXZkj[jXjki\lo[Ëlegf`ek[\ml\jXe`kX`i\# jfZ`Xc\kZfefd`hl\% \k[ËXjjX`e`jj\d\ek1`e]iXjkilZkli\j#^\jk`fe\kdX`ek\eXeZ\% =X`i\hl\c\jgfglcXk`fejjËXggifgi`\ekZ\jhl`g\d\ekj \kd\kk\ek\egcXZ\le\fi^Xe`jXk`fe\]ÔZXZ\Xlkfli% Xm\Zc\jJX_c`\ej[Xejc\ZX[i\[\gif^iXdd\j`ek^ij% ;\jflmiX^\j[\ZfejkilZk`fe\k[\i_XY`c`kXk`fe[\]fiX^\j# gl`kj\kX[[lZk`fej[Ë\Xl% 8lefi[[lDXc`#MBDDÒTËMFBV FUËMBTTBJOJTTFNFOUEFNFVSFVOFOKFVWJUBM ;\cË\XlgfkXYc\ \k[\jj\im`Z\j [ËXjjX`e`jj\d\ek [liXYc\j Le taux d’accès à l’eau potable est de 32 % en milieu rural et de 44 % pour l’accès aux infrastructures d’assainissement. Par manque d’eau et de terres fertiles, la production annuelle de la zone est trop faible pour nourrir la population. Le Syndicat intercommunal de la bande du fleuve (SICOBAF), qui regroupe quatre municipalités de la région, riveraines du fleuve Niger (Rharous, Banikane, Séréré, Hamzakoma) a été mis en place en 2007 pour créer une synergie et gérer des projets communs visant l’amélioration durable des conditions de vie des populations. Le SICOBAF a sollicité SOS SAHEL pour initier un programme multipartenarial axé notamment sur un meilleur accès à l’eau et à l’assainissement des populations. L’objectif du projet, mené sur quatre ans, de 2009 à 2012, est l’amélioration durable des conditions de vie des populations de Gourma-Rharous par un meilleur accès à l’eau, à la nutrition des enfants de 0 à 5 ans et à l’amélioration de la sécurité alimentaire. 8l9lib`eX=Xjf#VOEFTQBZT MFTQMVTQBVWSFTE"GSJRVFEFM0VFTUMFSFWFOV NPZFOQBSIBCJUBOUFUQBSBOFTUEFOWJSPO€ FUQSÒTEVO#VSLJOBCÏTVSEFVYWJUTPVTMFTFVJM EFQBVWSFUÏ L’objectif du projet de « Renforcement des capacités locales » est de favoriser un accès équitable à l’eau potable et à l’assainissement des populations pauvres, en particulier des femmes et des enfants. À plus long terme, il est primordial de réduire de moitié le pourcentage de la population n’ayant pas accès à l’eau potable de façon durable. Les zones visées par le projet sont Dédougou, Boussé et la province du Bam, des localités qui font l’objet d’un très faible accès à l’eau potable et aux systèmes d’assainissement. Le taux d’accès à l’eau potable est de 36 % à Dédougou et 48 % à Boussé et dans la province du Bam. CËXggifZ_\jkiXk^`hl\ [lgifa\k\jkle^X^\ [\gi\ee`k[\jflmiX^\j iXc`jjfli_XY`c`kj% L’objectif est de privilégier la communalisation. C’est pourquoi SOS SAHEL s’adresse en priorité au personnel et aux élus des communes pour les accompagner en renforçant leurs compétences en matière de gestion d’eau potable et d’assainissement. La stratégie d’intervention du projet est orientée de façon à impliquer pleinement les élus et les services techniques communaux ainsi que les autres acteurs locaux concernés par l’accès à l’eau potable et l’assainissement dans la mise en oeuvre et le suivi évaluation du projet. C\jZffgiXk`fej [Z\ekiXc`j\jfek g\id`j[ËXdc`fi\i c\j`e]iXjkilZkli\j [ËXZZ j~cË\XlgfkXYc\\k [ËXjjX`e`jj\d\ek[Xej. Zfddle\j[l9lib`eX=Xjf% CXZfejkilZk`fe [\cXki`e\jglYc`hl\j \k]Xd`c`Xc\jg\id\k [\i[l`i\c\ji`jhl\j [\dXcX[`\j_p[i`hl\j [pj\ek\i`\#Y`c_Xiq`fj\¿ Lorsque le forage ne fonctionnait pas, les enfants abandonnaient les cours pour aller chercher de l’eau. L’école compte 481 élèves dont 205 filles et à chaque récréation, la cour de l’école se vide de ses enfants qui errent de toute part pour soulager leur soif. Je suis satisfait de voir enfin le forage fonctionner. » Dfej`\liJ`[`DfZkXi9f_XpX#[`i\Zk\li[\cËZfc\ ]fe[Xd\ekXc\8dX[fl?XddXD8@>8~I_Xiflj :fdd\ekXZZfdgX^e\i c\jgfglcXk`fej[Xej c\liXggifgi`Xk`fe[\j `e]iXjkilZkli\j[Ë\Xl \k[ËXjjX`e`jj\d\ek6 L’objectif de ce programme est l’amélioration durable des conditions de vie socio-économiques des populations pauvres dans la partie nord du Mali et principalement l’accès à l’eau potable. L’atteinte de cet objectif passe notamment par la formation des élus et des gestionnaires sur les bases stratégiques, techniques et méthodologiques ?Xc`dXkfl#((Xej#j\i\e[ gclj`\lij]f`jgXiafliXl ]fiX^\[\I_Xifljgfli gl`j\ile\\Xlgifgi\gfli j\jgXi\ekj\kj\j,]i i\j \kjf\lij% nécessaires. Il se traduit aussi par la formation des groupes bénéficiaires sur un ensemble de compétences et d’outils aidant à l’autonomie dans la gestion, le fonctionnement, la maintenance et le suivi des ouvrages.» Mahamane CISSE, Coordinateur projets SOS SAHEL zone Rharous. <eZ_`]]i\j C8GFGLC8K@FE;<J9yEy=@:@8@I<J:FDGK< */''''g\ijfee\j gXid`c\jZfddle\j [\;[fl^fl\k[\9fljj\k[\cXgifm`eZ\[l9Xd% ÁC8;8K<;L*(;y:<D9I<)'(( ((/XjjfZ`Xk`fej[ËljX^\ij[\cË\Xl8L< fekkd`j\j \egcXZ\[fek*(~;[fl^fl#.*Xl9Xd\k(+~9fljj 8 :FEJKIL@KJ ),]fiX^\j[fek*~9fljj# ('~;[fl^fl\k()Xl9Xd (/0+cXki`e\j]Xd`c`Xc\j C8GFGLC8K@FE;<J9yEy=@:@8@I<J:FDGK<1 ('/-'g\ijfee\j#[`i\Zk\d\ekZ`Yc\jgXic\gifa\k\k 0)*,/YeÔZ`X`i\j~cfe^k\id\% .]fiX^\jhl`gj[\gfdg\j~dfki`Z`k_ldX`e\# (-+cXki`e\j]Xd`c`Xc\j .cXki`e\jglYc`hl\j[Xejc\jZfc\j Iy?89@C@KyJ C<JGFGLC8K@FEJCF:8C<J;<J:FDDLE<J[Xejc\Z\iZc\ [\>flidXI_XifljXlDXc`#fekiljj`~Zfejkil`i\#Xm\Z c\jflk`\e[\JFJJ8?<C1 <E)'((#C8:FEJKIL:K@FE;<CË8;;L:K@FE[Ë\XlgfkXYc\ XkÔeXc`j\gflicXm`cc\[\I_Xiflj% */]fiX^\j[fek()~9fljj\k)-Xl9Xd (/gl`kj~^iXe[[`Xd ki\[\/'Zd /0[\jgf`ekj[Ë\XliXc`jjjfek]feZk`fee\cjXlafli[Ë_l` -"-&553&%64")&- 3"11035"//6&- 4044")&-3"11035"//6&- 9 Sécuriser :fek\ok\LeZc`dXk[\gclj\egclj`dgim`j`Yc\ FYa\Zk`]=XZ`c`k\icËXZZ j[\jgfglcXk`fej~lejXmf`i$]X`i\# \k[\df`ej\edf`ej]XmfiXYc\XloXZk`m`kjX^i`Zfc\j \kleXZZif`jj\d\ek[df^iXg_`hl\jflk\el gifmfhlXekle\[^iX[Xk`fe[\jjfcj\kle\of[\ ZfejkXek% [\jk\Z_e`hl\j#[ldXki`\cc\lig\id\kkXek[\m`mi\[\c\lij gif[lZk`fej\k[\c\liji`Z_\jj\j%C\jXZZfdgX^e\i[Xejkflk\j c\jg_Xj\j[lZpZc\[\gif[lZk`feXÔe[\^XiXek`i[\ji\m\elj jij\kle\`e[g\e[XeZ\[liXYc\% :LCK@M<I# J<D<I#GC8EK<I%%% 8jjli\i c\hlfk`[`\e[\j JX_c`\ej 8l9lib`eX=Xjf\kXlE`^\i 1SPUÏHFSMFTQBZTBOTEFT BMÏBTDMJNBUJRVFTFUEFMB WBSJBUJPOEFTDPVST Grâce à la mise en place du projet, j’ai pu créer une petite ferme. J’ai appris à construire une fosse fumière et j’ai reçu du petit matériel comme une barre à mine, un pic, un arrosoir et une brouette. Aujourd’hui, mes greniers sont remplis. J’ai également bénéficié d’un micro-crédit pour acheter un boeuf, que j’ai revendu 5 mois plus tard. Avec les bénéfices, j’ai pu payer les frais de scolarité de mes enfants, acheter un mouton et un sac de ciment pour la maison. » Le climat sahélien et l’accroissement démographique augmentent la pression sur les ressources naturelles provoquant un appauvrissement des sols. Les familles rurales, souvent très isolées, subissent de plein fouet les variations saisonnières - appelées aussi « la volatilité saisonnière » - des prix et les variations climatiques. L’agriculture et l’élevage sont deux piliers majeurs de la sécurité économique et alimentaire des ménages pauvres et vulnérables de ces deux pays sahéliens. Le projet vise à accompagner les petits exploitants de deux provinces du Burkina Faso et du Niger tout au long du processus de production et de commercialisation de leurs cultures en leur donnant accès aux matières premières, aux services et aux formations innovantes. Le but est de redynamiser la production agricole et l’élevage afin de permettre aux populations des 13 villages ciblés de répondre à leurs besoins de base (alimentation et augmentation des ressources) tout en utilisant des techniques efficaces et respectueuses de l’environnement. DXi`\#Zfddle\[\9f^Xe[%>iZ\~Z\gifa\k#DXi`\YeÔZ`\Xljj`[Ële\]fidXk`fe\eZfdd\iZ\\k\edXib\k`e^gfliY`\eZfeeXki\c\ ]feZk`fee\d\ek[ldXiZ_\km\e[i\c\d`\logfjj`Yc\j\jXe`dXlo% Les arbres plantés restaurent notre environnement. À terme, ils contribueront à régénérer l’écosystème et ramèneront la pluie sur nos terres, les rendant plus fertiles. Les plantations ont également un impact positif sur notre santé. Le Moringa produit ainsi des feuilles comestibles, une fois séchées et pilées, on peut en nourrir les enfants malnutris, qui guérissent en quelques mois.Enfin, d’un point de vue économique, les graines et les feuilles des arbres peuvent être valorisées et vendues sur le marché de Gayeri, et nous apportent un revenu supplémentaire, pour subvenir aux besoins de nos familles. » JXcXdXkXPfl^YX#gij`[\ek\[l^iflg\d\ek[\]\dd\j [\Q\djkXYXEffdX C\jXiYi\jXlZÅli[lgifa\k BVDVSEFMBWJF EFTQPQVMBUJPOT L’arbre qui est au coeur du projet, permet de protéger l’environnement, de restaurer les terres, d’apporter une nourriture plus riche et de créer des revenus pour améliorer durablement la vie quotidienne des populations. Pour les femmes sahéliennes notamment, ces activités sont d’une importance cruciale. Elles permettent d’obtenir un revenu essentiel pour subvenir aux besoins quotidiens de leur famille et aussi d’épargner. Dfp\ej=XZ`c`k\icËXZZ jXloj\d\eZ\j#\e^iX`j#dXki`\c X^i`Zfc\#\kZ%=Xmfi`j\ic\kiXej]\ik[\Zfdgk\eZ\j\k[\Yfee\j giXk`hl\jjlic\jk\Z_e`hl\j~gi`m`c^`\ikflkXlcfe^[lZpZc\ [\gif[lZk`fe%J\ej`Y`c`jXk`fe\k[lZXk`fejlic\jk_dXk`hl\j \em`ifee\d\ekXc\j% I^ei\ieXkli\cc\d\ekc\jjfcj QPVSQSÏTFSWFSMFOWJSPO OFNFOUFUMBCJPEJWFSTJUÏ Le projet mené par SOS SAHEL a permis de réintégrer un nombre important d’arbres précieux pour l’écosystème de ces régions tels que le doumier, le gao, l’acacia, le karité ou le néré. Ces campagnes de reboisement ont contribué à lutter contre la dégradation des ressources naturelles dans des zones fortement touchées par la désertification. 8dc`fi\ic\jZfe[`k`fej[\m`\ EFTQFUJUTQSPEVDUFVST FUEFTGFNNFT Dans ces pays, la majorité des habitants vivent de l’agriculture. Aussi, l’appauvrissement des sols a des conséquences directes sur les revenus des populations. C’est pourquoi, les actions de reboisement s’inscrivent dans une démarche globale de développement de l’agriculture et de l’économie locale. Plus de 320 groupements villageois impliquant plus de 10 000 femmes ont ainsi été créés. Ces groupements assurent la durabilité du projet car ils sont en charge notamment de l’entretien des pépinières et ils organisent l’exploitation et la commercialisation des futures récoltes. )'(( 6OCJMBOQPTJUJG En 2011, le projet « Ensemble, plantons un million d’arbres » a bénéficié à 12 000 personnes dans 21 communes au Burkina Faso et au Niger. À terme, 350 000 personnes bénéficieront du développement économique et social de leurs régions. Les impacts environnementaux et socioéconomiques sont conséquents. Ils concernent principalement l’amélioration des techniques de production, la valorisation de la biodiversité, l’éducation environnementale et surtout l’amélioration de l’alimentation et la lutte contre la pauvreté. <eXZk`fej Le\XggifZ_\ ^cfYXc\gfli legif^iXdd\ `eefmXek 10 yK8G<(³=XZ`c`k\icËXZZ jXlo`ekiXekj1 j\d\eZ\j#\e^iX`j#Xc`d\ekjgfliYkX`c\k gif[l`kjmki`eX`i\j yK8G<) ³ 8l^d\ek\icXgif[lZk`fe X^i`Zfc\1Zfej\`cj\k]fidXk`fej#k\Z_e`hl\j [\gif[lZk`fe\kdXki`\c yK8G<*³G\i]\Zk`fee\ic\jk\Z_e`hl\j [\Zfej\imXk`fe\k[\kiXej]fidXk`fe [\jiZfck\j1]fidXk`fej#[`jgfj`k`][\nXi$ iXekX^\!\kgcXk\]fid\jdlck`]feZk`fej yK8G<+³Dlck`gc`\ic\j[YflZ_jgfli cXZfdd\iZ`Xc`jXk`fe[\jiZfck\j\k[l YkX`cXle`m\XlcfZXc\k`ek\ieXk`feXc2]Xmfi`$ j\icËXZZ jXld`Zif$Zi[`k !C\nXiiXekX^\\jkle\fgiXk`fe[\Zi[`k[\hl\chl\jdf`j[fekcX^XiXek`\\jklejkfZb[\m`mi\jc`hl`[XYc\gXicXYXehl\\eZXj[\[]X`ccXeZ\%KiX[`k`fee\cc\d\ek#c\jgif[lZk\lij [gfj\ekc\lijm`mi\j[Xejle\eki\gkjZli`j\k`cji\f`m\ekleiZg`jjc\lig\id\kkXek[\jfcc`Z`k\ile\dgilek~cXYXehl\%C\gXpjXeg\lkX`ej`XZZ[\i~leZi[`kcl` g\id\kkXek[\]X`i\]XZ\~j\jfYc`^Xk`fejÔeXeZ` i\j~cXiZfck\#\kiZlgi\ijXgif[lZk`feXgi ji\dYflij\d\ek~le\gi`f[\[\geli`\fc\jgi`ojfek^eiXc\d\ek_Xlkj% -"-&553&%64")&- 3"11035"//6&- C\jgc\j [\j\im`Z\j ¬ yK8G<) 130%6$5*0/ Ö yK8G<* 53"/4'03."5*0/ yK8G<( yK8G<+ */53"/54 $0..&3$*"-*4"5*0/ 4044")&-3"11035"//6&- © 11 Former DPNQUFWJMMBHFT&MMFTVCJUEJNQPSUBOUFTWB SJBUJPOTQMVWJPNÏUSJRVFTEVOFBOOÏFTVSMBVUSF FUFTUDPOTJEÏSÏFDPNNFMFCBTTJODÏSÏBMJFSEV #VSLJOB'BTP "MQIBCÏUJTBUJPO MBDMÏQPVSQBSUJDJQFS La pérennisation des projets de SOS SAHEL, qui s’appuie étroitement sur les structures communales, dépend aussi de cette capacité des populations bénéficiaires à participer FYa\Zk`]8ggfik\ic\jcd\ekj[\YXj\`e[`jg\ejXYc\j~cX Dfp\ej;\jjXeZ\j[\]fidXk`feZfeZi k\j#X[Xgk\j\k XeXcg_XY k\#g\igklXekledf[\kiX[`k`fee\c[ËX^i`Zlckli\ \k[Ëfi^Xe`jXk`fe]Xd`c`Xc\\km`ccX^\f`j\jXejm`j`fe[ËXm\e`i jkilZkli\% d`j\\ef\lmi\\kcXgi\ee`jXk`fe[\efjgifa\kj1fi^Xe`jXk`fe ZfddleXlkX`i\#^\jk`fe#dX`ek\eXeZ\#Xek`Z`gXk`fe[\j gifYc d\j#Xcg_XYk`jXk`fe#_p^` e\% mXcl\j1:fd`kj[ËLjX^\ij#:fd`kj[\[m\cfgg\d\ek# :fd`kj[\>\jk`fe#]fidXk`fe[\jclj#`e`k`Xk`feXloZ`iZl`kj\k Ôc` i\j[\gif[lZk`fe\kZfdd\iZ`Xc`jXk`fe% y[lhl\igclj cXi^\d\ekgfli Xdc`fi\i c\jZfdgk\eZ\j ;XejcXqfe\jfl[Xef$ jX_c`\ee\[l9lib`eX =Xjf#MBSÏHJPOEFMB#PVDMFEV.PVIPVO La forte croissance démographique a des conséquences dramatiques sur l’accès des populations à l’eau potable (points d’eau saturés, maladies hydriques). Depuis une dizaine d’années, l’État burkinabé a entamé le transfert progressif d’une partie de ses compétences (santé, éducation, environnement, eau potable et assainissement) aux communes. Cependant, la plupart des mairies ne disposent pas des ressources humaines et financières nécessaires pour assurer efficacement leur fonctionnement. De nombreux villages se sont regroupés autour d’une « commune rurale », dirigée par un Conseil municipal, comme la commune de Dédougou, rassemblant 37 villages. Deux tiers de nos élus sont analphabètes, comment voulez-vous conduire un développement communal en étant analphabète, comprendre une nomenclature budgétaire ? » s’exclame Gnami Valentin Konate, le maire de Dédougou une région de près de 100 000 habitants avec les 37 villages qui entourent la partie urbaine qui en compte elle-même 50 000. La plupart des conseillers municipaux sont là, mais ne comprennent rien, ne disent rien ! On en a encore pour longtemps avant d’avoir des conseillers avertis malgré les 4 centres d’alphabétisation créés avec les pôles de développement ». :fek\ok\Le\gfglcXk`feiliXc\giZX`i\#dXafi`kX`i\d\ek 7JFBTTPDJBUJWF MFTSÒHMFTFUMBDPOmBODF :c\jk`eJXdXXggi\e[c\YnXdlgfli d`\loZfddle`hl\iXm\Zc\j:fej\`cc\ij dle`Z`gXlo[\jfem`ccX^\% concrètement aux actions initiées. L’alphabétisation est d’évidence la clé de cette participation. Célestin Sama, 58 ans, est conseiller municipal à Tionkuy et membre du Comité de Gestion de l’Eau. Le français, il le pratique depuis l’école primaire, mais au Conseil municipal il est l’un des seuls. Ici, on parle le bwamu, explique-t-il. Mais les gens eux-mêmes le parlent mal et on n’arrive pas à leur expliquer clairement les choses. Alors, j’ai suivi une alphabétisation de 10 jours en bwamu pour bien le parler, corriger ceux qui le parlent à tort et à travers et qu’on puisse vraiment travailler ensemble ». Comités villageois de développement, comité des gestions de l’eau, associations des usagers de l’eau, banques de céréales, magasin de stockage, de warrantage, champsécoles, filières économiques... tous les projets de SOS SAHEL impliquent les populations bénéficiaires en leur faisant prendre personnellement en charge la gestion des réalisations au travers de multiples groupements. Les fondements, c’est le statut et le règlement intérieur, explique Jean-Marie Kadio, animateur SOS SAHEL. D’abord, nous définissons clairement pour quelle activité le groupement est constitué, sans jamais fermer la parenthèse pour pouvoir accueillir un nouveau partenaire. Ensuite, il faut élire 3 personnes, Président, Trésorier, Secrétaire, disposer d’un compte bancaire avec toujours 3 signataires, fixer les frais d’adhésion, en général de 500 à 1000 FCFA (0,75 à 1,5 euro). » ;fÔe`;\dY\c\\jklegif [\cXdX`ek\eXeZ\[\jgfdg\j% )ZESBVMJRVF MFNBRVJTEFTQPNQFT Valanta, Brieau, Abi, India, Vernier... ces marques de pompes ne parlent qu’au monde de l’hydraulique : comment les villageois sahéliens les connaîtraient-ils ? Or, une fois le forage creusé, la pérennité de la ressource en eau va dépendre d’une installation correcte de la pompe et de son entretien. D’où la nécessité de disposer de réparateurs bien formés et disponibles, une préoccupation constante pour les équipes de SOS SAHEL. En liaison avec la Direction régionale de l’Agriculture et de l’Hydraulique qui gère les agréments à Dédougou, Dofini Dembele est le « point focal » de la Boucle du Mouhoun. Les marques, ils les connaît toutes, leurs qualités et leurs faiblesses. Chaque commune disposant d’un forage doit recruter un réparateur et signer un contrat après un appel d’offres. Le profil recherché est celui de mécanicien au sens large. Comme il y a plusieurs marques, il faut former chaque réparateur au plus grand nombre de marques possible, ce que nous encourageons. Et le doter des outils adaptés, les clés ne sont pas les mêmes... » Le réparateur reçoit une formation de base sur deux semaines suivie d’un recyclage un an plus tard. Cette formation théorique doit impérativement être validée par la pratique, c’est le vrai métier » insiste-t-il. -BUSJOFTMFSFTQFDU EFTOPSNFT Contrairement aux idées reçues, les latrines ne s’improvisent pas. Mal réalisées, elles seront un vecteur de maladies. Bien conçues, elles seront à l’inverse une garantie ;Xfl[X:flc`YXcpXm\Z c\b`k]flie`gflic\jcXki`e\j% essentielle de l’hygiène et de la protection sanitaire des populations : les latrines – familiales, scolaires ou publiques – doivent répondre à des normes strictement définies à partir d’une formation et d’un kit fournis par les équipes de SOS SAHEL. Chaque village concerné doit se préoccuper de sélectionner le maçon qui, après accord du Conseil municipal, recevra les formations nécessaires. Daouda Coulibaly, 44 ans, de Koumandia a reçu dès 2008 une formation de 4 jours. On m’a donné le kit et j’ai appris les normes à respecter pour une latrine « simplate améliorée » : le trou doit avoir 2,5 m de profond et 1m de diamètre, la dalle 1,20 m. On m’a aussi montré comment faire le soubassement. » Parallèlement, Daouda Coulibaly a appris à vérifier que l’emplacement d’une latrine familiale à proximité de l’habitation est conforme aux normes, notamment l’orientation de la porte. La famille bénéficiaire creuse le trou et le rémunère par l’intermédiaire du Comité Villageois de Développement pour éviter tout conflit. <eXZk`fej CËXcg_XYk`jXk`fe[\jclj\kcX ]fidXk`feXloj\Zk\lij[c^lj i\gij\ek\eklec\m`\igflic\ CËXZZfdgX^e\d\ek[\jXZk\lijcfZXlo i\e]fiZ\d\ek[\jZfdgk\eZ\j\k ~cX^\jk`fe[\jflmiX^\jgfli^XiXek`i YeÔZ`\ekXlo/-0-,_XY`kXekj[\cX c\ligi\ee`kXik`jXejigXiXk\lij[\j Zfddle\[\;[fl^fl%:\j]fidXk`fejj\ ]fiX^\j#X^\ekj[\i\Zflmi\d\ek % kiX[l`j\ekgXi1 C\i\e]fiZ\d\ek[\cËlk`c`jXk`fe[\j C\j]fidXk`fej 12 K\Z_efcf^`\j[\cË`e]fidXk`fe\k[\cX Zfddle`ZXk`fe`e]fidXk`jXk`fe[\cX ^\jk`feZfddleXc\#ZiXk`fe[Ëlej`k\ @ek\ie\k[\cXZfddle\#]fidXk`fej `e]fidXk`hl\j#ZfejkilZk`fe[ËleZpY\i$ Z\eki\ % -"-&553&%64")&- 3"11035"//6&- 8ZZ j~cË\Xl gfkXYc\\k~ cËXjjX`e`jj\d\ek =fidXk`fej[\jd\dYi\j[\j 8jjfZ`Xk`fej[\jljX^\ij[\cË\Xl~cX ^\jk`fe[\jj\im`Z\j[Ë\Xl#[Xejc\ZX[i\ [Ë\Xl % [lkiXej]\ik[\jZfdgk\eZ\j[\cË<kXkXlo I\e]fiZ\d\ek[\cXZflm\ikli\\e\Xl Zfddle\j% gfkXYc\\kXjjX`e`jj\d\ekZfejkilZk`fe J\ej`Y`c`jXk`fe[\jdeX^\jgfli \ki_XY`c`kXk`fe[\]fiX^\j#cXki`e\j# ^XiXek`icXgi\ee`k[\jflmiX^\j gl`kjg\i[lj\k[`jgfj`k`]j[\cXm\$dX`ej _p[iXlc`hl\jZfeki`Ylk`feÔeXeZ` i\# [Xejc\jc`\loglYc`Zj#j\ej`Y`c`jXk`fe[\cX ZiXk`fe[\:fd`kj[\^\jk`fe[\jgf`ekj gfglcXk`fe~cË_p^` e\ % 4044")&-3"11035"//6&- 13 FYa\Zk`]8dc`fi\ic\jZfe[`k`fej[\m`\[\jgfglcXk`fej Dfp\ejJkilZkliXk`fe\kgif]\jj`feeXc`jXk`fe[\j [\i`Z_\jj\j\k[\gif[l`kjefYc\j%;\j gfglcXk`fej[dle`\j\kjlY`jjXek[\gc\`e]fl\k c\jXcXj[lZc`dXk%;\jJX_c`\ej`eZXgXYc\j# jXeji\jjfliZ\j\kjXejjXmf`i$]X`i\#[ËXdc`fi\i c\lihlfk`[`\e^iZ\~c\lijk\ii\j% \ec\jXZZfdgX^eXekkflkc\cfe^[ËlegifZ\jjlj[\ gif]\jj`feeXc`jXk`fe#[ËX`[\~cXdXki`j\[ËflmiX^\\k[\ i\e]fiZ\d\ek[\Ôc` i\jZfefd`hl\j%Jflk\e`ic\jJX_c`\ejXÔe hlË`cjXZZif`jj\ekc\liji\m\elj[\]Xfe[liXYc\\k^XiXek`jj\ek c\li`e[g\e[XeZ\kflk\egij\imXekc\li\em`ifee\d\ek% gfglcXk`fej~kiXm\ijlekiXej]\ik[\Zfdgk\eZ\j# [\j]fidXk`fej~[\eflm\XlojXmf`i$]X`i\\kk\Z_e`hl\j [\gif[lZk`fej#[\^\jk`fe\k[\Zfdd\iZ`Xc`jXk`fe% 8jjli\ic\jY\jf`ej[\YXj\k\cjhl\cË\XlgfkXYc\\k cËXjjX`e`jj\d\ekXÔe[\^XiXek`ile[m\cfgg\d\ek^cfYXc% C\jÔc` i\jZfefd`hl\j# le\]fiZ\ gflic\jJX_c`\ej ."-* Jy98JK@<EFIKFC8&)'D@ELK<J C\bXi`k "V.BMJMBmMJÒSFÏDPOPNJRVFEVLBSJUÏBNÏMJPSF EVSBCMFNFOUMFTDPOEJUJPOTEFWJFEFTQPQVMB UJPOTEBOTMFTUSJDUSFTQFDUEFMFOWJSPOOFNFOU 5$)"%$".&306/&5406%"/ CX^fdd\XiXY`hl\ -BGJMJÒSFÏDPOPNJRVFEFMBHPNNFBSBCJRVF SFQSÏTFOUFVOFPQQPSUVOJUÏEFEÏWFMPQQFNFOU QPVSEFTQBZTDPNNFMF5DIBEMF$BNFSPVOFU MF4PVEBO La gomme arabique, en particulier la gomme friable, issue de l’écoulement naturel de sève de l’Acacia seyal (un arbre vivant uniquement dans la savane aride du Sahel) est une matière première de plus en plus valorisée. Son usage intervient dans de nombreux secteurs : pharmaceutique, cosmétique et agroalimentaire. Le programme « ACACIA », mené par SOS SAHEL, vise à améliorer les conditions de vie des populations des terroirs d’Awiya, de Karnak au Tchad et de la commune de Waza au Cameroun qui cueillent la gomme arabique pour assurer leur subsistance (300 000 familles paysannes et plus de 500 000 personnes dépendantes de cette filière économique). Les femmes sont plus particulièrement impliquées pour la cueillette de gomme arabique friable. Leur rôle est majeur dans le maintien et la durabilité de cette source de revenu. Depuis que le forage est à proximité de mon village de Guidgada, je gagne 3 à 4 heures chaque jour pour aller plus souvent et plus longtemps à la gommeraie, à une heure de marche, cueillir un peu plus de gomme arabique que je vends pour quelques centaines de francs (moins de 15 centimes d’euros) chaque semaine pour acheter savon, sucre, thé, huile, sel, oignons, haricots... » Le cercle de Kati, autrefois très lié à la filière coton et à celle de l’arachide, a connu dans son développement les mêmes perturbations que les marchés de ces produits. L’alternative principale trouvée pour pallier cette crise fut la coupe et la vente de bois de chauffe afin d’alimenter les besoins en bois des foyers de la capitale, Bamako. Dans ce cadre, SOS SAHEL est intervenue pour répondre à un enjeu majeur : comment mettre en place une agriculture et des filières productives, pourvoyeuses d’emploi et respectueuses du milieu naturel ? C’est dans ce contexte qu’a démarré dans un premier temps le projet « Appui aux activités économiques alternatives à la coupe de bois sur trois communes du cercle de Kati ». Ce programme a duré 3 ans, de 2006 à 2009. Trois filières prioritaires ont été identifiées : le maraîchage, l’élevage et le beurre de karité. Dans le cadre de la promotion de la filière karité, trois coopératives de productrices de beurre de karité ont été constituées et regroupées autour d’une union. Elles ont été équipées et les femmes ont pu bénéficier de diverses formations. Dans un deuxième temps, une étude de la filière karité a été menée en 2011. Cette étude prend en compte l’aspect filière économique mais aussi l’axe transfert de compétences et va encore plus loin en identifiant une stratégie de développement pour toute une région. IF9<IKFE<LD@CC<I Professionnaliser :fek\ok\;\jgXpjjX_c`\ejXYfe[Xek C\jfYa\Zk`]j Z`Ycj ²Gif[l`i\le\ZXifkk\ igfe[XekXlo\o`^\eZ\j[l dXiZ_ ²J\iXggifZ_\i[ldXiZ_ ^iZ\~le\d\`cc\li\cf^`jk`hl\ \kle\d\`cc\li\fi^Xe`jXk`fe ²GcXe`Ô\icXgif[lZk`fe\e k\eXekZfdgk\[\jÕlZklXk`fej [\jgi`o C\jijlckXkj \jZfdgkj ²;Ôe`ile\jkiXk^`\\k d\kki\\egcXZ\lej\im`Z\[\ dXib\k`e^\k[ËXjj`jkXeZ\Xlo gif[lZk\lijd\dYi\j ²8jjli\ilejpjk d\[\ ^\jk`fegclj[dfZiXk`hl\ ²8dc`fi\icXdXki`j\[\j Z`iZl`kj[\gif[lZk`fehlXc`k X^ifefd`hl\\kZfdd\iZ`Xc\ [\jgif[l`kj QX_iX#)/Xej#_XY`k\c\m`ccX^\ [\>l`[^X[XXlKZ_X[ 4²/²("- CXZXifkk\ "V4ÏOÏHBMPáNJMMJPOTEFQFSTPOOFTTPOU TPVTBMJNFOUÏFTFUPáMFTJNQPSUBUJPOTEFEFO SÏFTBMJNFOUBJSFTOFDFTTFOUEFDSPÔUSFMBSÏHJPO EFT/JBZFTEJTQPTFEVOQPUFOUJFMFYDFQUJPOOFM Cette bande de dunes côtières produit actuellement plus de 50 % de l’approvisionnement en fruits et légumes du Sénégal. Au centre de la bande, le terroir horticole de Fass Boye s’étend sur 9 villages. Le légume le plus cultivé et commercialisé est la carotte, qui représente 48 % de la production maraîchère de la zone. La superficie cultivée varie de 0,25 à 2 hectares par famille. Malgré la fertilité de leurs terres, les producteurs maraîchers des Niayes ne parviennent pas à vivre décemment de leurs activités horticoles. L’objectif du projet est de permettre aux bénéficiaires de tirer meilleur profit de la filière carotte en créant des circuits courts de mise sur le marché et en renforçant son organisation commerciale. <eXZk`fej C\j*Xo\j[Ële[m\cfgg\d\ek[liXYc\ 14 (%8o\Zfefd`hl\ )%8o\\em`ifee\d\ekXc F9A<:K@=8dc`fiXk`fe[lmfcld\\k[\cXmXc\li[\cX^fdd\ XiXY`hl\]i`XYc\gif[l`k\\kZfdd\iZ`Xc`j\gXic\jZl\`cc\lj\j [\^fdd\XiXY`hl\³JkilZkliXk`fe[\jZl\`cc\lj\j\e^iflg\$ d\ekj#jl`m`\kfi^Xe`jXk`fe\ele`fe#Xcg_XYk`jXk`fe³8d$ c`fiXk`fe[\jk\Z_e`hl\j[\Zl\`cc\kk\]fidXk`fej#hl`g\d\ekj % F9A<:K@=Gij\imXk`fe[\cXi\jjfliZ\ ³ ;`]]lj`fe[\cX k\Z_e`hl\[\j]fp\ijXdc`fij!³<[lZXk`fe\em`ifee\d\ekXc\ ³>\jk`fe[liXYc\\kZfeZ\ik\[\ji\jjfliZ\j% !K\Z_efcf^`\g\id\kkXek[\i[l`i\c\jZfejfddXk`fej[\Yf`j[\Z_Xl]]\^iZ\Xl d\`cc\lii\e[\d\eke\i^k`hl\[ljpjk d\[\Zl`jjfe% -"-&553&%64")&- 3"11035"//6&- *%8o\jfZ`Xc F9A<:K@=8dc`fiXk`fe[\cXjXekgXiled\`cc\liXZZ j~cË\Xl gfkXYc\³8ZZfdgX^e\d\ek[\jgfglcXk`fej[XejcËcXYfiXk`fe [\c\ligcXe[\[m\cfgg\d\ekcfZXc³8`[\~cXdX`ki`j\[Ëfl$ miX^\\kiXc`jXk`fe[\j`e]iXjkilZkli\j]fiX^\j#gl`kj#X[[lZk`fej [Ë\Xl#\kZ% ³:iXk`fe[Ële\XZk`m`kdXiX`Z_ i\³D`j\\egcXZ\ [Ëlej\im`Z\[\jkfZbX^\\k[\m\ek\[\ZiXc\j% CXgifdfk`fe [lbXi`k [\j`dgXZkj ZfeZi\kj\k[liXYc\j ³ JkilZkliXk`fe ³ ;m\cfgg\d\ek \kgif]\jj`feeXc`jXk`fe [\j]\dd\jgif[lZki`Z\j ³9fee\]ihl\ekXk`fe [\j*ZffgiXk`m\j ³D\`cc\li\m`j`Y`c`kXlgi j [\jZfejfddXk\lij [\jg\lgc\d\ekj[\bXi`k ³;`d`elk`fe[\ cXZfejfddXk`fe[\Yf`j ³D\`cc\li\`ek^iXk`fe[\j]\dd\j ~cXÔc` i\bXi`k#\kXdc`fiXk`fe [\cXgif[lZk`fecfZXc\ 4044")&-3"11035"//6&- 8dc`fiXk`fe [\ji\m\elj [\j]\dd\j I[lZk`fe [\cXZflg\ [\Yf`j 15 Essaimer CËd\i^\eZ\[\jaXi[`ejfXj`\ej [\?Xec#[XejcXi^`fe[\ ;`b_`c\eIglYc`hl\[\;a`Yflk` Avant 1980, on vivait de lait, de viande, de nos troupeaux. Mais les années qui ont suivi, il y a eu une grande famine causée par la sécheresse. Beaucoup d’hommes et de bétail sont morts à cette époque. La crise était telle que nous avons été rassemblés dans un village voisin pour faciliter la distribution des vivres par l’aide internationale. A notre retour chez nous, un membre de notre communauté a créé une parcelle agricole pour tout le monde, il nous a dit qu’ainsi, notre cheptel aurait du fourrage. Cet homme avait voyagé, et il voulait reproduire des techniques agricoles qu’il avait observées dans d’autres pays et qui pouvaient répondre à nos besoins. C’est comme ça que les jardins se sont multipliés petit à petit, qu’une association de producteurs fut créée avec l’ambition de devenir un jour une vraie coopérative. » :fek\ok\;\;XbXi FYa\Zk`]=Xmfi`j\ic\j Dfp\ej;\jd`jj`fej ~;a`Yflk`#\egXjjXekgXi cË`dd\ej\gcX`e\g\lgc\ [ËXZXZ`Xj[lBfi[f]Xe XlJfl[Xe#c\j_Xlkj gcXk\XloX^i`Zfc\j [Ë<k_`fg`\#c\jJX_c`\ej jfekZfe]ifekj Xlodd\j\ea\lo1 jËfi^Xe`j\i\kjËX[Xgk\i gfli]X`i\]XZ\~leZc`dXk kflaflijgcljZXgi`Z`\lo% Z_Xe^\j[Ë\ogi`\eZ\#c\j `eefmXk`fejcfZXc\j\kc\ kiXej]\ik[\jXmf`i$]X`i\[Xej kfljc\jgXpj[lJX_\c%>iZ\ ~cË\og\ik`j\XZhl`j\[\gl`j gi j[\+'Xej\e8]i`hl\ [\cËFl\jk#[m\cfgg\i\e <k_`fg`\#\eIglYc`hl\[\ ;a`Yflk`\kXlJfl[Xe[\j gifa\kjX[Xgkjgflii\e]fiZ\i c\jZfdgk\eZ\jcfZXc\j% \ogcfiXkf`i\j\k[\jkl[\j fekkd\e\j\e)'(($ )'()gfliXeXcpj\ic\j \ea\lo[l[m\cfgg\d\ek XlJX_\c[\cË<jk\kc\j gi`fi`kjk_dXk`hl\j# `[\ek`Ô\i[\jgXik\eX`i\j cfZXlogXikX^\Xekc\j dd\jfYa\Zk`]j#k\cjhl\ JFJJ8?<C<k_`fg`X\k JFJJ8?<CJl[Xe% <ogfik\iefki\ jXmf`i$]X`i\ X`cc\lijXlJX_\c %FTEZOBNJRVFT EFEÏWFMPQQFNFOU DPNNVOFT Comme au Mali, au Burkina Faso ou au Tchad, les Ethiopiens, les Djiboutiens et les Soudanais vivent essentiellement de l’agriculture et du pastoralisme. Eux aussi doivent faire face à la dégradation de plus en plus sévère de leurs terres. En cause, des pratiques traditionnelles aujourd’hui inadaptées pour faire face aux changements climatiques ou abandonnées au profit de techniques dites modernes, appauvrissant toujours plus les sols. Fragilisées par une économie de subsistance, les populations rurales subissent des crises alimentaires récurrentes et peinent à s’ancrer solidement dans un développement durable. 'BWPSJTFSMFTÏDIBOHFT EFYQÏSJFODFT De nombreux savoir-faire ont été consolidés, expérimentés et développés en Afrique de l’Ouest depuis 40 ans avec l’accompagnement de SOS SAHEL. Les missions exploratoires en Afrique de l’Est mettent aussi en relief des savoir-faire spécifiques tels que l’agroforesterie en Ethiopie par exemple, qui pourraient être partagés. C’est cette expertise sahélienne que SOS SAHEL souhaite valoriser à travers tout le Sahel, d’est en ouest, en appuyant la mise en réseau des expériences, en créant un cadre propice, émulateur d’idées pour un développement durable. "DDPNQBHOFS MFTJOJUJBUJWFT En Ethiopie, en République de Djibouti et au Soudan, en dépit des sécheresses, du manque d’eau accessible, de la raréfaction des terres fertiles et des pâturages, le potentiel existe : l’agroforesterie en Ethiopie, la cueillette de la gomme arabique au Soudan, les jardins oasiens de Djibouti, la restauration des parcours de transhumance… Ces activités sont développées traditionnellement ou ont été amorcées plus récemment, de façon expérimentale, en réponse aux défis que les populations doivent relever. Aujourd’hui, elles sont soutenues par des ONG locales professionnelles telles que SOS SAHEL Ethiopia et SOS SAHEL Sudan, ou des organisations de base communautaire. Kdf`^eXe^\[\?ldX[8c`#lem`\lojX^\ DfY`c`j\i -FKVJO+PVSOÏFNPOEJBMFEFMVUUFDPOUSFMBEÏTFSUJGJDBUJPO FUMBTÏDIFSFTTFFTUMPDDBTJPODIBRVFBOOÏFEFUJSFSMBTPOOFUUF EBMBSNFTVSDFGMÏBV"VEFMËEFDFUUFEBUFTZNCPMJRVFMFT ÏRVJQFTEF4044")&-TJOWFTUJTTFOUBVRVPUJEJFOFO'SBODF BV4BIFMFUTVSMFXFCQPVSTFOTJCJMJTFSMFQVCMJDBVYEJGGJDVMUÏT ;Xejc\jaXi[`ejfXj`\ej[\;a`Yflk`#c\jm`ccX^\f`j\jfek i\ZflijXlok\Z_e`hl\jkiX[`k`fee\cc\j[Ë`ii`^Xk`fegfli Zlck`m\i[\jgif[lZk`fejdXiXZ_ i\j\kYi`j\ic\ZpZc\ `e]\ieXc[\cXjZ_\i\jj\% -"-&553&%64")&- 3"11035"//6&- Gi j[\(,'''' WJTJUFTTVSXXXTPTTBIFMPSH RVPUJEJFOOFTEFT4BIÏMJFOTNBJTBVTTJQPVSBUUFTUFSEFMFGGJDBDJUÏ (/*''' EFOPTQSPKFUTEFQVJTQSÒTEFBOT5FOJSMFQVCMJDJOGPSNÏDFTU UJSBHFTEFMB-FUUSFEV4BIFM BVTTJNPCJMJTFSQMVTEFEPOBUFVSTFUEFQBSUFOBJSFTQPVSEPOOFS FOGJOBVY4BIÏMJFOTMFTNPZFOTEFMFVSEÏWFMPQQFNFOU 16 )'((<E:?@==I<J 4044")&-3"11035"//6&- Gclj[\((' NÏEJBTQBSUFOBJSFT 17 Mobiliser DfY`c`jjXl hlfk`[`\egfli mfljiXggifZ_\i [lk\iiX`e &5"73*- Earth Guest Day 2 jours pour la planète ! Après le succès du premier Earth Guest Day l’an dernier, SOS SAHEL et le groupe hôtelier ACCOR, partenaires de longue date, ont renouvelé l’opération en 2011. Cet évènement mondial, organisé à l’occasion de la Journée de la Terre, symbolise l’engagement du groupe en faveur de l’environnement. Depuis 2006, ACCOR est impliqué dans le projet « 1 million d’arbres pour lutter contre la désertification dans les Niayes », pour préserver l’équilibre écologique et permettre aux populations de développer une agriculture durable dans cette région de l’ouest du Sénégal. Les journées Earth Guest Day du 26 et 27 avril 2011 ont été l’occasion pour les collaborateurs ACCOR du Sénégal d’échanger avec les agriculteurs des Niayes et d’observer les résultats du reboisement sur la dune de M. Oumar Sow, débuté en 2010. Les équipes ACCOR et SOS SAHEL ont ensuite participé à la plantation de 1 200 arbres pour poursuivre le reboisement de la dune aux côtés des villageois. Cette année, les écoliers de Lompoul et de Louga ont participé au Earth Guest Day en présentant des sketchs sur les bonnes pratiques environnementales à adopter. Deux journées de partage pour vivre le quotidien des populations des Niayes et soutenir leur combat contre la désertification ! +6*/ Mobilisation massive des médias pour la campagne SOS SAHEL Chaque année, SOS SAHEL fait appel à la générosité des médias pour sensibiliser l’opinion publique à ses actions. Plus de 110 médias, chaînes de télévision, journaux, magazines, radios, cinémas, sites Internet et afficheurs ont répondu présents en 2011 pour diffuser gracieusement la campagne « Donnons aux Sahéliens les moyens de leur développement ». Nouveauté cette année : nos partenaires médias ont été sollicités d’une part autour de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse (17 juin), et d’autre part pour les fêtes de fin d’année en décembre. SOS SAHEL remercie ses partenaires médias pour leur soutien renouvelé ! 1BSUFOBJSFT57 AB 1 AB Moteurs Animaux Chasse et pêche Encyclopédia Escales Mangas Toute l’Histoire ARTE Canal + Planète I Télé Jimmy TPS Star Infosport Chaînes thématiques Ciné Cinéma EURONEWS France 24 Outremer 1ère : Guadeloupe Outremer 1ère : Guyane Outremer 1ère : Réunion France 4 13ème Rue Syfy BFM Business TV BFM TV MCM La Chaîne Parlementaire M6 EQUIDIA Game One MTV France MTV Base MTV Pulse MTV Idol USHUAIA TMC. 1BSUFOBJSFTQSFTTF Evene Libération Orange Psychologies Allociné L’Etudiant Le Point Au Féminin 24/7 REAL MEDIA METEO France Afrik Deezer Pure Charts Next Régie Beezik La Place des Marchés Cuisine AZ Je veux aider Voyager moins cher CBS Interactive Action Future. 1BSUFOBJSFTSBEJP Vibration Forum Ado Sud Radio Beur FM Ouï FM Autoroute Info Africa n°1 RMC National BFM Business Radio Skyrock Espace FM. 1BSUFOBJSFTDJOÏNB Screenvision Médiavision. 1BSUFOBJSFBGGJDIBHF MediaTransports. Afrique Asie Amina Lyon Plus Jeune Afrique Magazine L’Humanité Dimanche Les Inrockuptibles La Terre Stratégies France Soir Le Journal du village des notaires Midi Libre L’Indépendant Centre Presse. 1BSUFOBJSFTXFC Magic Maman France Télévisions Interactive Price Minister Santé Magazine Europe 1 Elle Choc Alapage Comment ça marche Canal +.fr Nouvel observateur Challenges Sciences et Avenir La Dépêche Mondomix « Exposition itinérante L’Eau, source de vie » Sensibiliser petits et grands aux difficultés d’accès à l’eau et à l’assainissement Différents établissements scolaires et associatifs ont exposé les superbes photographies de Roberto Neumilier au cours de l’année 2011. L’école Sainte-Thérèse en Polynésie Française a ainsi accueilli l’exposition pour un travail collectif et pédagogique autour de la thématique de l’eau. Les enfants ont été sensibilisés au manque d’eau dans certains pays du Sahel et ont réalisé des oeuvres plastiques (dessins, collages, peintures…) vendues au profit de SOS SAHEL. L’association Amitiés Abraysiennes sans Frontières de Saint Jean de Braye (département du Loiret) a également exposé les tirages à l’occasion de la Semaine de la solidarité internationale (octobre-novembre 2011). 18 -"-&553&%64")&- 3"11035"//6&- 4044")&-3"11035"//6&- 19 Mobiliser Opération Karité Découvrir l’or blanc du Mali Des sapins de Noël solidaires pour soutenir les femmes du Sahel Depuis 2006, et pour la sixième année consécutive, l’Institut Jardiland se mobilise en offrant son soutien et son savoir-faire à SOS SAHEL. L’Institut Jardiland reverse à l’association une partie des bénéfices de la vente de sapins de Noël achetés au sein des magasins. La collecte de fonds permet d’accompagner sur le terrain les projets portés et développés par les Sahéliens. En 2011, après le succès de la création des 500 mini-fermes avec des femmes de la province de la Gnagna au Burkina Faso, l’objectif initial a été multiplié par trois pour accroître durablement la production agropastorale de la zone. L’Institut Jardiland poursuit sa collaboration avec SOS SAHEL en 2012, et renouvellera l’opération dans les magasins du groupe à l’occasion des fêtes de Noël 2012. Ensemble, plantons un million d’arbres A l’occasion de la Semaine du Développement durable et en soutien au projet « Ensemble, plantons un million d’arbres » au Burkina Faso et au Niger, nos partenaires Danone et Casino ont mis en place une opération en magasins du 30 mars au 9 avril 2011, selon le principe « 1 produit acheté = 1 arbre planté ». En 2011, ce partenariat a permis de planter 400 000 arbres au Burkina Faso et 600 000 au Niger, améliorant ainsi la vie des 12 000 bénéficiaires du projet. Les arbres plantés contribuent à préserver l’environnement et la biodiversité, pour relancer l’agriculture locale. Les espèces sélectionnées permettent de dynamiser l’économie grâce à la vente des fruits ou de la gomme d’acacia notamment. Les fruits et les feuilles comestibles préservent la santé des habitants, en leur apportant une alimentation de qualité. Une opération similaire est prévue en 2012 pour planter un million d’arbres supplémentaires au Burkina Faso, au Niger et en Ethiopie. 20 Comme chaque année depuis 2009, nous proposons à nos donateurs de découvrir la crème de karité produite par les femmes de la coopérative d’Yiriwasso* à Sanankoroba au Mali. Cette opération a une nouvelle fois connu un vrai succès auprès de nos donatrices et donateurs, puisque près de 2 000 personnes ont été séduites par l’action et ont ainsi renouvelé leur soutien aux femmes. Ce projet s’inscrit dans la volonté de SOS SAHEL de soutenir la production et la vente de beurre de karité, une des filières commerciales qui permet aux femmes sahéliennes d’augmenter leurs revenus et d’améliorer les conditions de vie de leurs familles. Le beurre de karité est utilisé en Afrique dans l’alimentation (principale source de corps gras) et dans les soins cutanés. Il est également exporté à l’international pour les secteurs agro-alimentaires, notamment la chocolaterie, et pour la cosmétologie et l’industrie pharmaceutique. *« Yiriwasso » signifie « maison du développement » ou « maison de la prospérité » en bambara, la langue nationale au Mali. La voix des Sahéliens La Lettre du Sahel Diffusée à plus de 183 000 exemplaires par an, la Lettre du Sahel donne la parole aux populations sahéliennes et permet au lecteur de se rapprocher du terrain en suivant l’avancée des programmes et en découvrant les savoir-faire de SOS SAHEL. Sur le web SOS SAHEL au Cabaret Sauvage ! Du 21 juin au 31 juillet 2011, la salle parisienne Le Cabaret Sauvage mettait à l’honneur les cultures du monde grâce au festival annuel Sin Fronteras. A l’occasion de la soirée SAHARA BLUES qui réunissait les meilleurs musiciens touaregs le 24 juillet, SOS SAHEL était présente pour sensibiliser le public sur ses actions de développement menées en faveur des populations sahéliennes. Un bel évènement pour mettre en lumière les talents du Sahel ! -"-&553&%64")&- 3"11035"//6&- Toutes les actualités de SOS SAHEL en France et au Sahel sont relayées sur le site Internet XXXTPTTBIFMPSH ainsi que sur le groupe et le profil Facebook de SOS SAHEL. Toute l’année, des reportages vidéo et des interviews du terrain sont mis en ligne sur notre WebTV YouTube. En 2011, une boutique solidaire a vu le jour. Sont proposés à la vente les photos de Roberto Neumiller sous formes de tirages ou de cartes postales, le livre « Sahel » de Marc Francioli et Roberto Neumiller, et les albums du célèbre duo malien Amadou et Mariam. 1SPGJM'BDFCPPLhttp://www.facebook.com/sos.sahel (SPVQF'BDFCPPL http://www.facebook.com/groups/109624229091369/ 8FC57:PV5VCF http://www.youtube.com/user/ongsossahel Le don par tous les moyens -FEPOFOMJHOFTJNQMFFUSBQJEF Le don en ligne par carte bancaire, une solution rapide et sûre. Notre système de don par Internet, accessible dès la première page de notre site www.sossahel.org est 100 % sécurisé et assure à nos donateurs une totale confidentialité des informations transmises. -FEPOQBSQSÏMÒWFNFOUBVUPNBUJRVF ËTPOSZUINF Le don programmé dans le temps permet de mieux répartir son soutien tout au long de l’année, d’anticiper et de gérer les programmes. C’est un facteur de stabilité pour la gestion des ressources de SOS SAHEL. -FTMFHTFUEPOBUJPOT QPVSBJEFS4044")&-BVUSFNFOU SOS SAHEL, association reconnue d’utilité publique par décret, est habilitée à recevoir les donations sans droits de mutations et les legs sans avoir à payer de droits de succession. .PCJMJTFSQPVSBHJS CXgXifc\Xlo\e^X^j $IBSHÏTEFQSPKFUTCÏOÏGJDJBJSFTQBSUFOBJSFTFOHBHÏTFYQFSUT TDJFOUJGJRVFTFUEPOBUFVSTDIBDVOËMFVSOJWFBVJMTDPOUSJCVFOUË MBSÏVTTJUFEFTQSPHSBNNFTEF4044")&-/PVTMFVSEPOOPOTMB QBSPMFQPVSDPNQSFOESFMFTSBJTPOTEFMFVSFOHBHFNFOUQPVSMF4BIFM 4044")&-3"11035"//6&- 21 Témoignages Maintenant on peut s’engager. 8YflbXi8Y[fl8[a`#Gij`[\ek[\JFJJ8?<CK:?8;% La force de SOS SAHEL : collaborer avec les associations locales au Sahel. Pf_Xee=Xi#:ffi[`eXk\li[\jfgiXk`fej% « L’expertise de SOS SAHEL, c’est l’information et la sensibilisation du grand public mais aussi la recherche de partenariats innovants favorisant le développement dans le Sahel. Le rôle de facilitateur et de médiateur de SOS SAHEL permet d’accomplir cette mission aux côtés d’organisations locales. Au sein de l’équipe opérationnelle, notre plus-value est d’établir les bonnes connections avec les associations sahéliennes. Ces ONG locales ont une connaissance précise des politiques nationales et des orientations de chacun des pays sahéliens en termes de priorités de développement et de politiques économiques. Elles ont une maîtrise de toutes les structures locales notamment les organisations paysannes. Connaissant tous les acteurs, leurs capacités et leur fiabilité, l’expertise de ces associations est la base de la mesure de faisabilité des projets. Un projet fiable répondra à des préoccupations locales et nationales, sera dirigé par des personnes compétentes au niveau des organisations paysannes et des services techniques locaux. » 22 Travailler avec les Sahéliens, c’est la force de SOS SAHEL, un gage de réussite et de durabilité des projets au bénéfice des populations. 8^Xk_\<lq\e#Xek_ifgfcf^l\#Z_\iZ_\liXl:EIJ% « De 1992 à 1998, j’ai travaillé comme coordinateur Eau potable et assainissement dans les régions Centre-Nord et Centre-Est du Burkina Faso. A mon retour au Tchad en 2001, j’ai intégré la Fonction publique tout en gardant ma fibre humanitaire. Fort de mon expérience personnelle, j’ai souhaité contribuer au développement de mon pays, en m’associant à d’autres personnes engagées. Grâce à l’appui de SOS SAHEL Burkina Faso et France, nous avons lancé un projet pilote d’aménagement d’un Ouadi (oasis) au profit des groupements des femmes dans la sous-préfecture de Doum, près du Lac Tchad. Une première expérience difficile, car il ne fallait pas seulement faire face à la désertification, mais agir sur les hommes, avec eux. Aujourd’hui, je suis pleinement satisfait du travail accompli. Au départ, nous avons abordé les villageois sans moyens, avec nos idées, notre générosité. Nous leur avons dit : nous n’avons rien, mais ensemble on va essayer de faire quelque chose avec vous et pour vous. Après le lancement de notre 1er grand programme ACACIA en 2009 soutenu par Danone, Nexira (anciennement CNI) et l’Agence Française de Développement, nous avons lancé le projet d’« Accès durable à l’eau, l’hygiène et l’assainissement ». Nous attendons prochainement le lancement du projet d’amélioration des conditions de vie des producteurs cueilleurs de gomme arabique par l’augmentation durable de leur production, financé par l’Union Européenne. Mais, aller aussi vite, aussi fort était inimaginable. Nous sommes aujourd’hui une ONG nationale. A l’avenir, nous ne souhaitons pas nous précipiter. Il nous faudra trouver de nouvelles ressources. Néanmoins, il faut d’abord disposer d’un organe opérationnel éprouvé, d’une structure solide. Il nous faut aussi avoir des ressources humaines de qualité. En résumé, avancer avec prudence et précaution. » -"-&553&%64")&- 3"11035"//6&- « En allant visiter les projets de SOS SAHEL à Boussé-Sao au Burkina Faso, j’ai eu l’opportunité de rencontrer les acteurs des projets, et un grand nombre d’acteurs concernés par les questions de l’eau sur la commune (son accès, sa gestion, ses usages…). C’est en effet la meilleure façon de comprendre l’organisation de la gestion de l’eau en lien avec les usages et les pratiques des habitants. La présence régulière sur le terrain des équipes de SOS SAHEL est essentielle. Elle favorise une bonne connaissance du contexte local. Leur implication sur le terrain est gage de projets ciblés et adaptés aux besoins. Elle nécessite du temps et demande de considérer le projet dans toute sa complexité. Les actions menées localement ont du sens dès lors qu’elles sont envisagées en concertation avec les acteurs locaux, les bénéficiaires, et qu’elles sont inscrites dans une approche globale de territoire. Même si cette démarche n’est pas simple, les projets sont des programmes menés à long terme pour lesquels la gouvernance et l’adaptation aux fonctionnements locaux sont incontournables. Par exemple, le creusement d’un forage nécessite aussi l’organisation de son entretien et sa gestion via une association d’usagers de l’eau. L’accompagnement par SOS SAHEL est précieux pour assurer l’appropriation par les populations des projets, les former et les soutenir dans leurs initiatives tout en restant en cohérence avec les actions menées par les autorités locales et territoriales. Maintenir un dialogue permanent entre les parties prenantes est essentiel au développement équitable, viable et durable des territoires considérés. Sur le terrain, toutes les questions en relation avec le contexte local que sont les réalités hydrogéologiques, le droit coutumier, les dynamiques foncières, l’organisation socioculturelle, les conditions socio-économiques notamment, doivent être identifiées et analysées avant toute démarche ; elles sont à inscrire dans le processus de montage de projet.» Des liens étroits de solidarité, de complicité, de fraternité unissent tous les acteurs locaux. J’espère voir bientôt le paysage changer, grâce aux plantations qui restaureront les sols. ?Xif9flifl^eXYfl#X^i`Zlck\li~9f^Xe[#9lib`eX=Xjf% « Autrefois, les terres étaient recouvertes de karité, de cerisiers sauvages, le sol était fertile. Aujourd’hui, ces terres sont arides et dures comme du béton. On n’a même plus peur des feux de brousse, car il n’y a rien à brûler. Les hommes ont coupé tous les arbres pour étendre leurs cultures et vendre le bois. Les anciens disent que c’est l’ignorance qui nous a menés là, mais aujourd’hui on voit le résultat. Dans ma parcelle de 2 ha, je cultive du mil, des haricots, du sésame et de l’arachide… de quoi nourrir ma famille. J’attends la pluie pour planter. J’espère pouvoir contribuer à reverdir ma région avec SOS SAHEL. J’ai choisi de planter 2 000 plants de Prosopis et de Nilotica pour délimiter mon champ. Les plantations protègent les champs des animaux et favorisent la régénération du sol. J’ai également planté du Moringa, qui produit des fruits pour nourrir ma famille. Je suis très fier de contribuer ainsi à reverdir ma région. J’espère voir bientôt le paysage changer, grâce aux plantations qui restaureront les sols et feront revenir la pluie dans la région. » :cXl[\K_Xii\Xl#8[d`e`jkiXk\li[\cX=fe[Xk`fe9<C# gXik\eX`i\[\JFJJ8?<Cgflic\gifa\k[\Clkk\ Zfeki\cË`ejZli`kXc`d\ekX`i\[XejcXi^`fe[l:\eki\Efi[ [l9lib`eX=Xjf « Quelle sera l’utilité réelle d’un projet dans des pays où les besoins sont immenses? Des séances de théâtre-forum, est-ce bien utile pour faire reculer la malnutrition ? Les enfants vont-ils vraiment pouvoir participer à la production de fruits et de légumes ? La réponse à mes interrogations, les villageois de Ka et les écoliers de Bouenkoubouga me l’ont donnée... Du vieux break 403, les comédiens ont extrait la sono et un grand rideau en guise de décor. Tout le village est là, les femmes, les ados, les hommes. Ils rient, ils applaudissent les comédiens qui tournent gentiment en ridicule certaines vieilles coutumes ancestrales, mais rien ne leur échappe des messages qu’ils leur adressent : allaiter son bébé le plus longtemps possible, envoyer les filles à l’école... Et après la représentation les femmes se pressent autour des agents de santé villageois : pour avoir des conseils, pour faire le test de malnutrition, pour apprendre à faire la bouillie enrichie... Classe de CM2, c’est cours de géométrie... et initiation à l’agriculture : Comment tracer le rectangle et calculer la surface du jardin potager ? Pourquoi faut-il arroser tous les jours ?... Le maître : «Jeudi, pas de classe, mais il y a toujours des élèves pour venir arroser ». En réalité, ce que j’ai découvert au Burkina, c’est toute une communauté mobilisée autour des actions pilotées par SOS SAHEL. Des liens étroits de solidarité, de complicité, de fraternité unissent tous les acteurs locaux, autour de ses animateurs : élus, corps enseignant, parents, agents de santé, groupements de femmes, de producteurs... C’est cette création de liens, de synergies, de passerelles entre les acteurs, qui donne me semble-t-il, tout leur sens aux actions des associations. Grâce à cela, leurs initiatives lèveront durablement les blocages au développement. » 4044")&-3"11035"//6&- L’important, c’est de soutenir une association dont j’aime la façon de travailler. :cXl[\C\Ild\li#le[feXk\li\e^X^[\JFJJ8?<C « J’ai 82 ans et je ne sais plus depuis combien de temps je suis donateur de SOS SAHEL ! L’important, c’est de soutenir une association dont j’aime la façon de travailler. A SOS SAHEL, vous apportez aux populations vulnérables les moyens de leur propre développement. Ils ont besoin d’une petite aide pour démarrer et si celle-ci peut être accompagnée dans la durée, c’est comme ça qu’on peut gagner ! ». Lorsqu’on écoute son histoire, on comprend mieux pourquoi M. Le Rumeur porte l’Afrique dans son coeur : il y a consacré une vingtaine d’années de sa vie professionnelle dans plusieurs pays, aux côtés des populations. Depuis son retour en France il y a dix ans, cette forte expérience l’a conduit à soutenir SOS SAHEL. Son engagement va au-delà du don, car M. Le Rumeur anime aussi des séances de sensibilisation. «J’interviens dans les écoles pour sensibiliser les enfants de 8 à 15 ans aux conditions de vie des jeunes sahéliens. J’essaie de leur faire prendre conscience des conditions difficiles dans lesquelles les enfants suivent les cours à l’école avec un professeur pour soixante élèves. J’explique aussi la différence entre la valeur de notre monnaie et la leur. Avec un don d’un euro (656 FCFA), on peut contribuer à améliorer leurs conditions de vie. Les enfants sont réceptifs, écoutent et posent des questions... C’est avec ces enfants qu’on pourra faire du développement. » 23 Partenaires ;\jgXik\eX`i\j Ô[ c\j\k`dgc`hlj n 2011, deux nouveaux partenaires nous ont rejoints pour soutenir nos projets, en plus des 12 partenaires en 2010. Récents ou fidèles, au-delà de leur soutien à nos projets, nos partenaires s’engagent véritablement pour l’avenir des communautés sahéliennes. Informés et impliqués quotidiennement de l’évolution des actions, les partenaires, leurs collaborateurs, administrés ou clients sont au cœur des projets. En 2011, 8 partenaires sont allés à la rencontre des populations sahéliennes pour se rendre compte du sens de l’action, de l’impact de leur soutien et créer avec elles des liens étroits de solidarité et de complicité. & <ej\dYc\#Zfek`elfej~[fee\iXloJX_c`\ej c\jdfp\ej[\c\li[m\cfgg\d\ek% ENTREPRISES 8::FI 8JF8dXlipJgfikFi^Xe`jXk`fe :Xj`ef :_k\Xl[l:cfjClZ $GXiZCfeXi[f[XM`eZ` E\o`iX :ldd`ej ;Xefe\ @ejk`klkAXi[`cXe[ C\eki\ Jl\q<em`ifee\d\ek $CpfeeX`j\[\j<Xlo Je\ZdX 24 ASSOCIATIONS 8jjfZ`Xk`fe:_fc\k$JXf 8jjfZ`Xk`fe[\>fjg\c[\JkiXjYfli^ =[iXk`feEXk`feXc\ [\j:X`jj\j[Ë<gXi^e\ B`e[\i@eEfk IfkXip@ek\ieXk`feXc Kiflg\k_kiXc\[\cXZfddle\ [\JZ_c\`k_Xc ÉTABLISSEMENTS PUBLICS 8^\eZ\[\cË<Xl8[fli>Xifee\ 8^\eZ\[\cË<Xl8ikf`jG`ZXi[`\ 8^\eZ\[\cË<XlCf`i\9i\kX^e\ 8^\eZ\[\cË<XlJ\`e\EfidXe[`\ FONDATIONS ET FONDS DE DOTATION =fe[Xk`fe8`i=iXeZ\ =fe[Xk`fe8m`mX =fe[Xk`fe9\c =fe[Xk`fe<ej\dYc\ =fe[Xk`feG_`cXek_ifg`X =fe[Xk`feG_`kiljk =fe[Xk`feC\dXiZ_Xe[ =fe[Xk`feCËFZZ`kXe\ =fe[Xk`feIfkXip =fe[Xk`fe:Xi`kXj=iXeZ\ =fe[j[\[fkXk`feJ\\[=fle[Xk`fe -"-&553&%64")&- 3"11035"//6&- INSTITUTIONS NATIONALES ET INTERNATIONALES 8Zk`fe8`[ 8=;8^\eZ\=iXeX`j\ [\;m\cfgg\d\ek :@CJJ:fd`kg\idXe\ek @ek\i$<kXkj[\Clkk\:feki\ CXJZ_\i\jj\[Xejc\JX_\c D`e`jk i\[\j8]]X`i\j <kiXe^ i\j\k<lifg\ee\j Gi`eZ`gXlk[\DfeXZf Gif^iXdd\8c`d\ekX`i\Dfe[`Xc Le`fe<lifg\ee\ IF9<IKFE<LD@CC<I *OTUJUVUJPOTOBUJPOBMFTFUJOUFSOBUJPOBMFTGPOEBUJPOT FOUSFQSJTFTDPMMFDUJWJUÏTUFSSJUPSJBMFTÏUBCMJTTFNFOUT QVCMJDTPVBTTPDJBUJPOTDFTUHSÉDFËMBEJWFSTJUÏËMBmEÏMJUÏ FUËMFOHBHFNFOUEFOPTQBSUFOBJSFTRVFOPVTQPVWPOT QPVSTVJWSFOPTBDUJPOTQPVSBNÏMJPSFSMFTDPOEJUJPOTEFWJF EFTQPQVMBUJPOTEV4BIFM COLLECTIVITES TERRITORIALES :fej\`c>eiXc [\cXJ\`e\DXi`k`d\ :fej\`c>eiXc[\j?Xlkj[\J\`e\ :fej\`c>eiXc[\cËFie\ :fddleXlkliYX`e\[\9fi[\Xlo :fddleXlk[Ë8^^cfdiXk`fe [l:_fc\kX`jCXIfdX^e\# CXJ^l`e` i\#CXK\jjflXcc\# C\DXpJli<mi\#ElX`cc# JX`ek$:_i`jkfg_\$;l$9f`j# JX`ek$C^\ijflj:_fc\k#DXq` i\j$ \e$DXl^\j#Kid\ek`e\j#M\q`ej M`cc\[Ë8ee\Zp M`cc\[\:_fc\k M`cc\[\;flX` M`cc\[\J gk\d\j$c\j$MXccfej M`cc\[\K`^e\j I8GGFIK=@E8E:@<I CË<jj\ek`\c)'(( 5PVKPVSTFOUSBOTQBSFODF4044")&-*OUFSOBUJPOBM'SBODFNFNCSF EV$PNJUÏEFMB$IBSUFEVEPOFODPOGJBODFEFTPSHBOJTBUJPOTTPDJBMFT FUIVNBOJUBJSFTEFQVJTTPVTDSJUBVYRVBUSFQSJODJQFTEVEPOFO DPOGJBODFMBUSBOTQBSFODFGJOBODJÒSFMBRVBMJUÏEFTBDUJPOTFUEFT NFTTBHFTMBSJHVFVSEFTNPEFTEFSFDIFSDIFEFGPOETFUMFDPOUSÙMF JOUFSOFEVSFTQFDUEFTFOHBHFNFOUTQPVSjEPOOFSFODPOGJBODFx 4044")&-3"11035"//6&- )'((<E:?@==I<J 0* EFTSFTTPVSDFTBGGFDUÏFTËOPT NJTTJPOTBV4BIFMFUFO'SBODF ) EFTSFTTPVSDFTQPVSMF GPODUJPOOFNFOUEFMBTTPDJBUJPO , EFTSFTTPVSDFTQPVSMBSFDIFSDIF EFGPOETNÏDÏOBUFUHÏOÏSPTJUÏ EVQVCMJD 25 Essentiel 2011 )'((I\e]fiZ\ic\ e rapport de gestion du Conseil d’administration de l’association SOS SAHEL International France relatif à l’exercice 2011 a été adopté à l’unanimité par l’Assemblée générale qui s’est tenue le 28 mars 2012. L’Assemblée générale a par ailleurs donné quitus de leur gestion aux administrateurs. Enfin, les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2011 ont été certifiés par Monsieur Luc Bourdalé, Commissaire aux comptes, de la société LB & Associés. Philippe Lecomte, Président de l’association et le Conseil d’administration ont présenté à Marc Francioli, Président sortant, leurs chaleureux remerciements pour l’ensemble de l’action menée sous sa direction durant ses mandats successifs et qui a permis non seulement la pérennité mais également le développement de l’association. - =X`kjdXihlXekj[\cË\o\iZ`Z\ L’année 2011 a de nouveau été marquée par plusieurs faits tragiques affectant la sécurité des pays sahéliens dans lesquels intervient SOS SAHEL International France et ses partenaires, notamment au Mali et au Niger. La situation d’insécurité s’est amplifiée tant pour les populations que pour les équipes opérationnelles agissant sur le terrain et a nécessité un renforcement des mesures de prévention prises en 2010. Dans ce contexte, SOS SAHEL International France a dû également faire face à un désengagement de plusieurs partenaires financiers sur les zones où, à cause de l’insécurité, il est devenu très complexe de réaliser des "''&$5"5*0/ %&43&44063$&4 8gg\c~cX ^eifj`k [lglYc`Z 8Zk`fe [\j\ej`$ Y`c`jXk`fe =iX`j[\ ]feZk`fe$ e\d\ek =iX`j[\ i\Z_\iZ_\ \k[\ dZeXk 8Zk`fejXlJX_\c 26 [m\cfgg\d\ek ¤<e<k_`fg`\ Une étude d’opportunité concernant un projet agroforestier a été menée sur le district de Loka Abaya dans la province du Sidama. ¤8lDXc` Le lancement de la troisième phase du projet « Lutte contre la malnutrition et contre l’extrême pauvreté » dans le cercle de Rharous. La finalisation des études « Filière karité » et « Foyers améliorés » dans les régions de Koulikoro et de Sikasso. ¤ ¤8lJe^Xc 8lE`^\i La clôture de l’opération « Secours nutritionnel » avec les services de santé de la région de Tillabéry. projets au profit des populations. Cependant, l’association s’emploie à ne pas abandonner ses territoires d’action où les populations ont plus que jamais besoin d’un soutien. A côté de l’insécurité qui frappe la zone Ouest du Sahel, dans la zone Est du Sahel, notamment en Ethiopie et en Somalie, ce sont des crises alimentaires graves, liées aux mauvaises récoltes et au manque d’eau qui ont frappé les populations. De plus, la campagne agricole 2011 ayant été très mauvaise dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, des pénuries alimentaires importantes sont à prévoir en 2012 au Niger, au Mali, en Mauritanie et au Tchad. Face à cette situation, tous les efforts sont employés pour prévenir les crises alimentaires et renforcer les programmes existants dans les pays traditionnels d’intervention de l’association. En effet, les résultats de plusieurs projets montrent le bien fondé d’un travail à long terme pour prévenir les crises. Pour déployer l’action de SOS SAHEL International France et de ses partenaires sur une plus grande échelle et ainsi permettre à un plus grand nombre de Sahéliens de mieux vivre, la priorité a été donnée à l’analyse qualitative des projets et à l’évaluation de l’impact social, économique et environnemental. Parallèlement, l’association a réalisé un état des lieux de la situation du développement de l’ensemble des régions sahéliennes. Il en ressort que les situations et les problèmes à résoudre sont très semblables dans les grands bassins versants caractérisant les différents pays du Sahel. Ce constat justifie la volonté d’étendre le périmètre d’action de SOS SAHEL International France dans l’Est du Sahel afin de renforcer l’expertise et l’impact des programmes et diversifier les champs d’action. Des projets pourraient être lancés rapidement, notamment en Ethiopie et à Djibouti. C\]feZk`fee\d\ek[\ JFJJ8?<C1]X`kj~i\k\e`i CXjljg\ej`fe[\kflk\ZfccXYfiXk`fe avec notre partenaire SOS SAHEL International Sénégal tant que l’association n’aura pas réuni les conditions de fonctionnement normales de ses instances; CXifi^Xe`jXk`fe[\cËXjjfZ`Xk`feautour de 3 pôles : un pôle « Développement » comprenant la sensibilisation -"-&553&%64")&- 3"11035"//6&- du public, la recherche de fonds et les relations avec les bailleurs de fonds, un pôle « Opérations » en charge du suivi des projets et un pôle « Finance et administration »; CXd`j\\egcXZ\[\cË8ek\ee\de suivi des projets à Dakar; CXi\ml\Zfdgc k\[lZfiglj de procédures de l’association; CXiXc`jXk`fe[Ëlejd`eX`i\[\kiXmX`c sur la définition des missions des pôles. Ce travail ayant permis de renforcer l’implication des collaborateurs et collaboratrices dans la préparation du plan d’action et du budget 2012; C\cXeZ\d\ek[ËleZ_Xek`\i[\i]c\o`fe sur la stratégie de communication de SOS SAHEL International France qui sera poursuivi en 2012 et fera l’objet d’un plan d’actions; C\i\e]fiZ\d\ek[\jZ_Xe^\javec les partenaires historiques sahéliens de l’association sur l’évolution de nos partenariats; CXj`^eXkli\[Ële\Zfem\ek`fede partenariat avec Action Contre la Faim en janvier 2011. A ce jour, cette convention se traduit par un partage de locaux à Dakar; CXd`j\\egcXZ\[ËlegcXe[ËgXi^e\salariale pour les collaborateurs permanents de l’association. C\jXZk`fejXlJX_\c 8l9lib`eX=Xjf ¤ CËXZ_ m\d\ek[\kif`jgifa\kj Le projet « Restauration des sols » dans la province du Nayala. Le projet de réhabilitation faisant suite aux inondations dans les 4 régions du Sud-Ouest. Le projet « Facilité alimentaire » dans le Centre-Nord. CXgflijl`k\[\jgifa\kj Le projet « Secours alimentaire contre la malnutrition » dans le Bam et le Louroum. Le projet « Eau et assainissement » sur 9 communes du Bam, du Kourwéogo et de la boucle du Mouhoun. Le projet « Appui au développement local » de la région de Dédougou et du territoire de Boussé-Sao. Le projet « Réseau de sécurité alimentaire » du Burkina Faso. Le lancement du nouveau projet « Actions Dakar » concernant la filière carotte. La poursuite du projet « Reforestation intégrée » dans la région des Niayes. ¤8lKZ_X[ La poursuite du programme « Acacia » pour le soutien au développement de la filière gomme arabique dans le département de Massenya au Tchad et la province de l’extrême-nord du Cameroun. L’ouverture du projet « Eau et assainissement » dans le département de Massenya dans le cadre du programme « Acacia », et du projet « Développement local et accès à l’eau et à l’assainissement ». L’ouverture du projet « Appui à la filière gomme arabique » dans les provinces du Chari Baguirmi et du Kanen. Le lancement d’un projet de construction d’une école à Awiya dans le département de Massenya. L’étude d’un nouveau projet « Accompagnement de la décentralisation » dans les régions du Lac et dans la région du Chari-Baguirmi. ¤;Xejc\jgXpj[lJX_\c Le lancement du projet « Développement des services agricoles et soutien aux filières de production » et du projet « Ensemble, plantons un million d’arbre » dans les régions Est du Burkina Faso et de Tillabéry au Niger. La poursuite de l’appui partiel aux partenaires sahéliens pour le suivi et le contrôle financier des projets. CXZfddle`ZXk`fe j\ej`Y`c`jXk`fe CËXee\)'((XkdXihl\gXi1 C\i\e]fiZ\d\ekde la campagne de sensibilisation « Donnons aux sahéliens les moyens de leur développement », largement diffusée dans les médias avec un développement important de notre présence sur le web. CXd`j\\egcXZ\[\cËfgiXk`fe« Ensemble, plantons un millions d’arbre » qui a fait l’objet d’une publicité grand public à l’initiative des partenaires du projet. CXgflijl`k\ de la communication de l’association sur ses opérations et sa gestion financière avec la parution de la troisième édition de son Rapport annuel réalisé grâce au soutien de plusieurs partenaires; CXiXc`jXk`fe d’un audit externe sur le site internet et la mise en place d’un atelier interne sur la communication externe de l’association, qui permettront de lancer en 2012 une nouvelle dynamique de communication et un chantier de reconception du site internet; CËXee\)'(( n’a pas fait l’objet d’organisation de nouvelles manifestations. Fei\k`\e[iXhl\1 CËXZk`m`k ^cfYXc\ est en hausse de 9 % avec 10 043 706 € en 2011 contre 9 174 023 € en 2010. C\ji\jjfliZ\j en provenance des particuliers sont comparables à l’année 2010. C\dZeXket autres concours privés sont en forte hausse grâce aux lancements de nouveaux projets. C\jjlYm\ek`fejet autres concours publics apparaissent en baisse pour des raisons liées aux dates de signatures des conventions. C\j]fe[j[[`j et non encore utilisés sont en baisse du fait de l’avancée des projets et de la finalisation de plusieurs projets importants financés par des bailleurs de fonds institutionnels. C\jXZk`fej[\[m\cfgg\d\ek au Sahel sont en progression financière de 13 %. CË`e]fidXk`fe et la sensibilisation du public, financées principalement par des contributions volontaires en nature, sont en forte hausse. C\j]iX`j[\]feZk`fee\d\ek de l’association sont en hausse de 36 885 €, en cohérence avec l’accroissement de l’activité de SOS SAHEL International France nécessitant un renforcement des équipes. C\Y`cXeXZk`] et passif s’inscrit à 6 923 288 €. C\ijlckXk apparaît en excédent de 221 698 €. L’Assemblée générale a décidé de son affectation en report à nouveau. IjlckXkj]`eXeZ`\ij C\jZfdgk\jXeel\cj[\ cË\o\iZ`Z\fekkcXYfij\k jfekgij\ekjZfe]fidd\ek Xloi ^c\j^eiXc\j Xggc`ZXYc\j\ecXdXk` i\ \k[Xejc\i\jg\Zk[lgi`eZ`g\ [\gil[\eZ\% C\jZfem\ek`fej^eiXc\j ZfdgkXYc\jfekk Xggc`hl\jZfe]fidd\ek Xlo_pgfk_ j\j[\YXj\1 ²:fek`el`k [\cË\ogcf`kXk`fe% ²G\idXe\eZ\[\j dk_f[\j#ZfdgkXYc\j [Ële\o\iZ`Z\~cËXlki\% ²@e[g\e[XeZ\ [\j\o\iZ`Z\j% CXdk_f[\[\YXj\i\k\el\ gflicËmXclXk`fe[\jcd\ekj `ejZi`kj\eZfdgkXY`c`k \jkcXdk_f[\[\jZfkj _`jkfi`hl\j%:fdd\gfli cË\o\iZ`Z\giZ[\ek)'(' c\Zfdgk\\dgcf`j&i\jjfliZ\j \jkgij\ekj\cfec\j [`jgfj`k`fejc^Xc\j\em`^l\li# dX`j`c\jkZfdgckgXi lej\Zfe[kXYc\Xlhl`i\gi\e[ cXgij\ekXk`feZcXjj`hl\# cXhl\cc\g\id\kXlo[feXk\lij# gXik\eX`i\j\kXlki\j ÔeXeZ\lij[ËXmf`ilejl`m` kiXejgXi\ek#kiXejgXi\eZ\ hl`Xkflaflijk i\ZfddXe[\#[\cËXZk`m`k ÔeXeZ` i\[\cËXjjfZ`Xk`fe jligclj`\lijXee\j% La trésorerie de l’association est répartie exclusivement sur : ;\loZfdgk\jZfliXekj½^eiXlo¾# XZkl\cc\d\ek [fd`Z`c`j ~ cX :X`jj\ [Ë<gXi^e\\k~cX9EGGXi`YXj# ;\jjfljZfdgk\jYXeZX`i\jjgZ`]`hl\j [[`j~Z_XZle[\jgifa\kjZf$]`eXeZj gXicËLe`fe\lifg\ee\# Lec`mi\k8~cX:X`jj\[Ë<gXi^e\ ;\jJ`ZXm[\kijfi\i`\<:LI<L@C <OG8EJ@FE\k[\j=:G9EGe^fZ`XYc\j Xlaflic\aflijXej]iX`j[Ë\eki\e`[\jfik`\% $)"26&130+&5'"*5-0#+&5%6/ $0/53¼-&5&$)/*26& &5 '*/"/ $*&3453*$57*"6/3 & 1 0 3 5 * / ( 53*.&453*&-6/&²7"-6"5*0/ 3 ² ( 6 - * µ 3 & 7 0 * 3 & 6 / " 6 % * 5 " / / 6 & - 061-63*"//6&- .²5)0%0-0(*& %"33³5²%&4$0.15&4 JFJJ8?<C@ek\ieXk`feXc=iXeZ\XXggc`hl c\ji ^c\j[\cXZfek`el`k[\cË\ogcf`kXk`fe \k [Ë`e[g\e[XeZ\ [\j \o\iZ`Z\j% JFJ J8?<C@ek\ieXk`feXc=iXeZ\Zfek`el\~ gi\e[i\\eZfdgk\#cXkfkXc`k[\jgif$ ^iXdd\j]`eXeZ\d\ekjXZhl`j\ki`jhl\j p Zfdgi`jZ\loZflmiXekgclj`\lij\o\iZ`Z\j% C\Zfdgk\[\ijlckXkgij\ek\cËXZk`m`k [\cËXee\)'((#c\ji\Z\kk\jXkk\e[l\j[\j \o\iZ`Z\j~m\e`ikXek[[l`k\j[\jgif$ [l`kj%8ZfekiXi`f#c\Y`cXek`\ekZfdgk\[\j ]`eXeZ\d\ekj~m\e`ijlic\jgifa\kjgfli c\jhl\cjJFJJ8?<C@ek\ieXk`feXc=iXeZ\ Xj`^e[\jZfem\ek`fej[\]`eXeZ\d\ek% Á efk\i hl\ c\j gi\jkXk`fej \e eXkli\ lk`c`jXYc\j[liXekgclj`\lijXee\j]`cd fljgfkkc jfekkiX`k\j\e½`ddfY`c`jX$ k`fej`eZfigfi\cc\j¾\kXdfik`\jjli*Xej% C\j]fe[j[[`ji\gij\ek\ekcXgXik`\[\j i\jjfliZ\jm\ij\gXi[\jk`\ij]`eXeZ\lij ~[\jgifa\kj[]`e`j\khl`eËXgXj\eZfi\ kZfejfdd\gXic\jgifa\kj%C\j]fe[j [[`jjfek[k\id`ej\e[[l`jXek[\j ]fe[ji\ljc\j[g\ej\j\]]\Zkl\jgfli Z_XZle[\jgifa\kj%:\j]fe[j[[`jjfek kflaflijX]]\Zkj~[\jgifa\kjgij\ekj \k[]`e`jgXiJFJJ8?<C@ek\ieXk`feXc =iXeZ\%@cjjfekZfdgkXY`c`jj[Xej[\j Zfdgk\j XeXcpk`hl\j g\id\kkXek le jl`m`[\jZfejfddXk`fejgXigifa\k%C\j [g\ej\ji\k\el\jgfliZ_Xhl\gifa\kZfi$ i\jgfe[\ekXlo\dgcf`j[\]fe[jaljk`]`j% C\j[feXk\lijg\lm\ekfYk\e`ijlij`dgc\ [\dXe[\c\j[fZld\ekj[kX`ccj#hl`jfek ^Xc\d\ekglYc`jjlic\gfikX`c[lAflieXc F]]`Z`\cnnn%aflieXc$f]]`Z`\c%^flm%]i% ;\jZfdgcd\ekj[Ë`e]fidXk`fejfek[`jgf$ e`Yc\jjlic\j`k\`ek\ie\knnn%jfjjX_\c%fi^% 27 R\e\lifjT $0.15&%&.1-0*4%&43&44063$&4 &.1-0*4 <o\iZ`Z\[l'(&'(&)'((Xl*(&()&)'(( Essentiel 2011 3&44063$&4 Emploi de 2011 = compte de résultat Affectation par emplois des ressources collectées auprès du public utilisées en 2011 Ressources collectées sur 2011 = compte de résultat Suivi des ressources collectées auprès du public et utilisées sur 2011 REPORT DES RESSOURCES COLLECTÉES AUPRÈS DU PUBLIC NON AFFECTÉES ET NON UTILISÉES EN DÉBUT D’ EXERCICE 4 610 109 1. Missions sociales 999 728 1. Ressources collectées auprès du public 1.1. Réalisées en France Actions réalisées directement Versements à d’autre sorganismes agissant en France 1.2. Réalisées à l’étranger Actions réalisées directement Versements à un organisme central ou d’autres organismes 266 877 126 797 447 628 3 895 604 28 540 844 391 2. Frais de recherche de fonds 421 039 253 930 2.1. Frais d’appel à la générosité du public 2.3. Charges liées à la recherche de subventions et autres concours publics 330 644 49 717 40 678 163 535 49 717 40 678 3. Subventions et autres concours publics 3. Frais de fonctionnement 111 669 111 669 4. Autres produits 5 142 817 1 365 328 2.2. Frais de recherche des autres fonds privés TOTAUX I. TOTAL des emplois inscrits au compte de résultat II. Dotations aux provisions 5 142 817 - III. Engagements à réaliser sur ressources affectées 2 067 536 1 366 388 1 365 328 1 154 650 129 695 80 983 1 060 1 154 650 129 695 80 983 - 1.1. Dons et legs collectés Dons manuels non affectés Dons manuels affectés Legs et autres libéralités non affectés Legs et autres libéralités affectés 1.2. Autres produits liés à l’appel à la générosité du public dont matériel et outillages dont autres immobilisations corporelles Immobilisation financières 1 976 640 65 286 1 365 328 4 596 160 4 596 160 I. TOTAL des ressources de l’exercice insrites au compte de résultat II. Reprises de provisions III. Report des ressources affectées non utilisées des exercices antérieurs 2 472 890 221 698 7 432 050 IV. Excédent de ressources de l’exercice V. Insuffisance de ressources de l’exercice 1 365 328 7 432 050 VI. TOTAL GÉNÉRAL VI. Part des acquisitions d’immobilisations brutes de l’exercice, financée par les ressources collectées auprès du public VII. Neutralisation des dotations aux amortissements des immobilisations financées à compter de la première application du règlement par les ressources colle ctées auprès du public 1 365 328 VII. TOTAL des emplois financés par les ressources collectées auprès du public 1 365 328 2 607 306 Frais de recherches de fonds Bénévolat 4 350 Frais de fonctionnement et autres charges 22 185 Prestations en nature - 2 589 471 Dons en nature - $0.1"3"5*' R\e\lifjT <o\iZ`Z\[l'(&'(&)'((Xl*(&()&)'(( &.1-0*4 3&44063$&4 3ÏFM Total 2011 3ÏFM 2010 Part financière Part valorisée I. Missions sociales et dépenses opérationelles 4 610 109 2 607 306 7 217 415 6 077 297 Actions d’information et de sensibilisation Actions de développement au Sahel 266 877 2 565 711 2 832 588 2 218 932 4 343 232 41 595 4 384 827 3 858 365 II. Ressources affectées aux actions et non utilisées 2 067 536 0 2 067 536 2 472 890 III. Frais de recherche de mécénat et autres concours extérieurs 90 395 0 90 395 131 026 I. Produits de la générosité du public Dons particuliers non affectés Dons particuliers affectés Legs non affectés Autres produits : Manifestations Dons sociétés et organismes divers II. Report des ressources affectées aux missions et non utilisées III. Mécénat et autres concours privés Associations et fondations Mécénat d’entreprises IV. Frais d’appel à la générosité du public 330 644 V. Frais de fonctionnement 111 669 VI. Résultat de l’exercice 4 350 0 334 994 111 669 286 183 74 784 IV. Autres produits affectés aux missions sociales Abonnements V. Subventions et autres concours publics Institutions Collectivités locales Organismes publics 221 698 0 221 698 131 844 VI. Autres produits non affectés aux missions sociales Cotisations Produits financiers Produits exceptionnels Transfert de charges et autres produits Rabais, ristourne sur prestation Autres produits TOTAL DES EMPLOIS 28 7 432 050 2 611 656 10 043 706 9 174 024 TOTAL DES RESSOURCES -"-&553&%64")&- 3"11035"//6&- TOTAL ACTIF Total Net au 31/12/2010 Net 147 078 49 199 55 807 110 839 99 277 11 561 32 174 562 562 0 -3 75 315 47 239 28 075 14 073 9 563 0 9 563 9 563 6 914 088 5 977 321 458 458 1 493 2 534 2 534 520 Total au 31/12/2011 I . Fonds associatifs et réserves Fonds associatifs sans droit de reprise Report à nouveau Résultat de l’exercice Provisions pour risques et charges Fonds dédiés II. Dettes Fournisseurs et comptes rattachés Autres Produits constatés d’avance Total au 31/12/2010 2 783 991 2 945 320 300 000 145 641 221 698 49 116 2 067 536 300 000 13 797 131 844 26 789 2 472 890 4 179 297 3 087 808 129 916 168 064 3 881 317 286 260 98 352 2 703 197 6 963 288 6 033 128 0 1 486 3 787 4 543 256 4 543 256 4 578 221 776 008 776 008 361 163 1 542 326 1 542 326 976 616 49 506 49 506 54 035 6 963 288 6 033 128 7 110 367 147 078 TOTAL PASSIF - &7"-6"5*0/%&4$0/53*#65*0/470-0/5"*3&4&//"563& Missions sociales Créance de fonctionnement Avances et acomptes versés sur commande Créances usagers et comptes rattachés Personnel Organismes sociaux États, taxes sur le chiffre d’affaires Autres créances Créances sur les associations sahéliennes Valeurs mobilières de placement Amortissement provisions 196 279 6 914 088 Charges constatées d’avances SOLDE DES RESSOURCES COLLECTEES AUPRES DU PUBLIC NON AFFECTEES ET NON UTILISEES EN FIN D’EXERCICE II. Actif circulant Disponibilités VIII. TOTAL des emplois financés par les ressources collectées auprès du public PASSIF Total au 31/12/2011 I. Actif immobilisé IV. Variation des fonds dédiés collectés auprès du public V. TOTAL GÉNÉRAL ACTIF Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles TOTAUX R\e\lifjT <o\iZ`Z\[l'(&'(&)'((Xl*(&()&)'(( Brut 1 550 847 2. Autres fonds privés #*-"/ 2010 Part financière Part valorisée Total 2011 1 366 388 23 055 1 389 443 1 407 875 1 154 650 22 335 1 176 985 1 238 362 129 695 80 983 0 0 0 129 695 80 983 0 104 997 58 179 1 145 1 060 720 1 780 5 191 2 472 890 0 2 472 890 2 563 947 1 550 847 2 588 601 4 139 447 2 967 842 257 180 1 293 667 22 890 2 565 711 280 069 3 859 378 353 590 2 614 252 6 030 0 6 030 6 757 6 030 0 6 030 6 757 1 976 640 0 1 976 640 2 056 142 1 671 152 126 313 179 175 0 0 0 1 671 152 126 313 179 175 1 438 609 384 593 232 940 59 256 0 59 256 171 462 4 510 7 348 6 273 0 0 0 4 510 7 348 6 273 4 890 3 584 89 0 0 0 135 592 39 977 0 39 977 27 307 1 148 0 1 148 0 7 432 050 2 611 656 10 043 706 9 174 024 9l[^\kgim`j`fee\c GcXe[ËXZk`fe)'() Le budget prévisionnel 2012 est de 10 659 232 € C\gcXe[ËXZk`fej)'()Zfdgi\e[ kif`jfYa\Zk`]jgi`eZ`gXlo1 C\ji\jjfliZ\j La collecte auprès des particuliers est en forte progression grâce à la fidélisation et la prospection mais aussi via des dons en ligne et dans la boutique internet, tout comme les legs. Le mécénat est évalué à 3,5M € dont 1M € de part financière et 2,5 M € de parts valorisées. Les subventions devraient se situer à hauteur de 3 M € grâce au lancement de nouveaux projets. C\j\dgcf`j Les actions au Sahel représentent un budget total de 4,2M €. Notons que cette année permettra de lancer de nouveaux projets importants à l’horizon 2013. Les frais de recherche de mécénat et autres concours extérieurs, ainsi que les frais d’appel à la générosité du public, augmentent et permettent à SOS SAHEL International France de développer ses fonds non dédiés et ainsi d’assurer le cofinancement des projets pour 2013. Les frais de fonctionnement sont en hausse de 11% par rapport à l’année 2011, en raison de l’adaptation de la structure à la croissance des activités. C\ic\ [lZfd`k [\cX Z_Xik\ CËXdc`fiXk`fe de la qualité des actions. C\[m\cfgg\d\ekde nouvelles opérations avec de nouveaux partenaires ou sur de nouvelles zones. CËXek`Z`gXk`fesur les évolutions des métiers exercés par l’association et ses partenaires sahéliens. L’association entend ainsi améliorer la qualité de ses actions et renforcer ses expertises et ses partenariats. Il s’agit plus précisément d’assurer une meilleure gestion des opérations existantes en effectuant un suivi financier plus régulier et approfondi tout en rationalisant les méthodes de travail. Il s’agit également de renforcer les partenariats en analysant la qualité des partenaires et en effectuant un suivi efficace de la contractualisation. SOS SAHEL International France entend poursuivre son action sur les territoires existants et en parallèle se développer sur de nouveaux territoires où des opérations peuvent être menées tant en Afrique de l’Ouest qu’en Afrique de l’Est. Pour cela, l’association doit s’adapter à l’évolution de son environnement, développer de nouveaux réseaux d’expertise, mobiliser de nouvelles sources de financement et mettre en œuvre de nouveaux programmes à long terme dans chacun des pays. C\jd`jj`fej jfZ`Xc\j[\ JFJJ8?<C JFJJ8?<C\jkle\F%E%>%`ek\ieXk`feXc\[fekcXmfZX$ k`fe\jk[ËXdc`fi\ic\jZfe[`k`fej[\m`\[\jgfgl$ cXk`fej[lZÅli[\cË8]i`hl\%>iZ\~jfe\og\ik`j\ \kjfeij\Xlgif]\jj`fee\c#\cc\iXc`j\[\jgifa\kj [\[m\cfgg\d\ekjfZ`Xc#Zfefd`hl\\k\em`ifee\$ d\ekXc#Zfdd\cËX^i`Zlckli\[liXYc\#cËXZZ j~cË\Xl \k~cËXjjX`e`jj\d\ek#cË_p^` e\#cË[lZXk`fefl\eZfi\ cXclkk\Zfeki\cX[j\ik`]`ZXk`fe%:i\`cpXgi j[\ +'Xej#\cc\\jki\Zfeel\[Ëlk`c`kglYc`hl\\kd\dYi\ [l:fd`k[\cX:_Xik\% -"$0.104*5*0/ %6#63&"6&/ G_`c`gg\C\Zfdk\#Gij`[\ek AXe`Z>flic\k#M`Z\$gij`[\ek ?\ei`$G`\ii\DX[\ij#M`Z\$gij`[\ek A\XeC\cfe^#J\ZikX`i\^eiXc If^\iBXcdXefm`kq#J\ZikX`i\^eiXcX[af`ek F[`c\9fp\i#Kijfi` i\ A\Xe;\jjX`ccp#Kijfi`\iX[af`ek C\Zfd`k[\cXZ_Xik\[l[fe\eZfeÔXeZ\#fi^Xe`jd\~YlkefeclZiXk`]#\o\iZ\[\gl`jgclj[\)'XejcXd`jj`fe[\Zfekic\ [\cËXgg\c~cX^eifj`kglYc`hl\%JfeXZk`fej\]fe[\jlicËcXYfiXk`fe[\ji ^c\j[\[fekfcf^`\#cËX^id\ek[\jfi^Xe`jd\j mfcfekX`i\jgflij\gc`\i~le\[`jZ`gc`e\Zfcc\Zk`m\m`j$~$m`j[\j[feXk\lij\kc\Zfekic\Zfek`el[\j\e^X^\d\ekjjfljZi`kj%JX gfj`k`fecl`g\id\k[\ZfdY`e\icXeZ\jjX`i\`e[g\e[XeZ\[\al^\d\ekXm\ZcXgifo`d`k[\jXZk\lij[ldflm\d\ekXjjfZ`Xk`]%C\j +Z_Xdgj[\Zfekic\Zfek`el\o\iZgXic\jZfekic\lij[l:fd`kjfekc\]feZk`fee\d\ekjkXklkX`i\\kcX^\jk`fe[j`eki\jj\2 cXi`^l\li[\cX^\jk`fe2cXhlXc`k[\cXZfddle`ZXk`fe\k[\jXZk`fej[\Zfcc\Zk\[\]fe[j2\kcXkiXejgXi\eZ\ÔeXeZ` i\%Gflimf`i c\Zfekel[kX`cc[\j\e^X^\d\ekjjfljZi`kjgXic\jfi^Xe`jXk`fejX^i\jX`ej`hl\cXc`jk\[\Z\cc\j$Z`1nnn%Zfd`k\Z_Xik\%fi^% 4044")&-3"11035"//6&- 29 Fonctionnement C\]feZk`fee\d\ek [\JFJJ8?<C u cours de l’exercice, le mandat de cinq administrateurs est arrivé à expiration, ceux de Marc Francioli, d’Henri-Pierre Maders, de Jean Lelong, de Jean-Marie Blin et de Paul Morand. Marc Francioli, président, a décidé de ne pas renouveler son mandat d’administrateur. Les quatre autres administrateurs, candidats au renouvellement de leur mandat ont été élus à l’unanimité par l’Assemblée générale. L’Assemblée générale a également ratifié à l’unanimité la cooptation en cours d’exercice de deux administrateurs : Armand Paquier et Catherine Poncey. Le Bureau s’est réuni neuf fois au cours de l’exercice. Le Conseil d’administration a été réuni quatre fois : le 22 mars 2011, le 9 juin 2011, le 28 septembre 2011, et le 7 décembre 2011. Le Président du Comité de la Charte a annoncé que l’agrément de SOS SAHEL International France avait " été confirmé par décision de la Commission d’agrément du Comité du 23 septembre 2011. Le Conseil d’administration en a pris acte lors de sa séance du 27 octobre 2011. Cet agrément a été assorti de demandes ainsi formulées : SOS SAHEL International France « doit fournir une information plus précise à ses adhérents et à ses donateurs sur ses coopérations effectives au Sahel et leurs modalités ; ainsi que sur l’évolution de sa relation annoncée et ses objectifs avec l’organisation Action Contre la Faim ». De même, il est demandé à l’association de « relancer son réseau d’adhérents ». Ces trois remarques ont bien été prises en compte par le Président. Concernant le suivi de la comptabilité et de la clôture des comptes, l’association travaille avec le cabinet d’expertise comptable GCL Pontoise. Vingt-deux conventions, protocoles d’accord ou contrats ont été signés au cours de l’exercice 2011. CËhl`g\JFJJ8?<C 8l*([Z\dYi\)'(( ;c^l^eiXc13ÏNJ)ÏNFSZDL 8jj`jkXek\[\[`i\Zk`fe1&NJMJF3PVYFM 8LJ@ß><<E=I8E:< PÔLE DÉVELOPPEMENT I\jgfejXYc\ Gc\;m\cfgg\d\ek1 3BDIFM7FUUFSIPFGGFS I\jgfejXYc\ >\jk`fe[\j;fej \k@e]fidXk`hl\1 :TBCFM+FIBOOFVG :_Xi^\[\gXik\eXi`Xk1 .BSJOF$POFKFSP 8jj`jkXek\jgXik\eXi`Xkj1 "EFMJOF$B[BVCJFM &NJMJF$PNQJHOJF :_Xi^\[\Zfddle`ZXk`fe \kij\Xlo1.BSJFN#FO"CJE 8jj`jkXek\Zfddle`ZXk`fe1 -ÏB"VSBODIF 30 PÔLE FINANCE & ADMINISTRATION I\jgfejXYc\X[d`e`jkiXk`m\ \k]`eXeZ` i\1:BTNJOF%BLJUTF 8jj`jkXek\gifa\kj1 .BSJF$ISJTUJOF.FTDPMB :fdgkXYc\1/JDPMF%VEPHOPO 8ZZl\`c1.BNBEPV,POÏ ÁCË8EK<EE<J8?<C;<;8B8I PÔLE DES OPÉRATIONS :ffi[`eXk\li[\jfgiXk`fej1 :PIBOO'BSÏ :_Xi^[\gif^iXdd\j1 'SBODJT,PMPHP :_Xi^j[\d`jj`fe1 &WFMZOF#BTUJO#FOKBNJO+PVUFM "NJOBUB/JBOH"VSÏMJF$FSJTPU :_Xi^\[\d`jj`fe8]i`hl\[\cË<jk1 $BSPMJOF%F4BOUJ -"-&553&%64")&- 3"11035"//6&- C\:fej\`c [Ë8[d`e`jkiXk`fe 8l*([Z\dYi\)'(( LES ADMINISTRATEURS 5IJFSSZ"SOPME;c^l8]]X`i\j @ek\ieXk`feXc\j\ei\kiX`k\ *OPVTTB#BSSZ@e^e`\li[\j<Xlo \k=fik\ei\kiX`k\#J\ZikX`i\^eiXc [\JFJJ8?<C@ek\ieXk`feXc9lib`eX=Xjf :BOOJDL#FSTJIBOE:fcfe\c[\jJXg\lij Gfdg`\ij[\GXi`j\ei\kiX`k\ +FBO.BSJF#MJOAflieXc`jk\\ei\kiX`k\ 0EJMF#PZFS<ogcf`kXek\X^i`Zfc\ .JDIFM$SPOJFS Kijfi`\i[Ë\eki\gi`j\\ei\kiX`k\ 'MPSFODF%BCJO :fej\`cc\i^eiXc[lDX`e\$\k$Cf`i\ +FBO%FTTBJMMZ>iXek[\jfZ`k +BOJD(PVSMFU;`i\Zk\li^eiXc_fefiX`i\ [\cX:fddle\[\GXi`j 3PHFS,BMNBOPWJU[ :_Xi^[\ji\cXk`fej\oki`\li\j[\8JF #FSOBSE1JFSSF-FCFBV 8^ifefd\&<Zfefd`jk\ZfejlckXek 1IJMJQQF-FDPNUF ;`i\Zk\li^eiXc[\JZ_if[\ij .POJRVF-ÏHFSAli`jk\~=iXeZ\Kcm`j`fej +FBO-FMPOHD[\Z`e% )FOSJ1JFSSF.BEFST :fejlckXek\edXeX^\d\ek[Ë\eki\gi`j\ 1BVM.PSBOE @e^e`\li\ekcZfddle`ZXk`fej "SNBOE1BRVJFSAflieXc`jk\_fefiX`i\ $BUIFSJOF1PODFZ ;`i\Zki`Z\]`eXeZ` i\$?k\cj8::FI "MGSFE4BXBEPHPJfZ`fcf^l\#Gij`[\ek [\JFJJ8?<C@ek\ieXk`feXcFi^Xe\ ][iXc CXC\kki\[lJX_\c ?fij$Ji`\)'() G\ijg\Zk`m\j)'() ' XZ\Xlo]X`kjdXihlXekj[\)'((# kfljc\j\]]fikjj\ifek[gcfpj gfligim\e`ic\jZi`j\jXc`d\e$ kX`i\j\ki\e]fiZ\ic\jgif^iXdd\j\o`jkXekj [Xejc\jgXpjkiX[`k`fee\cj[Ë`ek\im\ek`fe[\ JFJJ8?<C@ek\ieXk`feXc=iXeZ\%C\jijlc$ kXkj[\efdYi\logifa\kjdfeki\ekc\Y`\e ]fe[[ËlekiXmX`c~cfe^k\id\gflii\e]fiZ\i [liXYc\d\ekc\jZfe[`k`fej[\m`\[\jgfglcX$ k`fej\k]X`i\]XZ\XloZi`j\j% CËXee\)'()j\iXdXihl\gXicXd`j\\e gcXZ\[ËXZk`fejjgZ`Ôhl\jZfejXZi\j~cË`d$ gXZk\k~cXhlXc`k[\efjd`jj`fej\em\ijc\j gfglcXk`fejjX_c`\ee\j%<cc\j\iXgXik`Zlc` i\$ d\ekZfejXZi\1 8li\e]fiZ\d\ek[\jfgiXk`fej\o`j$ kXek\j[Xejc\ZX[i\[\jgif^iXdd\jjkiXk$ ^`hl\j[\JFJJ8?<C#efkXdd\ekcËX^i`Zlc$ kli\[liXYc\\kcËXZZ jXloj\im`Z\j[\YXj\% 8l[m\cfgg\d\ek[\eflm\Xlogifa\kj Xm\Z[\eflm\XlogXik\eX`i\j\kjli[\efl$ m\cc\jqfe\j% ÁcXi\Z_\iZ_\[\eflm\cc\ji\jjfliZ\j gflic\[m\cfgg\d\ek[\jd`jj`fej[\JFJ J8?<C% Ále\XeXcpj\[\cËmfclk`fe[\jdk`\ij \o\iZjgXicËXjjfZ`Xk`fe\kj\jgXik\eX`i\j jX_c`\ej% CËXjjfZ`Xk`fe\ek\e[X`ej`i\e]fiZ\ij\j\og\i$ k`j\j\k[m\cfgg\ij\jgXik\eXi`Xkjkflk\e m\`ccXek~gij\im\icXhlXc`k[\jXZk`fej\k \eXjjli\icXd\`cc\li\^\jk`fe% JFJJ8?<Cgflijl`miXjfeXZk`fejlic\jk\i$ i`kf`i\j\o`jkXekj\k`e`k`\iX\egXiXcc c\le[$ m\cfgg\d\ekjli[\eflm\Xlok\ii`kf`i\j%C\j ]lkli\jfgiXk`fejgfliifekki\d\e\jkXek \e8]i`hl\[\cËFl\jkhlË\e8]i`hl\[\cË<jk% Flki\c\i\e]fiZ\d\ek[\jgXik\eXi`Xkj#cX jkiXk^`\[\[m\cfgg\d\eki\gfj\iXjlicX ZiXk`fe[\eflm\Xloij\Xlo[Ë\og\ik`j\#cX dfY`c`jXk`fe[\eflm\cc\jjfliZ\j[\ÔeXeZ\$ d\ek\kd\kkiX\eÅlmi\[\jgif^iXdd\j~ cfe^k\id\[XejZ_XZle[\jgXpj% 4044")&-3"11035"//6&- JFJJ8?<C@ek\ieXk`feXc =iXeZ\$)Xm%A\Xee\$0)-'+ 8je` i\jjliJ\`e\Z\[\o Kc%'(+-//0*.' nnn%jfjjX_\c%fi^ ZfekXZk7jfjjX_\c%fi^ ;`i\Zk\li[\cXglYc`ZXk`fe1 G_`c`gg\C\Zfdk\ 8jjfZ`Xk`fei\Zfeel\[Ëlk`c`k glYc`hl\#d\dYi\[l:fd`k [\cXZ_Xik\[\;fekfcf^`\ [\jFi^Xe`jXk`fejjfZ`Xc\j\k _ldXe`kX`i\j]X`jXekXgg\c~cX ^eifj`k[lglYc`Z%:fdd`jj`fe gXi`kX`i\('(*?/*.(0% ;`i\Zk`feXik`jk`hl\1 cX]cp`e^mXZX7]i\\%]i @dgi`d\li>iXg_)''' Iflk\li<IJIf`jjp\e9i`\ :i[`kjg_fkfj1JFJJ8?<C# IfY\ikfE\ld`cc\i#D`Z_\c DX`e[il\kJYXjk`\eFikfcX gfliJFJJ8?<C% :\eldifXkk`i~)''' \o\dgcX`i\j% 31