Un jardin à l`hôpital
Transcription
Un jardin à l`hôpital
AMBEL ET VEYMONT Un jardin à l’hôpital Couleurs HDN Le cancer de moins en moins meurtrier en France L’institut national du cancer (INCA) publie un rapport encourageant sur la période 2003-2007 et en comparaison à la période 1983-1987, le taux de mortalité par le cancer a baissé de 22% chez les hommes et de 14% chez les femmes. Dans le même temps le nombre de cancers détectés a augmenté. Cette bonne nouvelle est attribuée à plusieurs facteurs. D’abord, les diagnostics sont posés de plus en plus précocement grâce notamment aux différents dépistages organisés. Cela permet de traiter le cancer à ses débuts, donc plus facilement et plus efficacement. Par ailleurs, de très gros progrès ont été effectués en termes de traitements ces dernières années, avec l’apparition de molécules innovantes. La différence de mortalité entre les hommes et les femmes s’explique essentiellement par le comportement face au tabac et à l’alcool. Les hommes ont eu tendance à diminuer leur consommation sur les dernières décennies, celle des femmes a augmenté, le nombre de cancer du poumon chez les femmes également. Même si ces chiffres sont encourageants, le cancer demeure la première cause de décès chez les hommes en France et la seconde chez les femmes. Entre 2003 et 2007, le cancer a tué chaque année plus de 148 000 personnes. Sécurité sociale : stabilisation du déficit ou bien amorce de redressement ? Après une plongée record de 23,9 milliards en 2010, les comptes de la sécurité sociale devraient connaître “l’amorce” d’un redressement en 2011. 2 C’est la bonne nouvelle révélée par la commission des comptes de la sécurité sociale. Le déficit prévu pour 2011 a ON EN PARLE été revu à la baisse de 1,4 milliards d’euros, s’établissant ainsi à 19 milliards. Ce redressement de plus de 4 milliards d’euros entre le déficit 2010 et le prévisionnel de 2011 s’explique principalement par “un important surcroît de recettes”. Plus de 3 milliards d’euros ont ainsi été apportés à la branche vieillesse par la réforme des retraites adoptée fin 2010. Si le déficit commence à diminuer, le prévisionnel 2011 pour le régime général reste à un niveau élevé, au delà de 19 milliards d’euros. Selon un expert de la CCSS (commission des comptes de la sécurité sociale), cette amorce de redressement est positive. Mais il subsiste une lecture négative de ces données chiffrées. Le déficit annoncé reste à un niveau trop élevé, et sans les nouvelles recettes évoquées, il se serait même encore dégradé. Un rapport de la CCSS indique au travers de projections pour la fin 2011, un déficit “plus de deux fois supérieur au palier des 9-10 milliards d’euros de la période 2003-2008”. Ce même rapport, rappelle que la plongée des comptes sociaux à partir de 2009 est “due pour l’essentiel” à l’impact de la crise économique. Éducation thérapeutique par SMS Le service cardiologie de la Timone propose une solution innovante pour aider leurs patients à suivre leur traitement dans le cadre spécifique des consultations antiplaquettaires. L’éducation thérapeutique vient en aide aux patients afin qu’ils puissent acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec leur maladie (chronique). Le service cardiologie teste depuis environ un mois l’envoi de SMS aux patients ayant bénéficié d’une angioplastie coronaire. Chaque jour, le patient reçoit un texto lui rappelant de prendre son traitement à base d’aspirine. Cette initiative a pour objectif de diminuer le nombre de patients qui stoppe la prise de médicaments une fois rentré chez eux. Le service l’estime à 15 %. Une initiative qui devrait se développer. Le cuivre pour limiter les infections nosocomiales L’hôpital de Rambouillet va devenir le premier établissement français à s’équiper de cuivre reconnu comme pouvant réduire de 40% les maladies nosocomiales. Une étude le prouve. Le cuivre et ses alliages grâce à leurs qualités antibactériennes limitent considérablement le risque de maladies nosocomiales. L’hôpital a donc décidé d’équiper à partir d’août ses services de réanimation et de pédiatrie. Poignées de porte, barres de lits, mains courantes, plateaux roulants et plaques de propreté seront changés et remplacés par du matériel en cuivre et en alliages de cuivre. Une affaire à suivre dont les premiers résultats sont attendus pour l’année prochaine. En avril 2005, paraissait le premier numéro de “Couleurs HDN”… cela faisait presque un an que l’idée avait germé entre Claudie Greslon et moi-même, un an d’hésitation, de réflexion, puis de constitution d’un comité de rédaction et de formation de ses membres. Ensuite l’aventure du premier numéro, les inquiétudes et les doutes de l’équipe rédactionnelle heureusement balayés avec énergie et ténacité par Claudie, et enfin la satisfaction exprimée par les lecteurs récompensant le travail accompli. Un peu plus de six ans après, voici le 28ème numéro. L’équipe a un peu changé, mais la volonté de faire vivre le journal des HDN reste intacte ! Ça tombe bien, les informations à diffuser seront nombreuses dans les mois qui viennent et, au-delà des discours officiels, il est important que votre journal vous en parle avec le regard un peu différent qui est le sien, parce que c’est votre regard ! Ça tombe bien aussi en ce qui me concerne ! Au moment où je quitte mes fonctions, je suis rassuré à l’idée que, comme tous nos retraités, je recevrai quatre fois par an des nouvelles de la vie de notre hôpital… Merci d’avance au comité de rédaction, et longue vie à “Couleurs HDN” ! Daniel Bouquet Couleurs HDN Directeur de la publication : Daniel Bouquet Rédacteur en chef : Marine Allermoz Comité de rédaction : Marine Allermoz, Emmanuel Arnaud, Cédric Blanc, Denis Cocard, Valérie Darnaud, Pierre Gilles, Aurélie Michel, Françoise Turc. 2 On en parle 4 En direct des services 9 On respire Hôpitaux Drôme Nord BP 1002 26102 Romans/Isère Cedex. Téléphone : 04-75-05-75-05 Maquette : www.alainroth.com Impression et régie publicitaire Mallet Conseil 2, place Antonin Jutard 69003 Lyon Tel : 04 78 95 10 11 [email protected] www.mallet-conseil.fr Tirage : 2900 exemplaires Dépôt légal : à parution Photographie de couverture : Audrey Gueyt Ont collaboré à la rédaction de ce numéro : Jean-Claude Colombani, Matthieu Gognat, Céline Mazoyer, Marie-Josée Rognoni 10 Le cancer de moins en moins meurtrier en France. Sécurité sociale : stabilisation du déficit ou bien amorce de redressement ? Éducation thérapeutique par SMS. Le cuivre pour limiter les infections nosocomiales. Du nouveau à la consultation sage-femme La morgue de Saint-Vallier nous a quitté. Une visite attendue. Un jardin à l’hôpital. Les consultations font peau neuve. La prescription connectée. SIDECI, un outil décisionnel. Connaissez-vous L’AFAR ? Atout clim’. Cœur de Lion’s On bouge Tête à tête avec Christine Joly, médecin Bienvenue, Merci. Nominations 3 Couleurs HDN EN DIRECT DES SERVICES Femmes et enfants Du nouveau à la consultation sage-femme Depuis l’été 2011, Aline, sage-femme du service de maternité, propose aux femmes enceintes un nouveau type de consultation : un entretien de fleurs de Bach. D estinées à rééquilibrer les émotions, il existe 38 préparations à base de fleurs. Chacune d'entre elles cible une émotion spécifique et agit en douceur pour mieux gérer les états émotionnels, passagers ou anciens de la future maman et lui permettre de retrouver l'équilibre et l'harmonie. Ces préparations sont classées en sept groupes d’émotions : sentiment de peur, de solitude, de manque d'intérêt pour le présent, d’abattement et désespoir, d'incertitude, d'hypersensibilité aux influences et aux idées, de préoccupation excessive du bien-être des autres. Pour le sentiment de peur, par exemple, il existe cinq fleurs différentes, d’où l’intérêt d’un entretien approfondi pour bien cerner l’état émotionnel de la patiente. Cet entretien d’une heure consiste essentiellement à écouter la patiente, parler avec elle pour sélectionner les Fleurs de Bach adaptées à son problème et à sa personnalité. Les essences de fleurs (2 gouttes de chaque) choisies sont mélangées avec de l’eau dans un flacon. Aline a suivi une formation complémentaire de conseiller en Fleurs de Bach agréée par le centre Bach qui s’est terminée en septembre. Elle propose deux journées de consultations par mois, sur le site de Romans, en salle de préparation à la naissance. Pour prendre rendez-vous : 04 75 05 76 65 ou 04 75 05 46 14. Valérie Darnaud 4 Direction qualité et gestion des risques La morgue de SaintVallier nous a quitté Après des décennies d’utilisation, la vétusté des installations nécessitait d’importants travaux pour sa remise en état et en conformité au regard des différentes réglementations. e nombre annuel de décès sur le site étant bien inférieur au seuil plancher de 200 décès, la direction des HDN a scellé le sort de cette structure en décidant de sa fermeture définitive. Depuis fin septembre 2011, tout patient décédé sur le site de Saint-Vallier sera gardé au minimum 2 heures et au maximum 10 heures à compter de l’heure du décès. La personne défunte ne pourra plus être conservée en attente de ces funérailles. Soit les proches auront pris des dispositions pour le transfert du corps, soit la personne est sans famille et n’a exprimé aucune volonté concernant son devenir après le décès. Dans ce cas le directeur ou son représentant pourra ordonner, passé un délai de 10 heures, le transfert de la dépouille sans mise en bière dans une chambre funéraire, la plus proche. Ces établissements sont gérés le plus souvent par des sociétés privées, mais d’utilité publique. La personne défunte peut donc y être déposée sans que cela contraigne la famille dans le choix de l’entreprise de pompes funèbres. La loi interdisant formellement qu’un établissement public puisse favoriser de quelques manières que ce soit un établissement de pompes funèbres, des précautions devront être prises lors des échanges avec les familles endeuillées. Le terme approprié sera : “Chambre funéraire de Saint-Vallier” par exemple et non les pompes funèbres X ou Y. Courant septembre, la DQGR (direction qualité et gestion des risques) effectuera plusieurs interventions auprès des différents services de soins du site de Saint-Vallier de façon à expliquer plus précisément cette nouvelle organisation et les différentes procédures placées à cet effet sous Kaliweb. Quant au devenir des locaux libérés par la fermeture de la morgue, plusieurs projets circulent. Mais aucuns ne semblent arrêtés à ce jour. Emmanuel Arnaud L Avenir des HDN Une visite attendue Le 29 juin dernier, Monsieur Morin, directeur de l’ARS visitait les HDN. ne rencontre intense, minutée, couplant visite de services et débats ouverts avec les agents. Un entretien attendu par tous ceux qui espèrent pouvoir en apprendre plus sur l’avenir de l’établissement. La journée commence par une visite du site de Saint-Vallier. En présence de Messieurs Bertholet et Cheval président et vice-président du conseil de surveillance, de Monsieur Bouquet, de Madame Boutly-Salou et de Madame Mejean, Monsieur Morin commence sa journée par le service des urgences. C’est ensuite le tour des consultations, puis de la MPR et enfin de deux unités de psychiatrie (infanto-juvénile et générale). Sur le site de Romans, accompagné par le Docteur Bauge, le directeur de l’ARS rencontre les équipes des services des consultations, des urgences, de la surveillance continue, du plateau technique, de la cardiologie, de l’orthopédie, de l’UMCCD pour terminer par la maternité. Ces entretiens, quoique rapides, permettent de donner un aperçu de la situation des HDN : le manque de locaux et de modernité, la difficulté des travaux d’amélioration de la sécurité incendie (ASI) mais aussi et surtout la motivation des équipes. Après une courte pause déjeuner, l’après-midi fait place aux rencontres. D’abord le corps médical puis les organisations syndicales pour terminer par le Directoire. À l’occasion de ces rencontres, Monsieur Morin a donné des précisions sur sa vision de l’avenir des HDN. Il attend des HDN et du CH de Valence qu’ils entrent dans une communauté hospitalière de territoire pour coordonner leurs activités au bénéfice de la population. Il a souligné le travail déjà accompli par les équipes dirigeantes des deux établissements, et qu’il ne souhaite pas une fusion ou une absorption. Pour lui, les deux établissements ont leur raison d’être, ils doivent formaliser leurs complémentarités plutôt que de se lancer dans une concurrence stérile. Il est resté prudent sur le départ du directeur des HDN… Il a clairement exprimé sa préférence pour une direction commune confiée au directeur du CHV. Cette perspective n’a pas rencontré un enthousiasme débordant mais il reste à la “mettre en musique’’ pour la rentrée… Marine Allermoz U Résidence Clairefond Un jardin à l’hôpital Avec le concours de l’association Jardin, Art et Soin, l’équipe d’Ambel et Veymont réfléchit depuis le mois de mars sur la création d’un jardin de soin pour l’unité. our celles et ceux qui ne connaissent pas, Ambel et Veymont sont deux unités qui accueillent chacune 10 personnes âgées déambulantes atteintes de pathologies type Alzheimer. Un accueil de jour y est aussi rattaché. Ces unités sont accolées et s'ouvrent autour d'un espace extérieur clos. Il y a plusieurs années, les équipes avaient cogité et rêvé pour savoir comment faire évoluer ce lieu, important pour la vie de ces unités fermées. Un premier projet était né mais il fallait de l'argent. Tout a donc continué en l'état avec un petit jardin, partiellement bétonné, peu convivial mais malgré tout investi par les résidents, les familles et les soignants. L’association “Jardin, Art et Soin” et ses béné- P voles sont arrivés à point. Une première rencontre avec des représentants est organisée. Ils ont expliqué le mode de fonctionnement, les objectifs de l'association et son mode d'intervention pour aider les équipes à réfléchir, financer et construire un projet de jardin de soins. Bien évidemment, tout cela n'est qu'une aide et tout part de la volonté, d'une équipe de s'investir dans ce projet, de le penser, de le faire vivre. Equipe soignante bien sûr : aides soignants, infirmières, psychologues, animateurs, médecins, mais aussi jardiniers, techniciens et également la Direction. Tous ont été de près ou de loin sollicités. Un groupe de travail incluant au-delà des personnels, des résidents et des familles, s'est réuni plusieurs fois et a écrit le projet : analyse de l'existant, les objectifs et les attentes en terme de déclinaisons paysagères. Le projet est soutenu activement par Joëlle et Hugues de Luzy, propriétaires du château de Bresson à Moissieu sur Dolon (38) qui mettent gracieusement à disposition leur demeure pour l'organisation d'événements afin de collecter des moyens pour le projet. Madame de Luzy participe à toutes les réunions de travail. Fin juin, le “projet jardin de soin” est officiellement remis au Professeur Calender, président de JAS. À cette 5 Couleurs HDN EN DIRECT DES SERVICES présentation, participait Nadia Herbreteau, architecte paysagiste de la société Ilex, société intervenant bénévolement à la demande de JAS pour aider les équipes à convertir leurs attentes en jardin. Elle a écouté, questionné, pris des notes et le 23 juillet, elle est revenue faire des propositions. Avec la magie des logiciels de conception assistée par ordinateur, les participants s'imaginaient déambulant dans cet espace qui s'agrandit (multiplié par 5), un arbre ici, une table par là, une tonnelle... Pendant l'été, ce projet a été revu, critiqué, amélioré par toute l'équipe et une réunion du groupe de travail des HDN a eu lieu le 9 septembre, la suite au prochain numéro. Pour information, “Jardin, Art et Soin” est un fond de dotation qui par des partenariats et grâce aux bénévoles, jardiniers, paysagistes, soignants, personnes de bonne volonté contribue aux actions de “JAS”. Des associations régionales loi 1901 ciblent les projets en région dont celui des Hôpitaux Drôme Nord, au plus près des donateurs, et œuvrent concrètement à leur mise en place grâce aux événementiels, ouverture des jardins et parcs au profit des actions de “JAS”, récitals, expositions artistiques et tout autre évènement permettant de lutter ensemble contre la vision souvent déviante du handicap. Pour en savoir plus : www.jardinsartetsoin.fr Travaux Les consultations font peau neuve 6 hébergera les consultations pour huit spécialités : neurologie, cancérologie, pneumologie, stomatologie, ORL, neuropsychologie, mémoire gériatrie et endocrinologie. La deuxième tranche des travaux débutera en octobre 2011 pour une durée de 6 mois. Elle sera positionnée au niveau de l’ancienne consultation neurologie ORL et en lieu et place de la salle du Conseil d’Administration. Ces travaux permettront la création de quatre salles pour la cardiologie, six salles en ophtalmologie dont quatre salles techniques. Enfin, en avril 2012, la dernière tranche débutera. Positionnée dans le couloir des consultations de chirurgie, elle accueillera les consultations en orthopédie, gynécologie, anesthésie et chirurgie viscérale. Ces travaux engendrent de nombreux désagréments, les services techniques font de leur mieux pour les amoindrir. Ils sont nécessaires à l’attractivité des HDN. Les consultations, comme les services des urgences sont la principale porte d’entrée de l’hôpital. Suite à plusieurs mois de réflexion et 38 semaines de travaux, les consultations placées au rez-de-chaussée de l’aile EST du bâtiment principal ont ouvert leurs portes récemment. GIPSO M La prescription connectée obilier ergonomique et mélange de couleurs sont les premiers éléments qui s’offrent au regard. La présence d’un bel espace, largement éclairé et vitalisé par un sol rouge, vous invite à déambuler d’après les consignes d’une signalétique simple, vers un double guichet orné d’une avancée en bois clair. Pour l’attente, une enfilade de sièges ceinturée de panneaux de bois ajourés de verre dépoli vous permet de patienter confortablement à l’abri des regards et des différents mouvements liés à l’activité. Cette première tranche de travaux permet l’ouverture de onze salles de consultation, offrant de beaux volumes. La présence de matériel et mobilier neufs finit d’apporter sérénité et qualité à ces lieux. L’objectif de ces travaux est la mise à disposition, pour les différents praticiens et la clientèle, de locaux spacieux et mieux adaptés en fonction des spécificités. En plus des salles de consultation, deux salles IDE et deux cabines audio ont été implantées dans cet espace. Cette première tranche Aurélie Michel, Emmanuel Arnaud Elle était attendue depuis l'avènement du décret du 15 août 2005 relatif au contrat de bon usage du médicament ainsi que l'arrêté du 6 avril 2011 relatif au management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse. e rapport de la dernière visite de certification a bien souligné l'urgence de la mise en place de l'informatisation de la prescription. Depuis le 21 juillet 2011, la prescription et la validation des traitements sur Orbis dossier patient sont effectives pour six lits de néphrologie en service de médecine ENG. Cette prescription de tous les traitements dis- L pensés par la pharmacie se fait via l'outil informatique, de même que la traçabilité de l'adminis tration par les infirmières. Sont exclus les produits dérivés du sang. Concrètement, à partir d'un ordinateur portable sur chariot, les médecins et les internes accèdent au logiciel « Orbis Dossier Patient » et prescrivent à l'occasion de la visite les traitements comme ils le faisaient avec le dossier papier. Les infirmières accèdent au logiciel avec un écran 21 pouces positionné en salle de soins pour la préparation des piluliers, des perfusions et des injections. La vérification des prescriptions et la validation en temps réel des administrations, seront réalisées à partir d’un écran tactile installé sur le chariot de soins. Les pharmaciens, quant à eux, deviennent des interlocuteurs à part entière pour la prescription des substances médicamenteuses. Ils aident et conseillent les médecins à la juste prescription, et la valide en temps réel. Pour en arriver là, des semaines de travail préalable à la pharmacie et aux services informatiques ont été nécessaires. Depuis plusieurs mois, Monsieur Maakel, pharmacien, est en charge de cette informatisation avec notamment la préparation du livret thérapeutique et le paramétrage des fiches médicaments sur “Orbis”. Le livret thérapeutique initial a été remanié, pour faire en sorte que tous les libellés soient cohérents avec ceux de la CIO (codification inter opérationnelle), référentiel mondial des spécialités pharmaceutiques. Cédric Blanc, responsable du projet du dossier patient informatisé, a construit en concertation avec la pharmacie, un outil “contrôleur GIPSO - livret thérapeutique”. Des heures d'écriture en langage informatique qui ont permis d'intégrer de façon automatique les données de la CIO, de la BCB (base Claude Bernard) ainsi que celles du livret thérapeutique de l'établissement. Le livret thérapeutique devient ainsi exhaustif et un réel outil d’aide à la prescription. Puis une validation des informations importées a été nécessaire pour assurer la sécurité des patients. Cette mécanique bien rodée a permis d'écrire dans Orbis de façon automatisée, des centaines de fiches de médicaments, elle permettra dans le futur, de mettre à jour les fiches médicaments lors des changements de marché. D'autre part, afin de faciliter et rendre plus commode l'usage d'Orbis, il a fallu rajouter : • des unités de prescription : Ul, ml, cuillères à café, onction, applications, gouttes… • des voies d'administration : multiples parfois pour un même produit… • des informations à destination des prescripteurs et des soignants • mais aussi des synonymes et équivalents thérapeutiques : une prescription de doliprane doit permettre de retrouver les spécialités comme efferalgan, dafalgan, etc. disponibles dans le livret des HDN. Côté prescripteurs, le Docteur Colomb a été le “Doctor testeur”, il a pesté, râlé, cliqué souvent trop vite au début, impatient, regardant tourner le sablier, mais les automatismes sont vite venus pour réaliser des prescriptions tests. Ce travail a permis à chacun d'entre nous, pharmaciens et équipe informatique, d'affiner les paramétrages utiles. Les internes, Juliette et Matthieu, ont eux aussi essuyé les plâtres de cette mise en œuvre. Côté soignants, les IDE ont été sollicités pour des formations. Eux aussi ont souffert, mais toujours avec sourire et bonne humeur. Une meilleure connaissance de leurs habitudes de travail a permis d'affiner là aussi, le paramétrage d'Orbis. De l'avis de tous, il n'y a plus besoin de déchiffrer les prescriptions, c'est clair et net. Les prescriptions sont conformes aux spécialités dispensées par la pharmacie. Chacun des interlocuteurs peut accéder depuis son poste de travail pour connaître les modifications de traitement, il n’y a plus à se battre pour avoir le dossier. Françoise Turc Les technologies utilisées Poste de travail : portable ou écran associé au client léger. Le client léger se connecte sur un serveur pour lancer les applications. Les applicatifs : la technologie Citrix permet à un utilisateur de se connecter sur un poste et lors d'un changement de poste, de retrouver les applications ouvertes précédemment, sans s’authentifier de nouveau. Et le réseau Wifi ? Le transport de données lourdes (comme des images) est ralenti avec le Wifi, mais surtout, il aurait fallu de nombreuses bornes relais dans les services pour une liaison performante. À ce jour, le monde scientifique n'est pas certain de l'innocuité de toutes ces ondes sur l'organisme humain, doit-on utiliser cette technologie dans le monde de la médecine ? Le réseau filaire : Il a une performance 10 fois supérieure au Wifi. En ENG, une prise réseau a été installée toutes les quatre chambres dans les couloirs. 7 Couleurs HDN EN DIRECT DES SERVICES Ecologie L’informatique, un outil gourmand Cela ne vous a sans doute pas échappé, nous avons augmenté de façon considérable le nombre d’ordinateurs au sein des HDN, plus de 700 appareils installés. haque bureau est maintenant équipé. Médecin, secrétaire, infirmière, agent administratif, agent technique… à chacun son applicatif. Il serait difficile de se passer de cette technologie. Mais à l’heure où les économies d’énergie doivent être la préoccupation de tous, il est bon de réfléchir à comment nous utilisons cet outil même si, à l’hôpital, nous ne payons pas directement la facture énergétique. Les HDN ont payé en 2010 une facture d’électricité de 701 839.69 euros. Quelques chiffres : en moyenne la consommation d'un ordinateur de bureau est de 361 kWh/an. Si on suppose qu'il y a 20 millions d’ordinateurs en France, cela conduit à une consommation annuelle de 7,2 TWh (térawatt-heure - 1 TWh = 1 000 000 000 kW-h), soit la production annuelle d'une grosse tranche nucléaire. Autres chiffres* : une unité centrale dans un bureau fonctionne en moyenne 4004 h/an soit 17,8 h par jour ouvré, et un écran 2510 h/an soit 11,2 h par jour ouvré. Les machines fonctionnent alors que personne n'est là : soir, nuit, week-ends et vacances bien souvent. Le temps de fonctionnement des écrans est inférieur à celui des unités centrales parce qu'ils sont, pour 46% d'entre eux, sous contrôle d'un gestionnaire d'énergie qui les arrête lorsqu'ils ne sont pas utilisés. 7% de la consommation annuelle des ordinateurs correspondent à une consommation de veille (l'ordinateur est arrêté). Le temps pendant lequel un ordinateur de bureau est réellement utilisé (c'est-à-dire que quelqu'un actionne le clavier ou la souris) a pu être quantifié : 686 h/an, soit 3 heures par jour ouvré donc une unité centrale est utilisée 17% du temps pendant lequel elle fonctionne, et un écran 25% de ce temps. Nous nous sentons tous, très concernés par la planète… il faut donc arrêter notre PC, l’imprimante et le bouton de l’écran lorsque nous ne nous en servons pas, c'est-à-dire le soir, les fins de semaine et bien sûr pendant nos vacances. J’oubliais, nous sommes à l’hôpital, donc pressés, et le redémarrage quotidien prend du temps : lancer le PC avant de mettre sa blouse, de faire la bise aux copines ou de préparer le café, que sais-je… Alors maintenant, soyez un utilisateur avisé et traquez le gaspi même dans les lieux publics. Françoise Turc * D’après une étude menée en 2005 par Enertech, bureau d’étude drômois à C la demande de l’ADEME (agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie). 8 Service Financier SIDECI, un outil décisionnel Lancé en février 2011, SIDECI est un outil informatique développé en interne par le contrôle de gestion et l'équipe DSI-GIPSO. Il permet de publier les rapports d'activité des services cliniques via l’intranet. 'utilisateur une fois identifié, accède en deux clics à des informations synthétiques mensuelles centrées sur son unité fonctionnelle. Il peut ensuite "zoomer" et obtenir de manière plus détaillée des données d'activité, le suivi de ses consommations, la typologie des patients, leur provenance...Bref, un outil qui centralise sur quelques pages de l'information pour initier un dialogue de gestion entre les cadres, les médecins, les directions fonctionnelles. Le principe d’élaboration de cette première version fut de mettre à disposition de chaque service une trame commune d’analyse. À la suite des premières publications, un travail a été entamé avec les services de soins (médecins, cadres supérieurs de santé, cadres de service) afin d’intégrer en termes d’indicateurs, les spécificités liées à l’activité de chaque spécialité. Ce projet est mené en parallèle des publications actuelles. Cet outil est la partie visible d’ORBISDÉCISION, puissant outil décisionnel. Il permet de récupérer et traiter de l'information dans plusieurs sources de données (HEXAGONE, PMSI PILOT, ORBISDPI...) en temps réel. Fin 2011, une prochaine version sera disponible et permettra d'avoir des indicateurs au jour le jour, pour l'ensemble des champs d'activité (SSR-MPR, EHPAD, MCO psychiatrie). Cédric Blanc et Matthieu Gognat L Couleurs HDN ON RESPIRE ! Connaissez-vous L’AFAR ? Petit test pour s’en assurer ! Pour vous l’AFAR c’est… 1- l’association des farfelus amateurs de rillettes 2- l’attristante farandole des aspirateurs retraités 3- l’ascension frénétique des asticots réservistes 4- l’aventure formidable d’amoureux romantiques 5- l’association des familles et amis des résidents 6-…ou toutes autres possibilités que je n’aurais pas nommées ! Alors ?? Et bien sachez que l’AFAR est une association qui gravite autour des trois unités de l’EHPAD de SaintVallier depuis de nombreuses années (précisément depuis 2000 sous ce nom, et même depuis 1982, sous un autre nom). L’objectif de cette association est de réunir des fonds et de mobiliser des personnes pour proposer des temps conviviaux, tels que des sorties, des spectacles, des repas, une boutique… aux résidents et à leurs familles ; il s’agit de maintenir du lien social au sein des EHPAD. Jusqu’en mars 2011, le Dr Sylvie Charvet assurait la présidence de l’association, avec un bureau composé de familles de résidents et de soignants. Parmi eux, Josseline Chosson, qui s’est beaucoup investie dans l’association, et pour qui nous avons une pensée. Depuis mars 2011, un nouveau bureau s’est mis en place, c’est pourquoi nous profitons de l’occasion pour vous reparler de l’AFAR, et donner la possibilité aux gens qui ne la connaîtraient pas de la découvrir. Le nouveau bureau de l’AFAR est également composé de familles et de soignants, selon la répartition suivante : Présidente : Céline Mazoyer, psychologue au Jardin de Diane et Lou Piroulé ; adjoint : Mr Chambert ; trésorière : Carole Dentressangle, animatrice aux Jardins de Diane ; adjoint : Mr Aillon ; secrétaire : Nathalie Gomes Da Silva, animatrice à l’Orchidée-Les Lys ; adjoint : Mr Esson. Pour conclure, nous ajouterons seulement que L’AFAR fonctionne notamment grâce à la vente de cartes d’adhésion (5 euros pour un an, sans limitation du nombre d’adhérents !), et à l’organisation d’un évènement annuel, jusqu’à présent un loto à Saint Vallier… … À votre envie Messieurs Dames ! Céline Mazoyer Atout clim’ Il y a des hommes qui ne font qu’entendre, d’autres qui écoutent et qui réagissent. C’est le cas des membres de l’Association Loïc qui ont eu écho des températures parfois élevées que les salles de chimiothérapie en UMCCD pouvaient atteindre. L’objectif premier de l’association est de faire connaître le don de moelle osseuse afin de lutter contre la leucémie. De nombreuses actions ont déjà été menées en particulier sur le site lyonnais de Léon Bérard. Mais l’envie est aussi présente d’aider un établissement local. L’association a ainsi pris contact avec le Docteur Clippe qui leur a confirmé qu’il pouvait en effet faire très chaud pendant la période estivale. Il n’en fallait pas plus pour que l’association Loïc se mobilise. Grâce à la récolte de dons, en particulier auprès de l’Association locale communale de chasse agréée, et à l’aide précieuse du responsable de ABC ménager, six climatiseurs ont été installés le 6 juillet. Un geste apprécié de tous, personnel comme patient, et qui selon l’association ne pourrait être qu’un début. Marine Allermoz Cœur de Lion’s Ce n’est pas la première fois que l’association du Lion’s Club, aidée par l’association de la Saint Crépin, fait preuve de générosité envers le service de SSR. Du mobilier avait déjà été acheté grâce à leur soutien l’année dernière. Cette année, c’est un chèque de 2 000 euros qui a été offert au service afin de continuer l’amélioration des conditions d’accueil des patients et de leur famille. Fauteuils, chaises et tables pourront ainsi être renouvelés. Mais la somme étant importante, l’association va aussi aider à financer l’achat de matériel de kinésithérapie. Un geste très apprécié par le Docteur Gaide, chef de service, qui n’a pas manqué de les remercier au nom de toute l’équipe. Les représentantes de l’association lui ont donné rendezvous l’année prochaine ! Marine Allermoz 9 Couleurs HDN ON BOUGE ! Christine Joly, médecin Une mission au cœur de la coopération N ative de Villefranche-sur-Saône, Christine Joly est médecin responsable de l’USAA (unité de soins en alcoologie et addictologie) du centre hospitalier de Valence depuis 1998 et assure des consultations externes d’addictologie aux HDN. Le service est spécialisé dans la prise en charge de patients alcoolo-dépendants, consultations internes et externes, sevrage sur une semaine, cure de désaccoutumance sur 4 à 5 semaines, sevrage physique aux drogues illicites, et consultations pour aide à l'arrêt du tabac. Il a une capacité de 30 lits dont 6 lits de MCO et 24 lits de SSR. L’équipe est constituée de médecins addictologues-tabacologues, cadre infirmier, infirmières, aides-soignantes, psychologues, assistante sociale, secrétaires. Une demande pour un passage à 36 lits est en cours à l’ARS. Une rénovation des locaux est aussi envisagée pour fin 2011. Pour Christine Joly, “le sevrage est un temps symbolique, redouté, mais essentiel du parcours thérapeutique. Cesser de boire ou de prendre des drogues ne règle pas le problème de la dépendance. La finalité de la cure doit être le maintien de l'abstinence, condition de l'amélioration de la qualité de vie et sa durée. Le sevrage n'est pas l'objectif du traitement mais un moyen pour y parvenir. Ce n'est qu’un premier pas”. 10 Elle insiste sur le fait que “la cure de désaccoutumance s’appuie sur un véritable contrat de soins entre les soignants et le patient, clairement informé des conditions du traitement afin d'y réfléchir avec son entourage. Définir un projet clair et concis permettra au soignant et au soigné d’avoir une base commune d’entente. Dans tous les cas, la participation active du patient est indispensable à la réussite du sevrage”. Les contrats de soins signés avec les patients demandeurs vont de 2 à 4 semaines, Christine Joly a donc l’habitude de travailler en partenariat. Dans son activité quotidienne, elle travaille en collaboration avec l’association Tempo et d’autres associations. “J’entretiens aussi une relation privilégiée avec les HDN. J’y ai travaillé une dizaine d’années comme médecin urgentiste. Depuis 2006, j’assure une consultation externe d’addictologie. Il est envisagé la création d’une équipe de liaison de soins en addictologie à l’automne 2011, avec 0,7 ETP médecin au lieu de 0,3 ETP actuellement, 1 ETP d’IDE, 0,5 ETP d’assistant social et 0,5 ETP de psychologue. Cette équipe commune CHVHDN interviendra sur Romans et SaintVallier”. Pour elle, le rapprochement CHVHDN “ne peut aller que dans le sens d’un bénéfice de la santé de la population. Le projet doit s’orienter dans l’intérêt des populations et loin des intérêts personnels. Ces dernières années, j’ai noué des relations professionnelles, dans une vision de territoire, favorisant une prise en charge globale du patient, et une évolution positive sur la reconnaissance de ma spécialité”. Et de conclure “qu’il faut savoir lâcher prise sur le passé en le respectant pour mieux aller vers l’avenir”. Denis Cocard Quelques chiffres 29 ELSA (équipe de liaison et de soins en addicotologie) en Rhône-Alpes. En 2010, sur les deux sites des HDN, il y a eu 354 entretiens réalisés par l’équipe, qui se répartissent ainsi : 166 pour le tabac, 72 pour l’alcool, 76 pour l’alcool-tabac et 40 pour la toxicomanie. 479 consultations externes en tabacologie 300 consultations externes en alcoologie (164 sur le site de Romans et 136 sur le site de Saint-Vallier) Pour contacter ELSA : Romans : 04 75 05 75 80 Saint-Vallier : 04 75 23 80 80 Merci aux personnels qui ont quitté l’hôpital depuis juin 2011. Simone Arsac IDE, UMCCD Patricia Barneron infirmier psy, Wallon Yves Bartoli aide-soignant, Tourniol Odile Blanc IBODE, bloc opératoire Maryse Chalamet secrétaire médicale, gynécologie obstétrique Catherine Clément IDE, pédiatrie Valérie Coissieux sage-femme, Gynécologie obstétrique Catherine Faure secrétaire médicale, Psychiatrie 26G01 Agnès Favre secrétaire médicale, centre de planification Saint-Vallier Claudine Genisson ouvrier professionnel qualifié, blanchisserie Marie Germain secrétaire médicale, Vercors Catherine Gorget IADE, anesthésie Danielle Graffion assistant socio-éducatif, psychiatrie 26/01 Nicole Gutter aide-soignant, Orchidée Bernadette Magnat IDE, pédiatrie Isabelle Maguelin puéricultrice, pédiatrie Nelly Martin IDE, hémodialyse Sabine Mayot IDE, SSR Nadine Milhoud IDE, unité soins palliatifs Sylvie Noir IDE, EHPAD Saint-Vallier Véronique Picquet IDE, consultations Gilbert Ponsoda préparateur pharmacie, pharmacie Anne-Marie Scalvini secrétaire médicale, imagerie médicale, Romans Nicole Simon infirmier psy, Dabrowski Patrick Vercasson aide-soignant, Tourniol Isabelle Wastable IDE, bloc opératoire Laetitia Lepaulmier assistante sociale, pédopsychiatrie Saint-Vallier Arrivée le 1er septembre 2008 aux HDN, site de Saint-Vallier en qualité d’assistante sociale, service de pédopsychiatrie. Elle n’a mis que peu de temps à se faire remarquer par ses collègues. L’œil pétillant, vive comme un lombric sorti de terre, elle n’a laissé personne insensible à son tempérament. Obstinée dans la recherche de solutions aux différents dossiers qui lui était confié. Elle était capable malgré sa petite taille de bouger des montagnes ou de fatiguer ses interlocuteurs jusqu'à obtenir ce qu’elle souhaitait pour le bien être du patient. Le 30 mai 2011, l’appel des bras musclés de son mari, pompier professionnel, et le doux chant des cigales de Donzère ont eu raison de notre volonté de la garder parmi nous. Avec un espoir collégial qu’elle arrête de se faire des tatouages sur le peu de place qui lui reste, nous lui souhaitons une bonne continuation et de la réussite dans ses projets professionnels et personnels. Sa remplaçante, Vanessa Perez est arrivée, nous lui souhaitons la bienvenue. L’équipe de pédopsychiatrie et Emmanuel Arnaud Marie-Thérèse Lafleuriel praticien hospitalier, pharmacie Elle va nous quitter le 1er octobre pour rejoindre un autre établissement hospitalier plus près de chez elle. Nous avons travaillé ensemble sur différents projets mais celui qui a certainement consolidé notre complicité et notre amitié est le projet du regroupement des deux pharmacies Romans et SaintVallier en 2007. Sur le plan professionnel, j’ai pu apprécier sa grande compétence, sa rigueur dans le travail, sa disponibilité et sa gentillesse. C’est elle qui a développé, dans des conditions d’urgence, la dispensation nominative pour l’EHPAD de Romans. Je vais la regretter et je lui souhaite bonne chance dans son nouveau poste de pharmacien chef de service… Marie-Josée Rognoni Bienvenue Béatrice Bonvallet IDE, bloc opératoire Sandrine Borel adjoint administratif, imagerie médicale Grégory Denos ouvrier professionnel qualifié, entretien hôtelier Cécilia Jérôme IDE, EHPAD Saint-Vallier Séverine Job diététicienne, cuisine Julie Lanfrey technicienne de laboratoire, laboratoire Léna Malossane IDE, Jacquemart Anthony Prost assistant généraliste, accueil et traitement des urgences Fabien Sauvage orthophoniste, ergothérapie et rééducation Laurent Willer IDE, ENG Barbier Yvard assistant socio-éducatif, psychiatrie 26/01 Vanessa Perez assistante sociale, pédopsychiatrie Saint-Vallier Michel Betton cadre de santé, laboratoire C'est avec une certaine émotion que je vois partir Michel du service. Nous avons participé ensemble à l'aventure de la création du laboratoire fin 81 - début 82 à une époque où la cooptation existait encore et prouvait que c'était un excellent mode de fonctionnement. Depuis cette époque, je me suis toujours félicité de l'avoir choisi comme cadre. Il a traversé ces années avec un grand professionnalisme : efficacité, disponibilité, polyvalence en biologie et en informatique. C'est grâce à son énergie que le service occupe aujourd'hui, 30 ans après, une place indiscutable et irremplaçable aux HDN. Il a toujours eu des relations faciles et courtoises avec l'ensemble des personnels hospitaliers, apprécié de tous à l'intérieur comme à l'extérieur du laboratoire. Son engagement syndical montre aussi qu'il est tourné vers les autres. Il a eu dernièrement la délicatesse de former pendant quelques semaines Laurence Girard qui va maintenant prendre sa suite. Nous serons nombreux à le regretter mais en même temps heureux de savoir que commence une nouvelle (et belle !) vie pour lui”. JC Colombani 11
Documents pareils
Maternité la vie au quotidien
de services hospitaliers, cadres a permis d’en vérifier la lisibilité et la compréhension. Une grande satisfaction est exprimée. Les nouveaux supports permettent de renforcer l’écoute et l’expressi...