Dossier de presse - Teva Laboratoires
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Dossier de presse Teva Laboratoires dans le cadre des Entretiens de Bichat « Quels leviers pour une meilleure observance de leurs traitements par les personnes âgées ? » Contacts Presse : Teva Laboratoires [email protected] [email protected] INST-2014-07-419 Burson-Marsteller i&e Tanaquil Papertian – Tél. : 01 56 03 13 79 / 06 87 76 77 48 [email protected] Linda Pavy – Tél. : 01 56 03 13 24 / 06 07 59 43 95 [email protected] SOMMAIRE I. le programme « Marguerite » 20 recommandations pour améliorer l’observance de leurs traitements par les personnes âgées polymédicamentées autonomes. ▪ Faciliter l’observance du patient au quotidien ▪ Sensibiliser tous les acteurs de l’observance ▪ Renforcer la coordination dans le parcours de soins 3 II. Les autres volets du programme 10 III. Annexe 1 12 IV. Annexe 2 15 V. Teva Laboratoires 17 ▪ Une enquête observationnelle ▪ Un volet expérientiel Présentation du groupe d’experts. Proposition d’ordonnance pour une meilleure observance. I. le programme « Marguerite » : 20 recommandations pour améliorer l’observance de leurs traitements par les personnes âgées polymédicamentées autonomes Dès septembre 2013, Teva a mis en place un programme ambitieux sur l’observance de leurs traitements par les personnes âgées polymédicamentées vivant à domicile en vue de formuler des recommandations concrètes afin de mieux comprendre les comportements entraînant une mauvaise observance, sensibiliser l’ensemble des acteurs et agir. Le programme « Marguerite » a été conçu et structuré autour du patient, un patient acteur, au cœur de la chaîne du médicament. En effet, les causes de la non-observance sont multiples et les acteurs de la chaîne qui peuvent contribuer à son amélioration sont nombreux. Parmi ceux-ci, 3 principaux : le médecin, le pharmacien et le patient. Un groupe de travail, non académique, représentatif de la diversité et de la complexité de la chaîne de soins afin d’analyser les facteurs de la non-observance. Constitué de 3 médecins – un généraliste, un cardiologue, un gériatre – 4 pharmaciens, 3 de ville et un hospitalier, une psychologue hospitalière en gériatrie, 2 représentants d’associations de personnes âgées AGIRabcd et Oldup, un philosophe ancien pharmacien, un sociologue ancien conseiller au Ministère de la Santé. Le groupe de travail a exploré le parcours de soin du patient âgé et a identifié les principaux facteurs d’inobservance. À partir de cette analyse, il a élaboré des solutions concrètes et faciles à mettre en œuvre pour améliorer l’observance thérapeutique au quotidien. 20 recommandations structurées en 3 périmètres d’intervention dans le cadre de la chaîne de soins visantà : 1 - Faciliter l’observance du patient au quotidien 2 - Sensibiliser tous les acteurs de l’observance 3 - Renforcer la coordination dans le parcours de soins 3 Faciliter l’observance du patient au quotidien 1. Structurer l’ordonnance pour une meilleure observance ▪ L’ordonnance est la clef de voûte du traitement, elle matérialise la consultation entre le médecin et le patient. ▪ L’ordonnance assure la continuité avec le pharmacien et représente la référence essentielle lorsque le patient se retrouve seul face à ses boîtes de médicaments. Les problèmes les plus fréquents d’observance apparaissent lors de l’introduction de nouveaux traitements, d’un arrêt de traitement ou lors d’une substitution. > Adopter un nouveau format d’ordonnance permettrait de contribuer à une meilleure observance sans imposer une démarche supplémentaire de la part du médecin. 2. Encourager l’utilisation d’un plan de prise de médicaments et réconcilier les ordonnances en officine ▪ Les patients de plus de 75 ans consultent en moyenne plus de 3 médecins (médecin généraliste, cardiologue, ophtalmologue, urologue, néphrologue, etc.) et prennent en moyenne 4,5 médicaments au quotidien. Plus de 43 % d’entre eux prennent entre 5 et 10 médicaments par jour 1. ▪ Chaque prescripteur délivre une ordonnance. Si le médecin généraliste consolide les différentes prescriptions sur une même ordonnance, cette synthèse se trouve produite en décalage par rapport à la prescription du/des spécialiste/s. Dans l’intervalle, le patient jongle avec plusieurs ordonnances. ▪ De nombreux logiciels dans les pharmacies proposent d’établir des « plans de posologie ». > Recommander l’usage d’un plan de posologie en l’intégrant dans les logiciels des pharmacies. 3. Délivrer les traitements de Maladies chroniques pour 2 à 3 mois en cas de vacances ▪ Lors de déplacements prolongés (plus de 30 jours), certains patients ne renouvellent pas leur achat de médicaments dans une pharmacie qu’ils ne connaissent pas pour différentes raisons : peur d’avoir des médicaments différents, de changer de couleur et de forme de comprimé ou de ne pas connaître le pharmacien… Ils font alors « durer leur traitement » ou prennent des « vacances thérapeutiques ». > Autoriser officiellement la délivrance de médicaments pour maladies chroniques pour 2 ou 3 mois au moment des vacances par le pharmacien habituel. 1 : Étude PAQUID - Unité Inserm 897, Université Bordeaux Segalen, CMRR Bordeaux, Hôpital Xavier Arnozan, CHU de Bordeaux, 2012 4 4. Harmoniser le nombre de comprimés par boîte de médicaments à 28 ou 30 jours ▪ Les patients peuvent recevoir aujourd’hui des traitements en quantité suffisante pour 28 jours, 30 jours, 84 jours ou 90 jours. S’ils prennent des traitements pour maladie chronique, il peut exister un écart de 2 jours au moment des renouvellements mensuels, de 6 jours au moment de la prochaine visite chez le médecin et de 24 jours au bout d’un an... Ces écarts peuvent être la source d’incompréhension de la part du patient, de non observance (le patient fait « durer » sans en prendre pendant deux jours) ou de gâchis (le patient se retrouve avec trop de comprimés qui finissent par être périmés). > Statuer sur un nombre de comprimés unique et harmonisé par boîte de médicaments : 28 ou 30 comprimés. 5. Adapter les boîtes de médicaments aux besoins des patients âgés ▪ Les boîtes de médicaments ne sont pas adaptées à la vision souvent diminuée des personnes âgées qui souffrent de pathologies comme la cataracte, le glaucome, la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge : polices de caractère fines, codes couleurs non identifiables facilement, etc. ▪ L’espace de rédaction à destination des pharmaciens pour l’inscription de l’information sur la posologie à transmettre au patient n’est pas optimisé. > Rendre les boîtes de médicaments plus lisibles, plus simples à utiliser et plus identifiables pour le patient. 6. Diffuser un guide patient pour préparer la consultation chez le médecin généraliste ▪ Les patients ne préparent pas leur entretien chez le médecin avec le même sérieux que lorsqu’ils préparent un rendez-vous chez leur banquier ou leur notaire. ▪ Les patients, parfois stressés, ne trouvent pas toujours le moment opportun pour aborder les sujets qui leur tiennent à cœur lors de la consultation. > Proposer au patient un guide pour bien préparer sa consultation : les documents à emporter, les questions à poser au médecin. 7. Créer le passeport observance pour le patient ▪ Les patients âgés ont besoin de supports écrits pour mémoriser l’ensemble des informations qui leur ont été transmises sur l’observance lors de leurs consultations ou de groupes de partage d’expériences. ▪ Les patients âgés affectionnent les supports qui concentrent l’information sur leurs traitements. > Diffuser un passeport pour le patient regroupant l’ensemble des recommandations et des bonnes pratiques pour une meilleure observance. Adapté à chaque personne, ce document permettra de centraliser les informations personnelles sur les prochaines consultations, les vaccins et les examens à venir. 5 Sensibiliser tous les acteurs de l’observance 8. Partager des « réflexes patient » pour une bonne observance ▪ Les patients doivent être sensibilisés aux conduites à adopter pour améliorer leur observance thérapeutique et éviter des comportements à risque. Le dernier maillon de la chaîne de l’observance étant le moment où le patient poly-médicamenté se retrouve seul à domicile face à la complexité de son traitement : de nombreuses boîtes de médicaments et une ordonnance. > Diffuser le plus largement possible auprès des patients, des soignants et des aidants, une liste de réflexes essentiels pour gérer les traitements des patients au quotidien et éviter les principaux risques dus à l’inobservance. 9. Organiser des groupes de partage d’expériences sur l’observance entre patients ▪ Un des premiers leviers de la bonne observance est la connaissance et la compréhension que le patient a de ses traitements. Les patients ont peu l’occasion d’échanger sur leurs médicaments avec d’autres patients. Si les mutuelles et les caisses de retraite proposent des formations autour du médicament, ces dernières n’abordent pas nécessairement la problématique de l’observance. > Créer des groupes de partage d’expériences sur l’observance, à destination des patients, en partenariat avec la CNAV et les mutuelles ou caisses de retraite. 10. Encourager médecins et pharmaciens à communiquer avec le patient selon le « Calendrier annuel de l’observance » ▪ Les risques d’inobservance ne sont pas les mêmes suivant les saisons. L’hiver, le nombre de médicaments augmente avec les maladies saisonnières, l’été, les changements de rythme perturbent la prise régulière. ▪ Les médecins et les pharmaciens ont une activité soumise à la saisonnalité. > Proposer aux médecins et aux pharmaciens le « Calendrier annuel de l’observance » qui leur permet d’aborder, avec un message adapté, la problématique de l’observance avec les patients en fonction des saisons. 11. Sensibiliser le médecin sur les risques d’inobservance ▪ Au cours d’une visite chez leur médecin généraliste, les patients âgés ne retiennent pas tous la totalité des informations sur les traitements que le médecin leur délivre. > Rappeler aux médecins les causes (audition, mémoire, culture, stress...) et l’importance de déperdition d’information médicales par le patient âgé et leur proposer des arguments afin de faire comprendre au patient la nécessité de bien suivre son traitement. 12. Encourager le médecin à établir un « bilan de l’observance » ▪ Le diagnostic de l’observance peut être établi dès la consultation de ville à partir d’indices significatifs et révélateurs du comportement du patient. > Utiliser une méthode simple basée sur l’observation des ordonnances passées, un questionnaire et l’observation patient. 6 13. Renforcer l’accompagnement en officine lors de l’introduction de nouveaux traitements ▪ Le risque de non observance est majoré lors de l’introduction de nouveaux traitements ou du changement de dosage des traitements. > Sensibiliser toujours plus le pharmacien à l’accompagnement du patient au moment de l’introduction ou du changement de traitements : • en validant la compréhension de la posologie par le patient • en expliquant au patient les effets secondaires éventuels • en rappelant au patient que le bénéfice du traitement repose sur le respect de la posologie et de sa durée • en explorant les usages éventuels de médicaments non prescrits 14. Développer des formations conjointes médecins / pharmaciens sur l’observance à l’université et en formation continue ▪ La coordination entre médecins et pharmaciens est essentielle pour détecter les signes de non observance dans le comportement des patients. ▪ Les médecins sont confrontés aux dangers de la non observance pendant leur internat mais ils ne sont pas formés à la détecter et à la traiter au niveau des cabinets de ville. > Organiser une formation conjointe sur l’observance au niveau de la 5e année pour les étudiants en pharmacie (année hospitalo-universitaire pour les pharmaciens) et 5/6e années pour les étudiants en médecine. 15. Lancer la journée nationale de l’observance thérapeutique ▪ L’inobservance implique de nombreux acteurs. Pour avancer il est essentiel qu’il y ait une mobilisation forte et conjointe de tous les acteurs dans la durée. > Instaurer une journée nationale – Teva propose le 4 juin par exemple – de mobilisation générale autour de l’observance, relayée par les pharmacies, les cabinets médicaux, les médecins. 7 Renforcer la coordination dans le parcours de soins 16. Mettre en place un entretien observance en officine ou au domicile ▪ L’échange pharmacien / patient, au moment de la délivrance des médicaments, ne permet pas d’aborder en profondeur la problématique de l’observance pour des raisons de temps et de confidentialité. > Il est important de revenir sur le sujet auprès du patient âgé après que celui-ci ait commencé son traitement et se retrouve face à de nouvelles questions. Proposer, deux fois par an, aux patients âgés de plus de 75 ans un entretien structuré et approfondi sur le thème de l’observance. Ce dernier peut être réalisé par le pharmacien, à l’officine ou au domicile du patient, en coordination avec le médecin. 17. Constituer un classeur de liaison entre les patients et les professionnels de santé ▪ Le patient n’est pas toujours conscient que les informations médicales (compte rendu de consultation et ordonnances des autres médecins, résultats d’analyse, radios…) qu’il détient sur son parcours de santé pourraient faciliter le travail des professionnels de santé en vue d’une meilleure prise en charge. > Sensibiliser chaque patient à l’importance de la transmission de l’information en lui expliquant comment constituer un classeur de liaison. 18. Généraliser la conciliation médicamenteuse en sortie d’hôpital ▪ Les patients sortent souvent de l’hôpital avec une nouvelle prescription. Cette dernière ne prend pas toujours en compte les traitements pris habituellement par le patient. Il arrive que le patient n’ait pas compris ou n’ait pas été informé de ce qu’il devait faire avec ses anciennes ordonnances. Un compte rendu d’hospitalisation est envoyé au médecin traitant mais il arrive avec un délai compris entre une semaine et quinze jours après la sortie du patient. Dans cet intervalle, le patient se rend chez son pharmacien qui ne dispose pas des informations pour orienter le patient sur la conduite à adopter avec ses traitements chroniques. ▪ Des entretiens de conciliation à la sortie de l’hôpital ont été expérimentés. Leur objectif est de faire la synthèse écrite entre les prescriptions antérieures (évaluation de l’observance et de l’automédication) et les nouvelles prescriptions en mettant en valeur ce qui a été ajouté et supprimé. Cet entretien de conciliation est également l’occasion de statuer sur le niveau d’observance et d’automédication du patient. > Diffuser la grille d’entretien d’évaluation auprès des pharmaciens hospitalier (expérience réussie aux CHU de Grenoble et Nîmes). 8 19. Consolider les indices de l’inobservance en officine pour générer une « alerte observance » ▪ Les patients âgés souffrant de maladies chroniques ont des contacts réguliers avec le personnel de la pharmacie et sont généralement fidèles à la pharmacie proche de leur domicile. À l’officine, les patients chroniques délivrent de manière intentionnelle ou non des indices concrets sur leur niveau d’observance. Ces informations, susceptibles d’être collectées par le personnel de la pharmacie, sont susceptibles d’être collectées par le personnel de la pharmacie ne constituent un indicateur que si elles font l’objet d’une consolidation. Ces informations devraient servir à identifier les patients avec lesquels tenir un entretien d’observance. > Consolider dans la fiche client en officine des observations sur l’observance de chaque patient de plus de 75 ans,en complément du Dossier Pharmaceutique. 20. Développer des rencontres régulières médecins, pharmaciens et infirmières de ville autour de l’observance ▪ La coordination entre médecins, pharmaciens et infirmières est essentielle pour détecter les risques de non-observance dans le comportement des patients. ▪ Au niveau local, dans les grandes villes, médecins et pharmaciens ne se connaissent pas toujours et sont peu en contact, quelques échanges téléphoniques exceptés. Ils collaborent rarement au sein d’une équipe sauf dans les milieux ruraux. > Développer des rencontres locales régulières entre pharmaciens, médecins et infirmières de ville autour du bon suivi des traitements. 9 II. Les autres volets du programme Une enquête observationnelle Étude IPOP - Investigations, Prescriptions Officines Personnes Agées Polymédiquées en cours de réalisation. Une enquête nationale observationnelle est en cours auprès d’un échantillon représentatif des officines en France et d’un échantillon représentatif des patients âgées polymédiqués de plus de 65 ans en France, par le Service ICAR de l’Hôpital de la Pitié Salpétrière en collaboration avec le groupement PHR. L’objectif est d’analyser les ordonnances de ces patients en termes de potentiel d’interaction médicamenteuse afin d’identifier des situations à risque et de faciliter les explications du pharmacien sur les interactions médicamenteuses et les adaptations de posologie auprès des patients âgés sous poly-médication. Constat : La personne âgée, du fait de son vieillissement physiologique, se retrouve fré- quemment en situation de poly-pathologies. Ceci impose une polymédication exposant à des intéractions multiples dans un contexte de troubles métaboliques et cardiaques fréquents et de dysfonctionnement rénal et/ou hépatique. Cette polymédication est responsable d’un nombre important d’accidents iatrogènes et un risque accru d’hospitalisation (10 à 20 % des motifs d’hospitalisation des personnes de plus de 70 ans). De plus, les personnes âgées peuvent présenter un déficit de compréhension qui compromet l’observance et donc l’efficacité thérapeutique. Déroulé : L’étude IPOP analyse les ordonnances de 1 000 patients, délivrées à l’officine, en ville afin de réaliser un état des lieux sur les « Drug related problems » qui peuvent survenir chez ces patients. Finalité : Évaluer la nécessité d’adaptation des posologies aux fonctions cardiaque, rénale ou hépatique au regard des risques d’interaction médicamenteuse potentiels. Donner des pistes pour améliorer la compréhension de l’ordonnance par les patients et pour faciliter les conseils des pharmaciens dans un certain nombre de situations de prescriptions. Calendrier : les résultats de cette étude sont attendus début 2015. 10 Un volet expérientiel « Dans mon corps de futur senior : vivre la vie d’un senior dans son parcours de soins » Dans le cadre du programme « Marguerite », Teva a développé un volet expérientiel – « Dans mon corps de futur senior » – qui consiste à faire vivre la vie d’un senior dans son parcours de soins à des personnes jeunes afin qu’elles en expérimentent les problématiques : le senior lors de sa consultation chez son médecin, lors de son passage à la pharmacie et enfin, seul, à son domicile. Pour cela, Teva a mis à disposition de ses collaborateurs un outil de simulation des effets du vieillissement qui permet à des personnes jeunes de se mettre dans le corps de la personne âgée. SAMO – Simulation Of The effects of aging in relation to medication – simule la perte de la vue, de l’audition et les problèmes moteurs auxquels sont confrontées les personnes au-delà de 75/80 ans. Il permet de ressentir les difficultés et les frustrations liées à un environnement, des produits ou des services mal conçus et d’imaginer des solutions pour les résoudre. 11 III. ANNEXE 1 Présentation du groupe d’experts Philippe Aubert 79 ans, Ingénieur Agronome retraité du secteur de la chimie industrielle. Au sein de l’Association AGIRabcd depuis 19 ans. Il est responsable des Relations Publiques. Il est convaincu du bienfait de la confiance entre Médecin, Pharmacien et Patient et croit à la fidélisation du Patient par ses Médecin et Pharmacien. Stéphanie Bardy 36 ans, philosophe et professeur de philosophie. Elle s’intéresse au domaine de la santé et termine actuellement une thèse sur l’épistémologie médicale pensée à partir de la philosophie hégélienne. Elle a exercé en tant que pharmacienne en officine pendant 8 ans à Paris et à Berlin. Elle est convaincue de la nécessité actuelle de favoriser l’observance thérapeutique à partir d’une épistémologie médicale qui repose sur une approche holistique du patient. Magalie Baudrant-Boga 36 ans, pharmacienne Hospitalière au CHU de Grenoble, Magalie exerce des activités de pharmacie clinique au quotidien. Elle est également enseignante auprès d’étudiants en pharmacie, médecine et métiers paramédicaux à la Faculté de pharmacie de Grenoble. Elle s’est spécialisée en éducation thérapeutique afin d’accompagner au mieux les patients souffrant de maladie chronique dans leur prise en charge thérapeutique et plus particulièrement leurs comportements de santé en lien avec les médicaments. Son sujet de thèse « Penser autrement le comportement d’adhésion du patient au traitement médicamenteux ». Corinne Bernard Corinne Bernard, médecin généraliste et gériatre depuis 20 ans à Paris, a exercé dans un centre de santé pour s’installer en ville depuis 5 ans. La moitié de sa clientèle a plus de 65 ans. 12 Anne Dumont 33 ans, psychologue clinicienne et psychothérapeute spécialisée en Thérapies Comportementales et Cognitives, elle exerce également à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (A.P.H.P) dans le service de gériatrie de l’hôpital Broca. Pour améliorer l’observance thérapeutique chez les personnes âgées, il lui semble nécessaire d’instaurer un cadre thérapeutique où patient-médecin-pharmacien travaillent en collaboration. Pierre Dumoulin Le Dr Pierre Dumoulin, 66 ans, a une longue expérience, hospitalière puis libérale, de 35 années de pratique de la cardiologie. Cofondateur du club des cardiologues du sport et des congrès Cœur et Sport, Il consulte depuis 31 ans à la clinique de la Montagne à Courbevoie où il a aussi développé un centre de réhabilitation à l’exercice ambulatoire pour les cardiaques. Il est convaincu de l’importance de développer, parallèlement aux progrès de l’observance thérapeutique médicamenteuse, la promotion d’un style de vie intégrant, sans limitation d’âge, la lutte contre les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires. Maryse Garenaux-Lionne 62 ans, diplômée de la Faculté de Lille, est installée dans le Morbihan, depuis janvier 1994. Vice-présidente du Conseil Régional de l’Ordre des Pharmaciens de Bretagne, elle a piloté les travaux du Comité Stratégique Métiers du groupement Giphar dont elle a été vice-présidente puis secrétaire nationale. Désireuse d’accompagner au mieux les patients dans leur parcours, elle a été durant 10 ans trésorière du réseau de cancérologie Onc’Oriant en participant avec les professionnels hospitaliers et libéraux à sa création et son développement. Elle est convaincue que l’observance, donc la sécurité des patients, en dépend en grande partie. Dominique Livet 64 ans, après avoir travaillé dans l’industrie pharmaceutique pendant 20 ans, il a repris une officine dans le 15e arrondissement de Paris depuis 18 ans. Il a été 13 ans Vice-Président du Conseil Régional de l’Ordre des Pharmaciens et demeure actuellement membre du Conseil régional de l’Ordre des Pharmaciens d’Ilede France. Il est convaincu que la formation des prescripteurs et des pharmaciens est essentielle afin que ceux-ci restent en phase avec l’évolution des traitements destinés à leurs patients et puissent répondre aux diverses questions, base de la réussite du suivi thérapeutique des médicaments. 13 Mohammed Malki 54 ans, sociologue et économiste de formation, il est consultant expert du bien vieillir et directeur scientifique au sein de l’Institut SilverLife France, think tank dédié aux questions économiques liées au vieillissement. Il a été Conseiller technique au Secrétariat d’Etat en charge des Aînés, au Ministère des Solidarités et au Ministère de la Santé. Il est convaincu que la question de l’observance médicamenteuse, en particulier chez les personnes âgées – parce que souvent atteintes de plusieurs pathologies et en situation de fragilité en raison de l’avancée en âge –, est un enjeu important de santé publique. Yves Michiels 44 ans Pharmacien d’officine depuis 1998, il exerce à Dijon et est aussi maître de conférences associé à la faculté de Dijon, département pharmacie clinique. Il a développé différents outils récompensé par le prix CESPHARM en 2011 afin d’aider le pharmacien au quotidien à jouer pleinement son rôle dans le suivi du patient avec notamment la prévention des effets indésirables évitables des médicaments, le suivi de l’observance. Actuellement il dirige une Étude IPhODIA Phase IV sur l’observance des patients diabétiques en officine ainsi que sur la mise en place d’entretiens pharmaceutiques des patients atteints de sclérose en plaques. Il mène enfin des programmes de recherche en officine sur l’accompagnement du patient en partenariat avec d’autres universités internationales de Pharmacie comme Genève-Lausanne. Nancy de la Pérrière Nancy de La Perrière, 85 ans, psychologue de formation, ayant exercé pendant plusieurs années comme thérapeute, retraitée, est membre actif de l’Association Old’ Up. Elle est convaincue de l’importance de l’écoute du médecin généraliste, quel que soit l’âge de son patient, et de la nécessité de l’accueil attentif du pharmacien habituel. Jean Claude Schwartz 59 ans, a une longue expérience d’exercice de la médecine générale à Puteaux (29 ans). Maitre de conférences associé au département de médecine générale de la Faculté de médecine Paris Descartes, il a dirigé quatre thèses sur l’observance thérapeutique de la personne âgée polymédiquée. Investi dans la recherche sur la relation médecin, malade et médicament, il s’implique dans la sensibilisation à l’observance des internes en médecine générale et dans la mise en place de réseaux axés sur l’observance par l’intermédiaire des maisons et pôles de santé universitaires. 14 IV. ANNEXE 2 Proposition d’ordonnance pour une meilleure observance Remarques ▪ Proposition d’une ordonnance type pour un patient âgé polymédicamenté afin d’améliorer l’observance. ▪ Cette proposition émane d’une initiative du groupe d’experts. 15 16 V. Teva Laboratoires « Un Laboratoire nouveau pour une nouvelle santé » Teva Laboratoires : une position singulière parmi les laboratoires pharmaceutiques Français. Un laboratoire qui propose à la fois des médicaments génériques et des médicaments de spécialités avec une approche synergique qui capitalise sur la complémentarité et les points forts des deux pratiques professionnelles : vision à long terme et réactivité. En France, Teva occupe la 3e place sur le marché des médicaments génériques – couvrant ainsi une prise en charge de 120 pathologies et 89,9 % du répertoire des médicaments génériques – et se situe à la 5e place de tous les laboratoires en nombre de traitements distribués. Par ailleurs, Teva est présent en officine mais également à l’hôpital, ceci lui permet ainsi de s’adresser à la fois aux médecins et aux pharmaciens 3. Dans le domaine des médicaments de marque, Teva propose de nombreuses spécialités en neurologie (sclérose en plaques, maladie de parkinson), en pneumologie (asthme et BPCO), dans la santé de la femme (contraception, ostéoporose et troubles gynécologiques), en oncologie (cancer du sein, anémie, neutropénie et douleur d’origine cancéreuse) et en gastro-entérologie (troubles fonctionnels intestinaux, nausée et douleurs abdominales). Avec 1 000 collaborateurs répartis sur tout le territoire français et deux unités industrielles de production, à Sens et à Nevers, Teva Laboratoires contribue activement à la vie économique au cœur des régions. Présent dans 60 pays, le Groupe Teva emploie 46 000 personnes dans le monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 20,3 milliards de dollars en 2012, ce qui en fait le leader mondial et européen des médicaments génériques et le premier producteur de principes actifs pour les médicaments. > Teva, un acteur résolument engagé à infléchir les coûts de santé. 3 - Source interne : « Teva Laboratoires, filiale française du groupe Teva » extrait du dossier de presse de Novembre 2013 et GERS septembre 2013 17
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