« Mes » 1000 bosses. Cette année, je fais la petite ! Lors des deux
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« Mes » 1000 bosses. Cette année, je fais la petite ! Lors des deux
« Mes » 1000 bosses. Cette année, je fais la petite ! Lors des deux dernières éditions, je m’alignais sur la grande, ses 145km et 2500m de dénivellé. En 2003, je soutenais le train jusqu’à la dernière montée du col de la Luère où vinrent les crampes. Je limitais la casse en mettant le tout petit et finissant tranquillement. Au final une moyenne de 29km/h. En 2004, je tenais le train jusqu’au km 80 (30km/h de moyenne). Puis plus rien. Je finis donc en touriste pour une moyenne globale de 26km/h. Si tôt en (ma) saison et avec seulement 1000 km au compteur, la petite semble plus appropriée. La grande pourrait être faite en gérant sereinement, mais l’utilisation rationnelle de l’énergie n’est ma spécialité que professionnelle. Et puis le jeudi 5 mai (de l’ascension), soit 4 jours après, je prévois mon Lyon – Dole annuel en vélo (210km)1. Il ne faut donc pas me cramer sur ces 1000 bosses. De plus, je reviens d’une semaine de déplacement à Paris, enchaînée avec une semaine de vacances typée ski de rando. Le bilan cycliste des 3 dernières semaines est maigre : deux sorties de 40km juste avant les 1000 bosses. Espérons que la semaine dans les Hautes Alpes a permis de faire du globule rouge pour compenser. Cependant, pas de quoi espérer des miracles. Soyons pour une fois raisonnable et n’allons pas droit dans le mur : en route donc avec le sourire pour la petite (dossard rouge), ses 85km et 1500m de dénivelé. Premier inconvénient, alors qu’en arrivant sur le site en vélo 30 minutes avant le départ je croise Paul du TAC cyclo2, nous nous séparons tout de suite. Lui sur la grande (avec les vrais cyclistes aux dossards noirs). Et moi sur la petite. Tant pis pour la papote. J’engage quand même la conversation avec la féminine à mes côtés. Elle vient de faire le Ventoux quelques jours auparavant, réside en Isère. Elle préfère les longs cols aux petits tracassins. Et s’inquiète un peu du risque de chutes avec le départ rapide. Jean-Pierre du TAC me rejoint 10 minutes avant le départ. Il faut dire que ma position est relativement bonne. 3 longueurs avant la ligne. Filou va ! Heureusement, je n’ai pas protesté trop fort quand d’autres me passaient devant. Il fait la petite avec également 1000 km au compteur. Même faits même effet ? En tout cas, il n’a pas pris son VTT mais a toujours son camelback. Et est vêtu comme pour l’hiver, tee-shirt thermique en prime L’an dernier, il a fait une bonne place 32ème avec 32km/h de moyenne. Pratique comme moyen mnémotechnique, il faudra que j’essaie. (100ème à 100km/h ?). Enfin, Jean-Pierre préfère également envoyer sur le petit sans gérer. Sa devise « à fond à fond à fond en remettant une couche sur la fin ! ». Notre Iséroise (en réalité elle n’est bien sûr pas plus à nous qu’à vous) nous demande si nous sommes bien du TAC Cyclo qui organise les 3 cols. « Mais bien sûr madame, et les 3 cols c’est magnifique ! » Un peu de promo. Et j’insiste : « les 3 cols favorisent les montées longues, elle vous plaira ». Je ne sais pas si cela est vrai, je ne l’ai jamais faite. Et maintenant que je suis au TAC, je la ferai vivre, mais ne la courrai pas plus. De toutes façons, notre charmante Iséroise ne regrettera probablement pas son déplacement. 9h, le grand parcours part. 9h02 nous avançons jusqu’à la ligne de départ. Nous remontons à 2 longueurs de la tête. 9h10, départ. Sur le plat, pas de discussion, tout de suite les gros braquets pour remonter la tête (et ne pas trop se faire remonter). La première descente est un peu effrayante. Les voitures ne sont pas arrêtées. La route n’est pas très large. Des plaques d’égout traînent et des bidons volent. Heureusement, je n’entends pas de chute. Juste quelques insultes. Après 4 minutes, la marche d’approche commence vers la Croix du Ban. Les vitesses baissent, mais pas les pulsations. Je suis 5 à 6 km/h plus rapide que lorsque je passe seul à ces endroits. 25 à 26km/h contre 20km/h. Dans les montées, le peloton de tête grimpe à 1100m/h (vitesse ascentionnelle). Allure soutenue car la pente n’est pas forte avant Sainte Consorce. Je suis 4 ou 5 longueurs derrière les premiers. Ceux qui 1 Dont le bilan sera : sous un temps incertain, avec le vent du nord glacial dans le nez toute la journée, sans espoir de lui tourner le dos. Il fallait en garder un peu sous la pédale. Il manquait également cruellement un solide bande de gaillards pour m’abriter derrière. Au final, de porte à porte, 8h15 contre 9h l’an passé. 7h50 sur le vélo pour 26,8km/h. La moyenne a baissé, mais les pauses ont été raccourci à l’indispensable (trop froid). Espérons que Lyon – Mont Blanc – Lyon se fera avec un vent favorable. 2 le Tour de Salvagny Athletic Club, auquel j’appartiens. mènent semblent lever le pied, considérant sans doute que la sélection est faite. Tout de suite après le ralentissement, cela remonte par la gauche. Face aux voitures qui arrivent. Le choix est cornélien. Rester dans la roue et risquer de se faire larguer lorsque le peloton se scindera, ou frotter en remontant avec tous sur la gauche. Ou l’alternance des deux. Un petit coup d’œil aux pulsations, elles sont dans le rouge (175 – 185) mais pas dans l’écarlate. Je décide de rester au contact et de remonter dès que possible. Jean-Pierre est un peu devant moi. Le feu rouge avant Marcy et le gros coud’cu3 de Sainte Consorce est l’occasion de bien remonter, surtout vis-à-vis de ceux qui ne connaissent pas le terrain. Une pointe à 1440m/h fait exploser le tachymètre (188) mais permet de rester au contact. Au sortir de Sainte-Consorce, je reste dans le peloton de tête. Sur le faux plat, il s’étire. Les deux concurrents devant moi n’accrochent pas la roue. Je saute dans une roue qui passe pour combler le trou. Dans les toboggans avant Vaugneray je gère mal un virage, freine trop tôt, et n’arrive pas à accrocher la remontée en face. Se profile à l’horizon la Croix du Ban. De toutes façons, je ne resterai pas accroché à la tête dans cette montée. Je calme le jeu et ralentis un peu les pulsations. Je rattrape une bonne roue qui monte bon train. Décidement la saison semble propice aux belles roues qui passent. Nous prenons des relais longs. La montée de la croix du ban se fait à 19km/h de moyenne et à 1032m/h. 10’. Ce n’est pas mon record sur cette bosse de référence (il doit tourner aux alentours de 9’25 mais nécessiterait une mise à jour) mais c’est soutenu. D’ailleurs, à cette allure, nous remontons pas mal de coureurs. Des coureurs du grand parcours, des coureurs de la randonnée, et des coureurs du petit parcours. Probablement surpris par cette montée de 3km à quand même presque 6%. Dans les derniers hectomètres avant le col, je perds mon compagnon de montée. Je n’ai pas repéré son dossard. Situation classique mais toujours frustrante dans les cyclosportives. L’espace d’un instant, court ou long, on se retrouve en parfaite entente à partager un effort commun. Et au hasard de la course, tout cela disparaît. C’est peut-être cela le charme des cyclosportives. Instant fugace de communion avec un inconnu, dont il ne restera rien. 1000 bosses 2005 88,5km 2h48 31,6km/h puls_moy: 170 190 bascule à 20m du peloton de 10, ne reviendrait que sur 3 Sainte-Consorce (pointe) 1440m/h la Croix du Ban 1032m/h Col de la Luère 1001m/h Haut Malval 1092m/h 180 1000 la Croix de Part 950m/h Col des Brosses 960m/h Haut Malval 735m/h attente puis relais avec Loïc du TAC qui ne fait pas la course (je ne le sais pas) 900 dernier coup de cul 800 700 pulsation 170 160 laisse partir peloton de tête et calme le jeu la route est longue 600 reconstitution d'un peloton de 10 puls altitude 500 400 Izeron 150 300 Col de Malval crampes généralisées dans la remontée sur Sainte Consorce, décroche du groupe de 4 140 retrouve collègue TACCyclo lui prend la roue 130 0:00 0:28 0:57 1:26 1:55 200 100 on reprend Loïc du TAC qui mène la descente du groupe de 4 dans la Luère 2:24 2:52 0 3:21 temps Descente rapide sans tenter le diable. En continuant de remonter des coureurs du grand. Deux fusées me passent juste avant le virage à gauche pour bifurquer vers la Luère. Je ne laisse naturellement pas partir de si belles roues. Un dossard noir dans le vallonné avant la Luère attaque à fond. Il a probablement pris du retard sur ennui mécanique et tente de remonter. En tout cas, il est clair que vu son allure, il n’est pas à sa place avec 10’ de 3 Néologisme phonétique évident n’ayant d’autres objectifs que de contourner la censure retard sur le grand parcours. Je me laisse traîner. On attaque la montée de la Luère. Les coureurs se font nombreux. Nous constituons rapidement un petit peloton d’une dizaine de coureurs. Grossissant des dossards rouges que l’on remonte. Il ne me semble pas que les dossards noirs se risquent à notre allure. Nous montons en moyenne à 1001m/h (entre 15 et 17km/h). Le « 1 » a son importance. Il a coûté quelques watts et de la sueur. Notre petit peloton commence à prendre vie. J’en repère quelques uns. Nous remontons continûment maintenant des coureurs du grand parcours. En haut de la Luère, j’entends un « Olivier » familial. Ma femme et mes trois filles sont montées m’encourager. Mon beau-père se serait arrêté leur faire une bise. Pour ma part, ragaillardi par leurs simples voix, je reste bien accroché à mon groupe. En haut de la crête vers Saint Bonnet le Froid, lorsque la pente diminue, le peloton relance. Un coureur en pousse un autre qui n’avait pas enclenché pour lui faire prendre le bon train. Le coureur poussé était celui, dossard noir, qui a mené tout le bas de la Luère, et à l’initiative de notre peloton. Très agréablement surpris par l’esprit du geste, j’en glisse un mot au coureur-pousseur. Il me répond que cette année, il reprend à peine le vélo, donc il est là en balade. Probablement un coureur fort pour qui cette poussette était naturelle envers des coureurs d’un niveau moindre. Je n’ai pas noté son dossard. Je ne connaîtrais jamais son identité. Avec les pulsations à 180, les échanges sont sans fioritures. La descente sur le col de Malval est rapide. La montée au-dessus du col de Malval reste soutenu (1092 m/h). Un coureur arrive de derrière. Un souffle de locomotive à vapeur. Difficile à savoir s’il revient de l’arrière, ou s’il vient d’être doublé et s’accroche. En tout cas, le souffle est impressionnant. Je me méfie un peu et fait bien attention à ne pas le laisser s’intercaler devant moi. Il est fort probable qu’il est en sur-régime et va lâcher le groupe sous peu. Je ne veux pas avoir à combler le trou. On enchaîne sur la descente vers Izeron. L’occasion de manger une pâte de fruits. Avec des pulsations aussi hautes, elle a du mal à passer. Il faudrait préférer uniquement de l’alimentation liquide ou en gel. Elle me reste un peu en travers de la gorge lorsque la montée du col des Brosses arrive. La pente est faible et l’allure soutenue. J’aperçois avec étonnement Jean-Pierre du TAC. Nous ne devons pas être si loin de la tête de la course, à moins qu’il n’ait eu un pépin mécanique. Je remonte à sa hauteur et lui fait un petit coucou. Pas de réponse. Il faut dire que le rythme est soutenu (960 m/h). Je reste dans sa roue. Tant il est vrai qu’on est toujours mieux dans une roue connue. En haut du col des Brosses, notre peloton a prospéré et une vingtaine d’unités. Dossards rouge et noir confondus. Après le col des Brosses, un peu de repos tout relatif. La longue descente permet une vive allure avec des pulsations raisonnables pour une quinzaine de minutes. Pour l’instant, il faut rouler dans le faux-plat descendant. Je remonte sur la gauche et passe devant Jean-Pierre. La bifurcation petit – grand parcours surprend un peu. Je suis sur la gauche du peloton. Ça roule à plus de 40km/h. On aperçoit des signaleurs qui gesticulent. Le temps qu’on comprenne comment ça marche, il faut se séparer. Je mets le clignotant pour partir à droite. J’essaie tant bien que mal de voir si je ne vais pas couper le virage de quelqu’un en filant droit. Ça passe. Un petit coup de chaleur quand même. Délicat de faire la bifurcation à cette allure. On a peu de temps se repositionner sans danger. Et il est également délicat de freiner un grand coup pour laisser passer. Vivent les bifurcations à faible allure en haut des côtes! Généralement, sur la grande, on ressent à ce moment là un petit instant de solitude. Alors qu’on est au chaud dans un peloton qui va bien, d’un seul coup, on se retrouve esseulé et il faut reconstituer un groupe, le plus souvent en roulant devant pour relancer l’allure. En tout cas, c’était le cas pour moi lors des deux dernières éditions. Sur la petite, nous restons une dizaine. Parfait pour enclencher la descente vers Sainte Foy. Je suis un piètre descendeur. Cependant, j’y travaille et je me suis considérablement amélioré. Je perd plus des minutes entières dans les descentes, mais cela reste un moment délicat pour moi. Surtout qu’avec mon petit 50*12 j’ai du mal à relancer au delà de 60km/h pour raccrocher. Jean-Pierre me passe dans la descente. J’arrive à Sainte Foy avec une centaine de mètres de retard sur le petit groupe. Rien de catastrophique, surtout que la montée s’enclenche « doucement ». Je raccroche le peloton. Je ne suis pas seul et ça revient par l’arrière. La Croix de Part est annoncée à 11km. Gloups…Le rythme devient soutenu, mais sans plus dans la première partie. Un bref instant relatif de calme, relatif car les pulsations finissent quand même à 180 en haut de cette première portion. Les muscles laissent un peu d’oxygène accéder au cerveau et se produit un fugace moment de réflexion. On a un peu de visibilité et on ne voit personne devant. Une moto ouvreuse est devant nous. Je fantasme un bref instant : serai-je dans le peloton de tête ? Je n’ose me ridiculiser en demandant leur avis à mes comparses. D’ailleurs, ce n’est pas vraiment ma place et se serait quand même très étonnant. M’enfin, qui n’en a jamais rêvé ? En tout cas, c’en est bien la preuve : le cerveau est alimenté au minimum lors des efforts intenses : attention au delirium de l’effort. Vient la descente qui interrompt la montée du col. Je remonte un peu avant par la gauche. Dans un virage, un autre coureur me passe par la gauche en roulant dans les graviers. Il dérape et provoque une vague. Le coureur à ma droite proteste, fort justement. Heureusement personne ne tombe. Le répit est fini. La deuxième partie de la montée à la Croix de Part est continue. Toujours un peu plus que 20km/h. En moyenne à 950 m/h. Au vu de la pente relativement faible, cela fait une belle vitesse ascensionnelle. Nous sommes une vingtaine en bas de la deuxième partie. On remonte des coureurs en perdition. Signe qu’il y a (au moins !) un groupe devant. Notre peloton s’étiole par l’arrière. Jean-Pierre doit être un peu derrière moi. J’ai du mal à rester accrocher. La fin de la Croix de Part est roulante. Il faut se faire tirer à 20km/h, sinon il est sûr que je finirai à 13km/h. On ne doit plus être qu’une dizaine et je commence à piocher. Le mouvement n’est plus efficace. On croise Gérard du TAC cyclo, en touriste. Il me prodigue un encouragement : « accroche toi et tu basculeras avec le groupe ». Je m’accroche surtout à cette idée pour l’instant, à défaut d’autres choses. Les pulsations montent dans l’écarlate. Je me bats. A plus de 185. Du combat de rue. Je me mets en danseuse et fait l’élastique. Une fois, deux fois. C’est mauvais signe. Dans les 300 derniers mètres, je laisse partir. Je ne basculerai pas avec le groupe d’une dizaine de cyclistes. Ceci-écrit, rien de grave. Pas de signe d’épuisement ou de douleur, juste en sur-régime. Hop hop hop, j’enclenche la descente. Je rattrape un décroché de mon groupe. Maillot polar. Je lui prend la roue dans la descente. Nous sommes à 200m du peloton, mais il me paraît évident qu’on ne rentrera pas. Ça remonte vers Malval. Je prends le relais dans la montée. Visiblement l’allure est trop lente et mon collègue reprend la tête. Je la lui laisse. La montée nous semble rude à 735 m/h. Arrivée sur le haut, je passe devant pour relancer l’allure. Nous nous partagerons ainsi la tâche, à mon comparse les montées sèches, à moi les faux plats et les descentes. Dans la remontée sur la Luère, nous reformons un mini-peloton avec un troisième larron. Enfin la descente finale de la Luère. Nous rattrapons un maillot TAC. Je n’ai pas encore vu qui cela était. Il mène la descente, et d’une façon qui m’est tout à fait favorable. Il ne fait pas la descente, et les deux autres restent dans sa roue. Nous ne dépassons jamais le 60km/h dans la partie tortueuse et cela me permet de rester au contact en relançant bien au sortir des virages. Nous rattrapons une voiture. A la bifurcation de Vaugneray, je passe devant. Je reconnais Loïc du TAC. Petit coucou. Avec le vent de côté, j’ai l’impression que mon vélo tangue et que la roue va sauter. J’espère que c’est vraiment le vent. Nous prenons des relais avec mon premier comparse. Vient la remontée vers Sainte Consorce. Je suis derrière dans la descente après le rond-point. J’en mets un grand coup en danseuse pour maintenir la vitesse le plus longtemps possible en repassant devant dans la montée. Argh ! blop blop blop. Crampes sur le dessus de la cuisse gauche, sous la cuisse droite et aux mollets. Aïe ! bon, je me rassois et mets tout à gauche. Est-ce que je vais pouvoir finir ?4… Sans forcer, les jambes tournent. J’essaie de me remettre en danseuse pour reprendre les deux coureurs qui m’ont passé. Retour en forces des crampes. Je me rassois. Je bifurque à droite. Les deux coureurs sont à 50m. Je dois pouvoir les reprendre. Je me retourne, Loïc est 50m derrière. Ca me paraît un peu bizarre parce que moi-même j’ai pris un éclat, mais bon pourquoi pas. Plutôt que de finir les deux seuls dans la pampa, je me relève et l’attend. On va finir ensemble. Il me rattrape et on enclenche. Des relais brefs dans la partie roulante. Sympa le vélo par équipe. Dans le dernier tracassin arrivant à Tassin, j’emmène et Loïc me cède encore quelques longueurs. Je me relève en haut. Il me dit de finir seul, mais il me semble que c’est plus sympa de finir ensemble et je l’emmène donc jusqu’à l’arrivée. 4 Après discussion, je ne suis vraiment pas le seul à avoir eu une montée de crampes dans ce coud’cu. Probablement un effort intense trop rapidement après la longue descente de la Luère où on pédale peu. Il serait plus judicieux de tourner les jambes dans la descente. Enorme braquet obligatoire alors ! Ce que je n’ai compris sur le moment, c’est que Loïc ne faisait pas la course ! Il était dans la sortie dominicale du TAC sur des bouts de parcours des 1000 bosses ! Qu’importe ! J’ai aimé de rouler en équipe sur la fin. Et je comprends mieux les écarts qui se formaient en haut des bosses. Il n’était naturellement pas à fond, mais en ballade. En tout cas, une fin animée ! A l’arrivée, 2h48 après le départ, il n’y a pas énormément de monde. Jean-Pierre arrive quelques instants après. On papote, enfin. C’est vrai que pendant la course, les échanges ont été très succincts. On boit un coup (du coca light ! hérésie : on veut du sucre pour se remonter !). Et je remonte à Marcy en vélo avec Loïc, rejoindre ma petite famille qui m’attend pour manger. A l’envers de la course, ce qui nous permet d’encourager quelques TAC. Petite hypoglycémie dans les montées du départ que l’on refait, à une allure bien plus raisonnable. Sûrement la faute du coca light ! J’apprendrai le classement mardi. Par Jean-Charles battant le rappel pour l’organisation des 3 cols. 56ème/356 en 2h48 à 31,5km/h de moyenne (loin des 56km/h de moyenne !), à 13’ des premiers. Naturellement rien d’exceptionnel, mais en ce qui me concerne, un excellent classement. (Heureusement que tous les vrais cyclistes étaient sur la grande !). En tout cas, une belle matinée de vélo et un effort intense. Avec comme d’habitude, un fort goût de revenez-y. Olivier Morisot – Dole – 6 mai 2005