JAPON ÉTERNEL

Transcription

JAPON ÉTERNEL
MONDE
JAPON ÉTERNEL
ENSEMBLE HEIWA DAIKO
PERCUSSIONS JAPONAISES
ENSEMBLE SAKURA
CHANTS ET DANSES MINYO DU JAPON
Fabien Kanou
Aurélie Pirrera
Frank Desmurs
Aurélien Joanin
Denis Gontero
Jean Adam
George Olivier Larmande,
flûtes japonaises et chinoises
Emiko Ota, percussions, chant
Mariko Kubota, percussions
Nobuko Matsumiya, koto, chant
Fumie Hihara, shamisen, chant
Mariko Wada, danse
Masako Kuroki, danse
MARS 2008
SAMEDI 15 20H30
Heiwa Daiko est un groupe de percussions japonaises créé par Fabien Kanou. L’ambition du groupe
est de faire découvrir les tambours japonais. Ces tambours sont d’origine chinoise et coréenne, issus
des temples bouddhistes et amenés par les moines au Japon au VIIe siècle. Ils ont joué des rôles divers
tout au long de l’histoire. “Heiwa Daiko“ signifie “tambour de paix“ en japonais. Et c’est précisément
cet aspect que le groupe souhaite faire partager, c’est cette culture qu’il souhaite transmettre. Passionné
par cet art, Fabien Kanou crée la société Taiko Kanou à Moingt (42) : il y fabrique et distribue un grand
nombre de tambours.
Plus d’information : www.taikokanou.com
Prochains concerts : le 28 mars à Saint-Etienne, le 8 avril à la Maroquinerie, Paris
LE TAIKO : MYTHE ET HISTOIRE
Le Taiko a le pouvoir d’apporter la joie et d’apaiser la colère. Les origines historiques de Taiko sont confuses. Certains affirment bien haut, que le son du tambour est aussi essentiel pour nous que le battement
de notre propre cœur et que les premiers instruments de musique des différentes cultures du monde ont
généralement été des percussions.
Comme toutes les traditions des percussions trouvant leur origine dans les sociétés primitives, le Taiko célèbre presque tous les aspects de la vie, de la naissance à la mort.
Non seulement le Taiko transcende la frontière entre les hommes et les dieux mais sert aussi à poser des
frontières ici, sur terre. Dans l’Ancien Japon, la distance de laquelle, depuis le temple d’un village, on pouvait entendre le tambour Taiko déterminait les limites d’une ville. A l’évidence il était bénéfique, pour une
ville, d’avoir un gros tambour.
D’autres affirment qu’il faut chercher le lignage du Taiko en Inde et que, suivant le chemin du Bouddhisme,
il arriva au Japon après être passé par la Chine et la Corée, un peu avant 600 après J.C.
La plus vieille image de ce que nous pensons être l’ancêtre du Taiko moderne, nous la trouvons dans une
statuette d’argile des 6e ou 7e siècle qui a été découverte dans la Préfecture de Gunna. Elle représente un
musicien avec un tambour attaché au niveau de la hanche depuis l’épaule. L’instrument ressemble à ceux
que l’on a retrouvés dans la Chine rurale, quand les musiciens battaient le tambour avec à la fois un bâton
et la paume de la main, comme le faisaient les joueurs de tambour coréens de l’époque.
Au cours des 100 dernières années le Taiko a acquis une audience internationale, au même titre que le
jazz américain et la musique classique européenne ; à sa manière il est vraiment devenu une forme musicale internationale.
Trois voix de femmes japonaises et cinq instruments. C’est Sakura, un trio constitué en 2003. Sakura
interprète les chants folkloriques les plus populaires du Japon. Il est le seul groupe au monde dont le
répertoire couvre toutes les régions de l’Archipel.
Les concerts de l’Ensemble Sakura peuvent être accompagnés de danses.
阿波踊 * 狂踊り
Awa odori (Danse d’Awa ou Danse des fous)
Awa odori est chanté pendant les fêtes
d’O-Bon, Préfecture de Tokushima (île de Shikoku).
Traduction du refrain : “Il y a des idiots qui dansent et
des idiots qui les regardent. Si on est tous des idiots,
vous n’avez rien à perdre à danser ! Yoi yoi yoi yoi !“
尾鷲節
Owase bushi (Air d’Owase)
Chant de danse dont les paroles actuelles dateraient de la fin de l’époque d’Edo (1603-1868).
さいたら節
Saitara bushi (Air de Saitara)
Chant de rameurs, Préfecture de Miyagi (nord de
Honshū). Il s’appelle aussi Tairyō utaikomi, litt. :
“Chant pour une bonne pêche“.
お江戸日本橋
O Edo Nipponbashi (Le Pont du Japon d’Edo)
Chant de voyage qui a probablement
été composé en 1831.
貝殻節
Kaigara bushi (Air des coquillages)
Chant de ramasseurs de coquillages,
Préfecture de Tottori (ouest de Honshū).
ちゃっきり節
Chakkiri bushi (Air des coupeurs de feuilles de thé)
Chant de travail, Préfecture de Shizuoka
(centre de Honshū).
よさこい節
Yosakoi bushi (Air de “Venez ce soir“)
Chanson autrefois destinée aux banquets. Elle est
chantée dans la région de Kōchi (île de Shikoku).
五木の子守歌
Itsuki no komoriuta (Berceuse d’Itsuki)
Itsuki est le nom d’un village de la Préfecture
de Kumamoto (île de Kyūshū).
会津磐梯山
Aizu Bandai-san (Le Mont Bandai en Aizu)
Chant de danse, Préfecture de Fukushima
(nord-est de Honshū).
黒田節
Kuroda bushi (Air de Kuroda)
Chant de samurai, Préfecture de Fukuoka (île de
Kyūshū). Les paroles sont d’un samurai du fief de
Kuroda qui vivait à l’époque d’Edo (1603-1868).
La mélodie dérive du gagaku Etenraku qui date
du début de l’époque de Heian (794-1192).
祇園小唄
おてもやん
一人太鼓
Hitori daiko (Solo de taiko)
Arrangement contemporain à partir d’un rythme
traditionnel.
八木節
Gion kouta (Ballade de Gion)
Gion kouta n’est pas un minyō. C’est un ryūkōka
(litt. “Chanson à la mode“) composé en 1910.
ソーラン節
Sōran bushi (Air de Sōran)
Chant de pêcheurs de harengs du nord-ouest
de l’île de Hokkaidō. Il a été composé vers 1850.
コキリコ節
Kokiriko bushi (Air des bâtons de bambou)
Chant votif shintō, Préfecture de Toyama (centre de
Honshū).Il daterait du 7e siècle et serait le plus ancien
des minyō.
宮津節
Miyazu bushi (Air de Miyazu)
Chant de fête du nord-ouest de la Préfecture
de Kyōto. Miyazu est un port situé sur la presqu’île
de Tango (Tango Hantū).
Otemoyan (Petite Madame Otemo)
Chanson humoristique, Préfecture
de Kumamoto (île de Kyūshū).
Yagi bushi (Air de Yagi)
Yagi bushi est un minyō de la région de Gunma
(est de Honshū). La version interprétée par
l’Ensemble Sakura est instrumentale.
竹田の子守歌
Takeda no komoriuta (Berceuse de Takeda,
précédée d’Okoshi daiko)
Takeda est le nom d’un village de la Préfecture de Kyōto.
二人囃子
Futari bayashi (Deux tambours pour remonter le
moral)
Arrangement contemporain à partir d’un rythme
traditionnel.
東京音頭
Tōkyō ondo (Air de Tōkyō)
Chant de danse composé en 1933.
AMPHI À SUIVRE
AMPHIMONDE
Corée
Yeongsanjae
Rituel bouddhiste
du Temple Bongwonsa
ME 2 AVRIL 20H30
AMPHIMIDI
Danse
Département danse
du CNSMD de Lyon
ME 19, VE 21 MARS
12H30
Entrée libre
AMPHIJAZZ
Résidence Eric Le Lann,
trompette
DU 24 AU 29 MARS