Dossier de prod - Espace des Arts

DOSSIER SPECTACLE
MUSIQUE
Vincent Delerm
Parallèles
Spectacle, mise en scène, piano et voix Vincent Delerm
Scénographie et conseil artistique Aurélien Bory
Septembre 2014
vendredi 19 à 20h
Renseignements et réservations
Tél: 03 85 42 52 12
[email protected] - www.espace-des-arts.com
ESPACE DES ARTS, SCÈNE NATIONALE - DIRECTION PHILIPPE BUQUET
5 bis, avenue Nicéphore Niépce – BP 60022 - 71102 Chalon-sur-Saône Cedex - Tél : 03 85 42 52 00 – www.espace-des-arts.com
© AGLAÉ BORY
> durée : 1h30
> lieu : Espace des Arts | Grand Espace
> tarifs : 6 à 27 ¤
Vincent Delerm
Parallèles
Spectacle, mise en scène, piano et voix Vincent Delerm
Scénographie et conseil artistique Aurélien Bory
Lumière du théâtre d’ombres Arno Veyrat
Création et mise en lumière Nicolas Maisonneuve
Arrangements musicaux Clément Ducol
Assistante mise en scène Céline Gaudier
Régie générale Bernard Désage
Régie lumière Thomas Giubergia
Régie son Hervé Bourdon
Régie plateau Jean Schteyer
Chauffeur, machiniste Miguel Habert
Asterios production
Remerciements : Pierre Dequivre et François Xavier Tourot
Aglaé Bory (photo)
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Vincent Delerm Parallèles
Note de l’auteur
Faire un album sans autre instrument que le piano et donner la sensation inverse. C’était le principe musical des Amants Parallèles. Faire un spectacle sans vidéoprojection et donner la sensation inverse. C’est l’un
des principes du spectacle Parallèles. Après avoir utilisé à trois reprises la vidéo (tournées Piqures d’araignée,
Quinze chansons et Memory), le projet était de revenir à une scénographie manuelle se déroulant en live, au
fur et à mesure du concert. J’admirais beaucoup le travail d’Aurélien Bory et lui ai demandé s’il accepterait
de travailler sur ce spectacle. Il a proposé l’idée d’un théâtre d’ombres. Ces ombres accompagnent toute la
première partie du spectacle, celle qui déroule l’histoire d’amour des Amants Parallèles. La seconde partie,
agit comme un envers de la première. Tout s’y déroule à l’avant-scène, et les titres – tirés des albums anterieurs – font exister en miroir deux époques, deux manières d’écrire des chansons et d’envisager le rapport à la scène. Deux manières, parallèles. Un autre principe était de revenir au piano-voix pour la première
fois depuis 2005. Être seul sur scène, accompagné par moments d’un second piano mécanique, reproduisant les arrangements écrits par Clément Ducol pour l’album et le spectacle. Voilà.
Vincent Delerm
Les Amants Parallèles
Cinq ans après Quinze Chansons, Vincent Delerm publie cet automne le cinquième chapitre d’une discographie entamée en 2002. Intitulé Les Amants Parallèles, le disque est le fruit d’une expérience sonore inédite pour le musicien : il a été enregistré au printemps dernier dans un studio parisien sur deux pianos
uniquement dont un piano « préparé », sans autres claviers, batteries ni basses. Chouette histoire pour un
album qui en raconte justement une : Les Amants Parallèles relate la rencontre entre un garçon et une fille,
suivie des différentes étapes de leur vie amoureuse. Ce sujet – la réunion de deux personnes et les débuts
de leur histoire – a toujours été cher à Delerm : il irriguait ses chansons Je Pense à toi et L’Heure du Thé ou
encore Le Fait d’Habiter Bagnolet, sa pièce de théâtre jouée au Théâtre du Rond-Point au cœur des années
2000. Aujourd'hui, il devient le thème central de l'album : à partir de cette rencontre, Delerm se plonge, via
différents épisodes, dans l'analyse d'un couple – un duo dont les membres s'observent et se découvrent au
fur et à mesure de la relation, dévoilant peu à peu ce qui les a différenciés jusque-là ou ce qui continue de
les singulariser. Même réunis, ces fameux Amants Parallèles resteront ainsi deux personnes bien distinctes,
avec leur histoire et leur personnalité propres."Pas les mêmes, pas mélangés, pas loin et à côté quand
même", résume Delerm. L’idée d’un recueil articulé autour d’un thème imposé a été inspirée au musicien
par sa plus récente expérience théâtrale. De décembre 2011 au printemps dernier, Vincent Delerm a promené
dans les salles françaises Memory, un spectacle musical mis en scène avec la complicité artistique de Macha
Makeïeff. La pièce, dont chaque tableau, chanté ou visuel, interrogeait notre rapport au temps qui passe,
s'ouvrait sur un beau texte écrit par le Français et lu par Woody Allen en personne. "Avec Memory, j’ai eu le
plaisir de travailler autour d’un thème précis. Ça m’a beaucoup plu de faire le tour d’une problématique. Je
me suis dit que le disque qui suivrait aurait cette logique."
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Vincent Delerm Parallèles
Ironie de l’histoire, ce nouveau disque, Vincent Delerm l’a d’abord envisagé… sans piano. "Deux fois dans
ma vie, je me suis dit qu’il fallait que j’arrête cet instrument. Et puis à chaque fois, j’ai rencontré des garçons qui m’y ont fait revenir." La première fois, le garçon se nomme Peter Von Poehl et n’est pas arachnophobe : en 2006, il invite Delerm dans son studio suédois pour y réaliser son troisième album Les Piqûres
d’Araignées. Sept ans plus tard, la deuxième rencontre se fait via l’ingénieur du son Maxime Le Guil : celuici lui évoque l’idée d’un album composé uniquement à partir de pianos préparés, idée qu’il partage avec le
musicien et arrangeur Clément Ducol, à qui l’on doit la réalisation de l’album Ilo Veyou de Camille. Delerm,
qui a déjà enregistré quelques nouvelles maquettes, en confie une au duo et les co-réalisateurs agencent une
première démo en créant tous les sons - cordes, basses, percussions - sur un piano préparé. Ce sera Le Film
II, qui, dans cette première version instrumentale, clôt aujourd’hui Les Amants Parallèles. "J’ai foncé sur la
foi de ce morceau. J’aimais que ça sonne piano et que ça sonne étrange à la fois. Ensuite, je n’ai jamais été
autant extérieur à un projet : j’enregistrais et je les laissais produire, souvent la nuit. Parfois pour faire une
ligne de basse, ils enregistraient note par note dans les cordes du piano, cela pouvait prendre trois heures."
De ce cahier des charges aurait pu naître un disque technique. C’est tout l’inverse : Les Amants Parallèles,
pourtant porté par un vrai savoir-faire de producteurs, est un album qui évite l’écueil de la performance et
affiche un charme bricolé, avec du souffle, des bruits de craquements, de pédales ou de feuilles qu’on froisse.
Un disque qui a su rester simple dans les formats et les chansons, et où l’on retrouve ce qui compose l’univers delermien depuis une décennie : un registre littéraire familier (la nuit, l’été, le soir, les feux d’artifices,
Milan…), des pianos joueurs (Grand Plongeoir, Embrasse-moi), des chansons à la mélancolie désarmante (Ces
Deux-Là, Haçienda)… Beau comme une expo, l’album déroule treize morceaux et interludes conçus comme
des photographies ou des tableaux, que nourrissent çà et là des voix féminines (nouvelle recrue, Rosemary
Standley de Moriarty prête sa voix à Robes) et des références plus ou moins directes à Alain De Botton, la
pop anglaise, aux films italiens... Plus diluée, l’écriture de Delerm rappelle aujourd’hui parfois le verbe de
son cousin de label Mathieu Boogaerts : elle évoque autant qu’elle décrit, raconte mais laisse aussi planer
le doute. Avec ses ellipses et ses parts d’ombre, Les Amants Parallèles s’inscrit ainsi dans la lignée de l’inoubliable chanson L’Echelle de Richter, que Delerm avait écrite il y a quelques années pour la chanteuse Lhasa.
"J’ai essayé d’avoir un regard à peu près juste sur l’histoire d’un couple, sans être jamais complètement négatif ou positif, sans tout expliquer." Mission accomplie avec élégance sur l’intriguant Ils Avaient fait les valises dans la nuit qui s’invite, dès la première écoute, sur le podium des chefs-d’œuvre de l’auteur, pile poil
entre Le Baiser Modiano et Châtenay Malabry.
Anne-Marie Dordor
Aurelie Sauffier
Amelie Mousset
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Vincent Delerm Parallèles
Vincent Delerm
En marge de son spectacle Memory, Vincent Delerm n’a pas bullé ces dernières années : il s’est essayé à la
littérature jeunesse (Leonard à une sensibilité de gauche) et a développé son goût pour la photographie. Après
Probablement, recueil de photos publié en 2011, on le retrouvera cet automne au CentQuatre à Paris dans le
cadre du cycle artistique États Limites pour une installation composée de portraits et de vidéos réalisés lors
de l’élection du 6 mai 2012. Celui qui est peut-être le plus Martin Parrien des chanteurs français a donc logiquement choisi une sélection de photos personnelles pour égayer les pages du livret des Amants Parallèles.
"Aujourd’hui, il y a trois axes artistiques qui m’intéressent : la musique, la photographie et les projets de
scène." Bien plus qu’un cinquième épisode discographique, Les Amants Parallèles apparaît donc, par ses
chansons, ses illustrations et sa construction théâtrale, comme la somme éblouissante des influences d’un
artiste que chaque nouveau projet rend plus attachant encore.
Discographie
2002 : Vincent Delerm
2004 : Kensington Square
2006 : Les Piqûres d'araignée
2007 : À La Cigale
2007 : Favourite Songs
2008 : Quinze Chansons
2013 : Les Amants parallèles
Aurélien Bory
Aurélien Bory s’attache à construire dans ses créations un « théâtre physique », singulier et hybride, à la
croisée de nombreuses disciplines : théâtre, arts plastiques, arts visuels, cirque, danse, musique... Son travail est animé par la question de l’espace et s’appuie fortement sur la scénographie. Son intérêt pour les
sciences influence son esthétique. Il inscrit des collaborations diverses dans sa démarche de création. Dans
ses pièces sur l’espace, les acteurs sont des artistes de cirque ; et des danseuses, pour sa série de portraits
de femme. Il travaille également avec des interprètes étrangers, acrobates marocains ou artistes chinois.
Ses plus récentes créations sont Azimut (2013) pour le Groupe acrobatique de Tanger et Plexus (2012) pour
la danseuse japonaise Kaori Ito. Sont également en tournée cette saison Géomérie de caoutchouc (2011), Sans
objet (2009), Questcequetudeviens? (2008), Plan B (2003, co-créé avec Phil Soltanoff) et Érection (2003, cocréé avec Pierre Rigal). Aurélien Bory aborde le théâtre « par le renouvellement de la forme » et « en laissant de la place à l’imaginaire du spectateur ». Il reçoit en 2008 le prix CulturesFrance/Créateur sans
frontières pour ses créations à l’étranger. Il est artiste associé au Grand T théâtre de Loire-Atlantique à
Nantes et artiste invité du TNT – Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées.
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