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Cinamagazine
Revue quinquénaire ( paraît de manière atypique 5 fois par année )
destinée exclusivement aux membres du Cinam..
Le magazine des vidéastes namurois
Réunions : Canal C - rue E. Thibaut, 1c - 5000 Salzinnes

N° 47
084 / 21 26 14
www.cinam.be
MOIS : Novembre 2011
SOMMAIRE
EDITEUR RESPONSABLE : ANDRE THERASSE RUE DES COMBATTANTS, 13 – B 6900 MARCHE-EN-FAMENNE
1 – Sommaire et Préambule
Petite histoire du Cinéma à Namur
2 – Quoi de neuf ?
3 – Les Classiques du mardi
4 – Bonnes affaires chez Macro-System
5 – En bref
6 – Demandez la programme
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Petite histoire du Cinéma à Namur
Préambule
Du cinématographe au ciné, de l’attraction foraine du début du XXe siècle aux multisalles
d’aujourd’hui, le 7ème art n’ a cessé d’inventer son langage, de façonner un imaginaire
collectif et d’ouvrir un espace culturel fabuleux. Retracer cette aventure à travers les idées,
les émotions, les évènements et les scandales qui ont traversé une petite ville de province,
devenue capitale régionale, c’est le thème d’un livre intitulé Petite histoire du cinéma à
Namur, paru en 1990 et aujourd’hui épuisé. L’auteur Michel Arnold, évoquera, sous
forme de feuilleton, quelques épisodes marquants de cette saga dans les prochaines éditions
du Cinamagazine.
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Quoi de Neuf au Cinam ?
Distinction
Le nouveau film de Michel Fossion La buse variable a fait le 3ème prix au concours Faune et Flore
organisé le 22 octobre 2011 par le Club JCV au Centre Culturel de Jemeppe S/Meuse.
Notre ami a pu participer à ce concours parce qu’il est également membre du club de Huy qui est
affilié à l’EPLICINA, organisme liègeois qui fait partie de la FCVFB.
Festival International du Film Indépendant de Bruxelles.
Dans la programmation de la soirée spéciale L’autre regard, consacrée aux films primés lors des
Rencontres Vidéo-Wall 2010 mais également aux films amateurs de qualité, on retrouvera cette année
deux films du Cinam, à savoir La légende du Chinel de Michel Lurkin et La chouette chevêche de
Michel Fossion.
La rentrée
Vendredi 16 septembre 2011, jour de rentrée au Cinam. A voir les mines réjouies des membres on est
loin des pleurs et grincements de dents des rentrées scolaires … (Photos V. Lefèbvre et J-M Pierson).
Pour rappel :
* Les projections commencent à 20h 00 précises et la soirée se clôture à 22h 30 au plus tard.
* En cas d’arrivée tardive, veuillez former le N° 0494 / 182 773, afin que l’on vienne vous ouvrir.
(Fermeture des portes à 20h 00 pour une question d’assurance et sécurité)
* Les séances du Cinam revêtent un caractère strictement privé (Sabam). Si vous envisagez d’amener
d’autres passionnés de vidéo, veuillez en informer le Comité.
* N’oubliez pas de remettre au Président la liste de vos films terminés, qui pourront être programmés
au cours de la nouvelle saison.
2
Les Classiques du Mardi
Hé non… le mardi 23 janvier 2007 à 12h00, lorsque les premiers accords du piano de Stéphane Orlando
accompagnèrent la projection de The General de et avec Buster Keaton, personne ne pouvait imaginer
que le 6 septembre 2011, s’ouvrirait une nouvelle saison de vos CLASSIQUES DU MARDI. Proposer à
un public namurois, alors inexistant, une programmation de films réalisés entre le milieu des années ’20
et les années ’80 était, pour certains, une gageure : l’impitoyable concurrence des passages en
télévision, les sorties en DVD, le désintérêt du public pour les films du passé ne laissaient aucune
chance aux organisateurs. Ces oiseaux de mauvais augure se sont, bien sûr lourdement trompés. Un
public enthousiaste et passionné s’est présenté au fil des séances et des saisons. Mais un public
conquis n’est jamais captif. Le danger d’une belle réussite, c’est de s’endormir sur ses lauriers et d’être
moins attentif à la qualité de sa programmation, de sa promotion et de ses projections … Les
organisateurs osent croire qu’ils n’ont point failli et qu’ils garderont la confiance du public, comme ils
espèrent gagner celle des rares cinéphiles qui ignoreraient encore l’existence des CLASSIQUES DU
MARDI. Une sixième saison vous est donc proposée, saison où vous pourrez retrouver vos bonheurs
cinématographiques perdus, vos émotions cinématographiques enfouies …
Mardi 6 septembre : Ascenseur pour l’échaffaud de Louis Malle (1957 – noir et blanc – 92‘ )
Avec Jeanne Moreau, Maurice Ronnet, Georges Poujouly
Un homme croit avoir réussi le crime parfait avant d’être bloqué par une panne
d’ascenseur. Maurice Ronet incarne remarquablement le protagoniste central et
Jeanne Moreau, sa maîtresse, illumine de sa présence les rues désertes du Paris
noir et blanc photographié par Henri Decae. Musique de Miles Davis. C’est une
adaptation du roman de Noël Calef.
Mardi 20 septembre : Bullit de Peter Yates (1969 – couleurs – 114’ )
Avec steve McQueen, Robert Vaughn, Robert Duvall
A San Francisco, Frank Bullit est chargé par le sénateur Walter Chalmers de
protéger un mafieux repenti, témoin capital dans une affaire qui doit lancer la
carrière de l’homme politique. Mais Bullit échoue dans sa mission, avant de se
rendre compte que cette affaire est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Un polar
nerveux et l’une des poursuites de voitures les plus célèbres du cinéma.
Mardi 4 octobre : Le soupirant de Pierre Etaix (1963 – noir et blanc – 83‘ )
Avec Pierre Etaix, Laurence Lignière, Paul Massot
Le soupirant raconte les mésaventures d’un jeune homme timide qui, bien
qu’obnubilé par ses études, décide un jour de se marier … avec la fille au pair
suédoise hébergée par ses parents. Le début d’une quête aussi louphoque que
poétique, par un des génies du burlesque français.
Mardi 25 octobre : The Philadelphia story (Indiscrétions) de george Cukor (1940 – noir & blanc – 112’ )
Avec Gary Grant, Katharine Hepburn, James Stewart
Le film nous emmène dans la haute société de la côte Est américaine, à l’occasion
du remariage d’une riche héritière. Avec l’aide d’un ami journaliste, son ex-mari,
jaloux et toujours amoureux, fera tout pour empêcher la noce. Une mécanique du
rire implacable, ironique et subtile, servie par un trio d’acteurs exemplaires.
LES CLASSIQES DU MARDI. INFOS : 081 / 77 67 73 ou [email protected]
PROJECTIONS : A MIDI ET A 20H00 A LA MAISON DE LA CULTURE DE LA PROVINCE
DE NAMUR.
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Bonnes affaires chez MACRO - SYSTEM
Ou le COIN des OCCASIONS
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EN BREF
SALLES FLAMANDES
Numérisation de toutes les
salles flamandes. Les cinémas
de quartier et les salles d’art &
d’essai flamands ne resteront
pas
en
rade
de
la
numérisation : la ministre
flamande de la culture, Joke
Schauvliege (CD & V) a
débloqué 500.000 € pour les
aider à passer ce cap
technologique « Manière de
garantir la proximité et la
diversité
de
l’offre
cinématographique
en
Flandre »
souligne-t-elle.
Prélevé sur les budgets du
Fonds pour l’infrastructure
culturelle, ce demi milliard
sera
placé
dans
une
enveloppe, dont la répartition
s’effectuera en concertation
avec le secteur, signale Joke
Schauvliege.
EVENEMENT A WERIS
Les mégalithes de Wéris ont
accueilli un visiteur de
marque, en la personne de
Bouli Lanners, le sympathique
acteur et réalisateur belge. En
fait la société de production
Novak Prod consacre une
série de documentaires aux
réalisateurs
belges
qui
comptent. Après un premier
opus consacré à Jaco van
Dormael et en attendant celui
consacré aux frères Dardenne,
c’est Bouli Lanners qui a été
mis à l’honneur. C’est Benoît
Mariage qui réalise ce
documentaire dans lequel il
veut illustrer toutes les
facettes de la personnalité de
Bouli, mais aussi les grandes
étapes de sa vie et ses
passions. Né à Bastogne,
Bouli a vécu à La Calamine et
parmi ses centres d’intérêt, il
y a notamment le néolithique
et le mégalithisme. C’est ce
qui explique le débarquement
de l’équipe de tournage de
Benoît Mariage sur le site de
Wéris.
couleurs), vos coordonnées
complètes, âge, mensurations,
n° de téléphone ou de GSM et
bien sûr votre adresse.
PARI
Les Magritte à la fête. Trois
mois après la première soirée
des Magritte à Bruxelles
(février 2011) quelques 200
personnes (privilégiées) ont
assisté à la soirée de gala du
cinéma belge francophone qui
avait lieu à l’occasion du
Festival de Cannes sur la
terrasse du septième étage de
l’hôtel Radisson, à deux pas
du port de Cannes. Compte
tenu des critiques encourues,
autant à l’égard du crédit
accordé à la Cérémonie des
Magritte, qu’à l’encontre des
invités à la soirée de Cannes
hors monde du cinéma (pique-assiettes notoires et
politiciens en mal de vacances
aux frais du contribuable
belge, francophone) - il n’est
pas du tout certain que
l’expérience sera reconduite
en 2012. Sachant en plus les
coupes sombres qui seront
opérées dans les subsides
traditionnellement alloués aux
évènements culturels . Suite
au budget établi par notre
nouveau gouvernement, il n’y
a rien d’étonnant à voir ces
dépenses fortement réduites,
au point de supprimer très
logiquement le futile.
SABAM MOINS RICHE
On vend moins de CD et de
DVD en Belgique. Du coup,
la Sabam voit son chiffre
d’affaires s’effondrer d’année
en année.
Les
raisons
avancées par la Sabam pour
expliquer cette diminution
sont notamment la baisse du
Central Licensing étranger
(contrat de centralisation) due
à la crise du secteur du disque
et le non-renouvellement du
contrat Universal depuis le 1er
octobre 2010. On estime
généralement une perte en
chiffre d’affaires, par année,
de l’ordre de 20 millions, à
cause de la diminution des
ventes de CD et DVD en
Belgique. Par ailleurs, le
marché continue à se déplacer
des producteurs de musique
vers les opérateurs de
téléphonie et les opérateurs
Internet. Dans un tel contexte,
la Sabam souhaite qu’un cadre
législatif soit mis en place afin
de contraindre les fournisseurs
d’accès à l’Internet à solliciter
une autorisation préalable et à
négocier avec la Sabam une
rétribution pour l’utilisation
quotidienne
de
milliers
d’œuvres qui valorisent leurs
abonnements.
CASTING
Quand vous voyez une petite
annonce de recrutement (tout
profil) pour participer en tant
que figurant dans l’un ou
l’autre film tourné près de
chez vous – et c’est le cas de
plus en plus souvent – voici ce
qu’on demande généralement
aux candidats : une photo
visage actuelle, ainsi qu’une
photo récente en pied
(généralement toutes deux en
LES FRERES DARDENNE
Leur plus grand mérite est
celui d’être de véritables
découvreurs de talent. Tous
les acteurs qu’ils ont mis en
scène à leurs débuts sont
devenus par la suite des
vedettes qui font de vraies
carrières cinématographiques
et qui en font pâlir d’envie
plus d’un. Un autre mérite est
celui
d’avoir
remporté
plusieurs prix et Palmes d’Or
5
au Festival de Cannes. Ils ont
ainsi donné au monde entier
une visibilité du Cinéma
Belge. Ceci a révélé
de
nouveaux réalisateurs chez
nous et fait la promotion du
Cinéma Belge en général.
Leur plus grand chagrin réside
dans le fait qu’ils font des
films qui sont boudés
systématiquement par le grand
public. Même si le cinéma
belge est largement subsidié
on se demande quand même
comment la production s’y
retrouve ?
DISCUTABLE
Un
rendement
financier
exagéré ? Le tax shelter a été
imaginé pour doper la
production cinématographique
en Belgique. Les entreprises
qui en ont les moyens (et qui
réalisent donc un bénéfice
imposable) peuvent réinvestir
jusqu’à 50% de ce bénéfice
dans une production. En
échange, la société peut
déduire fiscalement 150% de
cet investissement. C’est ce
qui rend l’investissement très
intéressant. Mais ce n’est pas
tout. Frédéric de Viron,
étudiant
à
l’ICHEC
à
Bruxelles, s’est penché dans
le cadre de son mémoire, sur
le mécanisme. Il démontre
dans
son
travail
que
l’investissement est au final
très
peu
risqué
pour
l’entreprise. Car elle ne risque
de perdre son argent que si le
film ne voit jamais le jour. Et
dans les autres cas, le
rendement est juteux. Au
minimum 4,52%. Mais celuici peut grimper bien au-delà,
en fonction du résultat
éventuel du film. Mais si le
film s’avère être un flop
général, l’entreprise ne perdra
rien. C’est le contribuable qui
le financera. La logique
économique qui veut que le
rendement dépend du risque
encouru n’est plus respectée.
On en arrive donc parfois à
une forme de gaspillage, où ce
n’est plus le producteur qui
recherche un financement,
mais plutôt l’investisseur qui
recherche une production,
même non rentable, en salle
pour peu que le film sorte.
Dérive dont se défendent les
professionnels du tax shelter
qui préfèrent mettre en avant
le travail de sélection. Et
surtout l’impact positif (et
indéniable) sur le secteur. Car
le tax shelter a permis la
création de plus de 6000
emplois depuis son lancement
en Belgique.
CE QUE DIT LA LOI
La loi sur les droits d’auteurs
a principalement pour objet
d’offrir la possibilité à
l’auteur d’une œuvre d’en
contrôler l’exploitation et d’en
préserver l’intégrité. Cette
protection vaut pour toute
personne créant une œuvre »
littéraire ou artistique », à
condition que celle-ci réponde
aux
deux
exigences
suivantes :
-être originale, en ce sens
qu’elle témoigne de la
personnalité de l’auteur.
-être exprimée sous une forme
concrète, de manière telle
qu’elle est observable avec les
sens et peut donc être
présentée au public. Ceci peut
se faire au moyen d’un
support matériel, comme du
papier, ou une photo, mais
pas obligatoirement.
Ne pensez surtout pas
uniquement en termes de
grande littérature ou peinture.
Voici quelques exemples
d’œuvres pouvant tomber
sous la protection des droits
d’auteur : manuels scolaires,
textes scientifiques, photos,
6
logos, textes sur un blog,
textes de chansons, jingles,
bandes dessinées, animations,
jeux vidéo.
Une œuvre résultant d’un
plagiat n’est pas originale et
n’est donc pas protégée. Le
plagiat est en outre illégal.
Les idées ne sont pas
davantage protégées tant
qu’elles
ne
sont
pas
reproduites dans une forme
concrète
pouvant
être
présentée au public.
Les droits d’auteur regroupent
tant un droit moral que des
droits économiques. Mais
l’imposition
des
droits
d’auteur ne concerne par
définition que les droits
économiques. Ce sont
en
effet les droits économiques
qui donnent la possibilité à
l’auteur de percevoir des
revenus de son œuvre. Il a le
droit exclusif d’exploiter son
œuvre
et
de
donner
l’autorisation pour en faire des
adaptations
ou
des
traductions. Le droit moral
protège la personnalité de
l’auteur
telle
qu’elle
s’exprime dans l’œuvre. Il
s’agit par exemple du droit de
paternité (l’auteur décide si
l’œuvre doit être signée de
son nom ou sous un
pseudonyme) et du droit au
respect de l’œuvre. (L’auteur
peut s’opposer à un plagiat ou
à toute modification ou
transformation de son œuvre.
LES FILMS DE MA VIE
Propos à méditer, tirés du
livre passionnant de François
Truffaut. La réussite sur
l’écran ne résultera pas
forcément
du
bon
fonctionnement
de
notre
cerveau, mais de l’harmonie
entre
des
éléments
préexistants
dont
nous
n’étions
pas
même
conscients : la fusion heureuse
du sujet choisi et de notre
nature
profonde,
la
coïncidence imprévisible entre
nos préoccupations à ce
moment de notre vie et celle
du public à ce moment de
l’actualité.
ON L’A CRU MORT
Le vinyle n’est pas mort. On
l’a cru mort, mais il renaît.
Inventé par Colombia en
1946, le disque vinyle a tout
d’abord servi à l’édition des
œuvres de Mendelssohn et de
Tchaïkovski.
Largement
commercialisé à partir des
années ’50, il a accompagné la
naissance du Rock’d Roll et
des yé-yé. Grâce à la création
du pick-up, il a suivi les
révoltes étudiantes de 1968.
Incontournable pendant des
décennies,
il
tombe
cruellement dans l’oubli dans
les années 1980, avec
l’apparition du CD. Des
années
d’errance,
choyé
seulement
par
quelques
nostalgiques qui ne se
résolvaient pas à abandonner
leurs précieuses pochettes
collectors. Et puis le vent a
tourné, les DJ leur ont offert
une nouvelle vie dans les
discothèques et depuis les
années
2000,
l’édition
spéciale de maxi 45-tours en
vinyle est devenue un must
pour
les
artistes
internationaux, de Lady Gaga
à Madonna. Dans le monde de
la musique où les ventes sont
en berne, seul le vinyle
parvient à tirer son épingle du
jeu. Et les fabricants l’ont bien
compris : ils proposent des
tourne-disques qui permettent
de convertir ses 33 et 45 tours
au format MP3 des lecteurs
mobiles d’aujourd’hui.
FILMS SUR YOUTUBE
Le site Internet est devenu
également loueur de films,
avec un catalogue de plus de
6000 oeuvres, que les
internautes
américains
peuvent regarder en flux
(streaming), moyennant 3 à 4
dollars US par film. Ce
nouveau catalogue s’ajoute
aux nombreux titres gratuits,
non seulement amateurs mais
aussi professionnels déjà
disponibles sur YouTube.
Comme la location via
iTunes, l’internaute paie par
transaction. Une fois le film
loué, il a un mois pour
commencer à la regarder et un
film qui a commencé à être
visionné, s’efface au bout de
24 heures. En revanche, il
n’est pas stocké sur l’appareil
et nécessite une liaison
internet, comme pour les films
disponibles en streaming sur
Netflix. A la différence de
Netflix, le nouveau service
YouTube ne suppose pas
d’abonnement. Les films sont
disponibles sur la page
youtube.com/movies. Jusqu’à
présent, YouTube proposait
déjà des films entiers sur son
site, mais il s’agissait
essentiellement de vieux
titres. Désormais, certains
titres seront disponibles sur le
site, en même temps que les
DVD seront disponibles à la
vente.
REDEVANCE COPIE
A qui incombe la redevance
« copie privée » prélevée sur
les supports enregistrables
vierges (MP3, CD, DVD) et
répercutée in fine sur le prix
de vente et donc, sur le
consommateur ? Les choses
sont à présent plus claires …
sans que le consommateur ait
particulièrement à se réjouir
pour autant. Saisie par une
société espagnole de matériel
de sauvegarde électronique
soumis à la redevance, la Cour
Européenne de Justice a
7
décidé que cette redevance ne
pouvait s’appliquer qu’aux
supports enregistrables acquis
par des particuliers à des fins
privées, et pas aux supports
destinés aux entreprises et à
des professionnels les utilisant
à des fins autres que la copie
privée. Pour la Cour, il n’est
pas nécessaire de démontrer
que des particuliers ont
effectivement réalisé des
copies privées à l’aide de ces
supports. C’est la simple
possibilité de copier qui est
censée causer le préjudice à
l’auteur de l’oeuvre. En
d’autres termes, c’est la
possibilité de copier et non la
copie effective qui cause le
préjudice et qui justifie la
rémunération. Mais ceci ne
s’adresse pas qu’aux copies
effectuées, ou pouvant être
effectuées par des particuliers
dans le cadre privé. En effet la
Cour enjoint de ne pas
appliquer de redevance aux
supports d’enregistrement qui
seraient
exclusivement
réservés aux professionnels.
Auvibel, la société chargée de
percevoir ces redevances en
Belgique considère que notre
régime est conforme à l’arrêt
de la Cour, car chez nous, on
fait déjà la distinction entre
« usage professionnel » et
« usage privé ». Il découle de
tout ceci que seuls les produits
destinés exclusivement aux
professionnels sont exempts
de
le
redevance.
Les
particuliers se la voient donc
appliquer sans distinction,
même si les supports vierges
utilisés ne servent pas en
réalité a des copies privées
d’œuvres
protégées.
On
regrettera que la Cour n’ait
pas retenu le critère de l’usage
effectif ou du préjudice réel
subi par l’auteur pour
appliquer la redevance.
DEMANDEZ LE PROGRAMME.
Séance du 16 septembre 2011
Soirée de rentrée du Cinam. Sourires et bonne humeur sont au rendez-vous et la saison nouvelle s’annonce
sous d’heureux auspices (et non hospices, comme se plaisent à dire certaines mauvaises langues).
Compte rendu de René Lamotte
1 – LE CINAM EN VADROUILLE 2011 - (Diapo – R 6’ 32 – 4/3) - Victor Lefèbvre
Ce que nous annonce l’auteur
Ce diaporama n’est pas un documentaire, mais se veut de présenter les moments forts de cette
merveilleuse journée qui nous a fait découvrir une région et ses spécialités. Et surtout d’accentuer
le bonne humeur et la réelle amitié qui s’est développée entre les membres participants. Pour moi,
c’est la première sortie depuis les sérieux problèmes de santé que j’ai connus ces derniers temps.
Je profite de l’occasion pour remercier tous les membres qui nous ont fait part de leur sympathie
et de leur soutien
Chassepierre, Orval : des noms qui ne manqueront pas de susciter chez les participants à l’excursion d’été
du Cinam d’agréables souvenirs de camaraderie et d’une atmosphère chaleureuse, bien dans la tradition de
nos rencontres. Le diapo rend bien compte du plaisir de se retrouver grâce à des photos de qualité, sans
négliger le clin d’œil humoristique.
2 – SURPRENANTE FUJAÏRAH (PP) – (R 8’32 – 4/3) - Lydie et Jean Plas
La croisière dans le golfe persique et le golfe d’Oman permet, avec l’escale à Al Fujayrah,
de découvrir
un art de vivre et des décors naturels qui s’écartent des clichés traditionnels. Et en point d’orgue le
franchissement chahuté, en un cortège de 4x4, des ondulations piégeuses d’une mer de sable aux couleurs
chaudes et dorées.
3 – CINAM EN BALADE (PP) - (R 5’ – 16/9) - Alain Libert
Les mêmes lieux, les mêmes personnages que dans le diapo de Victor mais une approche différente, celle de
la vidéo, qui vient confirmer tout le plaisir lié à cette journée.
4 – LE RETOUR DES CREVETTIERS DE LE HOURDEL (PP) – (R 4’ – 16/9)
Marie France et Jean Paul Declerck
Le Hourdel. Petit port de pêche de la baie de Somme. Le programme des pêcheurs est soumis aux horaires
de la marée. Ce jour-là, le départ a lieu en nocturne (avec quelques riches images) et le retour au petit matin.
Le débarquement des caisses de crevettes et leur chargement dans le camion suivent un rituel immuable.
Des regrets s’expriment quant à l’absence d’un commentaire qui aurait pu expliquer le pourquoi des images.
5 – LES COSTUMES DE VENISE (C) - (R 4’30 – 16/9 )
Michel Lurquin
Ce que nous annonce l’auteur
Un groupe de français (pour la plupart) réalisent eux-mêmes leurs costumes de carnaval et vont
l’inaugurer au Carnaval de Venise. Ils parcourent ensuite La France et la Belgique pour notre
plus grand plaisir.
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Un groupe de français, amoureux du carnaval de Venise, et en vue d’y participer, réalisent eux-mêmes leurs
costumes et accessoires dans la pure tradition de cette manifestation. Après Venise, ils entreprennent un
périple d’exhibitions, entre-autres dans les jardins du château d’Annevoie.
Le film laisse admirer la richesse des costumes, le mystère des masques et la gestuelle surtout amoureuse.
Avec des images de qualité et une stabilité exemplaire. Un commentaire, bien documenté, retrace l’histoire
du carnaval de Venise et toute la symbolique qui s’y rattache. L’attention du réalisateur est attirée sur le
problème de l’illustration musicale qui n’est pas conforme aux exigences draconiennes, paralysantes de la
Sabam.
Séance du 30 septembre 2011
Compte rendu Maurice Minet
1 – SUN RECORD (PP) - (R 8’ – 16/9) - Fernand Janssens
Illustration d’un commentaire de présentation de la maison de disque SUN RECORD, où Elvis Presley, le
roi du Rock’d Roll, a enregistré son premier succès. Montage très dynamique, malgré de nombreux plans
fixes. Il serait cependant souhaitable de retravailler le son (qualité inégale).
2 – LA BUSE VARIABLE (C) – (R 4’20 – 16/9) – Michel Fossion
Adapter des images animalières brutes sur un commentaire poétique, telle fut la nouvelle donne du
réalisateur et du monteur. Pari réussi.
3 – MAURICE CHEVALIER (PP) – (R 3’00 – 16/9) – Christian Permentier
Film souvenir sur l’adoubement de Maurice Minet comme chevalier à Poilvache.
4 – PRINS WILLIM (C) – (R 9’50 – 16/9) – MF Doguet & JP De Clerck
Ce que nous annonce l’auteur
Les prises de vues de ce film se sont révélées difficiles. Le local est petit par rapport à la taille du
bateau et on manque de recul. D’autre part, un seul côté – la poupe – est éclairé par une grande
baie vitrée, d’où des difficultés de contre-jour. Le film a été tourné avec 4 caméscope différents,
chacun ayant ses caractéristiques propres, mieux adaptées à l’un ou l’autre problème. Et certaines
vues sont réalisées avec un appareil photos. Il en résulte de grosses difficultés de montage, surtout
au point de vue colorimétrique. Le film tente de suivre la règle : qui, quoi, quand, où, comment,
pourquoi… Le film traite de la maquette, mais il est intéressant de prendre connaissance de
données qui sortent du cadre du film.
Le gouvernement hollandais avait accordé à la Vereenigde Oostindische Compagnie, le privilège
d’édicter ses propres lois dans les territoires qu’elle contrôlait, à savoir : la région du Cap de
Bonne espérance et les Indes Néerlandaises. L’indépendance de la compagnie était telle qu’elle
pouvait être en guerre , par exemple contre l’Angleterre, alors que la Hollande était en paix (toute
relative) avec ce pays. La Vereenigde Oostindische Compagnie est considérée comme la première
multinationale. Au plus fort de son développement, elle employait quelques 30.000 fonctionnaires
« blancs » et exploitait jusqu’à 300.000 travailleurs-esclaves .(cf. Saidja en Adinda – Multatuli)
Le Prins Willim a été construit en 1649-1650. En 1662 il fait naufrage sur les côtes de
Madagascar, île de Brandon, au cous d’une tempête, lors d’un voyage de retour vers la Hollande.
En 1985, une première reconstitution à l’échelle 1/1 – a été construite en Hollande et envoyée au
Japon comme voilier du 1 7ème siècle, dans un parc d’attraction à vocation maritime. Ce bâtiment
a été complètement détruit par un incendie – probablement du à un court-circuit . Une nouvelle
reconstitution est programmée … si le financement est possible.
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5 – ESCAPE IN FRIESLAND (PP) – (R 3’00 – 16/9) Fernand Janssens
Un avant goût du reportage que Fernand a réalisé aux Pays Bas, pour le Club des propriétaires de
bateaux Riva. Une très jolie ballade à travers les canaux qui serpentent la campagne Hollandaise.
Le truc de la soirée.
CONSEILS POUR REUSSIR UN BON ENREGISTREMENT DE VOIX CHEZ SOI, SANS
DISPOSER D’UN STUDIO
1 – Prendre un micro séparé de la caméra (qui elle-même servira d’enregistreur). Mettre le
micro sur pied et le placer à bonne distance de la caméra. (pour éviter d’enregistrer le
bourdonnement du moteur et les sons mécaniques de la caméra)
2 – Se placer dans une pièce calme (portes et fenêtres fermées, tentures tirées)
3 – Couper toutes les sources de bruits parasites : comme l’horloge (tic-tac), le réfrigérateur
et le lave-vaisselle (bourdonnement), les tubes néon (grésillement) etc…
4 – Se positionner face à une tenture et placer derrière soi un grand parapluie ouvert. Placer
un casque (fermé) de contrôle sur les oreilles
5 – Bien s’éclaircir la voix avant de débuter l’enregistrement et laisser tourner l’enregistreur
(la caméra) quelques secondes avant de commencer à parler (ceci afin de pouvoir éliminer en
post-production le bruit de fond, si nécessaire)
En agissant ainsi, seul le son émis par la voix sera enregistré dans toutes ses nuances et sans
être affectée par l’environnement.
Séance du 14 octobre 2011
Compte rendu André Thérasse
1 - CASTILLE Y LEONE (PP) – (R 15’55 – 4/3) – Lydie et Jean Plas
Lydie et Jean nous emmènent dans un autre coin d’Espagne où l’architecture, l’histoire et la
gastronomie font bon ménage. Un goût de vacances, dont les auteurs ont bien su profiter.
2 – CONQUES, LA FOI DU MOYEN-AGE (PP) – (R 6’00 – 4/3) - René Lamotte
Ce que nous annonce l’auteur
Conques tranquille bourgade à la limite de l’Auvergne, a conservé intact son cachet
médiéval. Ses ruelles tortueuses gardent le souvenir des pèlerins de St Jacques de
Compostel, qui faisaient étape à Conques avant de gagner Moissac. Chef d’œuvre de la
sculpture romane du 12ème siècle, le tympan du portail de l’église sainte Foy, développe
avec maîtrise, le thème du jugement dernier. Autre témoin du siècle d’or de Conques, la
statue reliquaire de sainte Foy, nous invite à la rencontre de la charge émotionnelle qui
fascinait les pèlerins, à la rencontre de la foi du moyen-âge.
Ce film a été tourné en 16 mm et il a été récompensé en 1978 au concours provincial de l’UNAC,
ensuite au concours national de la FCVFB et il a permis au Cinam de remporter pour la première
fois cette année là, le coupe interclubs de la FCVFB.
Nous avons ici une version « rajeunie », du fait du transfert de la pellicule en vidéo numérique, à
laquelle s’ajoute quelques plans retravaillés et un montage serré. Rien à rajouter, sinon que le sujet
n’a pas pris une ride.
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3 – VOISINS, VOISINES (C) – Version 1 - (R 5’00 – 4/3) – Laurence Delwiche
4 – VOISINS, VOISINES (C) – Version 2 - (R 4’00 – 4/3) – Laurence Delwiche
Excellent film nature, porteur d’un message fort qui démontre à merveille qu’il n’est pas utile de
faire des milliers de km et d’augmenter l’empreinte carbone pour voir et découvrir des choses
extraordinaires. Un simple tour dans son propre jardin suffit. La qualité des images macro est à
couper le souffle. Il est proposé à la réalisatrice d’alléger quelques plans (les oiseaux dans le désert
par exemple) et de resserrer légèrement le montage. La version 1 fait l’unanimité dans le public.
Une version retravaillée sera donc présentée à la prochaine séance, avant que le film ne soit envoyé
aux Rencontres Vidéo-Wall, de telle sorte à s’assurer un maximum de qualité avant d’être mis en
compétition. (là et ailleurs)
5 – DU VENT DANS LES PALES (C) – (R 9’58 – 16/9) - Michel Lurkin
Excellent film documentaire sur les éoliennes. L’auteur est superbement servi par le commentaire
d’un ingénieur qui a su vulgariser le fonctionnement de cette technologie et mettre à la portée de
Monsieur Tout-le-monde des connaissances scientifiques de haut niveau. Une riche palette
d’images illustre tout au long du film, le propos de l’ingénieur. Grande variété de plans que
certains auraient voulus voir enrichis de schémas détaillés. En dépit de la qualité générale des
images, il est cependant conseillé à l’auteur de rendre plus claires les plans de l’ingénieur, qui
selon la quantité de soleil et le moment de la journée, se retrouve quelques fois à contre-jour.
La pensée du jour
L’objectif se penche de tous les côtés, tourne autour des objets et des êtres, cherche l’image
expressive et la surprise de l’angle de vision.
(Citation de René Clair - cinéaste – en parlant des films de Jean Epstein – cinéaste et théoricien.)
extrait des Cahiers du Cinéma.
Séance du 28 octobre 2011
Compte rendu André Thérasse
1 – VOISINS, VOISINES (C) – (R 4’50 – 4/3) – Laurence Delwiche
Version définitive du film proposé à la dernière séance. Le montage a été revu et le film étalonné.
2 - EXERCICE PRATIQUE (PP) – (R 3’30 – 4/3) – Canal C
Ce reportage de Canal C est destiné à montrer les membres du Cinam sur le terrain, qui appliquent
les leçons apprises lors des ateliers. Il sert également d’introduction au film suivant.
3 - POMMES HYBRIDES, POURQUOI (PP) – (R 7’30 – DVD 16/9) – Christian Permentier
Il s’agit là d’une réalisation collective d’un atelier du Cinam qui traitait de comment faire un
reportage. Le sujet : l’hybridation des fruits, sujet difficile et original. Tournage assuré par Michel
Lurkin, Gérard Accindinus et Guy Degossely. Interview réalisé par Guy Degossely. Montage
final : Christian Permentier. Il s’agit d’un exercice et non d’un passage d’examen. Le film en soi
est bien conçu. Il mériterait peut-être quelques coupures et parallèlement quelques gros plans
supplémentaires seraient les bienvenus pour illustrer les propos de l’ingénieur agronome qui nous
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explique tout l’intérêt de préserver certaines espèces et d’en « améliorer » d’autres par hybridation
Le principe des questions de base est bien respecté.
4 – LE WEEK’END DU GILLE (PP) – (R 4’00 – DVD 16/9) – Guy Degossely
Les coulisses de la vie du Gille pendant le W’d de la Grande Cavalcade de Fleurus. Un souvenir
plaisant et instructif.
5 – RECETTE POUR UNE FETE MEDIEVALE (PP) – (R 13’04 – 16/9) Maurice Minet
Un reportage qui aurait pu être intéressant si le film avait été finalisé. En effet, suite à de
mauvaises manipulations de son appareil de montage Casablanca, Maurice a vu disparaître ses
effets spéciaux, sa musique et certaines parties de son commentaire. Que restait-il ? Une suite de
ruschs, un commentaire chaotique et des bruits d’ambiance intempestifs qui venaient troubler
davantage encore le spectateur… C’est promis, le film sera remonté et visionné avant présentation
au club. Donc : wait and see.
6 – LA VOIX DES CONQUERANTS (C) – (R 5’00 – DVD 16/9) – Francis Staffe
Film primé au dernier Festival Nature de Namur. Francis remporte avec ce film le prix de la
meilleure image. Prix largement mérité. Il s’agit de la présentation du brame dans nos forêts
d’Ardenne .
7 – LAND OF FOX (C) – (R 4’50 – DVD 16/9) Walter Barthélemi
Grand Prix du Festival Nature de Namur 2011, une illustration très photographique de la rencontre
entre le Petit Prince et le Renard, d’après Saint Exupéry. Images de toute beauté, tournées en haute
définition en AVCHD, 50P, avec un appareil photo grand public Canon.
La pensée du jour
En matière de connaissance, ce qui n’est pas partagé est perdu.
Traduction d’un proverbe anglo-saxon.
Le truc de la soirée.
UN RALENTI REUSSI, SANS SACCADES ET EN LECTURE FLUIDE
- Appliquer un coefficient de ralentissement basé sur des multiples de 25 (qui est le nombre
i/s pour une vitesse normale).
Vitesse normale de lecture : 100%
Ralenti : 75 %, 50 %, 25 %, 20 %, 10 %, 5 %
- Ajouter le filtre Fusion d’images
(Veiller à contrôler que la prise de vues a bien été faite en 50 ou en 25 i/s (Pal) et non en 30 ou
60 i/s (NTSC)
Le prochain numéro du Cinamagazine paraîtra en Janvier 2012
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