Magazines_files/Cinamagazine 50

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Cinamagazine
Revue quinquénaire ( paraît de manière atypique 5 fois par année )
destinée exclusivement aux membres du Cinam..
Le magazine des vidéastes namurois
Réunions : Canal C - rue E. Thibaut, 1c - 5000 Salzinnes

N° 50
084 / 21 26 14
www.cinam.be
MOIS : Mai 2012
Editeur responsable : Andre THERASSE Rue des Combattants, 13 – B 6900 Marche-en-famenne
SOMMAIRE
1 - Sommaire
2 - Oscar et césar
3 - Des critères objectifs d’appréciation
4 - Quoi de neuf ?
5 - Mise à jour du R.O.I.
6 - Les classiques du mardi
7 - Petite histoire du Cinéma à Namur
8 - Le coin des affaires
9 - de la REALITE …
10 - En bref
11 - Demandez le programme
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A propos des oscars et des césars (transmis par Michel Arnold)
Oscar Pierce, affirme la petite histoire, était un modeste commerçant parisien de quatre saisons, fier
de ses navets, amoureux de ses patates et prêt à jurer que ses tomates étaient directement importées
du jardin des Hespérides. S’il a accédé à la double célébrité lexicale et cinématographique, c’est
bien malgré lui ! L’homme avait une nièce, nommée Margaret Herrick. Emigrée aux Etats-Unis, elle
était employée à Hollywood, au secrétariat de l’Académie des Arts et Sciences du cinéma. Cette
institution, soucieuse d’accroître la qualité de la production américaine en stimulant l’émulation
entre créateurs, avait décidé de décerner une récompense aux meilleures réalisations de l’année,
ainsi qu’aux acteurs et actrices qui s’étaient particulièrement distingués.
Un jour de 1949, apercevant la statuette qui allait symboliser et concrétiser cette récompense,
Margaret se serait écriée : « elle me rappelle mon oncle Oscar ! » Le nom fit rire les producteurs
américains qui l’adoptèrent illico. Aujourd’hui, il s’emploie à propos de toute distinction décernée
par un jury dans divers domaines : oscar de la publicité, du commerce, de l’entreprise, etc. En
période électorale, certains éditos n’hésitent pas à décerner l’oscar de l’opportunisme !
En France, ce sont les césars qui distinguent annuellement les arts du cinéma. Le trophée tient son
nom du sculpteur César Baldaccini (1921-1998), créateur du trophée. Diplômé de l’Ecole Nationale
Supérieure de Paris, cet artiste hors du commun réalisa dès 1952 des œuvres en ferrailles soudées.
Puis il passa à la « compression dirigée » et à l’exploitation du cristal en fusion. Parmi ses
réalisations les plus connues, un Centaure de 4,70 mètres, en hommage à Picasso, et un pouce en
bronze de 6 mètres créé à l’occasion des Jeux Olympiques de Séoul.
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DES CRITERES OBJECTIFS D’APPRECIATION
(suite art. du N° 49)
Ce qui est valable pour un reportage, l’est à plus forte raison pour un film documentaire ou une fiction.
Trop souvent, nos images MONTRENT, SANS RACONTER réellement quoi que ce soit, alors qu’il
faudrait construire nos films sur base d’une histoire dans laquelle on puisse exprimer clairement un point
de vue, un principe, une opinion et s’attacher tout au long du film à les démontrer.
Que constatons-nous ?
Trop de PLANS DESCRIPTIFS, faits de longues suites de belles images qui se font beaucoup admirer,
mais qui ne font pas pour autant progresser le récit.
De quoi avons-nous besoin ?
Plus de PLANS NARRATIFS, faits de plans plus courts – peut être moins stables, sinon plus chahutés,
mais qui RACONTENT davantage en nous faisant pénétrer au cœur de l’action.
Plus de PLANS DRAMATIQUES, ces très gros plans qui dérangent, mais qui nous font réagir, qui nous
émeuvent – dans le plaisir ou le dégoût, la peur ou la honte – ou qui nous énervent mais qui
ne nous laissent jamais indifférents.
Si l’on veut faire passer son point de vue, un message ou tout autre propos, il est important de savoir
maîtriser sa communication, au même titre que l’on doit savoir maîtriser les outils dont on se sert. Il est
utile de se souvenir que C’EST LE FOND QUI PRIME LA FORME. Bien que de belles images fassent
souvent oublier la pauvreté du récit, il n’en reste pas moins vrai, qu’un bon film n’est pas obligatoirement
fait d’images flatteuses et de textes angéliques.
Rien n’est plus désarmant – ou exaspérant – que d’entendre un réalisateur dont on vient d’analyser le film,
vous répondre : «Oui, je sais, je sais … » et de reconnaître lui-même, l’instant d’après qu’il oublie
systématiquement de mettre en pratique tout ce qu’il a appris et qu’il « sait » pertinemment.
C’est un peu comme si chaque fois que l’on prenait le volant, on oubliait les règles de conduite d’un
véhicule et comme si l’on méprisait le code de la route.
Que faut-il faire ?
Qu’il s’agisse d’un petit reportage, d’un grand documentaire, d’une courte histoire imaginée ou d’un long
film au scénario complexe, la démarche reste toujours la même :
1 - Avoir UN SUJET – intéressant de préférence – parce qu’il va apprendre quelque chose à ceux qui vont
le découvrir et secouer leurs sentiments
2 - Avoir UNE OPINION sur la (les) chose(s) que l’on traite (ou un message à faire passer) et mettre tout
son savoir-faire pour défendre son point de vue (CONVAINCRE)
3 - Savoir RACONTER convenablement ou du moins de façon plaisante, c’est à dire donner un visage
humain (incarner) à ses opinions, en les racontant par l’exemple (DEMONSTRATION)
Ne jamais oublier de CONCLURE, lorsque la démonstration a été faite, avec une phrase choc, une image
clé, c’est à dire quelque chose qui restera dans l’esprit de ceux qui vous ont suivi.
Par exemple, la dernière phrase d’un commentaire est très importante, parce qu’elle influence
profondément le souvenir que le spectateur conservera du sujet traité et elle sert de synthèse au propos.
(suite et fin dans le prochain numéro)
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Quoi de neuf ?
Laurence à travers champs.
Comme annoncé précédemment, Laurence a vu son film « Voisins, voisines » projeté deux fois au Festival
de la Ruralité « A travers Champs » à Rochefort, le 25 mars 2012 au Centre Culturel des Roches.
Les photos de cet articles se trouvent à la page photos de notre site.
(extrait de l’interview)
Non, tous mes voisins ne sont pas aussi horribles que ça, quoi que … je ne connais pas tout le monde
Mise à jour du R.O.I.
(R.O.I. règlement d’ordre intérieur à l’attention des membres du Conseil d’Administration
du Royal CINAM asbl )
Conformément aux statuts de notre asbl, ses administrateurs ont établi depuis de nombreuses années, un
règlement d’ordre intérieur (ROI) dont l’objectif est de préciser les tâches des membres du Conseil
d’Administration pour qu’ils puissent garantir le bon fonctionnement de l’association au travers des
activités de ses membres et dans le plus stricte intérêt du Club.
Ce règlement a été régulièrement mis à jour. La présente version a pour but de rassembler dans un seul
document, toutes les adaptations qui ont eu lieu jusqu’à aujourd’hui.
Le Conseil d’Administration
Outre les dispositions statutaires qui décrivent le processus d’élection des membres du Conseil
d’Administration, la désignation du bureau, les tâches et responsabilités de chaque administrateurs etc …
le R.O.I. précise les points suivants :
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Art. 1- Pour pouvoir faire partie du CA, il faut être membre du Cinam depuis 1 an au moins, être membre
actif, être en ordre de cotisation et assister régulièrement aux réunions du Club.
Art. 2 - Afin d’éviter tout conflit d’intérêt les membres du bureau ne peuvent avoir des responsabilités
équivalentes dans d’autres clubs de ciné-vidéastes amateurs du même genre que le Cinam.
Art. 3 – les administrateurs sont élus pour une période de 2 années consécutives. Ils élisent en leur sein les
membres du bureau, lesquels devront assumer leur fonction pour une durée de 1 an, c-à-d jusqu’à l’AG
statutaire suivante. Tout administrateur sortant est rééligible.
Art. 4 - Le Comité se réunit en principe 4 fois par année. (et plus si nécessaire)
• La première réunion : si possible la semaine qui suit l’AG statutaire, pour procéder à l’élection
du nouveau bureau et déterminer les objectifs de l’année.
• La deuxième réunion : pour la préparation du Ciné-Dialogue, le banquet de fin de saison et
éventuellement l’excursion d’été.
• La troisième réunion : pendant les grandes vacances, pour organiser la rentrée. (Calendrier et
activités)
• La quatrième réunion : fin novembre, début décembre, pour préparer l’Assemblée Générale
Statutaire et établir l’agenda des réunions de l’année suivante.
La réalisation de films au sein du Club
Art. 5 - L’Association Namuroise des Ciné-Vidéastes non professionnels « Royal CINAM asbl » ne
finance aucun film.
Un film initié par le Cinam peut être soutenu financièrement par lui et/ou en partenariat avec d’autres
sponsors, à condition qu’il soit soumis au Conseil d’Administration, qui décidera à la majorité de ses
membres. Dans ce cas, le film reste la propriété du Cinam et les prix recueillis (éventuellement) reviennent
à celui-ci.
Art. 6 – Un film réalisé collectivement dans le cadre des activités du Cinam – à l’initiative d’un de ses
membres – ne peut être VENDU, ni CEDE à quiconque, sans l’autorisation préalable de tous les
participants (qui devront avoir signé une cession de droit au réalisateur), ni sans l’autorisation du CA qui
décide selon l’intérêt du Club de la pertinence d’utiliser le nom du Cinam et de son logo.
Art. 7 - L’auteur - scénariste, réalisateur ou quel que soit le titre utilisé dans le générique – ne pourra se
prévaloir d’un quelconque titre de propriété sur le film, à partir du moment où, profitant du statut de
bénévole non rémunéré, des personnes qu’il aura engagées dans le Club,
-
il n’aura pas informé préalablement ces personnes de ses intentions commerciales ultérieures,
il n’aura pas couvert personnellement tous les frais inhérents à la réalisation du film (matériel de
tournage, support d’enregistrement, postproduction, édition, frais de déplacement, catering etc…)
il n’aura pas reçu l’autorisation du CA d’utiliser le nom du Cinam (et du logo du club) dans le
générique du film.
Art. 8 - Les membres du Cinam qui ont réalisé un film en leur nom propre, autorisent le Club à en
diffuser des parties (ou le tout) sur son Web Site. (Cf. Cession de droits en annexe)
Art. 9 - Les réalisateurs autorisent le Cinam à archiver leurs films (présentés en séance publique) et
s’engagent à les laisser en dépôt chez le responsable, le temps nécessaire pour qu’il puisse procéder à leur
copie. (15 jours au moins)
Art. 10 – Les films des membres du Cinam doivent comporter le sigle du Club, à défaut, il sera au moins
fait mention du nom du Cinam dans le générique.
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Prêt de matériel
Art. 11 – Le matériel appartenant à l’asbl Cinam, n’est pas prêté.
Art. 12 – Une demande de prêt de matériel introduite au nom du Cinam auprès d’un organisme extérieur
ne peut être cautionné qu’après l’accord du Conseil d’Administration.
Relations extérieures
Art. 13 – La représentation du Cinam auprès d’un autre club doit être cautionnée par le Conseil
d’Administration. (Exemple : présentation de films au nom du Cinam)
Art. 14 – Les membres du Cinam ne peuvent individuellement engager l’asbl.
Participation aux activités du Club
Art. 15 – Les membres sont sensés participer à toutes les activités du Cinam (réalisation de films, soirées
de projection, concours, ateliers etc…) et respecter les engagements pris vis à vis du Club. (inscriptions,
cotisations etc…)
Peuvent participer aux ateliers toutes personnes qui paient une cotisation de membre effectif.
Le Cinam organise une fois par an, un ciné-dialogue servant de présélection à des concours. (Exemple :
Rencontres Vidéo-Wall ou autres compétitions)
Radiation
Art. 16 – Le non respect du R.O.I. peut entraîner la suspension par le CA du membre concerné, et ce
jusqu’à ce qu’une solution satisfaisante soit trouvée. Cela peut entraîner également sa radiation par l’AG
selon les dispositions statutaires de l’asbl.
Le présent règlement pourra être revu et adapté aussi souvent que nécessaire et selon les cas pratiques
qui se présenteraient.
Namur, janvier 2012
Les Classiques du Mardi
Mardi 8 mai : La cinquième colonne (Saboteur) de Alfred HITCHCOCK (1942 – noir et blanc – 108‘ )
Avec Robert Cummings, Priscilla Lane et Otto Kruger.
Un homme travaillant dans une usine d’armement est accusé injustement de
sabotage et du meurtre de son ami. Il prend la fuite, bien décidé à prouver son
innocence et à retrouver le véritable saboteur au terme d’une course-poursuite
haletante qui le conduira à travers tous les Etats-Unis.
Tourné avec un budget modeste (ce qui n’empêchera pas Hitchcock de mettre en
scène quelques trucages particulièrement mémorables) , sorti peu de temps après
l’entrée en guerre des Etats-Unis, La cinquième colonne est un chef-d’œuvre
méconnu dans la carrière du maître du suspens, avec, comme souvent chez lui,
des scènes d’anthologie, dont le fameux final sur la Statue de la Liberté.
Mardi 29 mai : Planète interdite (Forbidden Planet) de Fred M WILCOX (1956 – couleurs – 98’)
Avec Walter Pidgeon, Leslie Nielsen et Anne Francis.
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Les années ’50 marquèrent le premier âge d’or du cinéma de science-fiction aux
Etats-Unis. A l’heure où romans, nouvelles et bandes dessinées faisaient du ciel et
l’espace, un thème à la mode, Hollywood multipliait les productions du genre.
Planète interdite en est l’un des meilleurs exemples. Le film nous emmène au
XXIIIème siècle, au moment où un vaisseau spatial venu de la terre découvre une
planète sur laquelle habitent un savant et sa fille. D’un récit transparent et
moralisateur, le réalisateur tire un spectacle impressionnant où un personnage
inattendu, prend une importance inédite : Robby le robot.
Mardi 5 juin : Key Largo de John HUSTON (1948 – noir et blanc – 101’ )
Avec Humphrey Bogard, Lauren Baccal et Edward G Robinson.
Huis clos d’une très grande intensité, Key Largo nous emmène en Floride, où un
ex soldat vient retrouver la veuve et le père d’un ami tué au combat durant la
guerre en Italie. L’hôtel que tient le père est le théâtre d’évènements dramatiques :
une bande de gangsters s’y est installée, bien décidée à utiliser ses otages pour
couvrir sa fuite. Le film établit immédiatement un climat chargé, une tension
palpable, qui ne vont pas faiblir tout au long d’une intrigue à rebondissements.
Mardi 19 juin : Prologues (The footlight parade) de Lloyd BACON (1933 – noir & blanc – 103’)
Avec James Cagney, Joan Blondell et Ruby Keeler.
Prologues est un film phare du premier âge d’or de la comédie musicale à
Hollywood. Chorégraphe hors pair, Busby Berkeley fait voler en éclats, les limites
de la scène théâtrale (où la plupart des « musicals » étaient montés avant d’être
transposés à l’écran) au profit d’une invention formelle que seule la caméra rend
possible. Mené à deux cents à l’heure, Prologues communique à merveille la folle
énergie du New York de l’époque (dépression économique ou pas). On y voit
même le dur Cagney se mettre à danser.
LES CLASSIQES DU MARDI. INFOS : 081 / 77 67 73 ou [email protected]
PROJECTIONS : A MIDI ET A 20H00 A LA MAISON DE LA CULTURE DE LA PROVINCE DE
NAMUR, AVENUE GOLENVAUX, 14 A 5000 NAMUR.
Petite histoire du Cinéma à Namur
Par Michel Arnold
1906.- Un Géant à Namur Théâtre, caf’conc’ et cie
Au discrédit que traîne le cinéma aux yeux de la bourgeoisie bien-pensante, les censeurs de souspréfectures en ajoutent des couches. Ils poussent des cris d’orfraie, lancent leurs anathèmes… « Le
cinéma dépasse en danger cet autre foyer de perdition que sont les lectures policières et romanesques,
car il supprime jusqu’à l’effort de lecture. Il excuse l’assassinat, conseille le suicide, enjolive l’adultère,
encourage l’enlèvement et le vol. Le mal est général. Il faut y mettre fin par une mesure générale ».
(Vers l’Avenir, 9 juillet 1919)
Oufti !
C’est pourtant ce public bourgeois, dédaigneux et hostile, que la cinématographie doit conquérir pour
assurer sa popularité. Et puisqu’il ne vient pas à elle, c’est elle qui va aller à lui et investir les lieux où il
sacrifie au rituel des loisirs mondains. Désormais, l’intermède cinématographique partagera l’affiche avec
d’autres divertissements. Le ciné-caf’conc’ aux spectacles hochepots est né. Trois hommes vont, avec des
bonheurs divers, le concrétiser : Brumagne, Thiry et Courtois.
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Un Eden
4 octobre 1912, rue des Dames blanches. Devant un parterre de personnalités, le chef d’orchestre Jules
Brumagne inaugure officiellement le nouvel établissement qu’il a fait construire et auquel il a accroché
l’enseigne Eden. Au programme de la soirée d’ouverture, « les fameuses vues cinématographiques de
Voyage à Paris, qui eurent un si unanime succès à Bruxelles ».
L’Eden, c’est le nec plus ultra en matière de salle de spectacle : une véritable bonbonnière ! Au début,
théâtre et cinéma s’y disputent les faveurs du public. Mais très vite, celui-ci prend le pas sur celui-là, au
point que, en juillet 1913, le grand écran a complètement supplanté de rideau rouge.
« La direction s’est assurée pour Namur la priorité des représentations de Quo Vadis, le beau film d’art
colorié qui a une longueur de 2500 mètres (…) La direction de l’Eden a engagé spécialement un orchestre
et des chœurs pour la représentation de ce film d’une beauté incomparable 1 ». (La Province de Namur, 4
juillet 1913)
Brumagne ne recule devant aucune dépense. Il achète les attractions des meilleures scènes du pays et
s’assure la primeur des films les plus cotés. A-t-il vu trop grand ? Peut-être ! Toujours est-il qu’un an plus
tard, l’établissement ferme ses portes, est mis en vente et racheté par A. Coucke, héritant pour plusieurs
années du discrédit qui frappait le Pathé dont il était question dans une chronique précédente.
Namur-Palace
Entre-temps, place de la gare, M.Thiry a fait transformer l’hôtel de Hollande en un café-restaurant-musichall-cinéma : le Namur-Palace 2. « Du joli café-restaurant qui s’ouvrira à rue, on accèdera dans une
vaste salle de spectacle magnifiquement aérée et ventilée, décorée avec goût, où pourront trouver place
700 spectateurs (…) Cette salle, faut-il le dire, sera dotée de tout ce qui permet de réaliser le confort dans
sa conception la plus moderne. Une scène de vestes dimensions, aux larges dégagements machinés avec
art, permettra l’organisation de spectacles les plus variés ». (La Province de Namur, 30 mai 1913)
Luxe discret, confort feutré, table renommée, tout désigne le Namur-Palace comme l’un des rendez-vous
mondains les plus prisés de la ville. Et un orchestre de six musiciens contribue à souligner son caractère
bcbg. « La direction a adopté le principe de l’entrée libre, de sorte qu’en dégustant des consommations de
choix, on assistera (…) à des spectacles de tout premier ordre de cinéma et de music-hall » (La Province
de Namur, 30 mai 1913).
Il s’agit sans doute du Quo Vadis sorti en 1912 du réalisateur italien Enrico Guazzoni. En 1901, en France, Lucien Nonguet et
Ferdinand Zecca avaient eux aussi donné une adaptation du célèbre roman de Sienkiewicz, prix Nobel de littérature en 1905.
2
A l’emplacement de l’actuel passage couvert de la place de la gare, appelé passage Wérenne dans les années 50.
1
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Royal Music-hall
Et puis voici Fernand Courtoy, un coiffeur installé place de la gare. Si le figaro-ci affectionne la gomina et
la coupe sergent-major, c’est le spectacle qui passionne le figaro-là. A côté de son salon, il a ouvert un
café-concert où pious-pious, piottes et fils de familles viennent conter fleurettes à d’accortes filles et les
complimenter pour leurs yeux coquins, leurs lèvres friponnes et leur taille de guêpes. A la fin de la guerre,
vers 1917, il dépose ciseaux et rasoirs, achète un projecteur et transforme son établissement en cinéma, à
l’enseigne Royal Music-Hall 3. C’est une salle ultra moderne pour l’époque. Elle comporte un balcon. A
l’entracte, les spectateurs sont invités à se désaltérer dans un estaminet (à gauche sur la photo). Quand le
rideau publicitaire (une innovation) se lève, la magie du cinéma opère : le public rit, le public pleure, le
public rêve. Et dans l’obscurité complice, la fièvre du samedi soir monte de quelques degrés.
Avec ces deux dernières salles, le cinéma acquiert droit de cité à Namur et va peu à peu conquérir toutes
les couches de la population. Progrès techniques et amélioration de la qualité des films, tout va concourir à
l’imposer comme une distraction de choix.
Le coin des affaires
1 – « Bonjour, je suis Léonard Jean-Jacques. J’ai presque 62 ans, j’habite à Courcelles dans le Hainaut
et autrefois, je faisais de la vidéo amateur pour la famille.
M’étant pris au jeu, j’ai acheté à l’époque du matériel de montage et des vidéos genres Sony Hi 8 et vidéo
8. Ce matériel est là à présent et ne sert plus depuis longtemps. Peut-être que parmi vos membres une
personne serait bien heureuse de posséder ce matériel, je pense entre autre à un jeune mordu, sans grands
moyens financiers. Ce matériel est donné GRATUITEMENT avec juste un … MERCI et c’est tout.
CE N’EST PAS UNE PLAISANTERIE.
Si cela vous est agréable, vous pouvez me contacter via mon adresse mail :
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2 – Vente caméscope XL1 CANON – bague extender 1,6 – bague adaptatrice Novoflex pour Canon XL1 Olympus.
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A proximité de l’actuelle impasse des Ursulines.
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de la REALITE …
En son temps, le bulletin du Club m’a fait l’honneur de publier ma pensée : « Nous faire voir ce à quoi
on veut nous faire croire doit nous inciter à chercher ce qu’on cherche à nous cacher ».
Voilà ce que le photographe Laurent GERVEREAU écrit :
« L’image est à la fois, reproduction de la réalité et construction de la réalité. Elle n’est pas le réel,
mais une construction de celui-ci. Elle apparaît comme un résumé ambigu du réel ».
Sa pensée « photographique » s’applique aussi à la vidéo. Dès que l’on met son caméscope en marche, on
présélectionne – même inconsciemment – certaines images en fonction d’une sensibilité propre et des
messages qui y sont intimement liés. Que dire alors des images tournées dans un « but » ?
Puis après la prise de vues, vient le montage.
Il est souvent possible, au montage, d’exprimer, voire de défendre, deux points de vue différents au travers
de mêmes images.
Nos vidéos ne sont pas la réalité, mais l’image que nous nous faisons d’elle et que, souvent, nous faisons
passer ou tentons de faire passer – aux yeux des spectateurs, comme étant LA réalité.
Cette image doit faire l’objet d’une analyse critique, tant du vidéaste que du spectateur. L’esprit du
spectateur n’est pas un papier buvard non doué de réflexion.
La logique fonctionnelle d’un club vidéo est de nous aider, au travers d’une analyse critique, à améliorer
nos prises de vues, nos montages, nos sonorisations. Mais nous sommes aussi spectateurs et il faut
dépasser l’analyse critique de la qualité technique des images et du montage, pour étendre notre analyse à
une critique de la « réalité réelle » de ce qu’on nous montre.
Pour ne pas entrer dans une analyse polémique qui sortirait du cadre de la mission du club et pourrait
générer des tensions, il est souhaitable de faire cette analyse pour soi, mais s’en passer serait, à mes yeux,
une erreur.
Et ceci reste vrai, même pour un film aussi anodin qu’un film de vacances.
EN BREF
NOUVEAU PRESIDENT
« … Par la présente, je tiens à
vous
informer
que
le
président actuel, Alain Libert,
ainsi que le Vice-président
Jean Plas, démissionnaires,
m’ont confié la présidence du
club qui prendra effet le 1er
mai 2012, pour un premier
mandat de deux ans. « … »
En vous assurant que notre
club désire poursuivre des
relations
de
vidéastes,
enrichissantes avec votre
club,
veuillez
agréer,
Monsieur, l’expression de mes
salutations respectueuses. …
Pour le Royal Caméra Club
de Wavre : Marc WEIKMANS
Président. »
MORT PROGRAMMEE
Microsoft a lancé le compte à
rebours de l’extinction de son
système d’exploitation bien
connu : Windows XP. Il
encourage ses utilisateurs à
migrer vers des systèmes plus
récents. Un compte à rebours
de deux ans est annoncé par le
groupe informatique. Le 8
avril 2014, Windows XP sera
officiellement
obsolète.
Windows XP était sorti en
2001.
Il
n’était
plus
commercialisé depuis l’été
2008.
JOURNALISTES
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LE LOUP-PHOQUE
Myspace alimente le site de
Fox News. Le site de
socialisation Myspace a lancé
un service permettant à ses
membres
d’alimenter
en
photos et vidéos la base de
données de la chaîne d’infos
américaine Fox News. Le
contenu devra être validé par
Fox News, qui pourra le
diffuser sur son site internet
ou directement à la télévision.
Ce nouveau service est
disponible
à
l’adresse
www.my-space.com/ureport.
Cette alliance donne à Fox
News la possibilité de
bénéficier potentiellement des
images et vidéos diffusées par
les millions de possesseurs
d’un compte MySpace à
travers le monde, deuxième
réseau
de
socialisation
derrière Facebook. Roger
Ailes, un responsable de la
chaîne a indiqué que la
contribution des utilisateurs
de MySpace constituaient une
extraordinaire occasion de
développer uReport, le réseau
de journalistes citoyens, de
la
chaîne.
Selon
le
cofondateur
et patron de
MySpace Chris DeWolfe,
cette collaboration s’inscrit
dans la vocation du site de
socialisation : fournir aux
utilisateurs la possibilité de
partager, d’explorer, d’être
connectés et de consommer
des contenus. MySpace et
FoxNews font partie de
l’empire du magnat des
médias Ruper Murdoch.
Réaliser un film muet et en
noir et blanc à l’heure de la
3D ? Cela ressemble à un
suicide
programmé.
Les
premières minutes de l’œuvre
suffisent
toutefois
à
convaincre le public que le
réalisateur n’est pas fou.
Mieux, que le Français a été
drôlement inspiré en mettant
sur pied cet hommage aux
films classiques et muets
hollywoodiens. Pour réussir à
captiver l’audience de bout en
bout, le cinéaste devait
d’abord trouver une histoire
qui tienne la route. Celle de
Georges Valentin, vedette du
cinéma muet tombé en
disgrâce depuis que les films
parlants ont pointé le bout de
leur nez ne manque pas de
charme, d’autant plus que
ledit gentleman va rapidement
tomber amoureux d’une jeune
starlette prénommée Peppy.
Commence alors un chassécroisé entre les deux « héros »
ponctué par de multiples
rebondissements. Les deux
comédiens
rivalisent
de
glamour, de moues tour à tour
sérieuses,
drolatiques
et
émouvantes
pour
nous
embarquer à leurs côtés, à la
THE ARTIST
Après avoir raflé cinq oscars
et six césars, « The Artist »
n’a pas fini de faire parler de
lui. Tout le monde s’accorde à
dire que le film n’a pas volé
ses récompenses. Ce n’était
pourtant pas gagné d’avance.
Sur papier, l’idée – qui ne
manque pas d’audace – laisse
perplexe,
pantois
même.
fin des années 20. Nul besoin
de dialogues pour comprendre
les émotions ou les enjeux qui
se dessinent. Un sourcil qui se
lève,
des
lèvres
qui
tremblotent et le tour est joué.
Les films muets étaient
universels
car
ils
reposaient sur un langage
universel. Cet élément, on
l’ a perdu avec les films
parlants.
BIG MEMORY
Aujourd’hui, la Belgique
compte
quelque
170
cinéastes. Richard Olivier les
a filmés. (Van Dormael,
Dardenne, Lanners, Xavier
Diskeuve, etc). Actuellement
diffusés à la RTBF au rythme
de un par jour, avant de faire
l’objet d’un DVD, ces
portraits sont réunis dans un
gros bouquin, Big Memory.
Pour chacun d’eux, figure un
extrait de l’entretien, une
photo et sa filmographie.
Quelques illustres disparus,–
Delvaux, Claus, Ernotte,
Lamy, Storck, Brel … sont
présentés par un critique.
DEMANDEZ LE PROGRAMME.
Séance du 2 mars 2012
Compte rendu de Maurice Minet
1 – LA CULTURE DU CRESSON (PC) - (R 4’ 30 – 16/9) – Michel Lurkin
Ce que nous annonce l’auteur
Une longue tradition familiale. Aujourd’hui, c’est le fils qui a repris l’activité.
Lors de randonnées à vélo, rencontre avec le producteur de cresson. C’est la récolte du cresson que l’on
montre et non comment on fait cette culture. c’est surtout à cause du travail de préparation que l’on peut
faire le tour du sujet, en n’oubliant pas les questions de base, ni ce qu’on veut montrer ou démontrer.
Toujours terminer le reportage par une image importante et/ou une phrase percutante de conclusion.
2 – LA DEMOLITION DU PONT DE GENVAL (PC/PC ?) - (R 13’ 00 – 16/9) – DDL
Ce que nous annonce l’auteur
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La réalisation du RER est un chantier très important. Le coût total est estimé à 2 milliards d’euros,
dont 950 millions pour la portion de la ligne Bruxelles-Namur-Luxembourg qui doit être mise à 4
voies de Bruxelles à Ottignies Louvain La Neuve.Comme toujours, le devis sera dépassé ainsi que
le délai prévu. Si tout va bien, le chantier sera terminé vers 2016-2018.
Ce film donne un exemple de l’ampleur et de la difficulté des travaux.
Il s’agit d’une œuvre collective. Il a été réalisé par DDL, c’est à dire de Clerck, Doguet, Lebacq –
pour les prises de vues. Le montage est de André Lebacq.
Sur une ligne RER à construire, Bruxelles – Ottignies Louvain la Neuve, on a pu filmer comme on voulait
mais interdiction de poser des questions au personnel. C’est une caméra qui montre, il faudrait un point de
vue. Les plans qui paraissent longs seraient alors plus dynamiques et intéressants.
Choix des polices de caractère : c’est une règle, toujours la même police tout au long du film.
Certains plans manquent de son. On peut remonter le son avec des bruits significatifs. Suggestion AT,
prendre des plans à partir d’un train pour terminer le film.
3 – CONCERT TRES PRIVE (PP) - (clip 3’ 00 – HD 16/9) – Fernand Janssens
Karaoké Johnny. Chanteur à la voix très ressemblante à l’originale. La voix a été enregistrée séparément de
la bande musicale, ce qui donne beaucoup de relief et de chaleur à l’enregistrement
4 – PORTE(s) OUVERTE(s) SUR VIE ACTIVE (PC) - (R 12’ 00 – 4/3) – Laurence Debry
Film déjà présenté en concours (Cf Rencontres Vidéo-Wall 2012).
Abondante documentation mise à la disposition du public et présence de Junior, le héros du film.
A-t-on bien senti le message du film ?
La prémisse : Quand on veut, on peut.
Ici, on a pris les personnages qui ont réussi. Pourquoi ne montre-t-on pas les autres ?
L’auteur a voulu donner un aspect positif à son film.
Question concernant la qualité de la prise de son et de son montage. (Possibilité de nettoyer la bande sonore
en post production, avec un logiciel tel Adobe Audition, ou d’autres …)
La pensée du jour
Un bon film est avant tout un film qu’on a envie de revoir. (et même plusieurs fois) Gérôme Genevray
Séance du 16 mars 2012
Compte rendu Maurice Minet
1 – LA REINE…DES MONTGOLFIERES (PP) - (R 8’ 30 – 4/3) – Victor Lefèbvre
Le premier envol de la Reine Paola en Montgolfière, sous l’œil attentif et inquiet du Roi. La difficulté est de
pouvoir franchir les limites et d’avoir accès auprès des personnes royales. A Montgautier, le réalisateur a pu
se rapprocher. Autres difficultés : tournage dans l’ombre d’une vallée et suivi des montgolfières à contre
jour dans le ciel. Film réalisé à main levée ce reportage a néanmoins valeur de document. Tout l’intérêt du
film réside dans sa spontanéité.
2 – LES MABOULS DE KABOUL (PP) - (R 0’50 – 16/9) – Le Louphoque
Peut-on rire de tout ? Ce bref film permet de se poser la question. On peut rire de tout, mais pas avec
n’importe qui, ni n’importe quand. Ou bien on admet qu’on ne peut pas rire de tout, à cause de limites
posées par des aspects culturels. Le débat reste ouvert.
3 – L’ACTU (PP) – (R 4’30 – 16/9) – Matélé Rochefort – via Victor Lefèbvre.
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Reportage et présentation par Matélé - la télévision locale de Rochefort – du Festival sur la Ruralité « A
travers Champs » qui se déroulera au CCR de Rochefort du 13 au 25 mars 2012.
4 – LA TOILETTE DU FAUCON PELERIN (PP) – (R 10’00 – 16/9) – Michel Fossion
Ce que nous annonce l’auteur
Ruschs proposés à l’analyse du club afin de sélectionner les images les plus significatives.
Exercice : choisir des plans parmi les ruschs. Pourquoi éliminer certains et pourquoi conserver d’autres.
Principe : intérêt du contenu de l’image celles qui montrent et celles qui racontent ( plans anecdotiques /
plans narratifs, plans dramatiques).
Analyse de la composition de l’image / ses qualités et ses défauts techniques.
En conclusion : conserver les plans où il y a une action. Se rappeler qu’avec les plans retenus, il va falloir
raconter une histoire. Il est possible que certaines images écartées dans un premier temps, soient reprises
parce qu’elles aident davantage la compréhension du spectateur.
5 – LE FONDRY DES CHIENS (Automne et hiver) (PC) – (F 7’00 – 16/9) – Laurence Delwiche
Ce que nous annonce l’auteur
C’est un film en élaboration qui évolue tout le temps.
Ne faudrait-il pas faire quelques mouvements de caméra ? On suggère un tapis musical plus soft dans la
première partie. Supprimer les plans qui font double emploi, comme par exemple remplacer une des
cheminées par une vue d’un feu intérieur (âtre avec bûches par exemple). Se rappeler qu’il ne faut jamais
utiliser de plans fixes (ne pas geler une image). En vidéo une image doit toujours être légèrement animée.
Mettre en évidence le tracé de la Calestienne sur la carte. Pour plus de logique, si on met des personnages
dans le film, ils doivent alors apparaître à chaque séquence des saisons. Quelques suggestions : des vues
prises au raz du sol, si la flore est la plus importante, alors il n’y a pas besoin de commentaires à propos de
la faune. Dans des séquences où il ne se passe rien, ne pas négliger l’apparition de d’animaux et/ou
d’insectes qui donneront du mouvement et de la vie à l’ensemble.
Le truc de la soirée (AT)
CONCERNANT LES TEXTES
Pour tous les textes affichés à l’écran, utilisez de grandes polices de caractère (au moins 16 de
taille), afin qu’ils soient bien lisibles sur tous les supports de diffusion. Toujours choisir des polices
simples, facilement déchiffrables.
Ajouter également des ombrages à tous vos textes, afin de faciliter leur lecture, quelle que soit la
couleur de fond ou l’image sur laquelle ils sont incrustés. Ils se détacheront d’autant mieux si vous
entourez toutes les lettres en noir. (contour intérieur et extérieur)
Séance du 6 avril 2012
Compte rendu : Maurice Minet
1 – GAND AU FIL DE L’EAU (PP) – (R 4’ 30 – DVD 4/3) Christian Permentier
Une promenade sur les canaux de la ville de Gand. C’est presque un « No comment ». le commentaire a
été tiré de prospectus touristiques. Un plan en trop (à éliminer) : celui des jambes qui quittent le bateau.
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2 – CONFRERIE DE FOY ND – PROCESSION 2005 – (PP) – (R 17’ 50 – 4/3) Victor Lefèbvre
Ce que nous annonce l’auteur.
Public cible : les membres de la Confrérie et tout autre spectateur ;
But
:- expliquer le rôle de la Confrérie dans cette activité à la fois religieuse
(Procession annuelle de la Pentecôte) et folklorique (Tous les 7 ans « en armes »)
- expliquer l’origine du culte de ND
- entendre le témoignage et le ressenti de quelques membres
- montrer les principales étapes du pèlerinage
- créer un document de mémoire.
Historique :
- 1609 : deux bûcherons débitant un chêne, découvrent à l’intérieur du tronc une
statuette de la Vierge Marie. On lui prête des vertus qui vont être à l’origine d’un
courant de piété mariale.
- 1626 : une épidémie de peste décime la population de Behogne, devenu depuis
Rochefort. Pour conjurer cette maladie, due à un flagrant manque d’hygiène, la
procession, longue de 28 km commence. Elle se fera le lundi de Pentecôte.
- 1956 : publication des statuts de l’association des amis de Foy Notre Dame. Elle
compte plus de 600 membres cotisants.
Film réalisé à partir de 17 h de prises de vues, dans les activités de la Confrérie : 2 aspects sont mis en
évidence : aspect folklorique et l’aspect religieux.
Rythme varié et plans variés, mais le film semble trop long. Il faudrait prendre le meilleur, car cela
ressemble encore trop à des ruschs. (Choisir par exemple le point de vue d’un participant qui raconte).
La balance du son n’est pas maîtrisée – à revoir. Mieux mettre en évidence, les côtés anecdotiques de la
procession. Utiliser à bon escient la technique du PIP (image dans l’image), lors des interviews.
3 – ON ME RECHERCHE – (PP) – (Clip 3’ 50 – 4/3) – Michel Lurkin .
Une illustration « animalière » de la chanson de Johnny Halliday, avec des images de Michel, de Luc
Boigelot et de Francis Staffe, qui se sont prêtés au jeu.
4 – LE JARDIN DE MONET, UN REVE ACCOMPLI – (PC) – (R 12’50 – 16/9) Maurice Minet
Excellent film avec une parfaite adéquation entre les prises de vues du jardin et les peintures de Monet.
Une très bonne démarche de vulgarisation de l’art du peintre et de sa motivation. (A. Thérasse)
Le conseil de la soirée (d’après Micro application)
Il faut toujours privilégier la compréhension des dialogues (ou du commentaire). Lorsque le son
d’ambiance n’est pas nécessaire, réduisez-le au maximum, quitte à le supprimer au profit de la
piste musicale
Séance du 13 avril 2012 au RCCH
Une soirée extraordinaire qui ne nous a laissé que d’excellents souvenirs. Une projecteur de qualité qui
met bien en valeurs les films, une salle comble, une délégation importante du Club et un public très
intéressé par ce que le Cinam produit et la manière dont il fonctionne. Si nous ajoutons à cela la
gentillesse des organisateurs, la convivialité du bar (boissons à discrétion) et la qualité de la restauration (à
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satiété) … il nous sera difficile de faire mieux quand nous recevrons à notre tour le Club de Huy l’an
prochain.
Le programme de la soirée :
1 - J’irai revoir ma Normandie (R – 4/3)
2 – Voisins, voisines
(R – 4/3)
3 – Le Struthof (R – 4/3)
4 – Araignée de midi (G – 4/3)
5 – L’appât (F – 4/3)
6 – La légende du Chinel (R – 16/9)
7 – Elan de liberté (G – 16/9)
8 – La distraite (F – 16/9)
9 – Bonne chance (R – 16/9)
10 – Débrouillardise (F – 16/9)
11 - Elvis, a musical legend (R – 16/9)
12 – La dernière note (F – 16/9 )
- Marie-France Doguet & Jean-Paul De Clerck
- Laurence Delwiche
- Victor Lefèbvre
- Hélène Lambert
- Joseph Delfosse
- Michel Lurkin
- René Lamotte
- Fernand Janssens
- Michel Fossion
- André Thérasse
- Fernand Janssens
- Maurice Minet
Les échos
Voici ce qu’on pouvait lire dans le « Travelling » - le journal bimestriel du Club (de avril / mai 2012)
… le 13 avril dernier, le RCCH a eu la joie de recevoir le Royal Cinam pour la présentation d’une
sélection de films, lors d’une rencontre aussi amicale que haute en qualité.
… (programme) …
Merci à eux pour cette belle soirée.
Séance du 20 avril 2012
1 – LAURENCE A TRAVERS CHAMPS - (PP) – (R 5’59 – 16/9) Victor lefèbvre
Petit reportage souvenir de la prestation de Laurence sur la scène du Centre Culturel des Roches de
Rochefort, lors de la présentation de son film « Voisins, voisines ». Comme il s’agit d’un souvenir à usage
interne, on pardonnera à l’auteur quelques bougés et autres surexpositions, résultant d’un stress bien
compréhensible, puisqu’il devait en même temps assurer le reportage photos de l’événement.
2 – LE CONTEUR DE POLIVACHE (PP) – (R 13’ 45 – 16/9) – André Thérasse
Un conte improvisé, enregistré par les caméras de Maurice, Guy et André, lors des journées médiévales de
Poilvache. C’est le conteur lui-même qui avait demandé que sa prestation soit filmée et lui soit ensuite
envoyée, en guise de « pense-bête » en vue de ses prochains spectacles.
3 – A.T.S.F (PP) – (R 3’26 – 16/9) – Louphoque
A la fois un reportage historique et une merveilleuse publicité pour les Jeans de la marque ATSF
4 – TURCKHEIM, une ville fortifiée - (PC) – (R 7’50 – 16/9) – Michel Lurkin
Ce que nous annonce l’auteur
L’historien de la ville nous décrit le passé de la localité, ses cultures de vines, son dialecte
alsacien et présente son veilleur de nuit.
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A la découverte de la ville historique. Bonnes images et utilisation judicieuse de l’interview de l’historien
pour commenter les images.
5 – LE VEILLEUR DE NUIT DE TURCKHEIM - (PC) – (R 10’40 – 16/9) – Michel Lurkin)
Ce que nous annonce l’auteur
Le veilleur nous invite à la ronde de nuit d travers le dédale des rues médiévales de la ville.
Suite logique du film précédent. Tout aussi intéressant. On regrettera simplement la qualité médiocre de
l’éclairage ambiant, qui ne permet pas toujours de bien apprécier le décor. Ce second film a été tourné un
an après le premier, compte tenu de l’intérêt particulier que Michel portait à ce sujet.
Le conseil de la soirée DEFINITION du DOCUMENTAIRE
Définition académique reprise par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Pour qu’une œuvre audio-visuelle puisse être qualifiée de DOCUMENTAIRE, il doit répondre
impérativement aux 5 critères suivants :
1 – être une création visant à présenter un élément du réel
2 – avoir un point de vue d’auteur caractérisé par une réflexion approfondie, une maturation du sujet
traité, une recherche et une écriture
3 – permettre l’acquisition de connaissances
4 – traiter du sujet en se démarquant nettement d’un programme à vocation directement informative
5 – avoir un potentiel d’intérêt durable et autre qu’à titre d’archive.
Séance du samedi 28 avril 2012
CINE DIALOGUE traditionnel, en présence d’un jury professionnel composé cette année de
Joël RENARD
caméraman RTBF
Patrice GAUTOT
réalisateur-monteur indépendant
Philippe GALAZKA consultant (accompagnement opérationnel pour chaînes TV en développement)
Au programme :
1 – Confrérie ND de Foy
(R – 17’ 31)
2 – Les nuages
(G - 5’ 51)
3 – Conques, la foi du Moyen-âge
(R - 5’ 59)
4 – Du trottoir à la chambre
(R - 3’ 45)
5 – Pommiers hybrides, pourquoi
(R - 7’ 40)
6 – Chouette, des Ziboux
(R - 4’ 30)
7 – Le Fondry des chiens
(R / 7’ 18)
8 – Fascinating Rythm
(Clip / 2’ 15)
9 – Le jardin de Monet
(R / 12’ 52)
10 – Chaud
(R / 2’ 19)
11 – A.T.S.F.
(R / 3’ 21)
12 – Symphonie alpine
(R / 6’ 28)
13 – Blues at Beale Street
(Clip / 4’ 58)
14 – Dans l’intimité de la chouette effraie (R / 7’ 00)
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V. Lefèbvre
G. Degossely
R. Lamotte
J. Delfosse
C. Permentier
H. Lambert
L. Delwiche
MF. Doguet
M. Minet
A. Thérasse
JP. De Clerck
M. Lurkin
F. Janssens
M. Fossion
Un jury de très haute qualité pédagogique, qui a su prodiguer ses conseils de manière constructive et
recadrer systématiquement l’importance du contenu par rapport à la forme.
Tous les membres présents ont bien apprécié leurs propos et les quelques absents ont reçu un DVD avec
l’enregistrement des analyses qui concernaient leurs films.
Quelques photos signées Victor Lefèbvrese retrouvent à notre page photos du site
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