Waste on a diet
Transcription
Waste on a diet
Waste on a diet Les déchets au régime Le projet européen du SYBERT I Lettre d’information n°1 I Janvier 2013 Ça y est, le projet est lancé ! Déposé en juillet 2011, après une longue instruction et de nombreux échanges avec la Commission, la convention d’attribution de subvention a été signée par l’Union Européenne le 17 septembre 2012. Le projet « Waste on a diet » (WOAD) fait partie des 202 lauréats issus des 1 078 dossiers déposés dans toute l’Union. A Life+ project (2011), supported by the European Union LIFE+ Environment Policy and Governance project application LIFE 2011 ENV/FR/751 LIST OF BENEFICIARIES Syndicat de Besançon et sa région pour le traitement des déchets Communauté d’Agglomération du Grand Besançon INFORMATIONS [email protected] Quelques éléments pour comprendre WOAD La présente lettre vous propose un aperçu de l’avancement de chaque action du projet. Préalablement à sa lecture, nous vous invitons à prendre connaissance des informations relatives au projet, soit dans la synthèse, appelée lettre d’information n°0, soit dans le dossier complet. Vous retrouvez ces éléments sur www.sybert.fr. Le territoire du SYBERT est très contrasté : la moitié de la population habite dans une ville très dense – Besançon- qui comprend plus de 70 % d’habitat collectif. L’autre moitié vit dans une zone rurale au relief accidenté, vaste de 1 500 km². Un élément clé sur lequel s’appuie le projet est la mise en place de la facturation incitative des déchets au poids ou à la levée sur le territoire du SYBERT. En effet, quatre communautés membres du SYBERT l’ont mise en place en 2012 et les quatre autres ont prévu de la mettre en œuvre cette année. Fin 2012, environ 90 % des 228 000 habitants du territoire sont concernés par ce système de facturation. L’objectif du projet « Waste on a diet » est d’inciter les résidents des zones d’habitat social dense à réduire leurs ordures ménagères résiduelles (accompagnement, sensibilisation, compostage) et d’éviter, en zone rurale, un transfert des ordures ménagères résiduelles, dont l’énergie est valorisée, vers le stockage (optimisation des déchetteries et tri des encombrants). Le but des actions mises en œuvre est également la maîtrise des coûts. Action B1 Accompagnement à la gestion des déchets en habitat collectif Action portée par le Grand Besançon Cette action vise à accompagner les personnes résidant en habitat collectif social dense pour qu’elles appréhendent au mieux les tenants et les aboutissants de la facture incitative des déchets et qu’elles puissent utiliser les différents moyens mis à leur disposition pour maîtriser leur facture. Préalablement à la mise en œuvre de cette action, une première phase de travail a été réalisée au cours du 1er semestre 2012 afin d’élaborer la méthodologie à appliquer. Cette étape a été soutenue financièrement par le FEDER (Fonds européen de développement régional). Pour mener à bien l’action B1, une équipe de quatre agents, encadrée par une coordinatrice, a été déployée. L’équipe devait initialement compter six agents, mais faute de cofinancements privés, leur nombre a été restreint. Le travail de cette équipe est actuellement composé de deux étapes. La première est la réalisation d’un diagnostic dans chaque immeuble déterminé. La seconde étape découle de la première, c’est-à-dire la mise en place d’actions dans ces immeubles. La première phase du travail consiste donc en un diagnostic qui s’appuie sur les éléments suivants : - comptage des logements et des habitants, - bilan des quantités d’ordures ménagères résiduelles (OMR), - bilan des quantités de déchets ménagers recyclables (DMR) issus des collectes sélectives emballages et papiers, - bilan approché des quantités de verre issus des points d’apport volontaire (PAV) du quartier, - bilan de la dotation en bacs à déchets et du coût de gestion de déchets, - bilan des autres moyens et conditions de précollecte et collecte (points d’apports volontaires, local poubelle, composteur collectif, déchetteries), - bilan de propreté et praticité des outils et de l’existence des consignes. Sur la base de ce diagnostic, les agents réalisent diverses actions : - échange entre services pour amélioration des outils (Grand Besançon, bailleurs, SYBERT), - amélioration éventuelle des outils (travaux, peinture, bacs supplémentaires, affiches de consigne de tri...), - animations locales (enquêtes, jeux en pied d’immeuble...), - information des habitants sur la facturation des déchets et des leviers d’amélioration (affichage dans les halls, porte à porte). Le diagnostic et la mise en œuvre d’actions se déroulent sur une durée de six mois par immeuble. Un suivi est également effectué afin d’évaluer l’impact des actions sur les changements de comportement et sur la production des déchets. Le choix des immeubles sur lesquels portent l’action B1 a été défini selon plusieurs critères : nombre d’habitants (prioritairement les immeubles de plus de 100 logements et dans un deuxième temps les immeubles de plus de 50 logements), classification CUCS (priorité 1 et 2 du Contrat urbain de cohésion sociale) et échange avec les logeurs, bailleurs sociaux (disponibilité, gardien, projet de rénovation...). Fin 2012, 38 immeubles ou entrées d’immeubles ont été suivis (tableau page suivante). Au total, 4 922 habitants ont directement été concernés par cette action. Détail de répartition des sites par logeur Logeur Grand Besançon Habitat (GBH) Habitat 25 NEOLIA SAIEM B WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1 Nombre d’immeubles 7 9 11 Détail de répartition des sites par quartier Quartier BESANCON Boucle - Chapelle des Buis Velotte Grette-Butte Battant Chaprais - Cras Bregille – Prés de Vaux Saint-Ferjeux - Rosemont Montrapon-Fontaine-Ecu - Montboucons Saint-Claude - Torcols Orchamps - Palente Clairs-Soleil - Vaîtes Planoise Tilleroyes - Trépillot Chailluz HORS BESANCON Après six mois de suivi et selon les besoins spécifiquement détectés et les possibilités des différents partenaires, de nouveaux outils de gestion des déchets ont été créés et ceux existants ont été améliorés sur les sites : - locaux rafraîchis, - signalétique remplacée, - campagne d’affichage, - réorganisation dans les locaux et sur les points de présentation à la collecte, adaptation (nombre et volume) des conteneurs de collecte sélective et des bacs de collecte des ordures ménagères résiduelles, - ajout de PAV verre... Nombre d’immeubles 38 2 0 1 1 1 1 0 5 2 3 0 21 1 0 0 Nombre de logements 2 275 101 0 237 70 88 80 0 232 147 160 0 1086 74 0 0 Au cours de la période de suivi qui s’est tenue du 1er juillet au 31 décembre 2012, voici les premiers éléments chiffrables : - ordures ménagères résiduelles : - 1,9 %, - verre : - 5,4 %. D’autres ne sont pas encore quantifiables : - déchets ménagers recyclables : non quantifiable sur la période, en raison d’absence de pesée au cours du 1er semestre 2012) , - coût par habitant : non quantifiable sur la période en raison d’absence de facture incitative au 1er septembre 2012 (mise en place au cours du 2ème semestre). 11 WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1 Nombre d’habitants 4 922 128 0 533 100 150 182 0 766 262 363 0 2411 199 0 0 Les contacts et les échanges répétés avec les habitants semblent être les actions les plus bénéfiques pour notre projet. Le suivi des prochains sites permettra de conforter ces observations et d’améliorer la méthodologie de diagnostic et de suivi. Action portée par le SYBERT L’objectif de cette action est de sensibiliser les personnes résident en habitat collectif social dense à la réduction des déchets, tant en matière de toxicité que de quantité. déchets de manière générale (les gestes de tri, les différentes filières de traitement). Ce programme est plutôt destiné à des enfants de cycle 2 et 3 (écoles primaires). Pour ce faire, un animateur prévention a été recruté et formé. Il devait initialement effectuer des animations relatives à la prévention en habitat social dense, à la fois vers un public adulte et un public jeune. Les compétences pédagogiques et les qualifications nécessaires pour réaliser des animations destinées à un public d’enfants sont différentes de celles nécessaires aux interventions vers un public d’adultes en difficulté sociale. Par conséquent, les missions de l’animateur ont été recentrées sur les interventions destinées à un public jeune (principalement en habitat social dense mais pas uniquement). Pour développer des animations sur la prévention des déchets vers un public adulte, un travail est actuellement en cours avec des personnes travaillant dans les milieux sociaux difficiles (animateurs maisons de quartier, membres d’associations) afin de pouvoir adapter la pédagogie et le discours. L’animateur a construit un programme d’interventions pédagogiques variés et abordant cinq thèmes relatifs à la réduction des déchets : - le compostage, - l’éco-consommation, - le gaspillage alimentaire, - les toxiques et les Déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), - le réemploi. Chacune des interventions se compose de trois séances de trois heures chacune. Une 1ère séance commune à chaque thématique est réalisée afin de présenter la gestion des En 2013, deux associations environnementales interviendront vers ce public sur plusieurs thématiques : - la toxicité des déchets et les méthodes naturelles de nettoyage et d’entretien de la maison ; - l’éco-consommation et le gaspillage alimentaire. Fin 2012, 27 animations de prévention des déchets ont été menées dans des zones d’habitat social dense. Elles ont permis de toucher 481 personnes au cours du 2ème semestre 2012, essentiellement des enfants. Les perspectives pour 2013 sont nombreuses : - un travail coopération renforcée se met en place afin de coordonner les interventions en habitat social pour les actions B1, B2 et B3, WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1 - le projet d’un appartement-témoin se poursuit : il serait implanté dans un quartier d’habitat social de Besançon (Planoise) afin de sensibiliser à l’ensemble des thématiques environnementales (déchets, énergie, eau, alimentation, déplacement), - les ateliers pratiques sur deux thématiques (éco-consommation et gaspillage alimentaire ; produits toxiques à la maison) sont en cours de montage et d’adaptation, - une recherche de partenaires et de relais locaux est en cours pour la réalisation des ateliers pratiques. Détail des actions de sensibilisation par quartier Quartier BESANCON Boucle - Chapelle des Buis Nombre d’animations Nombre de participants 20 6 3 6 1 (les nouveaux arrivants) Thématiques 53 enfants (2 classes*) 81 enfants (2 classes) 54 enfants (2 classes) 80 personnes Animations scolaires : Compostage Eco-consommation Gaspillage alimentaire Compostage/Prévention Velotte Grette-Butte Battant Chaprais - Cras Bregille – Prés de Vaux Saint-Ferjeux - Rosemont Montrapon-Fontaine-Ecu Montboucons Saint-Claude - Torcols Orchamps - Palente Clairs-Soleil - Vaîtes Planoise 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 83 personnes Vital’été : Réemploi, Eco-consommation Toxiques Tilleroyes - Trépillot Chailluz HORS BESANCON Novillars 0 0 1 1 100 personnes Fête des associations : Prévention et Compostage * une intervention dans une classe correspond à trois demi-journées d’animation Action B3 Action B2 Sensibilisation à la prévention en habitat collectif Développement du compostage local des biodéchets en habitat collectif Action portée par le SYBERT L’objectif de cette action est de développer des outils de compostage de proximité dans les quartiers d’habitat collectif. Pour ce faire, un maître composteur en habitat collectif a été recruté et formé, renforçant l’équipe compostage. WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1 Pour mener à bien cette action, plusieurs outils ont été mis en place: le compostage en pied d’immeuble, le chalet de compostage et le compostage accéléré. Le compostage en pied d’immeuble Le chalet de compostage - au moins trois bacs classiques de compostage sont mis en place (apport, maturation, structurant), - des bioseaux sont distribués aux habitants participants, - au moins deux guides bénévoles sont retenus par site et sont formés au compostage par le SYBERT, - un accompagnement est mis en place durant une année (visites régulières de suivi, conseils, apport de broyat), - le compost est utilisé sur site ou dans des jardins privés par les guides composteurs et les habitants. - un petit chalet en bois est mis en place, dont la taille est adaptée au nombre d’habitants (par exemple : 10 m3 pour 100 foyers, soit environ 300 habitants), - des bioseaux sont distribués aux habitants participants, - le SYBERT et/ou un groupe d’habitants assure des permanences d’ouverture afin d’accueillir les habitats et leurs déchets et faire fonctionner l’installation, - le compost est utilisé sur site ou dans des jardins privés par les guides composteurs et les habitants. Au 31 décembre 2012, 88 sites de compostage collectif sont en service (tableau page suivante). Au total 3 110 foyers peuvent bénéficier d’un composteur en pied d’immeuble. La réussite du compostage en pied d’immeuble passe par l’investissement et la mobilisation des guides composteurs bénévoles. Le SYBERT a ainsi formé 105 habitants lors d’une journée de formation guide composteur. De plus, dans le cadre d’une convention de partenariat avec le SYBERT, l’association Trivial Compost a mis en place et anime un réseau d’échanges entre guides composteurs. Dans l’habitat social très dense, neuf sites de compostage en pied d’immeuble sont en fonctionnement. Le détail par organisme logeur figure dans le tableau ci-contre. Fin 2012, trois chalets de compostage sont en service, tous situés en zone d’habitat social très dense. Au total près de 1 000 foyers peuvent utiliser un chalet de compostage, c’està-dire qu’ils sont situés à moins de 150 mètres à pied de leur logement. On constate que quelques usagers parcourent beaucoup plus de distance pour y accéder. Lors de la mise en place du chalet de compostage dans le quartier de Planoise, une vaste opération de sensibilisation de terrain a été testée. S’appuyant sur un dispositif « chèque vacances », des jeunes du quartier ont été mobilisés durant deux semaines. Ainsi, ils sont allés à la rencontre des habitants en porte à porte (dans un rayon de 200 mètres autour du chalet) afin de leur annoncer l’installation du chalet et les inviter à l’inauguration. Un bon de retrait pour un bioseau a été remis à chaque habitant. Grâce à cette action de sensibilisation, l’inauguration de chalet a connu une forte affluence et une participation record. Cette opération démontre l’intérêt d’impliquer des jeunes du quartier pour aller à la rencontre des habitants. C’est un excellent moyen de lutter contre les incivilités dont pourraient faire l’objet les outils de compostage et de s’assurer que les habitants ont reçu l’information et compris l’intérêt d’utiliser les composteurs. Le compostage accéléré - un composteur accéléré est mis en place (machine en acier inox, étanche et fermée, pouvant recevoir jusqu’à 20 tonnes de biodéchets par an), - la fourniture, l’installation et la gestion de la machine sont assurées par le SYBERT, - cet équipement est limité aux secteurs d’habitat très très dense, sans espaces verts disponibles à proximité immédiate, WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1 Quartier BESANCON Boucle - Chapelle des Buis Velotte Grette-Butte Battant Chaprais - Cras Bregille – Prés de Vaux Saint-Ferjeux - Rosemont Montrapon- Fontaine-Ecu - Montboucons Saint-Claude - Torcols Orchamps - Palente Clairs-Soleil - Vaîtes Planoise Tilleroyes - Trépillot Sarragosse HORS BESANCON - les biodéchets sont apportés par les habitants au cours des horaires d’ouverture, - le compost est mis à disposition des habitants lors de distributions ponctuelles. Fin 2012, aucun composteur accéléré n’est installé. Détail de répartition des composteurs collectifs par logeur Logeur Grand Besançon Habitat (GBH) Habitat 25 NEOLIA SAIEM B Bilan des composteurs en pied d’immeuble et des chalets de compostage Nombre de sites 2 2 4 1 Nombre de logements 170 370 117 54 Un projet est en cours d’élaboration avec le Foyer de Jeunes Travailleurs « Les Oiseaux », foyer de logements et d’accompagnement social des jeunes, situé dans le quartier des Cras. Un composteur accéléré y sera installé au printemps 2013. Il permettra de valoriser à la fois les biodéchets liés à Compostage pied d’immeuble Nombre Nombre de Nombre de sites logements de foyers concernés participants 81 3 163 1 274 7 180 56 1 51 16 9 233 128 1 15 15 27 910 441 1 370 50 2 6 6 4 5 8 3 1 7 55 212 112 310 250 375 63 30 147 33 88 71 60 101 181 22 12 51 la restauration du foyer (400 repas par jour) et ceux des habitants du quartier. En effet, dans un rayon de 200 mètres, 200 logements sont concernés pour lesquels un taux de participation de 50 % est visé. Les effets collatéraux du compostage collectif Le compostage collectif permet de renforcer le lien social et les échanges entre habitants d’un même immeuble ou d’un quartier. Il permet également d’impliquer les habitants dans des projets dont ils sont acteurs et pour lesquels certains peuvent WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1 Chalet de compostage Nombre Nombre de Nombre de de sites logements foyers concernés 3 1 000 220 2 300 120 1 700 100 percevoir une gratification financière ou sociale. Le développement du compostage de proximité peut ainsi développer de nouveaux liens avec les habitants, via l’intervention de différentes structures. Par exemple, le montage des chalets de compostage a été mené dans le cadre de chantiers d’insertion de deux à trois jours, soit des jeunes sans travail encadrés par un éducateur technique spécialisé. Le développement du compostage de proximité nécessite de structurer et de sécuriser une filière de structurant (branches broyées) nécessaire au bon compostage : - les entreprises d’entretien d’espaces verts sont incitées à broyer les tailles sur place et remplir les bacs destinés au structurant , - une entreprise d’entretien d’espaces verts livre du structurant sur les sites désignés par le SYBERT et laisse du structurant à disposition des usagers sur son site. Enfin, il est pertinent de noter les difficultés à développer le compostage de proximité dans le centre ancien de Besançon (20 000 habitants). En effet, les Fortifications de Vauban sont inscrites sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Les secteurs sauvegardés sont soumis à des contraintes et des procédures d’urbanisme très lourdes pour lesquelles des échanges sont en cours avec la Ville de Besançon, l’Architecte des Bâtiments de France et le Conservateur des Monuments Historiques. Action B5 Par ailleurs, la sensibilisation des habitants au compostage est menée grâce à un partenariat avec l’association Unis-Cité qui a recruté 16 jeunes bisontins en service civique pour une période de six mois. Ils mènent diverses actions de sensibilisation auprès des habitants : rencontres individuelles en porte à porte, stands d’information, organisation de visites groupées de composteurs... Cette présence humaine permettra de démultiplier les effets de l’information dans les quartiers d’habitat social. Installation de tri-démontage des encombrants Action portée par le SYBERT Il s’agit de mettre en place une installation de tri-démontage des encombrants. L’objectif est de trier les encombrants et de les démonter, si nécessaire, afin d’augmenter la part dirigée vers la valorisation matière et énergétique. Après consultation, une étude a été confiée à un bureau d’études. La prestation a été interrompue. Optimisation du réseau de déchetteries ActionS D Action B4 Une nouvelle analyse de faisabilité est en cours en interne et permettra d’identifier Action portée par le SYBERT Il s’agit de mettre en place un dispositif de contrôle des accès (badges, barrières, logiciels) afin de mesurer la fréquentation, d’un point de vue quantitatif et qualitatif (nombre d’usagers, nombre de visites par semaine, type d’usager et de déchets déposés…). L’objectif visé est également de diffuser des messages ciblés et d’en mesurer leur impact sur le comportement des usagers. Une base de données utilisateurs a été élaborée et déposée auprès de la CNIL en 2012. Les documents de demande de badges ont été diffusés au printemps 2012. Au 31 décembre 2013, de très nombreuses demandes de badges ont été réceptionnées : - 32 604 pour les ménages du SYBERT, - 554 pour les ménages hors SYBERT, - 230 pour les non-ménages (associations, administrations, collectivités, entreprises). Une consultation a été lancée pour mettre en place le dispositif, cependant le marché WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1 Une étude d’implantation de l’installation devra également être réalisée. Par la suite, un permis de construire et une demande d’autorisation d’exploiter devront être déposés. Cette étape est indispensable avant de lancer les consultations en vue de la construction de l’équipement. Cette action accuse un an de retard, dont six mois sont rattrapables en travaillant sur la superposition de certaines étapes. Le retour d’expérience sur l’installation en fonctionnement ne sera que de six mois au lieu de l’année escomptée. La description de l’analyse et de l’équipement sera présentée lors de la prochaine lettre d’information. La communication : site internet, relations presse, panneaux d’information... a été annulé. Une 2ème consultation est en cours. Le marché devrait être attribué courant mars 2013. Il s’agit de mettre en place toutes les actions de communication portées dans le projet. Un retard de 6 mois a donc été pris sur cette étape, conduisant à raccourcir la phase d’observation (quatre semestres au lieu de cinq), sans préjudice sur le projet global. Le site internet Le SYBERT a créé sur son site internet une nouvelle rubrique dédiée au projet « Waste on a diet ». Sur cette page, vous retrouvez les informations essentielles à la bonne compréhension du projet : le contexte, les objectifs à atteindre, les résultats attendus, les actions mises en place, les structures La description des outils sera présentée lors de la prochaine lettre d’information. les flux entrants (encombrants mélangés ou pré-triés), les flux sortants (bois, métal…) et les équipements nécessaires à leur gestion. partenaires, la durée et le montant alloué au projet. Des documents sont également disponibles en téléchargement : dossier complet, résumé du projet et lettres d’avancement. Les panneaux Le panneau présentant le projet « Waste on a diet » a été installé fin 2012. Il se situe sur un des sites industriels du SYBERT, plus précisément sur la plateforme de WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1 valorisation des mâchefers, située entre l’usine d’incinération et le centre de tri. Des panneaux ont également été installés dans chacune des 18 déchetteries du SYBERT. Au-delà des informations pratiques concernant chaque déchetterie (coordonnées, les horaires d’ouverture…), ces supports donnent des éléments concernant le projet et décrivent le système de contrôle d’accès qui va bientôt être mis en place. Le suivi des indicateurs du projet « Waste on a diet » Des panneaux ont également été installés sur chacun des trois chalets de compostage mis en service. Ils expliquent le fonctionnement du site, précisent les horaires d’ouverture, indiquent un numéro de téléphone et font référence au projet. ActionS C/E Les échanges avec d’autres projets LIFE Des échanges ont eu lieu avec le projet LIFE APRON II. Les autres communications Le SYBERT a diffusé un communiqué de presse concernant le seul projet LIFE. Un article a été rédigé dans la presse spécialisée (Lettre de l’association AMORCE). Le SYBERT et le Grand Besançon ont également communiqué auprès des médias concernant le projet, à travers certaines actions du projet. Des campagnes de communication ont porté sur le compostage collectif en habitat social (septembre et octobre 2012), la mise en place de la facturation incitative qui a touché les médias locaux et nationaux (mi 2012) et l’action de prévention dans les écoles « les piles perdent la face ». Le SYBERT fait référence au projet life (nom et logo) dans tous les supports qu’il produit et rappelle régulièrement la contribution de l’Union européenne dans ses différents projets. Management & suivi Des comités techniques (CoTec) se réunissent chaque trimestre, environ trois semaines après son échéance, pour faire le bilan de l’action. Ils se sont réunis une fois début octobre 2012. Ils réunissent principalement les services des structures participantes : SYBERT, Grand Besançon, ADEME, Conseil général du Doubs, ASCOMADE, bailleurs, associations de locataires… Un comité de pilotage (CoPil) se réunit chaque semestre, environ trois semaines après les comités techniques, pour faire le bilan semestriel du projet. Il s’est réuni une fois (fin septembre) afin de lancer le projet, et ceci quelques jours après la notification de l’Union Européenne. Il réunit les élus des structures partenaires sus-citées. Le suivi des indicateurs du projet Le point de départ et de référence est l’année 2009 : c’est l’année de réflexionsdécisions des orientations politiques stratégiques en matière de gestion des déchets sur le territoire du SYBERT, à l’origine du projet LIFE. Rendez-vous pour la prochaine lettre d’information, prévue en juillet 2013. Le projet poursuit son développement. Si toutes les actions ne se mettent pas en place selon le rythme et les modalités prévues, elles avancent néanmoins vers leur réalisation et l’atteinte des objectifs. Le suivi et la restitution du projet selon le respect des dispositions communes sont un travail fastidieux qui amène parfois à choisir entre faire et faire savoir… WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1 Population Déchets totaux (t) Ordures ménagères résiduelles (t) Ratio OMR (kg/hab) métaux recyclés issus des MIOM Collecte sélective (t) dont recyclé dont valorisé énergie dont perte (freinte) Verre (t) Déchetterie (t) dont recyclé dont valorisé énergie dont traitement Déchets Dangereux dont stocké Déchets Non Dangereux dont stocké Inertes Taux de valorisation matière Nombre d'immeubles diagnostiqués nombre de foyers concernés Nombre d'actions de sensibilisation de prévention en habitat collectif détail du nombre d'habitants touchés Nombre de nouveaux composteurs de pied d'immeuble installés nombre de nouveaux foyers concernés nombre de nouveaux foyers participants estimation de la quantité de biodéchets détournée (t) nombre de nouveaux guides composteur nombre de nouveaux guides composteur formés Nombre de nouveaux pavillons de compostage installés nombre de nouveaux foyers concernés nombre de nouveaux foyers participants quantité de biodéchets détournée Nombre de composteurs accélérés installés nombre de nouveaux foyers concernés quantité de biodéchets détournée Nombre total de sites de compostage collectif Nombre d'usagers de déchetterie informés Nombre de demande de badges arrivées Fréquentation Fréquentation des non-ménages Nombre de filières Quantité de déchets en déchetterie (t) Construction de l’installation de tri-démantèlement Quantité d'encombrants stockés (t) Taux de valorisation hors gravats en déchetterie 2009 224 817 119 378 48 741 217 1 358 13 449 11 737 1 712 0 7 969 49 219 26 194 21 175 11 682 11 148 39,59 % 0 0 0 2010 226 893 119 354 46 351 204 1 172 14 108 11 965 2 143 0 7 800 51 095 27 265 21 213 14 089 9 507 40,39 % 0 0 7 2011 226 893 118 327 44 667 197 1 189 14 378 12 051 1 773 554 8 487 50 795 27 110 21 280 13 835 9 549 41,27 % 0 0 9 0 0 271 10 471 30 177 21 263 11 218 14 658 46 0 0 0 0 0 0 152 51 2 15 9 0 1 304 413 21 69 41 0 825 389 34 52 31 1 236 117 24 24 0 0 589 201 28 45 23 2 1 650 707 86 121 54 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 10 0 0 649 229 9 241 15 51 095 0 14 089 65,61 % 0 0 0 0 0 0 40 0 0 706 833 17 031 16 50 795 0 13 835 65,78 % 500 100 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 450 100 2 0 0 0 950 200 3 0 0 0 89 0 33 158 631 914 19 506 16 49 688 0 13 045 67,94 % 0 0 640 032 7 231 15 49 219 0 11 682 68,86 % S1 2012 T3 2012 T4 2012 2012 226 893 226 893 226 893 226 893 54 743 31 133 27 745 113 621 21 010 9 941 10 067 41 019 185 175 44 181 571 286 286 1 142 7 243 3 504 3 733 14 480 6 087 2 945 3 137 12 169 1 014 491 523 2 027 142 69 73 284 4 217 2 109 2 109 8 434 22 273 15 579 11 836 49 688 11 581 9 286 7 479 28 347 10 5 4 19 166 105 70 341 6 215 3 582 3 248 13 045 3 948 2 602 1 387 7 937 41,02 % 46,98 % 46,89 % 44,09 % 13 25 38 1 033 1 242 2 275 6 5 22 33 0 17 982 297 525 6 252 16 22 273 0 6 215 63,25 % 0 11 953 193 815 3 045 16 15 579 0 3 582 71,59 % 0 3 223 140 574 10 209 16 11 836 0 3 248 71,61 % 2015 35 000 6 000 55 % 100 300(*) 1 6 000 85 % (*) pour les 3 types de compostage collectif