Waste on a diet

Transcription

Waste on a diet
Waste on a diet
Les déchets au régime
Le projet européen du SYBERT I Lettre d’information n°1 I Janvier 2013
Ça y est, le projet est lancé !
Déposé en juillet 2011, après une longue instruction et de nombreux échanges avec la Commission, la convention
d’attribution de subvention a été signée par l’Union Européenne le 17 septembre 2012. Le projet « Waste on a
diet » (WOAD) fait partie des 202 lauréats issus des 1 078 dossiers déposés dans toute l’Union.
A Life+ project (2011),
supported by the
European Union
LIFE+ Environment
Policy and Governance
project application
LIFE 2011 ENV/FR/751
LIST OF BENEFICIARIES
Syndicat de Besançon
et sa région pour le
traitement des déchets
Communauté
d’Agglomération du
Grand Besançon
INFORMATIONS
[email protected]
Quelques éléments pour comprendre WOAD
La présente lettre vous propose un aperçu de l’avancement de chaque action du projet. Préalablement
à sa lecture, nous vous invitons à prendre connaissance des informations relatives au projet, soit
dans la synthèse, appelée lettre d’information n°0, soit dans le dossier complet. Vous retrouvez ces
éléments sur www.sybert.fr.
Le territoire du SYBERT est très contrasté : la moitié de la population habite dans une ville très dense
– Besançon- qui comprend plus de 70 % d’habitat collectif. L’autre moitié vit dans une zone rurale
au relief accidenté, vaste de 1 500 km².
Un élément clé sur lequel s’appuie le projet est la mise en place de la facturation incitative des
déchets au poids ou à la levée sur le territoire du SYBERT. En effet, quatre communautés membres
du SYBERT l’ont mise en place en 2012 et les quatre autres ont prévu de la mettre en œuvre cette
année. Fin 2012, environ 90 % des 228 000 habitants du territoire sont concernés par ce système de
facturation.
L’objectif du projet « Waste on a diet » est d’inciter les résidents des zones d’habitat social dense
à réduire leurs ordures ménagères résiduelles (accompagnement, sensibilisation, compostage) et
d’éviter, en zone rurale, un transfert des ordures ménagères résiduelles, dont l’énergie est valorisée,
vers le stockage (optimisation des déchetteries et tri des encombrants). Le but des actions mises en
œuvre est également la maîtrise des coûts.
Action B1
Accompagnement à la gestion des déchets
en habitat collectif
Action portée par le Grand Besançon
Cette action vise à accompagner les
personnes résidant en habitat collectif
social dense pour qu’elles appréhendent
au mieux les tenants et les aboutissants de
la facture incitative des déchets et qu’elles
puissent utiliser les différents moyens
mis à leur disposition pour maîtriser leur
facture.
Préalablement à la mise en œuvre de cette
action, une première phase de travail a été
réalisée au cours du 1er semestre 2012 afin
d’élaborer la méthodologie à appliquer.
Cette étape a été soutenue financièrement
par le FEDER (Fonds européen de
développement régional).
Pour mener à bien l’action B1, une équipe
de quatre agents, encadrée par une
coordinatrice, a été déployée. L’équipe
devait initialement compter six agents,
mais faute de cofinancements privés, leur
nombre a été restreint.
Le travail de cette équipe est actuellement
composé de deux étapes. La première est
la réalisation d’un diagnostic dans chaque
immeuble déterminé. La seconde étape
découle de la première, c’est-à-dire la mise
en place d’actions dans ces immeubles.
La première phase du travail consiste
donc en un diagnostic qui s’appuie sur les
éléments suivants :
- comptage des logements et des
habitants,
- bilan des quantités d’ordures ménagères
résiduelles (OMR),
- bilan des quantités de déchets ménagers
recyclables (DMR) issus des collectes
sélectives emballages et papiers,
- bilan approché des quantités de verre
issus des points d’apport volontaire (PAV)
du quartier,
- bilan de la dotation en bacs à déchets et
du coût de gestion de déchets,
- bilan des autres moyens et conditions de
précollecte et collecte (points d’apports
volontaires, local poubelle, composteur
collectif, déchetteries),
- bilan de propreté et praticité des outils et
de l’existence des consignes.
Sur la base de ce diagnostic, les agents
réalisent diverses actions :
- échange entre services pour amélioration
des outils (Grand Besançon, bailleurs,
SYBERT),
- amélioration éventuelle des outils
(travaux, peinture, bacs supplémentaires,
affiches de consigne de tri...),
- animations locales (enquêtes, jeux en
pied d’immeuble...),
- information des habitants sur la
facturation des déchets et des leviers
d’amélioration (affichage dans les halls,
porte à porte).
Le diagnostic et la mise en œuvre d’actions
se déroulent sur une durée de six mois
par immeuble. Un suivi est également
effectué afin d’évaluer l’impact des actions
sur les changements de comportement et
sur la production des déchets.
Le choix des immeubles sur lesquels
portent l’action B1 a été défini selon
plusieurs critères : nombre d’habitants
(prioritairement les immeubles de plus
de 100 logements et dans un deuxième
temps les immeubles de plus de 50
logements), classification CUCS (priorité 1
et 2 du Contrat urbain de cohésion sociale)
et échange avec les logeurs, bailleurs
sociaux (disponibilité, gardien, projet de
rénovation...).
Fin 2012, 38 immeubles ou entrées
d’immeubles ont été suivis (tableau page
suivante). Au total, 4 922 habitants ont
directement été concernés par cette action.
Détail de répartition des sites par logeur
Logeur
Grand Besançon Habitat (GBH)
Habitat 25
NEOLIA
SAIEM B
WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1
Nombre d’immeubles
7
9
11
Détail de répartition des sites par quartier
Quartier
BESANCON
Boucle - Chapelle des Buis
Velotte
Grette-Butte
Battant
Chaprais - Cras
Bregille – Prés de Vaux
Saint-Ferjeux - Rosemont
Montrapon-Fontaine-Ecu - Montboucons
Saint-Claude - Torcols
Orchamps - Palente
Clairs-Soleil - Vaîtes
Planoise
Tilleroyes - Trépillot
Chailluz
HORS BESANCON
Après six mois de suivi et selon les besoins
spécifiquement détectés et les possibilités
des différents partenaires, de nouveaux
outils de gestion des déchets ont été créés
et ceux existants ont été améliorés sur les
sites :
- locaux rafraîchis,
- signalétique remplacée,
- campagne d’affichage,
- réorganisation dans les locaux et sur
les points de présentation à la collecte,
adaptation (nombre et volume) des
conteneurs de collecte sélective et des
bacs de collecte des ordures ménagères
résiduelles,
- ajout de PAV verre...
Nombre d’immeubles
38
2
0
1
1
1
1
0
5
2
3
0
21
1
0
0
Nombre de logements
2 275
101
0
237
70
88
80
0
232
147
160
0
1086
74
0
0
Au cours de la période de suivi qui s’est
tenue du 1er juillet au 31 décembre 2012,
voici les premiers éléments chiffrables :
- ordures ménagères résiduelles : - 1,9 %,
- verre : - 5,4 %.
D’autres ne sont pas encore quantifiables :
- déchets ménagers recyclables : non
quantifiable sur la période, en raison
d’absence de pesée au cours du 1er
semestre 2012) ,
- coût par habitant : non quantifiable sur
la période en raison d’absence de facture
incitative au 1er septembre 2012 (mise en
place au cours du 2ème semestre).
11
WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1
Nombre d’habitants
4 922
128
0
533
100
150
182
0
766
262
363
0
2411
199
0
0
Les contacts et les échanges répétés avec
les habitants semblent être les actions les
plus bénéfiques pour notre projet.
Le suivi des prochains sites permettra de
conforter ces observations et d’améliorer
la méthodologie de diagnostic et de suivi.
Action portée par le SYBERT
L’objectif de cette action est de sensibiliser
les personnes résident en habitat collectif
social dense à la réduction des déchets,
tant en matière de toxicité que de quantité.
déchets de manière générale (les gestes de
tri, les différentes filières de traitement).
Ce programme est plutôt destiné à des
enfants de cycle 2 et 3 (écoles primaires).
Pour ce faire, un animateur prévention a
été recruté et formé. Il devait initialement
effectuer des animations relatives à la
prévention en habitat social dense, à la fois
vers un public adulte et un public jeune.
Les compétences pédagogiques et les
qualifications nécessaires pour réaliser des
animations destinées à un public d’enfants
sont différentes de celles nécessaires aux
interventions vers un public d’adultes
en difficulté sociale. Par conséquent, les
missions de l’animateur ont été recentrées
sur les interventions destinées à un public
jeune (principalement en habitat social
dense mais pas uniquement).
Pour développer des animations sur la
prévention des déchets vers un public
adulte, un travail est actuellement en
cours avec des personnes travaillant dans
les milieux sociaux difficiles (animateurs
maisons de quartier, membres
d’associations) afin de pouvoir adapter la
pédagogie et le discours.
L’animateur a construit un programme
d’interventions pédagogiques variés et
abordant cinq thèmes relatifs à la réduction
des déchets :
- le compostage,
- l’éco-consommation,
- le gaspillage alimentaire,
- les toxiques et les Déchets d’équipements
électriques et électroniques (DEEE),
- le réemploi.
Chacune des interventions se compose de
trois séances de trois heures chacune. Une
1ère séance commune à chaque thématique
est réalisée afin de présenter la gestion des
En
2013,
deux
associations
environnementales interviendront vers ce
public sur plusieurs thématiques :
- la toxicité des déchets et les méthodes
naturelles de nettoyage et d’entretien de
la maison ;
- l’éco-consommation et le gaspillage
alimentaire.
Fin 2012, 27 animations de prévention des
déchets ont été menées dans des zones
d’habitat social dense. Elles ont permis
de toucher 481 personnes au cours du
2ème semestre 2012, essentiellement des
enfants.
Les perspectives pour 2013 sont
nombreuses :
- un travail coopération renforcée se met en
place afin de coordonner les interventions
en habitat social pour les actions B1, B2
et B3,
WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1
- le projet d’un appartement-témoin
se poursuit : il serait implanté dans un
quartier d’habitat social de Besançon
(Planoise) afin de sensibiliser à l’ensemble
des thématiques environnementales
(déchets, énergie, eau, alimentation,
déplacement),
- les ateliers pratiques sur deux
thématiques (éco-consommation et
gaspillage alimentaire ; produits toxiques
à la maison) sont en cours de montage et
d’adaptation,
- une recherche de partenaires et de relais
locaux est en cours pour la réalisation des
ateliers pratiques.
Détail des actions de sensibilisation par quartier
Quartier
BESANCON
Boucle - Chapelle des Buis
Nombre d’animations
Nombre de participants
20
6
3
6
1 (les nouveaux arrivants)
Thématiques
53 enfants (2 classes*)
81 enfants (2 classes)
54 enfants (2 classes)
80 personnes
Animations scolaires :
Compostage
Eco-consommation
Gaspillage alimentaire
Compostage/Prévention
Velotte
Grette-Butte
Battant
Chaprais - Cras
Bregille – Prés de Vaux
Saint-Ferjeux - Rosemont
Montrapon-Fontaine-Ecu Montboucons
Saint-Claude - Torcols
Orchamps - Palente
Clairs-Soleil - Vaîtes
Planoise
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
3
83 personnes
Vital’été :
Réemploi, Eco-consommation
Toxiques
Tilleroyes - Trépillot
Chailluz
HORS BESANCON
Novillars
0
0
1
1
100 personnes
Fête des associations :
Prévention et Compostage
* une intervention dans une classe correspond à trois demi-journées d’animation
Action B3
Action B2
Sensibilisation à la prévention
en habitat collectif
Développement du compostage local
des biodéchets en habitat collectif
Action portée par le SYBERT
L’objectif de cette action est de développer
des outils de compostage de proximité
dans les quartiers d’habitat collectif.
Pour ce faire, un maître composteur en
habitat collectif a été recruté et formé,
renforçant l’équipe compostage.
WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1
Pour mener à bien cette action, plusieurs
outils ont été mis en place: le compostage
en pied d’immeuble, le chalet de
compostage et le compostage accéléré.
Le compostage en pied d’immeuble
Le chalet de compostage
- au moins trois bacs classiques de
compostage sont mis en place (apport,
maturation, structurant),
- des bioseaux sont distribués aux
habitants participants,
- au moins deux guides bénévoles
sont retenus par site et sont formés au
compostage par le SYBERT,
- un accompagnement est mis en place
durant une année (visites régulières de
suivi, conseils, apport de broyat),
- le compost est utilisé sur site ou dans des
jardins privés par les guides composteurs
et les habitants.
- un petit chalet en bois est mis en place,
dont la taille est adaptée au nombre
d’habitants (par exemple : 10 m3 pour 100
foyers, soit environ 300 habitants),
- des bioseaux sont distribués aux
habitants participants,
- le SYBERT et/ou un groupe d’habitants
assure des permanences d’ouverture afin
d’accueillir les habitats et leurs déchets et
faire fonctionner l’installation,
- le compost est utilisé sur site ou dans des
jardins privés par les guides composteurs
et les habitants.
Au 31 décembre 2012, 88 sites de
compostage collectif sont en service
(tableau page suivante).
Au total 3 110 foyers peuvent bénéficier
d’un composteur en pied d’immeuble.
La réussite du compostage en pied
d’immeuble passe par l’investissement et
la mobilisation des guides composteurs
bénévoles.
Le SYBERT a ainsi formé 105 habitants
lors d’une journée de formation guide
composteur.
De plus, dans le cadre d’une convention de
partenariat avec le SYBERT, l’association
Trivial Compost a mis en place et anime
un réseau d’échanges entre guides
composteurs.
Dans l’habitat social très dense, neuf
sites de compostage en pied d’immeuble
sont en fonctionnement. Le détail par
organisme logeur figure dans le tableau
ci-contre.
Fin 2012, trois chalets de compostage sont
en service, tous situés en zone d’habitat
social très dense.
Au total près de 1 000 foyers peuvent
utiliser un chalet de compostage, c’està-dire qu’ils sont situés à moins de 150
mètres à pied de leur logement.
On constate que quelques usagers
parcourent beaucoup plus de distance
pour y accéder.
Lors de la mise en place du chalet de
compostage dans le quartier de Planoise,
une vaste opération de sensibilisation
de terrain a été testée. S’appuyant
sur un dispositif « chèque vacances »,
des jeunes du quartier ont été mobilisés
durant deux semaines. Ainsi, ils sont allés à
la rencontre des habitants en porte à porte
(dans un rayon de 200 mètres autour du
chalet) afin de leur annoncer l’installation
du chalet et les inviter à l’inauguration. Un
bon de retrait pour un bioseau a été remis
à chaque habitant.
Grâce à cette action de sensibilisation,
l’inauguration de chalet a connu une forte
affluence et une participation record. Cette
opération démontre l’intérêt d’impliquer
des jeunes du quartier pour aller à la
rencontre des habitants.
C’est un excellent moyen de lutter contre
les incivilités dont pourraient faire l’objet
les outils de compostage et de s’assurer
que les habitants ont reçu l’information et
compris l’intérêt d’utiliser les composteurs.
Le compostage accéléré
- un composteur accéléré est mis en place
(machine en acier inox, étanche et fermée,
pouvant recevoir jusqu’à 20 tonnes de
biodéchets par an),
- la fourniture, l’installation et la gestion de
la machine sont assurées par le SYBERT,
- cet équipement est limité aux secteurs
d’habitat très très dense, sans espaces
verts disponibles à proximité immédiate,
WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1
Quartier
BESANCON
Boucle - Chapelle des Buis
Velotte
Grette-Butte
Battant
Chaprais - Cras
Bregille –
Prés de Vaux
Saint-Ferjeux - Rosemont
Montrapon- Fontaine-Ecu - Montboucons
Saint-Claude - Torcols
Orchamps - Palente
Clairs-Soleil - Vaîtes
Planoise
Tilleroyes - Trépillot
Sarragosse
HORS BESANCON
- les biodéchets sont apportés par les
habitants au cours des horaires d’ouverture,
- le compost est mis à disposition des
habitants lors de distributions ponctuelles.
Fin 2012, aucun composteur accéléré n’est
installé.
Détail de répartition des composteurs collectifs par logeur
Logeur
Grand Besançon Habitat (GBH)
Habitat 25
NEOLIA
SAIEM B
Bilan des composteurs en pied d’immeuble et des chalets de compostage
Nombre de sites
2
2
4
1
Nombre de logements
170
370
117
54
Un projet est en cours d’élaboration avec le
Foyer de Jeunes Travailleurs « Les Oiseaux »,
foyer de logements et d’accompagnement
social des jeunes, situé dans le quartier
des Cras. Un composteur accéléré y sera
installé au printemps 2013. Il permettra
de valoriser à la fois les biodéchets liés à
Compostage pied d’immeuble
Nombre
Nombre de
Nombre
de sites
logements
de foyers
concernés
participants
81
3 163
1 274
7
180
56
1
51
16
9
233
128
1
15
15
27
910
441
1
370
50
2
6
6
4
5
8
3
1
7
55
212
112
310
250
375
63
30
147
33
88
71
60
101
181
22
12
51
la restauration du foyer (400 repas par
jour) et ceux des habitants du quartier. En
effet, dans un rayon de 200 mètres, 200
logements sont concernés pour lesquels
un taux de participation de 50 % est visé.
Les effets collatéraux du compostage
collectif
Le compostage collectif permet de
renforcer le lien social et les échanges entre
habitants d’un même immeuble ou d’un
quartier. Il permet également d’impliquer
les habitants dans des projets dont ils sont
acteurs et pour lesquels certains peuvent
WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1
Chalet de compostage
Nombre
Nombre de Nombre de
de sites
logements
foyers
concernés
3
1 000
220
2
300
120
1
700
100
percevoir une gratification financière ou
sociale.
Le développement du compostage
de proximité peut ainsi développer de
nouveaux liens avec les habitants, via
l’intervention de différentes structures.
Par exemple, le montage des chalets de
compostage a été mené dans le cadre de
chantiers d’insertion de deux à trois jours,
soit des jeunes sans travail encadrés par un
éducateur technique spécialisé.
Le développement du compostage de
proximité nécessite de structurer et
de sécuriser une filière de structurant
(branches broyées) nécessaire au bon
compostage :
- les entreprises d’entretien d’espaces verts
sont incitées à broyer les tailles sur place et
remplir les bacs destinés au structurant ,
- une entreprise d’entretien d’espaces verts
livre du structurant sur les sites désignés
par le SYBERT et laisse du structurant à
disposition des usagers sur son site.
Enfin, il est pertinent de noter les difficultés
à développer le compostage de proximité
dans le centre ancien de Besançon (20 000
habitants).
En effet, les Fortifications de Vauban sont
inscrites sur la Liste du patrimoine mondial
de l’Unesco. Les secteurs sauvegardés sont
soumis à des contraintes et des procédures
d’urbanisme très lourdes pour lesquelles
des échanges sont en cours avec la Ville de
Besançon, l’Architecte des Bâtiments de
France et le Conservateur des Monuments
Historiques.
Action B5
Par ailleurs, la sensibilisation des habitants
au compostage est menée grâce à un
partenariat avec l’association Unis-Cité qui
a recruté 16 jeunes bisontins en service
civique pour une période de six mois. Ils
mènent diverses actions de sensibilisation
auprès des habitants : rencontres
individuelles en porte à porte, stands
d’information, organisation de visites
groupées de composteurs...
Cette présence humaine permettra de
démultiplier les effets de l’information
dans les quartiers d’habitat social.
Installation de tri-démontage
des encombrants
Action portée par le SYBERT
Il s’agit de mettre en place une installation
de tri-démontage des encombrants.
L’objectif est de trier les encombrants
et de les démonter, si nécessaire, afin
d’augmenter la part dirigée vers la
valorisation matière et énergétique.
Après consultation, une étude a été confiée
à un bureau d’études. La prestation a été
interrompue.
Optimisation
du réseau de déchetteries
ActionS D
Action B4
Une nouvelle analyse de faisabilité est en
cours en interne et permettra d’identifier
Action portée par le SYBERT
Il s’agit de mettre en place un dispositif
de contrôle des accès (badges, barrières,
logiciels) afin de mesurer la fréquentation,
d’un point de vue quantitatif et qualitatif
(nombre d’usagers, nombre de visites
par semaine, type d’usager et de déchets
déposés…). L’objectif visé est également
de diffuser des messages ciblés et d’en
mesurer leur impact sur le comportement
des usagers. Une base de données
utilisateurs a été élaborée et déposée
auprès de la CNIL en 2012.
Les documents de demande de
badges ont été diffusés au printemps
2012. Au 31 décembre 2013, de très
nombreuses demandes de badges ont été
réceptionnées :
- 32 604 pour les ménages du SYBERT,
- 554 pour les ménages hors SYBERT,
- 230 pour les non-ménages (associations,
administrations, collectivités, entreprises).
Une consultation a été lancée pour mettre
en place le dispositif, cependant le marché
WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1
Une étude d’implantation de l’installation
devra également être réalisée. Par la suite,
un permis de construire et une demande
d’autorisation d’exploiter devront être
déposés. Cette étape est indispensable
avant de lancer les consultations en vue de
la construction de l’équipement.
Cette action accuse un an de retard, dont
six mois sont rattrapables en travaillant
sur la superposition de certaines étapes.
Le retour d’expérience sur l’installation en
fonctionnement ne sera que de six mois au
lieu de l’année escomptée.
La description de l’analyse et de
l’équipement sera présentée lors de la
prochaine lettre d’information.
La communication :
site internet, relations presse,
panneaux d’information...
a été annulé. Une 2ème consultation est
en cours. Le marché devrait être attribué
courant mars 2013.
Il s’agit de mettre en place toutes les
actions de communication portées dans
le projet.
Un retard de 6 mois a donc été pris sur cette
étape, conduisant à raccourcir la phase
d’observation (quatre semestres au lieu de
cinq), sans préjudice sur le projet global.
Le site internet
Le SYBERT a créé sur son site internet une
nouvelle rubrique dédiée au projet « Waste
on a diet ». Sur cette page, vous retrouvez
les informations essentielles à la bonne
compréhension du projet : le contexte, les
objectifs à atteindre, les résultats attendus,
les actions mises en place, les structures
La description des outils sera présentée
lors de la prochaine lettre d’information.
les flux entrants (encombrants mélangés
ou pré-triés), les flux sortants (bois,
métal…) et les équipements nécessaires
à leur gestion.
partenaires, la durée et le montant alloué
au projet.
Des documents sont également
disponibles en téléchargement : dossier
complet, résumé du projet et lettres
d’avancement.
Les panneaux
Le panneau présentant le projet « Waste
on a diet » a été installé fin 2012. Il se situe
sur un des sites industriels du SYBERT,
plus précisément sur la plateforme de
WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1
valorisation des mâchefers, située entre
l’usine d’incinération et le centre de tri.
Des panneaux ont également été installés
dans chacune des 18 déchetteries du
SYBERT. Au-delà des informations
pratiques concernant chaque déchetterie
(coordonnées, les horaires d’ouverture…),
ces supports donnent des éléments
concernant le projet et décrivent le
système de contrôle d’accès qui va bientôt
être mis en place.
Le suivi des indicateurs du projet « Waste on a diet »
Des panneaux ont également été
installés sur chacun des trois chalets de
compostage mis en service. Ils expliquent
le fonctionnement du site, précisent les
horaires d’ouverture, indiquent un numéro
de téléphone et font référence au projet.
ActionS C/E
Les échanges avec d’autres
projets LIFE
Des échanges ont eu lieu avec le projet LIFE
APRON II.
Les autres communications
Le SYBERT a diffusé un communiqué de
presse concernant le seul projet LIFE.
Un article a été rédigé dans la presse
spécialisée (Lettre de l’association
AMORCE).
Le SYBERT et le Grand Besançon ont
également communiqué auprès des
médias concernant le projet, à travers
certaines actions du projet. Des campagnes
de communication ont porté sur le
compostage collectif en habitat social
(septembre et octobre 2012), la mise en
place de la facturation incitative qui a
touché les médias locaux et nationaux (mi
2012) et l’action de prévention dans les
écoles « les piles perdent la face ».
Le SYBERT fait référence au projet life (nom
et logo) dans tous les supports qu’il produit
et rappelle régulièrement la contribution
de l’Union européenne dans ses différents
projets.
Management
&
suivi
Des comités techniques (CoTec) se
réunissent chaque trimestre, environ trois
semaines après son échéance, pour faire le
bilan de l’action. Ils se sont réunis une fois
début octobre 2012.
Ils réunissent principalement les services
des structures participantes : SYBERT,
Grand Besançon, ADEME, Conseil
général du Doubs, ASCOMADE, bailleurs,
associations de locataires…
Un comité de pilotage (CoPil) se réunit
chaque semestre, environ trois semaines
après les comités techniques, pour faire le
bilan semestriel du projet. Il s’est réuni une
fois (fin septembre) afin de lancer le projet,
et ceci quelques jours après la notification
de l’Union Européenne.
Il réunit les élus des structures partenaires
sus-citées.
Le suivi des indicateurs du
projet
Le point de départ et de référence est
l’année 2009 : c’est l’année de réflexionsdécisions des orientations politiques
stratégiques en matière de gestion des
déchets sur le territoire du SYBERT, à
l’origine du projet LIFE.
Rendez-vous pour la prochaine lettre d’information, prévue en juillet 2013.
Le projet poursuit son développement. Si toutes les actions ne se mettent pas en place selon le rythme et les modalités prévues,
elles avancent néanmoins vers leur réalisation et l’atteinte des objectifs. Le suivi et la restitution du projet selon le respect des
dispositions communes sont un travail fastidieux qui amène parfois à choisir entre faire et faire savoir…
WOAD - LA LETTRE D’INFORMATION n°1
Population
Déchets totaux (t)
Ordures ménagères résiduelles (t)
Ratio OMR (kg/hab)
métaux recyclés issus des MIOM
Collecte sélective (t)
dont recyclé
dont valorisé énergie
dont perte (freinte)
Verre (t)
Déchetterie (t)
dont recyclé
dont valorisé énergie
dont traitement Déchets Dangereux
dont stocké Déchets Non Dangereux
dont stocké Inertes
Taux de valorisation matière
Nombre d'immeubles diagnostiqués
nombre de foyers concernés
Nombre d'actions de sensibilisation de prévention en
habitat collectif
détail du nombre d'habitants touchés
Nombre de nouveaux composteurs de pied
d'immeuble installés
nombre de nouveaux foyers concernés
nombre de nouveaux foyers participants
estimation de la quantité de biodéchets détournée (t)
nombre de nouveaux guides composteur
nombre de nouveaux guides composteur formés
Nombre de nouveaux pavillons de compostage
installés
nombre de nouveaux foyers concernés
nombre de nouveaux foyers participants
quantité de biodéchets détournée
Nombre de composteurs accélérés installés
nombre de nouveaux foyers concernés
quantité de biodéchets détournée
Nombre total de sites de compostage collectif
Nombre d'usagers de déchetterie informés
Nombre de demande de badges arrivées
Fréquentation
Fréquentation des non-ménages
Nombre de filières
Quantité de déchets en déchetterie (t)
Construction de l’installation de tri-démantèlement
Quantité d'encombrants stockés (t)
Taux de valorisation hors gravats en déchetterie
2009
224 817
119 378
48 741
217
1 358
13 449
11 737
1 712
0
7 969
49 219
26 194
21
175
11 682
11 148
39,59 %
0
0
0
2010
226 893
119 354
46 351
204
1 172
14 108
11 965
2 143
0
7 800
51 095
27 265
21
213
14 089
9 507
40,39 %
0
0
7
2011
226 893
118 327
44 667
197
1 189
14 378
12 051
1 773
554
8 487
50 795
27 110
21
280
13 835
9 549
41,27 %
0
0
9
0
0
271
10
471
30
177
21
263
11
218
14
658
46
0
0
0
0
0
0
152
51
2
15
9
0
1 304
413
21
69
41
0
825
389
34
52
31
1
236
117
24
24
0
0
589
201
28
45
23
2
1 650
707
86
121
54
3
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
10
0
0
649 229
9 241
15
51 095
0
14 089
65,61 %
0
0
0
0
0
0
40
0
0
706 833
17 031
16
50 795
0
13 835
65,78 %
500
100
0
0
0
0
0
0
1
0
0
0
450
100
2
0
0
0
950
200
3
0
0
0
89
0
33 158
631 914
19 506
16
49 688
0
13 045
67,94 %
0
0
640 032
7 231
15
49 219
0
11 682
68,86 %
S1 2012
T3 2012 T4 2012
2012
226 893 226 893 226 893 226 893
54 743
31 133
27 745 113 621
21 010
9 941
10 067 41 019
185
175
44
181
571
286
286
1 142
7 243
3 504
3 733 14 480
6 087
2 945
3 137 12 169
1 014
491
523
2 027
142
69
73
284
4 217
2 109
2 109
8 434
22 273
15 579
11 836 49 688
11 581
9 286
7 479 28 347
10
5
4
19
166
105
70
341
6 215
3 582
3 248 13 045
3 948
2 602
1 387
7 937
41,02 % 46,98 % 46,89 % 44,09 %
13
25
38
1 033
1 242
2 275
6
5
22
33
0
17 982
297 525
6 252
16
22 273
0
6 215
63,25 %
0
11 953
193 815
3 045
16
15 579
0
3 582
71,59 %
0
3 223
140 574
10 209
16
11 836
0
3 248
71,61 %
2015
35 000
6 000
55 %
100
300(*)
1
6 000
85 %
(*) pour les 3 types de compostage collectif