Projet Social - Projet d`établissement 2015-2020
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Projet Social - Projet d`établissement 2015-2020
PROJET SOCIAL Projet d’Etablissement 2015 – 2020 63 Projet d’Etablissement 2015 – 2020 64 1 Introduction Chaque période quinquennale, un Projet d’Etablissement est établi comportant plusieurs volets, s’intéressant chacun à une thématique déterminante dans la vie de l’établissement. Le projet social revêt donc un caractère obligatoire. Il doit être porteur de valeurs fortes et partagées. Il doit traduire la politique sociale de l’établissement. Le projet d’établissement retrace les évolutions du centre hospitalier pour les cinq ans à venir. Son volet social doit accompagner les objectifs stratégiques définis dans ce projet. Comme le projet médical et le projet de soins visent à une prise en charge globale du patient, le projet social doit prendre en compte les personnels dans leurs globalités. Les objectifs définis dans ce projet 2015-2020 sont établis en recherchant une optimisation des conditions de travail, une utilisation optimale des ressources humaines dans le respect de la réglementation sur le temps de travail. Ils servent de socle au dialogue social. Ils doivent s’articuler avec d’autres dispositifs pour leur donner du sens et notamment avec la politique qualité de l’établissement. Dans ce cadre, les partenaires sociaux et la direction ont mené une réflexion qui s’est appuyée sur : - Le bilan du projet social précédent Une analyse de l’existant en matière de politique sociale Les objectifs nationaux prioritaires dont les risques psychosociaux Une démarche de développement durable en matière des ressources humaines 2 Bilan du précédent projet social Le dernier projet couvrait la période 2006-2011 et proposait quatre pistes d’amélioration Le bilan des réalisations à fait l’objet d’une intégration dans le bilan social 2013. Il fait ressortir les points suivants : gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et validation des acquis professionnels Une politique de Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences (GPEC) consiste à ajuster les emplois et métiers aux besoins en identifiant les mouvements du personnel. * Résorption de l’emploi précaire L’objectif-cible actuel est la gestion des Contrats à Durée Déterminée, qui sont administrés sur la base du respect des critères réglementaires. L’organisation régulière de concours a permis la pérennisation de personnels sur la base des critères fixés par la réglementation et négociés en interne. * Gestion des fins de carrière Le Centre Hospitalier Montperrin s’est engagé dans une politique de maintien dans l’emploi qui permet aux agents de solliciter un aménagement de leur poste de travail et favorise la poursuite d’une carrière harmonieuse. Il est apparu utile pour l’institution de mettre en place un suivi attentif tant sur le plan professionnel que médical afin de leur confier les tâches, les fonctions, les missions qui conviennent à leurs aptitudes et aspirations. Ces aménagements reposent sur le partenariat solide de la Direction des Projet d’Etablissement 2015 – 2020 65 Ressources Humaines, de la Direction des soins et du Médecin du travail. Des réunions mensuelles sont organisées dans le respect des prérogatives de chacun. * Evolution des métiers et Création de fiches de poste La question de l’avenir des métiers, dans ses aspects quantitatifs et qualitatifs, est au cœur de la politique de Gestion des Ressources Humaines. La Direction des Ressources Humaines s’est engagée dans une politique de publication des postes qui repose sur une correspondance entre métier et grade qui permet d’adapter l’effectif en fonction des besoins nouveaux et actuels et d’encourager la mobilité interne. Chaque vacance fait l’objet d’une publication et est accompagnée d’une fiche de poste qui favorise et accompagne la prise en compte, en interne, des demandes d'évolution. Qualité et amélioration des conditions de vie au travail La qualité de vie au travail résulte de l’ensemble des conditions et du contexte de l’exercice professionnel. Le Centre Hospitalier Montperrin s’est engagé dans une démarche volontariste en faveur de l’insertion et du maintien dans l’emploi de ses agents en situation de handicap qui a donné lieu à l’élaboration d’un plan d’actions. Ce plan d’actions a été précédé d’un diagnostic qui a permis d’avoir une meilleure visibilité sur les besoins et problématiques relatifs au handicap. Ce travail préparatoire doit trouver son aboutissement lors du prochain projet social. Approche qualitative et personnalisée de la gestion des Ressources Humaines * Attractivité et Fidélisation du recrutement –Amélioration de l’accueil des nouveaux recrutés La mise à jour régulière du livret d’accueil remis à chaque nouvel agent, le perfectionnement de sa diffusion en ont fait un instrument d’information tout à fait incontournable ; de la même façon, les journées « Découverte de l’établissement » ont été maintenues et se déroulent plusieurs fois par an, regroupant les nouveaux arrivants tant médicaux que non médicaux et recueillent systématiquement la satisfaction générale des participants d’après les évaluations qui en sont faites. Des journées d’accueil des internes sont également organisées de manière semestrielle. Parallèlement, le maintien des prestations au profit des agents (crèche, logement) s’est accompagné d’un souci d’amélioration de leur qualité et de leur accessibilité. L’amélioration de l’accueil des nouveaux recrutés passe par l’actualisation et l’amélioration du livret d’accueil, l’organisation de journées d’accueil, l’information sur les services mis à disposition des agents (self, crèche, CGOS…). Un guide d’accueil des nouveaux arrivants au sein des services de soins a également été mis en place. Le supérieur hiérarchique direct est l’interlocuteur privilégié du nouvel agent, l’encadrement est sensibilisé à l’importance de l’accueil des nouveaux arrivants et joue un rôle d’intermédiaire avec la Direction. Projet d’Etablissement 2015 – 2020 66 * Développement de l’adéquation entre formation et perspective d’emploi L’offre de formation a été adaptée et doit être en permanence ajustée en fonction des besoins. Face à la demande des infirmiers diplômés d’Etat de bénéficier d’une spécialisation en psychiatrie, le Centre Hospitalier Montperrin poursuit la mise en œuvre des conditions d’un tutorat et d’un accompagnement des professionnels exerçant en psychiatrie. Un effort particulier de formation est à noter puisque le Centre Hospitalier Montperrin y consacre un budget supérieur à l’obligation légale de financement même si la politique de l’établissement a réduit cette masse par intégration de remboursement de salaire sur les crédits formation. Evolution des relations sociales Les outils de cette réforme sociale sont multiples : - - - Devant les difficultés rencontrés par l’établissement en terme de dialogue social liées au contexte de P.R.E., des évolutions sont mises en œuvre. Des réunions d’échange et d’information entre la Direction et l’encadrement se sont tenues en 2013 sur les suites du Plan de Retour à l’Equilibre Financier envoyé à l’Agence Régionale de Santé, sur le Plan de formation 2013, sur le choix du Dossier Patient Informatisé et sur les nouvelles modalités du Compte Epargne Temps. Des réunions d’informations sont également organisées entre les médecins chef de pôle, les assistants de pôle, la présidente de la CME et l’équipe de direction. Des réunions périodiques avec l’encadrement des services soignants sont organisées par la direction de soins. Le Comité Technique d’Etablissement s’est réuni sept fois au cours de l’exercice 2013. Les nouvelles technologies (intranet, messagerie) sont mises à contribution pour la diffusion des notes d’information et de service afin de toucher un plus large public et déposées sur le site de la Gestion documentaire pour en faciliter l’accès. Les procès-verbaux, relevés de conclusions des réunions, décisions qui leur font suite expriment clairement les propositions et modalités de mise en œuvre et de suivi des actions. 3 Diagnostic Toute politique volontariste d’amélioration de la vie sociale, doit s’appuyer, pour trouver sa pertinence, sur une situation constatée d’un état de fait préjudiciable aux agents et à la vie de l’institution. On assiste à un allongement de carrière, qu’il soit subi (réforme des retraites) ou souhaité (besoin d’un salaire). La pénibilité attachée à certaines fonctions ou certains postes perdure, mais devient encore plus prégnante avec l’âge. Les inaptitudes partielles pour exercer une fiche de poste sont vécues par les services comme une complexité organisationnelle du travail. Lorsqu’elles sont totales, empêchant l’exercice de la fonction, elles posent une contrainte lourde autant sur l’institution que sur les agents concernés. Certaines inaptitudes, ayant leur fait générateur dans l’exercice professionnel, doivent faire l’objet d’une politique de prévention. L’absentéisme constaté, crée une contrainte triple : -coût économique pour l’institution -désorganisation des plannings prévisionnels -surcharge de travail pour les postes non remplacés Projet d’Etablissement 2015 – 2020 67 La gestion prévisionnelle des métiers et des compétences doit s’appuyer sur la connaissance des âges et sur l’évolution des métiers. L’adéquation des personnes et des évolutions de compétences doit être un élément fort de la gestion des ressources humaines. La qualité de vie au travail doit être l’ossature de la politique sociale de l’établissement. Elle concerne autant l ’analyse des risques professionnels, à travers le document unique, que la prévention des risques psychosociaux. Les critères qui ont prévalu à l’analyse diagnostique ont porté essentiellement sur trois items. - L’analyse du bilan social et notamment la pyramide des âges et l’absentéisme - L’étude du baromètre social - Les constats particuliers préalables à la signature d’un contrat local d’amélioration des conditions de travail 3.1 Analyse du bilan social 3.1.1 La pyramide des âges L’analyse a porté sur l’effectif présent en janvier 2015, par grandes catégories socio-professionnelles, avec un prisme sur les métiers pour le personnel soignant. L’effectif est réparti en pourcentage dans 3 grandes classes d’âges. Les résultats sont portés dans le tableau ci-après. total PNM personnel administratif personnel soignant dont ASH,AS,AP dont inf,cadres santé personnel sociaux éducatif personnel de rééducation personnel médico-technique personnel technique < 35 17,95 6,10 19,93 17,2 20,89 19,31 11,11 22,22 8,84 [35-49[ 42,00 49,55 40,84 49,68 37,80 54,38 27,70 66,66 35,00 > 50 40,05 44,24 39,23 33,12 41,31 26,31 61,19 11,12 49,16 Près de 40% du total des agents présents début 2015 a plus de 50 ans avec un score plus élevé en ce qui concerne le personnel administratif, technique et surtout socio-éducatif avec près de 2/3 de ses affectifs dans cette tranche d’âge. De plus 6% de l’effectif total a plus de 60 ans (60 agents en valeur absolue). Cette situation prédispose l’établissement à deux risques : un absentéisme plus important par usure professionnelle, la difficulté du transfert des savoirs et des compétences par départ en retraite de population importante. Projet d’Etablissement 2015 – 2020 68 3.1.2 L’absentéisme Le taux d’absentéisme du personnel non médical se situe ces dernières années à près de 7.8% avec une relative stabilité depuis trois ans. Cependant, il recouvre des réalités différentes en fonction des populations étudiées et de la typologie des arrêts. Le poids de l’absentéisme est mis en parallèle avec le poids représenté par la catégorie professionnelle étudiée (base bilan social). catégorie A B C Poids dans l’effectif 39.3 27.3 33.4 Poids dans les jours d’absence 29.4 26.9 43.7 Personnel soignant infirmier Aide soignant Poids dans l’effectif total 69.7 39.03 9.02 Poids dans les jours d’absence 73.43 45 9.85 Il ressort de ces données que : - le personnel soignant pèse plus dans l’absentéisme que le poids qu’il représente et que ce fait vient pour l’essentiel du personnel infirmier. - Le personnel de catégorie C (tous métiers confondus) connait un total de journées d’absence supérieur à son poids dans l’effectif. 3.2 Baromètre social Bien qu’effectué dans un contexte de tension sociale début 2013, et avec un taux de retour de 31.4%, le baromètre social, effectué dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan de prévention des risques psychosociaux révèle que 15.1% des répondants expriment une sérénité au travail, 28.1% une pression sans impact sur leur activité, 19.9% une fatigue et/ou un énervement avec impact potentiel et 29.6% présentent un stress au travail. Au niveau collectif, entre 60 et 83% des agents ont une vision positive sur le sens du travail, l’autonomie au travail, le développement professionnel, le management promouvant, l’esprit d’équipe et l’intensité et la charge de travail. Mais moins de 50% ont une vision positive sur la satisfaction des procédures de gestion, sur les conditions matérielles. Le score le plus bas concerne la perception des évolutions de l’établissement. Ce dernier item est celui qui obtient le score le plus mauvais, toute catégorie professionnelle confondue. Projet d’Etablissement 2015 – 2020 69 3.3 Diagnostic préalable au contrat d’amélioration des conditions de travail Dans le cadre de l’élaboration du dernier CLACT, une analyse des problématiques particulières avait été élaborée pendant l’été 2014. . Cette analyse reste d’actualité et donne un prisme particulier pour des actions à intégrer au projet social. 3.3.1 La violence à l’hôpital Les actes de violence envers le personnel sont une des raisons majeures de mal-être au travail, d’absentéisme. Ils se rencontrent dans tous les services, et pas uniquement là où ils sont les plus attendus (chambres d’isolement – prison). Quelle qu’en soit la cause (violence physique, violence verbale), la nature de l’agresseur (patients-détenus-famille, voire collègues de travail ou supérieur hiérarchique), les actes de violence sont souvent vécus comme traumatisants par les agents qui les subissent. Le rapport du médecin du travail annexé au bilan social 2013 fait apparaitre les éléments suivants : Sur 1007 agents soumis à surveillance médicale particulière, 806 sont potentiellement exposés à un malade agité - 31 accidents de travail reconnus sur 106 relèvent de la catégorie « contact avec malade agité » soit 29.2% dont Les actes de violence représentaient, en 2013, 31% des déclarations d’évènements indésirables (EI) et se sont répartis de la façon suivante : - - Violence verbale Violence en contexte de crise Violence à l’occasion d’un acte contraint Violence sans autres indications 3.3.2 Les conditions de travail des ASH Ce groupe professionnel connait aujourd’hui des tensions qui se traduisent par : - Un absentéisme important : 8237 jours pour 74 agents Des conflits entre agents De la souffrance au travail Emergence de TMS et de maladies professionnelles Leur organisation de travail sont inscrites dans chaque service, et ils sont gérés par chaque cadre de proximité. Peu souvent reconnus dans leur compétence, dans le contexte particulier de la psychiatrie, leur appartenance à un groupe de travail identifié est ressentie comme inexistante. Par ailleurs le contexte ergonomique d’exercice du métier est compliqué : bâtiments anciens, surfaces importantes, mobiliers lourds à mobiliser, techniques de dilutions individuelles..., ce qui rend leur poste difficile. Enfin l’établissement sort d’une période de crise sans précédent durant laquelle les équipes hospitalières ont ressenti un sentiment d’insécurité, de souffrance au travail. Le projet intervient dans un contexte de post-crise. Projet d’Etablissement 2015 – 2020 70 4 Pilotage et Evaluation La durée de vie du projet de social est de cinq ans. Afin de garantir la réalisation des objectifs, sans dilution dans le temps, un pilotage opérationnel est mis en œuvre. Le comité de pilotage Instance de coordination, il s’assure de la réalisation des objectifs du projet social, du respect du calendrier. Il valide le besoin et la composition si nécessaire d’équipes projet et d’un responsable projet qu’il missionne. Il reçoit de celles-ci un état de l’avancée de leurs travaux. Il valide la composition et les règlements de fonctionnement des commissions qui deviendraient pérennes pour la réalisation de l’un ou l’autre des objectifs. Il évalue les différentes actions menées par les groupes projets. Le groupe de travail qui a participé à l’élaboration du projet social est transformé en comité de pilotage. Il est composé de représentants désignés par l’administration et de représentants du personnel. Lors de ses premières séances de travail, il élaborera les fiches actions, désignera les chefs de projets et équipes projet et fixera un calendrier de réalisation pour chacune des actions. Les équipes projets – Les chefs de projet Ils constituent l’échelon opérationnel de la réalisation des objectifs. Missionnés par le COPIL, ils ont à mettre en œuvre les outils permettant de réaliser leurs missions. Ils réfèrent de l’avancée de leurs travaux au COPIL. Ils respectent le calendrier fixé dans le projet social, ou à défaut en prépare un qu’ils font valider par le COPIL dès sa première séance. Les équipes projet sont autonomes dans leurs organisations de travail. Elles peuvent recueillir les informations dont elles ont besoin auprès des services qui en sont les détendeurs. Elles peuvent s’adjoindre toute personne utile à la réalisation de leurs travaux, dans le respect de l’organisation des services dont elle dépend. Elles rendent compte de l’avancée de leurs travaux à chaque séance du COPIL. Les chefs de projet mettent en œuvre les actions définies dans le projet social. Ils organisent le travail de l’équipe qui leur est adjointe et rendent compte au COPIL. Evaluation Les actions menées dans le cadre du projet social seront évaluées par le comité de pilotage au vu des indicateurs établis pour chacun des axes. L’évaluation sera présentée au CTE et CHSCT de l’établissement qui seront informés annuellement du niveau de leurs réalisations. Projet d’Etablissement 2015 – 2020 71 5 Objectifs Le projet social 2015-2020 s e veut pragmatique. Il vise à identifier des objectifs forts d’amélioration, déclinés en objectifs opérationnels. Il se dote d’outils permettant leurs réalisations, de calendrier de mise en œuvre et d’indicateurs d’évaluation. OBJECTIF N°1 : Assurer une bonne qualité de vie au travail OBJECTIF N° 2 : Maintenir les agents dans l’emploi OBJECTIF N°3 : Penser les nouvelles organisations du travail 5.1 Objectif n°1- assurer une bonne qualité de vie au travail La qualité de vie au travail est un sentiment de bien-être (physique, mental et social) au travail qui englobe l’ambiance, les valeurs de l’établissement, l’intérêt du travail, le sentiment d’implication et de responsabilisation, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué qui s’exerce dans un environnement où les risques sont maîtrisés. 5.1.1 Axe n°1 – Savoir travailler ensemble L’hôpital est constitué d’un corps social dont les métiers sont très différents. Cependant l’ensemble des salariés œuvrent tous directement ou indirectement pour la meilleure prise en charge des patients. Ils doivent s’appuyer sur un socle de valeurs communes, une connaissance des métiers et un respect des compétences de leurs collègues, notions à partager dès l’entrée dans l’établissement. Action 1.1 – Partager des valeurs communes Une charte des valeurs communes sera élaborée, base d’un réel sentiment d’appartenance au centre hospitalier de Montperrin qui sera signée par chaque agent. Action 1.2 – Accueillir et accompagner les nouveaux arrivants Les journées d’accueil, seront maintenues avec une fréquence plus soutenue (minimum 3 par an). Elles seront déclinées en deux temps. Le premier temps, regroupant toutes les personnes nouvelles, doit permettre la connaissance générale de l’établissement, de son projet, de sa structuration, des droits et obligations de la fonction publique. Il s’agira de réactualiser le contenu existant. Le second temps concerne l’accueil dans le service et doit être plus personnalisé. Le contenu de cet accueil sera défini. L’accompagnement des nouveaux agents doit être effectif dans toutes les unités de travail. La fonction de tutorat doit être élargie pour tous les métiers afin que l’agent ait un collègue référent sur qui il puisse s’appuyer lorsqu’il rencontre des difficultés dans son nouvel exercice professionnel. 5.1.2 Axe n ° 2- Reconnaitre et renforcer le professionnalisme des agents: Le professionnalisme de chacun doit être reconnu par tous. Chaque agent, avec le niveau de compétence qui est le sien, participe au fonctionnement de l’hôpital. Les métiers comme les missions et fonctionnement des unités de travail sont trop souvent méconnus des autres et rendent parfois incompréhensibles certaines exigences ou certains refus. Projet d’Etablissement 2015 – 2020 72 Action 2.1- Définir des fiches métiers Des fiches « métiers » seront élaborées par des groupes de travail essentiellement constitués par des représentants de ce métier. Elles devront définir entre autre le domaine de compétence de chacun, son articulation avec les autres métiers, les liens fonctionnels et hiérarchiques. Elles pourront servir lors des recrutements, ainsi que lors des évaluations. Action 2.2- Faire connaitre son activité professionnelle Des journées « portes ouvertes » seront réalisées à l’initiative des unités de travail, lorsque cela sera possible, où tous les agents pourront mieux comprendre leurs fonctionnements. 5.1.3 Axe n° 3 – Entretenir la motivation au travail : Les carrières professionnelles s’allongent et l’usure au travail peut s’installer. Le projet social se donne comme ambition de permettre à chaque agent d’entretenir sa motivation au travail. Action 3.1 – Définir un parcours professionnel Chaque agent du centre hospitalier bénéficiera d’une projection de son parcours professionnel, élaboré par son cadre et retracé dans un document dont la maquette sera élaborée par un groupe de travail. Ce parcours envisagera des mobilités, des promotions professionnelles, des missions qui pourront évoluer en fonction des métiers concernés. Ce parcours sera réévalué régulièrement. Cette action devra s’articuler avec le projet de soins. Action 3.2 – Définir les règles de mobilité interne La mobilité professionnelle en interne peut être un facteur de remobilisation personnelle sur son poste de travail. Aujourd’hui, elle ne se réalise que lorsqu’un poste est vacant, sur la base du volontariat et par choix des agents par l’encadrement. Des nouvelles règles seront à définir pour faciliter les mouvements de façon plus régulière, rendre possible les permutations, éviter des affectations trop courtes ou trop longues sur le même poste. Cette action devra s’articuler avec le projet de soins. Action 3.3 – Faire de la formation continue un outil de remobilisation professionnelle La mobilité professionnelle peut être freinée par une logique de compétences nouvelles à acquérir. Les agents qui changeront de poste et qui en auront le besoin seront priorisés dans les actions de formation, sans pour autant se substituer à d’autres formations. Une attention toute particulière devra être apportés aux personnes, qui par leur métier, ont peu ou pas de possibilité de mobilité interne. Ils devront pouvoir bénéficier de formations qui leur permettront d’évoluer dans leurs missions, et faire face aux évolutions techniques auxquelles ils seront confrontés. 5.1.4 Axe n°4 : Prévenir les situations génératrices de difficultés professionnelles Les personnels peuvent rencontrer des situations qui les mettent en difficulté. La nature de ces difficultés peuvent être multiples (relationnelle, inadéquation exigences et compétences, éthique…) Trop souvent, le « savoir dire » est difficile par honte, peur…. Les personnels se trouvent alors en situation d’échec, d’absentéisme. La situation est révélée le plus souvent par une visite chez le médecin du travail ou aux organisations syndicales. Il est nécessaire de trouver des modalités d’expression et de dialogues pour Projet d’Etablissement 2015 – 2020 73 anticiper les conséquences néfastes pour l’agent comme pour l’établissement lors de ce type de situations. Action 4.1- Renforcer les supervisions Le domaine de la santé est par excellence celui où valeurs individuelles et valeurs professionnelles peuvent être en conflit (conflit d’éthique). De plus et de façon plus ponctuelle, les professionnels peuvent être amenés à s’interroger sur leur façon d’être au travail. Par ailleurs les professionnels de l’hôpital de Montperrin font part, de façon de plus en plus récurrente, de l’aggravation de l’état des patients accueillis, de la complexité des interventions à effectuer. Il paraît autant urgent que nécessaire de réaménager des espaces de travail afin de soutenir les équipes dans leurs activités soignantes. D’un point de vue pratique, la supervision regroupe 7 à 12 participants. Ce sont des groupes fermés qui se réunissent de manière hebdomadaire en présence d’un professionnel reconnu comme superviseur n’ayant aucun lien avec l’institution dans laquelle il intervient. Le travail en supervision favorise l'acceptation de l’autre personne telle qu'elle se présente et vise à la compréhension des inter- relations familiales, sociales, etc. Ce travail a pour objectif d’aider les professionnels à murir leurs réflexions afin de leur permettre de clarifier leurs positions subjectives lors de la prise en charge des patients. Ce lieu d’échange permet aux professionnels d’être acteur dans leur pratique. La supervision aide à éviter les risques de passages à l’acte, car la distanciation des vécus issus de la pratique professionnelle favorise d’elle-même la clarification des positionnements et concourt à donner à chacun le sentiment d’une appartenance à une équipe. Action 4.2 – Créer la fonction de médiateur Afin de lever le problème que peut représenter pour un agent le fait de dire ses difficultés, surtout lorsqu’elles sont d’ordre relationnelles, une équipe de médiateurs, choisis parmi des collègues et intéressés par cette fonction , pourrait être le conciliateur et l’intermédiaire entre l’agent ses collègues et/ou sa hiérarchie, ou l’agent et son administration. Avant mise en œuvre, le profil de ce type de fonction, et son utilité potentielle devront être définis. Il ne s’agit pas de créer des postes pour ce type de fonction mais de s’appuyer sur les personnes existantes, qui pourront si besoin être formées. Dans un second temps, un rapprochement avec les hôpitaux proches pourra être réalisé pour envisager la mutualisation de ces compétences nouvelles entre plusieurs hôpitaux, de manière à ce que l’équipe sollicitée par un agent n’appartienne pas à hôpital dans laquelle l’agent est en fonction. L’agent, aux prises avec une difficulté vis-à-vis de sa hiérarchie et\ou autre, et lorsque le conflit n’a pu se résorber par les moyens existants, pourrait solliciter l’intervention de cette équipe de médiation. Il pourrait choisir à qui il souhaiterait s’adresser (médecin, cadre ou cadre sup, psychologue), l’interlocuteur choisi viendrait écouter l’agent en difficulté et ensuite rendrait compte aux deux autres membres de l’équipe de médiation. A partir de ce moment, cette équipe aurait pour fonction d’envisager une procédure d’intervention de manière à tenter de résoudre le problème avant que d’autres instances ne soient sollicitées. 5.1.5 Axe n° 5 : Prévenir les risques professionnels dont les risques psychosociaux Action 5.1 – Réactualiser le document unique et élaborer un plan d’action de maitrise du risque L’environnement professionnel doit être sécurisé pour un exercice professionnel serein. Un COPIL spécifique à la prévention des risques professionnel a été installé et a débuté le travail de réactualisation. Le DUERP sera présenté de nouveau aux instances de l’établissement. Il sera régulièrement réactualisé Projet d’Etablissement 2015 – 2020 74 au fil du temps pour intégrer les nouveaux éléments de maîtrise issus du plan d’action et inscrire les dangers nouveaux si besoin. Une attention particulière sur les risques professionnels liés à la violence devra être apportée qui fait l’objet d’un objectif du CLACT . Les actions prévues au CLACT seront mises en œuvre. Les évènements indésirables liés à la violence, qu’elle soit externe ( du fait des patients, des visiteurs) mais également interne ( entre professionnels) seront déclarés selon la maquette ONVS pour un meilleur taux de déclaration. Dans le cadre du projet prévention des RPS, une attention particulière sera portée à ces déclarations. Action 5.2 – Prévenir les risques psychosociaux Cette action se réalisera dans le cadre d’un projet qui fait l’objet d’un accompagnement de l’ANFH. La prévention des risques psychosociaux s’intégrera dans le document unique, mais est porté par un COPIL spécifique, formé à cette intention. Un plan d’action devra être élaboré et suivi durant la durée du projet social. 5.1.6 Axe n°6 : Conforter les dispositifs favorisant l’articulation entre vie privée et vie professionnelle Le Centre hospitalier dispose d’une crèche, élément important pour tous les parents de jeunes enfants, qui peuvent trouver une solution adaptée à des horaires de travail atypiques. L’importance de ce dispositif doit être garantie. Le Centre hospitalier dispose d’un petit parc de logement, qui doit permettre de répondre à des urgences sociales Ces logements doivent pouvoir être utilisés pour répondre à une situation difficile. Il sera nécessaire d’écrire les critères d’attributions, les durées d’utilisation. 5.2 Objectif n°2- Maintenir les agents dans l’emploi L’existence de pathologies générant des inaptitudes partielles ou totales, l’allongement du temps de travail, sont autant de risques générant des difficultés pour exercer les fonctions. Ces difficultés entrainent les situations suivantes - arrêts maladies maintenus à défaut de trouver une solution professionnelle - difficultés organisationnelles dans les services pour intégrer des agents en restriction de capacité - difficulté de réintégrer un poste de travail après un arrêt long Un dynamique doit être inventée pour - répondre aux besoins des agents réellement en difficulté - réévaluer la situation de ces agents pour les réintégrer dans leur fonction globale - prévenir les situations de rupture Projet d’Etablissement 2015 – 2020 75 5.2.1 Axe n°1- Prévenir les risques d’inaptitude L’inaptitude au travail lorsqu’elle est partielle est source de difficulté pour les agents et pour les services. Les équipes se trouvent confrontées à des situations ou la totalité d’une fiche de poste ne peut être mise en œuvre par un agent, alors même qu’il est le plus souvent à temps plein sur son poste de travail. Action 1.1- Agir sur les situations professionnelles à risques Il s’agit de renforcer la prévention des troubles musculo-squelettiques, par des actions de formation théoriques et des formations en situation de travail. La formation d’agents hospitaliers à la fonction de formateur TMS (type SIFAM) sera étudiée à l’issue d’une réflexion sur le contenu et les modalités selon lesquels ils pourront intervenir auprès de leurs collègues. Action 1.2- Inscrire l’ergonomie dans la politique d’investissement de l’établissement L’aménagement des locaux, les équipements utilisés dans la sphère de l’exercice professionnel ont des conséquences certaines sur les apparitions des TMS. Le bon geste ne peut s’effectuer que sur le bon matériel. L’ergonomie s’inscrit dans la continuité de l’action précédente. L’ergonomie des locaux sera étudiée lors des opérations immobilières. Cela concernera d’abord les équipements inscrits dans les plans de travaux (hauteur des plans de travail, position des points de lavage des mains….). Lors du choix des équipements, l’axe ergonomique sera intégré à la grille d’analyse des achats. L’établissement étudiera dans le cadre du GCSPA, la possibilité de disposer d’une ressource humaine qualifiée en ergonomie. Action 1.3- Analyser les accidents de travail et apporter des mesures correctives immédiates Une commission de suivi des accidents du travail (AT) sera mise en œuvre sous la responsabilité de la DRH, associant des représentants du CHSCT, la direction des soins et celle de la logistique et le service de santé au travail. Elle examinera au minimum avant chaque CHSCT toutes les déclarations d’ AT et proposera des actions visant à éviter leur reproduction. Elle rendra compte de son travail lors de chaque CHSCT. 5.2.2 Axe N°2 – Accompagner les agents présentant une restriction Afin d’éviter une stigmatisation et pour rééquilibrer les organisations de travail dans un service, dès lors qu’un agent aura une restriction à l’exercice de sa fiche de poste supérieure à 3 mois, l’encadrement devra réfléchir sur la nécessité de redéfinir la fiche de poste de l’agent concerné mais également celles de ses collègues. La médecine du travail pourra accompagner cette démarche. 5.2.3 Axe N°3 – Prendre en charge le handicap : Pour permettre le maintien dans l’emploi des agents présentant un handicap (RQTH), l’établissement s’engagera dans une démarche conventionnelle avec le FIHPH, afin de mobiliser dès que nécessaire les crédits permettant la mise en œuvre de projet d’accompagnement (adaptation de poste, formation, tutorat). Le référent handicap sera remis en fonction (cadre supérieur chargé de l’accompagnement des mesures sociales). Il sera la cheville ouvrière de l’ensemble du dispositif. Projet d’Etablissement 2015 – 2020 76 5.3 Objectif n° 3 – Penser de nouvelles organisations de travail L’organisation du travail est un élément prépondérant de la qualité de vie au travail. Elle doit répondre aux exigences du service public et permettre à chaque unité de travail de remplir les missions qui sont les siennes. Alors que l’établissement s’engage dans un projet dynamique et ambitieux, avec des créations et des modifications des contours de l’existant, il est important que les organisations nouvelles qui en découleront soient réfléchies et partagées. 5.3.1 Axe N°1 : Définir les organisations de travail Action 1.1 – Repenser l’organisation du travail des ASH Cet objectif est inscrit dans le CLACT 2014 et doit permettre d’analyser la charge de travail, de définir une organisation en cohérence avec les règles d’entretien des services hospitaliers et de doter les agents d’outils performants. Action 1.2 – Définir des organisations de travail dans chaque unité de travail. Chaque unité de travail, soignante comme non soignante, doit définir ses règles d’organisation afin de répondre au mieux à ses missions. L’organisation doit décrire les besoins en poste journaliers, les bornes horaires pour chacun d’entre eux. L’organisation du travail ne peut se décider du seul fait du responsable de service. Elle doit être réfléchie en équipe et portée par elle. Chaque organisation sera présentée au CTE pour avis avant mise en œuvre. Elle sera évaluée systématiquement 6 mois après son démarrage et l’expression de l’ensemble des agents appartenant à l’unité sera recueillie. Les organisations de service doivent être compatibles avec les effectifs dont dispose l’unité. Elles ne doivent pas générer d’heures supplémentaires en application normale. Une maquette de travail sera proposée à toutes les unités. Les plannings des agents permettent la mise en œuvre de l’organisation définie. Ils doivent également respecter les règles de gestion du temps de travail. 5.3.2 Axe n°2 – Inscrire les règles de gestion du temps de travail au cœur des organisations Le centre hospitalier de Montperrin est doté d’un « guide du temps de travail » qu’il s’avère nécessaire de réactualiser en fonction des règles de droit en la matière. Le groupe projet qui travaillera sur ce thème inclura une forte représentation du CTE. Les règles de gestion sont différentes du protocole d’aménagement du temps de travail, dont la modification ne peut relever que d’une négociation avec les organisations syndicales (parallélisme des procédures) Projet d’Etablissement 2015 – 2020 77 SYNTHESE DU PROJET SOCIAL OBJECTIF N°1 Savoir travailler ensemble Reconnaitre et renforcer le professionnalisme des agents Entretenir la motivation au travail ASSURER UNE BONNE QUALITE DE VIE AU TRAVAIL actions calendrier en partageant des valeurs communes décrites dans une charte En accueillant et accompagnant les nouveaux arrivants par la poursuite des journées d’accueil en nommant un « tuteur » pour tout nouvel agents En définissant des « fiches métiers » En faisant connaitre son activité professionnelle En définissant un parcours professionnel pour chaque agent En définissant les règles de mobilité interne En faisant de la formation continue un outil de remobilisation professionnelle Prévenir les situations génératrices de difficultés professionnelles Prévenir les risques professionnels dont les risques psychosociaux En renforçant les supervisions En créant une fonction de médiateur En réactualisant le document unique et en élaborant un plan de prévention En prévenant les risques psychosociaux Conforter les dispositifs favorisant l’articulation vie privée/vie professionnelle En garantissant l’accès à la crèche hospitalière En redéfinissant l’accès au parc de logement hospitalier Projet d’Etablissement 2015 – 2020 78 OBJECTIF N° 2 Prévenir les risques d’inaptitudes Accompagner les agents présentant des restrictions à l’exercice de leur poste de travail Prendre en charge le handicap OBJECTIF N° 3 MAINTENIR LES AGENTS DANS L’EMPLOI actions calendrier En agissant sur les situations professionnelles à risques En inscrivant l’ergonomie dans la politique d’investissement En analysant les accidents du travail pour des actions correctrices immédiates En redéfinissant les fiches de postes de tous pour équilibrer les charges de travail En réactualisant la fonction de référent handicap En facilitant les mesures d’accompagnement grâce à une convention avec le FIHPH PENSER DE NOUVELLES ORGANISATIONS actions calendrier En repensant l’organisation du travail des ASH Définir les organisations de travail En définissant les organisations de travail dans chaque unité Inscrire les règles de gestion du temps de travail au cœur des organisations En réactualisant le document existant Projet d’Etablissement 2015 – 2020 79 MODELES DE FICHES ACTIONS A préparer par le COPIL Objectif n°1 : Assurer une bonne qualité de vie au travail Axe 1- Savoir travailler ensemble Chef de projet : à définir en COPIL groupe projet : Action 1.1- Partager des valeurs communes actions quand *Rédaction d’une charte des valeurs communes à l’ensemble de Décembre 2015 l’établissement (Maximum 10 valeurs) *Préparation la maquette d’affichage Avril 2016 *Présentation du document pour approbation aux différentes instances de juin 2016 l’établissement *Préparation des modalités de diffusion et de recueil des adhésions octobre 2016 Action 1.2 – Accueillir et accompagner les nouveaux arrivants Validation du contenu de la journée commune *Définition du contenu de la journée « service » *Définition de la fonction de tuteur Objectif n°1 : Assurer une bonne qualité de vie au travail Axe 2 – Reconnaitre et renforcer le professionnalisme des agents Chef de projet : à définir en COPIL groupe projet : actions *Définition des métiers de l’établissement *Elaboration d’une fiche par métiers pour tracer les attendus de chaque métier au CHM (compétences-articulation avec les autres professionnels….) selon une maquette identique pour tous les métiers * Présentation des fiches métiers aux instances quand Projet d’Etablissement 2015 – 2020 80 Objectif n°1 : assurer une bonne qualité de vie au travail Axe 3 – Maintenir l’envie au travail Chef de projet : à définir en COPIL groupe projet : à mettre en commun avec le projet de soins Action 3.1- définir un parcours professionnel actions quand Décembre 2015 Avril 2016 juin 2016 octobre 2016 Action 1.2 – Accueillir et accompagner les nouveaux arrivants Validation du contenu de la journée commune *Définition du contenu de la journée « service » * Définition de la fonction de tuteur Projet d’Etablissement 2015 – 2020 81