Rapport de i` Inspection Générale de l`Etat (IGE) sur la malversation

Transcription

Rapport de i` Inspection Générale de l`Etat (IGE) sur la malversation
Rapport de i’ Inspection Générale de l’Etat (IGE) sur la malversation a la SOSUMO
BR
Bujumbura, Burundi, 2010-10-03 (BR) - Untitled 2
Rapport de i’ Inspection Générale de l’Etat (IGE) sur la malversation a
la SOSUMO
BR, 10/02/2010 - L’Inspection Générale de l’Etat (IGE) vient de produire un
rapport dans lequel elle décrit sa position sur le sujet les allégations de
malversation à la SOSUMO originellement publiées par le site web Arib en
Septembre 2009.
Le rapport se penche sur les sujets suivants :
•
Dossier des engrais chimiques
•
Dossier achat de quatre tracteurs Massey Fergusson
•
Dossier tuyauterie, coudes, réducteurs excentriques et Tes
•
Dossier du marché de transport a l’importation octroyé à
Intercago Burundi
•
Dossier achat camion benne Isuzu
•
Dossier marche des sacs d’emballage
•
Dossier remorque du camion Mercedes-Benz 3348/45 „ Actros
«
•
Dossier importation, exportation et vol du sucre
•
Dossier contrat de partenariat entre la SOSUMO et la société
Parts Equipments
•
Dossier vol de médicaments à la pharmacie vente
•
Dossier de commandes soupçonnées irrégulières
•
Dossier des commandes des agendas exercice 2009
•
Dossier commande des équipements publicitaires
•
Marché des pages publicitaires à mettre dans l’ouvrage „ Les
Défis du Burundi «.
•
Dossier budget alloue à la rubrique dons et libéralités
•
Malaise prévalant au sein du personnel de la SOSUMO
•
Dossier vol de container
•
Emoluments payes illégalement aux administrateurs de la
SOSUMO
La lecture du rapport indique une condamnation de la direction de la
SOSUMO sur tous les points
Les marchés étaient attribués de grée a grée, sans recourir a al
concurrence pour retenir le plus offrant. Même quand les appels d’offres
étaient publiés, les marchés n’étaient pas attribués au plus offrant. Les
rares fois ou le plus offrant était sélectionné (exemple, cas de l’achat de
rares fois ou le plus offrant était sélectionné (exemple, cas de l’achat de
remorque aux Etablissements Manirakiza Francois) les produits étaient de
si mauvaise qualité qu’ils n’étaient pas utilisables. Cela met en évidence un
favoritisme systématique nocif à la bonne marche d’une entreprise.
D’autres fois un compétiteur ( exemple: le cas de Joskin dans l’affaire du
camion benne) offrait un produit compétitif non-existant pour éliminer la
compétition et par après changer l’offre a une plus chère. La direction de la
SOMUMO a laissé faire.
Pendant que la Direction de la SOSUMO accusait un déficit de production
de sucre et cherchait désespérément à l’importer de la Tanzanie, elle ne
s’est pas privée de l’exporter au Rwanda. Apres la livraison de près d’un
peu plus d’un tiers des trois miles tonne de sucre promis, le processus a
été arrêté par le Ministre du Commerce, qui était peu après outrepassé
par le 2eme vice-président qui a ordonné la livraison du reste du sucre. Cet
incident expose la subordination de la marche de la SOSUMO à
l’interférence politique qui aussi est un obstacle à la bonne marche d’une
entreprise. Soit dit en passant, il n’y avait qu’un seul burundais parmi les
personnes choisis pour transporter le sucre au Rwanda, tous les autres
étant rwandais.
Quand l’ADG de la SOSUMO allait au restaurant, sur le denier de la
compagnie, il ne regardait pas sur le prix, malgré les difficultés financières
dans lesquelles elle se trouvait et se trouve toujours. Il était fréquent pour
la direction de la SOSUMO de charger la compagnie pour plus d’un
demi-million de FBU pour un seul repas.
Le tout s’est soldé par un manque à gagner se chiffrant en dizaines de
milliards de FBU (dizaines de millions de dollars).
Il est donc normal que l’ADG et ses complices a la Direction soit relevés de
leurs fonctions. Cependant quelques interrogations demeurent. Pourquoi
a-t-il fallu quatre ans pour congédier la direction de la SOSUMO ? Les
problèmes de cette compagnie étaient exposes presque aussitôt que l’ADG
avait commence ses fonctions. Une année plus tard la trésorerie de la
SOSUMO était passée d’un surplus de 3 milliards à n déficit de plus de 240
millions de FBU. A la fin de l’exercice 2009 la compagnie accuse un déficit
de près de 3 milliards. En trois ans elle a bousillé 6 milliards de FBU. Et
portant le gouvernement n’a pas levé le plus petit doigt pour intervenir.
Alors pourquoi maintenant ?
De source bien informée, BR a appris que les personnes relevées de leurs
fonction à la SOSUMO et dans d’autres entreprises sont reprochées d’avoir
donné des contributions financières a d’autres formations politiques en plus
du CNDD-FDD au pouvoir. Il n’y a aucune mention de cela dans le rapport,
ce qui indique que ces personnes ont utilisé l’argent de leur propre poche,
et expose les limitations de la liberté d’expression politique au Burundi.
Dans ce cas le mobile de la purge à la direction de la SOSUMO et d’autres
compagnies (para-)étatiques n’est pas l’assainissement financier mais
l’asservissement total de ces entreprises au siphonage financier exclusif de
la part du parti au pouvoir. Dans ce cas le peuple burundais ne bénéficie en
rien du chambardement a la tète de ces compagnies. Bien au contraire, son
saignement se poursuivra avec la bénédiction du pouvoir en place jusqu'à
ce que ces compagnies s’effondrent , et le pays ne sera pas loin derrière,
au grand dam de tout le monde y compris les tenants do pouvoir.